[RP] Cérémonie de Septembre 1468

Orion.l.p.

En retard ! La honte, il était en retard !!!

Discrètement, Orion se glissa dans la salle espérant ne rien faire grincer. Il arrivait au bon moment pour l'intronisation d'Amellin. Lui aussi peut-être dans un an quand il aura ses 16 ans...

En attendant il rejoint Eugène a pas feutré.
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Orion Louis Philippe de Joncheray-Vaucanson
Page du Grand Maitre de l'Ordre de la Licorne - Walan de Meyrieux
Baron d'Allègre
Recherche personnel pour son Haras

Kami.

En retard comme toujours ! Après tout il ne fallait pas changer les habitudes et puis cela faisait un moment que l'Auvergnat n'avait plus mis les pieds à Paris.
Non pas que la ville ne lui plaisait pas mais il préférait nettement le calme de ses volcans !

Vêtu aux couleurs de l'Ordre, Kantin se mit en route vers la Tour Saint Michel.
Une fois sur place, il alla se placer discrètement du côté des Chevaliers non sans un petit signe de tête en guise de salut pour les personnes présentes.
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Aimellin

Le jeune Roncevaux n'avait aucune idée de la teneur de la cérémonie du jours. Il avait été convoqué, il était venu, en bon soldat exécutant, sans chercher à poser de questions. Alors qu'il attendait sagement sur son banc, sans dire un mot, plongé dans ses réflexions qui le ramenaient en Touraine, il observait les allers et venus. Enfin surtout une, celle de Thiberian qui venait de pousser une gueulante et de revenir chargé comme une mule, rouge comme une pivoine. Si ce n'était la crainte de se prendre la même avoiné, le brun eût éclaté de rire.

En tout état de cause, son rire se serai estompé à l'appel de son nom. Nan mais pourquoi lui? Pourquoi maintenant? Lui il venait assister une cérémonie, il ne s'attendait à en être acteur. Surtout que bon, il n'était pas ce qu'on pouvait qualifier de particulièrement investit. Beaucoup d'autre avaient un rôle majeur, comme sauver la reine, ou récurer des latrines. A bien y réfléchir c'était peut être ça, on allait lui dire de rentrer chez lui et qu'il n'était plus le bienvenu à l'ordre... Allez courage, de toute façon il verrait bien.

Se levant, sans laisser transparaitre les doutes qui l'habitaient, il s'approcha de l'estrade où se trouvait le grand maitre. Une fois arrivé il inclina un peu la tête avant de regarder à tour de rôle chacun des membres du conseil avec des yeux de lapin dans des phares.

Walan

Observant silencieusement Aimellin venir jusqu'à l'estrade, Walan attendit qu'il soit face au Haut Conseil pour reprendre la parole.

Aimellin, voilà bientôt cinq mois que tu es impétrant. Depuis ton arrivée à la Licorne, tu as participé à chacune de ses mobilisations et tu as montré ta volonté de t'engager dans les valeurs de la chevalerie. Le Chapitre a donc estimé que tu avais fait tes preuves pour l'intégrer et t'introniser écuyer.

Fais attention, toutefois, à ne pas te laisser distraire en courant deux lièvres à la fois. S'investir dans la vie de la Cité et sa politique est autorisé chez nous, mais cela ne doit pas te détourner de tes devoirs à la Licorne : si participation à nos mobilisations est nécessaire, la présence et l'investissement dans la vie de l'Ordre, au sein de la forteresse comme ailleurs, l'est tout autant.

Si tel est toujours ton souhait, agenouille-toi et prépare-toi à prononcer le premier des serments qui te liera à la Licorne.

Se reculant légèrement, le brun laissa Axel s'avancer pour qu'elle fasse prêter le serment des écuyers au Roncevaux.
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Axel_baccard

Aimellin s'était avancé et Walan l'avait accueilli d'un bref discours. Lorsque celui-ci fit un pas en arrière le mini Chevalier se leva et se dirigea vers l'impétrant. Un sourire bienveillant posé sur les lèvres , elle le salua d'un imperceptible mouvement de tête. Puis, prenant une grande inspiration elle déclara :

Homme d'armes Aimellin, si ton souhait est toujours de suivre la voie de la chevalerie. Voici le premier serment que tu te dois de prononcer.
Je t'enjoins à répéter à ma suite.

"De par ma bouche je déclare que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.

Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui, en ce jour, je deviens un fils de la Licorne.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance au Souverain de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'Ordre Royal de la Licorne, et par la même à la personne du Chevalier Walan de Meyrieux, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.

Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, truands avec la même efficacité et le même sens du devoir.

Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que JUSTICE ET BRAVOURE devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.

Axel avait bien entendu laissé le temps à Aimellin entre chaque phrase de prononcer chaque mot. Elle attendit qu'il ait terminé avant de poursuivre.
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Béanours forever! Précieuse du LD

Aldraien

Doyenne et en retard, vous y croyez à celle-là ? C'est que lorsque l'on arrive à ce vénérable âge, le temps passe bien plus vite qu'on ne le croit. Vous pensez être tout à fait à l'heure, et c'est à cet instant que votre esprit dérive, divague, jusqu'à finalement se perdre dans des méandres d'aucun ne saurait se tirer sans séquelles. Alors, finalement, la Malemort entra dans la salle dédiée à cette cérémonie et se fit toute petite, rejoignant ses frères et soeurs d'armes, saluant ceux qui croiseraient son regard d'une légère inclinaison de la tête, et d'un index contre les lèvres. Pas un bruit. Oublier le retard honteux, et suivre attentivement les paroles du Grand Maître, suivant d'un regard bienveillant les jeunes gens gravir un échelon sur la longue voie de la Chevalerie. Et encore, les pensées divaguent. C'est qu'elle se souvient avec une force particulière les propres serments qu'elle a pu prononcer, et les adoubements qui lui ont tellement fait chaud au coeur.

[HRP : Navrée du retard, un IRL très/trop chargé...]
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Aimellin

Tout se passait très vite, du moins en avait il l'impression. En fait son cerveau n'imprimait pas tout car il n'était pas encore bien persuadé que ce soit la réalité qui se déroule ainsi devant lui. Ses pieds l'avaient ainsi emmenés par eux même jusqu'à l'estrade et maintenant c'était c'était ses genoux qui avaient ployés. Etait-ce la façon de faire il n'en savait rien, toujours est-il qu'il agissait ainsi par déférence.

Le brun écouta les propos du grand maitre. Pif, la pic qui va bien. Bon il faut dire que le conseil était plus que bien avisé, parce qu'en ce moment le jeune homme donnait de la tête partout. Si bien qu'il n'était que peu investit à la forteresse de Ryes. Il faudrai donc suspendre un temps son investissement ducal pour pouvoir accomplir ses devoirs envers l'ordre. Il hochait donc la tête pour acquiescer aux propos du grand maitre. A la suite de qui, Axel s'avança et commença à réciter un serment, que le brun s'efforça de reprendre, phrase par phrase, assez fort pour être bien entendu de tous.

- "De par ma bouche je déclare que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.

Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui, en ce jour, je deviens un fils de la Licorne.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance au Souverain de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'Ordre Royal de la Licorne, et par la même à la personne du Chevalier Walan de Meyrieux, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.

Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, truands avec la même efficacité et le même sens du devoir.

Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que JUSTICE ET BRAVOURE devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.

Quoi faire ensuite il ne savait pas trop, il n'était pas habitué à ces cérémonies et ne connaissait donc pas le protocole. Du coup il resta ainsi penché attendant la suite.

Axel_baccard

Axel lui sourit et lança un regard au Grand maitre puis se dirigea vers la table. Elle souleva un peu le drap et prit le premier lot qui se présentait.
Elle se plaça à nouveau face à Aimellin et poursuivit:

Aimellin tu fais aujourd'hui le choix de te joindre à nous et de poursuivre ta route sur la voix de la chevalerie. J'en suis ravie.
Reçois donc la bannière d'écuyer de la Licorne, symbole de ton appartenance à notre Ordre.

La bannière pliée en quatre, fut alors déposée sur les mains du nouvel écuyer. Le Chevalier se glissa ensuite derrière lui pour déposer sur ses épaules la cape de laine grise .

Voici à présent la cape des écuyers de la Licorne, sa couleur brute représente l'écuyer de la Licorne qui doit encore faire les preuves de son engagement et de sa valeur. Sois en digne.
Pour finir, l'ordre te confie ta première arme frappée de la Licorne, tu pourras faire ton choix dans la malle déposée près des tables, suis ton instinct Toutefois, le Chevalier Thibérian pourra être à tes côtés dans cette décision si tu en fais la demande.

Fixant la cape de la fibule en forme de licorne , Axel se recula et laissa Aimellin se redresser, elle fit un pas en arrière pour laisser à Walan le soin de poursuivre.
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Walan

Ayant observé silencieusement, mais aussi très attentivement, la prestation de serment d'Aimellin, Walan s'avança une fois que celui-ci fut chargé des présents coutumiers que l'ordre faisait à ses membres, tout en désignant au nouvel écuyer le banc du milieu lorsqu'il eut fait son choix d'armes. Partir d'un banc pour revenir sur un autre était l'un des multiples symboles qui jalonnaient les cérémonies d'intronisation. Une fois qu'il fut réinstallé, le dauphinois appela un nouveau nom.

Homme d'armes Tristan, présente-toi face à nous.

Attendant que le blond arrive -car que pouvait-il faire d'autre, vraiment-, le Grand Maître reprit la parole une fois l'impétrant face au Haut Conseil.

Tristan, il y a peu de temps que tu as rejoint la Licorne, mais tu es arrivé alors que la guerre était déjà lancée. Tu as participé à la mobilisation de l'Ordre avec dynamisme, voire enthousiasme, et tu as également versé ton sang. Tu n'as pas hésiter à proposer ton aide, ni à t'investir à Ryes. Tu as montré ta volonté de t'engager dans les valeurs de la chevalerie, le Chapitre a donc estimé que tu avais fait tes preuves pour l'intégrer et t'introniser écuyer.

Prends garde, toutefois, à ce que ton enthousiasme ne te fasse pas oublier la discipline que l'on attend des membres de la Licorne. Souviens-toi également que ton expérience passée, certes précieuse et respectable, ne te dispensera pas de faire tes preuves et peut vite être un piège pour qui doit viser l'humilité.

Si tel est toujours ton souhait, agenouille-toi et prépare-toi à prononcer le premier des serments qui te liera à la Licorne.
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Thiberian

Pendant que Walan et Axel appelaient et faisaient prêter serment à Aimellin, le montagnard avait discrètement ouvert sa malle, il avait disposé quelques armes sur la table à titre de présentation mais beaucoup restaient dans la malle de bois qui étaient nettement plus longue que large (ba oui c'est pour ça qu'il la cognait partout crr crr crr), en particulier les armes d'hast qui ne pouvait pas vraiment être mise sur la table, narmol.

Il déposa quelques lames, et des armes contondantes, pour le reste c'était très visible dans la malle.

Lorsque le serment fût prêté, le Baccard attendit qu'Aimellin le rejoint et lui dit simplement :

Félicitations Ecuyer, tu peux désormais choisir une arme parmi celles ci.
Toutes ont été fabriquées par les artisans spécialisé avec lesquels l'Ordre à toujours travaillé.

Spoiler:

Choix des armes a écrit:

Armes de coupe et d'estoc a écrit:

Epée bâtarde
Epée courte
Fauchon

Armes de poing a écrit:

Dague à rouelles
Dague à rognons
Misericorde

Armes contondantes a écrit:

Marteau d'armes
Fléaux
Masse d'arme à ailettes
Etoile du matin (morgenstern)

Armes d'hast a écrit:

Hache d'arme noble
Hallebarde
Vouge
Épieu
Couteau de brèche
Lance de chasse

Armes de coupe et d'estoc a écrit:

Armes de poing a écrit:

Armes contondantes a écrit:

Armes d'hast a écrit:

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Tristan_macdonald

Tristan ? Tristan ? Il était appelé ? Oh bah la surprise ! Il ne s’y attendait pas. Il avait l’impression d’avoir rejoint la Licorne il y a 15 jours. Juste le temps de se faire un peu charcuter par un breton. C’était comme si c’était hier son arrivée à Ryes.

Le voilà donc appellé. Pas le choix, faut se lever. Il n’avait plus de canne pour marcher maintenant mais il ne courait pas encore non plus. Il était concentrer pour marcher et cacher le fait qu’il boitait encore un peu. Il prit sur lui, serra les dents et marcha le plus dignement possible sans montrer signe de faiblesse.
Voilà le moment le plus compliqué. Se mettre à genoux. Il devrait tirer sur les muscles de ses cuisses et la cuisse gauche... elle fait mal bouzou ! Il lâcha un petit « chhhhrr » en se mettant à genoux. Il écouta les remarques du Grand Maître. Il était l’humilité même ! Bon ok il n’en donnait pas l’air mais c’était « pour faire genre » comme on dirait quelques siècles plus tard. Mais il ne put qu’acquiescer qu’il ne pouvait pas se reposer sur ses acquis. Ses acquis n’étaient pas à la Licorne, il devait se montrer dévoué et impliqué. Il se jura de s’y atteler.

Il attendit alors qu’Axel lui fasse répéter après elle le serment.
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Axel_baccard

Axel s'avança à nouveau lorsque Tristan fut appelé. Elle lui sourit franchement, presque par réflexe, ils se connaissaient depuis tant d'années qu'ils avaient cessé de compter. Elle plongea ses topazes dans les saphirs de Light et proclama.

Tristan MacDonald, le Très Haut sait à quel point je me sens honorée de te voir agenouillé en ce jour prêt à marcher à grandes enjambées , disant cela elle se mordit la lèvre pour ne pas ricaner de sa petite pique pas très discrète,, sur la voie de la chevalerie à nos côtés.
Ainsi , si tel est toujours ton vœu, répète ce serment après moi :

De par ma bouche je déclare que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.

Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui, en ce jour, je deviens un fils de la Licorne.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance au Souverain de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'Ordre Royal de la Licorne, et par la même à la personne du Chevalier Walan de Meyrieux, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.

Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, truands avec la même efficacité et le même sens du devoir.

Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que JUSTICE ET BRAVOURE devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.
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Béanours forever! Précieuse du LD

Tristan_macdonald

D'abord, il avait bien entendu la remarque d'Axel qui parle de grandes enjambées au presque estropié. Scrogneugneu. Elle était vicieux parce qu'elle savait qu'il ne pouvait pas répondre. Rah... C'était un coup fourbe. Il lui revaudrait ça, pour sûr.

Voilà qu'il était donc parti pour répéter après Axel.

De par ma bouche je déclare que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.

Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui, en ce jour, je deviens un fils de la Licorne.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance au Souverain de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'Ordre Royal de la Licorne, et par la même à la personne du Chevalier Walan de Meyrieux, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.

Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, truands avec la même efficacité et le même sens du devoir.

Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que JUSTICE ET BRAVOURE devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.

Lorsqu'il eut fini, il attendit les consignes suivantes. La logique voudrait qu'il se relève alors il se prépara psychologiquement à la douleur que cela lui engendrerait.
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Axel_baccard

Elle avait noté sans mal la légère grimace de Tristan avant que celui-ci ne se lance dans une répétition de serment parfaite. Pour sûr, elle ne l'emporterait pas au paradis mais elle n'avait pas pu passer à côté d'un tel petit plaisir. Sans mot dire, elle s'éloigna de lui le laissant agenouillé. Elle revint après avoir dévoilé un peu plus le contenu de la table . Un autre petit paquet en fut retiré .
La Précieuse déposa d'abord la bannière d'ecuyer dans les bras de Saillans .

Reçois cette bannière symbole de ton appartenance à l'ordre et synonyme du commencement de ton cheminement. Sois en digne et fier.

Puis elle se glissa derrière lui et installa la cape sur ses épaules.

Voici la cape de laine naturelle des ecuyers qui représente la trame vierge qui t'appartient de tisser.

Elle invita son ami à se redresser non sans lui laisser la possibilité de s'appuyer sur elle pour le faire . Puis elle s'approcha de lui pour fixer la fini le, profitant de la proximité pour lui murmurer un petit quelque chose, qui alluma dans son regard une étincelle d'amusement . Puis elle recula a nouveau et ouvrit le bras en direction du présentoir improvisé .

A présent, écuyer Tristan voici venu le moment de choisir ta première arme frappée de la Licorne. Choisis bien elle sera ton premier rempart.
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Béanours forever! Précieuse du LD

Tristan_macdonald

Axel lui installa la cape sur les épaules. C'était un petit moment de fierté, il faut le dire. Et puis après s'être moqué du fait qu'il ne pouvait plus faire de grandes enjambées, voilà qu'elle lui glisse un message à l'oreille qui lui fit hérisser le poil. Elle avait osé ! Là maintenant, pendant cet instant solennel de chevalerie ! Elle avait osé !

Il se redressa en serrant les dents. Il avait son honneur, il refusait toute aide. une fois sur ses pieds, ça allait mieux. La douleur s'estompait doucement. Il partit alors en direction de Thiberian pour choisir son arme. Il regarda ce qui était présent. Il avait déjà épée et bouclier. Il était même armé de caducées maintenant. Oui, on peut considérer les caducées comme une arme. Principalement de dissuasion mais il était déjà arrivé à plusieurs hérauts de devoir s'en servir pour frapper... Alors c'est une arme.

Il opta pour une dague à rouelles. Il n'avait pas d'arme d'appoint. Après avoir demandé à Thiberian pour la prendre, il retourna dans les rangs s'asseoir. Au deuxième banc cette fois, rejoindre Aimellin sur le banc des écuyers.
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Cérémonie de Septembre 1468

Axel_baccard

Axel s'était proposée pour la mise en place de la salle d'honneur à la Tour Saint Michel. Elle s'était dit que pour une fois une petite touche féminine ne serait pas de trop. A peine arrivée, elle avait demandé à ce que soit sorties des malles les tentures azur, afin de prendre le temps de les défroisser et de les dépoussiérer, c'était que les décorations murales destinées à la tour parisienne ne sortaient pas tous les quatre matins de leur écrin.
Il avait ensuite fallu remuer ciel et terre pour retrouver les tableaux représentants les anciens grands maîtres ainsi que les chevaliers disparus, car le coffre où ils étaient entreposés avait été déplacé lors d'un rangement. Il fut bientôt retrouvé et la Précieuse put respirer à nouveau après cette petite frayeur.
Lorsque les éléments muraux furent installés, le Chevalier demanda à ce qu'une cathèdre soit disposée au fond de la salle juste devant les tableaux. lle devait être flanquée de deux fauteuils de part et d'autre. Trouvant le mobilier fait en noyer un peu sombre et austère, elle exigea que de grands vases viennent égayer l'espace., des lys blancs s'y marieraient avec de magnifiques fleurs de sauge bleue, le tout agrémenté de feuillages de fougères. Une guirlande champêtre vint également souligner élégamment le mur de portraits.
Le reste de la salle demeura plus sobre, trois rangées de bancs furent disposées en face des sièges destinés au Haut conseil. Ils étaient légèrement décalés sur la droite pour que du côté gauche puisse être installées deux tables recouvertes de draps blancs frappés de l'écu de la licorne. Diverses choses étaient dissimulées sous ses draps , mais ils ne resteraient pas secrets bien longtemps.
Afin de parfaire sa décoration elle demanda à qu'un boucliers frappé de la Licorne soit pendu au mur du côté des tables, deux épées étincelantes vinrent s'y croiser.
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Béanours forever! Précieuse du LD

Boucanier

voila c 'était le grand jour pour certains ,es ce que la récompense serait là?
pour d'autres comme lui c'était le moment du souvenir de l'emotion ,d'homme d'arme
a Chevalier ,beaucoup de joie de peine de déception ,mais surtout d'immense joie cachée
il n'aimait pas ce lieu enfin c'est surtout Paris qu'il n'aimait pas ,mais tout ne pouvait
se passer a Ryes ,alors contre mauvaise fortune...

il entra dans la salle deja bien mise ,une seule personne et bien sur c'était sa tortionnaire

bonjour Chevalier Axel !comment vas tu ? beau temps pour une cérémonie !

as tu pensé a une collation ,ou va t on mourir de faim?

paroles dites sur un ton badin ,car il connaissait bien les talents d organisatrice de
sa Sœur d'armes
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Gauvin.

Gauvin avait reçu convocation en la Tour Saint Michel pour une cérémonie d'intronisation de l'Ordre. Il fit alors la route de Ryes, jusqu'à Paris à chevale et en arme, arborant fièrement la bannière de l'Ordre Royal. Il arriva à la Tour, donna les rênes de son destrier à un des hommes d'arme présent et monta dans les appartements à disposition du Capitaine Maitre de Guerre. Là il se rafraîchit et nettoya soigneusement son harnois, ainsi que ses armes. Pour la cérémonie il revêtit un doublet noir, des braies noir pour il mit sont plastron d'acier, ses jambières et cuissarde de son armure. Les gantelets d'aciers symbole de sa fonction furent également porté. Il passa ensuite son ceinturon avec son épée et ça dague. Il plaça sa cape azur frappé de la licorne cabré d'argent, sur ses épaule, attaché par la broche offerte par la Couronne lors des 10 ans de l'Ordre Royal.

Ainsi vêtu, il rejoignit la salle de cérémonie où se trouvait déjà Axel, qui avait finit de préparer la salle, et Boucanier qui venait d'arriver.

Bonjour tous les deux, comment allez vous? Axel félicitation pour les préparatifs de la cérémonie tu as très bien géré cela.
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Walan

Ainsi que cela produisait deux fois par an, grosso modo, la Licorne allait se réunir lors d'une cérémonie d'intronisation pour accueillir de nouveaux membres et acter l'investissement d'autres. Pour celle-ci, le huis clos de la forteresse de Ryes serait troqué pour un autre huis clos : celui de la tour de la porte Saint-Michel.
Ce n'était pas la première cérémonie que verrait cette salle, et elle était aussi formelle et confidentielle qu'on pouvait le souhaiter. Mais Walan avait toujours une sensation un peu étrange en y venant. Peut-être était-ce la rumeur de Paris que l'on entendait au dehors, comparé au calme de la forteresse normande. Ou bien le fait que lui même ait vécu toutes les cérémonies l'impliquant personnellement à Ryes et qu'il ressente donc un attachement moins fort pour cette salle. Pourtant, il avait eu largement l'occasion d'y officier depuis son adoubement, et il le ferait une nouvelle fois sous peu, une fois que chacun serait réuni.

Chassant ces réflexions tandis qu'il montait les escaliers menant à la grande salle et passait sa porte, le brun pu constater que les préparatifs d'Axel étaient finis et que les éléments indispensables -ou du moins considérés comme tels par la tradition- à la cérémonie étaient tous présents.

Plusieurs membres du Haut Conseil étaient déjà là, aussi Walan les salua sobrement, avec un fugace sourire.

Bonjour à tous. Je vois que tout est prêt, et que vous êtes tous parés également.
Il ne nous reste plus qu'à attendre le Chapitre et les impétrants, j'imagine.

Restant non loin de la porte pour accueillir les arrivants, le chevalier en profiterait aussi pour rappeler à ceux-ci que chaque banc correspondait à un grade, les impétrants se plaçant sur celui le plus éloigné de l'estrade, les écuyers sur celui de milieu et les errants sur le plus proche.
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Thiberian

Ah Paris ! Inutile d'ajouter une fois de plus ce que le Baccard pensait de cette ville et de ses effluves discrets de stupre et d'urine et la sensation de salissure qu'il ressentait lorsqu'il y venait n'avait fait que s'accentuer depuis qu'il y servait presque quotidiennement.
Mais la Tour de Porte Saint-Michel était et restait un haut lieu important de l'Ordre de la Licorne et y faire des cérémonies était un moyen d'en faire l'état de lieux, et de maintenir l'endroit dans un état de propreté à peu près stable.
Tous les pans d'Histoire n'attirent pas la même sympathie mais il n'empêche que tous se doivent d'être sauvés de l'oubli.

Thiberian avait revêtu une demie armure, il ne portait rien aux jambes ne dehors de ses bottes de cavalerie montant jusqu'à mi-cuisse et couvrant ses chausses et garnies de ses éperons, son doublet armant supportant sa cuirasse, ses spallières, ses brassières et bien sur gantelets et gorgerin et le lourd collier de chevalier s'ajoutaient à la liste. Il ne portait pas de casque et il avait fait modifier la lourde cape de l'ordre façon pelisse afin de la porter pour l'apparat sur l'épaule gauche, arborant fièrement la Licorne d'argent qui y était brodée et recouvrant l'épée parfaitement polie frappée de la Licorne qu'il avait reçu lors de son adoubement, épée qu'il n'avait finalement jamais utilisé, préférant utiliser et abîmer des armes plus simples.
La cape et le lien servant à attacher son catogan étaient les seules éléments colorés qu'il portait, ayant opté depuis plusieurs années déjà pour la sobriété de couleurs sombres comme le noir ou humbles comme le brun de ses bottes et de toute la sanglerie de son équipement.

Sa femme était partie la première ce matin là, elle avait prit la responsabilité de préparer les lieux, le côté pratique étant qu'elle s'était préparée bien plus tôt, laissons donc à Thib le temps d'utiliser la salle de bain à sa convenance, une fois n'est pas coutume askip.
La salle avait été rafraîchie et largement aérée, elle sentait bon et la décoration était...Différente de l'habitude, il n'aurait pas forcement parlé de touche féminine mais il n'aurait pas hésité à parler de sophistication, l'ensemble restait sobre, suffisamment disons. Axel avait bien bossé.

S'approchant des autres il salua simplement :

Bonjour Chevaliers.

Et il prit place à leurs côtés.
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Kenawee_boucanier

Une nouvelle invitation pour la Tour Saint-Michel et comme toujours son père était parti tout seul laissant les femmes derrière lui et....... sa future belle-maman, elle ne l'avait pas trouvé aussi c'était seule qu'elle avait chevauché trop heureuse de venir ici.

Paris !!! Kenawee adorait cette ville, c'était quand même la Capitale du Royaume. Le Roy y habitait avec sa cour, puis il y avait le Louvre avec toute l'aristocrate, le quartier des halles avec ses nombreux commerçants, l'hôtel Dieu ou elle venait de s'inscrire pour suivre les cours et encore plein de quartiers.....que du bonheur.

Il y avait aussi la Cour des Miracles mais là, il paraîtrait que c'était un lieu de perdition ou tout ce que l'on pouvait trouver à Paris comme rebus s'y trouvait donc inutile de dire qu'elle n'y mettrait jamais les pieds.....enfin jamais sauf si un jour les Licornes recevaient l'ordre d'aller faire le ménage.

Elle était vraiment heureuse d'être là. Elle aurait peut-être le temps d'aller voir sa marraine.

Il y avait déjà du monde, elle les salua tous les uns après les autres puis elle eut un sourire, il y avait des fleurs, c'était très joli. Sa suzeraine La Précieuse avait du s'occuper de la salle aujourd'hui.

Elle alla s'asseoir sur le premier banc et pour le moment, elle devait être seule si elle ne se trompait pas mais peut-être cela allait-il changer car si cérémonie, il y avait c'était pour des promotions normalement. Elle adorait ce moment !

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Lamya1.2

Ils étaient arrivés là veille et ils étaient aller a l'hôtel de la licorne, bah oui, si y a un hôtel autant en profiter hein, donc après une soirée où ils s'étaient baladé un peu dans les rues, oui juste un peu car le chevalier qui l'accompagnait n'apprécie pas trop la ville, il passait son temps a ronchonner, donc résigné elle avait accepté de passer la fin de soirée dans leur chambre.

A l'aube, elle ouvra les yeux sur une chambre vide, il était parti encore une fois sans elle, une jour, elle arrivera a lui faire comprendre que les arrivée en séparé, elle n'aime pas ça. Bon bah du coup, elle prit son temps pour se préparer, après un long moment dans le baquet, elle finit de se préparer et touche finale son mantél reçu lors de son passé comme écuyer.

Il était grand temps d'y aller, pour une fois, y a des risque qu'elle soit là dernière mais bon... Une fois de temps en temps, ça devrait être pardonner, elle arriva a la tour, grimpa le marché et se dirigea la salle, elle salua les chevaliers présent d'un signe de tête et d'un silencieux bonjour.
Un regard un peu plus instance vers Boucanier

Maintenant elle connaissait le principe du banc musical, donc elle se dirigea vers le banc de milieu, en passant derrière Kena, elle lui deposa un discrète bise puis elle s'assit sur son banc et admira la nouvelle déco
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Tristan_macdonald

Invitation du Grand Maitre pour une cérémonie de la Licorne. Voilà qui allait mettre un peu de baume au coeur du vicomte. On le connaissait un peu plus joyeux, un peu plus souriant. Ah les femmes...

Le voilà donc qu'il arrive à la tour Saint Michel comme indiqué sur la convocation. Il n'avait pas très loin à aller. Il passait énormément de temps à Paris pour l'hérauderie donc ça ne lui faisait pas faire un grand déplacement.

Il arriva dans la salle ne sachant pas trop à quoi s'attendre pour cette cérémonie. Que se passerait-il ? Il n'en avait strictement aucune idée. Il s'installa là où on lui dit de s'installer soit sur le banc le plus loin. Il salua quand même ses camarades au passage. Il s'avait pas spécialement envie de discuter. Je le répète, il n'avait pas vraiment le moral et dans le cas là, il se referme sur lui-même. Une vraie p'tite moule.
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Agnes.de.sorel

C'était de blanc vêtue que Agnès venait de pénétrer dans le lieu de la cérémonie à laquelle on l'avait convié. Sa robe était sobre et sa couleur trahissait le deuil qui était le sien depuis plusieurs jours. En effet, le père de la jeune Sorel n'était plus. Laissant en ce monde sa fille unique dépourvue maintenant de ses deux parents. Au moins son rêve de devenir un jour chevalier lui maintenait la tête hors de l'eau et lui permettait d'avoir un but dans la vie. Il fallait toujours un but dans la vie, sinon à quoi la vie servait-elle ? A rien. Selon elle.
Sa mine fermé, Agnès aurait voulu à cet instant, une main dans la sienne. Des vagues de tristesse la parcourait ses derniers jours sans qu'elle puisse tout contrôler. Un état assez normal vu la circonstance. Même si elle faisait son possible pour garder le masque sur son visage et garder une contenance à peu près normal.

D'un salut de la tête aux personnes présentes, elle demeurait silencieuse. Admirant la décoration des lieux.
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En deuil.

Aimellin

Une convocation avait été envoyée à tous les membres de l'Ordre, Aimellin avait reçu la sienne de bon matin mêlée au reste du courrier d'ordre ducal ou personnel. Au fur et à mesure de la lecture, un sourcil se souleva. Une cérémonie? A Paris? Convoqué? Voilà une surprise, qu'allait-il se passer, pourquoi maintenant, qui était concerné? Autant de questions qui tournaient dans la tête déjà bien occupée du Brun.

Mais un ordre était un ordre, il avait toujours mis un point d'honneur depuis ses débuts dans l'ordre à respecter tout ce qu'on lui demandait, à répondre présent dès qu'il était sollicité. Certes comparé à d'autres, il pouvait être un peu en retrait, ne levant pas toujours la main du volontariat, mais il souhaitait continuer son petit bonhomme de chemin en discrétion.

C'est d'ailleurs en toute discrétion, après un long voyage depuis la Touraine qu'il arriva au domaine de l'ordre en terre Parisienne. S'étant fait indiqué le lieu de la cérémonie, le Roncevaux se présenta après avoir rajusté sa tenue qui avait quelque peu subit les aléas de la route.
Beaucoup étaient déjà présents et notamment plusieurs membre du haut conseil dont le grand maitre. Au fur et à mesure qu'il croisait leur regard il inclina la tête.

- " bonjour à toutes et tous."

Une fois les politesses réalisées, le Roncevaux alla prendre place sur les bancs qui devaient leur être destinés, non loin de son concitoyen Tourangeau.

Lamya1.2

Alors la cérémonie se devait d'être ... Euh ... Solennelle mais la !! C'est un peu trop...comment dire? ou pas assez... enfin vous comprenez ! C'est qu'il n'y a pas une ambiance de dingues quoi !

Le monde arrivait, ça c'est bien, mais a chaque entrée, elle se tourna sur son banc pour apercevoir qui était la, mais elle ne savait pas si elle devait rire ou pleurer de voir leurs têtes.

Bref c'est pas aujourd'hui qu'ils iraient faire la fête dans les rues de Paris. Bon pour s'occuper un peu en attendant que ça commence, elle chercha Axel du regard, une fois trouvé et en toute discrétion, elle lui fit une légère grimace, ouai elle avait besoin de décompresser de l'ambiance qui régnait dans la pièce
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Thiberian

Il manquait quelque chose, il n'aurait su dire pourquoi mais il était préoccupé notre Baccard national, la décoration était bien, tout le monde semblait arriver et si l'ambiance pouvait sembler quelque peu pesante ce n'était pas ça qui le chiffonnait.
Soudain, dans ce que les alcooliques anonymes appellent un moment de lucidité*, il tourna la tête pour constater l'absence de sa malle ! Sa putain de malle qui devait être utile plus tard !!!

Étouffant un juron et puisque la cérémonie n'avait pas encore commencé il rompit les rangs et regarda les membres du Haut Conseil.

Excusez moi, je reviens tout de suite !

C'est d'un pas montrant qu'il allait tuer quelqu'un qu'il quitta la salle et descendit dans la cour, forcement en plein été, en plein Paris la fenêtre de la salle était ouverte et un homme qui gueule en bas ça s’entendait, mais Thiberian lui ignorait bien qu'on pouvait l'entendre brailler plus haut.
Et ce ce qu'il fit quand il vit sa malle posée là au milieu de la cour et les gardes qui avaient repris leur poste, normal.

Putain mais les gars ! Quand je vous ais dis d'emmener la malle à Axel vous avez cru qu'elle la monterait seule jusque là haut ?? Si on peut rien vous demandez recycler vous définitivement comme taverniers, ça expliquera que vous ayez la gueule de bois un jour comme aujourd'hui.
Nettoyez moi cette cour, je veux plus voir une feuille quand je redescends !

Attrapant l’énorme malle pour la caler contre son épaule, oui la colère ça aide, C'est en marmonnant dans sa barbe des trucs à base de "pas Humain d'être aussi cons" et de "vais leur faire voir du pays moi" qui remonta et entra dans la salle à nouveau.
Forcement vu le bordel qu'il se portait il heurta les murs dans l'escalier en colimaçon donc on l'avait surement entendu monter, puis il heurta un peu la porte aussi, enfin bref jugez pas c'est une grosse malle !

Il regarda l'assemblée et dit simplement :

Pardon.

Puis c'est là qu'il vit les fenêtres grandes ouvertes et une lègère nuance de rouge s'ajouta à la nuance qui empourprait déjà son visage suite à la gueulante et à l'effort prodigué pour le transport du barda et il ajouta juste :

Sans commentaires.

Et il déposa la malle contre un mur non loin du haut conseil avant de reprendre sa place à leurs côtés.

[*Pulp Fiction]
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Axel_baccard

Axel était assez fière d'elle , ne recevant que des compliments sur l'organisation . Bon elle avait pas fait grand chose en même temps, lire des minutes et des plans de salle et dire à bidule, mais ça là comme sur le dessin, puis ordonner à machin arrange ça comme Walan t'avait dit de le faire la dernière fois, bref, elle avait bien copité mais elle avait rajouté des fleurs!!

Bref les convives, enfin les membres de l'ordre, débarquaient les uns après les autres en tirant des tronches d'enterrement. Bon Agnès était excusée, sa mine était pour la pauvre enfant fort à propos mais les autres... C'était quoi leur problème ???
ELle irait donc tirer les vers du nez à l'exalté plus tard Lamya attira son regard d'une grimace du meilleur goût.
Axel sourit en coin en mode, je ris pas j'ai Walan a côté mais je t'assure en vrai je suis MDR. A cet instant Thib fila comme s'il avait un carrosse à prndre. ALors que le silence se faisait un peu pesant, la voix de stentor du Baccard se fit entendre. Le sourire d'Axel se mua en gloussement à mesure qu'il braillait et quand il arriva rouge comme un coq , une énorme malle sur le rable, elle ne put s'empêcher d'éclater de rire. Le rougeoiment du teint de Thib se renforça et il ne lui adressa que deux mots qui ne laissaient aucun doute sur son état d'esprit : sans commentaire. Axel se calma et se retint de poursuivre ses gloussements
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Béanours forever! Précieuse du LD

Walan

Un peu perplexe en voyant les mines des uns et des autres, puis encore davantage lorsqu'il vit Thiberian partir avant d'entendre son éclat, Walan avait rejoint l'estrade lorsque le blond revient, et se contenta d'un bref commentaire.

La tempérance chevaleresque, hum ?

Un très rapide sourire en coin ponctua la remarque, avant que le mine du Grand Maître ne se fasse plus sérieuse. Il attendit quelques brefs instants supplémentaires pour que les derniers arrivant aient l'occasion de s'installer avant d'être en retard, attendant également que les membres du Haut Conseil l'aient rejoint devant leurs fauteuils respectifs, puis il entama la cérémonie par l'habituel discours introductif.

Pour la première fois pour certains, et une nouvelle fois parmi tant d'autres pour le reste d'entre vous, nous voici réunis pour l'une de ces cérémonies qui ponctuent la vie de la Licorne.
Encore plus que d'habitude, bien des choses ont eu lieu depuis notre précédente cérémonie. En particulier, nous avons tous vécus ces semaines de guerre si étrange. Elle ne nous aura pas beaucoup conduit sur le champ de bataille, mais elle n'en a pas moins permis de tisser les liens sur lequel notre groupe doit se reposer, en plus de nous apporter une expérience commune.

Il nous faut apprendre de cette expérience, car elle nous a permis à la fois de nous renforcer et d'identifier là où nous pouvons nous améliorer. Car ce doit être notre objectif commun. S'améliorer personnellement, pour tendre toujours plus vers une meilleure compréhension et une meilleure application des valeurs de la chevalerie. Mais aussi s'améliorer collectivement, pour s'entraider dans nos cheminements respectifs sur la voie de le chevalerie, et plus simplement parce que lorsque vient l'heure du combat, c'est sur notre discipline collective que se joue la victoire.

Sans Repos fit une petite pause, en profitant pour observer chacun des membres face à lui sur les bancs. Puis il reprit.

Aujourd'hui, le Haut Conseil et le Chapitre tout entier ont estimé que certains d'entre vous avaient suffisamment montré leur investissement et leur volonté de s'engager au sein de la Licorne pour rejoindre officiellement ses membres.

Certains d'entre vous vont aujourd'hui quitter ce statut si particulier d'impétrant, cette étape où l'on s'évalue mutuellement pour être sûr qu'il sera possible d'avoir un avenir commun. Ils intégreront ainsi le Chapitre de l'Ordre et en deviendront des membres à part entière. N'oubliez pas, toutefois, qu'il ne s'agit pas d'une récompense : en vous admettant en son sein, le Chapitre vous invite à poursuivre et amplifier votre investissement, tandis que vous entamerez votre chemin vers la chevalerie.

Le brun eut un nouveau temps d'arrêt. D'une part pour laisser à chacun le temps de s’imprégner de ce qu'il venait de dire, mais aussi parce qu'il avait un choix à faire rapidement quand à ce qu'il dirait ensuite. Rapidement, il trancha et décida qu'il ne dirait qu'un nom à la fois, prononçant alors sobrement.

Homme d'armes Aimellin, vient face au Haut Conseil je te prie.
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Eugene__rastignac

La main droite serrée sur le pommeau de son épée, le jeune Rastignac avait fait la route depuis chez lui jusqu'à la cérémonie à cheval. Il commençait vraiment à s'en sortir mieux, et prenait même du plaisir désormais grâce au présent inestimable à ses yeux du chevalier Axel.

Après s'être séparé de sa monture, il fit un brin de toilette pour être présentable et se rendit au lieu indiqué sur la lettre. Il la relu plusieurs pour être sûr d'avoir tout bien déchiffré. La lecture n'était pas son fort aussi, il s'appliquait.

Arrivé sur place il fut tout sourire de voir la salle si joliment préparé. Avec un hochement de tête joyeux il salua les Licornes déjà présentes, cherchant du regard des personnes qu'il connaissait.
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Orion.l.p.

Kami.

Aimellin

Walan

Axel_baccard

Béanours forever! Précieuse du LD

Aldraien

[HRP : Navrée du retard, un IRL très/trop chargé...]
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Aimellin

Quoi faire ensuite il ne savait pas trop, il n'était pas habitué à ces cérémonies et ne connaissait donc pas le protocole. Du coup il resta ainsi penché attendant la suite.

Axel_baccard

Béanours forever! Précieuse du LD

Walan

Thiberian

Spoiler:

Choix des armes a écrit:

Armes de coupe et d'estoc a écrit:

Epée bâtarde
Epée courte
Fauchon

Armes de poing a écrit:

Dague à rouelles
Dague à rognons
Misericorde

Armes contondantes a écrit:

Marteau d'armes
Fléaux
Masse d'arme à ailettes
Etoile du matin (morgenstern)

Armes d'hast a écrit:

Hache d'arme noble
Hallebarde
Vouge
Épieu
Couteau de brèche
Lance de chasse

Armes de coupe et d'estoc a écrit:

Armes de poing a écrit:

Armes contondantes a écrit:

Armes d'hast a écrit:

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Tristan_macdonald

Axel_baccard

Béanours forever! Précieuse du LD

Tristan_macdonald

Axel_baccard

Béanours forever! Précieuse du LD

Tristan_macdonald

Walan

Tristan avait rejoint son banc après avoir prononcé son serment, et il y avait maintenant plus d'écuyers que d'impétrants sur leurs bancs respectifs. S'avançant à nouveau, Walan appela la suivante.

Femme d'armes Agnès, à ton tour de te présenter devant le Haut Conseil.

Attendant que l'impétrante s'exécute, le brun l'observa en silence. Il avait connaissance du deuil qui la touchait et se doutait bien qu'elle devait avoir l'esprit ailleurs. Et pourtant, il n'aurait pas été juste de la laisser à l'écart pour cette raison. Une fois qu'elle fut arrivée, il continua.

Agnès. Tu es la dernière des impétrantes a avoir rejoint la Licorne, et pourtant tu as déjà participé à une guerre de plusieurs mois. Tu as déjà une idée assez claire de ce que représente la chevalerie.
En conséquence, le Chapitre a estimé que tu avais fait tes preuves pour l'intégrer et t'introniser écuyère.

Tu affrontes des épreuves personnelles, ces temps-ci, qui ne regardent pas l'Ordre. Toutefois, n'oublies pas que tu pourras y trouver de l'aide si tu en demandes.
Et lorsque ces épreuves seront passées, n'oublies pas que la vie de la Licorne se fait aussi au sein de Ryes et pas uniquement en mobilisation. Garde également en tête que, même si tu as déjà une expérience de la chevalerie, tu découvriras sans doute un certain nombre de différences entre la Licorne et ce que tu as pu connaître ailleurs.

Si tel est toujours ton souhait, agenouille-toi et prépare-toi à prononcer le premier des serments qui te liera à la Licorne.

Encore une fois, le brun se recula pour laisser s'avancer un autre membre du Haut Conseil, en l'occurrence Thiberian, pour procéder à la prestation de serment.
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Agnes.de.sorel

La Sorel suivait la cérémonie d'un esprit distrait. Le deuil qui la touchait la marquait plus que prévu. Elle qui pensait avoir les nerfs solides commençait peu à peu à se découvrir des faiblesses. Néanmoins, ce n'était pas pour autant que la jeune femme aurait manquée la cérémonie. L'Ordre était sa famille à présent, maintenant plus que jamais elle voulait se sentir entourée. Lorsque les heures sombres de la fin de son père seraient dépassées, elle pourrait enfin se concentrer à nouveau sur son rêve.
Entendant son prénom, elle releva la tête. Dans sa robe simple blanche qui marquait tout aussi bien le deuil qu'une noire. La femme d'arme s'avança à son tour auprès du Grand-Maître et des autres membres chevaliers de l'Ordre. Agnès pouvait sentir ses jambes faiblir par moment. Pourtant, la Sorel se tenait fièrement bien droite, relevant son menton afin de regarder de ses yeux verts, les yeux de Walan lorsqu'il commença son discours à son encontre.
Ecuyère. A nouveau elle endossait cette responsabilité. Parce qu'on ne s'y trompe pas. La jeune femme avait conscience de son rêve n'était pas des plus simples. Devenir un jour chevalier représentait énormément pour elle. Aujourd'hui, plus que demain. En ces heures sombres où le seul parent vivant qui lui restait venait de rejoindre la poussière.
A la dernière phrase du Grand-Maître, Agnès s'agenouilla afin de se préparer à l'un des plus grands serments de sa vie. Puis qu’à ses yeux, les serments ne se prononçaient pas à la légère.
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En deuil.

Thiberian

La cérémonie se déroulait bien, Walan avait commencé par les hommes probablement pour épargner le Baccard qui venait de suer comme un bœuf à monter une malle destinée à être portée par trois...Durant les précieuses minutes qui suivirent, Aimellin et Tristan passèrent devant le haut conseil, prêtèrent serment et choisirent leur armes.

Ce fut désormais au tour d'Agnès, la jeune femme était en deuil et tâchait pourtant de rester digne dans cette épreuve, perdre un père n'est jamais simple, surtout lorsqu'il prend à cœur son rôle de guide et de conseil.
Des quelques fois où elle en avait parlé, il avait estimé qu'elle fut l'une de ces personnes qui ont pu bénéficier d'un bon père, le type de père qu'il aimerait être pour ses propres enfants.

Quand le Grand Maitre eut terminé, c'est donc lui qui s'avança devant la femme d'armes et planta son retard dans le sien, vert versus vert.

Agnes de Sorel, tu fus à une époque l'écuyer d'un homme que je considère comme un véritable ami, nul doute que toute ta vie tu te sentiras liée à lui, je suis sur qu'un bel avenir t'attend dans cette voie difficile qu'est la chevalerie et c'est un honneur de te faire prêter ce serment aujourd'hui.

Les sinoples du blond ne quittant pas les émeraudes de la jeune femme il reprit d'un ton clair et autoritaire :

Ainsi , si tel est toujours ton vœu, répète ce serment après moi :

De par ma bouche je déclare que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.

Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui, en ce jour, je deviens un fils de la Licorne.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance au Souverain de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'Ordre Royal de la Licorne, et par la même à la personne du Chevalier Walan de Meyrieux, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.

Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, truands avec la même efficacité et le même sens du devoir.

Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que JUSTICE ET BRAVOURE devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.
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Aimellin

Alors qu’il venait de finir de prêter serment il vit Axel s’avancer vers la table qui attendait dans le coin depuis le début. Elle s’était saisie d’un paquet et avait posé sur les épaules du Brun une cape grise. Ce mouvement eût pour effet de déclencher un frisson dans le dos du Roncevaux, qui remonta jusqu’à sa nuque. C’était pour lui un honneur que de porter désormais cet habit et d’entrer un peu plus dans l’ordre.
Outre cet habit, il avait reçu une bannière et le droit de choisir une arme, comment s’y prendre ? Heureusement en s’approchant du Maitre d’arme, le nouvel écuyer fût rassuré par ses propos.

Il y avait là énormément de choix, il fallait choisir avec sagesse. Il y avait donc des armes de coupe et d’estoc. Aimellin songea d’abord à se servir dans celles-ci qu’il connaissait le mieux, mais il s’arrêta au moment où sa main se tendait. En effet, il trouvait ces armes un peu communes et disposait à titre personnel déjà d’une épée. Des dagues étaient disposées sur la table. Malheureusement il n’était pas assez fin pour pouvoir jouer de surprise et utiliser ces armes qui demandaient beaucoup de précision. Vinrent à son regard les armes contondantes. Une d’entre elle lui sauta directement à la vue. Presque un coup de foudre, comme lorsqu’il avait rencontré sa douce. La Masse d’arme à ailettes. Un manche soigné dont le bois avait été sculpté d’une licorne dans le bas. Des formes généreuses. Une arme à la fois puissante et maniable qui brisait les os et broyait les armures. L’alliance de la maniabilité et de la force brute. Cela correspondait bien à son caractère.

–« Merci pour ce grand honneur, est-ce que vous ne voyez pas d’inconvénient à e que je prenne une masse d’arme ? Je pense que ce type d’arme correspond mieux à mon caractère. Avez-vous quelque conseil sur le maniement de cet objet ?

Lorsque la discussion fût terminée, le nouvel écuyer se rendit sur le banc qui leur était destiné et assistait à la suite de la cérémonie, voyant les autres impétrants franchir à leur tour ce mythique passage.

Agnes.de.sorel

Ses joues devaient virer au rouge à force d'entendre les mots qui étaient prononcés pour elle. Un déferlement de chaleur l'avait envahi peu à peu. Lui rappelant certains souvenirs de l'Ordre de Bouillon et lui en créant d'autres.
Sancte, il faisait mention de Sancte. A ses yeux le plus grand chevalier du royaume n'en déplaise à beaucoup. Il serait son parrain, c'était son choix et il lui avait déjà dit oui. Elle avait hâte de pouvoir être baptisée et de ramener dans son cercle proche celui qui avait longtemps été son mentor. La brune aux cheveux longs mis en tresses lourdes sur le côté de sa tête à la façon Zoyah. Agnès restait bien calme le temps de pouvoir écouter le serment à répéter. Après chaque phrase, elle parlait clairement et distinctement.

_ De par ma bouche je déclare que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.

_ Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui, en ce jour, je deviens une fille de la Licorne.

Petite pause, le souffle lent, son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine tant l'injection d’adrénaline de prononcer tout ça devant l'assemblée était forte.

_ Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance au Souverain de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.

_ Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'Ordre Royal de la Licorne, et par la même à la personne du Chevalier Walan de Meyrieux, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

_ Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuf et veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.

_ Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, truands avec la même efficacité et le même sens du devoir.

_ Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

_ Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que JUSTICE ET BRAVOURE devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.

L'instant solennel venait de prendre fin. Comme une bonne chose de faite, elle s'octroya de prendre une profonde et longue inspiration avant d'attendre la suite. Les yeux verts versus les yeux verts. Sinople contre émeraude. Brune contre blond.
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En deuil.

Thiberian

[Quelques minutes avant, avec Aimellin]

Aimellin avait choisit une arme très particulière, l'armée favorite du montagard à vrai dire qui n'avait pu retenir un sourire amusé.
A la question du jeune écuyer il répondit simplement :

C'est un bon choix Aimellin, pour les conseils nous verrons cela à Ryes.

Il avait sourit au nouvel écuyer et l'avait ensuite invité à regagner sa place, évidemment on ne taille pas le bout de gras en plein milieu d'une cérémonie.

[Retour au présent avec Agnès]

Le serment avançait et peu à peu le regard déterminé du montagnard s'adoucit et un sourire commença à naître.
Quand elle eut enfin prononcé son serment, il laissa les mots planer quelques instants dans le silence de la pièce, comme si tous devaient s'en imprégner puis il saisit une bannière d'écuyer et la plaça dans la main droite de l'écuyère avant de reprendre :

Reçoit cette bannière, symbole de ton appartenance à l'ordre, elle signifie que tu es à présent et officiellement une apprentie chevalier. Sois en digne.

Puis il prit l'un des mantel gros et d'un geste ample par dessus la tête brune (pas besoin de passer derrière quand on fait 2m hein) il le déplia et le plaça sur ses épaules, laissant ses mains sur elles un instant il lui dit :

Je suis convaincu que ton père t'observe de là où il se trouve, qu'il veille sur toi et qu'il est fier comme un paon. Ecuyer.
Ce mantel t'apportera chaleur et réconfort durant le cheminement qui t'attend, il est du gris naturel de la laine pour prouver le début de ton voyage dans la voie, il est humble pour te rappeler à chaque instant que l'humilité est la première et la plus belle parure d'un chevalier,

Puis il montra la table :

Tu peux à présent choisir l'un des armes présentes ici, toutes sont marquées d'une licorne et d'une excellente facture, ces armes sont exclusivement réservées aux membre du chapitre.
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Agnes.de.sorel

Que dire si l'interlocuteur faisait deux mètres quant elle en faisait à peine un mètre soixante à tout cassé en étant bien droite. Son père fier ? Surement, sinon il l'aurait laissé pourrir à Fronsac jusqu'à sa majorité pour vendre sa main au plus titré. Sans doute était-ce ses plans depuis le début de sa naissance. Cependant, la mort tragique la mère d'Agnès avait un peu changé la donne la concernant.

- Je vous remercie Chevalier. Je ferais tout pour être digne de l'honneur qui m'a été fait ce jour.

D'un hochement de tête, sous sa cape, elle s'approcha de la table et s'en alla directement vers l'épée courte.

- Justice et bravoure.

Elle empoigna l'épée et de ses yeux verts regardait en direction de Thiberian pour obtenir son acceptation de son choix.
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En deuil.

Lamya1.2

Après la démonstration de voix et de force du Baccard ... qui avouons le, l'avait bien amusée .... elle avait eu énormément de mal à garder son sérieux mais la cérémonie commençait enfin.

Seule sur son banc, le premier homme d'arme fut appelé. Elle se leva, siffla, applaudi, ah non hein! C'est une blague! Pas sûr que ce genre de comportement plaise aux chevalier, donc sérieusement assise, elle suivait gentillement les différents passages, se reculant a chaque fois d'une place ... ohoh, on se calme hein, y aura bientôt plus de place, elle va finir le cul au sol bientôt... mais elle était également contente pour chacun d'eux, elle sait que se passage était important et elle ne serait plus la seule écuyer de l'ordre maintenant, donc a chaque retour des nouvelles et nouveaux copains de banc, elle leur offrit un sourire
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Walan

Une troisième intronisation, un troisième serment, et une quatrième personne installée sur le banc des écuyers. Encore une fois, Walan s'avança pour reprendre la parole. Car la cérémonie n'était pas encore terminée.

Femmes d'armes Aldraien, c'est à toi de venir face à nous maintenant.

Pour la quatrième fois, le chevalier patienta les quelques instants nécessaires avant de poursuivre.

Aldraien. Ta position est assez particulière, puisque tu connais déjà tout ceci. Comme les autres, tu as rejoint la mobilisation dès que tu l'as pu, puis tu y as participé jusqu'au bout. Le Chapitre a également estimé que tu avais fait tes preuves pour l'intégrer et t'introniser écuyère.

Mais tu le sais : ce n'est qu'un début et l'essentiel des épreuves est encore devant toi. De nombreuses choses ont probablement changé depuis ton premier passage au sein de la Licorne, mais pas nos attentes concernant l'investissement de chacun. Ton expérience précédente au sein de l'Ordre est à la fois un avantage, car tu connais déjà nombre de nos valeurs et de nos exigences, mais c'est aussi un poids, car nous savons que tu es capable de plus.

Si tel est toujours ton souhait, agenouille-toi et prépare-toi à prononcer -à nouveau- le premier des serments qui te liera à la Licorne.

Et pour la quatrième fois, le brun se recula pour laisser Thiberian faire prêter serment à l'impétrante.
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Axel_baccard

Axel avait regardé Tristan repartir sur le banc des écuyers avec une immense fierté et deire que tout cela était parti d'une blague ! Mais quel tempérament cet Exalté alors! Le tour d'Agnès était venu , la jeune femme était affligée depuis quelques temps, le deuil qui l'avait frappée l'accablait. La Précieuse lui avait proposé son aide, la désormais écuyère savait donc que ses frères et soeurs d'armes étaient là pour elle.

Le Chevalier lui offrit un sourire lorsqu'elle se releva à la suite de son serment et la suivit des yeux lorsqu'elle alla s'asseoir dans le banc qui commençait à être vraiment très plein...

La suivante était appelée, c'était au tour de Aldraein.
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Béanours forever! Précieuse du LD

Thiberian

Il regarda Agnès choisir son arme en silence, une épée courte, une arme dont la simplicité n'a d'égale que la complexité que nécessite son apprentissage, il faut une force considérable pour manier une arme à une main avec une rapidité et une fluidité approchant celles qu'offre une bâtarde, pour une femme c'est un défi à la fois difficile et intéressant que de dompter une arme à une main.
L'entrainement serait rude mais elle serait à la hauteur, Thiberian sourit à la jeune femme et hocha silencieusement de la tête avant de l'inviter à s'installer sur le banc des écuyers.

Ce fut alors au tour d'Ald d'être appelée, le Grand Maitre fit alors ses recommandations comme à chaque fois puis ce fut de nouveau au tour du Montagnard d'agir.
Il s'avança donc devant celle qui était également sa vassalle et amie et prit la parole :

Aldraien Sybell de Malemort-Carsenac, je te connais depuis des temps immémoriaux, en d'autres lieux, sous d'autres bannières et pourtant déjà nous défendions des valeurs si proches de celles de la Licorne, tu es entrée dans cet ordre et tu en est sorti bien avant mon arrivée, je suis très heureux de ton retour et je suis extrêmement fier de te faire prêter serment.
Ta valeur nous la connaissons, la voie que tu traces une nouvelle fois vise surtout à te la faire connaitre à toi même, tu y arriveras, j'ai confiance en toi.

Il laissa une petite pause puis reprit :

Ainsi , si tel est toujours ton vœu, répète ce serment après moi :

De par ma bouche je déclare que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.

Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui, en ce jour, je deviens un fils de la Licorne.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance au Souverain de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'Ordre Royal de la Licorne, et par la même à la personne du Chevalier Walan de Meyrieux, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.

Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, truands avec la même efficacité et le même sens du devoir.

Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que JUSTICE ET BRAVOURE devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.

Le Montagnard sourit alors que son amie des temps jadis prêtait serment et acceptait comme il l'avait fait de repartir à zéro, de revivre l'exaltation de sa jeunesse une fois de plus.
Quand elle eut finit il lui mit sa bannière en main et dit :

Reçoit cette bannière, symbole de ton appartenance à l'ordre, elle signifie que tu es à présent et officiellement une apprentie chevalier, elle signifie que tu iras au bout et que je te taperais sur la tête avec si tu t'avises de lâcher. Sois en digne.

Un petit sourire amusé et comme pour Agnès il déplia le mantel d'un mouvement au dessus d'elle pour le déposer sur ses épaules :

Ce mantel t'apportera chaleur et réconfort durant ce cheminement qui t'attend, il est du gris naturel de la laine pour prouver le renouveau de ton voyage dans la voie, il est humble pour te rappeler à chaque instant que l'humilité est la première et la plus belle parure d'un chevalier,

Puis montra la table à nouveau, posant la main sur la hache d'armes, genre y'a du suspens :

Comme les autres avant toi, une arme de l'ordre t'es destinée. Choisis judicieusement.

Vu avec JD Ald pour anticiper son serment et s'adapter à son manque de temps actuel.

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Aldraien

Les premiers impétrants s’avancent et la Malemort observe le Grand-Maître, puis les jeunes gens prêtant serment pour la première fois, quand elle-même avait déjà prononcé ces mots par le passé. En acceptant de continuer sur ce chemin ardu qu’est la Chevalerie, il accepte de revêtir le manteau de laine, et une arme frappée de l’animal mythique. La nostalgie l’envahie. C’était un autre temps, un autre monde. Et pourtant, sa présence ici est immuable. Elle est à nouveau là, à observer, à apprendre, quand bien même ses cheveux ont blanchi et sa peau s’est parée de rides.
Et finalement, c’est son prénom qui est prononcé. Elle lève le regard, alors que le banc des Hommes et Femmes d’armes s’est largement éclairci. Encore plutôt souple pour son âge, la vétérante se redresse donc pour s’avancer au-devant du Grand Maître. Son Capitaine d’antan. Le premier de qui elle a suivi les ordres. A nouveau, elle s’agenouille devant lui. Au fond, elle est toujours restée liée à la Licorne. Pendant toutes ces années, et durant son absence également. Elle baisse la tête, avec humilité, le regard tourné vers Thiberian qui prend le relais. Thib’…l’ours montagnard par excellence. Son Suzerain, mais surtout son vieil ami, le Parrain de son fils, avec qui ils ont tant partagé. Elle ouvre les lèvres pour prêter serment, mais surtout…Surtout, pour se lier plus encore avec cette famille qui est sienne depuis des années déjà, pour faire un nouveau pas sur le chemin de la chevalerie.

« - De par ma bouche je déclare que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.

Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui, en ce jour, je deviens une fille de la Licorne.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance au Souverain de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'Ordre Royal de la Licorne, et par la même à la personne du Chevalier Walan de Meyrieux, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.

Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, truands avec la même efficacité et le même sens du devoir.

Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que JUSTICE ET BRAVOURE devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume. »

Bien sûr. Elle donnerait sa vie pour la Couronne, pour ses frères et ses sœurs. Elle l'a déjà si souvent fait. Pour eux, Walan, Thiberian, Boucanier, Axel, et tous ceux qu’elle a reconnu comme les siens dès lors qu’elle a décidé de rejoindre à nouveau cet Ordre. Les doigts se resserrent autour de la bannière qu’elle porterait avec fierté, tandis que le manteau de laine couvre ses épaules. Cette vieille sensation, cette jeunesse qui lui revenait en pleine face, lui rappelant qu’elle n’est plus si jeune mais qu’elle a encore de la ressource. Elle leur prouverait. A tous. Un sourire envers son vieux Frère, avant que de se relever. Pour un peu, un rire s’élèverait dans la salle. Il la connaît trop bien. Et fatalement, la main se tend vers la hache d’armes qu’elle récupère tout en l’admirant du regard. La première fois, c’est une épée bâtarde qui avait eu sa préférence. Mais cette fois…Quoi de plus logique, si on considère celle qu’elle est devenue ? Lier le passé et le présent. Elle souffle un remerciement et un regard qui en dit long aux Chevaliers, avant de retrouver sa nouvelle place, sur le banc des Ecuyers, munie de sa nouvelle hache et aux côtés de ses acolytes.

Vivement le prochain champ de bataille !

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Walan

Toujours avec la même attention, Walan avait écouté le dernier serment qui aurait lieu ce jour. Le dernier ? Le dernier d'écuyer, en tout cas. S'avançant à nouveau quand Aldraien eut rejoint sa place, il resta silencieux un moment, un très, très fin sourire aux lèvres, comme s'il voulait conserver le suspense pour la suite : allait-il entamer le "discours de clôture" ou autre chose ? Cela ne dura pas, car il ne voulait pas jouer avec les nerfs des autres et se rappelait très bien des cérémonies passées à leur place. Aussi il appela :

Écuyère Lamya, présente toi face à nous.

Encore une pause pour laisser le temps à la jeune femme d'arriver, puis il continua.

Lamya, depuis ton arrivée en notre sein tu as toujours été active et dynamique. Tu t'investis partout où tu le peux, tu n'hésites pas à poser des questions lorsque tu as des doutes, des interrogations ou même par simple curiosité. Tu progresses indéniablement dans l'Ordre aussi bien que sur la voie de la chevalerie.
Prends garde toutefois de ne pas te laisser submerger par tes doutes : il est sain d'en avoir un peu, mais ils ne doivent pas te conduire à te déprécier et à te sous-estimer.

Pour cela, le Haut Conseil a décidé que tu réunissais toutes les conditions pour devenir errante. Si tu es prête à entamer une nouvelle phase de ta vie à la Licorne, agenouille-toi et prête serment.

Une dernière fois, le brun se recula pour laisser un autre membre du Haut Conseil effectuer la prestation de serment, en l'occurrence Boucanier.
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Lamya1.2

Ald venait de clôturer le passage des hommes d'armes devenu écuyers, donc une fesse sur le banc, l'autre dans le vide, car y a du monde et les bancs sont pas très long hein... faudrait peut-être en prévoir deux non?! juste une idée comme ca quoi!

Bref... elle avait fait une place pour que Ald vienne poser son fessier près d'elle, chose fait, et pendant que le Grand maitre semblait vouloir cloturer la cérémonie, elle s'approcha de l'oreille de sa sœur d'arme : on va fêter sa dans les rues de Paris hein?! Mais, elle n'eu pas le temps de sortir un mot, qu'elle entendit son nom... quoi? hein? Lamya présente toi face à nous. euh... d'accord chef.

Elle se leva et se dirigea vers le Grand Maitre, en chemin jusque la, elle chercha Boucanier du regard, elle le fusilla, oui oui, car avouons le, elle avait essayé de lui soudoyer des infos sur l'oreiller, et il avait nié, de très nombreuses fois, elle en avait finit par le croire qu'il n'y aurait juste que les passages des hommes d'armes, et bah... moi j'vous l'dis, c'est beau l'amour.

Mais c'est pas tout hein... elle venait de se faire faire une belle broderie, et bah, elle est bonne pour aller faire une retouche maintenant, ils auraient pu faire ca quelques semaines avant non?!

Ne vous méprisez pas, elle est malgré tout très heureuse, et fière, si si, donc arrivée devant le Grand Maitre, elle écouta se qu'il avait a dire sur elle, un doute lui traversa l'esprit, méritait elle vraiment cette promotions?! Mais non hein, j'déconne, elle ne doute pas, donc elle déposa un genou au sol et attend gentiment la suite
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Boucanier

voila pour le banc des hommes d'armes cela était fini ;
au suivant !..au tour des Ecuyers maintenant ,
le Grand Maistre appela Lamya ,bien sur qu'il était au courant que sa chérie serait
a son tour appelée ,encore heureux qu'il le sache ,mais elle n'était pas au courant ;
c'est la surprise totale ,pourtant elle en a usée des tentatives d'extorsions de secrets;
mais rien a faire malgré les câlins ou pire les menaces de tortures ,enfin presque !
dans ses yeux a lui il y avait de la malice et du bonheur ,dans les siens un peut de colère
juste un petit air de future vengeance ,au pire il risque de passer la nuit avec les chevaux

le géant s'approcha regarda celle qui allait devenir "errant" ;un brin d'emotion
dans sa forte voix ;

Ecuyer Lamya !je ne ferais que confirmer les paroles du grand maistre ;cesse de
douter de toi !et de te dévaloriser ! tu es une bonne personne ,tu es très forte et
genereuse continu sur cette voix ,
je ne te ferais pas l'affront de te demander si tu veux devenir Errant ,de continuer
la voix que tu t'es tracée ,aussi répète après moi ce serment !!

Sur mon honneur je déclare, qu'il n'existe nul labeur, nulle souffrance, nul mal qui puisse m'empêcher d'accomplir mon devoir. Que par ma vie ou ma mort, par mon sang ou mon âme, par ma foi ou ma raison je serve l'ordre comme je l'ai toujours fait, et à travers lui le roy de France et son peuple.

Bien que notre royaume traverse crises, troubles, guerres, trahisons, complots et vilenies, notre Ordre s'élèvera toujours là, toujours tel un astre flamboyant pour rappeler aux hommes notre règle : justice et bravoure.
Tel un soleil au milieu des nuages, que je devienne l'élément organisateur du bien, et que je serve la veuve et l'orphelin, le faible d'esprit comme le malingre, et que je choisisse avant, parmi toutes les solutions, celles qui engagent au dialogue et au partage plutôt qu'au conflit et à la guerre. Que je devienne l'élément qui assemble ce qui est épars, que je devienne celui sur qui se reposent les faibles en temps de besoins.

Je jure sur mon honneur, sur ma vie, sur mon cœur, sur mon âme, de devenir un Errant de la Licorne tel que je dois l'être, à mi chemin entre Justice et Bravoure, comme il se doit. "
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Lamya1.2

Le Grand Maître se retira pour justement laisser place à son chevalier, elle ne put s'empêcher de lui faire un léger sourire, tout discret, après tout, ça aurait été moins marrant si la surprise n'avait pas été la.

Donc a genou, elle du se mordre intérieurement la joue pour pas partir dans un fou rire, pensant à ... Non rien, c'est le stress, rien ne va plus.

Elle l'écouta également, mais ces paroles ainsi que celles de Walan lui restaient dans la tête, se dévaloriser, douter, oui mais bon, être trop confiant c'est pas génial non plus, donc plus qu'à trouver le juste milieu, elle prononça le serment a la suite avec fierté, car lors de son passage comme écuyer, s'était déjà devant Boucanier mais depuis, les choses avaient changés pour eux...

Sur mon honneur je déclare, qu'il n'existe nul labeur, nulle souffrance, nul mal qui puisse m'empêcher d'accomplir mon devoir. Que par ma vie ou ma mort, par mon sang ou mon âme, par ma foi ou ma raison je serve l'ordre comme je l'ai toujours fait, et à travers lui le roy de France et son peuple.

Bien que notre royaume traverse crises, troubles, guerres, trahisons, complots et vilenies, notre Ordre s'élèvera toujours là, toujours tel un astre flamboyant pour rappeler aux hommes notre règle : justice et bravoure.
Tel un soleil au milieu des nuages, que je devienne l'élément organisateur du bien, et que je serve la veuve et l'orphelin, le faible d'esprit comme le malingre, et que je choisisse avant, parmi toutes les solutions, celles qui engagent au dialogue et au partage plutôt qu'au conflit et à la guerre. Que je devienne l'élément qui assemble ce qui est épars, que je devienne celui sur qui se reposent les faibles en temps de besoins.

Je jure sur mon honneur, sur ma vie, sur mon cœur, sur mon âme, de devenir un Errant de la Licorne tel que je dois l'être, à mi chemin entre Justice et Bravoure, comme il se doit

Et elle resta en position en attendant la suite

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Boucanier

il sentait l emotion dans la voix de la jeune femme ,il ne la laissa pas trop longtemps
seule avec ses questions ,

Errant Lamya !voici la bannière des Errants , un écu frappé des armes de la Licorne !

s'avançant plus près , il passa derrière elle et lui posa sur les épaules la cape azur ,
aux couleurs de l'Ordre et de la Royauté ,
symbole de la loyauté et de la fidélité de la Licorne et au Roy ;
dehors t'attend une solide lance ,et dehors encore le Chevalier Axel a une surprise pour toi !

ayant repris sa place il regarda Lamya un sourire au levres et plein d 'amour dans les yeux
laissant l parole au Grand Maistre !
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Lamya1.2

youhouuu tout pleins de cadeaux, Noel avant l'heure... elle finit par se relever, sans qu'on lui demande d'ailleurs mais bon, ca avait déjà été pareil la dernière fois, la bannière bien serrée entre ses doigts et une main posée sur son épaule pour ne pas risquer que sa nouvelle cape se fasse la malle.

Elle croisa le regard de Boucanier et elle lui sourit tendrement, jusqu'à se qu'il parle d'une surprise dehors préparé par Axel ains qu'une lance, mais bon, faut jamais lui dire qu'il y a une surprise car elle perd tout ses moyens hein!!
Bon, elle se doute un peu que la surprise... devait se nommer Valafar mais pourquoi l'avait elle amené jusqu'ici, elle aurait pu lui remettre son titre de location à Ryes, non?

Mais la, que doit elle faire? un regard vers Axel, puis le Grand Maitre, regard qui veux dire du genre, j'peux aller voir dehors? ou j'dois aller m'assoir gentiment sur le banc?
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Walan

Pour la dernière fois de la journée, Walan avait suivi attentivement l'échange et se plaça à nouveau au centre de l'estrade. D'un petit signe, il désigna à Lamya le banc des errants -et oui, la "surprise" attendrait-, et attendit qu'elle soit installée pour reprendre.

Ainsi s'achève une nouvelle cérémonie.
N'oubliez pas, tous, que ces avancements ne sont que des étapes. Ils signifient que vous avez progressé, mais aussi que le Haut Conseil considère que vous avez l'étoffe pour en faire davantage, et donc qu'il en attendra plus de vous. Élevé aujourd'hui ou non, chacun se doit de continuer de s'investir, de montrer son attachement à l'Ordre et à ses valeurs et son envie d'apprendre.

Après une brève pause, le Grand Maître reprit, encore plus sérieux -si toutefois c'était possible-.

Avant d'en finir, je veux vous rappeler que la chevalerie au sein de la Licorne, même lorsqu'on n'a pas encore été adoubé, implique de s'efforcer de tendre vers de nombreuses valeurs. Vous les connaissez déjà : justice, honneur, fidélité, bravoure, respect, humilité, tempérance.
Ces valeurs ne sont simples ni à comprendre correctement, ni à appliquer au quotidien. Cela nécessite une discipline intérieure et individuelle, qu'il faut acquérir et cultiver. Cela demande des efforts sur soi-même. Nous avons déjà eu l'occasion d'en parler ensemble, nous l'aurons à nouveau, et aucun d'entre vous ne doit hésiter à poser des questions ou soumettre ses dilemmes pour pouvoir être guidé au mieux.

Mais la Licorne est un ordre de chevalerie, une organisation militaire, pas une congrégation de moines contemplatifs. Par conséquent, en plus de cette discipline intérieure, il nous faut de la discipline tout court. Car à notre époque, les prouesses individuelles ont peu d'importance sur le champ de bataille : ce sont la coordination et la discipline collective qui priment.
Bien que la Licorne se soit montrée globalement à la hauteur lors de la dernière guerre et que je reste fier de ce qui nous y avons fait, tout n'a pas été parfait pour autant. Il va donc nous falloir travailler pour nous améliorer, collectivement,

Prenant le temps d'observer les uns et les autres, le brun finit par conclure.

Pour terminer, je vous rappelle que les serments que vous avez prêtés ne sont pas à prendre à la légère. Ils vous lient à la Licorne et vous engagent auprès d'elle. Par conséquent, nous nous attendons à ce que vous respectiez ces serments et votre engagement.
Malheureusement, certains l'oublient parfois. Dans ces cas là, le Haut Conseil doit malheureusement prendre des mesures en conséquence. Vous ne serez ainsi pas surpris lorsque nous annoncerons celles-ci.

Mais pour l'heure, il est temps de clore cette cérémonie, de féliciter nos nouveaux membres, ou encore d'aller découvrir certaines surprises.

Justice ! Honneur ! Bravoure !
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Lamya1.2

Tssss, elle vit le signe de Walan, bah... ca sera pas pour maintenant la surprise, la vie est trop injuste, donc elle parti s'assoir à coté de Kena, non sans lui murmurer un
Héhéhé tu vas devoir te coltiner ta belle mère sur le banc aussi

Bon... le Grand Maitre clôtura la cérémonie par de belles paroles, il parlait toujours aussi bien, faut l'avouer hein. Mais certains sous entendu avaient l'air d'être dissimulé dans le discours, et la blonde et les sous entendu, c'est trop compliqué donc on verra bien la suite.

Mais elle trouvait l'ambiance en ce jour vraiment étrange, tendue, triste? j'sais pas mais bon, cachez votre joie hein!!

Elle se permit de reprendre les derniers mots de Walan

Justice ! Honneur ! Bravoure !

Pour ensuite, se précipiter vers Axel, non sans faire un large sourire a Boucanier au passage

On va dehors? steplait!!!!!
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Gauvin.

Le Maitre de Guerre avait suivit avec attention la cérémonie, écoutant avec soin chaque serment prêté. Il sourit à chacun et chacune après les remises des atours de leur nouveau statut dans l'Ordre. Après avoir écouté le discourt de clôture du Grand Maitre il se leva et Cria à la suite de Walan la devise de l'Ordre.

JUSTICE! HONNEUR! BRAVOURE!

Puis il s'approcha de Thiberian: Mon frère, une fois rentré à Ryes, je viendrais te voir dans ton bureau à la salle d'arme, j'ai une idée d'entrainement. On parlera de cela.
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Kenawee_boucanier

La cérémonie c'était déroulée calmement et des nouvelles nominations avaient succédé les unes aux autres. Kenawee était rès heureuse pour les nominés mais elle aurait bien aimé avoir quelqu'un près d'elle sur le banc.

Elle écoutait les différents membres qui parlaient les uns après les autres......et quand elle cru que c'était fini,le Grand Maistre appellait sa presque belle-maman. Kena applaudirait bien mais non, il fallait être sérieux. Elle regarda Lamya qui faisait l'étonnée.....n'aurait-elle pas réussi à faire parler son papa d'Amour sur l'oreiller ??? un point à zéro pour papa.

Elle allait la rejoindre sur le banc mais c'était qui le cadeau d'Axel ?

Un sourire à belle-maman qui s'approche

Héhéhé tu vas devoir te coltiner ta belle mère sur le banc aussi

Félicitations, mais non, je suis super contente, je m'ennuyais toute seule. Je te bizouillerais tout à l'heure car je ne crois pas que ce soit le moment. Moi j'aurais bien voulu voir on cadeau même si j'ai une idée mais le GM préfère allait boire, grrrr !

Regardant les autres qui s'éloignent, elles rejoignen son papa et Axel

On va dehors ?
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[RP] Cérémonie de Septembre 1468