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[RP] Novembre funeste.

Maleus
[Sombre journée.]


Clac.

La porte se referma derrière les deux marmots d’Assay et leur nourrice. Le borgne qui jusque là attendait bras croisés s’avança et plia genou de manière à être à la hauteur de ses enfants puis leur fit un de ses rares sourire franc.

Tendant les bras, il posa une main sur l’épaule de chacun de ses enfants et les regarda avec une glaciale tendresse quelques instants.

" Il va vous falloir être forts… Pleurez mais point trop car comme le dit les textes, votre mère une fois jugée s’en ira vers un endroit meilleur et nous y attendra quand ce sera notre tour. "

Pasteur, croyant zélé jusqu’au bout des doigts, il avait tenu avec Matalena (voir un peu plus de son coté) que leurs enfants soient au fait de la foi dès leur plus jeune âge et ça n’avait pas tant loupé bien que les intérêts des deux mômes d’Assay étaient bien plus tournés vers des choses futiles… Les privilèges de l’âge.

Il se pencha et embrassa ses enfants avant de se redresser et de faire un signe de tête à la nourrice.

" Allez en paix mes enfants et priez pour votre mamm… Nous nous reverrons à l’heure du souper. "


Un autre sourire, un bref hochement de tête… Maleus les regarda s’éloigner avant de poser son regard sur la porte de la chambre. Il tendit plusieurs fois la main pour l’ouvrir mais se ravisa à chaque fois… La sensation débile qu’il allait s’y bruler et qu’une fois franchie son monde changerait, lui était des plus désagréable.

Des mois et des mois qu’il avait veillé sur elle et lui avait apporté tout le confort dont il pouvait disposer. Il s’était lamenté maintes et maintes fois des crises qu’elle pouvait faire et s’était tant réjouit des moments où Mata se remettait à vivre bien que faiblement…

" Bordel… "

Le cyclope poussa un long soupir, serra les poings quelques minutes puis entra enfin dans la pièce.

*******

Il y resta un long moment, la main de la brune dans la sienne, dans le silence presque complet. Une petite prière fut murmurée à un instant puis le silence revint. Le contact de la main de sa femme le rassurait quelque peu mais la douleur de la future perte était bien trop présente pour que cela suffise.

Le temps continuait à filer. Une, voir peut être deux heures venaient de s’écouler et après un soupir il se leva et se pencha au dessus de son épouse pour déposer un baiser sur ses froides lèvres.

" Ma chère Mata, vous voila proche du départ et mon corps se gèle rien que d’y songer… Deos sait à quel point je vous aime et quand vous vous en irez mon cœur partira surement à vos cotés. Arriverais-je à vous survivre ? A bien prendre soin de notre maisonnée et des nôtres alors que vous avez toujours été bien plus douée que moi dans ce domaine. J’apporterai tout l’amour dont ma carcasse abimée dispose à nos enfants mais comment égalerais-je votre présence ?... L’avenir nous le dira ma chère épouse, mais cela ne sera plus grand-chose sans vous, ça, c’est bien certain. "


Un nouveau soupir, elle était peut être faible, ses traits étaient peut être tirés et sa peau bien trop blanche mais il la trouvait toujours aussi belle et n’oubliait pas que son plus bel engagement avait été le mariage avec cette petite sudiste que les fruits de leurs épousailles.

Non décidément, c’était bien trop dur d’imaginer vivre sans elle… Pourtant il n’avait pas le droit de renoncer et elle ne lui aurait jamais permis, jamais.
De nouveau il vola un baiser à sa femme, sachant que la prochaine fois qu’il la verrait elle ne serait plus.

" Je vous aime Mata, allez en paix et restez en moi. "


Se décider à quitter la chambre fut une des plus difficiles épreuves qu’il eut pu vivre et c’était le cœur brisé qu’il referma doucement la porte derrière lui. Le couloir était vide, peut être mieux compte tenu de son état. Maintenant qu’allait-il faire ? Attendre l’annonce fatidique surement… Et aviser, comme toujours.

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Adieu Fab'
Maleus
A force de fixer la porte, l’état migraineux du borgne était revenu et il se massait sans cesse les tempes pour se soulager tant qu’il pouvait. Il avait l’impression d’être là depuis une éternité à attendre le moment fatidique et si il avait contemplé son reflet bien vieilli plus tard cela ne l’aurait pas étonné le moins du monde, au contraire…

Grognement.

Dans sa tête les souvenirs en commun avec son épouse tournaient en boucle et lui arrachaient de profonds et douloureux soupirs. Il en avait vécu pourtant des décès, bien plus qu’il ne l’avait souhaité même. La mort de son bon pote Evan’s, le décès lointain de sa timbrée de frangine etc… De quoi l’assécher pour plusieurs siècles quoi.

Du bruit, l’écho de voix basses émanant de la chambre de sa femme… Etait-ce le moment ?...Les deux toubibs sortirent de la pièce et se regardèrent un instant avant de s’adresser au d’Assay, il se crispa.

" La patiente… "
" … Votre femme "
" S’est éteinte… "
"… Que Dieu la garde. "

Le borgne, déjà fort pâle de nature vira au blanc le plus laiteux et ses jambes se dérobèrent sous lui sans qu’il ait pu y faire grand-chose. A genoux, crispé et légèrement tremblant il lança le regard le plus mauvais qu’il avait en stock aux deux médecins, leur indiquant qu’ils devaient eux aussi s’en aller… De suite.

L’un des deux voulu parler des honoraires mais le plus vif d’esprit lui prit le bras et ils s’en allèrent sans mot dire laissant le cyclope à son chagrin.

" Doue, non… Pas elle."

Un coup d’œil à la porte, le mal de crâne encore plus pénétrant qu’il ne l’était de base. Maleus était comme figé… Elle s’en était donc allée, le Seigneur l’avait récupérée… Et lui dans tout ça ? Qu’adviendrait-il maintenant ? Il aurait préféré la torture plutôt que la perdre… Il ne se voyait pas capable de s’en remettre.

Et maintenant quoi !?

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Adieu Fab'
Asphodelle
Elle avait fini par l'apprendre, un peu tard peut-être.
Ce que les gens vivent dans les murs de leur masure, les chagrins qu'ils entretiennent dès le le lever, et portent sur leur dos tout le jour, pour tenter de se faire une place au soir, leur douleur encombrante dans le dos, dans leur couche vide - car il est entendu que bien des chagrins sont solitaires - qui les connait? Qui les sent percer dans son propre coeur, les sent battre à l'intérieur comme s'il eut pu s'agir de leur propre peine, de leur propre chagrin? Les battements du marteau sur l'enclume, du forgeron au petit matin, annonciateur de vie, de ville...les tanneries qui mélangent leur couleur aux eaux de rivières, jusqu'aux amoureux qui se pelotent dans les ruelles, le soir avant que la fiancée ne se fasse enchahuter par le père, les agitations habituelles et ce soleil qui continue de se lever de façon effrontée alors que tout devrait s'arrêter, mais où est la jonction dans l'histoire entre ces larmes et la vie qui continue?

Elle comptait plus de deuils énamourés que bien des femmes épousées plusieurs fois, malgré sa condition de vieille fille.

Et ce qu'elle savait c'est qu'il n'y en avait pas. Le monde ne sait pas, il ne partage pas, ou alors, avec pudeur.

Les peines font vieillir vite. Cependant, elle savait aussi que cela rendait la couenne plus épaisse.


Alors, elle chercha longtemps ses mots.


Citation:

A Maleus d'Assay,
d'Asphodelle


J'ai entendu une rumeur, qui devint un fait.
Vous allez vous interroger sur la façon de reprendre le cours de l'existence, et les matins comme les soirs, toute partie de ces journées qui composent nos vie auront un poids que je sens d'ici, depuis ma cahutte.

Il me semble que sous le fardeau quelques uns de mes chevrons accusent le flache. Vous ne voyez pas vous, que votre peine sort de votre maison, et visite celles que l'on croit toujours épargnées des autres. Elle sillonne comme les farfadets après la nuit tombée, s'insinuant au sol parmis les mandragores, accompagnant la dernière charette et la chouette effraie. Elle tape aux carreaux de verre soufflé fendillé - je n'ai pas trouvé mieux, les peaux de vessie de cochon m'ont toujours écoeurée - et la sentant venir, je l'invite à pénétrer mon antre.

Vous n'irez pas mieux demain, je ne vous dis pas que votre épouse vous attends en paradis, c'est en général ce que l'on raconte quand on est curetonne, mais j'ai grandi et je tends à modérer mes propos. Dieu jugera, et si elle y est, elle ne vous attends pas : elle va profiter de la lumière un peu, et reprendre des couleurs, et vous arriverez quand vous arriverez, et ce sera très bien comme ça.

Par contre, vous ouvrirez ou vous ferez ouvir votre fenêtre au matin, et si vous venez à croiser le dehors, il vous faudra penser qu'un bout de votre chagrin part ailleurs, et qu'il est accepté dans une autre maison. Laissez-le filer. Si vous pouvez, foutez y toute votre hargne.

Il n'est pas question de se demander qui je suis, si je traine pas sorcière, si je ne suis pas de celles qui font s'imaginer aux autres qu'elles savent tout, qui pensent que d'une lettre elles effacent les maux des gens, nenni. Ce que je suis vraiment se dilue déjà dans l'air...sans accroches, sans importance.

Faites, car qu'importe comment le monde tourne, il ne tourne pas sans vous.

Dieu vous soutienne,


Asphodelle


Elle hésite, mais n'ajoute pas la bétoine. Elle la fera plutôt tremper dans de l'eau aillée, et portera ses prières après minuit, pour le garder des mauvais sommeils.
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« Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un but »
Maleus
[Quelques jours plus tard, juste une simple poignée de terre.]

Le borgne fit signe à son valet après avoir lu une des missives posée sur la table depuis quelques jours. Durant quelques secondes il avait songé à y répondre mais la douleur que lui causait la perte de sa femme l’empêchait de s’exprimer clairement et sereinement sur le sujet.

" Vous remercierez la dimezell Asphodelle pour son mot et lui ferez porter une bouteille de Sancerre venant de nos caves comme présent. "

Le laquais hocha la tête et Maleus lui signifia d’un mouvement sec qu’il pouvait disposer… Aujourd’hui serait une très longue journée, l’une de celles qui vous pesaient sur le palpitant bien des semaines et des mois après les avoir vécues.

*************

Il avait voulu que cela reste simple, point de caveau ou d’édifice mortuaire à la grandeur scandaleuse, non rien de cela. Une simple stèle mortuaire se dressait donc devant le trou à peine creusé où l’on allait ensevelir la dépouille sans vie de Matalena et l’on pouvait y lire une simple phrase sous le nom, « Ci-git une fière aristotélicienne, une mère, une épouse, une combattante. ».

Le regard du d’Assay était figé dans le vide et il tournait le dos comme il le pouvait à ceux qui étaient présents pour donner dernier hommage à la brune.

" La vie terrestre n’est qu’une passade avant quelque chose de meilleur, la vie éternelle. Vous, Matalena, fidèle à votre Dieu et femme de caractère, vous la quittez bien trop tôt selon notre conscience d’humains… Mais qui sommes nous pour critiquer le dessein de notre Créateur, si Il vous a voulu nous enlever si tôt c’est que votre vie et les épreuves qui y furent liées devaient toucher à leur terme. Puisse le Tout Puissant vous accueillir en son jardin des délices et de là haut gardez un œil je vous en prie, sur nos pauvres âmes. "

Le borgne se signa et se pencha sur la motte de terre pour en saisir une poignée… Il fit quelques pas jusqu’au trou fraichement creusé et poussa un soupir avant d’y jeter doucement ce qu’il tenait dans ses mains, la vue sur le linceul lui pressant le cœur d’une manière atroce.

Il murmura.

" Adieu ma chère Lenah. "


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Adieu Fab'
Astana
Déglutition.

Elles ne se sont pas connues. Ou si peu. Croisées quelques fois, du temps où elles habitaient la Cité des Saules et que la guerre civile venait à peine de toucher à son terme. Liées par Maleus, ou tout simplement La Rouge. Tenue en haute estime, néanmoins. Grâce aux récits qu'on lui en avait fait, et par ce qu'elle-même avait pu déceler, les premières fois. Elles ne se sont pas connues. Ou si peu. Il n'empêche que la pointe au coeur est là. Autant pour Matalena que pour le borgne qui se voit privé de sa femme si tôt, amputant leur famille d'un membre irremplaçable. Les sourcils se froncent douloureusement à la vue de leurs enfants qui, à leur tour, jettent une poignée de terre sur le linceul. C'est toujours moche de perdre un parent en jeune âge... mais vous l'avez connue au moins, la vôtre. De mère.


À leur suite, Astana se signe avant d'empoigner la terre qu'elle déverse sur la dépouille. Et le plus simplement du monde, va presser l'épaule de son cousin en signe de soutient. Même si c'est sobre. Et qu'aucun mot ne sort de sa bouche. Elle est mieux là où elle est, et il le sait. Comme tous ici.

Néanmoins, une fois sa place retrouvée à deux pas du pasteur bien qu'en retrait, elle murmure :



- « Je lève mes yeux vers les montagnes,
D’où me viendra le secours ?
Le secours me vient de l'Eternel,
Qui fait les cieux et la terre.

Il ne permettra point que ton pied chancelle ;
Celui qui te garde ne sommeillera point.
Voici, il ne sommeille ni ne dort,
Celui qui garde son peuple.
L'Eternel est celui qui te garde,
L'Eternel est ton ombre à ta main droite.
Pendant le jour le soleil ne te frappera pas,
Ni la lune pendant la nuit.

L’Eternel te gardera de tout mal,
Il gardera ton âme ;
L’Eternel gardera ton départ et ton arrivée,
Dès maintenant et à jamais. » *



* Psaume 121, Cantique des montées
Lonan
Lacrymósa dies illa. ~ Jour de larmes que ce jour-là.


Après plusieurs semaines à sillonner les routes à travers moultes Duchés & Comtés en compagnie de son Altesse-Mère, son Altesse-Frère et les Bannerets de Bouillon, les voilà enfin de retour en Toulouse.
Dans la Cour de l'Ostal Maurand, résidence de la mesnie Saint Just/Blanc-Combaz, alors que les valets se hâtent à décharger les effets de chacun ainsi que les diverses ressources ramenées des quatre coins des nombreuses cités traversées, le cadet "Altessien" en la personne de Lonàn pointe du doigt le cocher comme pour l'avertir :


Ne bouge pas cocher ! Nous repartons sur le champs !

Si jeune et qui démontre déjà un caractère affirmé.
Le petit Merle entre dans l'Ostal et gagne ses appartements à la vitesse grand "V", retirant ses habits du retour et les balançant vulgairement sur son lit. Ensuite, il ouvre sa garde-robe et pioche de nouveaux vêtements sombres et plus chauds.


Aide-moy ! ordonne-t-il au valet de chambre qui l'accompagne et s'exécute.

Une fois mieux vêtu et coiffé, le jeune Prince dévale les escaliers au risque de chuter, manque de bousculer les gens de la maisonnée et rejoint le coche qui n'a guère bouger dans la Cour.
Avant de disparaître dans le coche, Lonàn se tourne une dernière fois vers un des bannerets au service de la matriarche Saint Just.


Dîtes à son Altesse ma Mère, que je rends visite à Maleus et les siens. J'dois revoir Matalena à tout prix..

Durant le voyage, on lui avait signifié que Mata, l'une des personnes les plus chères à son coeur, plus qu'une "nourrice", une seconde mère, qui l'a élevé comme s'il était son propre enfant, était gravement souffrante. On ne lui en a dit guère plus.

Au domaine des Assay, Cocher ! Chez le seigneur et pasteur Maleus ! Au triple galop ! s'enhardi l'enfant.

Sylvestre ! grimpe donc prestement !

Le "chien de garde" bien que peu commode mais d'une loyauté sans faille, rejoint son jeune maître et referme la portière derrière lui. CLAC !
Le coche s'élance, produisant un son terrible de sabots au contact des dalles de la Cour extérieure.


*****

Au domaine d'Assay, famille de son enfance, de son passé.


Le coche a peine arrêté devant le lieu-dit, Lonàn fait preuve d'impatience et d'empressement en allant frapper lourdement aux portes.
On l'ouvre, Il en oublie de dire bonjour et se faufile à l'intérieur comme en terrain conquis, cherchant désespérément du regard par où aller et surtout dans quelle pièce trouver Celle qui l'a chéri durant ses premières années.


Mata ! MATALENA ! ... MATA ! C'est moi ! Lonàn ! Où es-tu ???

Puis interrogeant du regard le personnel qui lui a ouvert.

Où est-elle ? ...

Le petit Merle offre un visage anxieux. Il a comme un mauvais pressentiment. On lui a dit que Matalena était souffrante. Souffrante signifie encore Vivante..

"Lacrymósa dies illa, qua resúrget ex favílla. ~Jour de larmes que ce jour-là, où ressuscitera, de la poussière."
Scath_la_grande
"Ce qui t'a été donné te sera repris": ta vie entière sera rythmée par le deuil. - Amélie Nothomb


Musteile a le deuil sec, des plaines désertiques où pas l’once d’une larme ne s’échoue, jamais, pas le moindre pleur ne vient effleurer la surface de son être.
Ses douleurs sont muettes et intérieures, lui rongeant chaque parcelle de son âme comme un poison lent et pernicieux.
Son époux au bras, la silhouette se traîne, les membres gourds rendent nonchalants ses mouvements.
Son museau pâle tranche avec le noir de ses voiles et de sa mise, la face reste imperceptible, la Rouge semble hermétique à ce qui l’entoure mais pour l’œil avisé, il n’y a qu’à voir sa paupière baissée qui cèle un regard à l’ambre éteint.

A chaque pas, elle étreint un peu plus fort le bras, la valse des souvenirs lui resserre la gorge, l’étrangle, l’étouffe jusqu’à ce que la rousse peine presque à respirer tant sa poitrine se fait étau à son palpitant agité.
Pour ne pas chanceler, l’étreinte se fait plus ferme, le corps se roidit sous la pression.
Vacille déjà sa foi, la rousse ne tombera pas.
Elle l’avait aimé dès que son œil s’était fiché sur elle, la vertu, la sagacité et l’acerbe de son verbe, la rousse avait trouvé en Matalena une âme sœur, la tempérance qui manquait à sa souveraine fougue, la pièce manquante à son âme pour être entière.

Une poignée de terre jetée sur l’iniquité.
La colère s’agite, taiseuse.


« Seigneur, Père d’entre les pères, viens bénir l’heure présente. Que ceux qui sont venus ici avec les fardeaux les plus lourds y trouvent la plus grande douceur en ta présence ! Fais nous du bien à tous et bâtis dans nos âmes, au milieu des choses qui s’écroulent et qui passent, ce royaume immortel, cette maison qui n’a pas été faite de mains d’hommes, où habitera éternellement près de Toi les âmes de ceux qui t’aiment. »

Cette maison qui pour moi gardera à présent son huis clos.
Mata, tu étais la lumière et je n’étais que l’ombre.


Texte issu de "Fidèle aux morts" du pasteur Charles Wagner légèrement modifié
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