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[RP] Botanique en deux teintes.

Astana
« Quoi ? Tu t'attendais à un gage pute ? »

Hyacinthe a les châsses dépareillées mais c'est un gars prévenant. Il ne donne pas de gage « pute » comme le commun des mortels. L'histoire ne dit pas si c'est parce qu'il n'a pas eu beaucoup d'amis au village quand il était gosse avec qui jouer à ça, et qu'il ne connait donc pas les règles. Ce qu'elle dit, en revanche, c'est qu'il connaissait déjà tout gamin le nom qu'on donne aux girondes qui procurent chaleur et exercice aux chevaliers moyennant quelques piécettes, et que depuis ce jour, il n'aime plus tellement se risquer à viser au travers d'une meurtrière de peur de navrer un innocent.

Hyacinthe veut des fleurs. Grand prince, il donne pour seule condition qu'elles doivent être cueillies de sa main et trois jours de délai pour ce faire. Comme si les fleurs ne poussaient pas en février et que ça risquait d'être galère de mettre la main sur un spécimen. Sørensen se gondole légèrement, le nez dans sa prune. C'est que t'as la gueule à cueillir bien des choses, Sa Blondeur, mais pas des fleurs. Plutôt des châtaignes, ou l'or des cadavres. C'est pas de sa faute, il sait pas. Ou alors, il s'en fout.

À deux pionceries de là, une pâquerette posée sur un vélin griffonné au pas d'une porte.


Citation:

    Non, la totale résolution de mon gage ne se trouve pas entre tes mains, ou sous tes pieds (selon si tu as écrasé cette pauvre pâquerette ou non en sortant de ta piaule). À dire vrai, ça m'emmerdait de t'offrir, seulement, un bouquet cueilli par mes soins, sans me marrer un poil dans l'histoire. D'autant que j'arrivais pas à m'imaginer faire une révérence tout en te l'offrant, avec des airs empruntés aux tendrons que je croise parfois - comprends-moi, j'ai un mauvais genou à ménager. Alors, j'ai décidé de changer les règles du jeu. Encore qu'elles ne le sont pas réellement, dans la mesure où tu n'as pas précisé de quelle manière je me devais de te le présenter. Je m'explique : tu trouveras bientôt trois coffres, qui contiennent chacun un bouquet. Tu ne peux arrêter ton choix que sur l'un d'eux, et abandonner tout espoir de découvrir le contenu des deux autres. Pour t'aider à ne pas trancher à l'aveuglette, je te laisse ça, fais-en bon usage :

      ❀ Le premier te fera peut-être marrer, maintenant qu'on est tombés d'accord sur le fait que ça n'avait rien de sérieux.
      ❀ Le deuxième n'a pas la forme attendue, est laid peu importe l'angle, et très porté sur la gauche.
      ❀ Le troisième perce des choses, et peut, dans la symbolique, lever un pont-levis ou traverser sans risque des meurtrières.

    Et comme j'ai oublié d'être conne, forcément, ils ne sont pas dans l'ordre.

    Ça y est, t'as choisi Hyacinthe ? Je t'attends.

    En bas des escaliers. Porte de gauche.



      Barbara.
Hyacinthe.
Hyacinthe est un être innocent qui ne se doute de rien. Alors que le mot est déposé, ne s'inquiétant pas des bruits de pas sur le bois devant sa piaule – bah non, il est trop innocent, il frotte ses cicatrices, en contemple une vraiment pas belle qui dit coucou à son nombril et hausse les épaules. Ces dernières trouvant l'air un peu frisquet, il les pare d'une peau fourrée toute fluffy, se gratte les couilles, enfile ses braies et décide d'aller s'faire une tisane. Ouais. C'est l'matin.

L'Innocence manque de se casser la gueule à son premier pas posé dans le couloir et se rattrape de justesse en flanquant le plat de la main contre un mur. Le pied a ripé sur un papier.

Récupération du vélin taché de vert de pâquerette.
Décryptage du vélin.
Tiens, y a un pétale de pâquerette collé sur bouquet, c'est marrant.

A la fin de la lecture, Hyacinthe lâche un rire qui s'entend sans doute en bas. Bon, on a dit qu'on se faisait d'abord une tisane. Après une descente éclair et bruyante dans les escaliers, où dans sa tête il chantonne un rythme interrompu par un coup de viole imaginaire agréablement surprenant, oui oui, Hyacinthe cale le vélin entre ses dents, parce que c'est beaucoup plus pratique que de le poser sur le comptoir. La bonne surprise, c'est que quelqu'un a allumé le feu.

Après il faut attendre que l'eau chauffe.
Et c'est vrai que ça prend un peu de temps pour qu'elle chauffe.
L'eau.

Il relit le gage – le gage qu'il avait filé à Astana et commençait à devenir le sien.

Maintenant qu'il a retiré l'eau du feu, il faut que ça infuse.
Alors ça infuse.
Il relit les trois indices.

Le premier est celui qui l'intrigue le plus et l'idée de « peut-être » se marrer sonne bizarre.
Le second a l'air tout pourri et moche.
Le troisième sentirait à moitié l'soufre mais lui arrache un bref sourire.

Ça infuse encore.

Alors c'est le deuxième coffre qu'il faudrait choisir. Le plus laid. L'oublié. Le rejeté. Au moins il est certain que ça fera au moins plaisir au coffre.
On dit le deux.

Tisane en main.

Attends, ils sont pas dans l'ordre les coffres.
Tu choisis comment du coup ?
Couillon va.

Peau d'bête rajustée sur les épaules – ce qui est de circonstance quand tu t'approches de la tanière d'une putain de louve sa mère, Hyacinthe pousse le buis de cette fameuse pièce, à gauche, en bas des escaliers.

« Barbara. »
Astana
Heureusement qu'Astana n'a pas très à cœur la défense des marches d'escalier. J'te dis pas comment ça aurait beuglé, sinon, de l'autre côté de la porte de gauche. Elle l'aurait accueilli en lui faisant bouffer ses trois bouquets par les trous d'nez, et dans le désordre pour le faire chier. Parce que putain, si Hyacinthe arrive à foutre autant de bordel en descendant, presque à faire trembler les poutres, imagine un gars de deux mètres avec une hache qui prendrait de l'élan. Si elle voulait, elle pourrait piéger les marches, pour que les plus lourds passent au travers : « T'avais qu'à pas courir, enfoiré. » Mais Astana n'a pas très à cœur la défense des marches d'escaliers. La matinée est sauvée.

Le barouf' s'éteint lorsqu'il met pied à terre, et Sørensen adopte alors un air très absorbé, le pif au-dessus d'un livre de comptes, s'attendant à le voir entrer d'un instant à l'autre. Faudrait pas montrer qu'on l'attend depuis des longes non plus. Sauf que non. Rien que du silence. Un temps passe, et toujours pas de châsses mal assorties en vue. La blonde hausse un sourcil. Tu crois qu'il est resté kéblo devant la porte ? Elle pourrait aller voir, zyeuter par la serrure ce qu'il peut bien foutre. La mère Raison se pointe au moment où elle amorce le mouvement : c'est peut-être ce qu'il est en train de faire, c't'espèce de fouine, mater par le trou. Ou bien il ouvrira la porte quand elle sera penchée, du coup il lui pétera le nez, et elle aura le même truc disgracieux au milieu de la face que l'autre donzelle dont elle a oublié le nom. Catastrophe.

J'me ferai pas avoir, c'est mort.

Ne pas bouger. Faire semblant de lire des lignes qu'elle connaît déjà.
Ça fait combien de temps ? Vingt secondes ? Ah.
Oh, une tâche d'encre ! La gratter de l'ongle, leeeeentement, chasser les impuretés avec le petit doigt.
Et là ? Toujours pas ? Bon.

Bon, bon, bon.

Lorsque les gonds grincent enfin, c'est la délivrance dans le carafon de la blonde. Mais elle lâche rien. Jesuisoccupéejesuisàtoidansuneseconde. Juste le temps qu'il pose les yeux au centre de la pièce, toute encombrée qu'elle est déjà d'un bordel rutilant et poussiéreux, sur les trois petits coffres. Quand elle quitte son siège et pose la mirette sur la peau d'bête qu'il a sur les épaules, la blonde se marre en-dedans. Hyacinthe-le-Conquérant. Et comme d'habitude, elle fixe d'abord l’œil gris, puis le brun, avant de lâcher :


- « Bien dormi, Rose ? »

Astana, la fumette le matin, ça te réussit pas.
Hyacinthe.
Est-ce qu'on a bien dormi ?

« Comme une pute après une nuit de labeur. Sereinement. »

Hyahya avance solennellement jusqu'au bureau, retient un bâillement qui ferait offense à la beauté de sa quête. Il se racle la gorge pour éviter à sa voix de dérailler pendant les six prochains mots – sursis appréciable quand on veut avoir la voix solennelle et ce uniquement. De sous la fourrure, il exhibe le vélin pleine face à Barbara, comme on flanquerait une preuve irréfutable sous l'nez d'un accusé.


« Telle est ma quête ! »

Il pose le vélin sur un coin du bureau parce que c'est plus poli de regarder son interlocuteur en face.

« Je viens chercher... »

Penché, le nez au-dessus des coffres.

« … mon bouquet. »

Relevé de billes vers Barbara.

« Explique-moi ton protocole. »
Astana
Roche, boue.
Gauche, droite.

Non, décidément, elle s'y fait pas. Un jour peut-être, quand Astana sera grande et arrêtera de faire des fixettes sur des détails qui n'intéressent qu'elle.

Sourire goguenard qui se pointe, tout doucement.


- « Pas trop d'irritations, alors ? »

Blondeur réduit la distance et s'approche. Se faisant, elle penche la tête de côté, ainsi la châsse grise est plus visible que la brune.

- « Parce que j'devrais pouvoir te trouver des plantes pour ça, sinon. »

Petite tape sur l'épaule, assortie d'un : « Bah ! Tu m'diras ! », et vas-y que ça le place devant les coffres alignés, de manière archi-cérémonieuse. Il y aurait un gros X marqué au sol à la craie que ça ferait presque chasse au trésor, dis-donc. Reste à voir si Hyacinthe aura de la chance au loot. Ce dont la blonde doute un chouïa, vu la guigne qu'il se traîne. Alors, quand il est en place, elle se glisse dans le mince espace entre le bureau et les coffres, de l'autre côté. Et elle joint les mains, même. Oui, oui. Petit suspense.

- « C'est simple ! »

Ho, tout doux, gamine. Personne n'est sourd ici.

- « Un... »

Index pointé sur le coffre à la gauche de Hyacinthe.

- « Deux... »

Coffre tout à droite.

- « Trois. »

Celui du milieu.

- « Tu choisis, et t’empoche le pactole. 'fin, le bouquet. »
Hyacinthe.
Un. Deux. Trois. Regard qui suit obligeamment même s'il reluque les coffres depuis bien une minute.

« Efficace. »

Hochement de tête.
Le top départ est au coffre du milieu.
Dans sa tête, un index passe mentalement d'un coffre à l'autre à chaque nouveau mot.


« Trois petites soldates
Dans les bois tournent en rond
L'une est croquée par un ours,

Deux petites soldates
Sur la nef dansent et dansent,
L'autre est gobée par une vague,

Une petite sol... date. »


L'index se matérialise dans la réalité et pointe le coffre tout à sa gauche.

« C'ui-là Barbara. »
Astana
L'esgourde suit la comptine des petites soldates - encore elles -, mais la grisaille reste fixée sur un point flou au-dessus de son épaule. Histoire de pas en fixer un plutôt qu'un autre. Quand il arrête son choix sur le coffre à sa gauche, elle imprime un sourire foireux, mais sans surprise.

Poissard.

Quelle tête tu vas faire, Hyacinthe, quand tu vas voir ce qu'il y a dedans.

Parce que la veille, ils ont causé, et qu'ils ont dit des choses - comme tous les gens qui causent, en fait, parce qu'autrement on appelle ça penser et non pas dire. Bref, donc ils ont causé. Et le pauvre, pauvre Hyacinthe, va récupérer son dû en trouvant ça bizarrement drôle qu'ils aient causé de « ça » à la sorgue, et que le lendemain, paf le chien. Hé, c'est l'jeu ma pov' Lucette ! Le comique des choses. La blonde se racle la gorge, pour éviter de se foutre de sa gueule - reste à définir si c'est de la propre sienne, ou de celle de Hyacinthe.


- « Ç'ui là, hein ? »

Oui, bah oui. Satisfait ou rien à cirer. De toute manière.

Sørensen fait craquer son mauvais genou en s'accroupissant, fiche une patte sur le coffre désigné, et lève le museau sur l'homme paré de sa peau de bête. T'es prêt mon biquet ? Nouveau sourire foireux. Faudrait plus souvent mater les gens en contre plongée, sérieux, y'a de quoi changer foule de perspectives. Et puis...


- « Qu'est-ce qui arrive à la dernière soldate ? »
Hyacinthe.
Après avoir acquiescé, il lampe deux gorgées de tisane. Oui ce coffre-ci. Pourquoi pas ce coffre-ci. Pourquoi pas un autre ? Pourquoi des bouquets dans des coffres d'ailleurs ? D'ailleurs, qu'est-ce que je fous ici ? Limoges ? Traître à mon Anj... On s'égare. Le coffre gauche. Barbara sort le grand jeu, elle n'a pas le genou à terre – mais une dispense médicale, n'empêche qu'elle s'abaisse à ouvrir le coffre, et ça c'est honorable.

Après quelques heures passées avec elle et des années avec sa propre gueule, il sent le malaise entre la lieutenante et sa vaironerie. Quand les gens regardent un œil puis l'autre en ayant l'air de se demander s'ils parlent bien à la même personne selon la couleur fixée, c'est que ça passe pas. Des fois ça passe jamais. C'est comme ça. Alors Hyacinthe il fait attention à zieuter ailleurs, parce qu'il aime pas toujours entretenir les malaises Hyacinthe.


- « Qu'est-ce qui arrive à la dernière soldate ? »

Petit froncement de sourcils. Elle n'existe pas, la dernière soldate, Barbara. Enfin, je ne lui ai jamais causé personnellement ; d'un autre côté, c'est le genre d'interrogation qu'il ne faudrait pas laisser en plan. Son regard cherche des éléments de réponses dans les petits bouts de menthe qui se baladent dans l'eau jaunie.

« Elle meurt pas tout de suite. Elle elle est rentrée au bercail et s'est trouvé un charpentier avec des mains rassurantes, plutôt réglo. Ils ont eu quatre gosses, mais deux seulement passeront leur quinzaine pour reprendre l'affaire de papa. Oh, je dois te signaler qu'elle a pris un peu de gras mais elle fait encore son petit effet les jours de messe. »

Hyacinthe secoue la tête, cette tisane est vraiment déprimante. Et puis, c'est l'instant bouquet. Pour l'occasion, il fixe Barbara – on a dit pas toujours – et se flanque d'un petit sourire.

« Fais péter. »
Astana
Et, vlan.

Ho, Hyacinthe ! Mais ça va pas, non ?! Pourquoi tu casses tout, comme ça ? T'as envie que tout le monde se mette à chialer, ou bien ?


- « Eh bah, j'te dis pas merci pour la corde », qu'elle lâche, à un p'tit doigt du bourdon. C'est chic, t'as même fait le nœud, et tout. Ce gars a un vrai souci avec ses chutes. Plus lentement qu'elle s'est accroupie, la blonde se déplie pour revenir à hauteur de châsses. Là, elle fixe brièvement les deux en même temps puis opère un quart de tour vers le bureau, où elle chope sa pipe délaissée un peu plus tôt. Au-dessus d'une bougie, Sørensen se penche pour raviver le foyer éteint, et s'entoure bien vite le museau d'une fumée grisâtre. C'est l'entracte imprévu.

Encore une bouffée ou deux, avant qu'elle ne lui reprenne d'autorité sa tisane pour lui coller la pipe dans les mains, qui devrait achever de lui rendre un semblant de drôlerie. Astana a déjà quitté son air de mise en terre. S'en suit le raclement des deux coffres éliminés au sol, vers la gauche, afin qu'il ne reste plus que l'élu ; et probablement qu'elle se gondole un poil durant l'opération. À cause du bruit et du blanc que ça laisse. Revenue au centre, craquement de genou et vue d'en bas. Ça y est, elle va le faire. C'est le moment fatidique.


- « J'veux faire ça bien, tu vois. »

Pour ton petit cœur de fragile.

- « T'es le premier gars à qui j'offre des fleurs. J'te raconte pas la pression. »

Sérieux ?

- « Alors à toi, Hyacinthe, ma petite fleur, premier des derniers, j'offre, parce que tu l'as choisi... »

Deux petites tapes sur le couvercle, et Sørensen dévoile son contenu. Des dizaines de cloches blanches qui disent bonjour du bout de leurs tiges.

- « Des Perce-Neige ! »

Qui perce des choses, et peut, dans la symbolique, lever un pont-levis ou traverser sans risque des meurtrières.

Donc.
Hyacinthe.
« Eh bah, j'te dis pas merci pour la corde. »

Regard désolé : c'est pas moi, c'est les bouts de menthe. Pas le temps de lui expliquer par a+b=tisane² qu'il n'y est pour rien si la dernière soldate se tape une vie un peu moisie ; la tisane divinatoire est échangée contre la pipe de la joie. Barbara, qui se pose là dans le genre castratrice de noix, ne te demandera pas ton avis. Bon bon. On prend une taffe alors, qu'on souffle avec les sourcils un peu plissés en mode bgdu49.

- « J'veux faire ça bien, tu vois. »

C'est gentil de ta part.

- « T'es le premier gars à qui j'offre des fleurs. J'te raconte pas la pression. »

T'es la première personne à m'offrir des fleurs, alors j'ai les tripes un peu moites aussi.

- « Alors à toi, Hyacinthe, ma petite fleur, »

Cette fille a vraiment un problème avec les valseuses.

- «  premier des derniers, j'offre, parce que tu l'as choisi... »

Il aspire une longue bouffée alors qu'elle tapote le coffre. Retient sa fumée. C'est là. Donne-moi mon instant bouquet. Hyacinthe ? Pour février, offrez-lui des fleurs, offrez-lui...

- « Des Perce-Neige ! »

Pris de court, il recrache sa fumée en toussotant un rire. Imagine, en contre-bas, un cérémonieux minois barbarien soudain caché par l'irruption d'une boule de clochetons, trognons comme des culs de lapins. Plongé dans la mise en scène, il s'attendait plus tellement à voir surgir des fleurs mais plutôt un bouquet de doigts tranchés ou de carreaux d'arbalète. Non, c'est beau. Tête baissée, il recueille le bouquet et le cale, magie du pouce opposé, près de sa pipe.

L'autre patte se tend vers Barbara par pitié pour le genou.


« T'es chic. »
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