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[RP] Les Pleureuses

Astana
    « Mes amis, mes amours, mes emmerdes »

[Bruges, aux alentours du 22 septembre]

Citation:
Ma créature aux plumes soyeuses,
    J'ai fait un cauchemar tout bonnement monstrueux. Un de ces rêves de mauvais augure qui ne cesse de venir me hanter, nuit après nuit.

    Imagine... imagine seulement...

    Je vivais une idylle avec un blond, une de ces histoires sans réel nom pour lesquelles on se donne corps et âme (et d'ailleurs, j'aurai pu la vendre à n'importe qui, et surtout à lui) ; quand tout est parti à vau l'eau. Dans mon rêve, tout a commencé à Paris... mais après tout, ça aurait pu être ailleurs. C'est pas le lieu qui compte. D'ailleurs, j'sais même pas ce que j'y foutais, à Paris, dans mon rêve. Bref. Tout a dérapé ; très brusquement. A croire que je n'étais plus tout à fait moi-même, et qu'on m'avait remplacée par une espèce d'ingénue aimant les papillons roses et bleus. D'abord, je l'ai suivi dans le Nord, ce blond. DANS LE NORD ! Alors que j'en viens, du Nord... et que j'ai pas franchement envie d'y retourner. En plus ça caille sévère. (Moi ? Suivre un homme ?! quand je te dis que ce rêve est étrange !). Mais ça, c'est pas le pire, non.

    Le pire, c'est que d'un coup : PAF ! Enceinte, la Danoise. Puis bien comme y faut. Avec les nausées, l'envie de bouffer un troupeau tout entier... Sauf que ce gosse, là, il a jamais vu le jour ! (Fallait un peu que ça me ressemble... comme si j'étais apte, moi, à élever un marmot !) Non, parce que le père s'est transformé en faiseur d'ange. Ce qui était en moi, on l'a fait claquer grace à des tisanes infectes, et à quelques manipulations internes affreusement douloureuses. Libérés du poi(d)s qui pesait sur notre conscience... on a continué à vivre. Un peu comme si de rien n'était, mais pas tout à fait. Parce qu'au final, on le regrettait, ce machin. Si, si ! Je te jure ! Même que j'en chialais, dans mon rêve. Souvent. Heureusement que c'était pas réel, sinon j'aurai vite été desséchée...

    Et là, un beau matin, quelques semaines après ce malheureux "accident" : plus de blond. Envolé. Très certainement qu'il était parti nous chercher de quoi manger, l'homme de mes rêves. Mais pendant une semaine ?! Alors j'ai pensé qu'il était parti faire un tour... et puis... j'ai attendu. Attendu, et attendu. J'ai hésité aussi, pas trop longtemps ceci dit. J'ai préféré attendre ; encore. – FIN.

    C'est pour te dire à quel point je suis dérangée, ces temps-ci. Imagine seulement que ça me soit arrivé pour de vrai ! Quelle horreur ! Le simple fait d'y penser me remue l'estomac. J'serais bonne pour l'asile. Qu'en penses-tu ? Mais trêve de « moi, moi, moi ». Comment vas-tu ? J'ai été absente du paysage pendant bien longtemps, je l'admets. Mais sache qu'il n'y a pas un jour où je n'ai pas mentionné ton prénom. Que fais-tu, où es-tu ? La dernière fois que je t'ai quittée (comme une lâche en pleine nuit, je sais !), tu étais avec les Piques. A l'heure qu'il est tu dois être bien loin d'eux, et en bien meilleure compagnie. J'ose espérer qu'il ne manque pas un seul cheveux de ta sublime chevelure.

    C'est avide de tes nouvelles que je te quitte, ma Colombe.
    Prend bien soin de toi surtout.

    Amoureusement,

Tana


    P.S : Embrasse le Mielleux de ma part, s'il est toujours dans le coin.

_________________
Andrea_
Douleur et abnégation


Savoie, aux alentours du 22 septembre

Citation:
Ma Blondeur aux milles balafres,



J'ai fait un cauchemar tout bonnement monstrueux, un de ces rêves de mauvaise augure qui ne cesse de venir me hanter, nuit après nuit.

Imagine... Imagine seulement...


Je vivais avec une blonde, une de ces histoires sans réel nom pour lesquelles on se donne corps et âme ( et d'ailleurs j'aurais pu la vendre à n'importe qui, et surtout à elle), quand tout est parti à vau l'eau.
Dans mon rève, tout a commencé un beau matin, mais ça aurait pû être n'importe quand, ce n'est pas le moment qui compte. D'ailleurs je ne sais même plus quelle heure il était vraiment, dans mon rève. Bref. Tout a dérapé, très brusquement.
A croire que je n'étais plus tout à fait moi même et qu'on m'avait remplacée par une espèce d'ingénue aimant les papillons roses et bleus.
D'abord je me suis réveillée pimpante, comme d'habitude, la bouche pâteuse et un orchestre de bal de printemps en plein bouquet final dans la tête. Comme chaque matin j'ai commencé par aller me laver, j'ai déjeuné, puis je suis revenue. Comme chaque matin je m'attendais à la réveiller, j'avais même cherché sur le chemin du retour une façon nouvelle d'y arriver, parce que le coup du gant de toilette froid glissé sous la chemise, ça commençait à être redondant.
Mais elle n'était plus là, la Blonde.

Le pire, c'est que d'un coup : PAF ! Pas de réponses aux courriers, et pourtant des nouvelles rassurantes qui viennent d'un peu partout du royaume, d'un peu partout mais surtout du Nord. Enervée la Colombe. Blessée. Et bien comme il faut. Avec les nausées, les sauts d'humeur, les crises de larmes, et l'envie de buter une armée toute entière.
Sauf que la Blonde, elle n'a jamais redonné de nouvelles. Et que la Colombe s'est retrouvée perdue. Que la Colombe a tenté de se reconstruire, et a fait un peu n'importe quoi, allant jusqu'à abandonner un Blond à l'accent fort développé - et ce n'est que le début-. Je lui en ai voulu à la Blonde, dans mon rève, j'aurais aimé la planter. La chercher, la trouver et la planter. Mais j'ai continué à vivre. Un peu comme si de rien n'était, mais pas tout à fait. Parce qu'au final, je la regrettais la Blonde et que ça devenait invivable pour les autres de me voir ainsi. Si si, j'te jure ! Même que j'en chialais, dans mon rève. Souvent. Heureusement que c'était pas réel, sinon j'aurai vite été desséchée...

Et là, un beau matin, quelques semaines après ce malheureux " accident" : je me suis réveillée. Seule. Très certainement qu'ils m'avaient tous quitté un par un par ce que j'avais " changé". Mais tous? un par un ?
Alors j'ai commencé à les croire, et j'ai cherché, cherché et cherché. J'ai repris un peu confiance en moi aussi, pas trop longtemps ceci dit. J'ai préféré chercher encore. Pour finalement me dire que ça avait commencé avec ce rève stupide. -FIN-

C'est pour te dire à quel point je suis dérangée, ces temps-ci. Imagine seulement que ça me soit arrivé pour de vrai ! Quelle horreur ! Le simple fait d'y penser me remue l'estomac. J'serais bonne pour l'asile. Qu'en penses-tu ? MAis trêve de "moi, moi, moi". Comment vas-tu? J'ai été absente de ton paysage pendant bien longtemps, je l'admets. Mais sache qu'il n'y pas un jour où je n'ai pas voulu te tuer. Que fais-tu? où es-tu ? Quoique tu aurais du t'en soucier la dernière fois que tu m'as quitté comme une lâche en pleine nuit, tu sais ?


Si j'ai réussi à vivre sans toi pendant ces longues semaines, je devrais sûrement réussir à le faire jusqu'à la fin de ma vie.

Andrea.

_________________
Astana
[Bruges, dans un rade miteux, aux alentours du 24 septembre]

Comment on dit déjà ? Ah, oui ! L'arroseur arrosé [...]

Citation:
Ma colombe au goût amer,
    J'ai fait un cauchemar tout bonnement monstrueux, un de ces rêves de mauvais augure qui ne cesse de venir me hanter, nuit après nuit.

    Imagine... Imagine seulement...

    J'avais une amie, une de ces rares personnes que l'on vient à considérer comme un membre de sa famille, pour qui l'on pourrait donner son sang... et même jusqu'à sa propre vie, quand tout est parti à vau l'eau. Dans mon rêve, tout a commencé dans le Sud du royaume... mais après tout, ça aurait pu être ailleurs. C'est pas le lieu qui compte. D'ailleurs, j'sais même pas ce que j'y foutais, dans le sud, dans mon rêve. Bref. Tout a dérapé ; très brusquement.


    *Ratures multiples sur plusieurs lignes*

    Je me suis réveillée un matin, et elle n'était pas là. Ce qui était normal, puisque je l'avais laissée entre les mains expertes d'un blond au fort accent quelques semaines plus tôt. A cet instant, j'ai bien cru mourir d'angoisse ; mais rien de grave. Tout le monde sait que ma vieille carcasse en a vu d'autres. J'ai cependant ressenti le besoin de lui écrire. Alors j'ai écris, longuement. J'ai écris. Et quelle ne fut pas ma traitre stupeur quand j'ai découvert qu'elle m'envoyait sur les roses ! S'attendant à ce que je revienne la queue entre les jambes, le museau à ras du sol ! Fi ! des amères excuses, et des plaidoiries larmoyantes. Pour elle j'étais Témoin et passive : donc coupable.

    Et sais-tu ce que ce que je lui ai répondu, à cette soeur de peu de foi, dans mon rêve ? Qu'elle pouvait dès à présent crever la gueule grande ouverte.

    Avec mes regrets, et mes plus sincères condoléances,

Alfrude

_________________
Andrea_
Avec le temps va...



Camping en Savoie (Savoie ou bien?!), aux alentours du 24 Septembre.



Citation:
Tana,


Je suis désolée.
J'ai menti Tana, mais ...

Je t'en veux, bien sûr que je t'en veux, tu as été là quand j'allais flancher, tu as été la seule qui a voulu de moi quand j'ai tout perdu et un beau matin tu te casses. tu te casses sans donner de nouvelles.

Combien de pigeons as-tu reçu ?
COMBIEN TANA ?


Je t'ai cru morte, je t'ai pleuré, je t'ai cherché, je t'ai attendu.

J'aurais tout donné pour toi, j'aurais donné ma vie que ça n'aurait pas été cher payé.

Et pourtant j'ai payé cher ton départ. J'ai laissé Ouam' partir, j'ai acheté un champs, j'ai tenté une vie calme et désinvolte. Puis j'ai repris la route dans un sens, pour finalement tout abandonner sans atteindre mon but et revenir en sens inverse.

Tu es partie et tu as emmené une partie de moi. Pas une grosse partie, une petite, toute petite partie. A peine vingt et un grammes. Sais-tu que c'est le poids de l'âme ?

Je ne m'attendais pas à ce que tu reviennes la queue entre les jambes et le museau à ras du sol, je n'attendais ni amères excuses ni plaidoiries larmoyantes. Simplement parce que je n'attendais rien. Parce que je te croyais morte, Tana. Parce que mon deuil avait commencé et même si je sais qu'il n'aurait jamais pris fin il avait débuté, emportant avec lui mes regrets.


Oui je suis en colère, mais qu'attendais-tu ?
Tu m'imaginais déjà sautant de joie, hurlant de bonheur, riant comme une baleine, pleurant comme une madeleine ?
QU'ATTENDAIS TU ?

Alors Tana, sais-tu ce qu'elle te répond ta soeur ?
Elle crève déjà la gueule grande ouverte. Elle pleure la perte de sa blondeur. Et elle continuera de pleurer tant qu'elle ne lui aura pas collé une torgnole en pleine face.
Parce que la soeur, elle est quand même sacrément soulagée de savoir que sa moitié est en vie. Parce que la soeur... Elle l'aime.

La Colombe.

_________________
Astana
[Bons baisers... de Bruges ! Non, Savoie pas]

    « Déchire mes lettres, et reste-là,
    Demain peut-être, tu reviendras »
    C. Gainsbourg

Citation:
A la folle qui m'écrit,
    Suis-je à ce point devenue une étrangère pour toi ? Si bien que tu ne me connaisses pas, plus ? A un tel point que tu m'aie cru morte et enterrée, dévorée par les vers et la vermine locale ? Andréa, tu devrais être la première à savoir que je suis une raclure increvable (mais une raclure qui vieillit quand même un peu). Bien incapable de contenter les trois quarts de mon entourage en leur offrant mon corps sur un plateau . Tu penses bien que ça serait jour de fête pour eux ! ... et donc que tu en aurait entendu parler.

    Pardonnes-moi, Andréa. Pardonnes mon absence, et ma quasi-inexistence depuis que nous nous sommes quittées. Si j'ai cru mourir ces dernières semaines, plongée dans une léthargie des plus profondes, c'est bien parce ce cauchemar m'est arrivé. Mais je ne t'apprends rien. Je te promets des explications lorsque nous nous retrouverons. Pour lors, je préfère ne plus en parler. Las est mon coeur de ressasser sans cesse la même rengaine ; et mon corps, lui, n'en peut plus. De rude, je suis passée à tendron, pour finir faiblarde. La belle affaire !

    T'as tout foiré, ma colombe. Je me demande qui mérite le plus une torgnole, entre nous. Toi, ou moi ? Faut croire qu'on est pas finaudes. Mais je ne juge pas. Je suppose que sur le moment, tu devais avoir tes propres raisons. Aussi bien pour le Mielleux, que le champ (t'as dû tomber sur la tête, c'est pas possible), et tout le reste. Manquerait plus que tu m'annonces que t'es retournée avec ce gaucher de pacotille, histoire de te miner un peu plus, tiens ! Crois-moi, je regrette amèrement de ne pas avoir été là pour t'épauler.

    Mais d'une certaine façon, j'en viens à me demander si ce n'est pas mieux ainsi. Si... *Ratures successives* Après tout, si j'avais été là... t'aurais jamais fait tout ça. Pas plus que je ne serais allée m'perdre dans le nord du nord avec des manchots. Quelques cicatrices et stigmates en plus, qu'est-ce que ça change ? [...] Mine de rien, j'essaie d'être optimiste quant à notre avenir.

    Bien sûr, tu es en colère. Après moi. Peut-être même après le royaume tout entier. C'est ton droit.
    Bien sûr, que je ne suis qu'une vieille carne aigrie. Glaciale jusqu'à la moelle. C'est mon droit aussi.
    Rien n'a vraiment changé, donc.

    Mais je n'attendais rien. A ta place, je n'aurai probablement pas répondu à ma propre lettre.

    Sache une chose, Andréa : je t'aime aussi. (Et ça, tu te dois de l'encadrer)

Ta carnivore chérie (comment ça, j'y vais fort ?)
    P.S : Je sais que t'as chialé, t'as fait gondoler le papier, espèce de mule.
    P.S 2: C'est quoi une baleine ?

_________________
Andrea_
« Que de lettres on n'écrit que pour leur post-scriptum ! »
Sacha Guitry



Si Savoie pas ( foues ta cagoule?!), c'est la Bourgogne.


Citation:
MA Carnivore ( Chérie faut peut être pas pousser)

Je sais bien que tu n'es qu'une raclure increvable, je te rappelle que j'ai été là un petit moment dans ta vie, et que j'ai bien vu qu'après plusieurs tentatives -pas de ma part hein- plus ou moins habiles d'ailleurs, t'as toujours survécu. C'est d'ailleurs un peu pour ça que j'ai toujours été de ton côté, un immortel, vaut mieux éviter de l'avoir comme ennemi.
En parlant d'ennemi, tu vas dire que je saute du coq à l'âne -ou pas- mais... Comment va ton frère ? Je n'suis pas sûre que ça aurait été un jour de fête pour lui, si t'avais passé l'arme à gauche.
Tout ça pour dire que j'ai bien été obligée de croire que t'étais morte parce que c'est la seule explication que j'ai trouvé pour justifier honorablement ton absence.


Je la pardonne ton absence, et même ta quasi-inexistence si veux bien la revaloriser par une TOTALE inexistence et je suis presque contente d'apprendre que tout ceci t'es bien arrivé, même si... Mais si tu crois que je vais tomber dans l'panneau tu t'es fourré l'doigt dans l'oeil et jusqu'au coude.
Genre moi, Andrea, je devrais croire que toi, Astana, tu es tombée... -excuse moi mais tu vois j'ai même du mal à l'écrire- AMOUREUSE ?
Qu'ensuite t'as trouvé le moyen te faire engrosser (oui oui on parle toujours de toi), puis de faire sauter le poi(d)s - ENFIN t'avais retrouvé tes esprits- pour finalement rester suffisament longtemps avec le père -genre!- et... non mais tu me fais un bouquet final, pour FINALEMENT REGRETTER de pas avoir garder le poi(d)s ??

Non mais attends Tana, tu m'prends pour un lapin d'six s'maines?

On en a déjà parlé, l'Amour c'est pour les bisounours Tana, l'amour ça rend faible et délicat, après faut prendre gants, devenir mielleuse, y en a même qui finissent par vouer un culte à un objet improbable comme... J'sais pas moi, une potiche ou une chaise.
Après on veut des gosses, on les a et avec l'arrivée des langes se ramènent les emmerd', les infidélités, les départs, les retours, les largages en Languedoc pour des Lorraines, et des p'tits coups rapides entre deux portes, le coeur qui bat dès que tu l'vois alors qu'il en aime une autre et....
Non vraiment, oublies, c'pas pour nous.

Bref, reprends toi, quoi qui ai pu te mettre dans un état pareil, tu dois reprendre du poil de la bête. (Et arrêtes le Chouchen le soir, j'te promets, j'ai essayé un soir et depuis j'suis presque devenue accroc à la sobriété. Presque.)

Passons à la minute : Centre du Monde : MOI.
J'ai foiré pas mal de choses mais pas tout. J'ai quand même su tourner les choses à mon avantage. Presque tout.
J'ai eu un champs, oui j'avoue que ça c'est moche, déjà l'idée de départ est moche, mais si je te dis qu'en plus j'ai travaillé dedans le premier jour, ça va aggraver mon cas -c'est pourtant le cas-.
Mais ce champs Carnivore... Bin je l'ai pas acheté avec MON argent ! J'ai emprunté l'argent à un villageois et j'ai oublié de lui rendre.
Ensuite j'ai bien évidemment embauché du monde pour le cultiver. Sans faire attention aux grilles de salaire -quelle rebelle!-, résultats : plusieurs plaintes à mon égard dont aucune n'a encore aboutie.
J'ai aussi voté aux élections municipales... mais comme le Maire que j'avais choisi n'a pas été élu, j'ai été obligée de me révolter le soir même, mais toute seule c'pas facile. Heureusement j'ai évité la tôle.
Bref, quite à te finir...
Si l'Mielleux est parti -sans moi- c'est peut être parce que... j'étais trop occupée avec le Gaucher -enlève le pacotille la prochaine fois, steuplé-. Enfin tu comprends, j'y peux rien, il me regarde, on s'engueule et ça dérape toujours. Enfin rassures toi, aujourd'hui il est loin de moi*, et de sa future ex-femme, qui n'a pas apprécié notre petite partie de jambes en l'air.

CLAIRE-ment Tana, ça a été la merd' sans toi. Et c'est pas la peine d'essayer de sauver ta conscience en disant qu'on a fait nos expériences et qu'il faut pas regretter. Moi je regrette de n'pas t'avoir traqué, comme Ombre le fait avec moi.

Alors oui, j'suis en colère, après toi et après tout le royaume d'ailleurs, mais la vieille carne aigrie a interêt à se remplumer, et qu'ça saute.

J'aimerais que tu me dises où tu es, et ce que tu comptes faire.
Et cesse de me dire que tu m'aimes, c'est vraiment la preuve qu'un truc tourne pas rond. (mais promis, je l'encadrerai)Quoique j'suis bien allée à l'église y a quelques jours...



Ta Colombe



Ps : S'pice d'y counasse, j'ai chialé parce que j'ai épluché un oignon, et ouai, j'ai appris à cuisiner.
PS 2 : C'est une bestiole qui vit dans l'eau qui crache de l'eau par le dos et qui rit très fort. I' parait.
PS 3 : Pourquoi Alfrude au fait ?
PS 4 : On se voit quand ?




* Il est évident que la Colombe se réserve le droit de nier le fait qu'elle est sur la route pour le rejoindre....
_________________
Astana
[Pampa Flamande]

Citation:
À Andréa de la Colombière, sotte finie,
    Sombre crétine !

    Truffe !

    Espèce de vieille moule désabusée !

    QU'AS-TU FAIT ?!

    Ma pauvre fille, tu vas me faire le plaisir de lire attentivement ce qui va suivre. Ne retiendras-tu jamais la leçon ? Faudra-t-il que tu réalises tout ceci, une fois sur ton lit de mort ? Non contente d'avoir failli en crever une première fois, puis une seconde, il a fallu que tu remettes le couvert pour une troisième ! Je te le demande Andréa, quand ouvriras-tu les yeux ? Finalement, tu sembles apprécier cet état de détresse. Le fait d'avoir été ramassée à la petite cuiller dans un état des plus lamentables. De t'être sentie trahie, salie, au comble du désespoir.

    Grandis ! Tu aurais mieux fait de le tuer quand tu en as eu l'occasion. Tu n'es qu'une distraction. Une STUPIDE distraction, veillant à soulager quelque pulsion malvenue. Tu penses qu'il lui dit quoi, à la Lorraine ? Qu'elle n'a pas droit aux mêmes promesses ?! Monstre qu'il est. Tu es si malléable quand il s'agit de lui, Andréa... Si naïve.

    Tu n'avanceras pas. La page ne sera jamais tournée. Pas tant que tu n'auras d'yeux que pour un salopard de la pire espèce. Reprend-toi, bute-le, et n'en parlons plus. Tu veux ?

    Parce que moi, j'ai peut-être pleuré la perte d'un chiard que j'ai provoquée ; en même temps que celle d'un blond parti acheter du pain et qu'est plus jamais revenu. OUI ! C'EST ARRIVÉ ! Tellement que je moisis à Bruges depuis une éternité. Mais moi, je m'efforce de garder la tête haute et de ne pas perdre pied. Toi, tu fais quoi à part creuser ta propre tombe ?

    J'assisterais pas une fois de plus à ta chute. Pas plus que je ne poserai les yeux sur un Poison sorti de son hibernation, si jamais il était tenté de revenir me hanter.

    Ne vois derrière le fiel de mes mots qu'une tentative désespérée de te faire ouvrir les yeux. Une fois de plus.

Astana

_________________
Andrea_
[Quelque part qui ne la regarde pas (non mais oh!)]



Citation:
A Astana de la Brume, bientôt sous terre

Idiote !
Pécore !
Espèce de méduse déssechée !

Oh toi, oui TOI, sais-tu que tu as de la chance d'être loin ? Mais prépare ta projection astrale car cette nuit, dans mon rève, en attendant de me venger en face à face, je vais te démonter, tu veux des balafres tu vas en avoir, et comme ça sera un rève -à mon grand désespoir-, tu vas même perdre la vue, mais rassure-toi, je serai là pour guider tes pas. Je serai là parce que chaque jour que leur putain de Dieu te laissera vivre -ou survivre- je me dois de te faire vivre un enfer, et rien que pour ça, je te lâcherais plus.

J'ai grandi ! Et la distraction n'est plus du tout la personne que tu pensais. Je sais ce qu'il lui a dit à la Lorraine et je m'en carre comme de ma première paire de braies. Elle a eu le droit à bien plus de promesses que moi, mais moi, j'ai survécu deux fois -merci de le souligner, tu veux des fleurs aussi?- je survivrais donc une fois de plus.

Et je n'ai pas d'yeux que pour lui, crois moi je regarde ailleurs, je tente même de papillonner. Parfois même -sur un malentendu- ça fonctionne.
Te souviens-tu de l'Ombre ? Il semblerait que même sans malentendu, avec celui ci ça ai fonctionné.
Et je tournerais la page quand j'en aurais envie !

Oh et puis tu peux faire des belles phrases de Blonde hein, comme tu le dis si bien tu moisis à Bruges. Avec la tête haute mais tu MOISIS. Alors excuse moi mais en te lisant j'ai deux mots qui me viennent à l'esprit : hopital et charité, ou même quatre tiens, Chaudron et poêle. Ça te parle ?

Tu n'assisteras pas à ma chute. Parce que cette fois je ne tomberais pas, je ne vole plus Tana, comment veux-tu que je tombe alors que je touche le sol ?
Il ne m'a fait aucune promesse, AUCUNE. Il est un homme libre Et c'est comme que je l'aime*raturé*.

Je vais actuellement vers le Languedoc, pour heu... Voir mon fils et rendre éventuellement une paire de braies à un hydreux qui pense que l'hygiène est secondaire.
Il se peut, par le plus grand des hasards, que ça soit aussi le comté qui héberge, je reprends tes mots " la raclure". Tu n'veux pas non plus que je te promette de ne pas y toucher ?

Alors Tana, le fiel de tes mots tu peux te les coller au séant, et bien profondément. Et quand ça sera fait, tu vas décoler ton séant plein de mots vers le Sud, parce qu'à priori, le Nord ne te va pas au teint, t'oublieras pas de laisser ta mauvaise humeur et ta miellosité sur la table en partant. Ensuite on pourra discuter autour d'une bouteille de Chouchen, d'un feu géant, et qui sait, peut être que je te ferais l'honneur d'une nouvelle cicatrice.


Andrea

_________________
Astana
[Auberge du Dragon Rouge, Bruges]

Citation:
Andréa,
    Ne promets rien, tu as raison. Contente-toi de fermer les yeux, et d'acquiescer bêtement. On t'a mis des oeillères, la colombe. Et de sacrées.
    Je t'ai connue hargneuse et réaliste. C'est naïve et suicidaire que je te retrouve.

    Tu mens, Andréa. Tu te mens en essayant de te convaincre que tu as essayé de construire autre chose. Quand je suis sûre, moi, que c'est son visage que tu imagines lorsque tu es dans les bras d'un autre. Mais comme tu le dis si bien : tu tourneras la page quand tu en auras envie. Entre temps, t'auras juste brassé un peu plus d'air.

    Alors soit !

    Puisque la présente situation semble te convenir à merveille, et que jamais tu ne changeras d'avis au sujet de cette vermine, je n'ai d'autre choix que de me taire. J'espère néanmoins que tu n'as pas abandonné ton courage en même temps que ta dignité, car tu en auras besoin dans les prochains mois. Si tu arrives jusque là.

    Oh, tu peux être en colère. Je te laisse tout le loisir de me maudire, et de souhaiter ma mort prochaine. Peut-être arrivera-t-elle bien avant cela, de toute façon.
    Autant que nos échanges servent à quelque chose, et que tu te défoules sur quelqu'un capable de te répondre sans tomber en pâmoison ou faire dans ses braies !

    Voilà donc ce que je te propose, ma Naïve : Lorsque nos routes se croiseront à nouveau, tu pourras me tailler en pièces. Et de mon coté, je m'arrangerai pour te refaire le portrait. Si tu as survécu à ta troisième tentative de suicide, et que je ne suis pas tombée raide morte d'ici là, bien entendu. Qu'opines-tu ?

    Avec tout mon Amour,

Astana

_________________
Andrea_
[Désert Lyonnais, le cul sur un tronc... de Rousse.]

Citation:
Astana,

Je te prierais de ne pas te moquer de moi en tentant de m'amadouer par des signatures de la sorte, ton amour, comme le reste tu peux te le carrer bien profond. De telle sorte qu'il ne ressorte pas si tu vois ce que je veux dire, qu'il ne ressorte ni pour moi, ni pour un Blond au bois dormant.

Je ne suis ni naïve ni suicidaire, mais je te remercie pour ton coup de pied au cul. C'était bien tenté.

Je brasse de l'air et j'ai envie de te dire : Et alors ? Moi, au moins, je brasse autre chose que des chopes. J'ai l'impression que tu ne captes pas tout ce que je t'écris, peut être parce que tu te trouves dans le trou du cul du monde ?!
Je vais BIEN, j'ai rarement été dans une forme comme je suis en ce moment ( ce qui n'est en rien dû au fait que tu refases surface dans ma vie, ne te donnes pas tant d'importance, tu t'ferais du mal).

N'essayes pas non plus de me faire culpabiliser avec tes " peut être que je serai morte d'ici là de toute façon", tout au plus tu ne fais que de me donner de l'espoir. J'ai toujours aimé creuser pour être sûre que le cadavre était bien celui dont le nom figure sur la stelle, et tu n'échapperais pas à la règle. J'aurais peut être des regrets de ne pas l'avoir fait moi même, mais je trouverai bien autre chose pour calmer ma "peine", comme retrouver ton blond en question et lui faire bouffer ses chaises par les racines.

Ma dignité est intacte, mais je te remercie de te soucier d'elle. La seule chose que j'ai laissé à Louis en partant la dernière fois, c'est une folle nuit d'amour et la promesse que je le détestais autant que je l'aimais.
Nous avons déjà parlé de ça et tu sais qu'il est ma seule faiblesse. La SEULE, mais au moins je le reconnais. C'est aussi ça, la dignité. C'est reconnaître ses faiblesses. Je ne peux pas en dire autant de toi. Je trouverais ton talon d'Achille et ce jour là j'te le ferais manger. Main, midi et soir, repue du tâlon que tu seras.


Alors, ma rêveuse acâriatre, j'accepte ta proposition et je te promets de survivre rien que pour te botter l'fion et plus si affinités.
D'ailleurs comme tu peux le voir avec la dent qui accompagne ce pli, j'ai déjà commencé à m'entraîner, tu comprends je veux être "au top" pour toi, parce que tu le mérites.


Avec toute ma diplomatie possible et innimaginable,

Andrea

_________________
Astana
Citation:
Ma vipère,
    Tu parles d'amour ! Mais sais-tu qu'il n'en reste déjà plus rien ? Que je me le suis carré si profondément qu'il m'est resté en travers de la gorge ?

    Tu parles de point faible ! Mais ne sais-tu pas, après tout ce temps, que le mien est visible sur les stigmates de ma peau ? Je ne t'ai pas attendue, ma colombe, pour en bouffer matin, midi et soir. A toutes les sauces. Ma faiblesse ? La confiance, Andréa. Ou plutôt : son absence totale. Et tu vois, je le reconnais aussi ; ce qui devrait un tant soit peu te rassurer quant à l'état actuel de ma dignité. Et je ne blâme personne. J'ai été coupable de bien des choses... jamais de lâcheté.

    Aujourd'hui, je baisse les armes. Ton entêtement légendaire l'emporte sur ma rage.

    Lasse. Je suis lasse de me battre contre toi (et ceci n'a rien à voir avec le fait que cette maudite auberge soit à court de vin). De toute façon, tu n'y entendras jamais rien. Je te connais Colombe ! Comme si je t'avais faite - eh ouais. Tu dois te fendre la poire à l'heure qu'il est, un sourire victorieux barrant ton faciès insolent. Alors vis. Fais comme bon te semble. Mais si tu tombes... et tu tomberas crois-moi (à cause d'une vermine, ou d'un caillou)... n'oublie pas que je t'ai fait une promesse un jour. Et qu'elle sera respectée.

    Dans un mois ou deux, tu me trouveras. Le temps que je me refasse une santé matérielle.

    Ma foy, d'ici là, les cadavres continueront à s'entasser.

A.

    P.S : Merci pour la dent, je l'ai ajoutée à ma collection. Une si belle prise ! J'allais quand même pas la foutre au feu.
    P.S. 2 : J'espère qu'il a bien souffert.

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Andrea_
Citation:
Alfrude,


Et bin tu vois quand tu veux tu sais être agréable, ENFIN j'te retrouve j'ai bien cru que j'avais affaire à une pauvresse en mal d'identité et qu'la vraie Astana était bien trop occupée à vider toutes les caves de la ville -voir du comté- et à faire cramer les bâtiments publics pour tenter de se choper un procès, qui, on le sait toutes les deux, ne tomberaient jamais simplement parce que la justice a peur de nous.


Bref il est temps qu'on se mette d'accord.
Je me dirige vers le Languedoc, j'embrasse mon fils et ensuite je remonte gentiment pour retrouver ton joli p'tit séant et éventuellement le caresser du bout de ma botte boueuse.

A moins... qu'on puisse se retrouver entre temps, ailleurs?


PAf paf
La Colombe


ps : j'avoue que jamais vu un chicot si pourri, pis t'as vu la taille ?! Pourtant j'te jure que c'était pas un ch'val.
Ps 2 : trop peu à mon goût, mais tu sais... une fois yeux crevés ils sont tout de suite moins vaillants.


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Andrea_
[Le travail c'est la santé... Bon bin j'vais mourir.]



Citation:

De moi, la plus Belle Femme du Royaume,
A toi, la Blondeur.


Je me suis toujours demandé ce que c'était qu'être une vraie fille. Nan c'est vrai, j'aurais rêvé savoir tricoter, passer mes journées au coin du feu, admirer ma progéniture qui ne cesserait de s'agrandir. J'aurais un poney de garde, une maison au toit de chaume et un bouquet de fleurs fraîches sur la table de la cuisine. J'attendrais mon tendre époux, et l'accueillerais à bras ouverts pour savourer face à lui un repas qui aurait mijoté des heures.
Et j'aimerais ça. J'aimerais cette vie.



Pis je me réveille. Au milieu d'un champs de bataille. Les reins fourbus d'un ébat qui demandait bien plus de souplesse que je ne m'aurais cru capable. Mes cheveux mêlés à ceux d'un roux, le nez enfoui dans le cou d'un brun. J'ouvre les yeux et aperçoit une cuirasse balancée à la hâte sur une épée encore humide d'un liquide carmin.
Et je me rends compte que c'est cette vie que je veux.. La mienne. Près de Lui, d'eux.

Tu n'es pas venu Tana, tu n'étais pas là le jour de mon mariage. J'aurais aimé pourtant. J'ai espéré. J'y ai cru jusqu'au dernier moment.


Je t'en veux.

De ne pas être venue bien sûr, mais aussi d'être loin, et surtout d'arriver à vivre sans moi.


Alors je me dis que seul la mort a pu t'en empêcher. Réponds moi. Dis moi que tout va bien. Dis moi que je te manque. Dis moi Tana, que toi aussi tu ouvres les yeux le matin sur un paysage bucolique où se mêle le sang et la sueur. Dis moi que tu es heureuse.


Mais PUTAIN t'as intérêt d'avoir une bonne raison !
Parce que je ne me déplace pas pour rien...



D.

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