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[RP] De l'amour à la haine

Henki
Une petite bougie à la flamme vacillante chasser difficilement d’une étroite cellule les ténèbres qui la pénétraient depuis la fenêtre à barreaux, fine lucarne qui rattaché seule la pièce au monde extérieur. C’est au clair de cette unique lumière qu’un homme s’atteler, assis à un bureau qui avec un vieux lit meubler sobrement le lieu pieu, à assombrir un parchemin. Il tremper lentement la pointe de sa belle plume dans l’encre au couleur de sa peine pour ensuite dessiner un à un et avec grande minutie les mots qui lui arrachaient tous une grimace d’horreur. L’écrivain semblait refuser de pouvoir écrire tel monstruosité et pourtant il si résignait, son bras se mouvant seul, muselant son cœur meurtrie. Une longue partie de nuit s’écoula ainsi l’homme ne bougeant pas de sa chaise, une terrible résolution le poussant à finir son œuvre avant de perdre sa volonté et de sombrer dans un espoir de dupe. Il lui fallut pourtant souvent arrêter sa plume dans son élan afin de contenir son émoi et reprendre son souffle, pesant chaque syllabe afin que ce dernier acte d’amour soit tout aussi exceptionnel que vrai.

Finalement l’aurore se leva alors que le mélancolique personnage posa sur sa missive le dernier point, la fin de son message, la fin de son amour, la fin du bonheur. Il laissa choir sa plume et enroula le parchemin sans le relire, l’écriture lui ayant déjà était si pénible, avant d’y apposer son sceau de cire. Le Baron pencha alors sa tête pour admirer le soleil levant qui réchauffer doucement les contours fatigués de son visage pâle. Ce ne fut la qu’un bref moment de tranquillité qu’il brisa en se levant tout à coup, repoussant son siége qui se renversa au sol avec fracas. Quelques instants à peine s’écoulèrent avant qu’à l’imposante porte de la chambre on ne vienne frappé. Henki ouvrit la porte et salua le moine bouffi qui lui faisait face, il rassura l’homme de bien puis le pria de bien vouloir envoyez pour lui un message. Ça volonté fut respecté bien sur et commença alors une nouvelle attente insoutenable…

Citation:
Ma chère Prong,

Cela fait maintenant des semaines que je me suis retiré dans un monastère de Murten te laissant mettre en balance tes amours. Depuis ce jour j’attend inlassablement un signe quelconque de toi ,mais mon espoir c’est fané à mesure que de la fenêtre de ma cellule j’épiais l’entrée du bâtiment cherchant à y apercevoir ta silhouette en vain ,et que nul des saints hommes qui partageaient le pain avec moi ne m’apportait de lettre portant ta signature. J’ais bien fini par accepter cette réalité que je soupçonnais déjà mais que je préférais mettre en doute, j’ais accepter que tu en aimais un autre, j’ais accepter que pour toi notre relation n’était qu’une nostalgie passagère d’un amour de jeunesse, j’ais accepter que jamais plus nous ne partagerions de tendre moment ensemble…

Je n’aurais pas l’hypocrisie de te souhaiter d’être heureuse avec celui que tu m’as préféré, te savoir dans les bras d’un autre n’ajoutant qu’une souffrance de plus à mon cœur déjà réduit à l’état de lambeaux, mais je ne t’importunerais pas d’avantage et ne chercherais pas à interférer avec ta nouvelle relation. Je voudrais d’ailleurs t’oublier mais je sais que nos enfants, mon tendre bonheur, me lie à jamais à toi qui est à la fois leur mère et maintenant ma passion, bien plus douloureuse que celle qu’endura Christos (bien que je ne sais pas si dans les Rrs Christos à eu sa passion comme le christ ^^). Certainement suis-je maudis. Tu me demandais avant combien de femmes j’avais eu d’en ma vie. Je te répondais avec franchise que je ne savais pas mais qu’elles avaient était nombreuse, cependant cette longue série de conquête ce serrait certainement arrêté depuis longtemps si j’avais réussi à en garder une. Je la voyais d’ailleurs en toi celle qui mettrais fin à mes recherche de l’âme sœur, toi qui était la première femme pour qui j’en quittais une autre de tout aussi remarquable, chose que je ne regrettais pas et ne regrette toujours pas aujourd’hui… Malheureusement je me suis encore trompé me revoilà seul et sans espoir maintenant de trouver celle qui me comblera pour le reste de mes jours, puisque aujourd’hui je la perd.

Au revoir mon amour,
Henki.


La missive fut envoyé et reçut sans encombre mais de réponse l’homme n’en eut pas immédiatement. Il dut attendre quelques jours qui lui parurent bien longs. Henki en profita pour quitter le monastère, après en avoir saluer cordialement tout ses habitants, et rentrer s’installer dans son domaine de Lurtigen. La il eut sa réponse qui finit d’enterrer son bonheur passé. Il lut et relut chaque phrase, chaque mot, chaque syllabe
jusqu’à pouvoir ce réciter la lettre.


Citation:
Henki,

J'ai mis quelques temps avant de te répondre et j'en suis navrée. Ta lettre m'a émue et j'ai du plusieurs fois recommencer à la lire, mes yeux étant rempli de larme cela m'était difficile.

Henki pardonne moi de t'avoir fait souffrir, pardonne moi pour ce choix, sache que je t'ai aimé de toute mon âme et de tout mon coeur. Sache que je me donnais à toi avec amour et les deux seuls enfant que j'ai réussi à porter sont de toi... Deux magnifiques enfants que nous avons fait ensemble et qui nous liera toujours qu'on le veuille ou non.

J'espère que tu trouveras enfin cette femme que tu recherches, j'espère enfin que tu trouveras le bonheur. Pour ma part je doute encore beaucoup et je suis de loin pas certaine d'avoir pris la bonne route. Peut être que je regretterai mon choix toute ma vie, mais j'ai envie d'essayer.

Henki je vais venir avec Genor et Louis sur Murten dans environ trois jours, j'aimerai te voir pour que nous puissions parler. Louis a aussi besoin de son père. Suite à ce rendez-vous et afin de ne pas te faire souffrir plus je te laisserai tranquille. Je te le promets.

Au revoir
Prongs


Maintenant il devait se préparer à la revoir, se préparer à l’affronter…
Prongs
Prongs s'approcha du château de Lurtigen, tenant Louis par la main. Il trottinait à côté d'elle.

Le petit garçon la regardait avec un visage souriant.


On va voir papa?

Elle se tourna vers Louis et sourit. Oui on va voir papa. Il nous attend.

Genor allait peut être les rejoindre.

Elle s'approcha de la maison, eu un moment d'hésitation mais tapa contre le battant de la porte, la peur au ventre.

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le temps passe... envie de voyage, de liberté, de profiter de sa famille
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Ancienne Diplomate pour Lausanne (1 mandat)
Henki
Les jours avaient filés depuis le cour échange épistolaire que Henki et Prongs avaient tenu. Celui-ci attendais depuis, inlassablement, la venu de sa correspondante et de ses enfants. Dans sa tête de bien nombreuse pièce de théâtre c’étaient déjà joué, aucune identique, certaine heureuse d’autres dramatique, mais dans toute il n’y avait qu’un seul enjeu majeur. La garde de son fils. Le Baron y pensait encore quand il entendit frapper à la porte. Son cœur se serra et il mit quelques temps pour se lever et rejoindre, très lentement, l’entrée pour y accueillir son fils et son ancien amour.

A peine eut il entrouvert la grande porte qu’un petit monstre plein d’énergie lui sauter dessus en criant de joie. Il le reçut dans ses bras et le souleva haut avant de le faire virevolter un court moment dans les airs puis de le ramener tout contre lui, en le gardant dans ses bras, permettant au bambin d’enserrer la le cou de son papa de ses petits bras.

Quel grand garçon voila, un vrai homme fort et beau.

Lança Henki à son fils avec un sourire rayonnant que lui rendait l’enfant.

Tu m’as manqué papa

Répliqua Louis en resserrant son étreinte innofensive et en blottissant sa tête dans le cou de son père. Lequel lui caressa doucement les cheveux, un terrible sentiment le submergeant à ses mots. Pauvre petit si il savait ce qui se tramait entre ses deux idiots de parents. Si il savait que bientôt il ne vivrait plus qu’avec l’un d’entre eux…

Oui mon ange toi aussi tu m’as manqué.

Ce ne fut qu’après ce long échange que le baron daigna jeter un regard sur Prongs, son visage restant totalement fermé n’exprimant aucun sentiment, puis il se retourna et s’avança dans sa demeure avec son fils ne lançant qu’une plate invitation à son ancienne femme.

Rentre donc et ferme la porte derrière toi s’il te plait…
Prongs
Prongs ne dit mot quand la porte s'ouvrit. Elle laissa filer son fils qui alla se réfugier dans les bras de son père. Il aimait Henki et c'était bien normal. Elle pensa à la vie de famille à peine débutée qui aurait pu se construire si elle n'avait pas tout détruit. Mais elle rejeta cette pensée et entra dans la propriété.

La porte fermée, elle suivit Henki. Son indifférence et son regard froid lui avait fait mal, mais elle ne pouvait que comprendre sa réaction... elle lui l'avait détruit.

Ils arrivèrent dans le salon. Henki ne lui proposa pas de s'asseoir ni lui offrit un verre, rien. Elle s'assit donc, et regarda son fils.
Il fait beau, va jouer dans la cour, il y a de jolie plante, va en cueillir pour ta soeur, elle sera contente.

Elle regarda le petit garçon partir en courant. Et fais attention à toi!

Puis elle se tourna vers Henki. Elle n'osa pas le regarder dans les yeux mais lui dit.

Louis a bien grandit.. il aime les plantes comme sa soeur..

Quelques minutes sans un mot et elle finit par dire:

Je t'avais promis de revenir... parler.. je sais comme ta tristesse est grande..

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Henki
Henki ne cessait de taquiner son fils lui faisant de baveux bisous dans le cou qui le faisait hurler de rire puis le chatouillant doucement. Toute son attention était porté sur son enfant qu’il chérissait tendrement. Il fut donc quelque peu surpris lorsque Prongs invita le bambin à aller dehors, le baron déposa tout de même Louis au sol et le laissa partir en lui disant d’écouter sa mère.

D’accord je vais cueillir des fleurs pour Genor, maman et toi…

Ceci dit le petit partit en courrant maladroitement vers la cour, laissant ses deux parents, tout autant mal à l’aise l’un que l’autre, seul. Henki laissa parler son invité sans y faire trop attention, il se dirigea vers le meuble ou était rangé tout les alcools et se servit un verre, puis il se retourna et après avoir laissé pesé un long silence il prit la parole.

Veux tu quelque chose à boire?Ou à manger peut être, le voyage à put affamer.

Il se tût un instant puis repris.

Oui il à bien grandis et il deviens bien turbulent, mais c’est un amour… Enfin j’ais peur qu’il ne devienne terrible quand il serra plus grand, il serra sûrement intenable.

Henki soupira puis en revint au nœud du problème en poussant un petit rire nerveux.


Oh non tu ne sais pas comme ma tristesse est grande, tu ignore tout de ma tristesse et je ne te demande pas de venir me plaindre après m’avoir lacéré le cœur… Tu veux parler et bien vas y je t’en prie je t’écoute.
Prongs
Un verre d'eau...

Elle releva la tête et l'observa.


Turbulent... oui et plein d'énergie! Tout comme notre fille. Elle m'inquiète et va s'attirer des ennuis à force...

Il lui tendit le verre d'eau et elle en but une gorgée.

Genor est aussi à Murten, elle a appris le ramponneau et se débrouille bien.

Elle reboit un peu. Le coeur serré ne sachant que dire... Elle se relève et se rapproche de lui.

Genor vit par elle-même, mais nous avons Louis. Louis nous aime l'un autant que l'autre et a besoin de nous deux pour grandir... j'ai été un monstre avec toi mais nous devons... nous devons savoir ce qu'il va se passer pour notre fils.
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--Filomenia
Philo tirait la langue, s'obstinant à faire ses lettres sur l'ardoise que Genor lui avait préparée. Elle essayait de recopier les passages saints que Genor elle-même avait recopié, soigneusement, sur un velin qu'elle emmenait partout avec elle.

Philo suivait Genor comme son ombre, grâce à elle, elle voyageait et sortait de sa cabane des bas-fonds de Fribourg, elle apprenait des chansons et maintenant les lettres ! L'amitié de la grande jeune femme lui semblait précieuse et en échange, Philo se promettait bien de l'aider de toutes les manières possibles.
Ainsi, ce jour, elle s'appliquait aux lettres mais voyait que son amie, - sa grande soeur, sa tutrice - était triste et soucieuse.

Genor tenait son rouleau en main et faisait semblant de lire, mais Philo sentait bien que son esprit vagabondait ailleurs. D'ailleurs, elle avait arrêté d'écrire et fredonnait sans s'attirer de remarques acerbes... Alors que Genor le plus souvent la ramenait à son travail avec un sévère :

- Je n'ai pas de temps à perdre avec les paresseux.

Ca faisait un déjà long moment que Philo restait la craie en l'air en fredonnant la chanson du culte que Genor avait composée :

Citation:
All you need is love, padampadam
All you need il love, love love is all you need.


Déçue de ne pas avoir de réponse, ni d'attention, Philo s'essaya à lire tout haut le passage recopié :

Citation:
Verset 3 : Il n'est permis à une femme d'épouser qu'un seul mari ou à un homme qu'une seule femme. Car il faut craindre de n'être pas juste si vous aviez plusieurs femmes ou plusieurs maris.


- MM, Genor .... Genor -or

Genor enfin leva les yeux vers elle.
Elle s'était levé et relut le texte écrit sur l'ardoise.


- Ah, pas mal, c'est beaucoup mieux... Mais tu vas encore trop lentement, il faut t'exercer pour écrire plus vite, et toujours aussi bien, c'est comme ça que vient l'aisance.

Philo rit
- Mais je ne veux pas devenir clerc, il me suffit de savoir lire.
- Ne manque pas d'ambition, fillette, tu es intelligente, si tu peux apprendre à bien écrire, et tu en es capable... Alors fais-le... Ca servira toujours : à toi et aux autres. Le monde a besoin de gens capables.


Philo baissa les yeux : Genor la poussait toujours à apprendre, mais à quoi cela pourrait-il bien lui servir, elle était une orpheline qui profitait de sa chance mais n'aurait jamais sa place dans ce monde.
Genor était bien austère parfois...


- Dis-moi, Philo, qu'as-tu compris de ce que tu as recopié ?
Philo se gratta la tête.
En plus, il faut comprendre ... Elle savait bien à quoi elle avait pensé en recopiant, mais était-ce cela comprendre ?

- J'ai pensé... euh à ta mère... Je l'aime bien, Prongs, mais pourquoi elle ne vit avec aucun homme... Et on dirait qu'elle en aime deux...Et elle est mariée... Toi qui es Lector,... est-ce qu'on peut faire ça ?
Genor
Genor reçut cette question comme une attaque en plein coeur.

- Oui, je sais ... Je ne peux pas être d'accord avec cela ...

Elle regarda la gamine, l'orpheline qui s'était débrouillée pour pousser dans ce monde violent et sans pitié, cette enfant intelligente, courageuse, mais qui allait sans famille et sans soutien.
Elle, Genor, avait été élevée par une femme remarquable , Alienore et puis grâce à Deos avait retrouvé ses parents... Pas vraiment parce qu'ils l'avaient cherchée.

Elle sourit à l'enfant.


- Averroes parle de la justice envers les femmes et les maris... Mais... C'est pour les enfants que tout cela est injuste : les hommes aiment les femmes, les femmes aiment les hommes, ils sont adultes... Bon, c'est douloureux s'ils se trompent...Mais ils n'en meurent pas... Pas souvent.
Les enfants, eux, sont abandonnés à eux-mêmes....ou à la chance... ou à la malchance. N'est-ce pas Philo ?


En parlant, Genor sentit remonter en elle, une vieille colère, une colère d'enfant trompée, d'enfant abandonnée...
Une tristesse d'enfant lucide.
Une rage solidaire quand elle pensait à son frère Louis aussi.
Elle serra les poings.

- Tu dois en avoir assez d'écrire... Et puis, il faut gagner ta croûte, va faire un tour à la mairie proposer tes services de dératisation, j'ai entendu un secrétaire se plaindre ce matin quand je suis passée chercher de l'emploi.

Philo semblait ne demander que cela. Elle siffla son chien, Rasador, et sortit en courant.
Genor sourit. Si elle réussissait à donner à Philo la moitié seulement de ce qu'Alienore lui avait apporté à elle... Elle se sentait justifiée d'exister !!!

Elle lut la suite du Kitab al Koutoub :


Citation:
Verset 5 : Que la crainte saisisse ceux qui laisseraient après eux une descendance faible, et qui seraient inquiets à leur sujet; qu'ils redoutent donc l'Unique et qu'ils prononcent des paroles justes.

Verset 6 : Voici ce que l'Unique vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils et à la fille, une part équivalente lors de l'héritage. Ceci est un ordre obligatoire de la part de l'Unique, car l'Unique est, certes, Omniscient et Sage.

Verset 7 : A celui qui dans le couple trompe son conjoint, sévissez contre lui. S'il se repent ensuite et se réforme, alors laissez-les en paix. L'Unique sait accorder son pardon.


Ah oui, il y aurait bien des choses à rappeler à ses parents, qui semblaient toujours enclin à faire n'importe quoi en suivant leurs désirs, sans trop se soucier de leurs devoirs.

Mais était-ce à elle de leur faire la leçon ? Et puis c'était tellement compliqué : Prongs, pouvait-on la considérer comme mariée à Vaudan alors qu'il avait appelé l'Inquisition pour annuler le mariage ? Alors qu'elle avait deux enfants d'un autre homme ?

Mais tous comptes faits, cela la concernait aussi, on a des devoirs vis-à-vis de ses enfants...


Elle sortit, monta vers le "chateau" et alla frapper à la porte

-Toc toc
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Genor
Prongs
Elle but une gorgée d’eau et entendit un TOC TOC.
Ça doit être Genor. Elle se releva, laissa Henki à ses pensées et alla ouvrir à sa fille.

Genor c’est bien toi. Elle prit sa fille dans ses bras. Soulagée de l’avoir à ses côtés.
Tu as bien fait de venir.. Viens suis moi et elle l’emmena dans le salon.

Genor s’était beaucoup occupée de Louis, depuis sa naissance.. Quand Prongs mal en point avait mis au monde cet enfant au bord d’une route. C’est grâce à sa fille si la mère et l’enfant avait pu survivre.

Genor voulait donc participer et être la quand l'avenir de son frère se déciderait. Prongs se souvenait des menaces que sa fille avait faite à Fribourg ... elle espérait pouvoir éviter ça.

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Genor
Genor avait tremblé en frappant à la porte.
Elle avait tournicoté un peu dans Murten en demandant où était le domaine de Lurtigen et puis elle avait vu, là en haut du village cette grande bâtisse.

- Le Château de mon père,...mon père ... sans blague !!! Je l'ai vu deux fois... C'est peu pour un père qui était soi-disant impatient de me connaître.

Et puis sa mère, qui semblait chez elle et la faisait entrer. Il n'était pas là pour l'accueillir.

Elle regardait avidemment autour d'elle. Elle reniflait : la maison était vaste mais semblait assez peu habitée... comme provisoire... Elle rendit l'embrassade à sa mère.
Prongs avait l'air tendu

- Bonjour Mère ... où est Louis ? ...Et Henki ?
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Genor
--Chtitloulou
Louis était dans le pré…

D’une main adroite, il arrachait ce qui se présentait à lui, faisant un joli bouquet bien multicolores. Quand il aperçu un truc long et vert qui rampait dans les hautes herbes : un orvet ! Il le ramassa fière de sa découverte et couru jusqu’à la maison.

Regardez ce que j’ai !!

Mais à peine arrivé, il aperçu sa sœur. Il couru vers elle et lui agita l’orvet sous son nez. Regarde. Un grossss et longggg serpent ! Il faisait le fière

Puis repensant à son bouquet. Tiens, pour l’hebobistie. C’est pour t’aider. Il sourit fière de lui.
Prongs
Il est la Henki, dit-elle à sa fille et Louis…
Elle entendit débouler un petit garçon qui couratait bien vite. Il arrive. Elle sourit.

Prongs était attendrie par son fils. Elle regarda ses deux enfants. Il y avait une complicité entre les deux. Genor lui a beaucoup appris a ce petit garçon.

Elle resta silencieuse et regarda tout le monde, la famille au complet, et pourtant elle détruisait tout. Oui… avait-elle fait le bon choix ?
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Genor
Genor eut un grand sourire en voyant Louis arborer ses trouvailles avec la bouche fendue jusqu'aux oreilles.
Elle attrapa l'orvet et le regarda attentivement, elle lui tenait la tête et la queue et le montra à Louis.

- Regarde celui là, c'est un orvet... Il est pas dangereux... Mais tu dois faire attention petit Loulou, si tu avais attrapé une vipère, là tu serais mort ou presque, c'est très très dangereux.
Tu sais comment on les reconnait ?

Louis la regardait gravement en faisant un signe de tête :
- Une vipère a un V autour de la tête... Mais c'est parfois difficile à voir.. Alors, faut pas toucher aux serpents, d'accord petit frère ?

Elle lâcha l'orvet et prit Louis dans ses bras en le serrant fort
- C'est que je veux pas perdre mon petit frère, moi... je l'aime mon gros Loulou
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Genor
Henki
(C’est du beau tien 2 petits jours d’absences et déjà un rebondissement, non mais vraiment on peut pas s’en détacher plus d’une minute de cette histoire, c’est mieux que les feux de l’amour ^^. Coucou ljd genor content que tu te joigne à nous. J )


Ah le terrible choix à prendre, enlever un enfant à sa mère, mais cela il le désirer ardemment ,depuis que sa lettre était partit délivrer son cruel message, afin de pouvoir élever son fils. Pourtant quand Prongs aborda le sujet il ne put ouvrir la bouche, cette sentence terrible qu’il s’était maintes fois répété ,encore et encore ,semblait coincé au plus profonds de son estomac. Le baron resta donc coi, le regard perdu dans la lointain, son esprit rassemblant les forces nécessaires à la bataille alors que son cœur tambouriner violemment dans sa poitrine. L’envie de tuer cette femme, de l’étrangler sur le champ et d‘ainsi apaiser sa douleur, le disputait à celle de l’embrasser, de l’embraser de tout son amour…

Les coups portés contre la lourde porte lui firent gagner de précieuses minutes qui lui permirent de se reprendre. Mais à peine se sentit il mieux que l’entrée de sa fille le replongea dans l’effroi dont il c’était extirpé. Un mot suffit à cela, pourtant si anodin et qui dans la bouche de quiconque ne fut pas son enfant n’eut était que pur normalité, son propre nom… Pour Prongs elle avait utilisé le terme maternel, pour lui son nom, ce désaveu il le comprenait bien, il n’avait guère était présent pour elle contrairement à sa mère, mais cela ne le rendait pas moins atroce à ses oreilles. Henki encaissa le coup et en lui s’immisça une ombre de son passé, qui vint froidement lui murmurer d’abjectes propos.

Elles ne l’aimaient pas? Grand bien leur fassent, il n’avait pas besoin d’être aimé lui qui autrefois ne cherchait que le conflit et la perte de ceux qui se dressaient comme ennemis. Combien d’hommes et de femmes l’avait haït? Combien avait tentés de l’envoyer à l’ombre définitive, d’un cachot ou d’un cimetière? Pourtant des années plus tard ce tenait un riche Baron à la place d’un frêle gamin trop sentimentale. Était-ce l’amour qui avait permis cela? Oh non l’amour n’avait toujours était qu’une faiblesse qui le détruisait, la preuve en était encore faite aujourd’hui. C’est à de bien moins nobles sentiments que le politicien devait sa survit, et ceux-ci se rappeler à ces bons souvenirs.

Quand Henki se décida enfin à parler ce fut du ton le plus neutre possible, sans laisser émaner de lui la moindre sensation.


Oui je suis la ma fille…

Ces quelques mots lancés le petit louis fit à nouveau irruption dans la pièce avec ses fleurs et son serpent. L’homme laissa ré émerger son amour paternel involontairement, il pensa se retenir ensuite mais un fin calcul l’en dissuada.

Louis tu dois écouter ta sœur elle à raison, il ne faut pas toucher aux serpents c’est très dangereux et nous serrions tous très tristes si un méchant serpent te mordais. Tu promet à ta sœur à ta mère et à moi que tu ne touchera plus ces animaux quand tu es tout seul?

Le petit garçon quelque peu sonnet de la réaction de ses proches à sa surprises, mais en même temps heureux de l’attention qu’on lui porte, acquiesça en opinant de la tête énergiquement.

C’est bien je suis fière de toi, et tu à vraiment apporté à ta sœur un magnifique bouquet qui va surement grandement l’aider.

Il gratifia le garnement d’un sourire rayonnant tout en le fixant d’un regard bienveillant.
Genor
merci LJD Henki , j'espère que je ne te décevrai pas... Si je poste vite, c'est parce que je serai en retraite jeudi soir


Genor leva la tête.
Citation:
Oui je suis la ma fille…

Elle vit son père, debout près de la porte ...
Il ne souriait pas, son visage était de glace.

Et puis, Louis entra et son visage s'illumina.
Genor eut l'impression qu'on lui tordait le coeur. Elle en eut presque le souffle coupé.
Que faudrait-il faire pour que cet homme soit un père pour elle ? Elle l'avait reçu aussi bien que possible chez elle à Fribourg, ils avaient discuté sur les routes de Lausanne.... Mais là il n'y en avait que pour son fils.
et gnagna ni et gnagna na... fais semblant de faire attention aux gens qui sont autour de toi !!!

Genor se releva et se mit debout bien en face de son père.

- Bonjour, Messire Baron, mon père...
Vous me faites entrer chez vous ? J'ai dû chercher un peu votre château et j'ai grand soif...

Elle fourragea dans sa musette et en sortit un flacon
- Je vous ai apporté un vin de rhubarbe de ma fabrication mais il doit se boire frais.... Par contre, j'ai le souvenir d'un délicieux vin blanc que vous m'offrîtes à Fribourg en venant souper chez moi.

Elle lui sourit, très consciente de son culot à s'imposer comme ça... Mais voilà, un jour ou l'autre il faut affronter son destin et son identité. Et ce jour était arrivé. Genor n'avait jamais reculé, c'était pas aujourd'hui qu'elle allait le faire.

- Je sais que c'est un peu "cavalier" de m'inviter comme cela chez vous... Mais, voyez-vous, je pense que ce que vous allez discuter avec ma mère me concerne.... Et j'ai quelque chose d'important à vous annoncer ... et à vous demander.
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Genor
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