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[RP] Les joies post-nuptiales.

Astana
Citation:

    Johannes,


    J'ai amputé votre marjolaine.

    De pas grand chose. D'un brin trois quart. Ne vous crispez pas. Ce n'est aucunement la faute du clou.
    C'était pleinement voulu. Non, ne tirez pas cette tronche. Je peux vous voir, même depuis ici.

    Voyez, avant de quitter Toulouse, il a fallu que je repasse par chez moi. C'est là que votre brin m'a fait de l’œil. Drôlement je dois dire. Il est possible, aussi, que l'évocation de votre sort-repoussoir m'ait fait plus d'effet que prévu. Toujours est-il que j'ai fini par en arracher un bout... pour l'enfermer dans un médaillon qui a dû voir passer autant de berges que vous.

    Vos deux cancres du fond m'ont refusée l'alliance.
    Ils ne peuvent rien contre le médaillon. Et moi non plus.


    Vôtre, toujours,


      Astana.

_________________
Johannes
Citation:
Sørensen,


Vous pouvez amputer des brins de marjolaine si ça vous chante ; après tout, celui-ci avait déjà été cueilli.

L'avez-vous senti, finalement, ce brin de marjolaine ? Si vous torturez une feuille entre vos doigts, ce qui pourrait être inné chez vous, vous verrez que ça sent drôle, un peu comme des épices païennes. Je vous laisse en conclure que la marjolaine est peut-être l'une des dernières plantes à utiliser si l'on a réellement l'intention de lancer un sort-repoussoir sur sa femme.

Par contre, j'avoue ne rien connaître du pouvoir des médaillons.
N'en reste pas moins, médaillon, marjolaine, ou pas, que vous êtes libre.
Le savez déjà.

J'atteindrai le rivage dans moins de trois jours, si mes jambes ne me font pas défaut.
Je ne préfère pas vous dire lequel, étant donné que votre bon roi voudrait me voir noyé.


A vous dévoué.
Johannes
Astana
Citation:

    Johannes,


    Vous serez heureux d'apprendre, peut-être, que j'ai atteint le pays béarnais sans encombre. Le décor n'a rien de dévasté, ni de dévastateur. Pau est une ville terne sans grand intérêt, sur laquelle je ne m’étalerai guère. Le gros des combats se déroule à présent plus au sud, à la frontière espagnole. Je ne risque donc pas de me faire amocher sur un malentendu.

    Enfin.

    Laissez-moi vous dire que je suis amère en ce jour. Amère de constater que vous ne me faites pas assez confiance pour me dévoiler quels sont vos plans. Sans doute suis-je un poil peinée aussi. Néanmoins, je ne m'infligerai nul tourment inutile. Vous avez choisi de garder le silence, eh bien soit. Faites. Après tout, vous êtes libre aussi.

    Libre d'insinuer que je pourrais confier au roi des informations qui ne le regardent guère. Quitte à vous foutre plus en danger que vous ne l'êtes déjà. Libre de ne rien piger à la symbolique du médaillon. Libre d'être froid. Mais surtout, surtout... libre de faire ce qui vous chante.

    Je vous souhaite d'arriver à bon port. En bonne santé.
    Et profitez-en.


      A.

_________________
Johannes
Citation:
Astana,


Pau est devenu une ville terne, celles que je traverse également. Je ne m'y arrête pas, sauf dans une rue quand il me prend l'envie de pioncer.

Moi, qui ne suis pas vous, je n'ai pas de plans, Astana, je vais juste poser ma carne en face d'une mer. Ne vous méprenez pas ; je me doute bien que vous n'iriez pas confier à votre bon roi où se trouve ma pomme. Mais les lettres sont des objets qui peuvent s'égarer, et se retrouver entre on ne sait quelles mains. J'espérais que vous ne me tiendriez pas rigueur de vouloir laisser le moins de traces.

Vous enfermez un brin de marjolaine dans un médaillon et votre époux n'est pas doué pour les symboliques. Vous devriez pourtant savoir, depuis le temps, que beaucoup de choses me passent au-dessus ; et j'avoue que je ne sais pas donner de valeur aux choses qui semblent en avoir, de surcroit à un médaillon que je n'ai jamais rencontré. Pourtant depuis plus de deux ans, j'ai un morceau de soie rouge piqué au fond de mon sac, n'ayant jamais pu m'en débarrasser, même lorsque je tentais d'effacer votre minois dans les retraites helvètes.

Avec la poussière et les pluies, il n'est plus vraiment rouge, mais je le vois toujours rouge.

Je fais ce qui me chante, vous faites ce qui vous chante, il en a toujours été ainsi.
Vous aurez remarqué, tout de même, qu'il nous chante souvent de nous accorder l'un à l'autre.

Au reste, je ne suis pas froid. J'abandonne mon corps à ce que les routes ont de rude et de doux, et je ne parle plus ; alors détaché peut-être, mais pas froid.

Prenez garde, et profitez également.


A vous dévoué.
Johannes
Johannes
Citation:
Astana,


Je me doute que êtes bien agréablement occupée.

Je vous en veux, manifestement, puisque je vous en veux même en marchant. Peut-être auriez pu attendre plus de deux jours après nos épousailles pour aller offrir votre lame à votre roi et ancien amant.
Exposant ainsi à la sienne l'enfant qui grandit dans votre giron.

Je donne peut-être plus de valeur aux actes qu'aux bouts de ferraille.

J'atteindrai le bord de mer dans quelques heures, et y resterai quelques jours.

Gardez l'enfant sauve.


Johannes
Astana
Citation:

    Johannes,


    Vous êtes tristement comique.

    Savez-vous que depuis peu je me réveille la boule au ventre, en flippant de constater que vous m'avez remplacée par une autre ? Et pourtant, vous êtes là... avec vos sous-entendus et vos reproches foireux. Vous me donnez envie de crier, quitte à m'en faire péter les poumons. Vous êtes, décidément, bien enrageant.

    Mais puisque vous foutez nos épousailles sur la planche laissez-moi établir certains rapports, qui peut-être vous rendront un peu moins aveugle à vos propres actions :

      Vous ne m'avez pas épousée pour moi. Mais pour que l'enfant ne naisse pas avec un statut de bâtard.
      Le lendemain, vous avez causé faillibilité de l'homme et finalité des choses. Pas la mort, mais la trahison.
      Ce même soir, vous m'avez bien fait comprendre que vous n'aviez aucune espèce de confiance en moi.

    Alors pardonnez-moi de n'avoir pas été encline à rester. Compte tenu du climat un poil pesant qui semblait s'être installé au-dessus de nos trognes. Pardonnez-moi d'aller faire ce qui doit être fait, plutôt que de m'enfermer. Car si je lui ai effectivement offert ma lame dans un premier temps, ce n'est pas pour ce motif que je suis partie. Ce n'est pas, non plus, pour me jeter dans ses bras en quête de réconfort. Mais croyez ce que vous voulez. Après tout, je peux bien accepter une étiquette supplémentaire. Après la femme indigne et irresponsable, l'horrible mère sans cœur cherchant à faire tuer son enfant ? Pourquoi pas.


      A.

_________________
Johannes
Citation:
Sørensen,


Je vous ai remplacée pour quelques jours. Je n'ai jamais connu son nom, elle est longue et en général, fine, terreuse et vraiment pas causante.

Vous avez toujours trouvé mes reproches un peu foireux.
C'est que j'ai toujours été moi-même, un peu foireux.

Et je soulignerai, et j'espère que vous imaginez quel sourire je peux tirer en cet instant, la perspicacité de votre décision. Il est bien connu que sous un climat tendu dans un ménage, la meilleure chose à faire est de se casser.
C'est d'ailleurs un remède que nous avons déjà éprouvé, plusieurs fois. Je ne rappellerai pas à votre bon souvenir les conséquences charmantes qui en ont découlé.

Mais faites, faites donc ce qui doit être fait.

Je ne reviendrai pas sur votre clarification en trois points, qui pue la mauvaise foi, et pour la moitié, de phrases que je n'ai jamais dites, ni même pensées.


Que le jour vous soit bon, ma dame.
Johannes.
Astana
Citation:

    Oh. Excusez-moi. N'avez-vous jamais dit quelque chose comme : « Tous les hommes trahissent, Astana, et vous n'êtes pas au-dessus de cette nature. » ? N'avez-vous pas avoué que les épousailles étaient pour cet enfant, d'autant plus mon cousin et la Rouge vous ont forcé la main ? N'avez-vous pas émis des doutes quant à de prétendus sentiments que je pourrais garder pour d'autres ? Ne venez-vous pas de sous-entendre que je mettais volontairement la vie de l'enfant en danger ?

    Vous appelez ça avoir confiance, vous ?

    Car encore, que vous preniez le Roi pour un voleur de femme, un pourfendeur de jeunes âmes... ma foi, c'est vous que ça regarde. Je ne perdrais même pas mon temps à me faire l'avocat du diable. Mais que vous, mon époux, m'inventiez des intentions que je n'ai jamais eues... non. Pardonnez-moi, mais j'ai du mal à avaler ça. La jalousie naît de l'insécurité, d'un manque de confiance. Et si au départ, j'ai pu croire que vous manquiez avant tout de confiance en vous, laissez-moi vous dire qu'aujourd'hui je suis convaincue que c'est en moi que vous ne vous vous fiez pas.

    Me pensez-vous stupide au point de n'être pas apte à déceler les prémices d'un danger ?
    Me pensez-vous stupide au point de ne pas avoir pesé les pour et les contre de cette visite ?

    Je ne suis certes pas irréprochable, j'ai ma part de torts dans cette histoire. Que j'assume pleinement. Mais entendez bien que votre manque de soutien ces derniers temps, ainsi que votre véhémence, ont achevé de me convaincre de décamper pour ces quelques jours.

    Je vous reviendrai toute entière, bien entendu. Il n'a jamais été question du contraire.


      A.

_________________
Johannes
Citation:
Petit Johannes Raisonné :

Tous les hommes trahissent, Astana, et vous n'êtes pas au-dessus de cette nature.
Lire : tous les hommes ont la faculté de trahir, mon tendre petit chou, et malgré vos airs de déesse nordique, et malgré le fait que vous veniez de me dire que vous ne trahissiez jamais, au grand jamais, hélas, vous avez en vous la faculté de trahir.

Votre époux a également déclaré que les épousailles étaient avancées à cette date, pour l'enfant. A également déclaré, au moins trois fois dans la même semaine, et bien qu'il n'eusse jamais avoir pensé devoir justifier cette sorte d'évidence, que c'était pour vous. Rappelons également que nous étions fiancés bien avant que votre cher cousin et votre si chère Rouge viennent me faire entendre la marche à suivre, et que si je n'avais pas voulu qu'il en soit ainsi, mon cul aujourd'hui serait posé en face d'une mer normande.
Rappelle-toi aussi sombre ânesse, toutes ces demandes avortées que tu ne m'as pas laissé achever. Je t'ai épousée bien plus tôt que tu ne le crois.

Quant aux sentiments que vous auriez gardé pour d'autres, je n'ai pas émis de doutes là-dessus, puisque je n'en doutais pas. Je n'en suis d'ailleurs pas inquiété, ce sont des parts de l'esprit sur lesquels je n'ai aucune sorte de pouvoir et les relents amoureux sont chose bien courante et encore une fois, bien humaine. Alors au fond, qu'ils soient là ou pas, vos relents... ne change rien à la manière dont je suis ou pourrait être avec vous.

Et vous mettez l'enfant en danger, rien qu'en ayant décidé de prendre route. Mais ça, je vous l'ai dit avant. Comme tout le reste, en fait. Mes mots, quand ils vous siéent pas, n'ont pas plus de poids qu'une mouche.

Dans cette affaire, vous pouvez vous mettre mon soutien où vous pensez.
Lire : je t'aime mais tu me casses sérieusement les burnes, même de loin.


Johannes
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