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[RP Ouvert] Cailles & mari nés - projet X Y

Nathan
Nathan ne fut jamais très famille. À un tel point, que, parfois il pensait ne pas voir de parents. Normal, sa mère connut la meilleure mort au monde : mourir en donnant la vie. Ça c’était beau. Mais aussi par le fait que son père était au superbe club des abonnés absents. Donc le jeune blond n’avait pas les repères éducatifs idoines pour se conformer à la normalité. Toujours la faute des parents, toujours la faute de quelqu’un sauf lui. Un égocentrisme exacerbé, un caractère bavoché, un enfant infatué. Certes, il ne fut jamais l’enfant parfait. Certes Nathan c’était un versatile écœurant, un indécis, un enfoiré. Mais Nathan c’était ce piment qui conférait à June une fierté cachée sous un masque sévère.
Il avait suivi son père dans un coche, normal, faisant des salutations à tous les roturiers qu’il croisait. Perché dans son monde imaginaire, Sidjéno n’avait plus les pieds à terre. Déchu du duché de Berry, il connut pour la première fois la terre. Mais rien n’y faisait, il vivait une fois de plus dans la frivolité. Le blond était bête, parfois, voir même souvent, mais on l’aimait pour ça.


-Ah! L’enfoiré! Il ne m’attend même pas.
-Vous n’avez pas arrêtez de lui faire des reproches pendant tout le voyage…
-Déconnez pas Evan, j’lui ai juste dit que c’était un mauvais père, que le duché d’Alençon c’était un cimetière à ciel ouvert… Vous voyez, rien de grave. Les cimetières sont toujours à ciel ouvert. C’est spirituel, vous ne pouvez pas comprendre.
-Oh que si, je peux le comprendre. Je peux même comprendre que vous êtes un ingrat.
-Vous savez que j’ai fait de mon arbalète ma maîtresse ?
-Ah c’est plus l’épée votre amant ?
-La ferme!


Vexé, il lança un regard noir à son homme à tout faire. Ça il savait bien le faire. La répartie chez l’Apollon était une chose complexe. Il maniait la violence à la verve. Mais souvent il frappait, ne comprenant pas pourquoi on pouvait le haïr.

-Franchement, je suis le mec parfait. Je ne comprends pas ce manque d’atomes crochus avec June.
-Appelez-le, déjà « mon père » ou « père », ça serait une avancée.
-Taratata on appelle un père par ce nom, quand il était là pendant votre jeunesse.
-Bon, on ne va pas s’éterniser, allez le rejoindre.
-On est chez qui déjà ?
-Judas Von Frayner.
-Hé merde. Il me déteste. Enfin, s’il s’en souvient.


C’est alors, vêtu avec panache, reflétant à la perfection son obédience pour le fric jeté par les fenêtres, que le jeune Sidjéno s’engagea vers le lieu de ripaille. Voilà bien longtemps que ce genre de mondanités ne l’avait pas vu. Voilà bien longtemps que Nathan s’enfonçait dans son rêve où rien n’avait changé et que rien ne changerait jamais, il en avait fait le gage avec son esprit.
Et pourtant, tout avait changé, même son compte en banque. Il s’aventura alors dans le lieu, voyant avec un grand plaisir une tête qu’il aimait. Ce n’était pas si mal chez Judas en fait. Il rejoignit son père. Après tout, c’était une brebis égarée, fallait bien retrouver le berger. Et franchement, June c’était un chouette berger.

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L_aconit
Ha! Sabaude Renard était enfin arrivé. Si, là bas, Judas le voyait. Il n'eut même pas besoin de lui faire signe, le zig suivant les gens comme des papillons autour d'une bougie un soir d'été et et convergeant vers son siège en bout de table pour les politesses d'usage - que plus personne n'aurait dans quelques heures, vu que certaines avaient déjà commencé en dégobillant sur son tapis persan- . Il accueillit la boutade avec malice, y répondant tout de go.

- Allons, ne vexez pas Fouletrotte . Elle en a dans le ventre ... Et pas du meilleur!


Rigolade grasse et sous cape, comme il en avait l'habitude avec son frère de Triade, qui se composait d'ailleurs sous le manteau volontiers en duo. Instant misogynie nécessaire passé, Judas revint discrètement à ses moutons - ou à ses canards - dans un murmure entendu.


- Elle est par là bas, je l'ai vue passer. Mais si vous ne pouvez pas choisir ce soir, un conseil, ne le faites pas. Le Poitou est là, et ma foi l'entente des deux duchés a connu des heurts mais au fond ils sont toujours l'un à l'autre collés.

Un dernier rire en aparté scella la fin de l'anecdote dans un:

- De toute façon nous sommes sauvés, nous avons la diplomatie de notre coté. SARZAY, canaille, quelle surprise l'ami!

Une tape amicale dans le dos de June, qui avait quand même pris quelques années. Ou presque, il ne savait plus bien. Décidément, ce festin commençait à devenir de plus en plus intéressant. Il fit signe à un clampin de remplir des hanaps de leur coté ( Et d'en mettre double pour Astamor, histoire de la dérider) et remarqua la tête blonde, progéniture ingrate du noble libertin que Sabaude Malgré lui lui avait toujours rappelé. Les deux hommes avaient de franches similitudes, et point que pour leur coté trousse-jupon ni père peu engagés - ou engageant - . Reunissons les trois... Une nouvelle triade était née. Mais je m'emballe. L'ingrat je disais. Espérer que Judas oublie un gosse horrible était utopique. Il y avait eu dans sa lointaine jeunesse le Duo Calyce et Clélie. Puis Alix Ann. Puis la Sabran. Puis Tualenn. Puis Agathe du Ried. Et d'autres. Une nuée de petites filles exécrables toutes liguées contre le sexisme Judéen, ou peut-être une horde de petites filles futures femmes avisées. Puis il y avait eu Nathan. Il trouva l'occasion toute à fait juste pour s'enfiler une nouvelle rasade de vin rouge, avant de lâcher un faux cynique:

- Et voilà qu'on est devenu homme... Prenez du vin, et touchez à toutes les femmes sauf à la mienne. Je vous laisserai vous réveiller demain.

Sourire funeste, Judas s'étira sans préciser que son épouse n'était pas là ce soir en faisant "malencontreusement" tomber le chat qui lui rappelait bien trop celui offert à la Chimera. Bienvenue! Avant que Sabaude ne s'éloigne, il lui présenta June, et ne retint pas un peu de sarcasme, après une nouvelle coupe de vin.

- Le trait de poil sur le menton est aussi un incident de cave? Se raser dans le noir peut être périlleux , Moulicent! HAHAHA... Puis ne laissez pas trainer le canard, des fois que nous serions à court en cuisine.

A ce stade, Judas Gabryel Von Frayner était entamé. Ce qui était souvent indissociable de sa gaieté ou de son hypocondrie exagérée. Il repéra une jolie brune, faute d'Anaon, et ne manqua pas de lever le menton pour mieux la voir. Ce soir, il avait quelques rivalités à exacerber avec le Duc Renard, vu le manque accumulé des mois passés sans parier.

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(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
Alphonse_tabouret
Non, le chat n’avait pas encore l’occasion de voir le Seigneur des lieux saoul au point d’entamer la chanson, mais il l’avait déjà croisé ivre de colère dans une altercation bretonne , spectacle où il avait eu l’impression de découvrir Von Frayner muni d’un filtre si mince qu’il lui avait semblé plus humain qu’il n’aurait jamais l’occasion de le voir. Le bal de Noel n’avait pas permis aux deux hommes d’échanger plus que les banalités d’usage lors des soirées où les parenthèses sont explicitées jusqu’aux cartons d’invitation, mais le comptable ne doutait pas que Judas saurait apprécié, aigre ou amateur, la pensée qu’il avait eu pour lui en acceptant de se joindre à la fête. L’important n’était-il pas, finalement, de poser l’intention, et la laisser divaguer aux abords de l’interprétation en gardant précieusement pour soi, le fil argenté de la consistance ?
La soirée était à la fête, elle commencerait donc par le vin, la bonne chair, l’appréciation de la musique et des rires avant de dévoiler l’abêtissement de l’ivresse, du confort, de la récidive, enchainement fatal dont on ne ressortait jamais indemne, et l’animal, au son mélodieux des festivités, étira un sourire amusé en suivant des yeux l’injonction outrée de Von Frayner…


J'espère que vous savez boire, vous!
Comptez sur moi pour vous tenir tête en fin de soirée.

Le souvenir des soirées fauves où l’aube succédait avec un presqu’étonnement à une nuit, encourageant par ses lueurs nouvelles à simplement changer de lieu avant même de penser à changer de vêtements égarait son attention quand, pour une fois souriante, Rosalinde les rejoignait, l’alcool lové aux joues sous l’éclosion d’une roseur vive et aux lèvres par un sourire qu’il ne lui avait jamais vu, chahutant en Gorgone fatale, une myriade d’embrassades sur l’hôte du jour, laissant le chat un instant médusé. Ainsi donc, elle savait avoir visage aimable, la Royale porteuse… Le baiser sur sa joue le surprit assez pour lui donner l’impression de s’être fait cueillir, et remisant à d’autres joutes, les rencontres qui avaient forgé des passifs sans pour autant créer de passé, Alphonse abolit les dernières amarres pour rejoindre les premières vagues, répondant d’un sourire bon enfant en guise de salut, délaissant la rigueur des convenances derrière lesquelles il choisissait souvent de se réfugier pour déposer un baiser sur la joue blanche qu’elle avait mis à portée de ses lèvres. Quitte à se faire immerger, autant partir avec la marée.

Je ne m’étonne pas de vous trouver là, Rosalinde… Paix en suspend étirée le long d’un sourire aux courbes amusées sans être perverties par une quelconque ironie. Étrangement, je ne m’étonne pas non plus de vous trouver changée.

Arrivées, retrouvailles, offrandes et présentations dans la danse de quelques verres dont un qu’il saisit pour lui, il attarda la dégustation, le sourire se dessinant plus particulièrement à l’attention Cali qu’il crut reconnaitre sans savoir d’où, n’égrenant que le prénom quand le calme le permettait, sans pouvoir empêcher l’attention de se nouer aux divers mots, tons, et façons d’être liant les uns et les autres avant de se pencher à l’oreille de la blonde Astana, lui confiant sans quitter la démarche avinée de Von Frayner qui s'éloignait :

Je vous parie vingt écus qu’il vomit lui-même sur ses tapis avant la fin des festivités.

(Edit pour fautes)
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Calyce
Pause poulaine à l'entrée du manoir, en compagnie d'Alida.
Pipistrelle ou la créatrice de mode qui s'ignore. Dans moins d'un mois tout l'Anjou porterait poulaines dépareillées aux pieds. Elle s'en fait la promesse.

- On jurerait que vous êtes princesse tellement vous portez bien la robe !
Toute occupée par ces histoires de grolles et robes, l'angevine ne fait pas attention à ce qui se passe autour d'elles. Le choc quand elle lève le nez et qu'elle voit le monde déjà présent. Beaucoup trop de monde. Pas habituée à voir autant de personnes inconnues dans un même endroit, elle songe déjà à faire demi-tour l'air de rien. Pas sûr que ça plaise à la cavalière pomponnée spécialement pour l'occasion, ça pourrait même faire ressortir son côté Piquette de la cour Brissel. Elle y couperait certainement le nez et Calyce aime bien son nez mine de rien, elle y tient.

Humpf...Vous reconnaissez du monde, Piquette ?...On dit bonsoir, on boit un ou vingt verres, on mange un truc et on s'arrache vite fait ?... Berthe dit qu'il faut toujours partir avant que ça sente trop le sang ou la sueur lubrique et là ça sent déjà le vomi...
Non parce qu'on l'avait souvent mise en garde en causant de ces soirées dites mondaines. Le genre de fêtes où t'arrives sobre et pleines de principes et d'où tu ressors ivre et grosse en te demandant le lendemain : Cékilepére ? Le blond, le brun ? Les deux ? Ou peut-être la rousse...ah non pas la fille, c'est pas comme ça qu'on fait des bébés.
Bref, elle est au courant, hein et...


-Haaaan, un canard là ! Vous le voyez aussi, hein ?

Oubliées les recommandations.
Le doigt Calycien pointait vraiment...un canard, perruqué en sus. Elle l'a vu et il l'a vue, elle en est persuadée.
Il n'en faut pas plus pour la faire passer d'un état de blasage (ce mot existe ranafout) profond à un enthousiasme énorme.
Y a pas à dire, Von Frayner sait recevoir...ah non, à y voir de plus près elle reconnait le Renard qui tient le canard en laisse. Ca sonne comme un début de fable, reste à savoir quelle en est la morale. 'fin bref, il s'était mis au canard de compagnie, elle en a des paillettes dans les yeux et plus encore en voyant le grelots pendant à la ceinture.
A son tour d’entraîner Alida dans son sillage, évitant le vomi qui jonche le tapis pour s'approcher, saluer leur hôte guilleret et la nouvelle cousine rousse, adresser un sourire à Nathan qu'elle ira rejoindre un peu plus tard parce que là elle glisse des doigts curieux dans le postiche rose, amusée :

-Une bien belle bête que vous avez là, Vicomte. Elle de beaux cheveux.
Katina, allergique à la couleur en aurait fait une syncope et La Pipistrelle, elle en pense quoi ?
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Rosalinde
Cette soirée, c'était Bagdad. Ou peut-être la Mecque, tout le monde semblait diriger sa prière vers Judas. Il y eut d'abord Astana, Danoise aux multiples mérites, dont celui de lui avoir dérobé Finn (à posteriori, elle songeait même à lui en être reconnaissante), à qui l'hôte glissa quelque remarque sournoise à propos d'une réconciliation cependant qu'elle achevait elle-même de se faire chastement embrasser par Alphonse. Du coup, l'outre outrée de pointer un doigt menaçant vers le von Frayner. Et d'examiner la Réformée de plus près, pour comprendre très exactement de quel dénominateur commun il voulait parler. Astana était grosse, et sa maigreur coutumière faisait ressortir ce détail comme le nez au milieu de la figure.

- Hiiii ! Un autre bébé !

Et puis, à titre d'information :

- On a jamais vraiment été fâchées. Enfin, pas l'une contre l'autre.

Après Astana, donc, se pointent nombre autres personnes, une doctoresse, un blond, un Sabaude, un chat et au loin une Calyce, flanquée d'une donzelle aux poulaines pas assorties, misère, elle pensait que l'Anjou avait touché le fond mais non, il creusait encore.

- Bordel de merde !

Voilà tout commentaire dont elle est capable, et finalement, la Rousse de s'éloigner en quête d'un verre, se signant à répétition pour éviter d'être contaminée par le maléfice des pompes de couleurs différentes. Amen.
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Pour de vrai !
Astana
Alerte rouge, alerte au rouge. La coupe de la nordique est à sec.

D'un geste nerveux, la dextre est passée dans cette chevelure à moitié dépigmentée, qu'elle s'obstine à garder courte depuis son accrochage en Anjou. Ses doigts courent le long de la cicatrice gisant au-dessous des tifs, comme un moyen de se rappeler que parfois, les choses tournent au carnage. Ce qui n'y manquera pas si sa coupe n'est pas remplie presto. Bah alors, Sa Blondeur, on angoisse ? T'as besoin de courage liquide pour supporter la valse des présentations ? Peut-être que tu devrais revoir à la baisse tes exigences quant à ton espace vital. Autrement t'as pas fini de grogner parce qu'on bouffe ton air. Puis ce sont des ripailles, bordel ! Le monde, les canards en perruque rose, les hystériques, les sous-entendus graveleux, ça fait partie du jeu. Alors range tes crocs, respire un coup et ça ira mieux.

Mais je peux pas. Respirer. J'ai plus à boire je te dis.

Il semble que Judas ait entendu l'appel à l'aide silencieux, car l'on vient remplir son hanap à ras-bord sur son commandement. Ce qui a pour effet immédiat de lui arracher un sourire des plus radieux, et d'inhiber toute pulsion un tant soit peu violente. Versatile Astana. Ou bien corruptible ? Ce soir, autant l'un que l'autre manifestement. Ça rajoute du suspens. Là. Première gorgée lapée, et tout va mieux. La mercenaire ne cille presque pas en sentant un souffle étranger lui chatouiller l'esgourde, c'est dire. Elle coule un regard en coin pour apercevoir le bellâtre de Rosalinde, à qui elle adresse un fin sourire bien vite noyé dans l'alcool. Qu'on ne pense pas non plus que t'es déjà toute pintée, Blondeur.


Tout en désignant Judas à l'aide de son calice, elle lui glisse en retour :

- « Tenu. »

Pause gorgée. Nouveau regard, de haut en bas cette fois-ci. Savoir à qui on a affaire, tout ça...

- « Et je vous parie vingt autres écus que Rose y passera aussi. Sur les tapis ou ailleurs. »

C'est moche de parier sur les copains, hé !
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Alphonse_tabouret
[A côté d’Astana et de son cavalier]





Une moue amusée étira les lèvres mâles en quittant la silhouette du maitre des lieux pour effleurer celle de Rosalinde, bombée, se signant à tout va , étonnamment gracile malgré la démarche dessinée par l’hypocras , partir en quête d’une quelconque flasque pour étancher une soif qui trouverait sans mal à se laisser apprivoiser vu l’abondance proposée au palais de chacun.. Etonnante créature que celle-ci, sans qu’il sache par quel bout la contempler en premier pour se décider ou pas à s’y intéresser mais retenu, immanquablement, par une méfiance élaborée due à ses multiples fréquentations féminines et par le pli de cette lèvre charnue qui laissait présager la bouderie des enfants gâtés ou trop souvent délaissés.

Vous trichez, répondit-il la voix ourlée du sourire qu’il affichait, sans encore attarder la contemplation du côté de sa voisine quand bien même il sentit son regard s’appesantir en coin sur son profil, animal si longtemps employé à la foire des présentations mercantiles qu’il avait pris pour habitude de ne jamais briser les examens auxquels on le soumettait, certain de ses fondations et des murs dont l’épaisseur avait été forgée par la fatale persévérance des détenus. Elle est enceinte, gourmande et déjà saoule. Les prunelles dérivèrent un instant, attirées, pouvait-il en être autrement, par la silhouette de Nathan, lui adressant, à la croisée des regards, un sourire dont les épices ne concernaient que les souvenirs entreposés à la faveur d’une nuit suspendue, courtoisie élémentaire à des connaissances se croisant au hasard d’un banquet pour les regards les plus aguerris, rappel fauve des heures partagées à ceux qui l’avait vécue.
Autour d’eux, inconnus ou pas, le monde se déversait en une foule bruyante et enjouée pour la plus part, remplissant la demeure d’une ambiance assourdissante et pourtant harmonieuse, apanage des festivités dont on savait que l’aube pointant ne sonnerait nullement la fin du mouvement.

Corsons les choses, voulez-vous ?, proposa-t-il en reprenant plus bas, vidant le fond de son verre d’une traite et posant enfin le velours noir de son regard aux perles grises pour s’y amarrer, appuyant la suite en mâtinant ses lèvres d’une once de défi jusque dans l’imperceptible pli qu’elles prirent en remplissant son verre au premier goulot qu’il trouva, proposant d’un réflexe élégant de la resservir
50 écus si vous la faites chanter sur la table avant qu’elle ne récidive, fit-il en désignant la demoiselle qui avait si savamment ouvert les hostilités en se rependant à même son arrivée.
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Cerdanne
Peser le pour et le contre lui avait pris du temps.
Le parchemin reçu avait été étudié sous tous les angles.
Levé au-dessus d’une flamme pour ne pas passer à côté d’un message caché, soigneusement badigeonné d’eau citronnée pour être sûre de ne rien omettre.
Rien! Juste invitée.

Ensuite, il avait fallu franchir la frontière.
L’Alençon…
Prononcer ce nom déclenchait grimaces et gestes désordonnée chez la brune.

Mais derrière l’invitation en territoire ennemi, elle voyait plus qu’un repas.
Elle voyait une brune, elle voyait un môme.
On peut toujours rêver…

Faut bien trouver motivation pour remonter en selle sous les pluies froides du printemps.
Et quitter le sud pour le nord n’était pas fait pour lui accrocher de la lumière dans les prunelles.
Elle suivait l’hiver à la trace et de giboulées en gelées, elle finit par poser bottes à terre.
Toute raide et le regard vague devant la bâtisse de son « Belami » Judas.
Franchir le portail sans être arrêter par les gardes ...
On croit rêver!

Il lui suffit de suivre les rires gras pour trouver le lieu de rendez vous.

Y avait déjà foule autour du brun.
Des têtes blondes, connues et inconnues. Des rousses aussi…
Quelques brunes et des bruns et des blonds , encore!
Presque étonnée de ne pas voir que des formes féminines s’épancher autour du Seigneur qui régalait, ses sourcils se froncèrent devant une silhouette familière.
L’Anjou avait envoyé sa plus belle fleur…

Mais pour l’heure, elle ne voulait s’assurer que d’une chose.
Les prunelles passaient d’un visage à un autre sans jamais s’arrêter.
La Roide n’est pas là.

Les lèvres, de rage sont mordues férocement.
Le maître de cérémonie trônait avec un « je ne sais quoi de gras » sur le visage comme quelqu'un qui…qui..

Mais Il est entamé le VF !

Les lèvres trouvèrent un peu de répit et c’est avec un fin sourire qu’elle s’avança vers les silhouettes qui entouraient le VF.
Pas vraiment sûr qu’il soit ravi de la voir ici le Judas.
Au pire, si l’ennuie la prend elle ira fouiller les étages…

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Alida.
- Une princesse ? Mmmph. Je hais les princesses.Vexée la Piquette.

Shplock.
Étrange, elle sent quelque chose de mouillé, visqueux et d'étrangement familier sous la poulaine droite. Elle baisse le regard et esquisse un sourire en voyant sa toute nouvelle poulaine souillée par le vomi d'un inconnu. C'est beau la première tâche d'une chausse, ça reste dans les mémoires. Surtout lorsque vous gardez la poulaine en question jours et nuits à vos côtés, comme votre plus fidèle compagnon.
Elle tire sur la manche de l'Archiduchesse une nouvelle fois.


- R'gardez ! Elle lève la poulaine imprégnée de vomi, un sourire aux lèvres. C'est tout d'suite mieux là, vous trouvez pas ? C'est plus moi.

Voilà, il ne fallait pas la comparer à une princesse.
Les yeux se posent sur le canard. Un canard de luxe, s'il vous plaît. Perruqué. Coloré. Le canard parfait, après elle bien sûr.


- Je le veux ! Il est là pour moi, hein ?! C'est obligé qu'on l'ait amené là pour moi. C'peut pas être autrement. Vous croyez que je peux le ramener ?

Ça y est, l'objectif de la soirée est trouvé : s'emparer du volatil et le ramener Cour Brissel. Elle jubile d'avance. Alors elle se pare de son plus beau sourire pour éloigner tout soupçon et se flanque derrière Calyce lorsqu'elles se pointent devant l'hôte.

- Hum, ah... oh. Elle tire la manche de la Duduche, sale habitude. Dites, c'quand qu'on boit ? Vous m'aviez promis... ! Soupir.

Le regard divague dans la salle et se pose sur...

- Freidrich !

Elle lâche Calyce pour aller voir Le vieux. Elle lui tape avec toute sa grâce et sa délicatesse sur l'épaule.

- Hé l'vieux ! Qu'est ce tu fous là ?!
Large sourire.
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Merci à JD Rosalinde pour la ban' !
Athelstan
    Paumé au milieu.


Du repérage qu'elle a dit, bouton d'or. Du repérage. Ouais, ça il sait faire.
Rien de compliqué là-dedans. Il suffit simplement de trouver la, ou les bonnes.

Histoire d'avoir un alibi pour le potentiel meurtre de la tarée si elle se pointe.
« J'ai pas tué la Reyne des Fées, c'est pas moi ! Je copulais derrière le rideau ! »
Enfin, le rideau... c'est un exemple. Un placard à balais fera très bien l'affaire.

Ainsi donc, le torse à la musculature sèche est bombé, et la démarche se fait assurée.
L'Anglois papillonne au milieu de ces dames, en quête d'un mignon minois.

Bien sûr qu'il ne ressemble à rien, là, comme ça. Avec son physique de grand gamin.
Le visage émacié, un rictus constamment pendu au coin des lèvres, et des yeux fous.
Quoique ça a son petit charme, par moments. Avec quelques grammes dans le sang.

Comptons là-dessus. Bientôt, elles seront toutes ivres, et tu pourras te lancer.

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Elvy_lee
Instant de grâce et d’absence où son corps lui échappe, comme en suspens, Elvy regarde June.
Lui revient ce matin-là, à Bourges, quand la porte s’était ouverte sur sa haute silhouette qu’il avait plongé son regard bleu dans le sien en pointant sur elle un doigt accusateur.
Il fait partie de ces rares hommes qui ont réussi à l'impressionner. Elle avait fait la fanfaronne comme toujours, elle s’était moquée de lui et de ses mises en garde mais elle s’était malgré tout tenue à bonne distance du blond toujours entouré d’une tripotée d'enfants.

Une main se pose sur l’épaule d’Ina. Celle de Gabriele, son frère, jeune coq italien à la beauté insolente et au charme ravageur. Elvy commence lentement à s'y retrouver dans les méandres de cette famille à l’histoire tortueuse, ce clan où les femmes sont souveraines, commandent et entendent être obéies. Ils sont tous si particuliers, si différents, si attachants…


Au fait, qui régale ? 


La brune indique de nouveau Judas, d’un mouvement du menton. Elle attend que l'un ou l'autre du frère ou de la sœur s'avance mais aucun ne fait un pas vers le seigneur du lieu. Il y a foule autour du brun désormais légèrement éméché. Une assemblée disparate et incongrue, notamment un homme qui promène au bout d’une laisse… je vous le donne en mille…

Haaaan, un canard là ! Vous le voyez aussi, hein ?


Pour sûr qu'elle le voit ! Un canard à perruque rose !

Il y a le Nathan aussi. Elle n'est plus très sûre si c'est lui ou Orian (allez savoir avec tous ces blonds) qu’elle avait croisé dans une auberge sombre et miteuse en rase campagne au nord de SA au cours de cette folle soirée où Gertrude lui avait… bref où la rouquine en avait perdu ses dents ?

Ces gens-là se connaissent et se reconnaissent, ils se tapent dans le dos, trinquent les uns avec les autres et Elvy détourne le regard. Elle s’approche néanmoins. Va-t-on enfin boire et gueuletonner ? Faudra-t-il d'abord se présenter à tout ce beau monde ?
Un « 'lut les loulous » lancé à la cantonade pourrait aussi bien faire l'affaire, non ?

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L_aconit
Pris d'un léger coup de chaud dû au vin ou à la foule autour du siège que son seigneurial fessier n'avait pas daigné quitter - même pour le Duc - , Judas tapa deux fois dans ses mains avec une autorité qui n'en était plus une et cria pour dépasser les décibels de tout ce beau monde buvant, s'extasiant et gesticulant :

- Place à la viande!

Non parce que, pour les hommes les vrais, mêmes ceux qui tiennent à leurs tapis, les protéines commençaient à faire faim à défaut que le vin ne fasse soif. Aussitôt sommée, la viande s'avança, pas toute seule non bien entendu, mais sur des plateaux et des timbales d'étain portées par des petites mains féminines, qui finalement constituaient bien 90% de son cheptel-clampin, aussi appelé plus modestement valetaille. C'est de tous bords que fusèrent les oies grasses, poulardes et poissons rôtis, tirés pour la plupart de la broche d'une grande cheminée réchauffant tout le fabuleux monde presque convié de la grand salle, qui a bien y regarder faisait d'heure en heure des petits... De là à pousser les murs, le pas serait vite passé, pour se faire Judas avait bien sa petite idée: Un étage et des chambres, à qui voudrait ou pourrait selon le degré d'alcoolisés.

Le festin se devait d'être exagéré, beau et décoré voir déguisé, pour finalement être indigestionné. Non loin du Von Frayner furent déposés des plats décadents de charcuteries, terrines et patés en croutes pour lesquelles la présentation semblait presque trop soignée, une main vint sacrifier la plus grosse pièce, impitoyable, tandis que d'un oeil de velours Judas couvait l'arrivée dangereusement à bout de bras d'un paon cuit, reconstitué d'une parure de plumes. Un à un, le gracieux plateau tanguant au gré des bousculades et des rencontres sema les oeufs durs que le gibier couvait sous le croupion...

Judas ne remarqua rien, trop occupé à saisir la main d'une jeune brune qui s'était avancée trop près de son cercle pour la laisser s'en tirer à si bon compte. La mort peut bien traiter avec le minet, la Torfetolle vider son Montrecul et les autres tenter une percée près du banquet, il s'en carre. On fait ripaille, bordel de Dieu. Et en musique, tant qu'on y est, histoire de commencer toutes ses phrases par " De Quewaaaaah?!" .

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(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
Astana
    [Avec Alphonse, toujours]


L'accusation tombe à plat. Creuse. La mercenaire hausse l'épaule droite, dévoilant une légère cicatrice sur cette dernière, récoltée au Tournoi de Bouillon l'année passée. Quant à sa main droite, elle s'arrime sur la clavicule opposée, qui s'avère avoir été éprouvée de la même manière. Barrée en biais, avant d'être recousue par le régicide en Anjou. Oui, la raturée de service exhibe ses marques au grand jour, sans gêne. Judas était présent, d'ailleurs, lors de cette histoire de clavicule. Raison pour laquelle il avait raconté à tout Saumur avoir vu les seins de la danoise, et que les lettres étranges - de la part de Bocom, surtout - avaient afflué pendant une semaine par la suite. Cette pensée précise lui arrache un mince sourire, tandis que la grisaille s'attarde un peu sur la silhouette du Von Frayner aviné.

La remembrance passée, Astana fait pleinement face à Alphonse, une lueur cabocharde dans les yeux.


- « Oseriez-vous réellement m'accuser de tricherie, alors que vous êtes le premier à avoir parié sur un poulain déjà bien entamé ? »

Elle vide son verre en écho, il la ressert. Merveilleux. On y prendrait presque goût.

Les prunelles froides soutiennent la noirceur en vis-à-vis, ne les quittant qu'un instant pour observer l'objet du pari suivant. Facile ? Peut-être bien. Elle hoche la tête en guise d'acceptation. Oui, je vais le tenir ton pari. Blondeur commence à s'amuser, et quand elle trouve un attrait à quelque chose, elle aime faire durer. C'est pour cette raison que l'échange de regards traîne en longueur, et qu'une main vient se poser sur l'épaule droite du joueur. Non, ce n'est pas une tentative de rapprochement désabusée, bien que le geste puisse être mal interprété. Il n'est là que pour appuyer ses futurs propos. Elle joue. Ainsi, le visage s'oriente vers le creux de l'oreille masculine, où elle murmure :


- « Je tiens votre défi. Mais avant de m'y mettre... Vous n'allez tout de même pas refuser l'opportunité de vous faire de l'argent facile, si ? Je n'ai jamais vu Rose vomir, saoule ou pas. Les chances sont donc de votre côté, en théorie. À moins que vous ne soyez du genre petit joueur, à toujours assurer vos arrières... Ce qui serait fort décevant. Même de la part d'un parfait inconnu. »

Alors ?
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Agnesina_temperance
A sa question, Corleone reçut une réponse. D'un mouvement de tête, Elvy lui indiqua le Seigneur. Ainsi donc, c'était à lui qu'ils devaient une ripaille gratuite. S'il se doutait comme cette invitation n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde et qu'elle comptait bien en profiter. Absolument. Ina était une bonne vivante, même si au début, elle avait un manche dans balai dans le fondement. Si elle reste froide, il lui arrive parfois de profiter des bonnes choses de la vie et elle ne le fait pas à moitié. Après tout, si elle doit profiter, c'est pleinement. Ina détaille les gens présent et se rend compte que mise à part Elvy, elle ne connait personne. C'était un problème car la jeune femme n'est pas connue pour sa sociabilité. Elle ne sait pas comment aborder une personne et entamer une discussion avec elle. A tous les coups, si elle le faisait, la personne la regarderait bizarrement.

Hé ! C'est une ripaille, Ina. C'est pas si méchant que ça. Tu ne pues pas, t'as encore tout tes membres et il y'a Elvy. T'es pas toute seule dans ton coin et t'as une copine. Tout va bien se passer. Qu'est-ce qu'elle dit Elvy, hum ?

Ina secoua la tête pour chasser ses pensées. Elvy la prend par le bras et lui dit qu'elles vont saluer le maître de la maison. Saluer le maître de la maison ? Elvy a tout à fait normal et déjà Ina réfléchissait à comment le saluer quand elle entendit une voix connue derrière elle. Son frère, Gabriele le frère téméraire qui a tout à apprendre de la tempérance, parce que c'est souvent son caractère qui lui fait défaut. Impulsif et pourtant, il pourrait vraiment devenir quelqu'un de craint, de respecté et de respectable.


« - Saluti, mio fratello. Come sei ?* Un hochement de tête pour le saluer et vu qu'Elvy montra le seigneur d'un signe de tête, la Corleone rajouta. « - Nous allions le saluer, veux-tu te joindre à nous ?

Plaçant sa main sur le bras d'Elvy, elle l'entraîna vers la grande table quand soudain, le Seigneur s'écria. De la viande ! En doutait-elle ? Pas du tout. Une ripaille sans viande et sans alcool, n'est pas une ripaille.

« - Ah, enfin ! On a failli attendre.

Ce jour, Ina n'était pas sortable. Saluer le Seigneur, ce n'est pas qu'elle n'osait pas, c'est qu'il y'avait beaucoup de monde autour de lui. Sans doute ne l'entendrait-il pas et ça l'arrangeait plutôt, parce que si d'habitude, elle mettait un point d'honneur sur la politesse. Là, tout de suite, elle avait plutôt faim. Elle lâcha donc un : « - Bonjour. à tout le monde avant de lâcher le bras d'Elvy et se saisit d'une saucisse pour la mordre à pleine dent. S'adressant à son frère et à l'hydreuse.

« - La prochaine fois qu'on est en procès, il faudra organiser un banquet comme celui-ci au tribunal et on invitera tous les habitants du Duché.

Chiche.

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Salut, mon frère. Comment vas-tu ?
Takanomi
Etouffé par le brouhaha de la salle de banquet, le vacarme qui se déroulait dans le couloir qui y menait ne pouvait parvenir qu'en très petite partie aux ouïes des convives. C'étaient des voix de gardes rauques et vives, des plaintes et des chocs sur le carrelage du manoir, des sons d'empressement, quelques fracas. Que pouvait-il donc bien se passer dans un lieu aussi contigu et pourquoi autant de désordre alors que les festivités proprement dites n'avaient pas encore pris véritablement place ?

Les mets rôtis et autres types de bectance, dans leurs plats d'étain étaient suivis d'un bruit de coups répétés. Et dans la lumière de la salle de banquet apparut une créature à la robe sombre, une monture sellée, un cheval. Si, si.
Lequel cheval, dans un bruit mat d'effondrement et de froufrou laisser échapper son fardeau. Un homme d'un assez grand calibre, de capillarité blonde châtaine qui était à demi affalé sur le sol, fessier relevé, bras tendu une fiole douteuse en main.

"Place à la viande" avait-on dit. Et bien ma foi, c'en était un étrange morceau...

    [Quelques heures auparavant]

Par on ne sait quel effet de malchance, il s'était retrouvé dans un grand embouteillage à l'entrée de la ville de Verneuil. Une charrette bloquait apparemment l'une des portes, ce qui avait provoqué une file suffisamment longue que pour épuiser toute personne impatiente ou par quelqu'affaire urgente, pressée. C'était le cas de Camille qui n'avait pas de temps à perdre. Au détour d'une conversation, il entendit parler de l'invitation d'un seigneur local du nom de Jubas, maître des terres de Courceriers, vraisemblablement, à des festivités et surtout à de la bectance. Ce qui, dans l'esprit de notre protagoniste était synonyme de gratuité.

Changeant de cap et après s'être enquis de la direction vague à suivre, il partit au galop. Malgré quelques arrêts pour des besoins urinaires et autres petites commissions il arriva à l'heure et pile, d'ailleurs au bon instant. Tout allait bien à ce détail près qu'il parvint à destination avec la possibilité de se faire exclure pour avoir omis de diriger sa monture - qui ne voulant rien entendre, avançait irrémédiablement vers les odeurs les plus alléchantes - vers le lieu adéquat et avoir manqué de, disons, d'éveil, de clairvoyance, d'assez de lucidité

    [Maintenant]

Se rendant compte de son lieu de séjour à la hauteur d'un palmipède et d'un félin peu convenant et, certainement, aussi peu convenable, le Kermorial commençait à se redresser.
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