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[RP] Genre, on commence à avoir l'habitude.

Astana
Citation:

    Johannes,


    Épargnons-nous la rengaine habituelle où vous me reprochez d'avoir disparu, où je vous réponds que j'ai toujours été ainsi, et que vous vous êtes tiré vous aussi.

    Toulouse est morte. Même les blaireaux ont déserté.

    Hazel et moi allons prendre la route sous peu. Où êtes-vous ? Car si je sais que vous avez mis les voiles en compagnie de la Rouge - ce que je trouve un poil suspect, d'ailleurs, mais passons -, la direction m'est inconnue. Et comme vous devez sans doute m'aimer encore un peu, évitez-nous une prise de cap à l'aveuglette. S'il vous plait.

    J'espère que vos quilles vous portent toujours.


      Sørensen.

_________________
Johannes
Citation:
Sørensen,


Vous avez raison, épargnons-nous cette rengaine. Je suis trop fatigué pour vous faire miroiter à quel point vous pouvez être nulle, parfois. Autant que moi.

Je suis avec Rouge, et avec d'autres, à Toul. Ne vous marrez pas. Rien n'est suspect, d'ailleurs. Je n'affirmerais pas que votre amie laisse un homme insensible, mais enfin, elle est votre amie, je l'agace et quand bien même, je peux parfois suivre une sorte de code d'honneur. Vous n'aurez pas non plus de reproches à me faire cette fois-ci.

Toul, Sørensen.
Prenez soin de vous. Et de votre fille.


Johannes
Astana
Citation:

    Johannes,


    Toul, en Lorraine ? Non, je sais qu'il n'existe pas d'autre Toul, mais... la Lorraine ! Qu'êtes-vous allé faire dans le Maine de l'Est ?
    Laissez-moi vous dire que vous déconnez sérieusement, mon amour. Ça ne va pas du tout.

    Continuez à suivre votre code d'honneur. Car je peux pardonner beaucoup, Johannes, mais pas ça. Les époux Rouges sont hors limites.
    Les reproches auxquels vous faites allusion sont dépassés depuis longtemps. Je crois qu'il faut faire avec l'idée que certaines brèches resteront toujours ouvertes. Avec l'idée que vous pourrez toujours prendre d'autres tendrons en affection, et que je pourrais disparaître - ou non - pour un homme à hache, un temps.

    Notre fille se porte bien.

    Nous prendrons la route sitôt après avoir vu mon cousin.


      Sørensen.

_________________
Johannes
Citation:
Sørensen,


Toul, en Lorraine. Puisque votre Rouge de sœur s'est entichée d'un homme qui vit maintenant à Toul, en Lorraine. Un garçon assez enjoué d'ailleurs. S'en serait presque rafraîchissant.


Je continue à vivre selon mes principes, ne vous en faites pas pour cela. Je suis un époux gris. Quant à vos propos sur le jaune – et c'est bien la première fois que je vous lis plus désabusée que moi – sachez juste. Sachez juste, Astana, que j'aimerais que vous arrêtiez de disparaître, que je dépassai la barrière avec vos dits tendrons que lorsque vous foutiez le camp, que je n'en suis d'ailleurs pas fier, et que si vous vous barrez pour un homme à hache, je vous retrouverai, et vous botterai le cul jusqu'à l'os.

Faites un bisou à votre cousin de ma part.


Johannes
Astana
Citation:

    Johannes,


    Rouge s'entiche toujours de choses étranges. Encore pire que moi, rapport à vous.
    Toul, donc. D'accord. Soit. Je vais prendre sur moi - voyez, quel sacrifice je fais.

    Vous me trouvez désabusée ? Ah. Peut-être avez-vous fini par déteindre sur moi.
    J'essaie juste d'être réaliste. Et croyez, croyez bien, Johannes, que je n'ai pas envie que cela se reproduise. Mais faire semblant de croire que tout roulera à nouveau n'est pas dans mes capacités, à l'heure actuelle. Pas sans vous avoir vu. Je n'ai plus été avec vous, ni vous avec moi depuis... depuis quand, exactement ? Avant le mariage ? Il y a un moment où nous nous sommes en quelque sorte perdus, Blondin. Vous savez, ce moment où gamin vous tentiez de contenir de l'eau entre vos mains ramenées en coupe, et qu'inévitablement elle s'enfuyait ? Pareil.

    T'as une gueule à tutoyer les anges, je t'aime mais.


      Sørensen.

_________________
Johannes
Citation:
Sørensen,


Je ne suis pas une chose étrange. Je suis un homme à part – avec cette particularité foudroyante d'être similaire à tous les autres hommes, avouez que c'est panaché.

Vous me volez même mes répliques. J'espère que la déteinte s'arrêtera ici, je n'aimerais pas trop vous voir débarquer avec du poil au menton.

J'ai potentiellement les mêmes réserves que vous. Au pieu on se comprend et on sait s'engueuler, mais on sait pas toujours causer. Je concède que je suis pas le meilleur gars pour ça. Mais si vous abaissiez le bouclier des fois, ça me permettrait au moins de lire sur vos lèvres.

Et n'oubliez pas que l'aigle ne chasse pas les mouches et que sous le chêne, abrite les roses.


Johannes
Astana
Citation:

    Johannes,


    Vous êtes une, et parlez par, énigme.

    On ne se comprend pas, souvent. On loupe le coche. Vous serez étonné d'apprendre que le bouclier a fréquemment été abaissé. Mais que chaque fois, n'étiez pas disposé à causer. L'inverse étant valable également. Attraper de l'eau avec ses mains, je vous dis. Elle était belle l'époque de Paris, et même ! j'en viens à regretter celle du pois. Parfois. Pas toujours. Quand les herbes me font oublier le côté douloureux de la chose et me font penser que, oui, j'étais alors votre renard des landes. Maintenant je ne suis plus que votre femme, et à la rigueur la mère de ma fille.

    Car ce n'est pas la vôtre. Non. Vous vous évertuez à écrire "votre fille", partout.
    Comme si elle avait été conçue sans vous dans le processus. Et que vous n'en vouliez pas.

    Je ne vous en veux pas. La passion est vouée à faner, il paraît. Mais si l'on pouvait juste en retrouver un bout quelque part, même bien planqué, et ainsi éviter de tourner Rouges, ma foi...


      Sørensen.

_________________
Johannes
Citation:
Sørensen,



Sans doute je vous réponds tard. Je marchais. Et les mots ne venaient pas. Ce sont des choses qui arrivent.

Vous avez raison, on loupe le coche. Et moins étiez là, moins me venait l'envie de l'attraper. Et c'est vrai, vous n'êtes plus un renard des landes. Vous n'avez d'ailleurs jamais été ma femme ; sitôt les épousailles, vous êtes partie de Toulouse. Vous connaissez la suite. J'y ai ma part de blâme à avaler. Vous êtes la mère d'une enfant que vous avez tenue, peut-être pas par volonté mais dans les faits, éloignée de moi.
Les élans qui me portaient vers vous, ceux des premiers temps, sont fanés. Mais je m'en fous, car il était attendu qu'ils se racornissent un jour.
L'attachement que je vous porte et la foi que j'ai en vous, quasiment malgré moi, demeurent immuables.
Je me fous que vous ne soyez plus un renard des landes. Je sais que vous pourriez être tellement de choses.

Je voulais, vous épousant, me maintenir allié à vous ; et j'étais curieux de vous voir mère. Vous savez que je suis toujours assez borné dans mes desseins.
Faites-moi savoir quand vous ramènerez vos augustes miches sur Toul.


J.
Astana
Citation:

    Johannes,


    Nous sommes à Toul, sûrement ramènerai-je mes augustes miches dans la soirée.

    À vous, toujours, je crois.


      A.


    P.S : Ne croyez pas que votre pli me laisse froide. Juste que je ne suis pas sûre qu'il reste quelque chose à dire et préfère donc me taire. Je ne souhaite pas, plus, vous froisser inutilement. Que cela me reste en travers de la gorge est mon affaire, et ma foi... cela finira bien par passer. Un jour. Car je suis une grande fille, n'est-ce pas ? Sachez que j'ai toujours eu foi en vous également, et qu'en cela, mari ou non, je resterai vôtre tant que vous le voudrez.

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