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[RP] Amouuuur, gloire et blondeuuuur

Astana
- Bon, on est prêts ?
- Quasiment chef !
- C’est réparé le problème de prise son ?
- Oui !
- Bien, on va pouvoir commencer le tourn… Attends, ils sont où les deux zouaves ?
- Ils veulent pas sortir de leur caravane.
- Et je fais comment sans mes têtes d’affiche moi ? Hein ? Je raconte l’histoire du décor !?


Souvenez-vous. 1463. Limoges. La rupture.


- « Bon bah… j’vais y aller du coup. »
- « C'est ça ouais, barrez-vous ! »



Qu’ont-ils fait pendant ces cinq dernières années ? Pour notre enquête spéciale, nous avons retrouvé des images d’archives exceptionnelles.


    Des moments passés avec Astana...


Astana est assise dans un fauteuil noir, jambes croisées, les deux mains sagement posées sur son genou.

- « A Limoges, vous vous êtes quittés. »
- « Quittés ? Je sais pas. On était déjà plus vraim- »
- « Et ça vous a fait mal ? »
- « Oui. »
- « Vous avez chialé ? »
- « Un peu. »
- « Beaucoup ? »
- « … »
- « Bien, donc vous avez eu envie de crever sur place. Alors vous êtes partie faire la guerre. Avec votre tout nouvel « homme de main ». »


Il mime des guillemets avec ses deux mains.

- « Pourquoi vous faites ça ? »

Astana reproduit à l’identique le geste précédemment exécuté.

- « Oh, ça ? Effet de style. Les propriétaires du programme aiment bien. »
- « Mais… c’est naze, en fait. »
- « Non, ça rajoute un côté mystérieux. Je vous assure. Chacun son boulot. Bon, reprenons ! Gerfaut ? »
- « Gerfaut m’a été imposé par mon cousin. Il a rempli son rôle. »
- « D’homme de main, de béquille ou bien d’amant ? »
- « … »
- « Les trois en même temps ? Han mais c’est super, ça ! »
- « Mais vous allez arrêter de répondre à ma place ?! »
- « On a un timing à respecter m’dame. »
- « Pardon ? »
- « Laissez tomber. A l’issue de la guerre en Franche-Comté et de vos pérégrinations, vous êtes partie avec votre fille dans votre pays natal puis vous êtes revenue, vous avez encore fait la guerre en Anjou, pour repartir ensuite. Un commentaire ? »
- « Il était parti. »
- « Pardon ? »
- « Il était parti. »
- « Une idée du pourquoi du comment ? »
- « J’ai refusé de l’épouser. »
- « Ah oui. Quand même. »


Gros blanc.

- « A tout hasard, ça n’aurait rien à voir avec le fiasco de votre précédent mariage et le fait que vous aimiez toujours votre ancien époux ? »
- « Dites ? »
- « Oui ? »
- « Vous connaissez la blague de la plume de la KAP ? »
- « Heu… non ? »
- « C’est normal. Elle est déjà morte. »


Grand bruit sourd. Image noire.
Jhoannes
… et Jhoannes.


Plan rapproché sur le blond en train de marcher en pleine cambrousse.

- « Excusez-moi, je travaille pour la KAP. Est-ce que vous auriez le temps pour répondre à deux trois petites questions ? »
- « Heu… ouais. Ouais ouais. »
- « Vous êtes en train de faire quoi là ? »
- « Heu… je marche. »
- « Ah. Et ça fait longtemps que vous marchez comme ça ? »
- « Oula… ouais. »
- « Depuis Limoges ? »
- « Non, depuis bien av… attendez, comment ça depuis Limoges ? »
- « Nos sources nous ont indiqué que vous avez repris les routes en quittant Limoges, il y trois ans de ça, abandonnant votre fille et votre ép… »
- « Non mais j’vous arrête tout d’suite, j’ai déjà dit que je n’aborderai plus ce sujet. »
- « Est-ce que vous avez revu votre fille depuis ? »
- « Vous savez ce que vous êtes ? Des vautours. Des putains de vautours, voilà c’que vous êtes. Vos méthodes sont à gerber. »
- « Et votre épouse, Astana ? Vous pensez toujours à elle ? »

Le blond accélère le pas en regardant droit devant lui.

- « Astana, vous l’aimez encore ? »
- « Allez c’est bon, foutez-moi la paix. »


La paume du blond s'aplatit sur l’objectif. On entend un cri. Fondu noir.



Ce n’est finalement qu’à l’automne 1468 que les blonds reprirent contact...


Plan rapproché sur le blond, devant l’entrée de la mine de fer d’Autun.


- « Heu… Semblerait que j’ai envoyé une lettre à mon épouse, il y a des années de ça. Après notre rupture. »
- « Ex-épouse. »
- « Oui. Pardon. Ex-épouse. Et elle a découvert le contenu de cette lettre juste là. J’vais pas vous cacher que c’est un peu corsé… J’avais bu, cette soirée-là, on drague on branche toi-même tu sais pourquoi, à Sainte-Ménéhould, et… »
- « Vous… vous pouvez nous lire un passage de cette lettre ? »
- « Heu… oui, bien sûr. J’assume total. »


Le blond déplie un petit carré de papier taché et se racle un peu la gorge. Regard caméra.

- « Astnana Sørenssen. »
- « Ah ouais vous étiez quand même bien entamé. »
- « Plus rond qu’le soleil. Bref, ensuite la lettre dit : est-ce que vous êtes morte ? Non, vous n’êtes pas morte. Parfois j’espère que vous êtes morte, mais soyons honnêtes, jouons franc jeu mon tendre amour, vous enterrerez votre propre fille, et c’est vous qui creuserez… »


Le blond est pris d’une quinte de toux, soudaine et conséquente.

- « Par Christos, vous allez bien !? »
- « Kof ! Kof ! ça va… juste… juste des grains de terre dans la gorge… j'd... j'dois y aller... »
- « Non mais... mais revenez ! »

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En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Jhoannes
… et le blond rencontra sa fille, Hazel, comme si c'était la première fois. Sur Autun.


Cadrage sur une baraque. Une petite fille blonde et un grand rouquin frappent à la porte. Le blond ouvre, en mode débraillé du dimanche.

- « PAPAAAAAA ! »
- « Hein ? »


L'enfant se rue dans les bras de son père.

- « Hein quoi ? »

Astana débarque dans le plan et lance, avant de passer le seuil de la maison :

- « Coucou c'est nous. Moi, Athelstan, mon homme de main que vous connaissez et votre fille. Celle que vous avez abandonnée, vous vous souvenez ? On s'est dit qu'on allait faire un petit crochet par Autun pour le fun. J'reviens, j'vais me griller une pipe à l'intérieur. J'fais comme chez moi hein. »

Hazel secoue la manche de son père.

- « Papa ? »

Regard à la fois transi et furieux du blond, face caméra. Erreur serveur 500.

- Merde, il est en train de briser le quatrième mur…
- Chut… Laisse la magie opérer…
- Mais… on lui avait filé le script au moins ?
- Chut...



C'est lors de cette même journée qu'Hazel, l'enfant-monstre, eut une idée lumineuse (elle tient ça de son père).


Maison de Blondin, intérieur jour. Astana boit une tisane, en mode actor studio. Slurp, slurp. Blondin se tient planté devant elle comme s'il avait une collection de balais à brosse dans le fondement. Entre eux, Hazel, trop fière de son coup.

- « Vous faites la paix. »
- « Heu, j'suis moyen chaud. »
- « Moi comme ma tisane. Plutôt froide je dirais. »
- « Allez ! »
- « Bon, bon. Puisque je suis le seul adulte dans cette pièce... »


Jhoannes s'avance jusqu'à la petite croix tracée au sol devant la danoise.

- « Astana… vous avez été franchement nulle comme épouse, mais je vous pardonne. »
- « Ah ouais, on la joue comme ça ? Eh bien dans ce cas moi je vous pardonne de jamais avoir été à la hauteur. Pour rien. »
- « Ouh. Désolé vraiment, ou pas, d'avoir été un gros pigeon dans notre couple. Vous savez, celui avec du fil et une aiguille, pour réparer toutes vos conneries. »
- « Mille fois navrée d'avoir un travail dangereux et de ramener un salaire. Rester aux fourneaux, c'est pas trop ma came. »
- « J'entends bien, mon renard des landes, j'entends bien. Ah, et j'vous présente mes excuses pour avoir traitée d'pute, aussi. J'aurais pu me contenter de régler la note en silence. »
- « Vos crachats de gros lourd ne m'atteignent pas, Blondin. Parce que moi j'vous aime encore. Et je l'ai dit la pre-mi-ère. »


Le blond semble oublier son texte et décide d'improviser, il prend le visage d'Astana entre ses mains, et l'embrasse. Astana recule d'un coup et se prend un coin de table dans la fesse.

- « Oh putain ! Vous faites quoi là !? »
- « Bah j… je… heu... »
- « Vous venez d'essayer de m'emballer !? Sérieusement !? »
- « N… non mais j'ai sans doute mal lu les signaux. J'ai cru que c'était drapeau blanc. »
- « Ah non non non, vous pouvez pas faire ça, ça va pas du tout là… c'est marqué nulle part, que vous avez le droit de faire ça. »
- « Ouais pardon. J'ai dérapé. Du coup… trêve ? »

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En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
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