Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Du soleil et de l'orage - Partie II

Astana
Citation:

    J,


      Pardonnez-moi.

      Ne prêtez pas attention au pli que vous avez reçu. Ce n’étaient que divagations d’un être bleu dans la nuit du vingt-trois au vingt-quatre.
      Vous n’auriez rien dû recevoir. Jamais. Il vous a été envoyé par erreur, sa place était dans le feu rougeoyant d’une cheminée.

      Je comprends votre silence.

      Mais sachez que je combattrai avec ferveur votre dos tourné qui s’enfonce dans la nuit.



      A.


_________________
Jhoannes
Citation:
Saint-Aignan, le 28 janvier 1469.

            Sørensen,

Peut-être que votre pigeon a été la cible d'un archer zélé.
Ou bien le froid aura eu raison de lui,
ou bien il se sera trompé de porte.

Je n'ai rien reçu, et tant mieux, sans doute.

Notre fille va bien. Dans quelques jours nous marcherons dans les rues où est née ma pomme, et d'autres choses bien plus importantes encore. Je veux tenter de mettre la main sur une d'entre elles avant que le temps ne la détruise, si ce n'est pas déjà fait.

Le bruit de votre charpente qui craque m'angoisse. Je sais que je tiens le rôle de quelques jambes de force — cela vaut pour vous aussi, n'allez pas croire. Rentrez-vous dans le crâne, c'est important, c'est une seconde clef, qu'elles ne chancelleront pas, que je sois tourné, de face, de jour, de nuit, tout au long de l'année et de celles qui viennent, jusqu'à l'Infirmerie, printemps, hiver, automne, été, en veille ou en éveil, à trois, neuf, trente, lieues ou auprès de vous.

Il me tarde de reposer mon front contre votre sein,

            J

_________________
En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Astana
Citation:

    J,


      Vous dites n’avoir rien reçu ? Sincèrement ?
      C’est pour le mieux. Je crains qu’il vous aurait causé des dommages irréversibles.
      Sachez simplement que dans l’éventualité où un pli vous parviendrait dans les jours qui viennent avec un début disant quelque chose comme : « Je vous ai confié mes rêves » qu’il est impératif que vous vous en débarrassiez sans lire le reste. Servez-vous en pour un départ de feu. Qu’importe. Détruisez-le. Ne le laissez pas non plus à portée d’Hazel qui risquerait d’y pratiquer sa lecture.

      Vous vous dirigez à Paris ? Embrassez la rue Coquillère pour moi si vous y passez. Racontez à Hazel qu’elle a été le théâtre de notre rencontre et qu’il faut parfois accepter de se perdre dans certaines rues pour trouver quelque chose de grande valeur. Mais qu’il ne fait pas bon traîner aux abords de la Cour qui est remplie de gens à l’âme toute noire. Instruisez-la sur ces choses que vous seul savez expliquer. A vous, le talent de former des images dans son petit crâne.

      Vous êtes inquiet. Vous le serez toujours, de la même manière que je garde en moi une angoisse dès lors que je vous sais loin ou sur le départ. Mais ne le soyez pas de trop. Profitez de ces instants précieux et privilégiés. Je travaille à construire, à colmater ce qui peut l’être. A laisser entrer, aussi. Pour éviter les bouffées de panique, je me garde occupée. Je fais marcher les petits commerces de proximité et suis sur le point de lancer une nouvelle intrigue vestimentaire à Limoges. J’ai d’ailleurs un petit désaccord à régler en lice ce samedi matin. Trois fois rien. Un truc de coqs paons. Si vous y croyez, envoyez-moi vos pensées à la demie passée de dix-heures.

      C’est à vous que je pense lorsque je couche et relève mon flanc. Toujours.
      A votre retour, je vous embrasserai pour dix jours.


        A.


      P.S : je sais que vous avez demandé à Andréa de m’abreuver de pulmonaire, contre vents et marées, mais à présent qu’elle est partie, de grâce… ne chargez personne d’autre de cette mission. Siegfried me croit malade. Des questions sont posées. Et j’aimerais, s’il vous plaît, que le secret de mes poumons demeure entre nous trois seulement.


_________________
Jhoannes
Citation:
Saint-Aignan, le 29 janvier 1469.

            Sørensen,

Depuis le temps, vous devriez savoir que l'interdit alimente l'envie. Je détruirai le pli si jamais il atterrit entre mes pattes, mais de grâce, arrêtez de me chauffer à son sujet, en posant des mots qui me font envisager le pire. Non pas que je ne vous fasse pas confiance, mais mon imagination est une garce qui peut courir très vite, très loin, trop fort. Ne lui donnez pas de grain à moudre, je me charge de bander ses paupières.

Je n'ai pas craché le secret de vos poumons à Andréa, elle l'a deviné seule, du moins une partie, et a passé de sa propre initiative la main à Siegfried pour vous gorger de tisane à son tour. La délégation n'est pas de mon fait, même si je ne la critique pas, bien au contraire.

Nous sommes sur le départ, Hazel poireaute à la porte en me lançant des petits regards courroucés. Elle a peur du noir depuis quelques jours, et je crois que c'est de ma faute. Je vous expliquerai ma bourde à notre retour.

Gardez-vous, et ne perdez pas de plumes en lice.
Mais maravez ce paon. Je recoudrai s'il faut.

            J

Post-scriptum : mon goût pour la sape est très limité mais j'ai eu une faiblesse ce matin, en avisant l'étal d'une tisserande qui présentait plusieurs pièces de bonne facture, dont des cordes durement tressées pouvant faire office de ceintures. J'en ai négocié deux.

_________________
En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Astana
Citation:

    J,


      Motus.

      Vous n'avez rien craché à propos de mes poumons. C'est moi qui ai complété ce qu'elle avait déjà déduit- après que vous vous soyez tiré de taverne lors que nous blaguions à leur sujet, un soir. Elle m'a même proposé de m'emmener mourir à Alexandrie. Car vous ne supportez pas les blagues à leur endroit. De la même manière, je souffre de celles qui sont faites à propos de votre main gauche. Quant à la délégation, il n'y en a pas. Elle n'a pas l'air de lui avoir donné consigne de porter le flambeau après son départ - c'est qu'ils se sont mal quittés, je crois. Mais ne craignez-rien, je prends mes doses comme une adulte. Seule et sans personne pour me tenir la main.

      J'aimerais beaucoup maraver ce paon, mais je pars perdante autant vous le dire tout de suite. C'est qu'il m'a l'air encore vif pour un homme de son âge (bien plus avancé que le vôtre, je crois) et suffisamment salaud pour me jouer un sale tour. D'autant que j'ai rencard avec sa femme, ce soir, pour qu'elle me tire les cartes, lise dans du thé ou des veines de bois - je ne sais pas encore sur quoi elle arrêtera son choix. Mais si je gagne, vous recevrez un poème de la part du paon à mon sujet. Il vous faudra l'encadrer.

      Quelle drôle d'histoire avez-vous raconté à Hazel pour qu'elle ait subitement peur du noir ? D'habitude, elle dit que c'est mieux pour voir les étoiles.

      Gardez-vous des mauvaises rencontres.
      Et profitez !


        A.


      P.S : Oh, j'oubliais. La seule pensée de vous savoir finalement équipé de ceintures décentes et de bonne facture m'a fait passer une très bonne nuit. Merci.


_________________
Jhoannes
Citation:
Blois, un jour.

                                                Søørensen,
                                    øøø,

Vous êtes la plus belle femme du mond*tâche de vin*

J'ai parlé à Hazel de la mort dans le noir mais ça va aller.

Faites attention à la dame des cartes parce qu'elle a essayé de m'arnaquer. Fourberesse. Toutes.

*fine éclaboussure rouge*

Vous savez.

            J

Moi j'étais content ce matin au réveil.

_________________
En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Astana
Citation:

    J,


      Vous semblez avoir passé une bonne soirée. L'effet bientôt Paris ?

      La cartomancienne ne m'a rien lu. Le destin s'en est mêlé.
      J'ai replacé un nez, prêté un bandage pour bander un pied.

      Hazel connaît les choses de la montagne et du jardin.
      Dites-lui qu'il y aura toujours de la lumière pour elle.

      C'est beau de vous lire heureux.


        A.


      P.S : Voilà. Bon réveil à vous. Et pensez à moi.



~ & joint au pli : un mince cordon de cuir.
_________________
Jhoannes
Citation:
Orléans, le 30 janvier 1469.

            Sørensen,
            Lune de mon éveil,

Les blésoises, et les blésois aussi, ne sont pas des rats lorsqu'il s'agit d'arroser les voyageurs. Quant à moi je refuse rarement les offrandes de bouffe, encore moins les dons en liquide, et la journée fut longue. J'assume chaque ligne de mon dernier message.

Hazel est toujours indemne, toujours curieuse. Nous avons découvert ce matin qu'elle n'aime pas la bière — en tout cas la brune. C'est trop amer, m'a-t-elle dit. Je l'ai rassurée en lui confiant que lorsque j'avais huit ans moi aussi, je préférais le vin, et de loin.

Il y a ces moments, après des heures de chevauchée en silence, où elle pose soudain une salve de questions. Souvent à l'abord des villages, lorsque nous sommes au pas. Je me creuse le citron pour trouver des réponses adéquates mais je n'y parviens pas tout le temps — ou je suis trop vague, ou je suis trop net.

C'est après une de ces discussions autour d'un renard mort qu'elle a développé sa peur du noir, du noir tout noir — je ne crois pas vous avoir expliqué l'affaire encore. J'ai été trop net, cette fois, en lui confiant ma théorie sur l'ombre et la lumière, et la mort, et la vie, le lent et la vitesse. Depuis elle s'endort avec une lanterne allumée.

Elle croit au Jardin, toujours, mais le Tout Noir a remplacé la Montagne où l'on boit de l'eau qui fait éclater le ventre. L'idée du rien a frappé son esprit plus durement qu'une promesse de torture. Comme je suis l'auteur brillant de cette crainte, je ne remets pas en question la présence d'une veilleuse. Le voyage est suffisamment dur comme ça.

Vous lui manquez.
Nous atteindrons Paris dans quelques heures.

            J

Post-Scriptum : Vous êtes une canaille. J'ai pensé à vous. Très fort.
Post-Scriptum 2 : Racontez-moi comment vous avez roué le paon.

_________________
En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Astana
Citation:

    J,


      Notre fille est à notre image : je crois qu’elle préfèrera toujours les robes blondes aux brunes. A la rigueur pourrait-elle se contenter d’une rousse, si le choix venait à faire défaut.
      Amen aux blondes légères et fraîches sous un cagnard d’été. Au rebut les brunes lourdes de tout.

      Vous me raconterez plus en détails votre théorie sur l’ombre et la lumière, si vous voulez bien. Car si vous m’en aviez déjà confié quelques bouts lors que nous étions en Guyenne, dans les bois, il n’a jamais été question ni de mort, ni de vie.

      Que vous dire de ce laminage dans les règles ? Il a versé le premier sang en me frappant au sternum, j’y garde d’ailleurs un bleu tout noir et douloureux sur les contours. Alors j’ai répliqué une première fois, puis une deuxième jusqu’à tout à fait le mettre hors-jeu avec une troisième frappe. Les détails de mes touches ne vous important guère, je vous les épargne. Je suis sortie victorieuse, avec l’assurance d’être parée de la plus belle parure de Limoges. Le paiement m’est dû – et je l’attends avec impatience (manifestement monsieur est mauvais joueur et met sa défaite sur le compte d’une mauvaise nuit la veille).

      A dire vrai, le fait marquant des jours derniers est plutôt mon entrevue avec la cartomancienne de ce matin. Oh, Johannes… Laissez-moi plutôt vous raconter cette grosse foirade ô combien divertissante. J’ai eu le choix de la méthode et ai demandé les cartes, ayant plus d’affinités avec ces dernières qu’avec des feuilles de thé. Pour le choix de la question, n’ayant pas d’idée lumineuse sur le moment je me suis contentée de demander quel avenir elle voyait pour les Blaireaux Cendrés.
      La position de meneuse étant mienne, il semble que notre entreprise serait couronnée de succès mais qu’un homme tapi dans l’ombre viendrait tout gâcher tant il affecterait mon jugement et ma capacité à fédérer. Un de mes amants, parait-il. Et je vous arrête tout de suite, car j’ai bien entendu pensé à vous en premier – quand bien même vous ne soyez pas mon amant. Mais le pire – ou le plus drôle – reste à venir ! Car cet homme n’est, à priori pas dans mon cercle actuel, et serait de plus un absolutiste manipulateur, jaloux et insincère (probablement un gars aux cuisses viriles, si vous voulez mon avis) dont je m’enticherai et qui finirait par me faire… un enfant. A moi qui n’ai plus saigné depuis des années, on me prédit un enfant. Avouez que c’est cocasse. Sur ce point, je me suis sentie obligée de dire la vérité sur mon infertilité. Mais Astoria a insisté. Un petit pois serait à naître. L'Impératrice et l'Empereur de mon côté, on m'offre la sagesse et la possibilité de changer le cours des choses. Forcément. J'ai tu la nature exacte de notre union, mais pensez-vous que si elle avait été au courant cela aurait changé la nature de ses déductions ? A défaut d'être réellement instructif, puisque je n'accorde aucune sorte de crédit à ces foutaises, c'était amusant. 50 écus le divertissement, tout de même, mais hé... je vous ai dit faire marcher les petits commerces locaux. La prochaine fois, j'essaierai les feuilles de thé !

      A vous, mon amour. Toujours.


        A.


      P.S : Trois jours encore. JPP.


_________________
Jhoannes
Citation:
Quelque part dans le trou du cul du Berry, le 2 février 1469.

           Sørensen,

Je préfère le corps des brunes un peu salées — en matière de bière, et ce uniquement, n'allez pas détourner mes propos, vous êtes au courant de mon problème blond : c'est vous.

Ce que les cartes ont présagé ne concerne que vous, elles, et leur messagère. Certains augures valent mieux d'être tus, quand bien même ils peuvent sembler absurdes. Pour ne pas tenter le diable, en somme.

Vous avez mauvaise mémoire, mon petit dragon. Cette nuit-là, en Guyenne, je vous avais demandé de m'attendre dans le noir, tout noir, si jamais il vous engloutissait avant moi. Vous m'en avez fait la promesse.

Mais chassons ces mauvaises pensées pour l'instant, car, bonne nouvelle, je suis en vie.

Hazel est indemne.

J'aurai un jour de retard.

Aussi, j'ai rencontré quelques menus déboires sur Paris. Rien de bien méchant. Vous avez récolté un bleu sur le corps… fallait bien que je m'aligne. C'est une blague. Je me doute qu'elle ne vous arrache pas l'ombre d'un sourire là, maintenant, mais faites-moi confiance : je suis certain que vous rirez en m'apercevant. Ou quelques semaines plus tar

Je vous embrasse.
Partout, tout partout.

           J

_________________
En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Astana
Citation:

    J,


      Bla-bla-bla-promesse, oui, en effet-bla-bla-bla.

      Vous aurez donc une journée de retard, Hazel est indemne et vous avez été esquinté.
      Qu'est-ce qui est une blague ? Le fait que vous vous soyez fait malmener le corps, que notre fille se soit trouvée en danger à un moment donné ?
      Qui vous a fait ça ? Un encadrement de porte, des malfaisants sur les routes, un psychopathe croisé à la Cour ?

      Effectivement. Je ne ris pas.
      En tout cas pas avec v

      Je vous embrasse aussi.
      Mais pas plus loin que la commissure des lèvres.


        A.

_________________
Jhoannes
Citation:
Le 2 février 1469.

Vous me connaissez par cœur. L'idée qu'Hazel ait pu être en danger me rend hilare.
Haha.
J'en ris encore. À m'en péter les côtes.

Je vous rends votre fille jeudi matin, que vous pourrez garder, avec votre venin.
L'une me manquera quand je repartirai sans elle, l'autre non.

           J

Post-Scriptum : Nous avons un jour de retard parce que j'ai pris, entre autres, des coups de fonte dans la gueule, qui m'ont tenu alité un moment, aussi je n'ai pas pu me traîner aux heures d'ouverture de l'artisan pour récupérer une commande, que je comptais vous rendre en main, en échange d'une certaine fiole. Vraiment navré Sørensen. Amusez-vous bien.

_________________
En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Astana
Citation:

    J,


      Pardon ? Vous vous foutez de ma gueule ?

      Qui est-ce qui disait dans sa lettre "haha trop fendard, qu'est-ce que vous rigolerez lorsque vous verrez ma poire !" ? Certainement pas moi. Vous pensez et dites venin, moi je crie inquiétude.
      Pour Hazel. Et pour vous qui avez la fiole amochée. Parce que vous savoir blessé, ne serais-ce qu'un peu, par un encadrement de porte, des malfrats ou un psychopathe, me heurte. Oui.

      Je ne vous manquerai pas ? Soit.
      Merci pour ce passage connard.

      Vous me manquez absolument.
      Mais je ferais sans.


        A.


      P.S : Vous n'en méritez aucun.


_________________
Jhoannes
Citation:
           Elle, est, INDEMNE.
           Elle n'a rien vu.

Je ne demande pas votre soutien, dans la vie.
Vos piques, en effet, je m'en passerais bien.

Croyez bien que je m'en veux assez comme ça.

Et bien sûr que vous, me manquez.
Banane.

           J

_________________
En noir c'est Jhoannes.
En vert c'est Caillou, une de ses voix intérieures. Caillou est vil.
Astana
Citation:

    J,


      Elle vous a vu.
      Elle vous voit.
      Hazel sait.

      Allez, dites-vous que je me marre.
      Une petite pipe et tout ira pour le mieux.

      >> De chanvre

        A.


      P.S : Je vous avais dit que je ne souhaitais rien en échange de la fiole, ne cherchez pas à me culpabiliser !
      Car autrement je dispose de quelque chose en stock qui vous fera un drôle d'effet. Je vous le garantis. Satisfait ou remboursé.


_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)