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[RP]Dossier Urgent pour le Connétable ou [...]

Aldaaregonde
[...] Quand Arégonde se trouve des dons de Cupidon...




Dans le bureau du Connétable, la Comtesse tente de l'impressionner par un discours un peu décousu, elle vient juste de sortir d'un entretien privé avec le Cac et son regard était allumé d'une étincelle encore inconnue quand elles eurent terminé leur discussion.


Arégonde tapotant avec une liasse de vélins le secrétaire du Connétable qui semble mollement installé sur son fauteuil, parle d'une voix qu'elle veut persuasive et autoritaire.

- Bien... Comme vous le savez ... Enfin dans tous les cas c'est encore moi qui décide et vous avez été assez désobligeant à faire votre tête de cabotin... Il m'est donc venu à l'idée que vous alliez me dédommager... et il se trouve que..... Et puis les femmes sont ainsi faites qu'elles ont parfois besoin d'aide. Vous savez compter non ?

Claquement de langue.

- C'est donc décidé vous allez aider le Cac à préparer les impôts.

Elle sort d'un panier posé à ses pieds une bouteille et deux verres.

- Le temps presse et comme je ne suis pas aussi mauvaise que ce que vous pouvez vous imaginer je vous donne cette bouteille à partager avec elle... N'hésitez pas à en abuser... enfin de la bouteille je veux dire si vous avez soif du moins.. Il parait que cela permet de rester éveillé. Bien je vous l'envoie dans un instant... le temps d'aller lui annoncer la bonne nouvelle... J'aime quand vous ne vous faites pas prier... Vous ne vous faites pas prier n'est ce pas ? Enfin quand bien même...

Elle se retourne et prend la direction du bureau du Cac.
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Carmody
[ Bureau du connétable et entrée de la comtesse.]

Le Carmo s'était en voyant que la jeune de Rien Comtal avait passé la porte de son office puis il avait pris le parti de reprendre place sans grande conviction sur son siège pour écouter les raison de cette venue. Le ton déjà ne paraissait pas prometteur de louanges. Retenant un soupire il fixa la comtesse et s'imprégna de ses dires.

Lui cabotin, elle voulait un dédommagement désirant lui apprendre que les femmes ont besoin aide.... L'esprit du roux commença a s'emballer et ses sourcils se hausser. La comtesse essayait elle d'abuser de son autorité pour l'avoir sous sa coupe ou bien sous autre chose? Mentalement il se mis compter pour rependre ses esprits et ne pas se laisser emporter. Oui effectivement il savait bien compter.

Mais ce fut le claquement linguale de la dame qui remis les chose en place et la suite de son histoire qui précisait encore plus son désir pressent. Préparer des impôts avec la Blonde. Lui? Mais il avait jamais fait ça avant. enfin le Cac prendrait surement la direction de la danse pour lui montrer le fondement de tout cela avant qu'ils ne passent au arrondis du dossier qu'on leur mettait sous la main.

Et avec le stimulant pour l'esprit que la comtale demoiselle laissait a leur intention ça ne manquerait pas de les tenir éveillé. Bien qu'il se souvenant qu'Anna buvait très peu quand ils se voyaient dans des taverne.

Se contentant d'amocher la tête pour monter son assentiment, il n'ouvrit la bouche que lorsque a comtesse commença a lui tourner le dos. Âpres tout, il ne pouvait refuser une demande faite par une dame, de nature, et encore moins quand celle si détenait une certaine autorité subjective sur lui et elle en lui laissait de toute manière pas le choix


J'abuserais d'elle selon vos désirs et comme il se doit. Et je n'ai pas la prétention de voir qu'on me pris.

Son ordonnatrice partie, le Connétable examine place les verre sur son bureau et examine la bouteille en attendant que sa partenaire n'arrive. UN instant il se demanda quand même si boire était bien une bonne idée pour manier les chiffre mais il repoussa ce questionnement d'un haussement d'épaules, si les chiffre fuyaient, on appellerait autre chose pour trouver u moyen de payer les impôts. Et deux esprits valaient toujours mieux qu'un pour ce genre d'exercice.

Peut être aurait il du retenir la comtesse pour lui proposer de gouter le breuvage avec lui. Mais tout de même le laisser dans seul dans une pièce avec une dame, sa réputation avait fini par perdre de son ampleur et le plus étonnant c'est qu'il était ravi que ça soit le cas.
Antonia
Discussion avec la Comtesse ou comment en partant de miches de pain elles sont arrivées à parler du Connétable. Quiconque connaissant un minimum Antonia savait qu’il ne lui en fallait pas beaucoup pour parler de lui, mais il fallait quand même avouer que l’enchaînement était quelque peu étrange.
Toujours est-il que la Comtesse avait décidé de prendre les choses en main et de trouver une solution pour les faire travailler sur certains dossiers ensemble et comme c’était le moment des impôts, c’était tout trouver.
La régnante quitta immédiatement le bureau de la CaC pour se rendre dans celui du connétable et l’en informer.

Anna, restée seule, rassembla tout le dossier traitant des impôts, mais cachant le velin sur lequel les comptes étaient déjà faits. Elle avait fini les calculs, il y a déjà quelques jours déjà, mais par chance, ne lui en avait pas parlé. L’excuse était donc valable. Même si elle espérait qu’il ne parlerait pas que de chiffres toute la soirée.
Grimaça, elle connaissait bien Carmody. Aussi elle se mit à imaginer qu’il refuserait, et imagina même qu’il proposerait d’autres personnes plus à même de l’aider dans ses calculs ne comprenant pas pourquoi lui. Il ne verrait pas un autre sens à cette demande, cela elle en était persuadée.
Chance ou pas ? Bonne question. D’un côté oui, parce qu’il n’oserait peut-être pas refuser à la Comtesse de travailler. Mais d’un autre côté… cela voudrait sûrement dire qu’il ne sortirait pas la tête des calculs. Carmo était très doué pour ne pas comprendre ou plus exactement faire semblant de ne pas comprendre, c’était l’un de ses jeux favoris. Tout dépendrait donc de son humeur.

Entrée de la Comtesse qui mit fin à ses réflexions, affichant toujours la même grimace, même plus accentuée.


Comtesse ? Vous revenez du bureau du Connétable ? Qu’a-t-il dit ?
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Aldaaregonde
Sort une minuscule petite fiole d'une de ses aumônières, s'approche d'Anotnia, tout en ouvrant la fiole, pose son doigt sur le goulot et retourne la fiole pour répandre un liquide sur le bout de son doigt puis arrivé près d'Anotnia elle dirige son doigt derrière les lobes du Cac. Elle sourit envoyant le regard perdu de la jeune femme mélangé à une moue de légère angoisse.

- N'ayez crainte je n'ai rien de mieux comme ensorcellement je suis désolée mais il parait que ce parfum est envoûtant vous me confirmerez je ne l'ai pas encore utiliser....


Petit clin d'oeil.

- Ce qu'il a dit ? Que voulez vous qu'il dise ? Il a reçu ordre à vous maintenant d'en abuser il est lié. Je m'attendais à plus de protestation... c'est étrange d'ailleurs il faut peut être y voir là un signe...sans doute pas la sagesse.
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Antonia
Regarda faire la Comtesse, curieuse et la vit sortir une fiole, mettre de son contenu sur son doigt avant d’en mettre derrière son lobe d’oreille, du parfum semblait-il. Elle approcha son nez de la fiole pour en sentir mieux le contenu, ferma les yeux et respira.

En tout cas, il sent très bon, espérons que les effluves sachent l’envouter. Mais je ne manquerai pas de vous tenir au courant.
De toute façon, si le parfum fait son office, je crois que je n’aurais même pas besoin de vous le dire, cela se lira sur mon visage.


Clin d’œil de la Comtesse, moue toujours dubitative de la CaC.

Humm, un signe… je ne pense pas. Nous verrons.

Se levant en prenant le dossier, affichant un léger sourire.

A moi maintenant d’essayer de faire en sorte que nous ne parlions pas d’impôt.
Ni même du conseil d’ailleurs.


Nouvelle grimace qui déforma le faciès de la Blonde qui n’était décidément jamais sûre d’elle.

Ce n’est pas gagné…

Elle était là debout hésitant entre se diriger vers le bureau du connétable ou se rasseoir et laisser tomber. Puis finalement elle se ressaisit, redressa le torse prenant une allure presque fière et sûre d’elle qui n’était pas du tout dans ses habitudes.

Nihil Obstat, paraît-il.

Elle sortit enfin de derrière son bureau, se dirigeant vers la Comtesse en réputant comme pour s’en persuader elle-même.

Je vais y arriver, je vais y arriver, je vais y arriver…

Se tournant vers la Régnante.

A plus tard Comtesse, il est temps pour moi de voir si je peux l’enivrer.

Sortit du bureau se dirigea vers celui du connétable. Arriva devant la porte, ajusta sa robe et réarrangea ses cheveux avant de frapper et d’entrer.

Bonsoir, je me suis permise d’entrer, je sais que la Comtesse t’a prévenue de mon arrivée.
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Carmody
L'examen du contenant commençait a lui apporter une certaines lassitude. Certainement que celle ci pourrait s'échapper une fois qu'il aurait occasion de passer a l'étude du contenant. Mais il ne serait pas élégant de commencer avant la venue de la visiteuse qui devrait partager avec lui. Ainsi se contenta t il de reposer la bouteille au coté des verres.

Ses yeux se glissèrent vers le panier qu'il avait laisser au sol et il se mit a se demander si la comtesse y avait déposer plus encore mais sa réflexion n'eut le temps de s'établir car déjà des coups résonnaient contre la porte de son bureau. Relevant les yeux, il vit apparaitre dans l'entrebâillement une Blonde légèrement différente de celle qu'il croisait si souvent. Ce n'était pas tout les jour qu'on la voyait porter les couleur de feu sur elle et surtout pas avoir cet air sur d'elle. Ah quand ça touchait a l'économie, la réserve de la jeune femme disparaissait, un avantage de la côtoyer dans les instant de travail a n'en pas douter.

Se levant il commença a contourner le bureau et finit par prend appuie sur celui ci en croisant le bras sur son torse et observant la Cac de bas en haut sans la moindre dissimulation.


Oui entre, tu as bien fait et en effet le comtesse m'as prévenu tout a l'heure de ta venue pour une histoire d'impôt. Mais tu as l'air pas comme d'habitude , ça te réussi le travail pour le comté.

Tiens tourne sur toi même en venant sur le bureau que je profite de la vision avant qu'on passe aux ennuyeuses questions d'impôt. Tu vas d'ailleurs avoir pas mal a m'expliquer j'espère que tu as prévu un bon moment avant de repartir d'ici parsque a part les payer j'y connait pas grand chose mais je devais dédommager a ce qu'il parait. La punition a l'air d'être aussi bien pour moi que pour toi.


Prenant la bouteille dans une main et les deux verres dans leur il les montra a la nouvelle venue puis entreprit de retirer le bouchon a coup de dents avant de remplir les contenants prévus.

Du da nai wao 'our.... Recrache le bouchant et reprend sa phrase. Tu as fait quoi pour susciter le courroux de Alda, toi?

un léger sourire sur le visage, il tendit un vers vers Anna.

Pour nous ouvrir l'esprit et nous donner de la force avant de commencer le calvaire. Cadeau de la chef
Antonia
Robe de gueule en soie, légère et soyeuse, affichant un décoleté assez pigeonnant, il fallait bien l'avouer, soutenu d'un bustier en cuir de sable corseté sur le devant, tenue qu’elle n’avait pas portée depuis longtemps, apparence sûre d’elle qu’elle avait essayé de garder, elle sourit au Connétable qui, appuyé sur son bureau la regardait.
Antonia avança légèrement et fit un tour sur elle-même comme demandé.


J’ai l’air si différente que cela ? Oh c’est peut-être cette robe qui t’étonne, je ne crois pas que tu l’es déjà vue. C’est vrai que je suis souvent en rose, envie de changer. Elle te plait ?
Il y a-t-il autre chose qui diffère ?


Sourit d’un air faussement innocent, elle-même savait ce qui différait, elle essayait de prendre confiance en elle et sur certains points elle y arrivait, sur d’autres, elle essayait encore de faire ses preuves et Carmo faisait parti de ses autres, mais la décision avait été prise de l’enivrer, elle ferait donc tout pour.
Avança jusqu’au bureau non sans passer tout à côté du connétable afin qu’il puisse sentir le parfum qu’elle portait, elle verrait tout de suite s’il était bel et bien envoûtant, posa le dossier sur le bureau avant de le regarder toujours en souriant.


Mais j’ai tout mon temps pour toi, j’ai toujours tout mon temps pour toi.

L’azur s’était une nouvelle fois noyé dans l’ardoise, elle marqua une légère pause avant de reprendre son petit air innocent.

Mais oui la punition est intéressante pour moi, pour une fois j’aurais quelqu’un pour m’aider. Ne t’inquiète pas, je vais tout t’expliquer. Mais… nous avons encore un peu de temps.

D’ailleurs, tu m’as dit de venir sur le bureau, j’espère que tu ne m’en veux pas que je sois restée à côté, après si tu y tiens… à ta guise.


Elle avait envie de rire, elle savait pertinemment qu’il ne l’avait pas fait exprès mais le lapsus était quand même trop gros pour qu’elle ne le relève pas.

Prit le verre tendu en souriant décidément la Comtesse avait vraiment tout prévu. Mais changea de mine à la question du pourquoi, légère grimace qu’elle tentait de cacher, regard qui se porta sur la gauche, qu’allait-elle pouvoir inventer ?


Et bien euh… j’ai… euh… J’ai donné la liste des personnes à qui j’ai acheté sur le marché de Bourganeuf. Cela ne lui a pas plu du tout.

Elle avait dit la vérité, du moins arrangée et en partie. C’est vrai que la Comtesse lui avait fait la remarque que c’était inutile en soulignant qu’elle avait confiance en elle et que la seule chose qu’elle lui demandait en plus de son travail était de ne pas finir brûlée, la réponse de la Blonde avait amené la Régnante à mettre les pieds dans le plat.
Elle afficha à nouveau un sourire, afin de vite changer de conversation, elle savait que ce qu’elle avait dit entraînerait des interrogations dans l’esprit du Roux.


Mais c’est gentil à elle de nous avoir fait cadeau de cette bouteille et de prendre soin de ses conseillers même ceux punis.

Saisit le verre et le porta à ses lèvres, but un peu avant de reprendre.

D’ailleurs, comme je l’ai dit tout à l’heure, j’ai tout mon temps. Peut-être pourrions-nous profiter de cette bouteille avant de nous mettre dans les comptes. Puisque tu dis que cela ouvre l’esprit, nous n’en serons que meilleurs après.
Qu’en penses-tu ?


Elle s’attendait à un des « à ta guise » Carmodien et espérait que pour une fois, il en soit en autrement. Mais il fallait qu’elle garde ce côté sûre d’elle et ne pas sombrer à nouveau dans ses doutes et interrogations
Se reprit et s’approcha à nouveau de lui pour laisser le parfum faire à nouveau son office.


J’avoue ne pas avoir très envie de me remettre à travailler tout de suite. Donc si tu n’as aucune obligation, autant profiter au mieux de cette punition.
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Carmody
Les yeux du Carmo restèrent fixés sur la jeune femme alors qu'elle se rapprochait et un sourire fit son apparition quand elle se mis a tourner. Laissant les plis de sa robe voleter un instant dans le mouvement. Et bien il penserait a demander bien plus la prochaine fois si elles s'exécutait en écoutant ses demandes. Et bien l'idée de tester les limites au cours e leur entretien-travail-punition lui vint a l'esprit. IL verrait bien jusqu'où il pourrait pousser l'audace.

C'est vrai que je n’avais encore jamais vu cette robe avant, mais c'est une découverte qui n'est pas déplaisante. Cependant je penser que mon impression vient d'ailleurs aussi. je dirais que tu ne dégage pas la même prestance,. C'est comme si tu étais une autre un peu. Plus... forte, plus présente, plus... en avant.

Alors que la Blonde continuait a se rapprocher, les narine du Roux se mirent a frémirent en détectant un fragrance qu’il lui était étrangère. IL y eu comme une explosion de couleurs dans l’esprit du Connétable et es doigt se mirent a jouer sur le bois du bureau, comme prit d’une énergie nouvelle. Il se sentit pénétrer par un chaleur montante, certainement que les affres de la saison commençaient a ses faire sentir même dans les frais bureaux du château. Il hocha lentement la tête pour marquer qu’il comprenait ce que lui disait la Cac mais forcément des que le mouvement se fit descendant il perdit toute notion des mots qui essaient prononcés. Il n’y avait rien de mieux pour détourner l’attention de Carmo que le mettre face a une dame dont les vêtements laissaient apparaître ou deviner une bonne de son corps surtout si celle ci était la poitrine de la dites dame.

Ainsi rapidement le mouvement de balancier de la tête de Carmo cessa mais son regard lui ne s’était toujours pas envolé du décolleté dont la vue lui était offerte. Inconsciemment il passa le bout de sa langue sur sa lèvre inférieure et mordit celle ci quelques seconde. Ses yeux remontèrent lentement sur la peau de la femme et retrouvèrent finalement leur homologues d’azur quand il fut question de la place qu’elle prendrait sur le bureau. Battant des paupières le Roux tenta de reprendre ses esprits mais le fil de la conversation lui était perdu. Et donc interprétant les deniers mots qu’il avait capter il tenta re rependre.


Dessus, a coté, ou même dessous, tout ce qu’il te plaira pour que tu te sentes a l’aise et que les instants en ma compagnie te plaisent. Après tout c’est toi l’invité en ces lieux moi je le serais en d’autres.

Un léger sourire apparut sur les visage du jeune homme et il pencha la tête. Subtile manœuvre pour se permettre un nouveau regard sur la poitrine Antoniesque sans la moindre discrétion mais de tout manière le Carmo n’était pas doté d’une très grande discrétion même en temps normal. Ainsi sa main s’éleva de quelques centimètres avant qu’il ne se reprenne encore et s‘abaisse sa main pour serrer le bord du bureau en relevant le visage et haussant les sourcil avant de détourner un instant le regard en marmonnant.

Oui…Oui … c’est plus que flagrant et inadmissible comme comportement.

Saisissant son verre a son tour, il le porta a ses lèvres et le but en quelques gorgées pour essayer de chasser les idées de son esprit. On lui avait demander de travailler et déjà il commençait a s’échapper de son obligation. Ce n’était vraiment pas digne d’un conseiller mais le Carmo avait toujours su qu’il était ainsi et incapable de se concentrer trop longtemps sur la même chose. Mais Chance pour lui la blonde lui offrait, en plus de sa présence et prestance toute nouvelle dans un accoutrement des plus attrayant, une chance de pouvoir prendre le temps de se remettre les idées en place pour leur affaire d’impôt et profiter ne plus de la bouteille offerte par la comtesse. Attention porté de nouveau vers la partenaire de conversation et force faite pour s’obliger a garder ses yeux fixés sur ses…. Non toujours trop bas… Essaye encore chenapan, Don Force faites pour s’obliger a fixer ses yeux et ne pas les quitter.

Je trouve qu’elle prend un soin tout particulier au notre bien être et parfois par de petite attentions bien trouve selon les personnalités. Peut être pas volontairement d’ailleurs. Et je ne vois aucun problème a ce que l’on fasse honneur au cadeaux qui nous est fait avant de débuter ce dossier qui est sûrement des plus ennuyeux. Plus on sera a l’aise et les esprits en phase mieux on s’attellera à peaufiner nos méthodes et notre travail dans un rapprochement toujours plus grand et accueilli a bras ouvert.

Une pensée encore une fois incongrue s’imposant a lui il rajouta avec un air malicieux.

Nous verrons plus tard a quel sein se vouer pour que nous percevions pas le temps que nous passerons ensemble car a moins d’une visite impromptue, je n’attend personne pour le moment. Je suis tout a toi quand tu le désirera, si on peut dire.

Et encore une fois il se senti comme envelopper par cette odeur qui lui faisait presque tourner la tête au point qu’il commença même a se rapprocher doucement de la jeune femme sans s’en rendre compte.

Dis moi c’est toi qui a cousu cette robe aussi ? Elle paraît bien léger et j’aime beaucoup sa coupe et la façon dont elle prend place sur toi. Enfin dans la mesure où tu connais mon amour pour les vêtements.

Se resservant un verre il montra la bouteille et ajouta.

Encore un verre pour toi aussi ? j’avoue que ce n’est pas souvent que je te vois boire alors je vais en profiter. Fais attention a ce que je ne finisse pas par te rendre saoule et que tu ne sache plus ce que tu fais. Bien qu’occasion rare, il serait mieux que tu te souvienne quand même de tout.

Petit rire mais il rapprocha le goulot du verre de la jeune femme pour l’enjoindre a accepter quand même.
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Antonia
Elle écoutait Carmody et surtout le regardait tout en finissant de boire doucement son verre de vin. Les paroles étaient décousues et ne semblaient pas vraiment avoir de sens mais tout devenait évident en le regardant agir, main qui se levait et finissait par s’agripper au bureau comme s’il se retenait de quelque chose.
Se retenait de quoi ? C’était assez aisé à deviner, il suffisait de suivre son regard plongeant sur le décolleté d’Anna.
Un large sourire prit place sur le visage d’Antonia, il semblait qu’elle arrivait encore bien à le troubler et encore plus qu’elle se rapprochait. Le parfum n’était sûrement pas étranger à tout cela et maintenant qu’elle était sûre qu’il était envoûtant, elle allait encore plus en jouer. D’autant plus que le trouble Carmodien lui donnait encore plus confiance en elle et en ses atouts dont il lui avait si souvent parlé.

Il avait fait un pas en avant, bouteille à la main, elle s’approcha aussi, laissant la fragrance ensorcelante qu’elle portait à nouveau agir, et répondit en souriant :


Oui c’est moi qui l’ai faite, je suis ravie qu’elle te plaise. Mais oui, elle est très légère, je crois qu’un rien la déchirerait. Donc tu trouves qu’elle prend une bonne place sur moi ?

Accompagnant ses paroles, elle refit un tour sur elle-même non sans en profiter pour s’avancer encore un peu du Roux. Et prenant un air malicieux, poursuivit :

Je t’avoue que j’avais peur qu’elle soit trop légère justement ou trop… décolleté. Je crois avoir forcé un peu de ce côté-là, tu ne trouves pas ?

Elle le fixa guettant la moindre réaction et continua ayant toujours le même sourire avec un air malicieux.

Mais c’est vrai que les vêtements, tu les préfères en général étalés sur le sol et si tu aimes cette robe sur moi, c’est qu'elle ne doit pas être trop... découverte.

Nouvelle pause, reprenant un air plus dégagé, presque innocent :

Pour ta proposition d’un second verre… Et bien je vais me laisser tenter, je bois tellement rarement, je vais donc profiter de cette punition.
Et puis… dans ce bureau, même si je finis saoule à ne plus vraiment savoir ce que je fais, je ne risque rien, n’est-ce pas ? Et je gage me souvenir à coup sûr de mes faits et gestes.


Se laissa servir et trempa ses lèvres dans le vin, but légèrement et reprit.

D’ailleurs, je me souviens bien de tes paroles aussi. A propos de l’impôt, c’est vrai que ce dossier est des plus ennuyeux et donc autant se mettre à l’aise…

Joignant le mouvement à la parole, elle prit place sur le bureau non s’en prendre le soin de passer juste sous le regard et le nez Carmodien.

Assis, nous serons plus à l’aise, et tu disais sur le bureau tout à l’heure. Je peux t’accueillir à bras ouverts si tu le souhaites aussi.

Jamais de mémoire, elle n’avait autant osé le provoquer, mais plus elle le faisait plus elle s’en amusait et plus cela lui plaisait et elle était bien décidée à poursuivre. La confiance qu’elle avait en elle ce soir était presque plus grisante que le vin, loin d’elle l’idée de la laisser s’envoler. Aussi, elle décida de pousser le bouchon encore plus loin. But une nouvelle gorgée et reprit

Quant aux seins auxquels se vouer… Je te proposerai bien les miens… Ils sont également à toi quand tu le désires.

Azur cherchant à nouveau l’Ardoise avant de replonger une nouvelle fois ses lèvres dans le verre. Reprit un air faussement innocent :

Mais dis-moi pourquoi tenais-tu le bureau tout à l’heure ? Il n’est pas bancal ou cassé au moins ? Non pas que cela m’ennuierait outre mesure de me retrouver parterre avec toi…
Mais je trouve que tu as mieux à faire de ta main…


Une nouvelle fois joignant ses gestes à la parole, elle prit sa main et la caressa doucement, mêlant ses doigts aux siens et en profita pour l'attirer un peu plus vers elle, laissant ensuite leurs deux mains suspendues dans le vide non loin du décolleté.
Finit son verra et lui tendit.


Bon, soyons fous, je prends le risque de perdre complètement la tête et me laisser aller à trinquer à nouveau avec toi.
Mais tu devrais t’asseoir près de moi.


Nouveau sourire malicieux, qu’allait-il faire ?
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Carmody
Sa bouteille toujours a la main, il releva quelques peu le bras en écoutant la blonde qui s'enthousiasmait a présent pour sa création et sur le compliment qu'il avait fait dessus. La proximité de la jeune femme fit frémir une nouvelle fois les narines du Roux sous l'effet d'effluves entêtantes.

Puis elle s'éloigna un instant, lui tirant un sourire quand il la vit se remettre a tourner sur elle même pour faire encore jouer sa robe dans les airs. Et voila qu'a présent elle se tenait encore plus proche de lui et par ses mots attira l'attention de Carmo sur un point qu'il avait déjà bien remarqué et observé, mais que cette fois il observa avec encore plus de détails puisqu'elle lui demandait son avis dessus. LE sourire du connétable s'élargit encore et ses sourcils se haussèrent a l'idée qu'elle puisse imaginer qu'il trouverait que ça manquait de tissu. Remuant la tête de droite a gauche il ne détacha son regard de la gorge de la Cac pendant un bonne trentaine de secondes, décrivant longuement les courbes révélées de celle ci. Lentement il réussi a détacher ses yeux du spectacle et annonça quelques mots.


C'est... un très bon.... choix. Ça ne ferait surement pas un matelot des plus moelleux dans l'herbe mais l'on peut en profiter avant tout de même. Tu t'es ... découverte une talent indéniable pour taillé une vêture comme il me sied pour une dame encore vêtue.

Remplissant donc le verre d'Anna, il se remit a regarder son visage, ou plus précieusement ses lèvres où se posais le verre nouvellement plein. Ainsi elle pensait en rien risque dans ce bureau et était prête a même en découvrir la certitude en s'enivrant. Voila qui était intéressant et pourtant des plus habituelle. La dame était d'ordinaire bien plus réservée que cela dans les lieux publics. Peut être était ce l'alcool ou le fait qu'il lui ai dit n'attendre personne qui lui faisait perdre de sa retenue naturelle. Pourquoi ne ferait il pas de même en laissant ses sens se faire guider par l'instinct de alcool avant de se mettre a travailler sur leur dossier? LE sourire du Carmo se fit espiègle alors qu'il regardait la Blonde prendre place sur son bureau pour se mettre plus a l'aise, disait elle.

Et bien là on peut dire que tu as bien choisi la methode pour prendre des aise au moins tu ne te sentira pas a l'étroit et ne faisant un peu de ménage, tu pourrais même finir allongée pour prendre un repos bien mérité après l'effort. Et force d'honneur avec l'accueil promis, ça pourrai même se terminer.... ou débuter seulement.

Se tournant pour faire face a Anna, il se remit a la parcourir du regarde de bas en haut. il avait certain l'habitude de jouer ce jeu lui même mais il ne se souvenait pas avoir connu Connu la blonde le faire elle aussi a se point. Elle lui apparaissait vraiment différente en ce jour presque une autre personne et pourtant il ne pouvait qu'apprécie ce qu'il avait sous les yeux. Pendant très longtemps il avait pousser la jeune femme pour qu'elle apprenne a faire les choses comme elle le désirait et a ne plus donner l'impression de demander une permission a chaque fois qu'elle voulait une chose. mais là il était forcer de se rendre compte que ce ne serait pas le cas. Si vraiment elle s'était retenu ce en devais pas etre de s'exprimer avec tout ce qui était a sa disposition. et plus encore elle continua sur sa lancée ce qui ne manque de troubler a cet instant le Carmo encore plus, se demandant un instant si il était bien face a la femme qu'il pensait. Cela dit il connaissant un moyen indéniable pour s'en assurer.

Leur regard se croisèrent de nouveau, l'Azur semblait briller de mille feu et chercher a l'engloutir comme comme jamais. Il resta silencieux a scruter chacun détail de ce visage, a chercher si il y avait le moindre signe que l'on essayait de le tromper. Peut être la comtesse lui avait elle envoyer un autre dame grimer a qui elle avait fait la leçon pour passer pour la CaC. Il fronça un instant les sourcil. elle lui était pourtant sans un doute familière, elle était bien Anna mais sans toute fois être celle qu'il connaissait. Elle l'interrogeait sur les fait de sa main, il eu un léger sourire a l'évocation de se retrouver par terre avec elle. Cela allait dans le sens qu'il ne lui plus que peu de moyens de percer a jour l'illusion qu'on lui avait peut être montée.

Et sa main libre fut maintenant détenu par la jeune femme et rapprochée d'elle comme une invitation a mener a bien les dessin du Connétable. bientôt la révélation ne pourrait plus lui échapper. Il était tout proche et elle même lui avait donner la clef pour parvenir au bout du chemin. Ah si manipulatrice elle était, elle avait rencontrer un obstacle sur sa route et il allait bientôt s'ériger, haut comme une colline et dur comme le roc.

Servant une nouvelle fois la blonde, il laisses descendre son autre main jusqu'à ce qu'elle rencontre la peau de la dame. , se mettant a jouer de son pouce pour la caresser doucement. Puis reposant la bouteille, il vient se place face a Anna. et la regarde dans les yeux.


Non je ne vais pas m'assoir de suite, j'ai un autre idée en tête, vois tu. Et nous verrons si cela te fera plaisir et t'aidera a être encore plus a l'aise.

Doucement sa main viens ses poser la joue de la Blonde alors que son visage se rapprochait a son tour. A mesure que la distance se réduisait le Carmo se sentait de plus en plus embrumé et une chaleur faisait bouillir ses sens. Lentement ses doigts descendirent le long de la joue d'Anna, effleurent la courbe de son cou en continuant leur parcours. La vision du connétable lui paru comme brouillée comme si un voile s'était installé sur ses yeux. Ses lèvres étaient maintenant toute proche de leur homologue Antoniesque et poussé par un désir qu'il ne contrôlait, elles vinrent s'imposer contre elles. Puis dans un mouvement fluide de sa descente, la main atteignit la naissance de la gorge et glissa sous la barrière pour retrouver ce qu'il pensait être la preuve de l'identité ou non de la femme avant qu'il ne se laisse emporter. Il la tenait au creux de sa paume, plutôt aucun doute n'était possible, il s'agit bien d'Antonia, la sensation ne pouvait mentir.

Détachant ses lèvres de celle de la Blonde, il murmura simplement.


Effectivement la même mais différente au point que je du vérifier. Cela dit, j'apprécie bien ce que j'ai trouver. Montre moi ce tu es devenue dans ce cas.
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Antonia
Assise sur le bureau, sa main serrée dans la sienne proche de l’objet des regards carmodiens depuis le début de l’entrevu, Antonia ne l’avait pas quitté du regard, l’Azur avait bien du mal à ne pas se noyer une nouvelle fois dans l’Ardoise, ne pas afficher le trouble qu’elle-même ressentait et qui allait en s’amplifiant. Lui semblait la regarder, étrangement d’ailleurs, comme cherchant quelque chose… Mais quoi ? Tout d’abord son corps qu’il inspecta de haut en bas, rien de bien étonnant à cela pour Carmo, mais la manière de le faire, elle, était étonnante pourtant ce corps il le connaissait mieux que personne… Puis ce fut le tour de son visage avec toujours le même sentiment qu’il cherchait quelque chose. Pourtant si quelqu’un était bien capable de la reconnaître sous n’importe quel déguisement c’était lui… Il connaissait la moindre partie de sa personne et la moindre de ses réactions, du moins pensait-elle… Mais c’est vrai que ses réactions, ce soir, étaient différentes, était-ce là le souci ?

Froncement de sourcil, il se passait bien quelque chose. Pourtant c’était lui qui lui avait dit de prendre confiance et jusque là il semblait plutôt satisfait de ce changement, même plus que satisfait, elle le trouvait même… sous le charme…
Surtout ne pas se laisser sombrer par ce froncement de sourcil, ne pas laisser tomber cette nouvelle assurance au profit de ses sempiternels doutes qui ne faisaient que l’affaiblir quand cette confiance lui donnait la force de le séduire. Chose qu’elle avait l’impression de ne pas savoir faire en temps normal.
Ainsi, son regard se fit encore plus perçant dans celui du Roux, il avait toujours aimé jouer et ce soir-là elle devenait une partenaire comme, elle l’espérait, il avait toujours voulu avoir. Et puis elle se prenait à ce jeu, à son jeu et ne voulait pas s’arrêter espérant bien que, pour une fois, il céderait avant elle.

Enfin il la resservit tout en caressant son décolleté avec son pouce ce qui la fit frissonner, comme à chaque fois qu’il la caressait d’ailleurs, il était bien la seule personne à provoquer chez elle d’aussi vives réactions avec un rien, une simple caresse sur sa joue lui provoquant déjà un léger frisson. D’habitude, elle aurait lâché prise, aurait posé son verre et aurait voulu l’embrasser et lui ce serait laissé faire sans rien de plus, comme s’il subissait ses assauts mais là c’était hors de question.

Carmo se détourna alors, posant la bouteille, légère inquiétude, perdait-elle son pouvoir sur lui ? N’était-il plus troublé ? Cela elle le saurait bien vite.
Il refusa de s’asseoir près d’elle comme elle lui avait demandé, parlant d’une autre chose à faire, elle leva un sourcil interrogateur. Qu’allait-il faire ?

Pas le temps de se poser plus la question que la main du Connétable caressait sa joue provoquant un nouveau frisson et que son visage s’approchait lentement du sien. Plus que jamais l’envie de céder à son envie, de l’enlacer et de faire disparaître la petite distance qui les séparait encore était présente. Elle sentait son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine, sa bouche et sa gorge s’assécher. Mais il ne fallait pas céder, non il fallait le laisser s’approcher, le laisser faire lui pour une fois, pour la peut-être première fois depuis des mois. L’Azur se troublait et perdait de son feu, qu’elle le voulait ou non, elle cédait… Mais l’Ardoise semblait subir les mêmes affres. Le regard de son Prince semblait comme perdu, doté d’une lueur étrange… Du désir ? L’avait-il été autant troublé ? Avait-elle réussi à le séduire à ce point ? Faisait-elle fausse route ? Elle ne comprenait plus rien et était incapable de réfléchir. Son esprit était comme voilé et plus aucune pensée, question, réflexion n’étaient possible… Elle oubliait presque où elle était, le jeu auquel elle avait décidé de se livrer, les dossiers, le travail… ne voyant plus que cet homme qu’elle aimait plus que tout, si proche d’elle et pour une fois de lui-même.
Enfin les lèvres du Roux vinrent retrouver les siennes. Elle céda, lâchant complètement prise, se laissant aller à ce baiser tant désiré alors que la main de Carmo n’avait pas cessé sa descente sur sa peau provoquant un frémissement qui l’envahie d’une douce chaleur.

Lèvres qui se détachèrent des siennes… Murmure Carmodien... Sourire Antoniesque... Elle comprenait tout, le froncement de sourcil, l’inspection : il avait douté. Et vérifié, à sa manière. Manière qui était loin d’être déplaisante pour l’un comme pour l’autre.

L’attira un peu plus à elle, affichant toujours le même sourire qui se changea tout à coup dans un regard de surprise que le Roux comprendrait très bien, elle venait de rencontrer une gêne imprévue en voulant l’approcher d’elle, une sorte d’obstacle. Qu’importe, elle le franchirait, ne s’arrêterait pas pour cela, bien au contraire. Le sourire reprit sa place quand malgré tout, il se retrouva encore plus proche d’elle et répondit sur le même ton :


Ainsi tu as douté que ce soit moi… Pourtant tes lèvres et tes mains ne s’y sont pas trompées. Je n’ai fait qu’obéir à ta volonté, prendre confiance et prendre les choses en main au lieu de toujours demander. Et d’ailleurs, je vais encore t’obéir en faisant du rangement pour ne plus être à l’étroit…

Reprenant le dessus sur ses doutes mais pas sur ce qu’elle pouvait ressentir, elle lâcha sa main, se tourna légèrement sur le bureau et balaya de tout ce qui s’y trouvait. Elle se retourna face à lui, l’enlaça et murmura à nouveau.

Viens vérifier ce que je suis, tout ce que je suis… La même, peut-être différente, mais toujours tienne…

A ses mots, elle l’embrassa à nouveau et bascula en arrière sur le bureau avec lui…

Plus tard…
Un peu ? Beaucoup ? Difficile à dire… Il est connu que pour une femme amoureuse les heures qui s’écoulent dans les bras de l’homme de sa vie paraissent ne durer que des minutes mais que les minutes loin de lui paraissent être des heures…

Le lieu ? Toujours le bureau du connétable, bien qu’un peu changé…
Sur le sol était étalé un monceau de paperasse en tout genre, collées les unes aux autres par la cire destinée à sceller les courriers qui s’était renversée, tâchées d’encre renversée également… Traînaient aussi des vêtements éparpillés et qui semblaient avoir été malmenés : une robe en soie rouge, un bustier en cuir noir, une chemise et des braies d’homme, des bottes, des chausses… Et puis deux verres et une bouteille de vins renversés sur le sol… En fait, tout avait été renversé, y compris…
Sur le bureau trônaient deux corps enlacés, allongés l’un contre l’autre…

Anna regarda son Prince en souriant, passant délicatement sa main dans ses cheveux roux, déposa un baiser sur ses lèvres et murmura :


Alors ? Verdict ? Suis-je si différente que ça ? Mieux ? Pire ? Toujours aussi aimante et amante ?

Jeta pour la première fois depuis un bon moment un regard autour d’elle et pouffa en voyant le désordre.

Et bien, il faut espérer que personne n’entre vu le bazar qui règne dans cette pièce…

Puis le regardant à nouveau, dit sur un ton taquin :

Vraiment Carmody, tu aurais pu ranger en sachant que j’allais venir.

Ajouta sur un ton malicieux :

Mais je connais un bon moyen de te faire pardonner…

A ces mots, elle l’embrasse de plus belle, espérant que personne n’entrerait dans le bureau…
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Ratgus
Le dossier sur la sécurité du Limousin sous le bras avec les ordres pour la journée et le rapport des douanes, le Prévost arpentait les couloirs du château, il savait que le Capitaine était en déplacement entre Guéret et Bourganeuf derrière une lance à propos de laquelle il avait de forts soupçons ; aussi Ratgus était à la recherche du Connétable. Il avait croisé quelques heures auparavant la Comtesse qui lui avait indiqué que Carmo était dans son bureau en plein travail avec la CAC sur un problème d’impôts…

Arrivé devant la porte du bureau du Connétable Ratgus vérifia une dernière fois les indications qu’il avait laissé pour le Capitaine et son Adjoint. Comme à son habitude, un rapide coup bref à la porte et sans même attendre une réponse Ratgus ouvre la porte en grand et entre, le regard toujours plongé dans son dossier…

Bonjour Carmo voici les ordres du ….

Levant la tête et pensant trouver Carmody assis derrière son bureau, c’est une scène très différente que découvre le Prévost. Là, sur le bureau deux corps à moitié nus enlacés dans un baiser pour le moins passionné. La pièce dans un désordre indescriptible comme si une tornade était passée par là avec des papiers étalés sur le sol au milieu de quelques vêtements et chaussures d’homme et de femme…

Léger temps d’arrêt… A la fois surpris mais pas tant que ça, Ratgus connaissait son ami Carmody pour son gout pour les jolies femmes, Ratgus se rendant compte que sa présence était pour le moins incongrue se recule et avant même que le Connétable – car il s’agissait bien de lui ou que sa compagne ; que Ratgus n’avait pas reconnu car elle était de dos ; ne réagissent, sans un mot, le Prévost sort et referme la porte doucement comme s’il n’avait rien vu...

Dans le couloir, face à la porte la poignée toujours dans la main, un petit sourire se dessine sur les lèvres du Prévost… tsss sacré Carmo tout de même …


Puis regard à gauche et à droite dans le couloir, c’est là que Ratgus vit la Comtesse arriver. Visiblement elle venait voir elle aussi le Connetable. Aussi sans hésitation, Ratgus s’avance vers elle se disant qu’il fallait à tout prix l’éloigner de ce bureau car il n’était pas nécessaire qu’elle aussi découvre ces deux là dans cette situation…

Bonsoir Comtesse, justement je vous cherchais…

Ratgus l’attrape pas le bras, lui fait faire demi-tour et l’entraine vers l’autre aile du château…


En fait, j’ai besoin de votre signature sur un dossier qui se trouve dans mon bureau… Dossier que vous devez absolument voir sur l’heure…
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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur
Aldaaregonde
Arégonde bien déterminée à trouver le Connétable afin de lui parler d'un souci mineur relatif au recrutement des soldats, avançait d'un pas décidé vers son bureau, c'est alors que le Prévôt ne lui laissant le temps d'arriver à la porte, la prend par le bras et l'entraine vers son bureau.

- Prévôt ... ma signature... mais cela ne peut pas attendre cinq minutes que je puisse voir le Connétable...

Se laisse entrainer car il ne lui laisse pas le choix.

- Quelle poigne !... Regard en diagonal et petit sourire. Vous êtes certain que le Vice ne pouvait pas le faire à ma place... enfin soit nous en profiterons pour que vous me racontiez où en sont les préparatifs de mariage.
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Ratgus
Alors que le Prévost entrainait la Comtesse vers son bureau afin d’éviter qu’elle ne surprenne le Connetable en pleine « conversation » Alda aborda un sujet à propos duquel Ratgus ne souhaitait pas s’exprimer. Il n’avait pas vu sa promise depuis plusieurs semaines n’avait aucune envie de rentrer dans une discussion qui aurait nécessité explication ou justification.

Aussi sans même réfléchir plus avant, Ratgus change totalement d’attitude et pour noyer le poisson et éviter cette conversation le Prévost s’arrête, se tourne vers la Comtesse :


Eh bien en fait Comtesse, vous avez raison votre signature peut attendre quelques minutes, et comme nous sommes à coté du bureau de Carmody, nous pouvons nous y rendre de suite…


La main toujours accrochée au bras d’Alda le Prévost refait faire à la Comtesse un demi tour, sans brutalité mais fermement, et ils arrivent devant la porte du bureau transformé pour l’occasion en garçonnière…

Ratgus frappe rapidement un coup, attrape la poignée, ouvre la porte, s’efface et laisse la Comtesse entrer comme le veut la règle de bienséance…

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Nulle défaite quand on se bat avec Honneur
Aldaaregonde
Arégonde qui commence à avoir le vertige et encore une fois à cause du Preux Prévôt, se retrouve à faire le chemin inverse, elle avance dans le bureau dont il vient de lui ouvrir la porte. Et là impossible de pouvoir articuler un mot... la bouche formant un O, elle a juste le temps de placer ses mains doigts légèrement écartés pour ne pas tomber avec tout ce qui est éparpillé à terre. Elle souffle se dit qu'elle n'est plus une enfant et que si la situation est délicate elle n'en est nullement responsable alors baissant les mains elle se met de profil afin de laisser les deux enlacés se rendre compte qu'ils ne sont plus seuls et elle articule d'une voix forte :

- Les impôts sont prêts au moins ?
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