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[RP] Vran l'a tuER

Andrea_
« Sans alcool, la fête est plus folle ! ». Lol.
Sans alcool, tu vois tes amis s’amuser entre eux et tu restes sur le carreau, et le rabat joie de la soirée, c’est toi. Alors certes, tu vas pouvoir ramener tout tes amis en charrette, et tout le monde sera vivant, mais franchement… C’est peu de choses comparé à tout le désarroi que tu ressentiras quand ils parleront de cette soirée.
« - Aaaah quelle soiréééééééééééééée ! » Désarroi.
« - M’en parle pas, on était pas bourré, on était pire ! » Désarroi.
« - Nan mais quand Vran a pris le truc et qu’il l’a lancé dans le machin, c’était DIIIIIIIIIIIINGUE ! » Désarroi.
« - Ahahah et le ahahah aaaaaaahlalalaaaaaa trop fou ». Désarroi.
« - Et toi tu dis rien ? » Envie de suicide.

Est-ce qu’on a envie de suicider ? NON. Est ce qu’on veut rire avec ses amis ? OUI.

Bref, on a picolé.
Combien de verres, aucune idée, j’ai arrêté de compter dès le… en fait j’ai jamais commencé à compter, parce que j’ai rapidement compris que la soirée promettait d’être inoubliable. Tu sais, quand tu entres en taverne et qu’un de tes amis te pointe avec son arbalète –ah l’arbalète, son arme fétiche- et que tous les autres gueulent « TIREEEEEEEEEES », tu sais que ça va donner.
Bien sûr, s’ils jouent à la pétanque, ça risque de donner un peu moins fort, mais ce n’est pas la question.

Moi, de mon côté, au début, j’voulais rester sobre. J’me suis dit que ça serait carrément marrant d’attendre, et de distiller leeeeentement mes verres juste pour voir combien ils peuvent être cons quand ils sont bourrés. Mais… Mais vous savez comment c’est, on est pris dans l’ambiance, un verre, trois , sept, quinze et en moins d’une heure t’es aussi plein qu’une moule de bouchot-sans l’odeur-.
Conclusion ? J’étais probablement aussi conne qu’eux. J’aurais bien aimé vous dire le contraire, mais si aujourd’hui, j’ai un côté de la tête quasiment rasé à blanc et que je vous dis que c’est à cause d’un carreau et d’une paire de cerises, je pense que vous n’allez rien comprendre, pourtant c’est super facile à comprendre.
Quand on a picolé autant que les autres.

J’tiens à vous rassurer tout de suite, à l’heure où ces lignes sont écrites, personne n’est mort. Ça ne va peut être pas durer, parce que quand c’est trop bien, y a toujours un couillon pour gâcher la fête, faire le rabat joie et finir sur un lit de mort. Est-ce que ce gâcheur de fête est au courant que ses amis pourront pas l’enterrer avant plusieurs jours vu l’état d’alcoolémie ?

Mais voilà, tout a basculé à ce moment précis.

Arrêt sur images : pour le moment, tout va bien dans le meilleur des mondes. Les choses sont à leur place.
Jeffrey est sur une chaise et ne bouge pas. Il ne fait rien, c’est un peu notre agent de la DDE à nous, il regarde, il inspecte les travaux finis, et il râle parce que c’est pas fait comme il l’avait imaginé parce que bien sûr, on aurait du savoir à quoi il pensait.
Jurgen est sous le comptoir, parce que… Parce qu’il a pas picolé et qu’il trouve que le tapis est super doux. Ne me demandez pas pourquoi, je ne suis pas en état.
Jagan, notre doc nationale fait un câlin à la Magnifique. Elle est assise sur le comptoir, et lui est collé derrière. Je crois qu’il ne veut pas qu’elle bouge, et on comprend rapidement pourquoi,
Parce que Diazolie, l’âme de mon âme, le cœur de mon cœur, a une chope sur la tête. Vide la chope, faut pas déconner.
Moi, je suis à côté de Jeffrey, en train de m’enfiler une énième chopine en beuglant : « tires mais TIIIIIIIIIREEEEEEUUUUH » avec une voix qu’on imagine suave, douce et mielleuse. Mais qui est en réalité celle d’une poissonnière à la retraite, fumant trois paquets de gitane sans filtres depuis 45 ans et qui s’est enfilé une bouteille de sky en plus des trois quotidiennes habituelles. Oui, voilà, suave, douce et mielleuse.

Et en face…
En face, y a la cause de tout ce qui va suivre.
Vran. Avec un coup dans les carreaux, si j’peux me permettre.


– Mais alleeeeeeeeeez put’ain, tu vas tirer ouaiiiiiiiii ? Bah on n’est PAS couchés, j’vous l’dis !
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Vran
WoOoh! Fermez vos mouilles là, faut qu'j'me concentre!

Ça cri, ça braille, ça donne des conseils à la con, ça critique... et en plus ça se permet de critiquer la rapidité d'action! Donc, diplomate, Vran -la cause de tous les maux on a dit- se permet de rappeler à tout ce petit monde que ça irait plus vite si ils arrêtaient de lui péter les rouleaux. Bon, soyons clairs, il l'a pas dit comme ça. Je dirais bien que c'est la faute à l'alcool, mais je dois avouer que même sobre, il les aurait envoyés tartir tout pareil. Pour tout dire, même, il songe un instant à tourner son arbalète -ça faisait longtemps hein!- sur quelqu'un d'autre pour lui tirer dessus, juste pour qu'ils arrêtent de l'emmerder. Au hasard, sur Déa. Pourquoi? Parce qu'elle lui a cassé un de ses trop peu nombreux carreaux, comme ça, gratuitement. Alors qu'il n'en avait que quatre!

Bon, nos lecteurs assidus -merci public!- se demanderont certainement à quel moment on finit -commence?- avec une arbalète en taverne, complètement déglingués, à viser des godets sur la tête des copains. Cela serait probablement la première partie de notre aventure. Simple: la chasse au mauvais maréchal. Pas assez précis? Bon.
En gros -parce que j'ai pas que ça à foutre- alors que tout le monde picolait joyeusement, Lucie et Jag déboulent dans la taverne, choqués-colères, parce qu'un type masqué l'a agressé. Alors qu'en fait il semblerait qu'il lui ait juste proposé une passe. Certains appelleront ça de l'exagération. Mais certains ont des critères bien à eux. Vran a donc proposé de chasser le coupable, et notre Magnifique Zozo l'aura rejoint. Et puis, tant qu'à chasser du connard, autant y aller à l'arbalète, non? Sans alcool, la fête est plus molle.
Au final, malgré les recherches assidus de nos deux héros du soir -on ne dira pas que c'était plus pour le plaisir de fumer un mec que pour l'honneur de Lucie- ils ne parviendront pas à mettre la main sur l'auteur de l'agression. Ce dernier sera bien passé les visiter par deux fois, mais ça ne sera qu'en passant sa tête à la porte, et donc, Vran l'aura rater.

C'est de là que c'est vraiment parti en réalité. Par deux fois le brun se retrouve à tirer dans la porte, et en plus, la première, Déa s'est amusée à casser son joli carreau. Et ça n'a fait qu'ajouter à l'agacement. Alors quand Jeffrey s'est mis à se moquer gaiement, le cul vissé sur son siège, Vran lui fera glisser un godet vide devant la trogne.


Met ça sur ta tête.

C'est ce qu'il a dit. Il aura dû répéter la phrase deux fois, autoritaire, mais le bougre avait finit par obtempéré. Et voilà, c'est le tout début de la merde, ça. Ça lui apprendra! Même si, chanceux, il s'en sortira avec juste une égratignure sur l'oreille. Comme Vran le dira plus tard à Kryotos, il s'en foutait un peu de toucher la tête par inadvertance, ce n'était que Jeffrey. Déjà quand il connaît bien les gens il a une sévère tendance à pas se montrer très intéressé par leur sécurité, alors quand il les connaît pas... Cela dit, il a quand même un peu tiré la gueule quand c'est Jagan qui a récupéré une chopine pour la mettre sur son crâne. Déjà, il l'aime bien quand même, mais en plus c'est le seul médecin du groupe. Ça serait con de le fumer. Mais hé! Doc avait confiance, et Doc avait raison! Vran aura touché, dans le mille! Tout le monde criait, applaudissait, des fans en délire pétaient les fenêtres pour venir... Ouais nan, quand même pas. Mais les gens étaient chauds, c'est ce qu'il faut retenir.

Etait venu le tour de Déa -ils avaient tous décidé d'y passer-, avec ses cerises. Raté, donc, d'où le coup de rasoir gratuit. Un échange de baffes plus tard, c'est Zozo qui s'y colle. Sauf qu'elle s'est caché au moment de tirer, par peur. C'est à ce moment que Jurgen a débarqué. Plongé dans l'incompréhension, et surtout terriblement sobre. La Magnifique finira par revenir devant le comptoir après une petite dispute -Jurgen ce chiant qui voulait pas tenter le coup- avec la chopine sur la tête. Jagan, bien plus inquiet que quand c'était à lui de risquer son scalpe, se poste derrière elle, on sait pas trop pourquoi.
Vran, lui, est confiant. Il a réussi le tir qui comptait. Les autres, c'était pas de sa faute. A part Jeffrey, parce qu'il s'en foutait. Et encore, il avait pas raté de grand chose! Alors là, qu'est-ce qui pouvait bien se passer de fâcheux?

WoOoh! Fermez vos mouilles là, faut qu'j'me concentre!

On en revient donc à cet instant. Zozo, souriante, qui attend de sentir le godet sur sa tête se faire dégommer, Jag derrière qui la tient, on supposera que c'est pour qu'elle bouge pas. Jurgen planqué sous son comptoir, par peur de s'en prendre un dans le buffet. Et les autres, qui font juste chier. Vran répétera un processus déjà rôdé dans la soirée. Inspiration, expiration. Inspiration... On bloque. Et tir.

*Ftomp*
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Jagan_hallvararson
    Ce soir la on avait carrément merdé. D’un tour en bords de Vienne, le blond s’était improvisé père pour éviter à Lucia une passe à un écus. Sauf que dans sa tête au début ça ressemblait plutôt à une agression, un genre d’enlèvement ou pire : un trafic d’italienne. Il avait donc tenu à distance le sombre masqué et ramené Lucia fissa en terrain connu -à savoir le Nid. Franchement outré, le Doc’ ne savait toujours pas qu’il s’agissait juste d’une passe proposée. -à un écu en plus... Franchement! Toujours dans la même dynamique d’exagération il avait crié au scandale et rendu tout le monde un peu tendu. Surtout Vran en fait. Et c’est là que l’arbalète entra en jeu. Ils auraient tous dû l’attacher à sa chaise ce Vran, tenir son arme fétiche loin de lui. Ils avaient fait fuir des tonnes de personnes et Dieux seuls savent qu’ils avaient eu raison de courir comme des lapins pour se barrer du stand de tir. Pourtant il l’avait fait ce con ! Bon… Après que l’oreille de Jeffrey se colore de carmin, éraflée par le coupant de la pointe. Lorsque ce fut le tour du grand blond, il avait dû rentrer la tête dans les épaules alors que le projectile filait dans sa direction. On va pas se mentir, il manquait quelques centimètres au trait pour finir dans la chope qui se trouvait sur sa tête. Mais c’était parfait dans l'ensemble; il avait même applaudi, il savait qu’il fallait juste faire confiance à Vran, tout en prévoyant une marge de sécurité. Ouai… Ça sonne bizarrement… N’empêche que c’est un peu ça. Vous gueulez " 'Va jamais y arriver, l’est torché !", bah il y arrivera pas et c'est vous qui finirez par être torché. Un jeu donc, dont le premier tir avait réussi en ce qui concernait le norrois. Ce ne fut pas toujours le cas, faut le savoir. Demandez donc à Dea et Jef'.


    Et puis faut aussi savoir que le Doc’ à l’alcool doux parfois; pas aussi doux que les tapis de Jurgen m’enfin… Il a des idées de génie aussi, comme verser des substances dans le verre de sa douce pour qu’elle s’endorme et ne prenne pas le risque de jouer, elle. Dans le doute il y avait goutté aussi, parce que trop de fois on lui avait dit que ces potions c’étaient de la pisse. Et surtout parce qu'elle ne semblait pas s'endormir. Eh bah spoiler : pas du tout! Ils allaient prendre un aller simple pour les bras de Morphée, sans grève des trains, juste le retard habituel. -on remercie notre agent de la DDE à nous pour l’entretien des voies, même s’il y est pour rien. Mais tout ça est un peu prématuré. Revenons à la scène en question. Bref ! Comme dirait l’autre.



    Il avait posé son non-droit de veto :


      - Zozo… Hors de question, c’est bon ! Une fois déjà, on va pas prendre de risques... -hinhin, là c’était pas encore parti en cacahuètes, la raison parlait encore. Alcoolisée la raison, mais pas encore muette.



    Mais ceux qui connaissent la Magnifique savent qu’elle aime son indépendance, sa liberté et tout ça. Une Femen avant l’heure et ça c’est bô ! On voit donc le Doc’, Zozo dans ses bras ; qui s’imagine déjà accroché à elle par le torse : transpercés d’un amour à vif et qui les pique de bonheur. On pourrait penser qu’il s’agit d’un illogisme : se tenir DERRIERE quelqu’un pour le protéger… Mais pas dans la tête du Doc’ à cet instant. Bah ouai, c’est pas votre faute, je sais bien on a pas tous des idées de génie. Non non, vraiment vous allez voir pourquoi c’était une bonne idée. Déjà, elle était parfois légèrement casse bonbon et du coup refusait qu’il se mette devant. Derrière donc, avec une idée derrière la tête - pas ailleurs non, je vous ai perdu ? bien ! Ensuite, pensez bien que ce genre de chose peut mal se terminer, pour les deux ! Derrière, devant, de flanc ou la tête à l’envers qu’importe ! Ça pouvait mal finir. Et dans le fond, vous voulez la vérité ?


    Il préférait mourir avec elle comme ça, plutôt que de chagrin dans une magnifique marre de sang divin.


    Vran -cupidon donc- a l’œil tremblant -si, c’est possible- l’arbalète blême -ça aussi- et la pression montante. -la "pression" on a dit. Ça gueule, pour changer ; faut dire que rien ne change, la mécanique du monde est bien huilée. Le Doc’ a les yeux rivés sur l’engin de mort et sue un peu faut bien l’avouer, le narcotique monte et c’est là qu’il se dit que c’était pas franchement une bonne idée d’user de substances comme si c’était des caramels. Bon, un Médecin quoi. Faut s’attendre à des rêves colorés. Ou pas. Mais ça… Les plantes, l’abus… Il allait probablement le regretter.

    Remarque en passant, sans déconner…
    C’est franchement dégueulasse le caramel, pas moyen.
    Ça a ce genre de goût sucré qui ne rivalisera JAMAIS avec un baiser de la Magnifique.
    Pourquoi se torturer quand on a de l’hydromel à portée de lippes.



    Et puis le:


    *Ftomp*


    Ce vieux bruit de merde qui vous rassure pas. Celui d’une corde trop usée pour tirer droit, sans parler de l’intégrité structurale des carreaux qui sont franchement plus structurés puisque Vran lui-même doit voir en cet instant : i) un double trait, ii) le dit double trait au moins aussi courbe que sa vision. Le Doc’ avait maintenant quelques dixièmes de seconde pour mettre en branle son idée.
Diazolie
Tout débuta par une envie d'aller faire la con et tout le monde le sait, quand on a envie de faire le con y a rarement quelque chose d’intelligent qui en ressort. A peine arrivée, elle apprend que Lucie à son honneur bafoué. Précision est apporté à la rouquine concernant ce que comprend le terme de l'honneur. Bref, tout part de là, tout le monde s'emballe sur le mauvais maréchal et Vran a l'idée du siècle ! Aller lui mettre un carreau entre les deux yeux. Rappelons que notre Magnifique avait envie de faire la con et qu'elle voit en cette action une manière parfaite de se défouler. Enfermée là quelques temps dans une ville et elle vrille totalement... Que voulez vous, elle est faite comme ça.

Ni une ni deux, elle suit Vranou sur les traces du masqué. Le Doc de ses rêves inquiet au possible et surement déjà entrain de prier ses Dieux ou implorer Freyja que sa Brune ne prenne pas un coup. Si seulement il avait compris que c'était les prémices d'une soirée qui va dégénérer... Si seulement... Mais il ne le comprendra que plus tard dans la nuit, quand l'alcool aura pris totalement possession de nos héros du jour. Là tout ce qu'il voit c'est que la Zozo a besoin d'indépendance, de liberté et le fait clairement savoir avec un "Je suis une grande fille Jagan" qui clos toute conversation possible.

Les bords de Vienne sont visités, ils s'amusent à faire râler Jurgen Chéri avant de visiter deux trois tavernes, levé de coudes assidus à chaque fois, où ils feront choux blanc. Misère... Ils n'ont donc pas eu le choix que de revenir à leurs places initiales pour retrouver tous les potos. Rapidement les esprits s'échauffent et un nouveau jeu sans danger aucun commence. Tirer à l'arbalète sur une chope vide. Chope posé en équilibre sur le sommet d'un crâne What esle*. Bien entendu la première victime n'est autre que Jeffrey.

Ah Jeffrey, si on devait s'arrêter sur lui il y en aurait des choses à dire. Bouclé comme un mouton, faignant comme pas deux et naïf à souhait. La victime parfaite pour la plus part des membres de ce groupe et tous en profite allègrement. Alors oui, là ce soir c'est un peu plus poussé que les cours d'hélicobite de Tafar mais ça reste pas moins drôle. Choppe sur la tête, Vran arbalète à la main l’œil encore plus ou moins clair, le tir est fait et c'est une oreille éraflée que notre bizut obtiendra. Heureusement nous avons un médecin dans la place, il ne peut donc rien nous arriver.

Puis vient le tour de Jagan, la surprise se lit sur les traits de Zozo mais elle ne dira rien. Liberté toussa et puis ça la fait marrer de le voir poser ses attribues masculin sur la table. On vous a déjà dit qu'elle aimait entraîner les autres dans la merde ? Qu'elle se délecte de les voir s'enfoncer avec elle dans les jeux cons au risque qu'il y ait un mort ? Non ? Bah voilà un exemple typique. L'adrénaline qui ressort de tout ça est jouissif et elle se délecte de le voir jouer avec sa vie. Bon certes, le lendemain elle va regretter comme toujours mais là sur le coup, elle prend son pied et grave. Alors quand Vran tire, que le carreau transperce la choppe, elle est la première à applaudir et gueuler son admiration. Pour sur qu'elle en est toute chose.

Déa se lance, l'alcool a coulé à flot et ils sont tous pétés ayé. Ils en peuvent plus, ils gueulent tous plus fort les uns que les autres pour se faire entendre et si un mec sobre entre maintenant, il comprendra rien à ce qu'ils se racontent. Vous savez quand vous passez à côté de gens complètement plein ben eux ils se comprennent mais les autres entendent des sons ou des bruits et ça rend le tout totalement tordant. Donc nous y sommes, l'âme de son âme à les cerises de Jeffrey accrochés à l'oreille et elle attend que Vran tire. On vous voir venir, vous vous dites c'est la que tout dérape mais non même pas ! La seule chose qui se voit rasé de prêt c'est une mèche de cheveux qui vient s'écraser mollement au sol. La encore tous se mettent à gueuler, des coups sont même échangés et elle, elle se marre comme pas possible.

Il ne reste donc qu'elle à passer sur le grill. Droite comme si un balais venait de rejoindre son séant, elle pose la chope sur le sommet de son crâne et attend sagement mais c'était sans compter Jagan. Ah Jagan... Si tout partait d'une bonne intention ça a le don de la gonfler. Etre surprotéger c'est pas son truc alors elle peste, grommelle et mord même le pauvre Scandinave qui a peur pour les beaux yeux de sa dulcinée. L'alcool faisant son oeuvre, elle le dégage rapidement et invite Vran à tirer son coup. Son instinct de survie décide de montrer le bout de son nez au moment où le carreau s'envole vers elle. Ni une ni deux, elle est au sol cœur battant la chamade. Si je vous dis que ça gueule vous y croyez ? Bah oui ça gueule... Plus que jamais, Déa se sent même dans l'obligation de rouler une galoche à notre brune. BREF c'est le bordel.

Il faudra une seconde tentative pour la Magnifique. Drogue du violeur ingéré à son insu, elle s'installe sur le comptoir après un combat épique avec Jurgen qui en a des plus petites que celle de Jeffrey. Pour dire comme elles sont riquiqui... Bref bis, Jagan refait des siennes, il s'installe dans son dos , courageux hein, et l'enferme de ses bras pour ? La laisser crever si le carreau va pas au bon endroit ? Mourir avec elle ? Mais elle, elle veut pas crever, pas ce soir alors elle peste mais l'alcool combiné à la drogue la rend plus molle. Elle attendra donc son triste sort jusqu'au moment ou le carreau s'envole à moins que ce ne soit elle ? Dans tous les cas, elle se retrouve hors du comptoir, avachi à même le sol regard trouble...

Quant au reste ? La suite au prochain épisode !


*quoi d'autre
Jeffrey


Héééééééééééééééééééééééééé Bonsoir à tous et à toutes et bonsoir Jean-Michel !

Bonsoir Thierry !

Bienvenue dans ce match opposant le FC JESAISPASTIRERAVECUNEARBALETE face au RC JESUISBOURRECOMMEDESVEAUX.

Et ben, ils ont des noms à coucher dehors.

Non Jean-Michel, ils coucheront pour sûr, mais dedans.


Bon courage ami lecteur, les deux autres cons sont toujours dans les parages. Bon courage...

Ah Limoges ! Que dire sur mes journées dans ses murs et en dehors ? Eh bien c’est la merde, mais pas les petites crottes que tu fais la veille d'un examen, NON, le supra giga serpent de mer qui tiens même plus dans la cuvette et qui t'obliges à tirer la chasse d'eau plusieurs fois ! Quoi ça ne vous ait jamais arrivés ? Menteurs...
Bref, revenons à nos moutons. Mes dernières journées alternaient entre sieste et farniente, liés au soleil et à la chaleur, et finir bourré à vingt-deux heures ne contrôlant plus rien. Dans l'ordre :
- Un vomito et une soirée terminée dans un buisson
- Des cours d'Hélicobite et une feuille de vigne.
- Et maintenant se faire tirer dessus par un arbalétrier torché.

Vous vous dites que c'est un mauvais scénario d'un nanar ? Peut-être bien, mais c'est malheureusement la réalité. Me voilà, donc, dans cette taverne, rempli à l'évidence de gens tout à fait SAIN D’ESPRIT.




Et ben Jean-Michel si ils sont saints de quelque chose c'est certainement pas d'esprit !

Tout à fait Thierry, mais s'il vous plait ne parlons pas de seins... j'ai oublié mes mouchoirs.


Comme à mon habitude, me voilà au beau milieu d'un Vran bourré, d'une Zozo bourré et toujours aussi cinglé, et de Jagan, le doc qui veut absolument m'ausculter le fion alors que j'ai rien demandé, avec des outils étranges. Beau mélange ! Déa ? Pas là, trop occupé à négocier des grands traités avec des inconnus tout ça pour se faire 10 écus et les dépenser en ... les dépenser.
Vran me faisant parvenir un godet vide, que je m’empressais avec COURAGE de me mettre sur la tête. J'avais TELLEMENT HATE de me faire tirer dessus par un mec qui premièrement louperais une vache dans un couloir et qui plus est totalement saoul.
Le tir comme prévu ne toucha pas sa cible mais mon oreille. Bon j'ai peut-être exagéré sur le moment sur la douleur de celle-ci. Mon côté acteur de La commedia dell'arte [bourré] a fait son effet.

Nous aurons ensuite le droit à un tir sur notre Doc' Jagan, qui, il faut l'avouer, à une grosse paire de corones. Puis Déa, qui il faut dire à une grosse paire de Coro... de miches. [Et des cheveux en moins maintenant... à défaut de sa poitrine.] puis Zozo, qui pourrait également jouer à mes côtés dans La commedia dell'arte.
Toute bonne chose a une fin, en effet, il fallut que Jagan se décide à reposer une deuxième fois ses grosses baloches sur la table pour que ça vire au drame... Et pour rajouter le tout, il était défoncé en plus d'être bourré. Ce qui en soit est un véritable combo.
Vran comme à son habitude fais genre d'être un expert et demande à l'assemblée de se taire, alors que dans sa tête il y a une vraie fanfare qui se joue, et le voilà qui tire...




OHHHH Thierry, quelle frappe de VRAN !

Oui Jean-Michel, Jagan fera-t-il corps pour arrêter ce superbe tir... En biais ?

Croyez-moi que quand il s'agit de corps, Jagan n'est pas le dernier... AHEM..

Oh non, vous n’allez pas commencer Jean Michel...

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Andrea_
Je pense qu’il est temps que toute la lumière soit faite. J’attendais que chacun des protagonistes donne sa version des choses en espérant réellement que ça reflèterait bien ce qu’il s’est passé, mais je me rends bien compte maintenant, même si le doc n’a rien dit, que tout ce petit monde a besoin d’un œil totalement neutre et avisé, afin que l’histoire vous soit révélée sous son vrai jour, sous sa vérité vraie : Alors voilà, je vais le faire, je vais vous faire visiter « les coulisses » de cette soirée inoubliable –surtout pour Jagan-.

En bref, et sans images :

Quand Jeffrey, le premier, s’est retrouvé avec sa chope sur la tête, c’était pas parce qu’il avait retrouvé ses roubignoles, c’est simplement parce qu’il n’a pas eu le choix. Il a été –il est victime, depuis son arrivée d’un bizutage qui n’en fini pas, et croyez moi, les amis de la Colombe sont très inventifs. On parle quand même d’un gars qui s’est retrouvé inscrit pour prendre des cours avec Tafar, en payant 15 écus la demie heure pour apprendre à faire des cercles parfait avec sa pine : hélicopine donc. Alors petite note pour le lecteur : je ne sais pas réellement ce qui s’est passé parce que je négociais sévère pour vendre Lucia au gars qui avait bafoué son honneur. Mais franchement, pour cinquante balles, autant que j’abandonne, ce que j’ai fait. Mais de ce que j’ai entendu, Jeffrey aurait été touché à l’oreille, du sang aurait jailli de partout, tant et tant qu’on aurait dit une fontaine gros débit (5litres secondes) tout en restant digne –ça, c’est la version de Jeffrey-, la version des autres maintenant : le carreau l’a à peine touché et Jeffrey s’est pris pour Neymar, alliant triple saut axel et roulade au sol en appelant sa mère. Je vous laisse faire votre choix, je pense que la vérité est quelque part au milieu de tout ça, mais c’est chacun sa merd’, moi je raconte des faits, je suis pas là pour juger.

Diazolie s’est proposée en second MAIS Jagan, non pas parce qu’il avait une paire de roupettes en plaqué or, s’est proposé, et Vran a accepté. A noter que le doc l’a fait UNIQUEMENT pour priver sa dulcinée d’une mort certaine –ou d’un amusement certain-, et que Vran a accepté pour une sorte de solidarité masculine qui n’a plus lieu d’être après trois verres d’alcool. Surtout que clairement dans cette histoire, les deux qui ont les plus grosses paires de cou’illes, c’sont les filles hein ! -et je suis impartiale !-

Le tour de Déa, on en a déjà parlé, ce fût un carnage capillaire, heureusement comme elle n’avait plus beaucoup de sang dans son alcool, elle n’a pas fait de scandale. Elle a pourtant gagné un baiser, au moins une qui n’aura pas tout perdu. Quoique certains n’ont rien donc ils ne risquent pas de perdre quelque chose -oui, c’est un pic à destination de Jeffrey, de la part de la vache-.

Puis ce fût ENFIN le tour de Diazolie, qui s’est littéralement jetée sur le devant de la scène dès qu’elle a entendu le « chtong » du carreau. Je vous jure que c’était vraiment un très beau jeté, un jeté de qualité, avec un atterrissage tout en douceur. Même moi lecteur, j’en suis encore émue. Ou peut être c’était la pelle que lui a roulé Andréa, ou peut être le regard Merlan frit des hommes, qui, impuissants, assistaient à la scène.

Il y a ensuite eu la vaine tentative pour les filles de faire participer Jurgen à l’insu de son plein gré. Tentative avortée, raison invoquée : Jurgen était en fait un objet de décoration, une sorte de fil pris dans le tapis. A noter tout de même que Jeffrey nous a fait l’immense honneur de se mêler aux filles, pour les aider, et a réussi l’exploit de tirer une jambe sans bouger le cul de sa chaise. C’était la jambe de Déa et il s’est fait pourrir, mais c’est le geste qui compte, et vu le nombre de gestes de Jeffrey, croyez moi, ça compte VRAIMENT.

Et nous voilà donc au point de départ-et oui, tout ça pour ça-, Jagan en plein dégueulage d’amour, avec des petites phrases pour sa Magnifique, avec des « je préfère mourir que de vivre sans toi », phrase que reprendra Jeffrey quelques instants plus tard, j’ai fait genre que j’avais pas relevé, mais je vous jure que j’ai bien relevé, et que j’compte lui remettre dans la gueule prochainement, parce que ça se fait définitivement pas d’être trop mignon comme çaaaaaaaaaaa.



Et du côté de Déa, qu’est ce que ça donne ?

– « OUAIIiiiiiiiiiiii allez tireeeeeeeee, défonce toooooouttttt, JURGEN ENCORE, j’ai SOIIIIIIIIIIf, t’as l’temps d’en servir trois avant que … » Ouai, voilà pourquoi vous aviez besoin d’un œil neutre et avisé.

*Ftomp*

Le carreau avance au ralenti, et les esprits sont vifs –hahum-, si vifs que même Déa –qui n’est pas une flèche- a le temps de bondir de sa chaise pour se jeter au sol, dans une tentative quasi-héroïque -quasi on a dit- de sauvetage. La vie sans sa Pioupiette, c’est pas une vie. Car bien évidement, on ne bondit pas comme ça, sans calculer les risques. En se jetant à corps perdu dans le vide, bras tendus au dessus de sa tête et corps à soixante degrés –je parle d’un angle là, pas de température corporelle, ni de degré d’alcoolémie-, la Colombe a TOUT prévu. La flèche la touchera uniquement si elle devait atteindre la Magnifique – vous avez compris ?-. En fait tout était prévu, cadré, sauf le fait qu’elle était plus rapide que l’éclair, et donc que le carreau.
Atterrissage dans cinq.
Quatre.

Trois.


DEUX…



Un… Sortez les trains d’at…



CHPOF.
Je t’AI SAUVéééééééééééééeee…

C’est vrai que le silence aurait du m’alarmer, mais j’ai entendu Jeffrey râler –un truc comme quoi il aurait ENCORE pas vu le tir - et ça suffisait à mon bonheur.
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Jagan_hallvararson
    Vous vous souvenez de cette idée de génie? Oui ? On est forcément curieux car tout ce bordel pour une simple scène de taverne, ça ne vaudrait pas franchement le coup.
    De toute façon ce qui avait été fait sous l'égide de l'alcool allait forcément bien se terminer, c'est bien connu.

    Comment donc?

    Facile. Juste faire voler Zozo du comptoir pour la laisser choir sur les beaux tapis de Jurgen. La trajectoire était mauvaise, il en était sur; au moins aussi sur que sa raison et ses sens pouvaient l'être en cet instant. Et si ce truc touchait Zo' il allait surement traverser son buste, puis se planter dans le sien. Lui on s'en foutait pas mal. Après tout comme d'habitude il avait l'inconscience qui le caractérisait, à savoir : se mettre en danger alors que les présents n'ont ne serait-ce que la moindre petite idée de ce qu'il fallait faire en cas de mort imminente. C'est ça qui est bien quand on a un bon Médecin, il se prend au jeu comme tout le monde ; il ne pense pas à sa propre vie et se plie aux jeux de la meute. Il aime aussi soigner ses patients, à coup d'alcool et de tranquillisants.

    Sauf que là, ben ça va marcher beaucoup moins bien, forcément...

    Le carreau s'il ne s'enficha pas dans le torse de Zozo -déjà étalée sur le sol- vint flirter avec l'épaule du Norrois. Quelques sons assez caractéristiques d'os brisés, alors que le blond baisse le regard pour observer son épaule gauche. L'arbalète n'était pas aussi puissante qu'il avait pu l'imaginer, le carreau avait bien traversé de part en part mais n'avait pas eu la vélocité suffisante pour sortir. Il s'était dit à cet instant qu'il fallait vraiment offrir à Vran une arbalète un peu plus puissante, ou alors avoir la peau moins dure.


      - Merde. Ce con...

      J'crois que... merde... *hips*


    Bah oui 'merde'. C'était approprié, du génie contextuel. Ce qu'on pourra écrire sur son épitaphe. Quelle classe n'empêche, une comète de passage sur un nuage de produits. D'autant plus qu'il tituba un peu, s'appuyant sur le comptoir avant de s'effondrer sous le poids du narcotique. A partir de cet instant, il allait s'écouler quelques minutes avant qu'ils ne disposent plus d'un Médecin, il se contenta de lutter contre l’endormissement : le temps de leur expliquer quoi faire. Sortir le trait ? Si ça pissait le sang, le projectile n'avait cependant rien blessé d'assez vital pour que cela soit une folie. Puis désinfecter, brûler avec une lame assez chaude ; voir même une braise. Au plus simple, car ils n'étaient pas en conditions de suivre autre protocole plus précis. Et même sobre en fait. Vran déjà, alors qu'il devine que Dea se pose vers Zozo, puis Jurgen. Il n'entendit pas Jeffrey, qui devait pourtant être dans le coin; mais les yeux, chargés de songes devinrent lourds. Quelques mots à l'intention des concernés, des cris plus ou moins étouffés par les substances, même si la douleur lui électrifie le bras sous la douceur des gestes précipités de chirurgiens improvisés. Un principe, un seul : fait le bien ou sinon laisse le patient crever.



    "On touche du bois"
Diazolie
Donc où en étions nous ? Ah oui, notre Magnifique était posée sur le comptoir dans un état d'ivresse proche du coma éthylique. Regard qui se veut fier et plein de défis vers Vran et bâton dans le séant pour se tenir bien droite et offrir au tireur toutes les chances de réussites. Le sourire est même là , vissé sur ses lèvres et... Elle vole. Voilà, elle tend les bras en avant, s'écrase au sol dans un bruit sourd telle une poupée de chiffon dans un râle.

    Réactions de la Brune :

    1- Pester d'avoir été dégagé de SON comptoir.
    2- Se redresser et découvrir sous ses doigts le confort des tapis de Jurgen.
    3- Penser à lui demander qui est son fournisseur, elle en veut un comme ça.
    4- Marmonner dans sa barbe des trucs qu'on comprend pas. Normal elle est bourée.
    5- Porter un regard assassin sur le Doc mais est coupée dans son élan par l'âme de son âme.
    6- Sourire niaisement vers sa copine de tous les temps.
    7- Revenir vers le Doc prête à le pourrir d'avoir osé la jeter hors de SON comptoir.
    8- Découvrir le carreau et la tronche dudit Doc.
    9- Râler encore et tendre une main en avant pour... Râler ? Se Foutre de lui ? Les deux.
    10- ??? (Je vous laisse insérer l'action de votre choix. Oui je sais... Je suis bonne.)


Voilà en dix points tout ce qui a pu se passer chez notre Brune. Elle voudrait en faire plus, en dire plus mais c'est impossible car cet idiot l'a drogué !! Quand ? Mais vous savez, juste avant qu'elle veuille se faire tirer dessus pour la première fois. Mais si, là juste là, un peu plus tôt dans la soirée. Donc oui, il a osé verser dans son verre un truc qui va l'entraîner petit à petit dans les bras de Morphée pour offrir à tous un doux ronflement.

Elle dira quelques trucs pour bâcher le Doc mais la vrai première dispute sera pour le lendemain. Un jour le Norrois comprendra qu'on ne touche pas la Magnifique impunément. Le lendemain j'ai dit ? Ah ben dès le lendemain elle fera imprimer le message dans son petit crâne blond plein d'amour et seulement là, elle pourra se soucier réellement de son épaule. Quand je vous dis que là elle peut pas, c'est que le narcotique fait enfin effet.

Là, elle se laisse choir par terre, regard sur le Doc à moins qu'elle ne voit déjà des poneys qui dansent en jouant des castagnettes dans un arc en ciel délirant. Le tout ponctué par un troubadour qui lui vrille les oreilles d'une berceuse. A moins que ce ne soit Déa ? Tous ses sens sont perdus et elle ne sait pus distinguer le vrai du faux. Il n'y a donc plus qu'une solution, s'enfoncer et roupiller sagement. Le monde peut bien s'écrouler qu'elle n'en saura plus rien.
Andrea_
J’avais passé un moment à regarde la Magnifique, les aciers grands ouverts –autant que possible avec 12g dans chaque bras- sur la beauté de son visage et la douceur de ses traits. Elle était à cet instant, et est toujours, et sera toujours et –j’arrête là-, la première merveille du Monde à mes yeux. Et j’dis pas ça parce que j’avais bu hein, je le pense vraiment. Tant de douceur et de politesse dans un si petit corps, sans parler de cette classe naturelle, presqu’équivalent à la mienne, qu’elle pourrait distiller à tous les membres du groupe, à commencer par celui qu’elle se coltinait et qui lui servait de Doc personnel, aka Jagan, la plus grosse arnaque que le royaume ait porté.

Parce que des arnaqueurs, j’en ai connu. Disons que je suis pas née d’hier –ni d’avant-hier, ni d’avant avant-hier, ni d’avant avant avant-hier, ni d’avant avant avant avant-hier, ni d’avant avant avant avant avant, ni d’avant avant avant avant avant avant-hier, ni d’avant avant avant avant avant avant avant-hier, ni d’avant avant avant avant avant avant avant avant-hier, ni d’avant avant avant avant avant avant avant avant avanthier, ni d’avant avant avant avant avant avant avant avant avant avanthier, ni d’avant avant avant avant avant avant avant avant avant avant avant-hier, ni d’avant avant avant avant avant avant avant avant avant avant avant avant-hier, ni d’avant avant avant avant avant avant avant avant avant avant avant avant avant-hier, ni..OK j’arrête, vous n’avez AUCUN humour-.
Donc ouai, j’en ai connu parce que je suis vieille, et que c’est un peu le milieu dans lequel j’évolue, en plus j’en ai mis un au monde alors voyez comme je les connais bien. Mais le Doc, c’est quand même le plus gros enfoiré que la terre ait porté. Ah bah ça, ça te déroule l’arbre généalogique dans le nom de famille, ça te le réécrit sur le pap’lard, des fois que tu s’rais trop con pour comprendre, Jagan Hallvararson, Fils d’Hallvar –bien que techniquement ça serait fils d’Hallvarar, mais y a une faute dans sa carte d’identité-. Ensuite il se vend comme un médicastre connu et reconnu, ce qui n’est pas tout à fait faux, beaucoup de monde le connait à Limoges, sauf que c’est uniquement un peuple féminin. Et pour avoir eu droit à une consultation privée/poussée –enfin c’est lui qui a poussé : un caillou-, j’peux vous dire que je comprends. T’y vas pour un panari au gros orteil, tu te fais masser les canaux sympathiques jusqu’à l’entre jambe. Ensuite, il te r’file de quoi fumer, ET bim, neuf mois après tu donnes naissance à un blond qui parle Danois et il te balance qu’il est vierge.
Le gars, tu lui vends des simples à CINQ deniers, il les colle dans un pot, les mélange, et te sort un onguent à cent soixante douze écus, en ajoutant quand même qu’il n’a pris que vingt écus par jour de travail. Enfin bon, je vais m’arrêter là parce qu’on est en été et qu’avec ce dont je l’habille, il en a pour plusieurs hivers déjà. Mais pas de panique, j’y reviendrais la prochaine fois hein !

Et donc la Magnifique avait quitté mon regard pour voir si son mâle était vivant. Comme ça, elle avait lâchement abandonné MON regard, comme si j’étais une sous chose. Mais pour vous prouver que ce Doc est un Pervers Narcissique –rapport à la narcisse- à tendance Manipulateur –rapport à ses manipulations -, sachez qu’il avait drogué SA femme, MA magnifique. Et que donc c’est tout naturellement et sans bruit que le Karma avait fait son œuvre, en laissant la belle dormir sur mes genoux, moi berçant sa tête contre mon corps, en prenant soin que Robert, ou Deniro, mes nib’s, ne l’étouffent pas.
J’ai laissé les hommes gérer ça, j’y suis quand même allée –après avoir mis ma cape sous la tête de Pioupiette, parce que je prends soin d’elle, MOI, je la jette pas d’un comptoir, MOI, histoire de remplir le dox de gel hydroalcoolique sans hydro, pis aussi pour donner mon avis sur le fait que ça serait quand même bien qu’il survive parce que péter la gueule d’un mort ça n’a jamais été trop mon kif.
J’avais repris place avec ma Pioup’ à MOI, et laissé les hommes gérer le carreau. J’avais une berceuse à chanter et un esprit à retourner.

J’sais pas trop quand, mais sachez que cette scène d’amour va se terminer en scène de crime, qu’une tête féminine va s’écraser sur les marches et que ça sera pas MA tête.
A vous les studios.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
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