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[rp] Si ce n'est lui, ce sera toi !!!

Claquesous
Le carillon allait finir par lâcher sous les impulsions d'une main qui s'acharnait. Son propriétaire soupira et écarta quelques mêches blanches de son front, les yeux roulant et se levant au plafond, comme si Jeunôt implorait le Dieu des poutres de lui venir en aide.

Mais ou avait donc passé ce fichu aubergiste ?
Quand celui-ci débarqua finalement d'une porte par l'arrière, réajustant ses braies, une beauté sur ses talons qui tentait de se refaire le chignon, Lutin étira un sourire amusé, fier et ne regrettant point son attente, finalement. N'avait-il pas juste dérangé une partie de plaisir ? Parce que c'était dans sa nature au minot que de tomber toujours à pique, pile poil dans les moments les plus intimes ou les plus tragiques, à croire qu'il avait le flair pour se taper l'incruste quand il ne fallait pas.

En bon seigneur, canne frappant le sol et jambe gauche repliée contre la droite, une posture droite comme la justice de Berne comme si l'on lui avait enfilé un manche à balai dans le fion, Claquesous fixa l'aubergiste avec ce petit air méprisant qu'il travaillait de longues heures devant son miroir, à défaut de ne réussir à hausser un seul sourcil.


    Et Bien ? J'ai failli attendre, mon brave. Je désire une chambre
.


Il observa l'homme se fondant en excuses et consulter son registre un peu perdu. Se penchant par dessus le comptoir, le jeune Parisien tapotta un nom inscrit et baissa la voix.

    Montparnasse. La chambre numéro trois, elle a été réservée dans l'après-midi.


Il pressa la clef au creux de sa main, inclinant la tête en guise de remerciement. Son frère s'occupait toujours de prénoter une chambre. Pendant que l'Aîné vaquait à ses occupations, le cadet allait profiter pour se faire préparer un bain, étudier un peu un chapître de biologie et dormir quelques heures avant que la nuit ne tombe.

Il récupéra sa besace dans l'entrée, son oud et sa marionnette et érinté de la route, gravit les escaliers indiqués.

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Andrea_
Avez-vous déjà remarqué comme les esprits sont étriqués ?
Passez le balai quand Monsieur quitte la maison, et reprenez le quand il passe la porte dans l’autre sens, il en déduira que vous avez passé le balai tout le temps de son absence.
Passez votre langue sur votre lèvre supérieure devant un homme et il pensera que vous avez envie de vous rouler dans des draps –ou contre un mur/sur une table/ sur le sol, liste non exhaustive-, pas une seconde il pensera que vous avez le nez qui coule et que vous voulez pas salir votre mouchoir.
Bah là c’est pareil, j’y peux quand même rien si quand la porte a commencé à être brutalisée on était en pleine retouche ?
Nan parce que l’aubergiste là, il faut aussi dépôt de pain, envoi de pigeons et réception des colis, et il se trouve que ce matin, en venant chercher mon pain, je venais de recevoir un pigeon qui me prévenait que mon colis avait été livré, sacrée coïncidence hein ?
Bref, je reste une femme alors aussi reçu aussitôt essayé, et c’est en me déshabillant en plein milieu de la salle de restauration –il fait aussi restaurant- que l’aubergiste a réagit –attention préparez vous, c’est violent-


- Eeeeeeuuuu

Et c’est comme ça que Virgile, le vigile –qui fait aussi portier, serveur, homme de ménage et tribun- m’a prié d’aller me déshabiller derrière. La suite vous la connaissez, j’ai mis mes nouvelles braies, et l’Aubergiste avait des aiguilles plein la bouche quand ça a frappé, alors on a fini nos mesures et il est allé voir qui s’acharnait sur la porte.

Tout ça pour dire que NON, y avait rien de charnel avec cet homme. J’étais en train de refagoter mon froc quand mes yeux ont été attirés par l’homme qui avait gâché mon moment. Le blanc de ses cheveux m’avaient instantanément arraché un frisson. Noël et son blanc manteau s’invitait au comptoir et je ne savais pas alors, qu’il apportait les cadeaux.
Trop jeune, il était bien trop jeune pour que je n’attarde mes yeux de trentenaire –dépassé depuis un moment- sur l’enfant qui paraissait encore plus enfantin que ne l’était mon propre enfant. Non pas que je sois contre le fait de me taper des puceaux hein, m’enfin là tout de suite, j’avais la tête dans mes nouvelles braies. La main posée sur l’épaule de l’Aubergiste qui semblait soudain plus fébrile et un hochement de tête, pour remercier un travail qui ne manquera pas d’être parfait –il est aussi couturier, vous aviez compris ?-.

Pourtant, le geste anodin semble s’attarder un instant. Ça sentait le sapin et le cadeau venait d’être posée : Montparnasse.

Je sais ce que tu penses « comment c’est abusé ! », ouai, c’est abusé, mais j’pense que j’ai pas mal manqué de chances dans ma vie, alors pour UNE FOIS que Déos me fait une fleur, j’allais pas la laisser passer.
Car Montparnasse, ça fait un moment que je cherche à l’atteindre, mais j’ai abandonné quand j’ai compris qu’il fallait prendre un ticket pour lui péter la gueule. En plus avec le bol que j’ai, le temps que ça soit mon tour y aura même plus de doigts à couper ou de dents à collecter. Mais là.. Là, on me servait sur un plateau d’argent son petit protégé.
Enfin j’imagine, ce gosse a une tête de petit protégé non ? Si, c’est MON histoire.

J’ai jamais mis autant de temps pour refaire mon lacet. Enfin pour faire semblant de le refaire, clairement j’étais bien plus futée que ça en réalité hein, j’avais inventé les scratchs ! Mais j’comptais gagner du temps.
Car alors que le Jeunôt gravissait les marches et fermait doucement la porte de la chambre numéro 3, moi, je glissais sur le comptoir une bourse que Dany –l’aubergiste/couturier/dépôt de pain/réception de colis/ père noël- histoire de lui faire comprendre que fermer sa gueule serait bien sympathique.

Et lentement, le sourire aux lèvres, la Colombe gravissait les marches, la pulpe des doigts caressant la rampe.
Un.
Deux.
Trois…Et ma main tape sur le bois.

Quatre.
Cinq.
Six. Ouvre et tu seras dans la mouise.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Claquesous
Il avait des tics et beaucoup de tocs et le tac du balancier de ce fichu coucou helvète lui courrait deja sur le haricot.

Gueulemer-la marionnette moche, flippante et râpeuse mais oh combien précieuse et adorée- fut déposée soigneusement sur l'oreiller, manteau étalé sur la couche, le oud astiqué et déposé religieusement dans l'angle gauche et nord de la chambre, les parchemins glissés sur la table par ordre alphabétique, les formules d'un côté, les croquis de l'autre, l'encrier en haut et la plume...ça vous regarde pas. La chemise prit place sur le dossier du siège, les braies par-dessus et les bas soigneusement roulés en boule dans les bottes posées sur le rebord de la fenêtre-oui bonjour l'odeur- et voici que notre jeune prodige déambula dans la chambre en tenue d'Adam, louchant sur le fameux baquet. Il avait omis de demander à l'aubergiste de préparer le bain.

Lorsqu'on frappa à la porte, il ne put que se réjouir du service d'étage prompt et alerte, à l'écoute et à la prévention du client. A moins que son frère, dans un élan de lucidité et d'amour fraternel avait laissé une note et en ce cas, l'eau chaude serait accompagnée de quelques demoiselles bien roulées, d'une cuisse de dinde rôtie et d'une bouteille de vin d'un crû au nom chiant et compliqué. Brave frangin, ça devait être ça et Lutécien renfila à la hâte sa chemise, la mode hivernale permettant de cacher sa jeune et fraîche virilité. Il pesta sur les braies échouées au sol, alla tout de même ouvrir tout frétillant pour tomber nez à nez, je vous donne dans le mille....sur la beauté au chignon d'avant.

Bouche entrouverte, l’œil tout rond, étonné il la jaugea.
Assurément, elle avait passé le stade du demoiselle. Sans être âgée, elle n'avait pas 15 ans non plus...un âge intéressant jugea t'il ou les femmes ont de l'expérience sans être fanée. Elle avait un regard acier à foutre la chaire de poule, une jolie bouche bien pleine et ce chignon qui laissait échapper quelques mèches au reflet roux., La taille était bien faite, loin d'être maigre, les formes étaient harmonieuses et le décolleté appelait au péché.
Une beauté.
Le garçon en resta sans voix.
Fichu aubergiste bedonnant, comment un type si laid avait il pu soulever un si joli morceau de bonne femme alors que lui...lui...dont on vantait la beauté et les traits parfaits, n'était bon qu'à récolter des pincements aux joues et des baisers sur le nez, adorable et jolie poupée entre les doigts cajoleurs de ces dames. Trop jeune trop délicat trop mignon trop...tout.
Merde à la fin !
Montparnasse, ça ne pouvait être que lui, avait dû débourser cher pour lui envoyer cette déesse.


    Mais entrez !

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Andrea_
Sans m’vanter, j’peux vous assurer que j’en avais vu des gars en chemise. Des plus jeunes, des bien plus vieux, des qu’ont les bonbons qui collent et la bistouquette qui tombe, des eunuques aussi, m’enfin des garçons si polis, jamais.
Moi je m’attendais à ce qu’il ne réponde pas, j’me voyais déjà défoncer la porte à coups de botte et lui coller mon poing dans la gueule sitôt que son joli minois aurait été à portée d’main. Alors oui, j’reste un peu sur le cul quand la porte s’ouvre sur le bellâtre pré-pubère tout juste chemisé. J’suis un peu prise de court. Et beaucoup dans la merd’. Heureusement, j’ai inventé l’eau chaude et j’ai toujours un ou deux plans foireux dans mon chapeau.

C’est donc en lui offrant mon plus beau sourire que j’avais passé la porte. Peut être avait-il lu dans mon regard que je préparais un mauvais coup, toujours est-il que j’avais l’impression de faire illusion.


Service d’étage.
Je vois que vous m’attendiez… Quel dommage d’avoir commencé l’effeuillage, c’est ce que je préfère.


J’vous épargne le clin d’œil bien lourd que je lui ai balancé. C’était plus un sous entendu c’était un appel de phare en bonne et due forme. Y avait plus qu’à espérer que le gosse n’était pas farouche et savait quoi faire de sa bistouquette. Nan parce que je veux bien tenter un truc, mais si c’est pour qu’il sal’ope le parquet avant que j’ai fait ce que j’avais à faire hein…
Le temps d’envoyer valser ma paire de bottes, qui bientôt vint s’échouer au sol, près de son falzar, et voilà les cheveux lâchés, main tirant doucement le ruban qui les emprisonnait. La masse châtain s’éparpille sur ses épaules dans un mouvement de tête maintes fois répétés, de ces gestes qui font fondre des hommes avant même qu’ils ne voient un bout de mont dressé.

Ah nous deux.
L’acier scrute le Blanc-dîné*, ruban tenu en l’air sur le côté de sa tête. Le sourire illumine le visage qui d’Ange passe doucement à Succube. La main libre s’approche de la chemise masculine et l’ongle passe entre les pans pour se planter sur le torse imberbe.

Alors, en impro, tu m’files combien ?





* Blanc-dîné : blandinet/ blondinet- jeu de mots Ramutcho-, je sors.

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Claquesous
Il arrive parfois dans la vie d'un jeunot ou les événements s'enchaînent et se bousculent sans trop que l'on comprenne pourquoi. Si quelques nobliotes d'un certain âge avaient déjà loué les services du jeune galant, que se soit pour faire genre *j'me tape un jeune tout frais lors de soirées mondaines* ou pour s’épancher sur un mari impuissant et difforme tout en triturant la tendre et fraîche peau juvénile, jamais oh grand jamais une femelle de cet acabit avait réussi à faire tourner les sens de Lutécien.

Et pourtant cette fois, le Blanc se sentit grisé par l'essence d'eau de rose que la longue chevelure dégagea et porta jusqu 'à ses narines ébaillies. La peau frémit et le petit duvet de poils clairs se hérissa au contact de la main gracieuse et audacieuse.
La lippe inférieure fut mordillée et un bout de langue avide vint humecter la pulpe tandis que le Garçon se hissa sur la pointe des pieds et s'étira, remontant dangereusement un pan de chemise sur une virilité à peine éveillée. Non, Claquesous n'offrira pas le tableau lamentable d'un ado pré-pubère et éjaculateur précoce. Il savait, un minimum se contenir et retarder l'instant ou l'affaire s'errigerait insolemment.

Il glissa élégamment dans le dos de son hôte improvisée, une main légère mais assurée sur la hanche de la belle, pif venant humer la nuque gracile, lèvres effleurant l'esgourde et souffle suave venant la chatouiller


    L'effeuillage n'est pas terminé, Madame. Je suggère que vous preniez vos aises.



Pas forcément expert mais très certainement téméraire, les doigts fins vinrent tirer sur le lacet de la chemise et minot de revenir à un face à face pour, tendrement, laper en un baiser mordant, un début de mont apparent.
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Andrea_
Tu sais, parfois la vie te fait des cadeaux, et quand elle est décidée à être généreuse, faut pas la renvoyer chier. C’est pas souvent, alors faut savourer.
Alors oui, j’ai prévu de tabasser le petit blondinet, mais si je peux en profiter un peu avant, j’vais pas cracher dessus. Pourtant c’pas l’envie qui m’en manque, quand Mister Puberté approche sa bouche un peu trop près de ma poitrine. C’est que je compte en profiter sans coucher, je suis une femme de principes. Non je déconne, j’ai simplement pas envie.
M’enfin j’vais pas tout gâcher en lui mettant un coup de boule, il serait vachement moins mignon avec le pif fracassé, et puis le sang pourrait salir ma jolie robe et j’ai pas non plus envie de frotter. Alors on prend son mal en patience, et on sourit en cachant l’envie de lui faire manger ses dents. Ce moment –délectable- viendra, tôt ou tard.

Un hochement de tête à sa phrase, avant de rejoindre le fauteuil. Et quitte à se mettre à l’aise, ce n’est pas une mais bien deux bottes qui rejoignent le sol avant que la Colombe ne se pose en tailleur sur l’assise de velours. Lippe inférieure est mordue et l’index se lève avant de tournoyer, signe que le spectacle peut commencer.
A moins que.


Une coupe de vin serait la bienvenue.


Mais femme varie, souvent. Et l’index bientôt montre le plumard.

Les blagues les plus courtes sont les meileures, que l’effeuillage le soit aussi.
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
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