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[Rp] La Carte au trésor.

Alcimane_
Un réveil matinal, comme toujours. Couchée avec les poules, levée avec le coq. C'était ainsi depuis des années. Et finalement, le rythme totalement opposé des deux femmes, n'avaient pas l'air de poser problème. L'Auscitaine déposa une bise sur la joue de l'endormie, puis sur le front dans un large sourire. La caresse pour mieux poignarder dans le dos !

L'armoire commune, de la Capitale Limousine, est vidée depuis quelques minutes. L'avantage de vivre avec Cerbère, c'est qu'elle possède une penderie très sommaire, pour ne pas dire catastrophique. Sa compagne dort à poings fermés, pendant que la coupable du jour s'active à enfourner le tabard royal, les braies blanches, et tout ce qu'elle juge "laid". Un baluchon plein. Satisfaite, elle embarque le tout. La maille est porté à deux mains, lourdement et péniblement, planquée dans un recoin de leur appartement. Les bottes subissent le même sort, pour laisser place aux chaussons.

La porte se ferme doucement.
L'armoire est vide. Une chemise, des braies noires et des chaussons sont les rescapés de cette lubie presque nocturne.

A côté de l'endormie est déposé un petit parchemin. Le jeu de piste allait pouvoir commencer.





Citation:
Belette,


Vos immondes fripes ont été soigneusement dégagé de ma penderie. Il n'est pas question que des braies blanches puissent traîner à côté de mon gilet de bouquetin ! Il en va de mesme que vostre tabard à la fleur de lys n'a aucun droit de frôler ma petite chemise ajustée . Notez que je n'ai rien brûlé encore. Je vos laisse une chance de les sauver. Ou de vos sauver.

Ravalez vostre salive, ouvrez les mirettes et surtot, faites tourner vos méninges. Vos allez en avoir besoin.

Je vos propose un petit jeu.


Citation:
1 - Il me sert à y voir clair dans les mines. En 7 lettres.
2 - Je suis une arme de siège ou un animal à queue pointu -Bobby n'est pas un animal- En 8 lettres.
3 - Machine de guerre qui sert à lancer loin. En 7 lettres.
4 - Huit en occitan.
5 - Les habitants d'Agen. Ne soyez pas terre à terre.
6 - Les habitants d'Auch.
7 - La femme du bouquetin -rappelez vos-
8 - Vos m'aviez offert un peigne per mon anniversaire. Vos vos rappelez en quoi il estait fait ?
9 - Vos en placardez partot chez vos. A mon grand regret.
10 - Lo nombre de quintaux de pierre qu'il me faut per faire 6 pierres de taille.



☆═━┈ ღ ★ஜ★ ☆═━┈ ღ ★ஜ★



Maintenant que vos avez les 10 mots.


Prenez la 1ère lettre du troisième mot.
Prenez la 6eme lettre du premier mot.
Prenez la 1ère lettre du quatrième mot.

Prenez la 5ème lettre du cinquième mot.
Prenez la 3ème lettre du septième mot.
Prenez la 2ème lettre du sixième mot.


Vos devriez arriver non loin d'un arbre. Il ne vos reste plus qu'à vos y rendre. Oc, il manque une lettre, màs je suis sure que vostre esprit de déduction trouvera quand mesme ! Avec un peu de chance, personne n'aura chipé vostre botte dans laquelle se trouve vostre prochaine mission.


Allez zou.


PS : J'espère que je ne me suis pas trompée dans l'ordre et dans les lettres. Sinon, jamais vos ne retrouverez vos affaires et je serai la première chagrinée.
Citation:




































_________________
Samsa
    "Les mots ne me viennent pas facilement ;
    C'est le seul moyen pour moi
    De dire je t'aime, De trouver l'indice.
    Les mots, j'ai du mal à les trouver."*


Le saviez-vous ? Il est possible de faire des mimiques comme le sourire ou le froncement de sourcils en dormant. Particulièrement fréquentes chez les nouveaux-nés, elles deviennent beaucoup plus rares et moins marquées à l'âge adulte, mais restent possibles. Sous les baisers d'Alcimane, Cerbère qui rêve étire un sourire. Il paraît que le cerveau prend en compte les événements extérieurs pendant le sommeil pour le retranscrire en rêve. Si la bailli fait du bruit, Samsa ne l'entend pas : elle a le sommeil adaptatif. Léger en temps de guerre, profond quand elle se sent en sécurité.
Alcimane s'en est allée et Samsa s'étire deux à trois heures après. Elle est très souvent seule à son réveil - même si elle a insisté auprès de sa compagne pour que celle-ci la réveille lorsqu'elle part, quitte à se rendormir derrière - mais elle a toujours le réflexe de chercher la présence aimée à ses côtés, que ce soit d'une main ou en venant se blottir à la place qui porte encore l'odeur d'Alcimane. Après quelques secondes, elle finit par ouvrir les yeux et s'étire de nouveau, des muscles différents. C'est très important pour bien commencer la journée. C'est dans cette deuxième manœuvre que son bras touche le parchemin qui était sur l'oreiller. Samsa le prend et rejoint un coin plus lumineux pour le lire confortablement.


-AH !

Par réflexe, elle regarde autour d'elle : les bottes ne sont plus à leur place, sa - chère ! - cotte de mailles non plus, pas plus que ses braies blanches - ses aussi chères braies blanches ! C'était donc cela, le fameux jeu qu'Alcimane lui préparait : retrouver ses vêtements par un jeu de piste ! L'idée enchante Samsa, bien que ce n'est pas ce qui lui était venu à l'esprit quand Alcimane lui avait demandé de trouver des braies noires. Mais l'Animal est très joueur : ça fait partie des choses qui renforcent et entretiennent une relation, qu'elle soit d'amitié ou d'amour, mais c'est peut-être d'autant plus important dans un couple. Elle est donc ravie de l'initiative.

-Bien, cerveau... Cerveau pardi.

Certaines personnes ont besoin d'être dans des conditions particulières pour faire des choses particulières, et c'est le cas de Samsa pour réfléchir : elle ne sait pas réfléchir nue. Rêver, faire des projets, opter pour un nouvel ordre de préliminaires, elle sait faire nue. Mais pas réfléchir en tant que tel. En ouvrant l'armoire, elle espère donc trouver de quoi s'habiller - surtout s'il faut sortir après ! Heureusement, Alcimane a bien pensé les choses et Samsa s'habille correctement après sa toilette du matin avec un gant et de l'eau propre restée dans le seau à cet usage. Un Cerbère, tout Chien soit-il, se lave tous les matins ! "La douceur des chaussons est appréciable pour se concentrer" pense Samsa en s'asseyant à la table avec un godet d'eau et une carotte - la mastication aussi aide à la concentration, ainsi qu'à la détente.

-Aloooors... "Il me sert à y voir clair dans les mines. En 7 lettres." pardi. Lanterne ? Huit lettres. Bougie ? Six lettres té... Samsa fait une moue dubitative avant de plisser un œil. Lumière ? Sept lettres ! Bah oui, idiote pardi. Les choses les plus difficiles à voir sont toujours celles qui sont sous le nez. Mais "il" pour la lumière ? Elle ne fait pas attention.
-Ensuite... "Je suis une arme de siège ou un animal à queue pointu -Bobby n'est pas un animal- En 8 lettres. " .... Qu'est-ce que vient faire la précision de Bobby là-dedans pardi ?! Non, je crois que je préfère ne pas savoir.Avec cette histoire de queue pointue... hyerk. Voyons... le loup de guerre ? Loup, trop court. Le scorpion té ? Huit lettres, héhé ! Elle note avant de passer au suivant.
-"Machine de guerre qui sert à lancer loin. En 7 lettres. " TRÉBUCHET ! Elle compte sur ses doigts. ... Ah non. Onagre ? Catapulte ? Mangonneau ? Pierrière té ? Prout pardi. Elle se tapote le menton avec sa plume tout en rongeant un bout de carotte, concentrée. Un canon ? Ça ne sert pas à ça, et ça ne rentre pas. "Allez, concentre-toi nom d'un chien, un machine de GUERRE ! C'est toi ça, la GUERRE ! Réfléchis, réfléchis... catapulte, c'est non. Onagre et mangonneaux non plus, et il n'y a pas d'autres déclinaisons... C'est donc un système de trébuchet... Il y a le trébuchet, la pierrière, le couillard, la bri..." Bricole pardi ? WOUHOU ! Sept lettres té ! Victoire !
-"Huit en occitan", et je note qu'il n'y a pas l'indication du nombre de lettres pardi ! Uuuuuèch exagère Samsa en parlant toute seule - à moins qu'elle ne converse avec Keunotor qui s'occupe présentement de tirer un bout de couverture avec ses pattes pour la voler et aller alimenter son barrage dans un coin.
-"Les habitants d'Agen. Ne soyez pas terre à terre." Les pruneaux, krkr ! Les Agenais té. Ça la foutrait mal pour une guyennoise de naissance de ne pas savoir ça. Elle note et regarde l'énigme suivante.
-"Les habitants d'Auch", les anchois ! Normalement, on ne rigole pas à ses propres blagues. Mais Samsa aime beaucoup trop celle-ci et la spontanéité avec laquelle elle l'avait lâchée à Alcimane quelques semaines plus tôt - qui préparait donc son coup depuis un moment ! Elle rit aussi parce que c'est un bon souvenir. Bon, trêve de plaisanterie pardi. "Auscitain". Là aussi, ça la foutrait mal de ne pas le savoir alors qu'Alcimane est d'Armagnac et qu'elles se sont rencontrées à Auch.
-La femme du bouquetin... Oh putaaiiin té ! Samsa a une excellente mémoire, c'est un fait indéniable. Elle est capable de retenir des conversations qui sembleraient dérisoires à beaucoup, de se souvenir parfois de quel jour il était et du moment de la journée, du lieu aussi, souvent. Il vaut mieux éviter de lui soutenir qu'une chose en particulier a été dite si ce n'est pas arrivé ou c'était inexacte ; elle le saura. Se souvenir d'énormément de choses, ce peut être un don comme pour retenir des informations ou éviter de se faire rouler dans la farine, mais ça peut être un fardeau aussi : sans cesse, Cerbère ressasse des temps qui, parfois, sont révolus et peine ainsi un peu plus que les autres à faire ses deuils. Elle n'a pas le droit aux bienfaits de l'oubli, sans doute parce qu'elle les refuse aussi ; le passé et tout ce qu'il contient vit dans la mémoire des gens. L'oublier, c'est oublier tout ça, et c'est oublier aussi d'où l'on vient et pourquoi on est ce que l'on est, c'est prendre le risque également de refaire les mêmes erreurs et de revivre les mêmes souffrances, sans compter les doux souvenirs qui tomberaient ainsi dans le néant. Cerbère en est convaincue : rendre le monde meilleur nécessite de se souvenir que d'autres ont échoué en mettant la charrue avant les bœufs, au risque de ne tout simplement jamais avancer - et donc de ne jamais améliorer le monde. Cependant, une excellente mémoire ne signifie pas qu'elle se souvient de tout dans les moindres détails - parfois, mais moins que l'inverse ! - et si elle se rappelle ainsi nettement d'Alcimane lui livrant l'anecdote, impossible pour Samsa de se rappeler du mot. Je vais trouver plus tard pardi. Une lettre à la fin pourrait suffire.
-Le peigne pour votre anniversaire, maaah ! Améthyste pardi ! Pierre violette, comme la lavande. Peigne fait et gravé sur mesure, s'il vous plaît !
-J'en placarde chez moi... des tentures ? Des tapisseries pardi ? Il aurait manqué l'indice des lettres, t'en dis quoi, Keunotor ? Elle se retourne vers le castor qui a fait tomber la couverture sur lui et couine, perdu dans l'amas de tissu. Samsa rigole et va l'en sortir. On la reprend ce soir, tu es prévenu ! Keunotor semble s'en ficher totalement, et traine péniblement la couverture par terre jusqu'à son barrage improvisé avec d'autres affaires. Cerbère revient à ses énigmes.
-Le nombre de quintaux qu'il me faut per... Mah ! J'en sais rien pardi ! Typiquement, si Alcimane le lui a dit un jour, Samsa ne s'en rappelle pas. Et puis je dois l'écrire comment ? En chiffre ou en lettres té ? Pourvu que ce soit les lettres !

Il faut à présent assembler les dix mots... Et tout est mélangé ! "Sale bête" murmure Samsa avec un air profondément amusé. Tous les mots n'ont pas servi mais plus tard, peut-être ?
La première lettre du troisième mot, qui est donc bricole. Un B.
La sixième lettre du premier mot, qui est lumière. Le R.
La première lettre du quatrième mot, qui est uèch - sans le H devant, Cerbère se rappelle bien, après avoir fait l'erreur au moins trois ou quatre fois. Le U, donc.

La cinquième lettre du cinquième mot, qui est... agenais. Le A.
La troisième lettre du septième mot, qui est la fameuse femelle du bouquetin. Prout ?
La deuxième lettre du sixième mot, les auscitains. Un U.


-BRU A_U.

Me v'là bien avancée pardi.
Pas du tout ! ... BRU ? Ce n'est pas un mot ça, "BRU". Enfin si ! Mais non té.
Ensuite, A_U... Abu, acu, adu...
Et la voilà partie. Aeu ? Comme... eau ? Femelle du bouquetin, e... é... éééé-quelque chose pardi ! C'était un truc comme étable pardi ! Maaah, je ne sais plus pardi. Je vais dire étable, ça doit être assez proche ! Ah bah bravo Cerbère. Mais rien ne va té ! Ou alors il faut que je colle les deux mots ? Il manque une lettre en plus, tsss ! Mah où ? Ça devient très difficile, cette affaire.

-BRUAAU. J'ai six lettres, il en manque une, donc sept lettres pardi. Il faut que je les replace dans l'ordre té ? Et je dois trouver quoi, d'ailleurs ?

Si Alcimane attend, elle va trouver le temps très long, car voilà Cerbère à essayer de créer des mots avec les lettres B, R, U, A, A et U. Finalement, au terme d'une heure facilement de travail, elle ressort avec ça : barreau. Il manque un U, mais elle n'a pas trouvé de mots avec ces lettres-là, en sept lettres. Barreau, donc. Comme la prison ? Les geôles ? Ce ne serait pas idiot, au moins c'est un lieu, et Alcimane a déjà fini dans les geôles de Samsa. C'est peut-être une référence.

-De toute façon, je n'ai pas mieux pardi.

Elle se lève et regarde son épée et ses gantelets, à priori toujours là. Elle esquisse un sourire et les abandonne. L'esprit du jeu, c'est l'esprit du jeu ! Samsa va trouver Keunotor, visiblement très occupé, et se penche pour l'embrasser sur la tête.

-Ne la mange pas pardi !

Directement les geôles de Limoges, en chaussons.
Pourvu que ce ne soit pas le barreau du tribunal.


* = paroles traduites de F.R David - Words don't come easy

_________________
Samsa
    "Trahison, frisson général,
    Malédiction, friction, prison cérébrale,
    La décision m'est égale,
    J'plane, j'suis en mission dans ma prison cérébrale."
    (Saye - Prison cérébrale)


La ville est traversée, en chaussons, jusqu'aux geôles limousines. Autant dire que, lorsque les gardes voient arriver une pauvre femme avec des chaussons rouges, ils se regardent avec plus d'une interrogation dans les yeux. Samsa, peu avant d'arriver, lève un de ses pieds et frotte un de ses chaussons pour nettoyer un peu. Quelle idée de ne lui avoir laissé que des chaussons ! Les voilà avec la semelle sale.

-Saluté pardi ! Je viens chercher ma botte.

Pardon ?

-... Pardon ?
-Ma botte pardi. Une botte noire.


Les gardes se regardent de nouveau. Ils se disent très probablement qu'ils ont à faire à une folle - ou pire, que c'est une tentative de distraction pour libérer l'un des prisonniers ?

-On n'a pas votre botte, Madame.
-Votre Grandeur pardi !
-...
-... Je peux vérifier quand même té ?
-Certainement pas.
-S'il vous plaît ?
-Non. Allez-vous-en maintenant !
-Mais... !
-On a du boulot !
-Mais moi aussi pardi ! J'ai beaucoup de boul...


Tilt.
Cerbère lève un doigt à la "attendez un instant" qui ne demande pourtant aucune attente et elle se taille du devant des geôles, venant trouver un tonneau pour s'y assoir et reprendre le mot - dix milliards de fois griffonné - d'Alcimane.


-Bricole, c'est sûre pardi. Ou une baliste, mais ça ne sert pas à ça une baliste té ! De toute façon, ça commence par B toutes les deux.
La lumière... Ce n'est pourtant pas la lanterne, ni la bougie té... Mais comment ça "il" ? Mot masculin ?
Cerbère se tape le front de la main plusieurs fois pour rechercher un mot masculin allant avec lumière et lanterne. Allez bordel, t'es Prime Secrétaire Royale pardi ! Tu sais ce que veux dire cacochyme, tu sais écrire hippopotomonstrosesquippedaliophobie sans sourciller, tu peux bien trouver un mot masculin avec lanterne pardi ! Samsa n'a jamais très bien vécu les échecs - on ne les lui a jamais permis -, mais depuis son accident, c'est encore pire. Elle est terrifiée à l'idée d'être intellectuellement diminuée, et quand Samsa a peur, elle se met en colère. Et quand elle est en colère, elle avance. Chacun son carburant, même si ce dernier n'est pas sain, du genre corrosif. LAMPION DE TA RACE PARDI ! ... Elle jure, aussi.
-BOU AAU. Elle tenait un truc avec l'eau de tout à l'heure, c'est certain. Et quand on met bou et eau à côté et qu'on parle d'un arbre, on obtient le bouleau. CQFD. Perturbée pourtant, elle relira le cinquième mot. "Ne soyez pas terre à terre". Le fameux pruneau. Quand on vous disait que les choses les plus évidentes sont celles sous le nez - tellement sous le nez qu'elle l'avait dit en premier.

Bouleau donc.
Mais !


-... Mais lequel pardi ?!

"Vous me le paierez ! Me faire ça, le matin !" marmonne-t-elle en descendant de son tonneau pour se mettre en quête de l'arbre sacré. La ville est écumée et, à chaque mètre, une idée sadique vient à l'esprit déjà bien assez inventif en matière de torture de Samsa : coller les poils du gilet d'Alcimane avec de la résine, mettre des crottes de Keunotor dans ses chaussons ou PIRE ! Saloper ses tapis.
Il est plus de midi quand Samsa parvient enfin devant le bon bouleau. Sa botte trône là, abandonnée, et elle trottine pour aller la récupérer.


-Ma bobotte chérie pardi !

Elle la renverse pour faire tomber l'indice suivant.

Avec un micro indice de JD Alcimane x)

_________________
Alcimane_
- Et pendant ce temps là, bien au chaud -





- Vos l'avez vu passer ?

- Pas du tout ! Et pourtant, elle devrait être levée, non ?

- Hmm non. Belette a tendance à traîner au lit je crois.
Tu ne crois rien, tu es sure. Patience, je pense que d'ici une bonne grosse heure, vos allez la voir gambader à coup de chausson dans la ville. Pourtant, la réponse "bouleau" était évidente je crois.

- Héééé je ne crois pas. Vos savez combien Limoges possède de Bouleau ?

- Pas faux.


L'histoire lui avait semblé largement trop simple. Aussi, tout en faisant le jeu, elle avait même supprimé la grille de mots croisés. Elle avait supprimé parce qu'elle pensait que ça serait trop facile. Elle avait même envisagé de supprimer quelques définitions pour compliquer la tâche encore plus. Mettre des définition en occitan, lui était aussi par la tête ; toujours dans l'esprit de compliquer la tâcher. Est ce que Samsa résout la fausse grille beaucoup trop vite ?

Mais tout ça, Alcy l'ignore parce qu'elle n'attend pas du tout Samsa ! Déjà parce que la femme est trop précieuse pour attendre des heures sous un bouleau. Et ensuite, parce qu'elle doit aller nourrir son troupeau de biquette. Elle n'imagine pas une seconde que la tâche va s'avérer rude pour Cerbère. Entre deux mandats envoyés, Alcy jette un œil par la fenêtre qui donne tout droit sur le dit bouleau. La botte n'a pas bougé encore. C'est normal : ne cherchez jamais Cerbère le matin avant 12h. Règle d'or. Midi arrive et Alcy a quitté les étables après comptage et repas des bêtes. Elle a prit le temps d'envoyer une salve de courrier/harceleur vers ses botanistes chéri, de gratter quelques mandats, de recevoir une livraison de pierre à renvoyer et bien sur, à vérifier si cette foutue botte était encore là. Oui.

Dodelinement de la tête.

Lorsqu'elle aperçoit le Cerbère victorieux, il est quasiment l'heure de la sieste ! Par réflexe, elle lève les bras. Victoire !

La botte semble être récupérée. Le mot aussi.



Citation:
Indice 2 :

Vous voila victorieuse !
Botte récupérée. Mettez vos face au Castel -coucou- et avancez de 10 pas. Vos allez trouver le banc avec un petit paquet.

Bien maintenant que vos setz entièrement opérationnelle per la suite : j'enchaîne.


Laquelle de ces phrases est un pangramme -j'espère que vos avez suivis vos cours du ser per savoir la signification du mot-

A - Le vif zéphyr jubile sur les pêches du clown gracieux. (Rendez-vous dans la troisième cellule des geôles)

B- Monsieur jack vous dactylographiez bien mieux que votre ami Wolf. (Rendez-vous chez mon fromager préféré)

C - Portez cette bière au vieux juge blond qui fume. (Rendez-vous chez mon fournisseur de rouge)

D - Buvez ce whisky que le patron juge bon. (Rendez-vous dans le bureau du juge)


Rendez-vous dans le lieu de la bonne réponse. Avec un peu de chance, vos aurez vostre seconde botte.

A vite !



Dans le petit paquet du banc, la Belette y trouvera un petit pain au lait ; parfait pour le petit déj'.
_________________
Samsa
    "Quand j'étais un jeune garçon vivant dans une ville,
    Tout ce que je faisais c'était courir, courir... courir
    Contemplant les lumières, elles sont si jolies
    Maman disait "Fils, fils... fils
    Tu vas grandir, tu vas vieillir ;
    Tout ce qui brille ne se transforme pas en or,
    Mais jusque-là, amuse-toi :
    Mon garçon, cours, cours... cours" "*


Le petit mot est récupéré et Cerbère le déplie pour le lire. Le castel ? Quel castel ? Elle regarde autour d'elle et remarque effectivement le château comtal, celui-là même qui n'est pas si loin des geôles. Elle a dû faire un détour impressionnant ! Samsa se tourne donc et avance de dix pas, remarquant sans peine le banc ; deuxième botte ?! Nenni, patience, petit Chien.

Un pangramme, donc. Samsa n'a aucune idée de ce que c'est ! Il faut dire qu'elle n'a jamais essayé d'en glisser dans une annonce royale, au contraire d'autres jeux cachés. En revanche, Cerbère a une fascination - logique - pour la culture grecque. Elle s'assoit donc sur le ban et décortique le mot tout en mangeant son pain au lait qui est, non pas son petit-déjeuner, mais son déjeuner !


-Pangramme... pan et gramme pardi. Gramme comme dans grammaire... Gramme comme grapho, écrire pardi. Et la lettre gamma ! Disons donc gramme, la lettre générale pardi. Pan... Pan... comme le dieu Pan, dieu des bergers et... de la Nature pardi. Comme... panoplie ? Un ensemble ? Pas vraiment, Samsa. Mais l'idée est intéressante. Panthéon pardi ! Parfait ! Et le panthéon, c'est... un temple, un vaste temple... Pan et théon... Théon comme théos, comme dans la théologie té. Donc Pan doit être "tous" et gramme doit être "lettre" pardi. Toutes les lettres !

Il y a de l'idée dans le système de déduction et, bien qu'il ne soit pas exact avec l'étymologie attribuée à Pan - qui vient non pas du mot "tout" nonobstant le fait que ce soit la Nature, mais d'un autre dieu berger -, il est juste. La voilà donc à étudier les phrases, mettant en place un protocole de vérification des voyelles, puis des consonnes les moins courantes - elle décide au doigt mouillé que ce sera le Q, le K, le Z, le X et le W.

Dans la première, il y a toutes les voyelles, mais il manque le K notamment.
Dans la deuxième, il y a aussi toutes les voyelles, mais également toutes les consonnes établies. Elle compte donc : il y a aussi le B, le C, le D... Elles y sont toutes, il semblerait !
Dans la troisième, il en va de même pour les voyelles, mais il manque encore le K.
La quatrième comporte toutes les voyelles, mais pas de D.


-Fromage pardi !

Évidemment. D'un bond, Samsa se met sur ses pattes et trottine vers le fromager préféré d'Alcimane. Elle sait très bien où il est, car Alcimane lui en parlait souvent et elles s'y étaient encore plus souvent rendues lors de leurs promenades. Légère comme une plume sans sa cotte de mailles, elle cavale gaiement et se plante d'un bond devant le fromager qui sursaute.

-Saluté ! Vous n'auriez pas recueilli une botte noire, à tout hasard ? Comme celle-là té, dit-elle en montrant la botte qu'elle tient dans la main - elle n'allait quand même pas se balader avec des chaussures dépareillées !

* = paroles traduites de OneRepublic - Run

_________________
Alcimane_
Le fromager ouvrit les mirettes, ravi de voir un client. Et attention, pas n'importe quel client : la crème de la crème. Habituée des lieux. Une botte, des chaussons ... moué, drôle de dégaine. Mais si elle raque, il n'y voit pas d’inconvénients.

Saluté !

Il s'adapte clairement à son interlocutrice.

Vous devez être Samsa. Alias Cerbère. On m'a filé une mission pour vous. Déjà, on m'a demandé d'vous dire que Il fait des guillemets avec ses doigts pour signifier qu'il cite : "Je ne dois rien dire si Cerbère n'achète pas du fromage avant." C'pas moi qui le dit, c'est la petite dame.

Il hausse les épaules, parce qu'il y trouve son compte.
En attendant, il invite Cerbère à le suivre dans l'arrière boutique. Il arrive à la remette dans le contexte parce que, en bon commerçant, il se doit d'avoir une bonne mémoire des clients. Et dieu sait que celle-ci, il l'a croise bien souvent. Indécent même, mais bon pour le portefeuille.

Il présente sur une petite table, trois fromages et annonce :


V'la trois fromages de la fabrication locale. Plus ou moins. Moins que plus d'ailleurs. Mais bref. Vous devez goûter et m'dire si c'est du chèvre, brebis ou vache. V'la. Si vous m'trouvez les noms en plus, là, làààààààà, j'vous file un petit plus. Plus que la botte entendez.

Les fromages** sont sous cloches. Certains reconnaissable comme le morbier. Le brebis était assez fort en passant, alors que la chèvre, était largement reconnaissable à la forme. Donc, un deux trois, il montre un tissu pour lui cacher les yeux. Avait elle un palais de fun gourmet pour découvrir un Crottin de chavignol, une fleur du maquis et du morbier ? Affaire à suivre.

D'un signe de tête, il montre une bouteille :


Pour vous rincer le gosier, on m'a précisé "du rouge" et pas du rosé. Pouvez vous lavez le bec entre chaque dégustation pis, si vous voulez, j'ai du pain d'maïs aussi.. Histoire d'accompagner, mais pas de saucisson. Ça file des boutons. C'pas moi qui le dit encore.

Il renifle un bon coup, approche le tissus des yeux :

C'bon Cerbère ?



[** Je suis consciente qu'ils ne datent pas tous de cette période, mais prout.]

_________________
Samsa
    "Les produits laitiers sont nos amis pour la vie !" (Publicité télévisée française impossible à retirer de la tête)


Très attentive, Cerbère écoute. Si elle avait été un chien, on aurait vu ses oreilles se dresser et son regard se fixer : une nouvelle mission l'attend ! Mais la douche lui tombe dessus quand elle apprend qu'elle doit payer avant toute chose - la douche n'est pas "froide" non plus, mais mince ! Qui édicte une telle règle ? Alcimane.

-Bon, bon... C'est bien parce que c'est vous pardi !

Était-ce parce qu'il était gentil ? Parce qu'il faisait parfois un micro-prix à Alcimane ? Qu'il faisait découvrir des fromages insolites ? Rien de tout cela ? Samsa ne le savait probablement pas elle-même, sortant la phrase plus comme une politesse qu'autre chose. Elle trouva dans la sacoche à sa ceinture - pour tenir les braies, merci Alcimane d'avoir eu cette délicate attention - quelques maigres écus qui lui permirent néanmoins d'acheter un bout de fromage. Elle allait l'engloutir aussi sec mais, en suivant le fromager dans l'arrière-boutique - il serait temps un jour de se demander pourquoi il n'a pas de clients -, elle devine et apprend la nature de son épreuve. Mieux vaut ne pas se salir les papilles d'un fromage annexe à cette mission tout de suite.
Alcimane a donc décidé de tester les connaissances de sa compagne sur son aliment favori : le fromage. Ça donne des idées à Samsa pour une éventuelle vengeance : "est-ce une carotte mûre ou légèrement trop mature ?", "saurez-vous reconnaître une fane de carotte de celle du radis ?" ou encore "identifiez l'intensité du orange de la carotte que vous mangez". Cela sera mûri en temps voulu !


-Tseuh, facile ! Les yeux ferm... eh ! Pour de vrai, les yeux fermés ?! Voilà qui corse l'épreuve - et le fromage, ahin ! Ils sont faciles pardi ? Autant demander au connaisseur.

Le bandeau sur les yeux, elle s'installe comme une reine, puisqu'on lui met à disposition du fromage et du rouge - probablement du Bordeaux !


-Sachez que le saucisson a moult vertus et propriétés pardi !

Lesquelles, elle ne sait pas. Elle pourrait inventer, mais l'attrait de sa botte est plus fort sur le moment. Elle se fait donc servir trois morceaux de fromage, un de chaque, et commence à manger à l'aveugle.
Elle commence par la fleur du maquis, parce que le hasard en a décidé ainsi. Concentrée, elle apprécie la texture, le moelleux, le caractère. Elle penche la tête en même temps, pas certaine : vache ou brebis ? Le fromage de vache peut prendre tellement de texture et de goût différent ! Il faudrait qu'elle compare avec le fromage avec lequel elle hésite.
Elle mange un peu de pain et boit un peu de vin - avant de reprendre une bouchée de pain - pour bien se débarrasser les papilles du goût et faire revenir une certaine neutralité. Next !
C'est le crottin, que Samsa reconnaît facilement comme étant celui au chèvre. Le nom, par contre... Elle n'en sait rien du tout. Elle pourrait peut-être reconnaître, mais non.
Le dernier, enfin - après la session lavage de bouche -, lui révèle le goût du fromage de vache - et de morbier ! Par déduction, le premier était donc de la brebis.


-Le premier était le fromage de brebis pardi. J'ignore le nom.
Le deuxième était celui de chèvre - je n'ai pas le nom non plus - et le dernier était de vache, le morbier pardi !*


Elle est très fière de ce savoir-là ! A l'aveugle, elle tourne la tête vers le fromager.

-J'ai gagné té ?

* = fait avec l'aide d'un dé pour savoir si Samsa trouvait les noms des fromages - car la JD a fait un sans faute sans googliser pour l'attribution des animaux

_________________
Alcimane_
Le culot.
Pendant que Samsa se délecte de fromage, Alcy débarque chez son fromager. Elle aurait même pu ajouter "son fromager que à elle" comme font les enfants. Mais, elle le gardera simplement en pensée. Elle entre chez l'artisan comme s'il s'agissait de son deuxième chez elle. L'arrière boutique est atteinte à pas de loup et elle observe la dégustation. Croisant presque les doigts pour que sa compagne s'en sorte.

Crottin crottin, brebis.
Fleur du maquis, Aquis, mih ! Chèvre oc !
Du morbier. Ah trop simple.

Alcy applaudit donc.


Vos avez gagné te.

Puis, elle invite le fromager à les laisser seule, un instant, et profite pour déposer une bise sur la joue voisine. Bandana cache-yeux retiré.

Ah ma petite belette, c'est une véritable surprise de voir ici. Vraiment ? Vos pouvez m'expliquer ce que vos faictes avec vos chaussons dehors ? Je vos assure que si vos saloper mes tapis, vos allez prendre une torgnolle ! J'espère que vos n'avez pas trop embêté mon fromager.

Seconde bise, histoire de.

Vos setz au niveau ma chère. L'avantage c'est que maintenant, vos goûtez le frometon . Vos avez mon paquet ? Elle lève le doigt pour préciser :

Si oc, j'ai un quelque chose de la plus grande importance per vos. Bon bien sur, vos allez récupérer vostre botte màs pas que. Il faut toujours attiser l’intérêt, faire dresser les oreilles pour créer de l'attention. Quelque chose que j'ai trouvé, là encore, per hasard.

Lui prenant la main, elle l’entraîne hors de l'arrière-boutique et se plante au comptoir, annonçant fièrement. Montrant Samsa du menton, et se reculant juste un peu, pour ne pas être devant, elle lâche au fromager :

Madame va régler la note.

Prête à faire un fromager-basket s'il faut. Mwemwe.

Il faudra m'expliquer comment vos avez su ce qu'était un "pangramme". Vos avez triché ? Hmm ?
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Samsa
    "J'adorais tellement ses frometons
    Que j'loupais pas une occasion
    De m'en envoyer dans l'sifflet
    A force de voir ma fromagère
    Y'avait autant d'trous dans son gruyère
    Qu'y en avait dans mon budget."
    (Joyeux Urbains - Ma fromagère)



Ce n'est pas la voix masculine du fromager qui répond, mais celle de sa compagne. Samsa la reconnaitrait entre celles de toutes les sudistes de France et de Navarre. Aveugle, Cerbère dresse imaginairement les oreilles et tourne le visage vers elle. Un baiser vient s'échouer sur sa joue avant qu'elle ne retrouve la vue et elle lui sourit.

-Alcy, je suis encore plus surprise que vous pardi. Logiquement. Je passais acheter du fromage pour vous et j'ai retrouvé par hasard une de mes bottes sous un arbre au passage. Dingue, non ?

Elle élargit un peu plus son sourire au second baiser, tendant presque la joue pour un troisième. D'ordinaire , Samsa est du genre tenace, que ce soit dans ses colères, ses agacements, ses amitiés, ses conneries, tout. Mais quand Alcimane se mêle des émotions négatives, elles s'évaporent, même si c'est contre elle que Samsa râlait plus tôt. D'aucuns diraient que c'est son côté un peu con-con, un peu guimauve - mais pas mièvre. Samsa jugeait plutôt que la vie était trop courte pour se permettre de ne pas effacer les mauvaises choses d'un revers de la main. Ça a ses bons et ses mauvais côtés, comme dans tout, mais l'important est et sera toujours d'être en accord avec ses choix ou, dans ce cas présent, sa nature. Et ce qu'elle aime - entre autres - chez Alcimane, c'est que celle-ci, toujours, embraye, taquine, et ne lui permet ainsi pas de ruminer quoi que ce soit.

-Un paquet... ? Quel paquet té ?

Ça a plus retenu son attention que le retour de sa botte - parce que Samsa est comme ça, elle pense à elle en dernier et s'oublie même les trois quarts du temps. Bien sûr, elle se lève à l suite d'Alcimane quand celle-ci lui prend la main pour l'entrainer. Elle pense presque naïvement retrouver ses braies blanches ou sa cotte de mailles mais que nenni ! Elle va devoir raquer ! Ou pas. Pirouette, cacahuète.

-C'aurait été avec plaisir, mais BIZARREMENT, ma bourse était avec mes braies blanches DISPARUES té. Je vous laisse payer, très chère - sinon ce sera pour votre prochain passage matinal pendant que je dormirai encore une heure ou deux.

Et toc. Enfin, elle peut tailler Alcimane dessus ! Accoudée en attendant la décision de sa compagne - fromage-basket ou non -, elle répond à sa question.

-Je le savais pardi. Je vous rappelle que je parle latin ; j'ai donc aisément lu la latinerie derrière le mot : pan comme tous et gramme comme lettres pardi. Vous pouvez m'aduler, je ne vous en voudrais pas.

Modeste. Elle se regarde même les ongles, alors qu'elle sait très bien qu'elle ne parle pas latin et qu'elle n'a dû son salut qu'à son esprit de déduction. Elle relève finalement la tête vers Alcimane, mue d'un nouvel enthousiasme.

-Si j'ai gagné ma deuxième botte, quelle est la prochaine épreuve pour mes braies pardi ? Et ma cotte de mailles ? Vous ne l'avez pas foutue dans l'eau, hein ?!

... et quel paquet vous dois-je ?


Samsa n'oublie - presque - jamais rien.
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Alcimane_
Bizarrement te.

Elle dépose un bourse d'écus pour le fromage, sans rechigner. Ça sera donc retiré de vos petits pochons que je vos envoie de temps en temps. Autrement dit, vos aurez la moitié d'un pain aux noisettes, ou lo quart d'un pain de viande. Et une chopinette, tote petite chopinette de vin rouge. Rikiki.

En gros, elle lui retire son argent de poche ! Jusqu'à ce que je me sois remboursée.

Une fois que l'homme fut payé, elle lui demanda la dite botte. Déposée sur le comptoir, elle le remercie, et prend les devant en quittant la fromagerie. Plutôt contente de ce début de journée. Même si, clairement, la seule envie qu'elle avait désormais, c'était de s'éclipser pour se taper une petite sieste ; patoune devant sa cheminée. Les biquettes peuvent attendre de becter, en revanche, les botanistes n'ont pas le temps d'oublier de tabasser du colorant. Elle leur enverra une petite piqûre de rappel dans la foulée. Ne pas oublier.

Une petite respiration.


Vos setz tellement vénale. Samsa était tout sauf vénale. Vos savez très bien que je suis incapable de porter vostre maille. Je me serais brisée les os, je pense. Vostre maille n'a pas bougé de la maison, je l'ai simplement changé de place. Et comme vos ne voyez pas une vache au milieu du chemin, autant dire que c'est du pain béni per planquer vos affaires.

Elle couine. De rire bien sur.
Samsa a bien du lui expliquer la valeur de ses foutues braies blanches, mais Alcy a sans doute oublié les grandes lignes. Un jour, il faudrait qu'elle se penche sur ce soucis de mémoire très très sélective.


Vos ne parlez pas latin. Dire "géranium" ne signifie rien du tot ! Tot comme dire "Cumulus".

Elle élude donc de la patoune avant d’emboîter le pas.

Lo paquet, vos lo trouverez dans nostre jardin. Avec une possibilité de lo changer de place. Pas dans la cuisine. Précision subtile, quand on sait que les deux femmes veulent coller un arbre en plein milieu d'une cuisine. Un arbre à fromage même.

Vos vos rappelez l'histoire sur les harengs ?

Lui avait elle au moins raconté ?

Le pas est léger sur les pavés de la capitale. Tranquillement et l'air de rien, Alcy embarque sa Belette. Rapidement elles passent le quartier des forgerons -aucune passion pour les armes, la jeune femme ne redresse même pas le nez- En revanche, le quartier des froufrous, est passé beaucoup plus lentement. Sait-on jamais, si un nouveau gilet lui saute aux yeux.

Elle lève un doigt, le plante dans la joue de Samsa en ajoutant tout naturellement :


Beati pauperes spiritu.** Vos setz d'accord ? Attention, la survie de vos braies dépend de vostre réponse.

Latin alors ?



[** Heureux les pauvres en esprit.
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Samsa
Alcimane est une excellente joueuse : chaque fois que Samsa pense l'avoir, Alcimane la retourne comme une crêpe. La plupart des gens, à ce stade, arrêterait d'essayer de concurrencer ; mais pas Samsa. Elle essaye, toujours, et pour 90% d'échec, elle a néanmoins 10% de succès qui viennent en partie du hasard ou de la bonté de sa compagne.

-Mih !

Elle couine, évidemment. C'est qu'elle apprécie les petits pains aux noisettes et autres pains de viande offerts à l'occasion. Bien sûr, elle peut les acheter elle-même, mais Cerbère est parfois une femme-enfant, et ne pas avoir l'entièreté de la nourriture offerte, c'est toujours moins que de l'avoir en entier ! Mais elle couine aussi de contentement à revoir sa botte, qu'elle attrape et enfile alors qu'Alcimane part déjà devant. Samsa la suit en sautillant, ajustant sa botte.

-Je vois les vaches au milieu du chemin pardi ! Mais ma cotte de mailles n'est pas une vache ! Et je parle superbement latin, la preuve en est té !

Finissant enfin d'enfiler sa botte, elle cale son pas à côté de celui d'Alcimane.

-Vous avez laissé un paquet dans le jardin que je peux déplacer mais que je dois vous offrir ? Cerbère n'a pas bien compris. Les harengs, oc. Ils communiquent en pétant. Ça, elle avait retenu. Un truc parmi d'autres, allez savoir pourquoi.

Incapable de déterminer si la bonne réponse va lui rapporter quelque chose ou pas, elle tâche de ralentir la marche dans le quartier des forgerons, attirée par les épées et les amures - qu'elle pourrait très bien faire soi-même et dont Longny-au-Perche regorge déjà. Mais c'est comme ça, elle a les yeux qui brillent. Au quartier des froufrous, elle voudrait en revanche aller plus vite, mais elle ne force pas. Au fond, elle aime bien voir Alcimane faire du lèche-vitrine, parce qu'elle aime bien la voir heureuse. Et qui sait, elle saura peut-être deviner ce que désire Alcimane pour le lui acheter à Noël. Soudainement, un doigt vient se planter dans sa joue avec une phrase latine que Samsa ne comprend évidemment pas.Beati pauperes spiritu. Belles paupières spirituelles ? Les paupières spirituelles sont belles ? Est-ce qu'elle est d'accord ?


-Euh... totalement pardi.

Pourvu que ça sauve ses chères braies blanches !
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Alcimane_
Cette histoire de hareng devenait beaucoup trop connue. La faute à qui ? A force de se rabâcher, les gens finissent par retenir. Il faudrait donc envisager de cibler uniquement les nouveaux avec cette histoire de pet de hareng et renouveler pour les autres. Celle sur le manchot papou, sans doute.

J'ai laissé un paquet dans lo jardin ? Elle a fait ça ? Elle plisse, septique quand même. Souvent, c'est un long langage de sourd qui s'engage entre les deux femmes. Le temps qu'une des deux se rendent compte que l'autre n'a rien compris, il en passe du temps. Pour peu que la conversation se fasse à quatre ou cinq ; plus personne ne comprend plus rien et finalement, tout le monde raconte une anecdote.

Pointant une boutique du menton, elle annonce assez fièrement :


Je me suis commandée une petite tenue d'hiver. Vos allez en rester lo cul sur une chaise. Moumouté et double rembourrage, en cas d'énormes grands froids. Normalement, la tenue devrait estre prête avant l'hiver te. Ça serait foutrement ballot que je la réceptionne à l'été.

C'est sur que tu aurais l'air maligne avec une chapka en été.

Et puis, elle lâche un petit rire. Elle le sait que Samsa ne parle pas latin. Parfoy, elle se demande même si elles parlent la même langue. Elle le sait mais soudainement, elle retombe amoureuse d'elle. Les yeux d'Alcy pétillent. Une main tendre vient se poser sur la joue de sa compagne. Le monde autour n'y fera rien, ce regard là ne trompe pas. Si seulement les gens qu'on aime pouvaient se voir de la façon dont on les voit.

Comme pourrait dire une personne pas encore née : "Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne".


Màs dieu, ma Belette.

C'est sur qu'elle n'a pas traduit. C'est marqué sur sa tête de "je tente le tout pour le tout". Mais allez savoir, peut être que finalement, elle a compris ?

Il fallait juste répondre un ou deux. Une bise est déposée sur la main voisine. Dommage. Amoureuse, mais elle la fera courir.

Nos sommes en hiver et dans mon jardin il tombe 2 fois plus de neige que dans celui du voisin. Perque ?

Seconde chance.
Le tout est demandé en continuant de marcher, ou plutôt d'errer.

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Samsa
-Vous avez laissé un paquet dans le jardin. C’est dommage, il était pour vous, mais vous ne voyez pas ce qui est sous votre museau té.

Et voilà comment Cerbère retourne encore les choses. Réelle incompréhension ou petit jeu entre elles ? C’était très souvent le second, même si ça venait aussi la plupart d’une temps d’une réelle incompréhension. Situation complexe ! Le fin mot de cette histoire serait l’ouverture du paquet - s’il y en a véritablement un - lorsqu’elles rentreront. Et, même là, elles trouveront encore à rebondir sur les bêtises que l’autre raconte.

-Moumoutée et double rembourrage pardi ?! En poils de qué ? Bouquetin sur l’extérieur, agneau ou lapin sur l’intérieur ?

C’est que Samsa pourrait en être envieuse ! Elle n’est pas du genre particulièrement frileuse, exposée depuis toute petite aux températures extérieures, aux hivers rigoureux, surtout dans une bicoque où le vent trouvait partout un passage. Les origines sont favorables aussi : du côté maternel, un quart de sang breton et un quart de sang normand, et du côté paternel, des origines montagnardes - même si elle l’ignore. Pas le genre pour autant à sortir en manches courtes quand il neige ou à avoir chaud à la première éclaircie ; Cerbère aime son confort, la douce chaleur. Elle pourrait en ronronner, faute de quoi, elle affiche souvent un sourire bienheureux. Elle n’aura pas beaucoup d’occasions pour piquer la tenue dont parle sa compagne - et elle ne lui ira même pas -, mais elle essaiera quand même, juste pour voir et profiter.

A la réponse sur la phrase latine et au petit rire d’Alcimane qui suit, Samsa sourit. Elle aime ce rire, et elle n’est pas avare d’autodérision pour l’entendre. Elle aime encore plus ce regard-là ; les yeux sont la source même de la Pureté et ce qu’ils expriment n’en est que plus fort. Le temps se suspend quand Alcimane pose sa main sur la joue de Samsa. Derrière sa carapace de mailles, de combattivité et, parfois, de solitude intérieure, l’Animal est très sensible aux petits gestes, à la tendresse. C’est ce qui lui rappelle justement qu'elle n'est pas seule et qu’elle est Vue pour ce qu’elle est et comme ce qu’elle est, au-delà de toute cette image de force qu’elle renvoie et qui, inévitablement, fait oublier qu’elle est beaucoup plus fragile qu’elle ne le laisse penser - consciemment ou non. Ce sont ces gestes-là qui lui permettent de respirer, chose qu’elle-même ne sait pas s’autoriser. Et sous le regard amoureux d’Alcimane, elle pourrait, là, se moquer de tout et de tout le monde, de la bienséance et du bûcher, et l’embrasser longuement en pleine rue pour savourer ce sentiment d'amour et de plénitude. C’est la frustration des gens différents, comme elles disent. Une frustration qui ne cache que d’autant plus de libération quand la porte se ferme derrière elles, qui n’est la source que d’autant plus d’inventivité pour saisir les opportunités de voler un baiser - ici, une ruelle, et tant pis pour le détour, là, le derrière d’une tente. Tout est plus fort, Samsa en est persuadée, et il n’y a rien de plus doux à son âme que de savoir qu’elle est aimée autant qu’elle aime.


-Un ou deux ? Dommage, qu’elle lui dit. Peut-elle donc poser la question ? Elle s’y risque. Je dis deux. J’aime bien le deux pardi. …. Ça voulait dire quoi alors ?

Usuellement, quand Alcimane lui jette une phrase qui n’est pas en langue d’oïl, c’est qu’elle est en langue d’oc. Et ce n’est pas nécessairement plus simple, notons.
Une deuxième énigme, en langue d’oïl cette fois. Samsa y réfléchit en marchant, un petit doigt ayant crocheté discrètement celui de sa compagne. Elle est convaincue qu’Alcimane sait où elle les emmène et la suit donc tranquillement - mais sans doute se suivent-elles mutuellement, au gré des pas.


-Je dirais… que c’est parce que votre jardin va du haut des Alpes jusqu’au pied d’icelles, et que de l’autre côté de la barrière, celui de votre voisin va donc du pied des montagnes jusqu’à… un endroit sans montagnes !

Habile. Ce n’est pas la réponse qui est attendue, même si c’est la logique - la même que celle pour comprendre le pan de pan gramme, d’ailleurs -, mais Samsa ne fait rien comme tout le monde - et ça reste vrai, au fond !
A force de marcher sans trop savoir où elles vont, elles finissent par arriver dans le quartier des charpentiers. Samsa a l’air maline, avec ses chaussons rouges dans une main. Elle regarde Alcimane, intriguée, pensant qu’elle les a menées là de son plein gré.


-J’hésite sur la raison pour laquelle vous nous faites passer par là plutôt que de rentrer à la maison pour ouvrir votre paquet : manquez-vous d’échelles à revendre - ces foutues échelles que Samsa avait revendues à sa compagne par la magie du « même pas cap’ » - ou avez-vous accroché mes braies blanches en haut d’une échelle géante que je vais devoir grimper té ?

Comptez toujours sur Samsa pour partager les pires idées par inadvertance.
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Alcimane_
Moumouté en poil de bouquetin uniquement. Pas de lapin, qui a tendance à se rétracter. Je me suis calmée en voyant lo petit chaptal "chapka". Lo nom ne m'inspire pas confiance mesme si, je crois que j'aurai aimé que ça me titille les oreilles. Je n'oublie pas, rassurez vos, de regarder si je trouve ce chapeau que vos cherchez partot. L’escoffion n'aura cas bien se tenir, quand vos l'aurez sur la trogne.

Krrr krrr !
De nouveau, Alcy se stoppe et tape doucement sur le nez de sa compagne.


La bonne réponse est bien "parce que mon jardin est deux fois plus grand".
Berdol, Belette, concentrez vos, vos cadeaux s'éloignent.


Quartier des charpentiers. Qu'est ce qu'elles fabriquent ici ? Son regard se perd autour d'elle. C'était sans doute la première fois qu'elle y mettait une poulaine verte. La vérité, c'est que Samsa était le fournisseur officiel en échelle. Petites, grandes, bancales. Alcy lui rachetait sans aucune raison. Ou peut être dans l'idée très profonde d'enrichir Samsa, qu'elle imagine en train de sucer des cailloux. Pauvre Comtesse qu'elle ferait. Tout comme elle rachète absolument toutes les friandises qu'elle pouvait trouver. Là, en l’occurrence, c'est qu'elle prenait plaisir à s'en empiffrer. Les échelles étaient un encas pour leur castor de combat.

Hmm ?
Ah non du tot, j'ai eu une absence te.


Les braies blanches.
Une personne normalement constituée, ne porte pas de braies blanches. Jamais.


Ah non, rassurez vos, je n'ai pas planqué vos braies. Je l'ai fait faire teindre. Quand on sait l'amour que porte la Cerbère à ses braies blanches, cette annonce devait la faire paniquer. J'ai laissé Jeanne gérer per la couleur. On s'en fiche un peu de tote façon. Ça sera toujorn mieux que blanc.

Le bras est serré en souriant.

Màs si vos parlez latin, vos avez du traduire.

Tout en couinant, elles finissent par arriver devant une grange. Plus de jeu, une simple balade qui avait pour but de l'amener ici. Devant cette grange qui ressemble plus à une serre d'ailleurs. Elles se trouvent chez un Botaniste -qu'elle aura largement harceler- qui lui fait la fleur (ou l'arbre !) de lui fournir un magnifique caroubier.

Tadam !

Administré par voie orale, lo caroubier* exerce un rôle de régulateur du transit intestinal grâce à sa haute teneur en fibres te. Elle lève un doigt. Soigne les diarrhées chroniques, Un second doigt levé. les affections gastro-intestinales ET surtout. ET la constipation.

Cadeau ma Belette !


Elle tend les mains pour prendre les chaussons de sa compagne.

Je vos les porte et vos prenez l'arbuste te.

[*Le caroubier sera en vente demain sur le marché !]
_________________
Samsa
    "Après la nuit,
    Avant le jour,
    Et à travers les roselières
    Après la nuit,
    Avant le jour,
    Je t'offrirai les hautes lumières."
    (Fauve - Les hautes lumières)



Et là, c'est le drame. Alcimane a teint ses braies blanches. Ses chères braies blanches ! Leur histoire était, on devait le savoir avec Samsa, hautement symbolique. De tout ce que Cerbère pouvait avoir en biens, ses braies étaient sans doute celui qui avait le plus de valeur à ses yeux, même si ce placement implique de fait une hiérarchisation qui, au quotidien, ne se fait pas et ne pourrait pas jamais se faire, la maison de Samsa dusse-t-elle être en train de brûler. Ses braies, ainsi, sont le premier vêtement qu'elle a pu s'acheter elle-même et qui ne ressemblait pas à des frusques en passe de rendre l'âme. Longtemps, Samsa n'a eu qu'elle et une chemise usée. Zyg ne l'a connue qu'avec ces braies blanches et, à la mort de son premier amour inavoué, Cerbère a gardé ces braies-là. Elle pensait, désespérément, que si un jour Zyg revenait, elle la reconnaîtrait à ces braies blanches. Peu importait si Samsa devait changer de prénom, finir chauve ou défigurée ; ces braies seraient la preuve de son identité. Les années ont passé et, bien sûr, Zyg n'est jamais revenue. Samsa n'espère plus, aujourd'hui, non pas parce qu'elle a perdu espoir, mais parce qu'elle s'est reconstruite et que la Cerbère post-décès a bâti sa vie sans Zyg. Pourtant, elle garde ces braies blanches, et elle-même aurait des difficultés à expliquer précisément pourquoi : est-ce par simple souvenir ? Est-ce pour ne pas oublier qui elle était et d'où elle vient ? Est-ce par habitude ? Peut-être un peu des trois.

-Vous avez TEINT MES BRAIES PARDI ?!

Sous la stupeur et la peur, Samsa parle plus fort. Naïve comme une enfant de cinq ans dès lors qu'il n'est pas question de la France et de son Histoire - qu'elle connaît sans doute mieux que personne -, Alcimane arrive presque tout le temps à lui faire avaler n'importe quoi. La Vicomtesse devait sans doute y prendre un malin plaisir mais, au fond, Samsa aussi. Ça faisait partie d'elles, de leur jeu, de leur histoire aussi ; toutes les fois où Alcimane lui avait fait croire que Baptiste allait la prendre, qu'elle avait eu ordre de partir dans le Sud ou toute autre bêtise du genre. Samsa pourrait presque dire que ça fait partie de leurs outils de séduction l'une envers l'autre.

-Je n'en reviens pas, VOUS AVEZ TEINT MES B... Son bras est pressé en souriant, et Cerbère s'interrompt. Elle redescend aussi vite qu'elle est montée. Vous n'avez pas du tout teint mes braies pardi. Friponne ! Brièvement, Samsa lui pince légèrement la taille avec un sourire en coin. Je me vengerai té.

"Retenez bien, Alcimane ; je me vengerai". Et Cerbère a la vengeance assez froide, ce qui est d'autant plus facile quand sa compagne a une mémoire quelque peu aléatoire. Ou bien Alcimane a une mémoire tout à fait normale, et Samsa en a une trop bonne. C'est difficile de se rendre compte.

En arrivant devant le botaniste, Samsa s'imagine qu'Alcimane compte s'absenter une minute pour rappeler qu'elle veut des colorants, harceler tranquillement, mais que nenni. Invitée à suivre, elle se fait tendre un jeune arbre de... caroubier. C'est étonnant. Alcimane est la deuxième à lui offrir un arbre ; doit-elle y voir un message ? Ou en trouver un ?


-Ah ! Euh... merci pardi ! C'est votre secret du transit parfait ? Tout le monde sait qu'Alcimane a un transit parfait. Et c'est très étonnant, que tout le monde le sache.

Cerbère échange en tout cas ses chaussons contre le caroubier qui lui chatouille le front.


-Il faudra veiller à ce que Keunotor ne le mange pas pardi.

... Où avez-vous mis mes braies alors ?


Cerbère ne perd pas le nord.
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