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[RP] Mariage en Alençon H & F.

Henry_de_baviere








16 Septembre 1471

_________________

L'Atelier des fées tisserandes ¦- Fleur, notre union¦-
✖️ - Rarement là le VSD - ✖️
Henry_de_baviere

Cʜᴀǫᴜᴇ ʜɪsᴛᴏɪʀᴇ ᴅ'ᴀᴍᴏᴜʀ ᴇsᴛ ʙᴇʟʟᴇ, ᴍᴀɪs ʟᴀ ɴᴏ̂ᴛʀᴇ ᴇsᴛ ᴍᴀ ᴘʀᴇ́ꜰᴇ́ʀᴇ́ᴇ.


Qu'y a-t-il de plus beau que ce jour-là ? Qu'y a-t-il de plus fort que de bague au doigt ?
Je ne vois pas. Moi, le De Bavière, il y a plusieurs mois, j'ai décidé de m'unir à celle qui faisait battre mon coeur.
Personne ne pourra dire que nous étions destinés l'un à l'autre, car rien ne présageait cela, mais comme quoi dans la vie, rien n'est tracé d'avance.

Il parait que tous nos rêves se retrouvent un jour sur le chemin qu'on a tracé. Mais les pages de ce livre ont les vit bien avant qu'elles s'écrivent, non ?
J'étais très soucieux, qui ne le serait pas ?
Un mot tendre, un mot qui nous rend complices, un regard entre nous qui se glisse
C'est un jour gravé à jamais, c'est un jour qui se doit d'être parfait.
Alors, j'aidais à la préparation de l'église.

Plusieurs questions en tête.
Saura-t-elle faire de moi, l'homme que je veux être ?
Saura-t-elle me donner les fils que j'attends ?
Saurons-nous nous hisser jusqu'au plus haut rang ?

Dans tous les cas, on s'avance pour qu'un chemin s'accomplisse, pour qu'un immense destin nous grandisse.
C'est le jour où commence un rêve, c'est le jour où tous les regards se lèvent.
Ce sera à la vie ou jamais.




- Église d'Alençon - Jour J -

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L'Atelier des fées tisserandes ¦- Fleur, notre union¦-
✖️ - Rarement là le VSD - ✖️
--Enfant_de_l_eglise


    L'heure, c'est l'heure et les ordres furent clairs.
    Moi, j'ai treize ans et mon rôle, c'est de faire sonner les cloches pour prévenir que l'église est ouverte.

    Je n'ai jamais vu le Messire, la Demoiselle oui. Je ne sais pas si c'est un petit gros tout vieux ou un jeune.
    Je me demande s'il est riche ou s'il est pauvre.
    J'ai plein de questions à mon âge, mais surtout, je me demande pourquoi les gens, ils se marient.

    Moi, je ne veux pas me marier, je veux rester à l'église toute ma vie, faire comme mon père, fièrement, faire sonner les cloches à chaque événement.
Fleur_de_journu
[ Veille du grand jour ]


    Aimer ce n'est pas enfermer l'autre dans la prison d'or de son cœur.
    Aimer ce n'est pas le retenir dans les griffes d'une jalousie destructrice.
    L'Amour est incompatible avec l'esprit de possession et de conversion.

Fleur en est pleinement consciente et accepte Henry tel qu'il est, avec ses qualités et ses défauts. D'ailleurs elle ne s'est jamais posée la question. La Louve sait que tout comme elle il a eu un passé composé d'amis, de femmes et sa liste de blondes. Bon d'accord elle aurait plutôt une liste de bruns ! Souriante, elle veille sur les enfants tandis que son aimé gère la décoration de l'église. Sa fille Patricia, débarquée du matin, a comme d'habitude un flot d'histoires à lui conter et l'assaille de questions sur le futur beau-père qu'elle ne connait pas.

Souriante et attentive, oui mais prise aussi d'une grande fébrilité à l'aube de leur union. Pas qu'elle doute, que nenni, plutôt que n'ayant jamais connu de mariage à l'église, elle s'imagine des tas de scénarii. Et si les invités ne venaient pas, et si le curé refusait de bénir leur union, et si un tremblement de terre se produisait et si… si on pouvait mettre Paris ou Alençon en bouteille !

Alors, dans un élan de gourmandise, pas bon pour rentrer dans la robe de mariée ça, elle grignote des oublies pour justement oublier ses craintes. Mais la confiance indestructible envers son promis, chasse toutes ces pensées farfelues. Il se fait tard, les enfants sont couchés, elle en profite pour effectuer une ultime check-list. Les tenues, dernières réflexions sur le déroulement de la cérémonie, vérifications des invitations. Fleur garde encore le secret sur la robe, ne la dévoiler que lorsqu'elle pénétrera en l'église au bras de son père. De toute manière, la couturière viendra demain lui livrer et l'aider à la passer. D'ailleurs, tout comme son blond s'est bien gardé de lui montrer sa tenue. Surprise, surprise…

Ayant rejoint seule la délicieuse Chambre Rouge, la Louve finira par se laisser bercer dans les bras de Morphée.
Et même si son sommeil restera agité, cette phrase tourne en boucle comme un leitmotiv…




Le véritable amour est rare, et quand il s'offre, il faut l'accepter comme la vivifiante rosée que les fleurs reçoivent du ciel.  (Paul Brulat)


Et Fleur se laisse cueillir...

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Pacome.



Pacome se tenait devant le miroir de sa chambre, scrutant son reflet dans la lumière tamisée de la chandelle. La robe qu'elle portait, d'un bleu brodé d'or, était une œuvre d'art, ornée de motifs délicats qui semblaient capturer la splendeur de l'époque. Elle avait passé des heures à se préparer pour le mariage de son bien-aimé frère, Henri. C'était un jour sacré pour sa famille, et en tant que témoin, Pacome était sur le point de jouer un rôle essentiel.

Pacome savait que l'heure était venue, que la cérémonie débuterait bientôt, et elle était prise d'une excitation nerveuse. Pourtant, il y avait une autre préoccupation dans l'esprit de Pacome, une préoccupation douce et tendre. Amory, son amour était également invité au mariage, il était en train de se préparer dans la pièce juste à côté, et l'anticipation de le retrouver la faisait frissonner. Elle savait qu'il était son destin, son âme sœur, et elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un désir ardent de le serrer dans ses bras avant que la cérémonie ne commence.

Elle le regardait ses yeux pleins d’amour, ajustant les plis de sa tenue, une tunique de velours sombre ornée d'une ceinture en cuir travaillé. Les yeux d'Amory s'illuminèrent en la voyant, et il lui sourit tendrement. Les douces paroles qu'ils échangèrent étaient comme un doux murmure d'amour, une promesse muette que leur temps viendrait bientôt.

Mais Pacome savait que le temps pressait. Elle pressa doucement Amory de la rejoindre à la chapelle, car elle ne voulait en aucun cas être en retard pour la cérémonie. Être témoin du mariage de son frère était un honneur incommensurable, et elle se devait de remplir cette mission avec dignité et respect. Ils se séparèrent alors, avec l'espoir de se retrouver après la cérémonie.

Dans l'effervescence de cette journée, Pacome se hâta vers la chapelle, prête à jouer son rôle crucial dans le mariage de son frère. Son cœur battait fort, empli d'une joie immense pour Henri et d'une promesse d'amour éternel avec Amory à ses côtés. Elle était prête à être le témoin de cette union, un moment qu'elle chérirait pour le reste de sa vie.

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Valeryane

Comté d'Armagnac
Château de Gimois
Avant le départ
3 jours de route.


Pour l'occasion l'atelier sera fermé, l'on ne pouvait faire tourner un endroit sans ses pièces maîtresse et il était hors de question de laisser Arya toute seule gérer des commandes. Alors même si c'était à contre cœur qu'elle fermait son bébé ce petit château était toute sa vie.

De retour dans son château de Gimois la comtesse avait donné des ordres à sa garde et son palefrenier il fallait que son carrosse soit impeccable et au couleur de ses terres, le blason avait été étendu comme il se doit, les coussins confortable pour son voyage préparé, sa dame de compagnie avait été aussi habillé pour l'occasion, pas question qu'elle se mette encore en noir ou en kaki foncé marre du deuil. On va à un mariage on s'habille gaiement, difficile de faire comprendre à Margie qu'elle ne fera jamais revenir Jehanno et qu'elle aussi avait le manque de cet homme qui avait été là pour elle tou le long de sa vie représenté presque un père protecteur il lui manquait terriblement.


mais... mais...

Il n'y a pas de mais Margie ça fait 10 ans que Jehanno nous a quitté cela suffit à présent je vous ordonne de vous préparer avec cette robe simple mais coloré en vert comme moi.

C'est au bout d'un long combat qu'elle avait réussit à faire enfin enfiler une robe de couleur à Margie, elle lui pinça les joues en riant pour lui mettre des couleurs.

Et sourit s'il te plait hein! Pense que ce sera une jolie cérémonie. Et ne me dit pas que cela te rappel mon mariage annulé en pleine cérémonie s'il te plait tout les mariages ne finissent pas mal d'accord ?

oui madame.

Devant le miroir la robe qu'elle avait choisi verte en satin et soie représentait son humeur, joie et espoir, le bonheur et le sourire pour cette magnifique journée qui s'annoncera magnifique. Les deux femmes finissent par retirer les robes qu'elles porteront pour la cérémonie pour se glisser dans une tenue plus simple.

Les 3 jours sur la route ça passera vite nous nous nous arrêterons pour manger, boire et dormir.. Effectivement le temps avait défilé très vite et elles étaient partie en avance pour ne pas être en retard.



Alençon enfin
Jour du mariage
arrivée devant le parvis de la chapelle.


Un arrêt dans un grand hôtel particulier avant la cérémonie, un appartement avait été réservé pour elle par une de ses amies Alençonnaise. Pour le coup elles avaient pu se préparer et se mettre en beauté, pas question de faire de l'ombre à la mariée c'est pour cette raison que les invités arrivent en premier car la reine du jour Fleurs doit être vu sans personne autour d'elle seule le père est là pour lui tenir le bras.

Son carrosse s'arrête sur le côté de la chapelle un peu plus loin elle ne veut pas arriver en plein devant et faire sa descente devant tout le monde, non non elle préfère la discrétion, son homme de main l'aide à poser pieds à terre, puis avec délicatesse elle va caresser les naseaux de ses chevaux tout en leur donnant quelques pommes, elle aimes prendre soins de ses animaux c'est ainsi et la brune n'a pas peur de toucher ses bêtes elle se lavera les mains plus tard, quoi que elle pris une gourde dans la besace du carrosse et se rinça les mains.

A son bras sa dame de compagnie l'accompagnait et toute deux se dirigèrent vers la chapelle et elles attendirent l'arrivée du marié ou peut être des invités suivants tient une dame attendait déjà.




Elle lui fit signe de la tête d'un salue et d'un sourire, puis regarda autour d'elle un peu perdue pour le coup Alençon elle n'y était venu que quelques fois dans sa vie et la plupart du temps c'était en armée pour des guerres avec la Bretagne ou l'Anjou ou encore il y a bien longtemps le Berry. Donc c'est un peu dans l'inconnu de cette ville que les deux femmes se trouvent là devant cette belle chapelle.
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Sabaude
[Le secrétaire d'Etat en charge d' Alençon]


Dans le ciel du Renard il y a le bleu - clair, nuit, pastel, rêveur – dont il ne se lasse pas. Parfois, un nuage frondeur, ovin céleste planté au milieu d’un pré aérien, mâchure la toile de sa journée. Les mariages sont pour Sabaude des cumulus humilis, des petits moutons qui tachent la prairie, fût-elle au-dessus de nos têtes.

Toujours lire les petites lignes ! Ce qu’il n’avait pas fait en signant au Secrétariat d’État, oublieux de ces parères auxquels il n’avait accordé qu’une attention de célibataire endurci. Les petites lignes, donc… c’était aujourd’hui : assister aux cérémonies pour attester de la chose, de la corde au cou, de l’ennui du cousin invité pour faire plaisir à la grande-tante Emma, des oui échangés, des règles respectées.

Soupir.

Il a pris des notes, et en prendra, ou pas, ce sera selon son humeur.
Journu, Fleur, Dame, noble, cousine éloignée, la mariée.
De Bavière, Henry, Seigneur, noble, inconnu, le malheureux homme.
Père Barlam, inconnu.
Le Très-Haut, inconnu parfois cité au bas des lettres pour la bonne figure ou pour agacer Marteen et Caspian.

Il est là, donc… Droit dans ses bottes encore souillées de la terre de la foret où il a fait un galop avant de venir. On jette bien des pétales au sol, pourquoi pas un peu d’humus et de feuilles séchées ?

Bref…

Qu’une dame de compagnie lui apporte un cidre… ou une pomme. Ils iront la croquer dans une petite chapelle.

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Henry_de_baviere
Lᴇ ᴍᴀʀɪᴀɢᴇ ᴇsᴛ ᴜɴᴇ sɪ ʙᴇʟʟᴇ ᴄʜᴏsᴇ ǫᴜ'ɪʟ ꜰᴀᴜᴛ ʏ ᴘᴇɴsᴇʀ ᴘᴇɴᴅᴀɴᴛ ᴛᴏᴜᴛᴇ sᴀ ᴠɪᴇ.


Il parait que c'est l'heure.
Les enfants sont prêts, la future, je ne sais pas, puisque je n'ai pas pu l'embrasser ni la serrer dans mes bras.

J'avais reçu entre-temps les fréro, impossible de joindre mes soeurs Bavière, Pacôme j'espérais qu'elle puisse se libérer, puis Héléna aussi de sa charge de Mairesse.
Pas évident de rassembler, trop de choses à gérer.

Une boule dans mon ventre commence à naître.
Fuir. C'est ma première idée.

Même pas encore habillé, je sors, chanvre et pipe en main, je m'adosse contre le mur, position détendue, mon pied contre le mur.
Je ferme les yeux, il parait qu'il faut se marier tout ça, mais les gens ne m'ont jamais dit tout ce qu'il fallait gérer avant et pendant.

Cependant, j'avais accroché au-dessus de la cheminée un parchemin décoré.
Symbole en mémoire de cette journée.



    16 Septembre 1471

    Moment délicieux de deux cœurs qui s’unissent
    Amour partagé pour le meilleur et le pire
    Radieux espoirs d’un foyer qui se tisse
    Interminables échanges de mots doux, de soupirs.

    Anneaux scellant un bonheur infini
    Goutte pure de rosée qui fait fleurir nos âges
    Et mûrir notre amour en un superbe fruit
    Deux âmes qui frissonnent, c’est cela le mariage.

    S'aimer l'un l'autre la main dans la main
    Et triompher, traversant les orages
    Se retrouver tout au bout du chemin
    La route est longue pour ce très beau voyage.

    Chantons, dansons ensemble, soyons joyeux
    Que nos cœurs vibrent sur la même harmonie
    Remplissons la coupe de l'autre et tout heureux
    Savourons ainsi cet amour qui nous unit.

    Henry de la Maison de Bavière


De longues minutes passent.
Habillé comme si j'allais à mon baptême, non en mieux quand même.

J'attends la calèche que j'ai achetée pour quelques heures, afin que la mariée puisse se déplacer jusqu'à l'église.
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L'Atelier des fées tisserandes ¦- Fleur, notre union¦-
✖️ - Rarement là le VSD - ✖️
Fleur_de_journu
[ Jour du Mariage ]


Le mariage c’est la volonté à deux de créer l’unique qui est plus que ceux qui l’ont créé.
Respect mutuel, c’est là le mariage, respect de ceux qui veulent d’une telle volonté.
  (Friedrich Nietzsche)


    Une vie unique, construite de décisions à deux. Combien de discussions déjà pavent leur route pour en arriver à l'initiative du mariage ? Ne serait-ce que pour le choix du lieu de vie, de leur travail respectif, etc... Au fil des mois, leur vie à deux puis à quatre a pris forme. Et en ce jour, qui rappelons-le n'est point une fin en soi mais un début, les voici comme des enfants à s'étourdir de leur amour mais surtout d'un tas de dernières "petites" choses à gérer.

Levée aux Laudes, la Louve habille sa fille, rebelle envers les atours féminins, qui trop excitée ne dort pas non plus. Une fois cette dernière prête, au tour de Ghyslain qui à part le coup de peigne se débrouille fort bien. Et enfin prendre soin d'elle tandis que la brave Jeannette s'occupe de petit Luc. Dans un bain parfumé avec une pomme de senteur aux subtils fragrances d'ambre et de jasmin, la future Madame de Bavière tente de se délasser. Puis sa couturière, habilleuse, coiffeuse préférée se présente et Fleur se prépare.

Tandis que les pièces de la robe sont assemblées avec dextérité, l'anxiété monte du creux des reins jusqu'à la poitrine de la belle. Et si Henry n'appréciait pas la tenue ? Et si... la belle secoue négativement la tignasse et d'un revers de main éloigne toutes ces idioties. Inspire, expire, c'est le plus jour de sa vie après la rencontre de son blond, après la naissance de ses enfants.

Maintenant elle se tient droite afin que la jeune Maître en la matière échafaude la coiffure. Les escarpins, les bijoux, un peu de rouge aux joues, de khôl pour surligner les azurs radieux, quelques pas glissés dans la chambrée, tout semble prêt. La voici descendant l'escalier, digne, gracieuse, suivie d'Ylva la couturière. Les enfants les rejoindront plus tard avec Jeannette.

Oh là un parchemin accroché à la cheminée, robe délicatement relevée elle s'en approche évitant de salir le bas de sa robe et découvre la poésie de son future époux. Si jamais un doute subsistait quant à la solidité de leur union, il aurait rapidement été éclipsé par ces merveilleux vers. Dernier geste, se saisir du bouquet de fleurs livré plus tôt et déposé sur la table de la salle. Cœur battant à en exploser, elle sort sur le perron pour attendre la calèche.

      
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Georges_de_journu
    [Préparation]

Pom, Pom, Pom, Pom....

Joue gonflée l'une après l'autre comme un crapaud chanteur, j'arrange méticuleusement barbe et moustache. Par Neptune, que pas un poil ne dépasse ou c'est aux fers en cale. Je me frotte barbe et tignasse blanches d'un mélange de crème et potion parfumées qui les rendent brillantes et lisses. Heureux, tout simplement heureux de donner la main de ma fillotte à ce garnement d'Henry qui a ravi son coeur.

Pam, Pam, Poum...

Sur un air de menuet royal, je me vêtis d'une magnifique tenue élaborée par la non moins superbe Valeryane. D'ailleurs, je me réjouis de la retrouver en ce beau jour. La cape, les gants, Hmmm les mets-je? je pense que non, j'aime avoir les mains à l'air libre. Sans doute mon incorrigible amour de tenir la barre d'un navire, sentir le bois vivre entre mes doigts. Derniers regards dans une vitre sans tain et bottes chaussées, je me dirige dehors.

Le soleil est radieux, les oiseaux chantent, sauf les pies grièches, bavardes et désagréables quant aux mouches rhaaa... J'hume cet air qui a manqué un moment à mes poumons atrophiés par la malnutrition et des soins aléatoires dans cet asile de fous. Tout cet horrible passé s'estompe à la pensée de la journée qui m'attend. Non seulement je suis le père de l'épousée, mais également l'un de ses témoins. Quel honneur !

Par contre une volonté de Fleur m'a étonné, celle de refuser que j'aille la chercher pour entrer avec elle dans l'église. Caprice de jeune femme certainement. Oh et après tout je m'en moque pas vrai. Allez grand cheval noir, Ombre de la nuit, porte moi jusqu'en l'église.


Poum, Poum, Pidou !


    [Arrivée à l'église d'Alençon]

Grande inspiration, Georges nous voici ! Ombre confié à un page, je m'avance et salue les présents ou plutôt les présentes dont Maître Valeryane vers qui je m'avance pour la saluer d'une révérence. J'évite le baise main si jamais elle était accompagnée. Je m'en voudrai de la mettre mal à l'aise.

Maître Valeryane sachez que je ma joie n'est point feinte de vous revoir. Vous en tant que témoin du marié et moi de l'épousée. Vous êtes ravissante, ce vert vous va à ravir en rappelant l'émeraude de vos yeux.

Grand sourire, puis je me dirige vers la soeur d'Henry que je salue également d'une révérence mais bizarrement avec moins de ferveur. Allez savoir pourquoi. Enfin, au tour de l'homme présent, droit comme un i qui semble fermement s'ennuyer alors que la cérémonie n'a pas encore débuté.

Messire, je suis Georges de Journu, père de l'heureuse mariée.

Oui, je suis heureux et le montre. Je me tourne et fébrile, main au front je guette l'horizon.

Aventin
Tadaaam ! le frérot arrive à l'église d'Alençon


    Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.

Et pour une fois dis donc ben j'suis en avance! si si j'vous assure, moi, Aventin de Bavière Roi du retard et des détours en tout genre, je suis à l'heure en étant parti en retard comme d'hab. Ma petite Lyz ne sera pas de la fête, malade comme elle est. Bizarre ces nausées matinales, me demande ce qu'elle couve. Va falloir faire venir un médicastre mais elle veut pas. Bon pour l'heure me suis fait tout beau, normal c'est le mariage de mon frère et il m'a confié le grand honneur de m'occuper des alliances. Je suis.. aux anges. Sonnez trompettes, battez tambours, chantez chérubins, attention c'est moi que v'là, Aventin le préposé aux bagues nuptiales dessinées par le frérot lui même.

J'arrive tout fier dans mon bel habit, la cape vole au vent, - pas la charcuterie pâtissière le vol au vent hein -, les bottes luisent comme un miroir à force d'avoir craché et frotté dessus qu'on se voit dedans. Cheveux au vent, - si ça continue je vais m'envoler -, j'avance sourire niais aux lèvres. Sur la parvis de l'église, je reconnais la cheftaine du frangin, le père de Dame Fleurette, la soeurette à qui je claque une bise en faisant attention de pas lui froisser la robe. Pis un type qui a l'air grave de se faire ch**r comme un rat mort. D'ailleurs il se tient droit, sourit comme un croque-mort. Sans doute un invité obligé genre le mistigri cousin truc muche que tout le monde se refile aux évènements familiaux.

Je salue tout ce petit monde d'une inclinaison de tête pour les hommes et d'une révérence maladroite envers la couturière qui a confectionné mon bel habit.




Messires bonjour. Pour ceux qui me connaissent pas, je suis Aventin de Bavière, frère du marié. 'Fin, un des frères.
Dame Valéryane, mes respects et encore merci pour votre talent de créatrice.
Ha soeurette je suis heureux de te voir. Allons, détends toi, tout va bien se passer.


Un clin d'oeil à Pacôme pour la rassurer, une main dans ma poche pour vérifier que la boite s'y trouve toujours. OUf, non seulement je suis à l'heure mais en plus je n'ai rien perdu. Que ce jour soit béni. "Alléluia, Alléluia, gloire à Dieu!"
Ghyslain
[ Le matin avec Fleur, puis à l'église ]


Dire que ce matin je suis un sac à puces est loin de la vérité. Pire, je suis une puce à bondir partout dans les pièces, taper des mains en poussant des petits cris pour exprimer mon contentement. Depuis ma rencontre avec le couple, je vais vivre ma première cérémonie. D'aussi loin que je me souvienne, aucune joie de cette sorte je n'avais ressentie. Sauf les caresses d'une mère disparue trop tôt et les rires d'un père massacré pour nous avoir défendus. Pendant que Fleur aidait sa fille, moi je m'habillais comme un grand. D'autant que la couturière m'avait tout bien expliqué. Muet, oui. Sourd et aveugle, non.

Et puis je ne suis pas idiot non plus pour avoir survécu durant près de quatre ans seul. Bon an mal an j'ai pu me nourrir entre rapines et généreux dons de véritables croyants aristotéliciens. Par contre me voilà bien embêté à ne savoir quelle tenue choisir. Tel l'âne de Buridan je vise tour à tour les vestures étalées sur le lit. L'une bleue, l'autre rouge. L'une Rouge, l'autre bleue. Abondance de biens peut nuire, la preuve. Mais laquelle choisir, je me gratte le dessus du crâne comme à chaque fois que je suis dubitatif.

Pas le temps de trop réfléchir à la chose que tel un feu follet Fleur passe par là et me désigne la bleue en me disant que c'était original. Puisque c'est ainsi alors faisons selon le bon vouloir de la maitresse de maison. Quelques minutes plus tard, tandis que je me mire dans l'eau du baquet, la Louve m'attrape, aplatit mon magnifique épi et remet de l'ordre dans le champ de bataille de ma chevelure. Je grimace, peste intérieurement lorsqu’elle démêle les nœuds. Ouille ça fait mal et je pousse des cris aiguës pour montrer mon mécontentement tout en mettant les deux pouces vers le bas.

Rien n'y fait, elle me relâche qu'une fois sa volonté de me rendre beau assouvie. Que disent les hommes déjà ? Ah oui, ce que femme veut, Dieu le veut. Et bien, avec mes seulement douze ans je n'ai pas fini de vérifier cet adage ! Alors maintenant, je peux y aller, je suis beau, je sens bon, je sais faire bonjour. Ah ça y est nous partons enfin avec la vieille nourrice de Fleur qui s'appelle Jeannette pour nous diriger en carriole vers l'église. Fier, je bombe le torse comme un petit coq.

Une fois arrivés, timide je salue tout le monde d'un sourire et d'une inclinaison de tête et reste un peu en retrait avec Pat et Luc. Cela m'évite les questions du style, "Comment t'appelles-tu ?" ou encore "Qui es-tu ? D'où viens-tu ? Où sont tes parents ?"



Ylva_osmund
    [ Veille du Mariage ]

    La ritale venait de retrouver la chambre d'hôte qu'elle a réservée pour son couple, après un trajet peu confortable pour rejoindre Alençon. Les voyages ne vont plus être une partie de plaisir avec sa condition.
    Le lendemain, elle devra se préparer tôt, pour se rendre chez Fleur et l'aider à se vêtir, avant de retourner trouver son époux, pour repartir à l'église à deux.


    [ Jour du mariage ]

    Une fois chez Fleur, on retrouve une Ylva professionnelle. Elle habille la femme du jour avec grand soin, ses mains serrent les lacets du corset comme il faut. Pas trop fort non plus, parce que même si le teint pâle va à ravir à la future mariée, on va éviter le malaise devant l'autel. Elle prend soin de bien faire retomber le pan de robe et ses voiles par-dessus.
    Une couturière se doit d'avoir plusieurs talents, la coiffure par exemple. Cette partie est aussi importante que n'importe quel détail sur une tenue pour créer un ensemble harmonieux. Le fer est posé sur une poêle chaude près du feu, elle le prend et commence à discipliner quelques boucles qu'elle va laisser en cascade près du visage. Avec des épingles, elle redresse la masse bouclée et lui arrange un magnifique chignon. Elle pare l'ensemble avec une tiare étincelante assortie au reste de la tenue.

    Enfin, elle revient devant Fleur et l'observe avec un sourire chaleureux aux lippes. Cette femme, rencontrée des mois plus tôt, mérite que cette journée soit sans encombres, et de célébrer une belle union, symbole de cet amour qui semble digne.

    Elle échange quelques mots pour la rassurer et lui montre sa silhouette dans une glace pour qu'elle puisse constater d'elle même ce merveilleux reflet. Ce n'est pas la robe qui fait la femme, c'est la femme qui fait la robe. Et d'enfin, descendre les escaliers avec elle en tenant la traîne.


    Sur le perron :

    - Si seulement vous pouviez sentir la luminosité que vous émanez Fleur... Vous êtes splendide ! Je dois aller récupérer mon époux afin que l'on puisse se rendre à l'église. À plus tard, et restez bien détendue, tout va bien se passer.

    Un doux sourire et elle s'éclipse rejoindre A.

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Merci JD Béa pour la ban
Helena.
La brunette était en retard ? Mais nooooooooooooonnnnnnnnnnnnn dans le temps helenavienne , la jeune femme était encore à l’heure. Si elle arrivait en retard ça serait évidemment de la faute d’Octave. Ben oui c’est toujours de la faute des hommes pardi !
Bref, la brunette avait pris le temps de se préparer. Ce n’était pas tous les jours qu’on allait au mariage de son frère. Helena fin prête se rendit dans le salon pour rejoindre le Comte qui l’attendait. Il allait forcement arriver ensemble.

Installée dans le carrosse avec Octave, Helena était perdue dans ses pensées. Le trajet n’allait pas être long puisque la cérémonie se déroulait dans la Capitale. La voiture s’arrêta devant l’église. La brunette descendit et monta les marches de l’église au bras de son fiancé.
Oui vous avez bien entendu son fiancé. Il y a de cela quelques jours, le Comte lui avait fait sa demande et la jeune femme n’avait pas hésité une seconde. Elle allait bientôt devenir la femme du Comte de Couserans.

C’est donc au bras d’ON qu’Helena entra dans l’Eglise où déjà de nombreuses personnes étaient là. Elle fit signe à chaque personne qu’elle connaissait.



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Valeryane
Devant la chapelle
Avec Margie sa dame de Compagnie.


    Pas mal de monde commençait à arriver elle reconnu de suite le père de la mariée Georges avec qui elle avait pas mal discuté dans son atelier, un homme plus que charmant et adorable, Val envoya sa main pour faire signe à Helena accompagné de son fiancé Octave Nicolas qu'elle connaissait ayant été comte d'Armagnac.

    Maître Valeryane sachez que je ma joie n'est point feinte de vous revoir. Vous en tant que témoin du marié et moi de l'épousée. Vous êtes ravissante, ce vert vous va à ravir en rappelant l'émeraude de vos yeux.

    Elle était témoins d'Henry et d'après ce qu'elle venait d'entendre il était celui de sa fille. Tout deux avaient donc la responsabilité de témoigner de cette union, c'est quelques chose qui lui tient à cœur pour elle un mariage est sacré même si les siens on mal fini et le dernier fut le pire qu'elle a pu connaître, la brune gardait espoir dans ce sacrement de l'échange devant Aristote, Val n'est pas une fervente croyante mais elle y croit sans pour autant être une folle de la religion.

    Non sans avoir un léger teint de pèche au compliment comme à son habitude, la timidité reflétait souvent sur ses joues, à son âge l'on devrait ne plus rougir et pourtant Val gardait ce côté encore juvénile.


    Je suis ravie de vous revoir également et je vois que votre tenue vous va très bien, mon coiffeur à fait des merveilles cette coiffure vous va bien. Pour le coup nous sommes témoins tout les deux.

    Henry était un jeune homme parfait au yeux de la brune, délicat, honnête et sincère dans ses démarches, elle n'avait pas mis longtemps à l'embaucher, les clients étaient ravi de ses services elle avait une grande confiance en lui, quand à la jeune femme qui l'épousait, elle était tout aussi charmante et pleine de fraîcheur.

    Elle se souvient de leur début la jeune femme était venue pour une robe et de fil en aiguille s'est si peu de le dire, les jeunes tourtereaux se sont comment dire très très apprécié. Déjà témoin de leur rencontre très discrète à l'atelier, mais par pour la brune qui a très bien remarqué leur petite rencontre de l'époque, la voila à présent à leur mariage. La vie avance trop vite, tout va trop vite au yeux de Val elle voudrait ralentir la cadence de l'horloge pour profiter de la vie encore et encore, le temps fait son œuvre gentiment, des petites mèche blanche commence à parsemer sa chevelure noir, quelques petite pattes d'oies se retrouvent gentiment installé dans le coin de ses émeraudes.
    Tic tac, tic tac, tic tac.

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