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Les Républicains ne sont pas forcément suisse

Meliandulys
Il avait eu sa dose de ridicule pour aujourd'hui... certes ça tuait pas encore, mais quand bien même c'était jamais agréable. Il laissa trainer son regard à la recherche d'une vieille souche et alla y poser son séant endolori pour se remettre de ses émotions. Au moins de là, si nouvelle chute il y avait, cela serait moins douloureux.

Mélian jeta un coup d'œil méfiant vers Léa afin de voir où elle se trouvait et ainsi juger s'il était en sécurité et à l'abri d'une nouvelle de ses frasques. Puis il tourna alors son regard vers le jeune étranger.

Un premier conseil lui vint à l'esprit. Si ce bougre souhaitait vraiment pointer le bout de son nez en politique, serait sans doute pas négligeable d'aller faire un tour aux termes. Il se dispensa pourtant de l'énoncer à haute voix... ça aurait pu froisser.


Hum... je vous ai observé et écouté attentivement... sans doute un peu trop pour rester sur mes gardes grogna-t-il tout bas. Breffle, je me permets, j'aimerais en savoir plus. Pouvez vous m'en dire davantage quant à vos motivations. Je vous trouve bien évasif.

J'ai l'impression que devenir maire est votre ambition première, presque une fin en soi. Alors que cela ne devrait être qu'un moyen pour propager les notions de République de Réforme et donc de Liberté... non pas un but.

Mais peut être fais-je fausse route. Il ai vrai que vous n'avez dispensé que bien peu de parole depuis votre arrivée ici.

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« Florebo quocumque ferar »
Genevois, Républicain, Réformé
Agesisel
Agesisel acquiesça d'un mouvement de la tête quand Hanort, peut être convaincu de ses dire, lui annonça qu'il le conduirait au campement, ajoutant qu'il y trouvera des informations et quelqu'un pour le renseigner. Ils commencèrent donc à avancer, lui restant en retrait par rapport au sicaire en devenir pour éviter qu'il se retourne brusquement et l'assomme d'un coup de coude. Il ne tenta pas une telle chose, mais ça évita au cul-terreux de foncer droit dans le dos de son guide quand celui-ci s'arrêta pour lui indiquer une femme qui pourrait l'aider.

Le va-nu-pieds attendit qu'elle vienne les aborder, quand l'homme qui était perché sur sa branche tantôt essaya de comprendre le jeune homme à l'étrange pâleur. Il était entrain de parler de propager les notions de République Réformée alors qu'il a entendu il y a une dizaine de minutes qu'Agesisel n'en connaissait que peu à ce sujet. Enfin, faut croire que c'est un moyen de savoir ce qu'il sait déjà.


Devenir maire est une chose, garder ce poste en est une autre. Moi, je veux garder ma place, si j'arrive à l'obtenir.

Ma motivation est que j'ai, jusqu'à maintenant, subi le pouvoir, et dorénavant, je veux l'avoir. Mais pour bâtir une République Réformée, faudrait-il encore que j'en sache plus sur celle-ci.


Agesisel ne se doutait pas qu'il avait en face de lui un ancien maire de Genève, la République Réformée ; phare du monde connu et inconnu, parait-il. Tout en regardant Melian de son habituel regard où ne brillait aucune lueur de vie, il se demandait si c'était le moment de sortir ses feuillets, voir ce qu'un Républicain en penserait.
N'Til
Sortant de derriere son arbre qui la camouflait sacrémént bien,N'Til s avancat.Regardat sans rire le messire qui c était ecrasé par terre comme une crèpe.Elle écoutait,d une oreille attentive,mais voulue aussi savoir .Elle sourit a Léa et se planta devant le nouveau venu.Petite en taille,gueularde a ses moments et curieuse de nature elle le toisa.


-B'jour,je suis N'Til.Lectores,depuis peu.Ces dernieres paroles fuent dites avec une fierté non cachée.

-Je vous entends,vous écoute.Mais quelque chose me tracasse.Vous nous expliquez que vous avez subit le pouvoir,bon.....certe....mais pourquoi le désirez vous tant? Le faire subir a votre tour?Le pouvoir rend fou,j en connais qui s enfonce tous les jours de plus en plus .Il aveugle...l esprit s égare...

-Le souhaitez vous .....pour......véhiculer..hummmmmm,la notion de "République"?

Inclinant la tête elle lui sourit,seriez vous un de ses courageux que la foy guide....?Qui bravent les dangers,qui affirment haut et fort être "Républicain",et qui clament que leur ville est un lieu où la Réforme peut esperer couler des jours heureux?
Je n arrive pas a marier "pouvoir",et "Foy".....
Agesisel
Agesisel n'a pas le temps de recevoir une réponse, une petite femme sort de sa cachette et vient se présenter, avant de mettre son gros grain de sel dans la conversation. Lui qui n'aimait pas parler commençait à se demander si il fallait parler une langue étrangère, celle à laquelle appartient l'étrange mot "lectores", pour que les gens comprennent enfin que si il est venu ici, c'est justement pour en savoir plus sur la République, et qu'il ne peut donc pas, pour le moment, transmettre des idées qu'il n'a pas !

Ça cogitait, donc, dans la tête du va-nu-pieds, mais son visage restait inexpressif, tout comme son regard. C'est ça qui était bien avec lui : on ne pouvait jamais savoir à quoi il pensait, même avec les mots qu'il employait pour communiquer.


Les faibles se font détruire quand ils ont quelque chose qui les surpasse, dit-il calmement et toujours froidement. Si je souhaite posséder le pouvoir sur une ville, c'est pour la façonner de la façon dont je vois les choses, ajouta-t-il en posant sa main sur son torse, à l'endroit même où il avait fait crisper du parchemin tantôt. Et moi, je ne mélange pas politique, ou pouvoir, si vous préférez, et religion.

Là, les choses s'éclaircissaient d'avantage, contrairement à ses yeux vitreux qui devenaient de plus en plus opaque. Avec sa dernière phrase, il avait fixé les règles du jeu : pour lui, être Républicain, c'est politique, et donc, il n'essaiera pas de convertir les gens à la religion Réformée. Mais ça voulait aussi dire qu'il ne laisserait aucun homme de n'importe quelle religion que ce soit influencer sa manière de diriger la ville, s'il devient bourgmestre.
Hanort
Bon bon bon ... c'est pas si mal que ça on viens a la rescousse de Han' qui allait pas se dépatouiller avec son lascars ... Han’ regarde d’abord Melian s’écraser au sol réprimant un rire taquin …. De peur de se faire mal voir … Comme premier contact se moquer était pas forcement la bonne solution …

Han’ se rapproche de Léa puis s’assois au pieds de l’arbre alors que les discussions s’amorcent entre les deux hommes … c’est que Melian est plus doué pour délier la langue de ce bonhomme qui ne savait que prononcer il y a quelques secondes que cinq mots a la suite …

Ma fois c’était pas plus mal et c’était pour ca qu’il devait le mener a un « expert » … Techniquement parlant un expert était quelqu’un qui était plus callé que Han’ …. Visiblement il l’avait trouvé …. Mais ca n’empêcha pas le Sicaire en devenir de se dire qu’il était pas très doué car l’autre avait réussi a le faire parler plus en une seule phrase que Han’ en cinq ou six questions …

Rhalala … Bon il ferais mieux d’en prendre de la graine … surtout lorsque débarque N’Til … cette jeune femme …. Qui semblait tout aussi a l’aise pour faire parler que Mélian … Ben tempi pour Han’ … Au moins ils étaient complémentaires dans ce campement… ceux qui n’arrivaient pas quelque chose Laissaient la place et d’autres y arrivaient … et Hop Ainsi va la vie au Lion …

Il salue donc N’til de la tête lorsqu’elle débarque et … les écoute attentivement … enfin attentivement assez pour ne pas fixer Sa femme sans arrêt mais simplement l’inviter a s’assoir près de lui … pour écouter la discussion qui promettait d’être très intéressante …
Meliandulys
La conversation avec son nouvel interlocuteur venant à peine de commencer, Mélian vit alors une nouvelles silhouette émerger de derrière un tronc massif et prendre la parole. Il écouta l'intervention et acquiesça d'un signe de la tête avant d'ouvrir à nouveau la bouche.

On minimise bien trop souvent la force des mots et les dégâts qu'ils peuvent occasionner.
Je vous entends parler de vouloir le pouvoir, de vouloir le garder. J'avoue trouver cela presque inquiétant cette envie de pouvoir. C'est justement une chose que je redoute et que je combats... le pouvoir nobiliaire, le pouvoir clérical. Je suis étonné que vous ayez tant de facilité à reconnaitre là votre motivation .


Comme le dit si bien la Donzel... il se rattrapa à temps ahem... la damoiselle à mes cotés, même s'il ne me semble pas encore avoir la chance de la connaitre. Mélian lui adressa alors un sourire timide. Le pouvoir tourne les têtes, de nombreuses têtes... même les mieux faites et les plus dures.

Mélian avait également noté une autre chose que le pâlichon avait dit... il ne mélangeait pas politique, pouvoir et religion. Ça lui brulait les lèvres, mais il ne répondit rien à ce sujet. Comment donc pouvait on totalement dissocier les deux... les idées même de la République n'étaient elle pas intimement liées à celles de la Réforme. Il garda cette réflexion pour plus tard. Il ne servait à rien de noyer le pauvre homme sous un flot de remarques et de questions. Après tout, le but était de comprendre ses motivations, et non pas de le faire fuir.

En êtes vous à vous demander ce que la République peut vous apporter où à ce que vous même pouvez lui apporter ? Avez vous la Foy mon bon ?
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« Florebo quocumque ferar »
Genevois, Républicain, Réformé
Agesisel
Agesisel tourna la tête vers l'homme tombé de sa branche il y a peu, et l'écouta attentivement. Il parlait du pouvoir nobiliaire et clérical, ces pouvoirs partagés uniquement par ceux qui font partis de leurs rangs, et dont ceux qui n'en font pas partis sont soumis à ceux-ci. C'était aussi ce que le bouseux essayait de combattre en voulant devenir maire. Peut être faudrait-il leur expliquer ? Ça ne coûtait rien d'essayer.

Si je suis maire, le conseil municipal ne sera là que pour gérer les tâches que je serais incapable de faire, mais en aucun cas je ne tolèrerais des conseils sur la gestion de la ville si cela ne concerne pas le domaine où j'ai besoin de leur expérience. Et encore. Si ils veulent me conseiller, ils le feront en tant que simple villageois, dans le Concilium Populus, le bâtiment où débattront maire et villageois sur les décisions à prendre. Ou par missive.

Voilà, il venait d'aborder l'un des points importants de son programme municipal -le sujet sur lequel il est quand même le plus bavard-. C'est maintenant qu'il allait voir si les Républicains étaient en accords avec ses idées, ou pas. Et dans le second cas, il les saluerait d'un geste de la tête avant de se retourner, sans un mot, et de continuer sa route.
Zarathoustra
Il serait trop long d'expliquer pourquoi Zarathoustra était déguisé en femme et blanc comme un linge de Flandre. Et le visage couvert de cicatrices qui ne trahissaient point de combats héroïques mais plutôt la difficulté de se raser de près à la sica. Toulours était-il qu'il s'en était sorti et revenait au campement presque sain et tout à fait sauf.

Et bon, il était bien content de s'en venir retrouver la famille. Il remarqua au fur et à mesure qu'il s'approchait du campement que le sentier semblait éclairci et élargi, comme foulé par un nombre conséquent et probablement pair de chausses.

Aussi, c'est méfiant et discret qu'il s'approcha du groupe qui s'était constitué autour d'un visiteur. A travers les feuillages, il observa et écouta les convives, et reconnut des frères et des soeurs auprès desquels il avait combattu. Il décida de se joindre à la conversation, un de plus un de moins, et s'avança donc, en évitant de froisser ses jupons.


*Voix de fosset*

Le salut, mes frè..

*raclement de gorge, voix normale*

Grmblll. Le salut à vous.

Il s'adressa à l'inconnu.

Je crois que tu n'as pas répondu aux questions qui viennent de t'être posées. Tu viens chercher un programme politique clés en main. La République est une idée pour laquelle beaucoup de sang a été versé.

Sache que dans la région dans laquelle tu veux te présenter, on parle des républicains aux enfants pas sages pour les effrayer. Même si tu es assez habile pour être élu, la vermine en place remuera ciel et terre pour de destituer. Et elle y arrivera, car tu veux opérer seul. Il te faut au contraire une équipe soudée, et des appuis solides. Un programme, aussi étoffé soit-il n'y saurait suffire.

Que le nom de la liberté soit prononcé, et bientôt les nuées noires s'amassent et le fracas des armes en jaillira comme la foudre. Et tu te rendras bien vite compte que la religion et la politique marchent main dans la main. Comme dit l'autre, il te faut préparer la guerre si tu veux la paix.

Si tu souhaites que la République te serve et te porte au pouvoir, tu fais un mauvais calcul. Si tu souhaites servir la République et que ta volonté est inflexible, tu trouveras ici soutien et secours.


Zarathoustra s'approcha du gaillard et lui chuchota quelque chose, il y avait peu de chances que ce soient des mots doux.
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Agesisel
Il regardait cet homme, qui était de tous le plus intéressant pour l'instant, quand il entendit quelqu'un d'autre approché. Un curieux qui avait entendu du bruit, sûrement, inutile de se retourner, même si la voix qu'il avait été étrange. Puis le travesti lui adressa la parole, un long monologue qui aurait essoufflé par au moins 2 fois Agesisel si il avait essayait de répéter.

Un programme politique clé en main ? Il n'avait jamais rien eu aussi facilement. Le programme politique qu'il avait dans une poche de sa chemise, il y avait réfléchit pendant plusieurs jours, plusieurs nuits. Il demandait à Rixende, sa compagne de voyage, de noter chacune de ses idées, pour enfin avoir ce fameux programme, qu'il n'a pas eu clé en main. Des idées nées de ce qu'a vu Agesisel, et de ce qu'on lui a raconté. L'inconnu parla aussi de la région où il voulait se faire élire, comme ci il avait lu dans sa tête. Ou alors, c'est son petit doigt qui lui a murmuré "Champagne", et dans ce cas là, il avait une bonne centaine de lieues de retard.


Je suis tout disposé à faire une guerre intra-ducal, voir extra-ducal, si les villageois me suivent, car le pouvoir d'un souverain émane du peuple qu'il dirige. Ou de ses complots.

Il marqua une courte pause, le temps de reprendre son souffle affaibli par le faible taux de globules rouges dans son sang, mais aussi le temps que les personnes présentes voient qu'ils n'ont pas à faire à un idiot.

Si je suis venu en ces lieux, c'est pour trouver des informations sur cette idée de République avec laquelle, à première vue, je semble partager certaines idées. Mais puisqu'apparemment, ces secrets sont jalousement gardés par ceux qui font parti de la Réforme, je n'ai plus qu'à retourner sur mes pas, dit il en inclinant légèrement la tête en direction de Melian, qui n'a finalement pas pu donner sa réponse, et de tourner le dos à l'assemblée...
Le Vieux
Mon sieur, vous cherchez des secrets là où il n'y en a pas. Quelle idée vous faites vous de nous, voyons... Nos discours ont toujours été limpides et proclamés hautement.

Vous cherchez des mots pour les mots ? qu'est-ce donc qu'un partisan des républiques, pour vous ? un obscur brigand sans pitié, un intrigant intraitable, des Loges sombres où se trament des complots ?

Un républicain, qui est-ce ? le bonhomme est partisan d'un gouvernement qui n'accorde aucun privilège, aucune position éminente à une noblesse. Il n'est pas contre la noblesse : un noble peut tout à fait être républicain. Celui-là est peut-être même plus hautement républicain, qu'un républicain issu de la plèbe ; cela au nom d'une certaine idée du pouvoir, une haute responsabilité, donc. Le républicain peut se mâtiner d'une teinte réformée, quand il s'obstine à dénier au clergé, également, une position prééminente, qui lui attribue le privilège d'administrer, bénir, les sacrements. C'est connu, le goupillon a toujours été l'allié du sabre. Un franc-bourgeois, républicain donc, est de ceux là qui obtinrent par la négociation avec la couronne, ou par la guerre contre leur seigneur séculier ou ecclésiastique, des franchises communales, comme à Calais, comme à Genève et dans les cités helvétiques. Là, les cités sont devenues souveraines dans une confédération. Ce franc Bourgeois est l'adversaire résolu de ceux qui prônent le gouvernement de la noblesse, par nature.

Dans l'ordonnancement du monde, "voulu par Déos" est-il proclamé, il y a ceux qui prient, pour le salut des âmes de tous, ceux qui le protège des vilains, au prix de leur sang, s'il le faut, et enfin, ceux qui bossent, pour entretenir les deux autres ordres. Chacun son boulot, donc. Le noble est bien entendu, celui qui protège, qui accepte la lourde responsabilité de gouverner. Par nature, le noble est altruiste et ne recherche pas son bien personnel. C'est le bon samaritain par essence. Son sang en fait un élu de Deos. il participe ici-bas aux élections, puisque dans tous les cas, c'est Deos qui décide en fin de compte. Voila ce que nos adversaire proclament. Il y a des bâtards dans les deux camps, des hommes sans foi qui usent des idées, pour assoir leur pouvoir. Nous disons que ces bâtards sont infiniment plus nombreux parmi ceux qui défendent le gouvernement de la noblesse, infâmes fin de race abâtardis, assis comme les dragons des légendes sur leur tas d'or.


Nous autres sicaires sommes des combattants de la foi en la réformation de la religion d'Aristote. Naturellement nous sommes républicains, par nature, je devrais dire. L'Eglise de Rome n'est jamais qu'un ramassis d'oies pourprées qui singent et usurpent le Verbe du Très Haut en s'appuyant et soutenant à la fois, ceux qui confisquent le pouvoir. Vois le duché de Lorraine, où une Haute Assemblée de Sang Bleu s'est attribuée le droit de véto sur toutes les lois de cette Terre. Vois les périls qui menacent celui pour qui l'on a décrété que faute de la recommandation du château, il est inéligible devant les Hommes.

Nous pratiquons la guerre des proscrits, nocturne, asymétrique et moderne. Est-ce cela que vous fait croire que nous avons des secrets ? Personne ici-bas n'a jamais eu de sympathie pour nous, nous n'avons jamais cherché cette sympathie, Mon sieur. Nous combattons simplement, le salut de notre âme est engagé.

Devant Déos que diras-tu le jour du Jugement lorsqu'il te demandera "fils, qu'as-tu fais de la vie que je t'avais confiée ? Tu as vécu pour toi, en laissant usurper le libre arbitre, lourde charge faite aux Hommes en prix de la liberté que je leur ai accordé ?"
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ultimus inter pares
Meliandulys
Mélian s'apprêtait à réagir aux dires de l'étranger lorsqu'il fut troubler par une nouvelle silhouette se rapprochant d'eux. Une fem.. euh un hom... enfin quelque chose qui ressemblait à s'y méprendre à un bipède.
Il resta interdit quelques instants devant cette apparition, n'ayant plus vraiment la tête à converser avant de reconnaitre... tout au moins de deviner derrière cet accoutrement bien étrange... Zara. Mieux valait ne pas chercher à comprendre.

Il laissa le sicaire prendre la parole et s'apprêtait à lui emboiter le verbe avant d'être de nouveau coupé dans son élan par un nouveau larron.


Tiens, v'là le vieux maintenant...

Souriant, il s'installa plus confortablement sur sa souche, sachant très bien que l'intervention qui s'annonçait serait fort intéressante... et que le vieux était pas réputé avare en paroles.

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« Florebo quocumque ferar »
Genevois, Républicain, Réformé
Agesisel
Il tournait dorénavant le dos à tout le regroupement de Réformés, prêt à partir, mais ne se précipitant pas au cas où quelqu'un ait quelque chose d'intelligent à ajouter. Et il ne fût pas déçu. Le vieux de la montagne en personne s'était déplacé pour cet homme en quête de réponses, et il en eut une bonne partie. Agesisel avait écouté d'un silence religieux, sans jeu de mot, la tirade de son nouvel interlocuteur. Quand celui-ci eût dit ses dernières paroles, un long silence s'installa.

Dans la tête du va-nu-pieds, ça chauffait d'avantage. Un Républicain avait donc comme vision des choses qu'un souverain, peu importe ses titres ou sa fonction, avait pour devoir de protéger son peuple. C'était un bon point.


Si j'ai pensé que vous aviez des secrets, c'est parce qu'aucun autre de vos Frères ici présent n'a su tenir un tel discours, préférant en savoir d'avantage sur moi, et me mettant en garde sur ce que risquent les Républicains Réformés, comme-ci j'étais sur le point de vous rejoindre, alors que je ne suis que peu informé.

Il marqua une courte pause. Si l'homme en face de lui aimait lancer un grand flot de paroles, et savait manier les mots -un peu trop pour le manant qui l'écoute-, lui perdait rapidement son souffle et aimait réfléchir à ce qu'il va dire.

Le jour du jugement de mon âme, je dirais à Deos que j'aurais fais tout ce que j'ai pu pour renverser le pouvoir des Bergers sur leurs Moutons, pour que la société devienne comme une fourmilière : unie, où chacun a sa place, et où chacun est nécessaire aux autres. Mais qui suis-je, moi, pauvre cul-terreux mal nourri, pour changer la face du monde à moi seul ?

Sur ces dernières paroles, Agesisel fit un pas en avant, geste qu'il n'avait pas fait jusqu'à maintenant, et qu'on prouvait interpréter par son intérêt pour les paroles du Vieux.
leamance
Lea après avoir admiré Melian tomber de l'arbre, et rit comme une une adolescente en mutation hormonale vers la sagesse des adultes, a trouvé un bosquet de framboisiers.

Une framboise, pour Han, une framboise pour elle. Ainsi passent les heures heureuses au campement de la fôret de nulle part.

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Le Vieux
Vous ? qui êtes-vous pour changer la face de l'Aristotélité ?

Mais vous êtes fils de Deos, Mon Sieur. Comme nous tous. Et Deos n'a pas de lignage comme ces Seigneurs. Il n'a pas d'aîné pour se taper le boulot. Quoi que Rome dise le contraire... Nous autres créatures d'ici-bas, sommes tous les aînés de Deos. Et manque de pot, il nous a refilé la charge d'entretenir sa Création.

Y'en a qui mérite des coups de pieds dans l'cul, pour l'avoir oublié. Et dans les roubignoles aussi, histoire qu'ils ne se reproduisent pas trop vite avant qu'on ait pu faire le ménage. Sinon, ça va durer des plombes, notre histoire. Et c'est plus trop de mon âge. Qu'ils disparaissent donc tous, ces faux prophètes qui disent au peuple : « Paix, paix ! » Malheureusement, il n'y a pas de paix !

Pardonnez moi, Mon Sieur, mais je dois vous laisser là. Essayez de ne pas oublier trop vite votre visite ici.
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ultimus inter pares
Agesisel
Agesisel avait écouté très attentivement les paroles de l'ultimus inter pares, même si il n'avait pas compris cette histoire d'ainés : n'était-ce pas Deos qui était là en premier ? Enfin, il aurait le temps de demander des éclaircissements, car...

Je reviendrais, d'une façon ou d'une autre, dit-il en lui faisait un geste de la main en guise d'au revoir.

Puis il tourna de nouveau le dos à l'assemblée, avant de partir lui aussi. Ce qu'il avait apprit de son séjour ici, c'est que les Républicains Réformés et lui partageaient certaines idées, comme celle que les dirigeants étaient là pour servir leur peuple, et non eux-même. Et aussi qu'ils aimaient faire les mystérieux, ou bien ils étaient curieux, alors qu'ils n'avaient rien à cacher.
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