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[RP] Correction ...

Staron
Le pèlerin se tient dans la pénombre de cette petite ruelle étroite, ses habits gris qu'il a pris soin d'enfiler à nouveau le dissimulant dans l'ombre projetée par le rebord des toitures.

Il a repéré sa proie un peu plus tôt dans la soirée, dans la taverne qui lui fait face, la taverne du pèlerin de la paix - coïncidence du moment - ... et maintenant il attend, patiemment.

Il l'observe derrière les carreaux de la fenêtre, la surveille, attendant les signes annonciateurs de sa sortie.

Elle parle, elle fait de grand geste ...


Tu brasseras moins d'air tout à l'heure ...

Il attend ainsi de longues minutes, peut-être une heure ...

Enfin, elle se lève, disparait de l'encadrement de la fenêtre ... Un léger sourire se dessine sur les lèvres du pèlerin tandis qu'il entame quelques pas jusqu'à la devanture, et vient soigneusement se caler en retrait des gonds, pour ne pas être vu lorsque la porte s'ouvrira vers l'intérieur.

Et elle s'ouvre ...

Il attend quelques instants encore, le temps de s'assurer que c'est bien elle, celle qu'il a vue en taverne, cette sale blondasse qui s'est permise de mépriser et rabaisser sa petite Eloa ...

Un dernier sourire précède l'accélération qui le mène tout contre son dos. Glissant une main le long de sa taille, il vient attraper l'entrée du fourreau de l'épée, en bloquant de l'avant bras la garde. Du radius de l'autre, il vient faire pression au creux du cou ... et serre.

Puissance physique aidant, d'un pas ferme il l'emmène brutalement à l'écart, loin de là où l'on pourrait perturber la correction qu'il va lui infliger.

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La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus folle.
Laelys
Laelys, blonde en asse, se retourne pour regarder Ephear causer avec Théo dans la taverne, de choses qu'elle ne comprend pas. Elle a un sourire aux lèvres. Elle part sans affecter d'émotions, elle qui ne sait de toute façon que faire de sentiments.

Il était temps.

Ses membres fourmillent à l'idée de la route à faire, ses yeux brillent un instant, avant qu'elle ne referme la porte sur elle, en silence, précautionneuse. Elle n'aime pas le bruit.

Ce n'est pourtant pas pour çà qu'elle ne hurle pas quand violemment saisie à la gorge, sa bouche s'est ouverte en réflexe. Le son étouffé, elle ne l'a pas entendu. A-t-elle crié? C'est surement sa seule chance.

La peur irradie en elle, palpitante, glaçant ses extrémités, voilant un instant sa vision. Immobile. Un mauvais rêve, une erreur. Elle attend le "coucou!" rieur, qui ne vient pas. Elle manque d'air. Elle enfonce ses ongles dans la peau du bras qui l'enserre, cherchant à libérer son souffle. La force de l'étreinte, le coin sombre où il l'entraine déclenche enfin ses réactions. Se battre fut la dernière idée à lui venir, mais elle se déverse en elle avec rage.

Faire mal.

Elle n'est pas forte, Laelys, ni entrainée. Mais elle est encore jeune, et souple, et endurante, et surtout, elle a si peur, qu'elle jette dans la bataille l'énergie de la survie. Plus sa propre violence latente, d'animal aux dents fines.

Sauvagement, elle cherche à échapper à l'étau, sans se soucier de se cogner. Elle s'arque, donne des coups de pied à l'aveugle, en arrière. Elle se débat en prenant appui sur lui, tenant tout pour se libérer, en mouvements désordonnés et furieux. Elle essaye de mordre le bras, l'épaule, prête pour çà à accentuer la pression sur sa gorge. Sa main s'agrippe, remonte. Attraper d'une main un morceau du visage de l'attaquant, une oreille, un nez, ou ses cheveux. N'importe quoi, et tirer dessus.


Gniiiiiinnnnnnhhh

De l'air, bordel! Il lui faut..... de l'air.
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Tout ou rien.
Voyageuse arrêtée faisant des vœux
Staron
Durant le trajet de quelques mètres particulièrement chaotique, il réalise qu'il est bien plus facile d'assommer ou de tuer le voyageur égaré, que de maitriser une furie blonde.

Elle se débat la bougresse ...

Bien sûr, c'est lui qui de la masse de son corps maitrise la brindille qu'il serre contre lui ; elle a beau s'agiter férocement, la prise est suffisante pour ne pas la laisser échapper.

Pourtant, il est assailli de toutes parts. Il encaisse les coups qui pleuvent, prend soin d'esquiver avec méthode les tentatives de prise, tout en gardant stabilité sur ses deux jambes.

Mais la brindille ne cède pas ...
L'énergie du désespoir ?
Surement.
Et cela finit par payer ...

Une tentative de morsure qu'il esquivera au dernier moment, et c'est un coup de talon qu'il ne sent pas venir.

La jambe, en réaction à la violente douleur, fléchit, faisant perdre l'équilibre à l'ensemble du corps. Celui-ci s'effondre, entrainant dans sa chute la frêle brindille.

Les bras, qui jusque là étaient restés serrés, se déserrent sous l'impact au sol.

Quelques instants hébété, il resserre immédiatement les prise relâchées.

Les doigts accrochent ce qu'ils sentent à leur portée, l'avant bras verrouille un cou qui n'est peut-être déjà plus là, le bras serre ce qu'il perçoit du corps présent quelques instants auparavant.

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La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus folle.
Laelys
Elle n'est pas sauvée, mais sent l'étreinte se relâcher. Grosse goulée d'air. Cri d'alarme, aigu et cassé, qui sort de sa gorge, sans qu'elle pense seulement que çà pourrait l'aider. Quelques instants ils respirent solidairement, sans presque bouger, sur le côté tout deux.

Elle est sonnée par la chute, et la violence de l'attaque. Son souffle est court, et l'énergie qu'elle a mis à se débattre est en partie dissipée.

Il la tient encore, par la taille, et le tissus de sa robe, mais sa prise est moins assurée. Elle le sent, et elle fait une tentative pour se mettre à quatre patte en agrippant le sol.

Elle ne sait pas pourquoi elle a été agressée, et dans sa tête tournoie le pire.

Alors, elle tente encore sa chance.

Son épée la gêne dans ses mouvement, elle maudit très brièvement Theognis et ses leçons :

"Ta rapière, c'est pour impressionner, prend la toujours avec toi. Mieux vaut dans ton cas éviter le combat. Ne la dégaine que si tu es acculée. Parce que vu ta force, et ton niveau, ma belle.... Cours plutôt."
Elle lui avait dit, que ce serait plus simple de courir sans. Mais il avait fini par la convaincre. Et puis, c'est joli, une épée au côté. Surtout celle-ci, ornée, outil d'apparat plus que de bataille.

Elle empêtre sa robe dedans, s'emmaillote en tournant. Et l'autre, qui ne la lâche pas!

Elle rue, de rage, cherchant encore à faire mal et hurle :


Lâche-moi, raclure!

Coincée, la belle, tu es coincée.

Des larmes d'impuissance lui montent aux yeux. Elle voudrait au moins savoir qui il est. Lui cracher au visage, le connaitre.

Elle ne bouge plus, décidant de ne pas s'épuiser en vain.

Attendre le bon moment.

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Tout ou rien.
Voyageuse arrêtée faisant des vœux
Morganthe
A quelque distance de la sordide ruelle, aux portes du village.
Une carne placide, une maigre brune, la trille d’un oiseau insomniaque. La campagne déroule ses flancs sombres, couturés de rares chemins.
Il se fait tard, et Laelys ne vient toujours pas.

Ce pourrait n’être rien, une lubie, le reflet d’un cauchemar. La brune a attendu longtemps sans y prendre garde, elle pourrait attendre encore, et sa sœur viendrait, et elles prendraient la route – comme il était convenu. Pourtant… une inquiétude la retient, éclose au creux des omoplates, qui remonte anodine, insidieuse, l'attrape par la nuque, et l'attire en arrière.

Rejoindre la taverne.

Trouver Laelys.

Rire presque de ses craintes, car il ne s'est rien passé, n'est-ce pas ? Le "Pélerin de la Paix" approche, tranquille et sans histoires, sa sœur sortira, le poids disparaîtra de sa poitrine et elles prendront la route…

Mais le hurlement.
Terreur blanche. La course. Laelys étendue, prisonnière, un homme gris -
Lâche-moi, raclure ! et l’ombre qui ne bouge pas, et sa sœur qui ne bouge plus.
Qui ne bouge plus.
Qui ne bouge plus.

Alors Morganthe crie, à s'en faire mal - elle n'a pas crié depuis des lustres. Voix d’église poignardée, froide comme une terreur d’enfant.
Et s'élance, extirper sa sœur des griffes grises, la sortir du piège, qu'elle bouge et qu'elle s'enfuie. Tomber près d'elle, frapper du pied, s'il faut, cette masse écroulée qui menace.
Dans sa gorge, une litanie imprononcée,
lâche la, lâche la, qui meurt avec chaque souffle d’air en bribes rauques contre ses lèvres.
Staron
Resserrant son bras autour de ventre, il réussit de l'autre main à saisir le tissus de la manche opposée. Elle tente bien sûr de se dégager, de se retourner, mais lui s'y oppose, bloquant d'une part les bras, de l'autre le bassin.

Lâche-moi, raclure !

Il resserre encore ses prises, attendant encore un sursaut.

Mais rien, elle ne bouge plus, ne s'agite plus.

Un sourire se dessine sur ses lèvres.

Inclinant la tête vers l'extérieur pour ne pas s'exposer à d'éventuels coups de tête, il chuchote à son épaule :


Je te pensais plus coriace ma ...

Le visage se tourne brusquement en arrière, un cri strident vient d'agresser ses tympans.

Une silhouette s'élance vers eux ...

Il est temps de faire le vide, de faire place nette, de n'y laisser qu'un souvenir sans visage, une silhouette grise dans la pénombre, quelques chuchotements qui viendront lui murmurer à l'oreille chaque fois qu'elle sera seule :


Je suis là, tapi dans l'ombre, derrière cette porte, au coin de cette rue, prêt à venir parsemer ta vie de doute et d'incertitude ...

Il projette le corps inerte en direction de la forme qui les rejoint, se retourne, masquant du rebord de sa cape son visage, et, posant un pied au sol, se redresse d'un coup, s'élançant d'un même élan dans la direction opposée.
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Thl9395
Encore ?.... Il tend l'oreille , levant une main pour imposer le silence à Vinou qui lui parle, alors qu'ils sont seuls en taverne. L'instant d'après, d'un bond, il ouvre déjà la porte de la taverne et se rue à l'extérieur, les sens en alerte, la main sur sa dague, au creux de ses reins.

Regard à droite ... mouvement furtif sur la gauche, Théo se dirige immédiatement dans cette direction, dague en main cette fois ... Et percute de plein fouet une masse qui semble vouloir s'échapper, tombant au sol sans bien réaliser encore ce qui se passe. Par réflexe il s'accroche à l'inconnu, tentant de le retenir et de le maîtriser. Mais l'homme - ça doit être un homme avec une force pareille - n'est pas d'avis de se laisser faire ...

Théo lutte, retombe sur le coin d'une marche, grimaçant quand son épaule heurte le coin de celle-ci ... mais ne lache pas prise.

Staron
Il avale les encablures qui le mettront à l'abri de toute poursuite, d'un rapide coup d'œil vérifiant régulièrement qu'elles n'ont pas suivi. Malgré la cuisse qui le lance à chaque pas déroulé, il se sent fort, supérieur. Il sait que ses quelques mots prononcés laisseront une angoisse en suspens bien plus dure à oublier que les blessures qu'il voulait infliger à sa chair. Il se délecte de sa victoire bien au-delà de ses espérances, il savoure d'avance les instant à venir où, en taverne, il pourra, voyant la blondasse saisir la poignée de la porte, déceler dans le mouvement de sa main ce léger tremblement, indice sans équivoque de la marque qu'il a imprimée à son âme.

Se vautrant dans son venin, ses yeux voient le chemin qu'il avale rapidement, mais son esprit ne remarque que trop tard la forme qui se dessine à quelques dizaines de pas de lui, et dont le déplacement viendra inéluctablement croiser sa trajectoire.

Une tentative d'esquive bien trop tardive, et c'est l'image des joueurs de soule qui s'impose à lui ; dans un bruit sourd, la percussion est inévitable, le choc à l'épaule déviant brutalement sa trajectoire.

Le pied, dans l'élan de la course, tente de rééquilibrer le corps en claquant fortement le sol, et malgré la violente douleur qui traverse le membre blessé, celui ci parvient à redresser le corps.

L'autre pied se lance à l'assaut du sol, et lorsque la jambe vient s'y porter dessus ...

Plus rien ne la supporte ...

Restée quelques centimètres en arrière, retenue par il ne comprend quelle magie, elle ne peut retenir le corps qui vient en appui sur elle ; il chute, inexorablement, il s'effondre, emporté par l'inertie et la gravité, il vient heurter lourdement le sol, encore.

Quelques fraction de secondes pour reprendre ses esprits, et il comprend ... la silhouette s'accroche à ses braies, à son bas, à ses chausses.

Se libérer, vite ... Envoyer violemment les pieds, frapper sans ménagement ce qui le retient bien trop près de la scène de l'agression, du cou du pied ou du talon, faire mal pour faire lâcher la prise, et dès que la prise se desserrera, extirper sa jambe, son pied, et fuir, le plus rapidement possible.

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Thl9395
Les coups pleuvent ... de part et d'autre la lutte est acharnée ... l'étoffe qu'il tient encore, glisse inexorablement et un coup mal placé lui fait lâcher prise ....
Sonné, il tente de rassembler ses esprits... enrageant déjà de voir fuir sa proie.... poings qui se serrent ... mais l'autre est déjà loin.

Des gémissements provenant du côté opposé, là d'où venait l'assaillant, achèvent de le sortir de la brume. Il se lève, et se dirige à pas boitillants vers l'obscurité ... Des plaintes, des pleurs peut-être ... pourvu que ce ne soit pas ....

Qui va là ? .....

Le regard tente de s'habituer à l'obscurité et commence à distinguer, deux silhouettes .... l'une penchée sur l'autre .... la voix ....

Laelys ? Laelys c'est vous ? Nom de Dieu mais ... !!

Il s'agenouille auprès des deux femmes, tremblantes et choquées.... mesure ses gestes qu'il veut rassurants ... tend une main...les regardant l'une puis l'autre, un regard qu'il espère réconfortant....

C'est fini Laelys, il est parti ... c'est terminé....

Laelys
Je suis là, tapi dans l'ombre, derrière cette porte, au coin de cette rue, prêt à venir parsemer ta vie de doute et d'incertitude ..

Le sens lui échappe, mais les mots s'impriment dans le brouillard de ses sens égarés, à vif. Une déchirure, quelque chose à fermer d'urgence.

Elle se rappelle sa sœur, le cri de Morganthe, ses pas. La confusion. Puis une poussée qui l'a laissée là. Sa sœur à côté d'elle, au dessus d'elle. Sa sœur tremblante, fragile, protectrice.

Petite sœur....

Laelys se recroqueville, elle ferme les yeux. C'est fini. Elle n'en revient pas encore. Elle n'ose pas vraiment être sûre.
Un geste vers la brune, un regard interrogatif, peureux, qui essaye de s'accrocher.

La tension dans son corps peine à se disperser. La terreur s'agite encore. Ses muscles tressautent.

Et une voix d'homme, qui la fait se replier. Gémissement dans sa tête : Non pas encore.

Elle entend et reconnait Theo, enfin. Trop près. Plusieurs fois. Elle ne peut pas rester comme çà. Pas comme çà devant quiconque. Aurait mieux voulu être seule à savoir. Même si c'est trop tard. "J'ai presque abandonné, tout à l'heure". Non.

Elle se redresse, péniblement, sans aide, s'assoit. La tête lui tourne. Ses yeux tombent sur sa robe, obstinés. Dérisoire, elle lisse sa jupe.

Assise, le monde se remet droit. Elle lève la tête vers Morganthe, chuchote :


Je crois qu'on ne partira pas ce soir, sœurette. Pas ce soir.....

Ses yeux reviennent à sa jupe, elle fronce les sourcils, tend enfin un regard à Theo, honteuse. Elle voit sa main et son regard. Elle fait un effort, et elle esquisse ce qu'elle voudrait être un sourire, au bord des larmes. Elle trouve en tâtonnant, un peu de dérision :

Finalement, je ne me débrouille pas toujours si bien, toute seule.

Et ce sera pire, après. Parce qu'elle ne sera plus jamais si tranquille. La voix de l'homme, comme une pulsation dans sa tête, qu'il faudra combattre sans cesse.
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Tout ou rien.
Voyageuse arrêtée faisant des vœux
Morganthe
Corps roide de peur persistante.

Des ombres flottent au bord de la conscience – quelque chose d'avant les images, à peine des idées, les répliques sans forme de ce qui s'est produit et aurait pu se produire ; mais l'esprit n'a plus la souplesse, ni le désir, de se plier aux pensées.
Seule compte la blondeur de Laelys sous ses doigts, les tressaillements qui l'agitent, la crainte qui vacille dans le gris de ses yeux.
Et qu'il ne revienne pas.

Au sieur Théo, la brune a accordé à peine plus qu'un regard méfiant. Tout juste un clignement des yeux, comme pour adoucir l'incivilité qu'elle lui fait.
Parce qu’il n’est pas menaçant.
Et puis, parce qu’il a tendu la main.


Laelys se redresse, agitée.
Je crois qu’on ne partira pas ce soir, soeurette. Pas ce soir…
Pas ce soir, répète-t-elle, dans un souffle – son apaisant, et le seul qu’elle puisse encore produire.

Glisse un bras autour des épaules de sa sœur, l’attire vers elle, et vers le haut.
Un souffle – son apaisant, le seul qui sache porter ce qu’elle veut dire –
pas rester ici… viens…
Staron
Le genou remonté plus haut que pour les autres coups, et le talon vient buter contre une partie de la silhouette qui le retient, l'autre cheville par réaction s'extrayant de la prise.

Se mettre hors de portée immédiate, le temps de remonter vers une position d'être humain, redresser le corps pour lui redonner stabilité, et rapidement, projeter un déséquilibre pour relancer la course. Les gestes se feront d'un même élan, sans même un regard en arrière, pour se concentrer sur l'avant, et enfin sortir de ce mauvais pas. Les enjambées s'enchainent, s'allongent, s'accélèrent.

Plusieurs centaines de mètres, plus peut-être, avant d'enfin se caler derrière une bâtisse et regarder en arrière. Enfin tranquille, enfin à l'écart.

Il regarde sa jambe, douloureuse, tâte son épaule, apparemment entière ...

Un regard circulaire, c'est calme.

Il défait son col, et sa chemise qu'il attache autour de sa taille, pour à la fois changer ses couleurs, et dissimuler les traces de lutte.

Encore quelques instants de repos, et il reprend le chemin, pour aller récupérer le canasson laissé à proximité d'une autre taverne, d'un autre quartier.

Terrain calme, toujours personne à l'horizon, enfin, s'arrange-t-il pour que ce soit le cas, et il monte, avec difficulté, dessus. Quelques légers coups de talon au flanc de l'animal, et obliquant au plus tôt dans de petites rues, il rejoint un peu au hasard l'extérieur de la ville.

Un peu plus détendu, il peut accélérer le pas de la monture et rejoindre rapidement Genté, où, le plus discrètement possible, il se faufilera dans les couloirs jusqu'à sa chambre.

Là, après un regard profond à Lucky, se tenant la jambe des deux mains, il se laissera lourdement tomber sur le lit, laissant enfin filer le grognement de douleur qu'il contient depuis le coup de talon de la blondasse.


Sale chienne ...
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La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus folle.
Luckylolotte
Au Manoir de Genté, dans une chambre dont la lumière des chandeliers se retrouve concentrer autour d'une coiffeuse, elle est assise face au miroir.
La brosse parcourt sa chevelure brune, tentant de lui inculquer une vague discipline.
Le regard vert fixe l'image que la glace lui renvoit, quand la porte s'ouvre et qu'il entre, visiblement mal en point.

Aucun mot, juste deux paires d'yeux qui se croisent.
Il se laisse tomber sur la couche.
Elle se lève pour l'y rejoindre.
Il a mal, mais ne se plaint pas.
Elle devine la douleur et doucement, silencieusement, amoureusement elle s'occupera de la plaie.

Peu importe ce qu'il a fait, il lui dira tôt ou tard de toute façon, elle veillera sur lui toute la nuit, caressant son corps las et meurtri, dans une soumission quasi totale.

Et puis si au matin, on vient frapper à la porte de la chambre, si quelques gueux s'inquiètent de savoir où il était hier en début de soirée, elle mentira, elle couvrira son homme se lançant une nouvelle fois dans des faux témoignages qu'elle aime, à esquisser déjà dans son esprit.


- Staron est rentré avec moi au Manoir, après notre journée de pêche, nous avons couché Eloa et nous avons rejoint notre chambre.
Là ...
Dans cette chambre ...


De nouveau, face au miroir, elle passera de longues minutes à tester le sourire provocateur qu'elle lancera pour clôturer cet hypothétique interrogatoire.
Un sourire laissant entrevoir ce qu'une couple aimant et sensuel peut bien faire toute une soirée dans une chambre.

Lucky, Duchesse d'Ynis Pryden, ne dormira pas cette nuit là ...

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