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Passage de la gitane a présent seule en Bretagne, terre qu'elle a du mal a apprecier

[RP] Bretagne ou Délires schyzophrenes d'une gitane libre...

Attia.
( RP en vrac se deroulant sur les routes de Bretagne, libre)


[ Frontiere française, route Angers - Nantes]

A la faveur de la nuit la jeune gitane avait franchi les frontière entre la "France" et la Bretagne.
comment expliquer ce froid qui lui traversait l'échine alors que ses pas foulaient a peine cette terre aussi indomptable qu'un cheval andalou? Etait ce paradoxe qui se jouait en elle? La fierté de cette terre rebelle et la fierté et l'orgueil qui coulait dans ses veines a elle?
Boarf, pourquoi se poser trop de questions? Parce que sans doute elle n'avait rien d'autre a faire.


- Stupide terre!
pesta la gitane.

Elle s'arrêta pour poser sa besace et s'asseoir sur un gros tronc d'arbre en bordure du chemin. Des mois qu'elle circulait a travers le pays vêtue de sa robe d'étoffe légère. Fouillant dans le sac de toile qui cachait un fond infini, elle sortit un châle d'un rouge carmin qu'elle passa par dessus ses épaules.
Petit soupir lâché par la belle. Une étoffe rouge ne remplacerait pas la chaleur que pouvait prodiguer des bras aimants, mais il fallait faire avec les moyens du bord hein.
Elle se leva d'un pas paresseux et se laissa trainer jusqu'à un arbre un peu en retrait de la route. Pas de villes avant quelques bons jours, elle pouvait bien s'accorder un peu de repos.
C'est adossée contre ce tronc d'arbre donc qu'elle perdit son regard dans la campagne sombre, faiblement éclairée par une lune masquée par des nuages.


- J'te préviens hein, m'envoie pas de pluie...Fichu ciel qui tombe sur la tête des gens...

Le visage un peu grognon, elle respira l'air ou elle reconnaissait des effluves marines. Froid et sec bien sur. Elle éternua, ce qui eut pour conséquence de lui faire resserrer le châle autour de ses épaules.

Ce n'était pas la première fois qu'elle prenait cette route. La dernière fois qu'elle avait été la elle s'était non pas promis mais dit qu'elle n'y reviendrait pas de si tôt. Mais le hasard ou le destin, appelez ça comme vous voulez, avait décidé qu'elle reviendrait.
Oui elle devait revenir au pays ou les gens parlent une langue si étrange, si sauvage, au pays ou la blondeur est prohibée au profit de la rousseur, elle n'avait jamais connu roux plus clair qu'en Bretagne. Cette pensée la fit sourire, elle se souvenait bien d'un coup de botte quelque part du coté de Vannes par une tavernière plutôt mal embouchée qui se prenait désespérément pour une rousse.
La gitane eut un petit rire.


Ah cette Bretagne, ou les gens s'entêtaient dans un patriotisme parfois exagéré et déplacé qui pouvait les rendre inutilement agressifs, terre étrange terre qu'elle ne comprenait pas, terre qu'elle n'aimait pas.
Nouveau soupir. Mais pourquoi y revenait elle dans ce cas? Question fort pertinente à la quelle la gitane répondrait que les voies du seigneur... Mais non... Nouveau rire de la gitane qui de dépit se parlait seule.


- L'seigneur s'il avait un temps soit peu pitié de moi hein...

Nouveau soupir et tête qui se cale contre l'écorce de l'arbre centenaire ( ou pas).
Seule pas âme qui vivre. Elle resserre la main autour du pommeau de son épée consciencieusement enveloppée dans un fourreau de tissu. Oui les bretons avaient peur qu'on se promène armé en leur terres. Si elle se faisait brigander elle leur en montrerait elle des armes. Et pis elle était toujours armée de toute façon. ELle avait un charme qui tue... bon ... quand meme pas... elle avaiy certes beaucoup de charme mais son arme se cachait joliment sous ses jupons.
Rooo mais non pas ce a quoi on pourrait penser hein... Une arme, une dague, un couteau quoi, bien planqué et qui irait tracer des sillons dans la peau du moindre agresseur. Elle rit toute seule.


- Tu deviens folle ma pauvre attia...

Nouveau soupir, voile de tristesse devant ses yeux... Elle était seule. Personne, elle avait volontairement choisi de faire sa route seule pour une fois. Seule, sans sa famille. Sans sa sœur, encore une fois laissée a la Rochelle, cap qu'elles n'avaient jamais réussi a passer ensemble, sans sa tante, sage madre qui avait su la ragaillardir a castel a son retour, sans son père... Celui pour lequel elle avait dirigé ses pas vers la Bretagne, destination qu'il avait choisie...
Ah la baro rrom trop amoureux de la liberté, qui lui avait tourné le dos a cause d'un trop plein d'affection... Celui qu'elle ne souhaitait pas revoir, pas encore , pas avant d'avoir compris elle même ce qu' était cette liberté qui tournait la tete et le coeur des hommes, cette liberté qui lui avait volé l'homme qu'elle aimait, cette liberté qui devrait lui être innée mais qu'elle avait du mal a percevoir, se liant toujours plus que de raisons aux personnes qui l'entouraient.
Oui voila, la voila la réponse, son retour vers la Bretagne était un apprentissage, la leçon du jour était : La liberté. Celle de guider ses pas, sans rendre de comptes a personne, sans imposer rien a personne, celle de pouvoir se laisser aller a ses folies sans gêner personne, celle de se retrouver seul et d'en arriver a se parler elle même.
Elle sourit. ça avait pas que des désagréments. Elle appréciait la quiétude de la route, le fait de n'avoir a s'occuper que d'elle même, le fait de décider si oui ou non elle restait dans telle ou telle ville, le fait de ne plus avoir a attendre qui que ce soit. ça c'était appréciable. Prendre des risques sur la route comme qu'il disait le baro, mouais déjà moins fun, elle avait pas envie de se faire tabasser la brunette.
Se parler a soi même, se retrouver soi même ça aussi c'était appréciable. retrouver cet égo qu'elle étouffait pour mieux s'offrir a ceux qu'elle aimait, cet égo qu'elle avait affectueusement surnommé Monica.
Monica, femme fatale, piquante, sulfureuse, cynique a souhait qui avait tendance a ressortir de plus en plus souvent.
La gitane sourit.


- Tu sais Monica, j'apprécie de plus en plus nos conversations...

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--Monika



[ Frontiere française, route Angers - Nantes, dans la tête d'une gitane paumée...]

Voila quelques temps déja que je veille moi dans la caboche de cette tristoune tragicomédienne fan de mélodrame sauce oignons et crocodile, cette fille que bien heureusement je suis la pour sauver, ajoutant a sa vie piquant et intérêt. Combien de fois n'a t'elle pas été sauvée par mon génie, mon charme unique et mes ...

Hey... jme tais si je veux d'abord non mais! Le je suis toi et tu es moi envoie le au Diable ou qui en voudra! Faut me rendre a moi même ce qui est a moi même...
Grrr.

- Stupide terre!

Ben oui stupide terre! Si tu m'avais écoutée tu serais restée bien sagement a castelnaudary a me laisser taillader des taverniers malpolis. Qu'est ce qu'on avait besoin de se paumer ici aussi! Grrr
Bon je suis fatiguée moi, et si tu nous posais le popotin quelque part hein?


Fichtre il fait aussi sombre par ici que dans le crane de la brunette. Manquerait plus que le ciel il nous tombe sur la tete comme disent ces armoricains.

- J'te préviens hein, m'envoie pas de pluie...Fichu ciel qui tombe sur la tête des gens...

Ya pas marqué miss météo sur mon front non mais? Je sais qu'on dit faire la pluie et le beau temps mais il ne faut pas exagérer... Ah tu parlais du ciel... Ah... excuse moi j'ai tendance a partir au quart de tour moi... Enfin tu me connais... tu me meme percevoir ce petit rire mi géné mi amusé qui est le mien... le notre? Bon si tu veux... Je t'en prete un peu de ma superbe!

Ah les bretonnes et leurs beaux cheveux roux, en plus d'etre sauvages elles sont mytho ou daltoniennes... J'en aurai bien tapé quelques unes si la brunette était pas aussi calme. Oui j'suis bourrinne et alors?

Heureusement que j'suis ni blonde, ni rousse. Pas possible de se tromper sur moi, bon nous si tu veux! quoique certains pourraient s'accorder a dire que je suis rooo nous sommes chatains... Tu l'entend mon rire? Ces bretonnes me feront toujours bien rire. C'doit etre l'air marrin qui leur eclaircit les cheveux! mouhahahaha

- L'seigneur s'il avait un temps soit peu pitié de moi hein...

M'enfin tu vas laisser le seigneur? Toi croyante pour pas un sou, tu te permet de blasphémer... Père serait pas fier! Les voies su seigneur sont impénétrables oui, mais c'est celle de ta réflexion masochiste et mélodramatique qui ne l'est pas. Aie pitié de toi meme! Te trainer dans une terre que tu n'aime pas, faut vraiment chercher hein... On aurait du rester a... Ben oui j'me répète et alors?


- Tu deviens folle ma pauvre attia...

Bah merci! deja tu m'piques mes répliques! ensuite me parler tu assimiles ça a de la folie? Sois heureuse de converser avec celle qui fait que tue s toi! eh ouais ma belle! non mais! je vais bouder et te laisser définitivement seule tu vas voir!

Oui jsuis boudeuse, mais elle le cherche aussi l'autre, j'lui tiens compagnie et elle trouves a y redire. Roo voila qu'elle fait sa tristoune a penser aux autres encore!

Bon bon je boude pas, mais avoue quand même qu'on est bien toutes les deux... ça fait longtemps qu'on s'observe, que je me tais, que je te laisse , que je te regarde te blesser, te donner a corps perdu. Mais avoue qu'avec moi la vie est bien aussi...

Soupir que je lache, c'est vrai que j'ai un comportement de névrosée, et je me laisse un chouya emporter, mais sans moi que serait Attia? serait elle Attia?

Rooo voila que tu deteins sur moi, je me pose des questions! Je vais te les poser tiens! je te rend la monnaie de ta piece. Que serait attia sans Monika hein? hein? hein?

- Tu sais Monica, j'apprécie de plus en plus nos conversations...

Raaa ecorche pas mon blaze s'il te plait! Maman t'en collerait une rien que pour ça. Appui sur le k voyons! il manquerait plus que tu m'appelle Monique... la bonne mère Monique. Monique, Monique Crochon, boulangère de son état... Comment tu tue mon charme la... bon c'est pas tout ça mais j'ai faim moi!


edit yema pour changement de couleur à la demande de l'auteur
Attia.
Un couinement, un grincement , un bruit bizarre en somme, déchira le silence dans la campagne. La gitane regarda autour d'elle avant de se rendre compte que l'origine de ce couinement digne d'un bébé goret venant du centre de sa faim, son ventre.
Vlat'i que le ventre se mettait a parler aussi, après la tête, voila le ventre. Super pensa la jeune brune. Elle n'avait rien fumé pourtant, mais la solution venait peut être de la. Elle n'avait rien mangé aussi et elle sentait que son humeur virait au grognon limite râleur.

Fouillant d'une main empressée dans sa besace elle en sortit une miche de pain enroulée dans une serviette. Elle s'en serait bien contentée si une voix limite scandalisée ne lui hurlait pas dans la tête d'y rajouter un peu plus de protéines, matérialisée en un magnifique bâton de saucisson sec qu'elle fit sortir du sac sans fond.
Hum c'est bien beau de réclamer du saucisson mais faut bien le découper. La gitane l'air grognon pour de bon relève d'une main lascive son jupon pour découvrir sa botte et en tirer la légère dague ci dessous cachée.

Elle omet par un manquement de pensée de remettre le jupon en place laissant un courant d'air venir lui chatouiller les dessous. Petit frisson qui la fait s'en rendre compte alors qu'elle lance d'un air mi scandalisé mi amusé.


- Monika! espèce de petite débauchée...


Elle sourit. Il fut un temps on l'appelait la braise, lorsqu'elle batifolait avec sa sœur, papillonnant, profitant de sa jeunesse et des plaisirs qu'elle pouvait en retirer. Geste leste qui remet le jupon en place alors qu'elle pique un bout de saucisson du bout de sa dague avant de le mâchouiller le regard perdu dans le vague. Un pensée lui vient, c'était quand la dernière fois...

- roo quelle indiscrétion, je pensais que t'avais juste faim...


Nouveau bout de saucisson expédié dans sa bouche. Elle datait pourtant la dernière fois. Elle avait réappris,ou appris tout simplement l'amour, le vrai, aux coté d'un homme qui n'avait jamais eu besoin de posséder son corps, et elle avait aimé ça. Elle qu'on surnommait la braise.

- Berk ça sonne comme Breizh...

Y'avait bien eu le Cassandre, bellâtre qu'elle avait laissé auprès de Bysance a la Rochelle. Ce jeune homme au regard et a la chevelure d'ébène qui avait failli la prendre dans une ruelle,n'eut été l'intervention in extrémis de Lucine, ils auraient tous les deux libéré leur pulsions primitives.
Petit creux dans les reins, hum oui ça faisait longtemps.


- Tu l'aurais voulu le Cassandre hein? t'étais déchainée ce soir la hein? eh bah non... petit sourire qui vient étirer ses lèvres ... on vit pas de ça... on peu s'aimer sans ça, tout en finesse et en sensualité...

Un soupir nostalgique suit ses quelques mots alors qu'elle découpe un bout de la miche de pain frais. C'est un regard toujours perdu dans la pénombre d'une route dégagée de toute âme vivante qu'elle envoie le bout de bain faire palabre avec ses dents, le mâchant consciencieusement , l'esprit ailleurs, propulsé plusieurs mois auparavant, ou elle foulait ses mêmes terres la main au chaud dans la sienne, la tête calée sur son épaule bienveillante et sure. Nouveau soupir.

- je sais... tu n'aimes pas ça... Mais j'y peux rien...

Petit sourire qui vient a nouveau étirer ses lèvres alors qu'elle mord allègrement dans un gros morceau de pain accompagné d'un nouveau bout de saucisson.


- J'chais pas cque tout l'monde lui trouve a la Bretagne... j'trouve ça limite moche, tous ces cailloux la... m'enfin, moi j'm'en fiche j'viens voir mon amie Elsie le temps pour Bysance de se remettre de son attaque et je la retrouve...

Petit sourire qui se voulait convaincant.


- J'chais bien que tu m'crois pas, mais ça aussi j'm'en fiche...

Nouveau sourire, nouveau coup de dents. La belle tend l'oreille. Plus aucun bruit, enfin le boucan dans son crane elle s'y habituait, mais le ventre s'était tu apaisé par le repas frugal.


- Ah ben au moins un qui décide de la fermer hihi...


D'une main amusée elle tâte son ventre plat avant de terminer de quelque coups de mâchoire le bout de pain qui avait constitué son repas.

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--Monika


Un couinement, un grincement , un bruit bizarre en somme, c'est que le ventre serait en train de se rebeller. Avoir l'estomac dans les talons provoquait il ses bruits étranges? Question existentielle a laquelle mon esprit fatigué et affamé ne peut répondre obnubilé qu'il est par le geste interessant de la brunette vers la besace pour en extraire ce qui sera mon...'fin Notre repas. Quoi? Comment ? Que du pain? Comment pense t'elle que je m'entretiens moi?

Hey la, j'ai besoin de viande moi! Comment crois tu qu'on tient tête aux importuns? Faut de la force! envoie donc le saucisson!!!

Ahhhhhh soupir de soulagement alors que ma brune hôtesse obtempère...
Ben voila... il estbon le saucisson ! un bon bâton de berger hein, je pense que le charcutier s'appellait Justin Bridou ou un truc dans le genre... je ne suis pas sure, et puis qu'est ce qu'on s'en fiche! miam, j'ai FAIM!

La brunette prend le temps de la réflexion et reluque le saucisson pour lequel je salive déja, gourmande que je suis. Ah ben oui faut le couper té, il va pas s'mettre en tranche tout seul! Heureusement que la dague est la. Instrument que je chéris plus que tout et que cette rabat joie de première ne me laisse que rarement utiliser contre les enquiquineurs qui mériteraient une bonne raclée. Peace and love qu'elle dit! j'lui en ficherait moi du peace and love!

Tu crois qu'il était peace and love le tavernier bourrin a qui on a fait sa fête avec tata Lucine hein ? Nan mais! Avoir un bijou comme ça et ne pas l'utiliser...


Soupir de consternation et d'impatience alors qu'elle relève enfin le jupon pour tirer de l'arrière d'une botte la belle arme blanche finement travaillée. Je reste en contemplation devant mes belles gambettes, ça fait longtemps que je ne les exhibe plus frivolement. Il parait que c'est indécent et qu'il faut rester sage. Un gâchis moi je dis!

- Monika! espèce de petite débauchée...

Raa ben non! Ya pas de quoi me traiter de débauchée... je contemple juste, et pis ya personne a la ronde a se mettre sous la dent héhé! Rooo tu t'en souviens de ce temps ou on m'appel... NOUS appelait la "braise". Humm c'était le pied. La vache! Ce saucisson aussi c'est le pied! mmmm! La braise.. ça fait vieux tout ça... d'ailleurs c'était quand la dernière fois hein?

Question a ne pas prendre au premier degré puisqu'il est évident que je sais exactement quand est ce que c'était la dernière fois, j'y étais, il y avait même plus de moi qu'autre chose, pour ces choses la je pense être la plus douée.

- roo quelle indiscrétion, je pensais que t'avais juste faim...


Ben oui mais j'ai faim de tout moi! hahahahaha ! balance m'en donc encore un bout de saucisson. Tu penses que Justin est aussi bon que son saucisson dis? Mouhahahahaha! rooo je plaisanteuuuuuh! faut bien mériter le surnom de braise! Même si depuis la braise s'est calmée. hummm Non pas calmée, je dirai ravivée par le feu de l'amour, une belle flamme bleue, caressante et non plus brulante, une flamme claire et domptée comme celle d'une bougie, plutôt qu'un grand feu... c'est que j'm'égare moi avec toutes ces histoires de braise la! ouh la !

C'est qu'elle m'enverrai dans le monde rose et bleu de l'amour la petite. Elle m'en ferait presque sourire.

- Berk ça sonne comme Breizh...

Ah ça oui tu as raison, c'est moche! On arrête avec les braises tant qu'on est en Bretagne alors!

Ah je l'y prend la chipie, me traiter de débauchée et de penser au Cassandre dans mon dos! Ah le Cassandre, beau comme un Apollon, aux yeux malicieux, avec cette petite pointe de paresse subtilement distillée, ce voleur auquel son charme avait passé l'envie de réaliser le larcin, cet homme aux prunelle embrasées de désir... Arghhh

- Tu l'aurais voulu le Cassandre hein? t'étais déchainée ce soir la hein? eh bah non... on vit pas de ça... on peu s'aimer sans ça, tout en finesse et en sensualité...

Déchainée déchainée tu jettes vite la pierre toi! Elle était de qui l'idée d'aller boire dans un tripot de bas rue hein? Pas ma faute si on y a trouvé un tavernier sordide! Il a même réussi a énerver la madre le bougre! Et puis le Cassandre ça aurait été un lot de consolation... Personne avait parlé d'aimer, juste se faire plaisir... pour oublier...

Un voile de tristesse m'étreins, c'est qu'elle aurait de l'emprise sur moi la petite au cœur de guimauve... Boarf...

- je sais... tu n'aimes pas ça... Mais j'y peux rien...

J'ai rien de plus a ajouter. Moi Je n'aime pas y penser. Je te laisse le côté mélo... La roue tourne pour moi... J'aime mieux profiter, c'est ce qu'on est censées apprendre aussi. La liberté, profiter du jour présent, des petites choses qui le constituent. Tiens! ce paysage simple...

Regard que je conserve sceptique tout de même, je parle de paysage, mais on y voit rien dans cette obscurité que vient déchirer un mince rayon de lune.

- J'chais pas cque tout l'monde lui trouve a la Bretagne... j'trouve ça limite moche, tous ces cailloux la... m'enfin, moi j'm'en fiche j'viens voir mon amie Elsie le temps pour Bysance de se remettre de son attaque et je la retrouve...

La j'ai bien envie de lui rire au nez. Je me contenterai d'un tssss de dédain.

Trompe qui tu veux sauf moi ma belle, je suis au cœur de ta pensée, de tes souhaits, de tes espoirs, de tes rêves, penses tu réellement que je puisse rester dupe?


- J'chais bien que tu m'crois pas, mais ça aussi j'm'en fiche...

Ben tant mieux si tu t'en fiches! Au moins ça me fait penser a autre chose moi!

Elle me donnerais presque des cheveux blancs a m'assaillir de ses doutes et de ses soucis. Soyons folles, c'est bien pour ça que je suis la! Pour la réveiller! la secouer!

- Ah ben au moins un qui décide de la fermer hihi...


Mouais, tu vois, le saucisson et on est ragaillardi va! Planque le pas trop loin des fois qu'on aurait un petit creux! hihi Manquerait qu'une bonne chope de bière...


Humpf ou trouver de la bière dans le coin? Va falloir se contenter de l'eau, source de la vie, mouais... Faudrait arranger le manque de bière dans la prochaine ville...
Attia.
Après ce frugal repas, la Gitane ressentit un peu d'apaisement dans sa caboche agitée. C'est pas que Monika la gênait, mais Monika prenait un peu trop de place par moments. Peut être n'était ce qu'un juste retour de choses. Voila plusieurs temps qu'elle avait laissé Monika s'assoupir pour pouvoir se donner a ceux qu'elle aimait. Cet intermède ou la scission officielle avec Monika s'était opérée, transformation qui avait fait d'elle un agneau a la recherche perpétuelle d'un berger ou d'un troupeau, ne supportant pas la solitude qu'elle même créait. Elle l'avait compris bien plus tard après un épisode des plus douloureux ou il lui avait fallu se blesser dans sa chair pour extirper ce rai de lumière dans son esprit malade de douleur.

- Hum parait que c'est comme ça qu'on grandit et qu'on apprend...

D'une main paresseuse elle fourra le reste de son repas dans le sac de toile au fond imaginaire. Posé sus son jupon écarlate luisait sa dague. Ou l'avait elle dénichée elle s'en souvenait pas. elle sait juste qu'elle l'avait trouvée et l'avait gardée sur elle, s'étonnant elle même de la dextérité qu'elle y mettait.
ce n'était pas le genre d'arme qui avait une histoire, un héritage ni même un nom, c'était juste une arme, qu'elle aimait bien, et dont elle se passerait si cela ne lui assurait pas un minimum de confiance en elle.


- Je sais que tu l'adores cette dague, il va falloir la baptiser, nous pourrons ainsi la léguer a nos héritiers hihi , si entre temps on la perd pas bien sur... et si on arrive a en avoir des héritiers...

Du bout des doigts elle joua sur la lame, la caressant doucement avant de poser son index dans un geste sensuel sur la pointe de la lame, se piquant légèrement, une goutte carmin résultat de cette rencontre improbable.
De par la lame de cette dague elle avait découvert en elle une violence qu'elle n'imaginait plus, une violence dans ses actes, dans ses sentiments, dans son désir, dans tout ce qui pouvait de près ou de loin la toucher. Heureusement si Monika se chargeait bien d'exprimer cette violence contre les autres et contre elle même, il lui restait un peu de raison pour apaiser sa fougue et rester sereine quand il le fallait, parce que la violence et la colère n'apportaient jamais rien de bon.
D'un œil mi réprobateur, mi fier, elle contempla la grande marque laissée par une entaille récente dans sa main.


- On y es allées fort quand même hein, t'a voulu signer ton grand retour dis moi ?


Rire qui raisonne dans la campagne sombre alors qu'elle remet sa dague a sa place. La gitane prend une grande respiration, se fond dans la nature, ne fait plus qu'un pour retrouver sérénité.
Elle essaie de plus en plus de ne plus penser a rien, passant son ennui sur son double sulfureux. Se laisser couler , voila ce que de toutes part on lui avait conseillé, et elle s'évertuait a l'appliquer, appréciant le plaisir simple des moments en taverne. Elle qui auparavant les fuyait lorsqu'elle n'y connaissait personne.
Une réflexion de Monika la fait sourire.


- Roo tais toi donc, petite râleuse! t'as tout pour toi mais alors tu râles mais tu râles!! bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla

La gitane éclate d'un rire cristallin alors qu'elle s'amuse a tourner son alter égo en bourrique. Un bâillement vient mettre fin a son amusement.

- Ouhla et si on dormait hein? tu vas pas me bouder non? Si ? ben tant que tu te tais et tu me laisses dormir!

Nouveau rire.

- Roo bon on fait la paix, on fait dodo ensuite et demain, on a encore tout plein de route pour arriver...

Réflexion pertinente de l'alter égo qui revient a de meilleurs sentiments.


- Arriver ou? Hummm laisse moi te montrer sur la carte! Rooo mais euh... si tu sais qu'apres c'est Rieux, pourquoi tu me poses la question?

Elle est un peu lourde par moments cette doublure.

- Ah ben qu'est ce qu'on va y faire? Hummm et bien tu nous ramène a la case départ, qu'est ce qu'on fiche la tout court, et ça ni toi ni moi n'avons encore trouvé la réponse...

Petit sourire qui vient étirer ses lèvres pulpeuses.

- L'heure n'est plus aux questions, carpe diem... A demain monika...


La gitane ramène sa besace en boule et se laisse glisser resserrant son châle autour d'elle, son épée enroulée dans une épaisse toile serrée contre elle, pour enfin s'endormir dans la quiétude de la campagne bretonne.

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Hum profiter d'un peu de calme apres un bon repas quel plaisir! Pff mais c'est sans compter sur cette tête sans cesse en pleines pensées. Comment fait elle pour penser tout le temps, se fatiguer l'esprit a réfléchir a des choses sans queue ni tête. Pourquoi parler de scission entre nous quand on sait que j'ai toujours été la?
Pourquoi se poser la question de savoir d'ou je viens, si j'existe en elle ou si je suis le fruit de son imagination, si elle est moi ou si je suis elle. c'était comme se demander qui de l'oeuf ou de la poule est l'origine. Je suis la un point c'est tout!
Ahhhh la voila qui faisait enfin quelque chose d'agréable. Elle s'intéresse a cette dague, trouvée dans la malle fourre tout de ce petit voleur de Dagaran. Immédiatement son éclat m'avait attirée, fascinée.

- Je sais que tu l'adores cette dague, il va falloir la baptiser, nous pourrons ainsi la léguer a nos héritiers hihi , si entre temps on la perd pas bien sur... et si on arrive a en avoir des héritiers...

Oh oui je l'aime! c'est de loin le plus beau bijou que tu aie en ta possession. Elle est belle, fine et tranchante, elle me ressemble... La léguer hors de question! Quand je mourrai qu'on m'enterre avec, avec sur mon cœur une fleur d'hortensia... Je vais rejoindre le stromboli, je vais oublier la...
Rooo bah quoi un peu de poésie dans ce monde de brute non? et puis des héritiers c'est pas la chose la plus difficile a réaliser, des mâles prêts a copuler, surtout un joli bout comme ça, yen a plein les rues, suffit de demander!


Un frisson de plaisir me parcourt, les doigts fins caressent la lame...

Oh oui... caresse la... elle est si belle... ishhh hmmm oui tranchante, piquante.


Soupir d'extase, une goutte de sang perle, belle et brillante, j'aime! J'aime quand elle le métal se noie de reflets carmins, quand cette dague reçoit le tribu de sang qui est le sien pour offense faite a ma personne oh oui j'aime ça. j'ai aimé enfoncer la lame dans la joue de ce porc dégoutant de tavernier.

Quoi violente ? mais non! prévenante! le tavernier le méritait, et ya eu que lui, j'ai jamais fait de mal a personne. Ben a toi a toi vite dit, tu était en train de te laisser aller, tu devenais un danger pour nous... Je n'ai fait que te réveiller...
n'as tu pas aimé te senti revivre quand la douleur t'a assaillie physiquement? ce trop plein de souffrance que ton cœur n'arrivait pas a matérialiser, n'a tu pas aimé le sentir couler avec ton sang, ne t'es tu pas trouvé superbe, belle a en mourir quand ce sang t'a ramené a la vie et a la réalité?


- On y es allées fort quand même hein, t'a voulu signer ton grand retour dis moi ?


Oh non ma belle détrompe toi! TU y allée un peu fort a m'imposer ta souffrance, et je n'ai rien signé du tout j'étais la tout le temps, a te regarder. c'est lui que tu aurai du taillader, ça t'aurai fait un bien fou! Au lieu de ça t'a préféré prendre sur toi! assume donc d'en être amochée!

c'est vrai que la marque est visible, mais au moins maintenant, elle sait, elle sait que je ne laisserai pas faire, je mord et elle ouvre les yeux, je crie et elle comprend, je frappe et elle assume. c'est comme ça. Elle rit, c'est déja ça de gagné. Mais elle rit souvent pour ce moquer d'elle même. pff cette fille j'vous jure...
oh non la range pas déja... snif de mes yeux impuissants je regarde ma dague chérie disparaitre a nouveau...
Ahhh le silence... Elle a enfin arreté de penser... C'est bon ça, c'est zen diraient nos amis d'orient. Laisse toi couler ma douce, la vie est belle, certes un peu moins que nous, mais belle quand meme...

Tu vois que tu aimes bien finalement les tavernes hein? quelle idée quand meme, n'y aller que quand tu connais du monde, et comment tu connais du monde si tu vas pas faire connaissance hein? toujours besoin d'un intermédiaire, t'es pas fichue de te débrouiller comme une grande! heureusement que je suis la!


- Roo tais toi donc, petite râleuse! t'as tout pour toi mais alors tu râles mais tu râles!!


Oui je rale! non mais, si je n'avais pas été la aurait tu rencontré lysam? Remnike? trolkabu? hein?


bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla


Roo espece de malpolie, et fayom? Rorkh? Faustynn ? tiens et meme cette folle de Flocy hein???


Tsss reconnaissante pour pas un sou l'affreuse! Et en plus elle rit! Pff de toutes façons il n'y a que le résultat qui compte mais quand meme... Manquerait qu'elle avale une luciole en baillant, quoique si ça me fera un peu plus de lumiere par ici.

- Ouhla et si on dormait hein? tu vas pas me bouder non? Si ? ben tant que tu te tais et tu me laisses dormir!

Mais qu'est ce qu'elle raconte celle la? Je boude pas, je n'ai meme pas a me justifier! Et puis je me tais, c'est elle qui la ramene tout le temps. Ah ben voila une "qualité" qu'elle a pour elle toute seule " sa mauvaise foi".


- Roo bon on fait la paix, on fait dodo ensuite et demain, on a encore tout plein de route pour arriver...

ci vis pacem para bellum... Euh non je plaisante hein... ben la paix la paix tu l'as la paix. T'as qu'a dormir si ça te chante, ou chanter si tu as envie de dormir, c'est toi qui voit!


La c'est a moi de rire. je suis trop bonne mouhahahahaha.

Pis d'abord c'est ou qu'on va ?

Cette question est issue de mon esprit purement enfantin, elle ne vise aucunement a tourmenter la petite, nooon, j'en parierai mon auréole.

- Arriver ou? Hummm laisse moi te montrer sur la carte! Rooo mais euh... si tu sais qu'après c'est Rieux, pourquoi tu me poses la question?


Ben oui Rieux Rieux, mais apres? qu'est ce qu'il y a Rieux? hein? Ya André et son pâté? huhuhu


Héhé a mon tour de l'assaillir de questions. Peut etre est ce injuste elle est fatiguée, elle a besoin de repos, la journée a été longue et pénible, et etc etc etc.

- Ah ben qu'est ce qu'on va y faire? Hummm et bien tu nous ramène a la case départ, qu'est ce qu'on fiche la tout court, et ça ni toi ni moi n'avons encore trouvé la réponse...


héhé objectif atteint, revenir a la case départ, repartir sur des questions existentielles gniark gniark gniark... Qui a dit que j'étais démoniaque?


- L'heure n'est plus aux questions, carpe diem... A demain monika...


Quoi? comment? elle n'entre pas dans mon jeu? Elle va dormir.

Hey Attia! Attia!
Houston ici la terre!
Mayday mayday!
Nooon n'éteins pas la lumieeeeeeeeereeee...
Attia.
[ Route Nantes- Rieux, quand la schizophrénie se précise...]

Réveil au petit jour, frisson qui parcourt le corps de la gitane alors que dans son sommeil son châle écarlate de ses épaules a glissé. Réveil frileux, matin brumeux; mais ou est pas passé l'été dans ce pays tout autant étrange que la veille?
La gitane se redresse, d'un bref coup d'oeil fait l'inventaire de ses biens. Une main nonchalante vient grattouiller sa chevelure au mèches follement dressées.
D'une voix un peu rauque, le premier son qu'elle émettra sera un long et profond bâillement, suivi par un étirement lui arrachant un gémissement.
La tête encore paresseuse posée contre l'écorce de l'arbre, elle se frotte légèrement le visage. Elle doit pas avoir bonne mine se dit elle pour elle même, une nuit légèrement agitée en sera la cause.
Elle laisse s'échapper un profond soupir avant de se lever. De l'eau, il lui faut un peu d'eau. Trouver un cours d'eau pas loin pour se rafraichir un peu, telle est la première mission du jour.
Elle grimace un peu, c'est que ça tambourine dans son crane, et pourtant elle n'a pas bu une seule goutte d'alcool... Humpf c'doit être le climat, fichu climat armoricain...
Première intervention alteregoienne, la gitane sourit.


- Bonjour Monika...

D'un geste rapide elle ramène sa chevelure en boule au dessus de sa tête qu'elle fixe d'une épingle en fer blanc.

- A force de me parler de dague et de sang, j'en ai eu des songes écarlates... Moi qui pensait dormir comme un bébé... m'enfin...

Nouveau soupir. La gitane regarde autour d'elle la campagne s'éveiller. le ciel est toujours aussi nuageux, le soleil ne devrait pas encore être au rendez vous...

- Pas de soleil aujourd'hui on dirait... Comment qu'on va faire si ya pas de soleil hein dis?

Petit sourire amusé qu'elle masque avant de reprendre.

- ben parce que de belles fleurs comme nous avons besoin de soleil pardi!

Sourire qui se transforme en rire franc, si le soleil n'est pas au rendez vous, l'humeur si! La brunette saisit d'un tour de main l'épée emmitouflée qu'elle cale dans son dos via un ceinturon improvisé, puis saisit la fameuse besace sans fond qu'elle accroche a son épaule.

- T'as pas repéré un cours d'eau dans le coin des fois? Je vois pas sur la carte, mais je suis sure qu'avec cet air humide il doit y avoir de l'eau pas loin, boarf allons voir...

D'un pas leste la gitane s'éloigne de l'arbre qui aura abrité son sommeil cette nuit. Elle peut constater la monotonie de la lande bretonne agrémentée ça et la de grosses pierres.

- c'est pas vraiment laid, mais avec toutes ces grosses pierres on dirait un cimetière... j'en ai un frisson dans le dos.

Énième plaisanterie du double troublant, la belle esquisse un sourire, alors que dans sa tête jacasse l'autre, c'est qu'elle aussi est de bonne humeur ce matin.

Elle s'éloigne des sentiers bordés de champs et s'enfonce dans les hautes herbes, arrachant au passage d'une main encore engourdie quelque fleurs aux senteurs fraiches. Elle laisse ses jupons s'accrocher aux pierres, courber les herbes, ses chausses écraser l'ivraie, s' humidifier de rosée, elle aime ce contact brut avec la nature. Elle en a la peau qui picote, s'imprégnant les narines des senteurs naturelles émanant de l'herbe écrasée sous ses pas. Elle ferme les yeux et avance, ignorant au passage les râles plaintifs de cette voix qui ne veux décidément pas la laisser profiter de la nature.

Un son attire l'ouïe de la gitane dont les esgourdes distinguent le bruissement régulier et fluide d'une eau qui coule.


- Shhhhttttt... fait elle dans un soupir.

Silence salvateur. Le bruit est bien réel. Elle s'avance le poursuit, le veut, elle a besoin d'eau. Le son se rapproche et elle s'éloigne des champs. Elle s'enfonce dans ses petits bois aux milles légendes de créatures en toute sorte. La seule matière vivante qui lui importe, c'est l'eau. C'est alors qu'elle aperçoit un fin ruisseau d'eau, un chemin argenté dans des bois ou un soleil pale déchiquette les ombres au sol.


- C'est pas si moche finalement la Bretagne... fait elle dans un sourire, avant de poursuivre le chemin tracé par le ruisseau qui la mène a un petit bras de rivière. Une eau claire et peu agitée s'offre a son regard sombre illuminé d'un sourire.

- Ahhh le voila notre cours d'eau.

Pas trop éloigné des chemin constate t'elle car de la ou elle est elle peut voir la route se dessiner derrière le rideau d'arbres. C'est que des petits bois dans le genre elle en a vu souvent le long du chemin, entretenus par des bras de rivière sans doute.
Combien de fois avait on voulu l'effrayer en lui parlant des petits démons peuplant ses bois?
Dans un soupir d'aise elle pose ses effets a même un sol humide et se précipite presque a genoux vers la berge clairsemée. L'eau est un peu sombre, mais le ruissellement léger indique qu'elle ne stagne pas, la gitane peut avoir confiance.
Se penchant légèrement la gitane peut apercevoir un reflet flou alors que ses mains blanches s'enfoncent dans l'ondée glaciale qui lui renvoie un frisson dans l'échine.


- Brrrrr elle est glacée...


Quelques instants s'écoulent ou elle essaie d'habituer sa peau a la froidure de l'eau. Elle regarde les arbres devant elle. Pas ou presque pas de bruit, juste le bruissement léger des feuilles. Le temps semble suspendu. Même Monika s'est tue. Mais ou est tu? pense la gitane presque habituée a s'en remettre a son double.
Elle s'essaie a un petit rire mal assuré.


- Les Korrigan te feraient il peur ma belle intrépide?

Ses mains s'extirpent doucement de l'eau alors qu'elle se penche d'avantage pour se débarbouiller. Dernier regard lancé devant elle, tout d'un coup mal assurée par le silence de son alterégo et par ces idées de Korrigan.
Lorsqu'elle envoie l'eau croiser la peau fine de son visage elle croit alors percevoir un mouvement dans les buissons... Son coeur fait un bond. Qu'était ce. Elle s'essuie rapidement le visage mordu par l'eau froide. Les idées sont claires, mais elle n'est pas rassurée. Elle replonge ses mains dans l'eau.


- Si tu essaie de me faire peur, sache que ce n'est pas drôle...

Elle ramène a nouveau l'eau vers son visage, les yeux rivés vers les buissons qu'elle avait cru voir bouger. Rien, aucun mouvement... Elle a certainement rêvé. Elle porte l'eau a son visage dans un léger soupir, prenant un peu plus son temps pour se frotter doucement les yeux. Les rouvrant, elle aperçoit cette fois une forme, courte et vive qui passe d'un buisson a un autre...
La gitane sursaute de peur, s'éloignant doucement de la berge. Mais qu'a t' elle bien pu voir, a t' elle bien vu une forme courte passer, a t' elle entendu les buisson bruire, et pourquoi ce silence dans sa tête? Se pourrait il que les êtres dénommés korrigan existent réellement? essayant de se rassurer le gitane ramène une mèche de sa chevelure sombre a l'arrière de son oreille, en appelant a son double étonnamment silencieux.


- Monika... ou.. ou es tu ?

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--Monika


[ Route Nantes- Rieux, quand la schizophrénie se précise... Quand Monika se sent toute chose ]

L'obscurité ou j'attends tranquillement que l'autre se réveille est déchirée par une paupière qui s'entrouvre, une lumière palote qui entre, et m'ouvre enfin au monde que je peux a présent apercevoir. c'est pas trop tôt... Le sommeil j'ai déjà connu, et on peut pas dire que ça ait été l'age d'or de l'ère attia.

Pff a peine réveillée que ça cogne dur dans la caboche! Pour le coup on aurait mieux fait de rester dans la ville d'avant et s'en mettre plein le gosier, la on aurait eu une excellente raison d'avoir le crane en miettes.

Oui râleuse de bon matin, je fais ça un peu pour l'embêter, c'est pas que je m'ennuie, mais si quand même et puis ce mal de crane est une horreur.

- Bonjour Monika... A force de me parler de dague et de sang, j'en ai eu des songes écarlates... Moi qui pensait dormir comme un bébé... m'enfin...

Oui je sais, mais c'était pas gênant, j'ai bien aimé moi,j'adoore le rouge, le rouge sang meme.

Dormir comme un bébé, sur ce terrain inconfortable, dur et de plus dans un climat ou il fait frisquet comme ça, j'appelle ça mission impossible!

- Pas de soleil aujourd'hui on dirait... Comment qu'on va faire si ya pas de soleil hein dis?


Tss mais qu'est ce qu'elle raconte elle? Se moquerait elle de moi?

On vit pas de soleil et d'eau fraiche que j'sache...

- ben parce que de belles fleurs comme nous avons besoin de soleil pardi!

Ahhhhh je viens de saisir. Et pourtant ça ne me fait pas ciller, elle essaie elle essaie mais c'est moyen moyen. Et ça la fait rire en plus! De bonne humeur la petite! ça promets!

- T'as pas repéré un cours d'eau dans le coin des fois? Je vois pas sur la carte, mais je suis sure qu'avec cet air humide il doit y avoir de l'eau pas loin, boarf allons voir...

Elle est maline aujourd'hui elle, si elle en a pas vu elle même autant dire que je n'ai rien vu moi. Inutile de lui répondre, je m'ennuie, elle m'ennuie et j'ai mal au crane.

- c'est pas vraiment laid, mais avec toutes ces grosses pierres on dirait un cimetière... j'en ai un frisson dans le dos.

Mouais, tout ce que je vois dans ton dos, c'est une épée rien de plus...

Elle le fait exprès aujourd'hui je pense, j'en ris jaune et j'ai toujours aussi mal au crane, une horreur.

De bonne humeur de bonne humeur c'est vite dit, je m'ennuie, J'ai besoin d'action pardi! Tu parles d'action, se promener a travers champs ça va un moment mais il m'en faut plus pour
Shttttttt...

Roo l'impolie me couper ainsi la parole! Bon puisque c'est comme ça.

- C'est pas si moche finalement la Bretagne...

Mouais j'ai deja entendu, des ruisseaux yen a partout tu sais.

- Ahhh le voila notre cours d'eau.

Par contre des petits bois habités par des lutins démoniaques... interessant, très interessant.

- Brrrrr elle est glacée...

Glacée glacée... Humm ya quelque chose qui cloche dans la caboche, jme sens toute chose par ici.

- Les Korrigan te feraient il peur ma belle intrépide?

Non non ma belle... moi je n'ai pas peur des korrigan... Mais toi... Je sens que quelque part t'es pas rassurée.

Hum on dirait qu'elle ne m'entend plus. Mais qu'est ce qui se passe?

- Si tu essaie de me faire peur, sache que ce n'est pas drôle...

J'éssaie rien... j'en sais rien... Ma pauvre on dirait que tu es bien atteinte, autant on pourrait me qualifier de pathologie, trouble dissociatif... Autant je pense que tu souffres d'autre chose ...

On dirait qu'il ya pas que moi qui habite par ici... j'me sens a l'étroit tout d'un coup. Humm voyons voir ce qui cloche... c'est quoi qui brille par ici? Hey ya quelqu'un?
Hey? mais... mais qu'est ce que c'est...haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

- Monika... ou.. ou es tu ?

...
......
.........

Je suis la ma jolie...
Attia.
[ Route Nantes- Rieux, quand la gitane perd pied, Attia perd le controle ]

Le double s'est tue. Le cœur battant la gitane scrute désormais les buissons a l'affut du moindre mouvement. Elle en appelle toujours a l'intervention de cette fois apparue dans sa tète quelque temps auparavant. Cette voix a laquelle elle a donné une légitimité, une existence, un nom, une raison d'être. A présent elle ne peux plus se passer du jugement de cet autre qui l'assiste la guide.
Le mal de tête persiste. ça cogne dans sa tempe et son coeur battant n'arrange rien a l'affaire. Les fourrés ne bougent pas.


- Monika...

Elle se tient les tempes, les yeux fermés essayant de chasser la douleur qui lui paralyse le crane. Soudains le calme absolu. Plus de douleur. C'est étrange, et monika qui ne parle plus. Mais que se passe t'il?
La gitane a peur, desserre l'étreinte de ses doigts sur sa tête mais n'ose pas encore ouvrir les yeux. Un bruit de feuilles froissées se fait entendre, quelque chose bouge dans le fourré. Ne pas ouvrir les yeux. Le pas ouvrir les yeux et laisser le korrigan l'attaquer? Pas question se dit elle. Monika ne laisserait pas faire, elle dit qu'on est fières et courageuses!
Prenant une grande respiration elle les réouvre. Lentement, avec hésitation, comme si ce qu'elle pourrait voir lui fait peur. Les fourrés bougent effectivement, et le bruit s'amplifie. Elle a peur.


- Monika... ou es tu ?

Une forme se dessine. La gitane laisse s'échapper un gémissement plaintif. Une main sur son coeur battant a tout rompre, elle constate que ce n'est qu'une biche.
Petit rire de soulagement. Elle ne devient pas encore totalement folle mais c'est que ça ne doit pas tarder, se laisser effrayer par une biche, quelle idée!


- Monika sale petite peste... Ou es tu ?

Je suis la ma jolie...

Petit sursaut. Sa voix est étrange. Elle se manifeste a nouveau mais elle semble differente. La voix est chantante, mélodieuse et non pas rude. Puis fait encore plus etrange, elle ne semble pas venir de la boite crannienne de la gitane plus qu'étonnée.

- t'es plus dans ma tête?

La gitane étonnée ne comprend plus.


Je suis la...

Meme ton chantonnant, a present c'est sur la voix n'est plus dans sa tete, elle est éxtérieure. Elle est accompagnée cette fois d'un petit rire, presqu'un rire enfantin.

- Arrete monika ce n'est pas drole... et puis c'est qui qu'est avec toi ?


Un, deux, voilà le korrigan affreux
Trois, quatre, attention il va te battre
Cinq, six, saisie-toi vite d'un crucifix
Sept, huit, reste éveillé le jour et la nuit
Neuf, dix, si tu tombes s’en est fini !!!!


Même rire, multiplié, Monika se reproduit, elle fait des enfants dans la tete de la gitane. Elle se tient a présent la tete, le mal a repris comme ça sans prévenir, et ces rire, ces rires affreux, cette comptine sordide.

- Arrête! arrête ! c'est affreux!

La gitane sans sa raison décliner. ce ne peut pas etre Monika. Monika l'aime, elle est de son coté, elle est elle, ce ne peut pas etre elle. La gitane s'affolle, devient folle. Si? Non? Si? Non?

- ARRETES MONIKA!

Elle crie, est ferme. Elle veut que ça s'arrête. Et ça s'arrête. Elle a toujours su la faire taire. Monika et ses commentaires acerbes, ce n'est pas elle la gitane ne la reconnait pas.

- Tu es ou Monika... c'est pas toi... ya que toi que je veux... ya que toi que j'accepte...

La voix est larmoyante.


Je suis la...

La gitane ne se sent pas rassurée, la voix est familière. Ferme et non plus chantonnante, mais toujours extérieure.

- Ou... ou est tu ?


Je suis la ma jolie...

C'est Monika, mais la voix semble venir d'autre part.

Approche...

Elle vient de devant la voix. Mais devant qu'y a t'il? Les bois? La riviere? L'eau? oui c'est ça l'appel de l'eau...

Viens... viens ma belle...

Le regard vide la gitane desserre l'etreinte de ses mains sur sa tete une nouvelle fois. Le mal de tete se calme. Que faire? Quoi faire? Elle n'arrive pas a penser. C'est simple sa pensée est indissociable de Monika.

Pourquoi ne viens tu pas? ne veux tu pas me voir?

Ecouter cette voix qui l'hypnotise presque. La gitane pose les mains sur la terre et a quatre patte avance doucement vers l'eau glacée. Elle regarde devant elle.

- Ou est tu...


La ma jolie... regarde moi...

La voix vient de l'eau... Elle baisse les yeux. Elle peut voir un reflet troublé par le léger mouvement de l'eau qui se stabilise. La gitane regarde son propre reflet.

- C'est toi ? demande t'elle, comme si elle n'était pas sure que ce reflet fut le sien.


C'est un secret...

La gitane perd le sens des réalités. Elle n'entend plus que cette voix rassurante et apaisante, ne voit plus que le reflet, le visage de son autre son double devenu si nécessaire.

Si tu veux savoir, approche...

La gitane n'esquisse aucun mouvement, reste a l'ecoute de la voix de son autre qui la domine largement.

Approche... encore...

La gitane sens sont corp au delà de toute volonté accompagner cette voix. Elle ne pense plus, elle n'est plus. Elle ne fait que suivre la voix et s'approche de l'eau claire avançant a quatre pâtes dans cette eau glaciale.

- J'ai froid Monika...


Ce n'est rien... ne m'appelle plus Monika... je suis toi as tu oublié?

La gitane avance, bientot ses mains ne sentent plus le fond, elle perd pied petit a petit a s'enfonce toujours incapable de dominer sa pensée morte.

C'est ça le secret!/

Reprendre le dessus, ce n'est pas une pensée mais une idée, ne pas se laisser faire par sa folie, cette voix n'est pas Monika... elle le dit elle meme, cette voix c'est sa folie. Son esprit a craqué, elle sombre.

- NON!

Ce sera le dernier mot de la belle qui perd pied, qui se sent somber, qui se retrouve en dehors de toute conscience, enveloppée d'un halo blanc alors que son corps se retrouve submergé presque a son insu, a l'insu de sa conscience.

Instants qui paraissent une éternité ou la gitane est déconnectée du monde. Ou le froid, le chaud, la faim, la soif, le plaisir, la peine, sont des notions inconnues. Ou elle flotte spectre perdu.

Nouvelle douleur. La douleur n'est pas censée exister si?
Le halo blanc s'épaissit pour mieux se défaire. L'obscurité se fait. Le froid se fait sentir. On appellera ça un retour a la réalité. Mais qu'elle réalité?
Le voile sombre se déchire, la gitane n'a pourtant pas l'impression d'avoir ouvert les yeux ou de les avoir même jamais fermés. Et pourtant elle voit. Elle voit le feuillage des arbres, entrecoupé de morceaux d'un ciel nuageux. Elle a tout de même toujours cette impression de flotter. Que s'est il passé? Pourquoi pluto que de sentir son corps, elle a cette impression étrange que quelque chose a changé, qu'elle est la sans être vraiment la. Encore une fois, s'en remettre a son double...


- Monika... ou suis je?

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--Monika


[ Route Nantes- Rieux, quand la gitane perd pied, Je viens a la rescousse]


Je suis la ma jolie...


Cette voix je l'entend. Elle raisonne, c'est pas la mienne. Moi je me sens bâillonnée, comme prise dans un piège ou je n'ai plus aucun pouvoir. Est ce que ma gitane entend cette voix qui sonne comme la mienne? Et qu'est ce qui se passe, est ce qu'elle devient folle pour de bon? Comment faire? la sauver? Nous sauver?
Je sais pas, j'ai la tête vide, je suis incapable de la moindre pensée. En fait je ne pense pas, je ne suis plus.

Phase d'inconscience ou le double que je suis a cessé d'exister happé dans un halo blanc ou je me demande si la gitane est en train de crever ou si c'est moi qu'elle est en train de crever.

Boarf c'est ptete pas plus mal, mais elle aurait pu prévenir quand même, c'est que j'aimais bien être dans sa tête moi.

Il fait froid tout d'un coup ici, très froid, trop froid. J'ai perdu contact avec ma gitane, suis je en train de mourir? ou pire? sommes nous en train de mourir? Ma gitane est elle en train de perdre pied, de se laisser happer dans un tourbillon de folie? Et ce mal de crane était il précurseur de ce qui ce passait la?

Impuissante, je suis impuissante. Monika ne vit que par Attia. Et pas le contraire, m'enfin attia, fais moi un signe n'importe quoi! Te laisse pas faire...
Pourquoi j'dis ça moi? p't'etre qu'elle se débarrasse de moi. Que sa bonne humeur lui plait tellement qu'elle a plus besoin de la râleuse de service.

NON!


Un cri qui vient déchirer le voile blanc me plongeant dans l'obscurité. Il fait trop froid ici. C'est mouillé. Mais que se passe t'il? Dans quel état elle s'est mise?
Mais ou est elle? ou somme nous? Mais que dois je faire?
Non... ce cri a sonné comme un cri de détresse, un SOS, il faut que je pense, que je réfléchisse, que j'agisse, mais comment, je suggère moi, je ne dispose pas. Mais qu'est ce que tu nous fais!

Le voile sombre se déchire, ça y est, je reviens, je vois, mais c'est trouble. C'est mouillé, de l'eau, je sens de l'eau, mais c'est quoi ça ? Mais je me noie, je suis submergée... Mais qu'est ce que t'a branlé encore!

- Ahhhhh

Elle est glacée, je n'ai pas de souffle, je suis seule aux commandes de la maison, Attia on avait pas fait ce contrat la! Me vla en train de sauver le corp lourd et happé par l'eau de la gitane.
Je me débat autant que je peux, me rappeler des gestes, aux dernières nouvelles je sais pas nager. c'est comme ça qu'elle a failli se noyer a albi la bougresse, je te nou s l'ai ramené a coups de souvenirs et de flashbacks, mais la, elle a signé aux abonnés absents la gitane, elle a complètement abandonné la. Heureusement qu'il lui restait du souffle pour appeler a l'aide oui.
Bon bon c'est pas tout ça mais je dois me rappeler, comme les grenouilles qu'il a dit le parrain. Les bras qui brassent l'eau, et les jambes qui frétillent... allez hop on essaie, et puis, on est pas bien loin de la berge théoriquement.

Et hop je me dépatouille et sans que je sache moi même comment me voila sur la berge. Je laisse s'effondrer le corps sur le sol, je sens un cœur cogner dans ma tempe, un souffle court que je recherche en vain. Mais c'est quoi ça? j'ai pas l'habitude moi, ça fait trop longtemps que je n'ai pas été elle, moi je vis par procuration, les pensées c'est tellement plus interessant que les actes.
Je me cherches, mes mains s'accrochent a l'herbe poisseuse autour de moi je dégouline, peut être avec de la chance je vais me fondre dans la terre... Je rouvre les yeux, je peux voir le ciel, la cime des arbres prises dans des morceaux de ciel.
Respirer, tousser, respirer, reprendre contact avec la vie...

Monika... ou suis je?

Ah ben vla qu'elle réapparait l'autre. Mais... sa voix, faible et lointaine, comme si elle venait de l'intérieur de moi... Mais quel bordel t'a foutu attia...

- Ben j'crois bien que t'es a l'intérieur de moi... enfin de toi... enfin jsais pas... J'suis juste crevée, et gelée...

Encore une quinte de toux, qui a dit que la vie était belle hein? Surtout quand la gitane était a deux doigts de nous faire clamser.

- T'y es allée fort la quand meme... c'est pas pour dire mais me lacher ta carcasse au milieu du ruisseau... Limite limite... t'a voulu jouer a la sirène ou quoi ?


Un bref rayon de soleil vient chauffer un bout de ma peau... c'est agréable... j'imagine que maintenant c'est moi qui décide... ça va etre gai... J'étais bien moi dans la caboche, bonjour le drôle de monde...
Attia.
[ Route Nantes- Rieux, quand la gitane laisse la place]

La gitane ou du moins ce qu'il en reste n'est plus qu'une pensée apparemment. c'est pas plus mal. Elle ne sent plus son corps, elle ne sent plus rien en fait, ça donne un certain bien etre, mais ça en est inquiétant.
Elle ne ressent plus la lourdeur, mais elle n'est plus que témoin. Et cette fois elle se sent a l'étroit mais ce n'est pas désagréable, c'est comme un cocon, protecteur et securisant.

- Ben j'crois bien que t'es a l'intérieur de moi... enfin de toi... enfin jsais pas... J'suis juste crevée, et gelée...

Gelée... oui la gitane peut sentir le froid, mais ça n'a rien d'oppressant. A l'intérieur, aurait elle laissé son double devenir maitre de ses mouvements pour ne plus devenir que conscience? C'est très étrange, comment l'expliquer?

- T'y es allée fort la quand même... c'est pas pour dire mais me lâcher ta carcasse au milieu du ruisseau... Limite limite... t'a voulu jouer a la sirène ou quoi ?

Le ruisseau, sirène... association d'idées. La gitane se souvient. Oui, elle a perdu pied, oui elle s'est sentie sombrer. Comment l'expliquer? cela restera un mystère. Un mystère tout comme celui d'Albi ou elle avait cru mourir, avant de de se réveiller a Niort... M'enfin c'est bizarre... Mais elle s'en plaint pas, elle se sent fatiguée et Monika a bien plus de force qu'elle la en ce moment. Et si elle se laissaita ala facilité de se laisser faire? De laisser vivre Monika a sa place? Le resultat donnerait quelque chose de sulfureux, ce sera elle a present la voix qui tempère... a condition que Monika ecoute bien sur...
M'enfin, elle n'a plus envie de réfléchir la Attia. Elle sait juste un chose, il ne faut pas rester la...


Il faut qu'on aille a Rieux... Il nous attend, on ne doit pas trainer...


- T'en as de la suite dans les idées hein! tu me laisse ta pomme a moitié morte et tu attend de moi des miracles? faut pas abuser ma jolie!

Attia sourit. Elle est toujours aussi râleuse l'autre. Mais de bonne foi, c'est deja ça.

Prend ton temps, mais si tu reste comme ça, on va choper la crève...

Une gitane a la personnalité troublée et malade en plus ça le fait pas. Elle découvre son nouvel intérieur, apprécie la résonance de sa voix finalement c'est un bon statut que celui de voix du subconscient.

Debout... faut y aller, tu secheras avec le maigre soleil!!! Allez hop! A moi de te persecuter! mouhahahaha

elle s'entend rire, mais elle ne peut masquer un soupçon d'inquiétude dans sa voix.


- Boarf t'es gonflée quand meme!


Elle la sent obtempérer, se lever doucement. Advienne que pourra, Monika est pas si mal tout compte fait. Et puis mieux vaut une voix de la conscience avisée et sereine comme elle.



Attia quitte momentanement la bretagne, le RP doit donc en rester la. A Bientot a tout ceux qui ont lu, elle reviendra peut etre tres vite.

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