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[RP] coups de boules et coups d'lattes à gogo

Salebete
Salebete arrive toute excitée a la Lice,espérant secrétement que le sang coule a flot.Elle ne sait pas vraiment pour qui etre,ne connaissant pas les raisons réelles de ce combat.La jeune Nattasha lui plaisait bien surtout son caractére bien trempé,sans compter la solidarité féminine,mais elle était également attachée a Ricks son ami.Sa préférence alla donc a Ricks sont confident avec quand meme un petit pincement au coeur.

Bon Ricks se n'est pas pour te mettre la pression mais il faut a tout pris que tu gagnes,ça la fout mal de perdre pour le futur maire de La Fléche!!!Vas y bon sang démoli la!!!Si tu gagnes je t'offre deux tournées dans ma tav,si tu perd par contre tu gardera mon bébé dans ton bureau durant toute la durée de ton mandat!!! ça nous évitera a Korsso et a moi de payer une nourrice!!!

Salebete retourne vers les gradins en ricannant.
Hosta
[En direction de la lice]

Petite jeune femme qui avance en titubant dans les ruelles de La Flêche.

-J’veux pas, j'veux pas...

Elle marmonne, n’avance pas très droit, trébuche plusieurs fois, s’écorche les genoux. Puis après s’être relevée difficilement, en se cramponnant à un mur rêche ou un tonneau de bois à côté d’elle, elle repart vers son but.

-Pourquoi, pourquoi, pourquoi...

Elle tremblote, la petite Hosta. Elle qui est en séjour à La Flèche, voilà qu’elle avait appris que Ricks allait se battre. Ricks, qu’elle avait choisie d’aller voir sur un coup de tête. Et qui devait-il amocher ? La dame de Saumur qu’elle suivait un peu partout, pour occuper ses journées. Et bien sûr, elle ne peut rien empêcher. Elle doit se contenter...de regarder.

[Dans les gradins]

Elle est arrivée. Le nez rouge et les pommettes roses sous l’effet de l’alcool. Les yeux vitreux, au point qu’elle ne voit pas beaucoup ce qui se déroule autour d’elle. Avant de venir, elle a bu. Un verre. Ou deux. Ou bien peut-être cinq. Elle ne sait pas très bien. Mais son dessein en buvant toutes ces chopes d’alcool n’était-il pas d’oublier ? D’oublier ce combat. De ne plus se rappeler ce qui va ce passer. Mais...C’est raté. Elle ce souviens encore.

Elle verse des torrents d’eau, alors qu'elle vient de poser le séant sur le gradin réservé aux gens de sa condition, à côté d’un autre ivrogne. Elle essuie ses larmes avec le dos de sa main. Avant que des ruisselets ne recoulent à nouveau, ne pouvant pas s’arrêter. Elle pourrait s’essuyer les joues avec les bandages qu’elle a achetés à une dame du dispensaire. Mais, elle ne les a pas pris pour qu’ils servent de mouchoirs. Mais pour être d’une quelconque aide pour les deux combattants qui vont bientôt apparaître sur le milieu du terrain. Après. Quand l'un des deux ce sera fait abattre par l'autre.

Elle continue de fondre en larmes, certains la regardent avec un œil critique. D’ailleurs, un p’tit gars, bien content de voir deux personnes se foutre sur la tronche au milieu d’un terrain, lui crie un « Fallait pas venir la p’tite paysanne si t’veux pas voir de sang ! T’as rien à foutre ici ! »

Du sang. Du sang...Bourdonnements dans sa tête. Elle pleure de plus belle. Elle ne veut pas voir ça. Elle avait oublié. Il y aurait surement de l’hémoglobine qui allait couler.
Soit Ricks. Soit Nattascha. Elle ne connaît pas les raisons de ce combat, mais elle ne veut qu’aucun des deux ne repartent avec de graves séquelles.


-J’veux pas, j’veux pas...

Elle continue à murmurer tout bas, ses yeux embrumés regardant droit devant elle. Tandis que le bonhomme crie en indiquant les indications. Ne rien jeter sur le terrain. Elle aurait bien voulu y construire un mur, au milieu du terrain.

Elle ferme les paupières, ne voulant pas voir le massacre qui allait suivre.
Kilia
[Lice de La Flèche]

Point de carrosse, ni de garde, la duchesse aujourd'hui à prit tenue discrète. Elle a même laissé sa cape rouge à Angers, trop chaude pour cette chevauchée rapide. Capeline de tissus léger point de soierie pour aujourd'hui. Elle aime se mélanger aux gens du peuple et ne veut point attirer l'attention sur elle.
La nouvelle du combat avait dû se propager rapidement les badauds étaient tous de sortie on dirait. Cela ne l'étonnait point avec la rapidité ou Nattascha s'en était enorgueillit en taverne la veille. Elle avait du le dire à chaque personne qu'elle avait rencontrée. Un instant, Kilia s'était demandée si cela n'était point stupide d'aller au casse pipe ainsi, puis rapidement elle se mit à la place de la femme et su qu'elle aurai fait stupidement la même chose, mais certainement pas à mains nues.

D'ailleurs, cette annonce lui avait laissé comme un gout étrange au fond de la bouche. Son neveu ne voulait se salir les mains, Ricks le faisait à sa place. Ce n'était pas dans l'idée de la duchesse, elle était surement une noble pas comme les autres et ses longues années comme tribun lui avait peut être dérangée le cerveau.

Si elle n'avait pas reçu cette lettre, sûr qu'elle ne serait pas venu voir une femme se faire aplatir par Ricks, pour le nom de son neveu. Enfin, elle ne connait pas l'adresse de la dame, si la capacité de Rick au combat, elle le connait agile aux cartes mais pour le reste elle n'en sait rien.
Pied à terre, et bride à la main elle repense un instant à cette lettre et à ce sentiment étrange à sa lecture. Elle sourit.
Il y a trop de monde alors elle se décide à aller trouver un homme de Cosmik pour s'occuper son cheval. Pas le jour de se retrouver à pied pour regagner Angers avant son voyage. Murmure à l'oreille de l'homme.


Tu gardes mon cheval, et ne dit pas à ton maître que tu m'as vu. Et demande à ton collègue de me trouver une bonne place dans la foule j'ai pas non plus envie de me faire écraser les pieds, mais j'ai envie de voir.


L'homme siffle son voisin qui s'approche et lui murmure à l'oreille. Kilia n'arrive à discerner que quelques mots. " La tante... devant ... à ces nobles..." Leurs yeux se lèvent au ciel autant ne pas chercher à comprendre.
Elle suit le garde qui pousse les gens sans ménagement afin de créer à la duchesse une place au premier rang. Elle se dit que sur le coup, elle aurait mieux fait d'aller sur l'estrade des nobles ,car vu la discrétion, sur qu'elle est repérée.

Ses yeux se posent sur Rick.


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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou
Ricks
Ricks la voyait enfin. Elle était arrivée, en guenilles, à demi nue, bottes aux pieds.

Erf, c'est qu'elle est pas dégoutante la saligaude... Dans le genre ...

Malgré sa beauté certaine, elle était tout de même loin d'être freluquette la Nattsche, ça se voit que cette fille là savait se battre, et qu'elle en avait bien données des torgnoles, et pas qu'a des cagaudes.
Ricks serra entre ses doigts et à travers sa chemise pourpre, l'alliance de Sadnezz qui ne le quitte plus, depuis qu'elle est partie. Dieu qu'il aimerait qu'elle soit là pour le rasséréner et lui dire des mots doux, qui mettent du baume au cœur.

Nattascha ne le lâchait pas du regard, la même expression sombre que lui sur le visage. Elle partit ensuite s'asseoir, et la voilà qui buvait. Marde, peut être un petit coup lui aurait permis de mieux se sentir, trop tard maintenant, alors qu'un carrosse violacé reconnaissable entre mille arrivait aux abords de la lice, v'là qu'un héraut se mettait à brailler, à les appeller au centre.
Il avait bien appris son texte le corniaud, il avait même pensé à donner tous les surnoms de Ricks.

Le félin s'approcha alors, il se racla la gorge et cracha par terre afin de prendre une meilleur inspiration. Face à elle, ils se toisent mutuellement, le temps semble s'être ralentit. Ah non, c'est pas encore pour tout de suite, il peut aller encore s'échauffer apparemment. Ricks entendait à peine ce que disait l'animateur de la belle journée. Il se détacha enfin des yeux de Nattascha, pour se diriger vers la tribune des nobles, où il est sûr de vite voir Cosmik.


"Bonjour parrain" l'harangue t-il du bas des gradins, "Belle journée pour se foutre sur la gueule hein ? J'espère que t'as mon caillou en poche et de l'argent pour payer des tournées à la Porte Défoncée, parce que si je vais sur la lice c'est pas pour sucer de la glace en suivant."

Partant dans un rire jaune, celui qu'on se force a expulser pour oublier la crainte, il s'en alla vers la tribune de ceux dont la condition est moins haute. Il vit Sassa qu'il salua, et rit bien fort à ses encouragements, puis aperçut Hosta, l'autre Saumuroise venue le voir, elle pleurait toutes les larmes de son corps. Il ne put que lui adresser un sourire se voulant rassurant, mais lui même peu convaincu, il ne pensait pas que son expression avait eu l'effet escompté.

Continuant à saluer les gens de la foule qu'il connaissait, dont une partie était venue l'encourager, il posa les yeux sur ... Kilia !
Par Aristote et tous les saints, qu'est-ce qu'il pouvait avoir comme respect et admiration pour cette noble, Penthièvre, qui se comportait d'une façon si différente des siens. Elle était venue le voir, lui, simple roturier, et ne s'était pas fendue d'assister au combat dans un siège confortable, à côté de son neveu le seigneur pédestre. Non, non, elle avait choisit d'être là, parmi les manants et les soudards dans la tribune où les gens s'entassent, quasi incognito, laissant ses beaux habits mille fois reconnaissables en son chasteau.
Placée au premier rang, Ricks ne put s'empêcher de venir la saluer de son baise main le plus digne. Ne voulant pas la démasquer plus avant, il ne se permit pas de l'appeler, que se soit par son nom ou son titre. Un simple
"merci" avait suffit à exprimer tout ce qu'il voulait lui dire.

Là c'était l'heure, il s'en retourna au centre de la lice, la peur recommençant à lui taillader les entrailles. Il se plaça face à la Nattsche, le hérault s'écarta, et c'en était commencé.

Ils se jaugeaient tous deux, ne sachant trop que faire bien qu'en sachant aussi comment cela allait se terminer. C'était un combat réel, pas pour la forme. Alors il ne fallait pas s'enorgueillir de fausse galanterie. Le félin, véloce, allait frapper le premier.


Il fait deux pas rapides de côté, zigzague, bondit soudainement vers elle et, en l'air, allonge son bras pour lui foutre une grande mandale dans la gueule, main bien ouverte. Faut que ça claque. Le public est pas venu pour rien ...
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Soaz.
On met quoi pour aller voir un combat en lice? Bon, mes braies de la semaine iront bien.

C'était la première fois qu'elle allait se rendre à un tel spectacle et n'en comprenait pas bien le fond. Elle arrivait juste en Anjou, venait de se faire molester, tout ça pour lui dérober 20 poissons moitiés liquéfiés et se préparait à aller voir 2 personnes qui se défiaient pour une question d'honneur.
Elle n'avait pas eu le temps de se mettre vraiment au courant de l'origine de l'histoire, mais le caractère de Cosmik ne devait pas être étranger à la tournure des évênements. Cette pensée la fit sourire. Malgré son parlé franc elle lui nourrissait une affection particulière qui la faisait d'ailleurs sortir aujourd'hui!

Elle grimpa dans la charrette et prit la direction de La Flêche.

Sa promenade dominicale la conduisit donc jusqu'au grand rassemblement. C'était le dernier endroit à la mode. C'est là qu'elle se dit que ses braies n'avaient encore pas été le choix le plus judicieux! La noblesse était de sortie, se mêlant avec le poulailler. Comme quoi les castes arrivaient encore un peu à se mélanger. Elle prit place dans les gradins, attendant le début des combats.
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Nattascha
On l’appelle.
Ça y est c’est l’heure.

Elle resserre le lien autour de ses cheveux. Se lève et, droite comme un i, se présente au centre de la lice.
Arrive de l’autre côté du héraut, son concurrent.

De près il est encore plus impressionnant. Elle se doute que ça ne va pas être facile. Elle a comme une petite étincelle qui s’allume et lui laisse à penser qu’elle ne va surement pas ressortir indemne de ce duel.
Peu importe, elle aura au moins tenté le coup.

Quelques minutes lui sont accordées encore, échauffement a dit le gars… oui elle va s’échauffer, pour sûr… alors les poignets tournent sur eux-mêmes, les bras font des moulinets, les jambes se plient et se déplient… et puis elle arrête. Si ça doit cogner, c’est pas parce qu’elle aura fait l’andouille devant tous ces gens qu’elle s’en sortira mieux.

Elle observe les va et vient de son adversaire. Se pose assise dans le sable et tente d’analyser ses déplacements, de trouver comment elle va pouvoir contrer cette force qui émane de lui. Abstraction est faite déjà, de tout ce qui l’entoure. Nobles, gueux qui braillent, curaille, elle s’en cogne et ne voit personne d’autre que Ricks.

Un pincement au cœur l’étreint lorsqu’elle le voit aller saluer à droite à gauche certaines de ses connaissances, et entre autres… lui, le noble qui de son trône regarde d’un air dédaigneux la foule alentours.
Elle, elle n’a personne. Ils gueulent tous, veulent du sang de la chique et du mollard… elle a entendu ça… mais pas un seul ne gueule son nom pour l’encourager. Un peu paumée la vagabonde au milieu de ce cirque..

Durant quelques instants elle se demande ce qu’elle fout là.

Il se déplace comme le félin dont il vole le nom pour l’accoler au sien. Ça n’est pas immérité… il a l’air d’un chat. À l’affut. S’il avait des moustaches elles frétilleraient certainement de bonheur.

Et puis cette fois c’est bon. Le héraut sort du terrain. Il faut aller se cogner dessus…

Elle approche, respire un grand coup et puis… il s’amuse.. lui tourne autour.. et finit par lui décocher une grosse beigne qu’elle n’a pas vue venir.
La tête part sur le côté.. sonnée presque la brune.. un gout de sang vient emplir sa bouche. Elle crache… sur les pompes bien blanches du gros chat. Et sans lui laisser le temps de reculer, le chope par une oreille, lui fait courber l’échine et lui envoie un gros coup de genou dans la tronche…
Un
OOOOOOOOOOOOH venu des gradins est le seul son qu’on peut entendre dans l’attente et l’impatience palpable du public

…………
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Cosmik_roger
Cosmik se fit interpeller par son filleul. C'est qu'il avait la grande classe aujourd'hui, le félin.

- Bonjour parrain ! Belle journée pour se foutre sur la gueule hein ? J'espère que t'as mon caillou en poche et de l'argent pour payer des tournées à la Porte Défoncée, parce que si je vais sur la lice c'est pas pour sucer de la glace en suivant.

D'un geste instinctif, Roger mit la main à la poche. Il avait bien le caillou porte-bonheur et le donnerait à Ricks s'il gagnait le duel. Dans le coffre de son carrosse, il avait aussi amener de quoi soigner le "Magnifique". On n'était jamais assez prudent.

Le seigneur de Pannard fit un signe de la main que lui avait appris sa sœur. Les doigts en "V" de la victoire. Il voulait lui montrer qu'il avait confiance en lui. Puis il le vit aller saluer quelqu'un dans la foule. Il prit une gorgée d'hypocras.

Qui cela peut-il bien être ?

Il claqua des doigts et chuchota au valet pour lui demander l'identité de la femme qu'il voyait de loin saluée par Ricks. Le serviteur lui répondit que c'était la duchesse Kilia.

Sa tante, mêlée à la populace. C'était un comble. Il se rendit compte que non seulement elle voyait le combat de plus près, mais de plus il se sentait un peu seul dans la loge nobiliaire. Il était tribun après tout. Il en rencontrait tous les jours des gueux. Certains sympathiques, il avait plein de noms en tête. D'autres pédants et ne sachant pas rester à la place qui était la leur, l'ancien maire de Saumur par exemple, qui se permettait de critiquer le travail de sa jumelle.

Cosmik enleva son mantel tout neuf et se trouva en costume simple, mais toujours violacé. Il dit au serviteur :
Je vais faire un tour.

Cosmik descendit les escaliers et fit un geste aux gardes pour les rassurer. Il irait dans la masse, dans les cris, après tout, cela serait peut-être amusant.

Il rejoint la duchesse Kilia.


Yop ! lui dit-il tout souriant, mais le combat commençait et Ricks aurait besoin de soutien. Il cria :

Allez Ricks !
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Cosmik-Roger Penthièvre de Charnée-Chandos
Ricks
La claque qui lui a mise résonnait encore dans la lice, que la ribaude, bien qu'un peu touchée par leur premier contact, lui agrippa l'oreille. Comment savait elle que les oreilles sont son point faible, lui le félin ?

Il ne put rien faire pendant un instant, paralysé par la douleur, elle le força à se courber, et le coup de genou qu'elle lui assèna en plein figure ne fut en fait qu'une libération pour Ricks, qui voit son corps d'un seul coup se redresser et tomber en arrière.

Il était affalé, les mains sur le visage. Il se roula par terre, évitant la furie qui revenait à la charge. Avec une rapide pompe, il se redressa tout en continuant de fixer la Nattsche qui cherchait à revenir au contact. Il se recule avec force bonds.

Bien juger la situation, voilà ce qu'il doit faire malgré le coup qui l'a laissé quelque peu pantois. Elle arrivait à grandes enjambées, pourtant séparée de lui que par un mètre et demi. Avant qu'elle ne le choppe par l'encolure, il fait une feinte de corps sur le côté. Elle voulait le faire chuter en le poussant de toutes ses forces, il utilisera sa célérité contre elle.


Il évite ses bras, passe la moitié de son corps sur le coté gauche de son adversaire, mais laisse trainer ses guiboles. Il s'agrippe à son dos pour bondir, le genou gauche en avant, sur lequel vient s'aplatir l'abdomen de Nattascha. La force combinée du saut du tigre et de l'élan de la dame semble l'avoir bien estomaqué, c'est le cas de le dire...
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Nattascha
Souple…
Mais aussi rapide que le félin…
On sent l’homme entrainé au combat… autre que sur les chemins. Aurait-elle surestimé ses capacités en balançant à la tête de Cosmik son désir de se venger ?
le coup porté fait mouche, il tombe le cul par terre, et se protège le visage d’éventuels coups à venir.
Enfin c’est ce qu’elle croit.
Tout va très vite.. à peine le temps de s’approcher qu’elle sent ses côtes remonter dans sa gorge et son estomac se révulser. Elle vient de prendre un coup monstrueux dans le sternum…
A son tour elle s’affale, mord la poussière comme on dit sans savoir avant de l’avoir vécu… le souffle coupé, respiration sifflante… il a dû lui pêter des côtes… fumier…
Alors la rage revient comme au jour où elle a reçu ce maudit parchemin. Elle se remémore les mots dégueulasses employés par un gars qui se dit noble, et toise autant la gueusaille… et bordel elle va lui rentrer dans le lard à c’fumier qui traite ses côtes comme on traite une côtelette de mouton quand on a bien faim.
Se dépliant aussi vite qu’elle le peut elle fonce sur lui, s’arrête à dix centimètres, le fixe de ses yeux noirs où doit certainement s’exprimer une douleur qu’elle veut taire… et le laissant interloqué par ce manque de tartes dans la gueule à suivre, en profite pour lui balancer un mémorable de chez mémorable, coup de genou entre les guibolles… le finit a grands coups de latte dans la nuque et puisqu’on est là pour se venger, un dernier coup de genou dans la trogne du félin à présent plié en deux…
Et elle se marre… allez comprendre pourquoi, alors qu’elle douille sa race au niveau des côtes, elle se marre… de le voir plié comme ça… ça l’éclate… instant de folie libératrice.

Elle attend, peut être qu’il va lever le bras pour dire à l’héraut qu’il faut arrêter le combat… hein… qui sait ?

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Cosmik_roger
Cosmik commençait à s'inquiéter. Ricks se prenait de sacrés coups de saton. Il cria avec la foule, continua à scander le nom de son champion. Il ne huait pas l'adversaire, c'était un combat à la loyale.

Il dit à Kilia :


Purée ! Ca va mal finir cette histoire...

Puis il se reconcentra sur le duel. Ce qui se passait dans la lice était palpitant. Les vibrations de la foule en délire le transportait. Il était excité comme une puce. Cela lui rappelait sa première lice montée, où il avait été vaincu par son futur beau-frère Armor. Ca avait été épique aussi. Mais cette fois ce n'était pas pour l'amusement. L'honneur des Penthièvre était en jeu.
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Cosmik-Roger Penthièvre de Charnée-Chandos
Silver.
Silver avait légérement du retard et se dépêcha donc pour espérer voir quand même un minimum du combat .

Arrivant sur place elle croisa quelques personnes qui lui était inconnue et c'est toujours dans les brumes de l'alcool qu'elle pris place dans la Lice . Reconnaissant Hosta elle s'assit à côté d'elle, la voyant en larme encore une fois elle n'osa pas dire un mot sur le combat plutôt violent qui se déroulait sous ses yeux ...
Hosta
[Toujours dans les gradins]

« Ca va commencer, ca va commencer, rolala...Pourvu qu’il n’y ai pas de morts... »

Elle continue de trembler, les yeux fermés, perchée sur son gradin et recroquevillée sur elle-même, le menton sur ses genoux. Elle n’a d’ailleurs même pas capté qu’elle a reçu un sourire de Ricks. Puis, qu’elle ait les yeux ouverts ou non, tout serait flou. Alors, autant les avoir fermés. Le temps que l’effet de la bière se dissipe.

L’heure est venue. Elle resserre ses bras autour de ses jambes pliées.


« J’peux pas voir ça, j’peux pas, j’peux pas... »

Elle ouvre un œil, et ce qui semble être la carrure de Ricks s’approche de Nattascha. Puis, elle referme la paupière au moment où la claque arrive. Claque qui résonne. Même tout en haut des gradins.

« Pauvre dame, pauvre dame... »

Puis Hosta ouvre l’autre œil cette fois. Deuxième coup.

« Rolala Ricks... »

Et le combat continue. Ricks reprend le relais. Puis...

*Paf* *Crac* *PAF*

Et là, elle clignote des yeux, les ouvrent en grand, constate que Ricks est à terre. et elle se redresse, la petite Hosta, provocant des cris menaçant derrière elle. Puis...

-Ricks, Rickkkkss...Riicckkss ! Vous aussi Madame ! Resstteezz vivaannttss !

Hosta lève les poings en l’air, et commence à gueuler le plus possible. Le plus fort possible. Pour qu’ils l’entendent. Malgré sa petite voix aiguë, qui s'élève à peine au milieu des voix graves des autres gens. Malgré sa petite taille. Puis elle lance une dernière plainte.

-S’il vvoouus plaaaît...

Puis elle s’affale sur son banc, fond une nouvelle fois en larmes, pour pas changer...
Alatariel
Alatariel avait à peine eu le temps de faire le détour par Luché-Pringé pour se changer. Son odieux mais non moins adorable neveux l'avait conviée a assister à un Duel... ou normalement le champion devait porter une de ses tenues..


La lice était bondée... faut dire que le roy venait toujours d'autoriser ces distractions et que c'était un événement à pas manquer pour qui voulait être en vu. Alatariel, à cheval, avait du mal à passer. Elle met pied à terre, accroche son cheval à une barrière et apostrophe le premier gueux passant par là.

- Garde mon cheval toi... et s'il n'est pas là à mon retour, la colère de Penthièvre s'abbatra sur toi...
- Mais le combat...
- Rien à foutre...

Alatariel s'approche. Merdouille, ça a l'air de commencer. Fort heureusement, la soldat de l'hospital avait passé sa cape et son épée pour venir...
- Par tous les Saints, faites place où je vous occis tous.

La baronne était furibonde, et la populace la laissa s'avancer. Plus de places assises, forcément la gueusaille préférait prendre les places réservées à la noblesse... Pas le temps de se prendre la tête, Alatariel s'approche de la première barrière tout en insultant les gens sur son passage.

La foule était en délire, le combat avait commencé. Alatariel était perplexe, le Champion de son neveu avait l'air de s'en sortir et puis euh non pas tant que ça...

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Ricks
Ricks venait de se prendre une sévère correction. Le coup dans le bas ventre, bien qu'autorisé était plus que bien indiqué dans ce combat où les deux sexes s'affrontaient à armes presque égales. Il avait laissé le félin plié en deux, sans air, ne percevant plus que cette douleur, les autres coups glissaient sur lui, sans qu'il les sentent.

Il se retrouvait à nouveau au sol, mais cette fois il n'arrivait plus à bouger. Les main contre les côtes, il tente de reprendre sa respiration alors que Nattascha se fout de sa gueule de tout son haut. Il a presqu'envie d'arrêter, il ne sent plus ses forces, uniquement la douleur, lancinante, qui le parcourt continuellement. À chaque fois que son cœur bat, il sent son corps faire un spasme, toujours enclin à la souffrance. Le combat était-il terminé ? Avait-elle réussi à le surclasser ? Le félin ne pensait même à cela, le mal occupant tout son esprit.

C'est alors qu'il entendit un voie suraiguë venue des gradins, il reconnu celle d'Hosta, des trémolos dans la voix. Qu'elle devait pleurer de le voir ainsi recroquevillé sur lui même. Les oreilles de Ricks bourdonnait tellement après le coup qu'il avait encaissé qu'il ne distinguait pas les mots d'Hosta. C'était déjà a peine s'il la voyait, les yeux embués de larmes, elle semblait si lointaine, si petite, mais elle devait véritablement hurler pour l'entendre d'ici. Il fit un petit tour d'horizon avec l'œil et vit ses autres amis, son parrain, et même Kilia.

Il lui fallait se relever, et se jeter à corps perdu dans cette bataille, ne rien regretter, pas même d'avoir perdu. La coquine rigolait toujours, au dessus de son corps alangui et flasque. Mais ça ne se terminerait pas comme cela. Il avait enfin repris sa respiration, roulant lentement pour se dégager d'elle, qui ne voyait même pas qu'il se relevait, Ricks se remit sur ses pattes (arrières). Il s'essuya le petit filet de sang qui s'échappait de son nez et pour la première fois de la journée, il adressa la parole à Nattascha :


"Écoute moi bien toi, des ribaudes comme toi j'en bouffe deux par déjeuner. Et c'est pas ton déloyal coup dans mes bourses qui va changer la donne."

Ne lui lançant pas le temps de répondre, il court vers elle. L'attrapant par l'encolure il lui assène un violent coup de boule dans le nez. Puis il l'attrape par les hanches, la soulève et lui fait faire un beau soleil, la laissant en suite s'écraser au sol avec grand bruit.

"Si Dieu ne nous a pas donné des ailes, c'est pour qu'on ne sache pas voler."

Après cette phrase très cantonnienne (ou vandammienne, au choix), le félin attendit qu'elle se relève, quoiqu'elle semblait bien amochée pour le coup.
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Nattascha
Aîe, ouille…
les rires sont entrecoupés de ce genre de petits mots bien sympathiques… c’est que les côtes, quand ça flotte vraiment, ça fait mal..
Elle est ailleurs la vagabonde, elle n’a plus rien à foutre de rien… elle a mal, lui a fait mal, ça sent quand même un peu la fin de combat là non ? nan ? on s’arrête pas là ?
Ah ben non…
Là elle va cesser de rigoler pour de bon.
Enfin c’est ce qu’elle croit comprendre quand le gros minet se met à lui parler. C’est pas trop ce qu’il dit qui l’inquiète, c’est surtout son regard…


"Écoute moi bien toi, des ribaudes comme toi j'en bouffe deux par déjeuner. Et c'est pas ton déloyal coup dans mes bourses qui va changer la donne."

Pas le temps de répondre en fait…pas qu’elle n’ait pas la répartie, juste qu’elle n’a pas eu les quelques secondes nécessaires pour lui balancer ce qu’elle pense.
Elle voit de très près ce visage qui lui était inconnu il y a quelques minutes encore… et elle le sent aussi… là, sauvagement projeté contre son nez, si joli nez… dont les os semblent maintenant à leur tour flotter sous sa peau.
Non elle ne rit plus, elle souffre… vraiment… sonnée par le coup de tête, et endolorie par les os cassés depuis son visage jusqu’au milieu de son ventre. Elle sent qu’elle aura du mal à se remettre de ce coup là…
Et puis …
Elle décolle du sol, hurle de douleur lorsque les mains de son adversaire frôlent ses côtes pour la soulever. Sent perler sous ses paupières un peu d’eau, résultat d’une douleur insupportable…



"Si Dieu ne nous a pas donné des ailes, c'est pour qu'on ne sache pas voler."

Pourtant elle va voler… pas longtemps non. Mais elle va savoir, le temps d’un instant, ce que ressentent les piafs qui la réveillent le matin..
Nouveau hurlement lorsque son corps s’abat lourdement sur le sol… envie de plonger dans les abimes du sommeil, de la mort pourquoi pas, pour ne plus sentir cette horreur de douleur qui se répand dans tout son corps… elle ne sait pas ce qu’il lui a cassé encore, elle s’en fout, elle ne veut plus avoir mal…

Il attend… elle le sait, elle le sent, il attend de voir si elle se relève ou si elle lève le bras pour signer sa défaite…
Le visage tourné vers le sable à présent secoué par la bataille qui vient de se jouer, elle Lui parle… jamais mi amor, jamais j’laisserai tomber… faudra qu’il me tue… Et dans un geste qui semble plus de désespoir qu’autre chose, elle referme son poing sur la litière qui la porte, s’en remplit la main et se retourne, hurlant une nouvelle fois de douleur et lui balance le mélange en pleine face, brouillant les yeux rieurs de quelques grains assassins.
Ultime effort qui lui prendra les dernières forces qu’il lui reste… elle se relève, n’abandonnera pas.. jamais… qu’il crève ce chien… qu’il crève…

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