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[RP]Les Volvents en vadrouille

--Gouvernante_maria


La voiture était prête, et Maria achevait les préparatifs. Depuis leur arrivée à Beaumont, la vieille femme n'avais plus une minute à elle. Elinor souffrait d'un mal inquiétant, la poussant à somnoler avec irrégularité... Elle s'était endormis lors de la cérémonie de la Saint Bynarr en la cathédrale de Dijon à son grand dam...

Cynil de son côté ne lui rendais pas la tâche plus aisé: ce chenapan se sauvait régulièrement. Au contraire de sa sœur, il avait trouvé le changement de décor très excitant, et avait échappé à deux fois à sa surveillance. Une première fois, c'est une dénommée Jusoor qui l'avait ramené... La seconde, elle avait faillit mourir de honte: une pauvre dame, du nom de Linon, blessé à outrance, avait braver la nuit pour ramener l'héritier des Volvents.


Qu'Aristote me sauve si maître Eldwin apprends cela.

Marmonnait t'elle à outrance. Elle ne savait pas si Aristote la sauverais, mais visiblement il s'est penché sur le cas de la petite Elinor: enfin l'enfant reprenais t'elle des couleurs. Pas plus tard qu'hière la petite fille avais réclamé sa poupée... Nouvelle source de soucis: la gouvernante n'avait aucune idée de l'endroit ou pouvais se trouver le jouet... Bref, le médicastre avait expliqué que la convalescence était aussi importante que la guérison, il avait conseiller un régime à base de poisson et des promenades au grand aire.

Lorsque la gouvernante en fît part à Dame Della, cette dernière lui suggera de l'emmener à Cosne. Maria avait tout de suite aimer l'idée: éloigner Cynil de la ville de Sémur ou il avait prit de bien vilaines habitude afin de le reprendre en main, rendre des forces à Elinor, et Dame Della les accompagnant loin de Beaumpont et de ses vignes serais probablement plus disposé à l'aider à gérer ces deux enfants...

C'est que la confiance de Maître Eldwin est flatteuse, mais elle n'est plus toute jeune Maria. Le poids des ans voute son dos, et le soucis a creuser de bien profonde ride sur son visage...

Tenez, maintenant: c'est elle qui porte Elinor jusqu'à la voiture... Elle considère que c'est son devoir, et l'enfant s' effrayerais entre des mains inconnues... Hors donc Della s'était proposé pour préparer Cynil au voyage... Tant mieux, sans quoi le garnement se serait encore sauver!

Une fois la précieuse charge confortablement installé, la veille femme se tourna pour attendre Della et son protégé.
Della
Cette enfant a besoin d'une cure de poisson frais et aussi de grand air.

C'était facile à dire, ça.
Poisson poisson...fallait en trouver déjà !
Sur le marché de la région, que dalle !
Il y avait bien Cosnes et son lac réputé pour ses nombreuses variétés de poissons péchés toute l'année.

J'avais donc proposé d'emmener les enfants là-bas, pour la convalescence d'Elinor.
Laisser Cynil tout seul à Beaumont, il valait mieux ne pas y songer ! Le coquin aurait vite rendu son père enragé. Cynil était plein de vie, malicieux et plein de ressources ! Je l'adorais. Pas plus que sa soeur, bien entendu, mais différemment. Je retrouvais un côté espiègle chez lui, qui m'était familier et cela me plaisait.
J'étais inquiète pour ma nièce, je voulais la voir guérie, retrouver le sourire et la voir gambader comme le faisait son frère.
Si Eldwin donnait à ses enfants une éducation stricte, se montrant parfois dur même s'il ne l'était pas, j'insufflai, pour ma part, à ces deux petits, la tendresse dont la perte de leur mère les privait. Les câlins étaient réservés aux moments où le Renart ne guettait pas. Et tout se vivait pour le mieux.

Les bagages étaient faits, je vérifiai une dernière fois que rien n'avait été oublié.
Cynil était sage. Il m'avait demandé si le voyage serait long. Je l'avais rassuré, Cosnes n'était pas loin. Ce n'était pas le même voyage que pour venir de Lyon, voyage qui avait marqué les deux enfants.

J'emmenai Cynil embrasser son père.
J'en profitai pour lui dire au revoir, également et le rassurer sur le fait que tout se passerait bien.
Jamais je n'aurais imaginer passer à côté de ce rituel de l'adieu !

Enfin, je pris la main de mon neveu et le conduisis au carrosse où Elinor et Maria attendaient déjà.

Allez, hop, en voiture tout le monde !
Je grimpai à la suite du gamin et pris place à ses côtés.
Tout le monde est prêt ? On peut y aller !
Je frappai un petit coup sur la paroi de bois pour indiquer au cocher qu'il pouvait démarrer.
Le voyage s'annonçait agréable.

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Cynil
Après les adieux à son père, le renardeau trottina à la suite de Della jusqu'au carrosse... Une pointe d'appréhension étreignit le petit cœur en observant la voiture... Être enfermé des heures durant n'avait rien d'enthousiasmant...

Pourtant à ce qu'on lui avait dit sa petite sœur était mieux disposé... Il allaient pouvoir parler ensemble... Cynil lui compterais ce qu'il avait vu et entendu depuis les dessous de table de Sémur... La famille ours... la docte Jusoor et ses leçons sur la manière dont une femme devais s'occuper d'un homme... Il pourrais lui parler d'Hugues, le canonnier de graine de maïs... Il pourrais lui dire qu'il avait vu le bourreau de bourgogne... Et qu'il avais même goûté le bourreau de Bourgogne, en le mordant...

Plus délicat, il y avais le sujet de la poupée à aborder... Elinor était moins dupe qu'un adulte... D'ailleurs était ce la fatigue dût à la maladie qui voilait le regard de la jeune Volvent? Ou était ce la suspicion...?

La culpabilité fit détourner le regard du renardeau...

Lentement, la voiture se mit en marche. Cynil garda le silence... Attendant avec appréhension que sa sœur le rompe... Espérant qu'elle ne parlerais pas de poupée...

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Elinor.
Une fois que Della et Cynil furent installés sur les banquettes, aussi confortablement que possible, les rênes de l'attelage émirent un claquement sec dans l'air et le carrosse se mit doucement en branle. La petite Elinor posa un regard las sur son frère, qui détourna la tête en croisant ses yeux ternis par la fatigue. Les deux enfants, qui passaient habituellement la plus part de leur temps ensemble sous la garde de Maria, ne se côtoyaient plus que quelques minutes par jour depuis leur arrivée à Beaumont. Elinor étant souffrante, la présence de son jeune frère à ses cotés aurait pu briser la quiétude nécessaire à sa convalescence. Cynil n’ayant visiblement pas l’intention de lui parler pour l’instant, la fillette reporta son attention sur le paysage qui défilait au dehors.

Le ciel d’un bleu azur était parsemé de quelques nuages duveteux s’étirant de-ci de-là en de fines trainées blanches. Le temps s’annonçait agréable pour la journée et serait propice au voyage des de Volvent. Les petits cahotements du carrosses sur la route firent monter l’anxiété d’Elinor qui se crispa légèrement et leva un regard inquiet vers Maria. Celle-ci lui avait expliqué quelques jours auparavant que les bringuebalements incessants de la voiture durant leur précédent voyage étaient la cause de son indisposition. Elinor craignait de se sentir à nouveau mal après le trajet jusqu’à Cosne. La gouvernante surpris le regard soucieux de la petite fille et lui adressa un sourire rassurant. Apaisée, l’enfant se tourna vers son frère qui persistait dans son mutisme et fit mine d’être absorbé par le paysage dès qu’elle posa ses yeux sur lui.

Ce regard fuyard, elle ne le connaissait que trop bien! Il avait toujours cette attitude avec elle lorsqu’il cherchait à lui dissimuler quelque chose. Aurait-ce un rapport avec la disparition de sa poupée préférée? Cynil avait la fâcheuse tendance à lui piquer son jouet dès qu’elle avait le dos tourné. Il devait bien avoir une petite idée d’où elle se trouvait, mais pourquoi ne rien lui dire? Ce n’était pas dans ses habitudes. L’avait-il perdue ou pire, était-elle cassée? Les yeux d’Elinor s’embuèrent à cette pensée et son cœur se serra. Elle aimait beaucoup sa poupée. C’est d’une petite voix qu’elle demande à son frère:


- Cynil, tu as emmené ta jolie carriole en bois… et ma poupée?

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Cynil
Elinor. a écrit:


- Cynil, tu as emmené ta jolie carriole en bois… et ma poupée?


Cynil pâlit, puis rougit, puis repâlit...

Heu... oui j'ai ammenné ma carriole.... elle est sous le siège... tu pourras y jouer si tu veut...

Le renardeau observe le paysage défiler, mais le regard de sa sœur semble peser d'un poids réel... Pris d'une bouffée de culpabilité le frère fixe a nouveau la fillette...

Ha... Ta poupée.... heu je sait pas ou elle est... enfin si.... enfin non... Heu, Tante Della voulais t'en offrir une autre!

Désemparé le garçonnet se braque sur sa tante

Hein ma tante? Une avec des rubans.... et des cheveux dorés... C'est ce que tu as dit non?

Tout joyeux et persuadé de tenir la solution de son problème, Cynil se retourne sur sa sœur.

Ça devrais être notre première action arrivé à Cosne... Chercher une poupée.... Tu la promèneras dans ma carrioles... Une poupées toute neuve, et je te laisse ma carriole pour la journée.... Ce que ce seras bien!

Un spectateur extérieur penserais que le petit Cynil se lancais dans la négociation... Aurais t'il tort pour autant?
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Della
J'observais les enfants. Ils se ressemblaient tellement. Ils étaient magnifiques, même Elinor, malgré sa maladie, avait un visage gracieux, à demi mangé par une chevelure aussi blonde que la mienne et des yeux qui restaient superbes. Les traits de Cynil étaient fins et bien dessinés, il était tout aussi blond, même regard, sans doute celui de leur mère. J'étais fière de mes neveu et nièce ! Peut-être un rien d'instinct maternel faisait-il surface, de temps à autre, mais pas trop non plus.

Après un moment de silence que je mettais sur le coup de la fatigue, ils se mirent à discuter tous les deux et bien entendu, ils en vinrent aux jouets.
J'avais bien entendu été au courant de la mésaventure de la carriole, écrasée puis réparée, pour le plus grand bonheur de Cynil.
Pour ce qui était de la poupée, j'avais compris qu'elle avait plus ou moins disparu dans le déménagement et donc, j'avais bien promis d'en offrir une nouvelle à ma nièce.


Tout à fait ! Cynil a parfaitement raison. Je souris à Elinor tandis que je passais ma main sur son visage, suivant la jolie courbure de sa joue. Dès que nous serons arrivés à Cosnes, la première chose que nous ferons sera de trouver un fabricant de poupées et de lui acheter la plus belle qu'il aura.

J'étais prête à acheter n'importe quoi, à n'importe quel prix, pour que les yeux de ma nièce retrouvent leur si bel éclat que la maladie avait terni.
Et bien sûr, c'est toi qui la choisiras.

Je posai ensuite les yeux sur Cynil
Et on oubliera pas Cynil non plus. Est-ce qu'une belle épée en bois te ferait plaisir ?

Le carrosse fut secouer, plus que d'accoutumée et mon attention se porta sur la route, laissant les enfants continuer leur conversation.
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Elinor.
Ainsi personne ne savait où se trouvait la poupée qu’elle aimait tant. Elinor se souvenait l’avoir posée sur le coffre à jouets dans sa nouvelle chambre à Beaumont. Elle l’avait même assise sur une petite couverture pour que ce soit plus confortable et que le bois de la malle n’abime pas sa belle robe. C’était il y a quelques jours à peine, juste avant que Maria ne borde la fillette pour qu’elle se repose un peu. Elinor avait même demandé à sa poupée de rester sage et de ne pas faire de bruit pour qu’elle puisse dormir tranquillement. Pourtant à son réveil, le jouet avait disparu sans laisser de traces.

- Peut-être que c’est son Prince Charmant qui est venu l’enlever pendant qu’elle dormait? Comme dans les histoires que Maria nous raconte le soir!

L’enfant leva de grands yeux interrogateurs sur Maria. Sans attendre la réponse de celle-ci, elle se recula un peu dans son siège en gigotant de droite à gauche et, convaincue qu’elle détenait là la bonne réponse, elle finit par conclure en souriant:

- Elle doit être heureuse maintenant alors!

Lorsque Della lui confirma en souriant qu’elle avait l’intention de lui acheter une autre poupée une fois arrivé à Cosne, les yeux d’Elinor se mirent à briller de plaisir quelques instants avant de se voiler à nouveau. Elle regarda sa tante et demande presque timidement:

- Et si elle aussi elle décide de me laisser toute seule?

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Della
Elinor était une enfant dont la logique était surprenante !
Intelligente et vive, elle posa "la" question qui met dans l'embarras.
Ben oui et si cette fichue poupée décidait encore de suivre le Prince Charmant ? Mais enfin, qu'est-ce qu'elles ont toutes avec ce fameux Prince ?! Faut arrêter, quoi ! C'est pas si bien que ça, les Princes !

Mon attention se posa à nouveau sur la petiote, je lui adressai à nouveau un sourire qui se voulait rassurant, tout en maugréant contre le fauteur de trouble, le Prince !

Ma chérie, elle ne pourra pas s'en aller avec le Prince puisque l'autre poupée est déjà partie avec. Vois-tu, le Prince Charmant, il n'a qu'une seule Princesse. Et donc, il n'y aura plus aucun risque pour la nouvelle poupée.
Nouveau sourire qui tentait de cacher mon propre étonnement devant la froide logique que, à mon tour, je venais de démontrer !

J'aperçus alors les murailles de Cosnes que je m'empressai de montrer aux enfants.

Regardez, nous sommes arrivés !
Dans peu de temps, nous serons installés devant un bon bol de lait !

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Cynil
Cynil s'imagina un moment le prince avec les traits de Marcko... Et son cheval blanc sous la forme de la plante des pieds du petit sauvageon... Il se rappela aussi son épée de bois, magnifique au demeurant, et appris une grande leçon de vie: si tu fait une mauvais action, cache la du mieux que tu peut, et tu seras récompensé! En effet, voila que sa tante lui promettais une belle arme du même acabit...

Lorsque la même tante annonça les murailles de Cosne, le gamin, loin d'être convalescent, lui, bondit en deux temps pour admirer ce qui pour lui était devenu les pays des épées et des poupées... Fi du bol de lait, donc!


Et quant allons nous chez un marchand pour l'épée et la poupée?

Il lui fallait une épée plus belle que celle de marcko tient... et plus grosse aussi!
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Elinor.
Le Prince Charmant n’a qu’une seule Princesse. Oui, Tante Della avait raison sur ce point! Dans les histoires contées par Maria, il n’y avait toujours qu’un Prince et qu’une Princesse. Par contre, des Princesses, il en existait plusieurs! Il y a celle dont la beauté rendit jalouse la Reine, celle qui rencontra le Prince lors d’un grand bal organisé dans son château, celle qui tomba dans un très long sommeil, celle qui vivait enfermée au sommet d’une tour, celle qui se transformait en cygne le soir venu, et aussi celle qui vivait vêtue d’une peau d’âne, et celle qui embrassa un crapaud. Yeurk!

Elinor grimaça à cette idée des plus étrange et surement des moins ragoutantes. Il y avait tout de même une chose qui clochait! Si chaque Prince n’a qu’une seule Princesse, chaque Princesse n’a qu’un seul Prince, et comme il y a pleins de Princesses, ça veut dire qu’il y a pleins de Princes aussi! Comment savoir si un autre Prince n’allait pas lui piquer sa nouvelle poupée?

La petite fille ouvrit la bouche pour soumettre la question à sa tante lorsque celle-ci la devança et leur annonça que les murailles de Cosne étaient visibles. Heureuse d’apprendre que la fin du voyage s’annonçait, Elinor en oublia pour quelques instants sa poupée et ses histoires de Princes et de Princesses. Elle tourna la tête vers l’encadrement de la fenêtre et observa la ville inconnue qui se déployait sous ses yeux tandis que son frère s’enquérait déjà du moment où ils se rendraient chez le marchand de jouets.

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