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[RP] De Vae Victis à Lous Aguiles de Abidos, pourparlers.

Alleaume
[ Campement de Lous Aguiles de Abidos, Cité Paloise. ]

* La saison estival battait de son plein en cette fin du mois de juillet, le soleil tapait fort dans le sud du Royaume, ce qui changeait considérablement des provinces du Nord, c'était aussi pour cela qu'il appréciait bien plus la vie du Sud...
Mais bref, il n'était pas la pour parler de la pluie, du beau temps, ni encore moins de la météo Béarnaise, voila déjà cinq jours qu'il se trouvait en la ville de Lourdes, lui et une cinquantaine de Béarnais et d'amis à lui, des personnes en attente, en attente de jours nouveaux, de nouvaux horizons.. Tout le monde présent ici n'aspirait qu'à ceci à présent, pouvoir quitter le Béarn en toute tranquillité et pouvoir faire ce qu'ils avaient décidés de leurs destins... Ils étaient tous prêt à mettre leur vie en jeu pour pouvoir vivre quelque chose de trépident..

Dame Madg avait construit une armée au porte de la ville Lourdaise, sans autorisation, c'était sur, mais ils n'avaient aucune intention belliqueuse contre le Béarn, ils étaient pour la plupart tous des Béarnais connus ou inconnus, la n'était pas la question, le même sang coulait dans leurs veines..

Il avait ouïe dire tôt ce matin que l'armée Lous Aguiles, qui se trouvait dans la capitale Paloise avait l'intention d'en découdre avec eux, en découdre avec des frères de sang sans aucune raison apparente ? Il ne comprenait pas pourquoi... C'est ainsi que son frère et lui même se rendent en direction de Pau à cheval afin de rencontrer Faster83, le commandeur de l'armée qui se trouvait aux abords de Pau, ils avaient l'intention de parlementer avec lui, pour lui il était totalement ridicule d'en arriver à un conflit armé entre des gens du même sang, de la même patrie...

Ils arrivèrent enfin au campement de " Lous Aguiles de Abidos " qui se trouvait non loin de l'entrée de la ville, ils allaient enfin pouvoir parler, car c'étaient tous des hommes, civiles de surcroit avant tout et qui pouvaient parler calmement sans en venir aux armes, surtout que ce n'était pas le moment pour le Béarn d'en arriver à de tels extrémités... l'Ost ne comptait qu'envierons 18 soldats actifs sur la trentaine qu'il y avait au départ, l'économie du Comté ne supporterait pas une guerre intra Béarn, qui ne lui rapporterait aucun gain financier, hormis du sang et des pertes lourdes de civils et de militaires, ainsi que d'argent, bien entendu... Car il faudrait bien les payer les militaires..

Après avoir descendu de sa monture, il s'avança envers le garde de faction à l'entrée pour qu'il puisse lui faire audience du commandant des lieux.*

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Faster83
[Tente de commandement de l’armée « Lous Aguiles de Abidos », Cité Paloise, le 31 iéme jour du mois de Juillet de l'an 1457.]

Depuis quelques jours, le Béarn est en ébullition.
Les nouvelles venant de Lourdes ne sont pas des meilleures. En effet, de nombreux Orthéziens se sont rassemblé dans cette ville.
Certains voient en cet attroupement un simple voyage d’agrément. D’autres se mettent à suspecter divers projets aussi noirs les uns que les autres.
Aussitôt, les yeux du conseil se braquent sur cette partie du Béarn.
Quotidiennement, de nombreux rapports en tous genres sont acheminés vers la capitale pour tenir au courant les dirigeants de la situation.
Dans la tente de commandement de l’armée « Lous Aguiles de Abidos », il fait une chaleurs écrasante.
Sur le bureau improvisé, sont étalés de nombreux parchemins. Faster et Feignant consultent les dernières nouvelles venues de Pau.
Depuis quelques jours, ceux-ci craignent la formation d’une armée et les missives tenues en main confirment leurs doutes.
Connaissant Alleaume, il était certain que malgré s’être vu refusé l’autorisation de monter une armée, il n’en aurait cure.
Que pourraient être ses intentions ? Le seigneur d’Abidos et le sénéchal de l’OST commence à échafauder des plans d’action quand l’aide de camps fait irruption dans la tente.


Sire d’Abidos, Messire Eriadan Wolback et Messire Alleaume de Niraco souhaitent tous deux vous rencontrer.

Faster léve la tête, fixe le viking d’un air étonné…

Qu’est ce qu’ils peuvent bien faire ici ? Ils devraient plustot être occupé à rassembler leurs hommes.

Le seigneur d’Abidos pose ce qu’il a en main.

Faites les entrer.


L'homme appréhende la visite des deux Orthéziens. La derniére fois qu'il s'était entretenu avec Alleaume, la discussion ne s'était pas passé au mieux.
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Eriadan
[ Non loin des portes de la cité de Pau ]

A dos du frison de Loulianne, la splendide jument noire Avalone, Eriadan brandissait l'étendard blanc qui claquait dans le vent. Un regard sur le camp improvisé à l'extérieur de la ville de Pau lorsqu'un soldat vint à eux. Alleaume lui déclara les raisons de leurs venues et le soldat partit avant de revenir pour les inviter à entrer dans la tente du Commander Faster.
Eriadan mit pied à terre, posa le drapeau blanc au sol et entra dans la tente suivi de son frère.
Afin de montrer sa bonne foi, il décrocha la ceinture de son épée Allwings et la posa immédiatement sur la table face à Faster au milieu de ses parchemins.



Nous venons en paix, sans quelconque hostilité quelqu'elle soit. Nous venons entamer les pourparlers.

Un regard vers Feignant qu'il a parfois croisé en caserne lorsqu'il était Prévôt, un homme qu'il a toujours considéré avec grande estime. Inclinant légèrement la tête en sa direction, il se retourne vers Faster afin de commencer les pourparlers.

Nous venons afin de vous savoir que nous avons débuté la création d'une armée dans la ville de Lourdes. Apprenant que vous avez créé une nouvelle armée comtale, et que vous avez établi campement aux portes de notre capitale, nous avons tenu à vous faire part de cette information afin de vous faire savoir nos intentions, chose toute fondamentale pour des hommes d'armée tels que vous.

Nous avons pris la décision de créer cette armée avec des civils béarnais. Autrement dit, cette armée est de l'initiative du peuple. Nous n'avons reçu aucune interdiction pour ne pas la monter, et nous comptons bien nous en servir à titre officieux.
N'ayant pas reçu expressément d'autorisation de la Comtesse, notre armée n'est donc pas comtale, en revanche, elle a des objectifs d'aide et de soutien au Béarn.
L'armée Vae Victis est en effet composé uniquement de volontaires béarnais prêt à risquer leurs vies pour le Béarn.
Lorsque cette armée sera prête, nous partirons en campagne en Catalogne afin de ramener les profits de nos batailles, et renflouer les caisses qui ne se sont que trop vidés ces derniers temps.
Le peuple en a assez de payer trop d'impôts, et il a décidé de partir en guerre pour arranger la situation du Béarn.

C'est pourquoi, nous vous demandons de ne pas agir contre notre armée, ce qui reviendrait à mater une initiative populaire.



Eriadan, le ton neutre et respectueux, n'avait pas quitté Faster des yeux. A présent, il attendait sa réaction. Il ignorait quel genre d'homme était-il, et le Loup du Lac n'aurait jamais pensé un jour devoir lui réclamer une entente sous sa tente de guerre...
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Alleaume
* Il faisait de plus en plus chaud au fur et à mesure que la journée avançait, l'astre solaire se faisait de plus en plus écrasant sur les pauvres Béarnais qui ne demandaient rien de mieux qu'une petite brise d'air pour alimenter la chaleur, il tenait la lanière de son cheval blanc dans la pomme de sa main gauche il se tenait droit en attente avec son frère à ses côtés d'être reçu par les officiers de l'Ost du Béarn, il se demandait bien comment allait se passer la conversation avec les hommes, il n'en avait d'ailleurs pas la moindre idée, mais il espérait qu'ils arriveraient à parler avec calme et à trouver un point de rencontre, pour le salut du Béarn.

Quelques minutes plus tard l'homme qui leur avait fait accueil arriva à nouveau en leur direction pour leur annonce que les chefs du camps avaient décidés d'accepter de les rencontrer, puis il se retourna pour les y conduire afin de commencer les discussions, il suivait son frère de prêt tout en tenant toujours son destrier prêt de lui, son frère portait un drapeau blanc en reconnaissance de paix, pour bien montrer qu'ils ne venaient pas en guerre.

Il s'abaissa alors pour entrer dans l'entrebâillement de la tente, puis observa les deux hommes qui se trouvait assis sur ce qui devait leur servir de bureau, Feignant et Faster était en train de les regarder faire leur entrer, l'étonnement ce lisait sur leurs visages, ils devaient sans doute se demander ce qu'ils pouvaient bien faire ici, alors que l'armée était en train d'être monter à Lourdes en ce moment même... *


Bien le bonjour Messires !

* Puis il laissa son frère, exprimer la situation qui était en cours ainsi que leur demande légitime. Il se tenait droit et debout en attendant que la discussion ne commence entre les quatre hommes, vu qu'on ne les avaient pas invités à prendre place. *
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Faster83
Faster regarde les deux hommes entrés. Ses yeux se posent d’abord sur Alleaume.
Il essaie d’y détecter un quelqueconque indice qui lui indiquerais l’état d’esprit de l’ancien maire d’Orthez. Mais l’homme se tient droit, et son visage ne laisse rien transparaitre.
Le seigneur d’Abidos s’avance légèrement prêt à désigner des scabelles ou les deux hommes pourraient s’asseoir, quand le frère prend la parole.
L’ancien soldat l’écoute attentivement, enregistrant dans sa caboche de bourrins le moindre de ses mots. Eriadan parle d’une voix calme et posée. Il semble sur de lui et de la légitimité des projets envisagés.
Certains propos font grimacer le visage du vieux soldat. Faster laisse l’Orthezien finir son discours.
Il leur indique alors les deux chaises libres.


Installez vous je vous pris.

Il fait un signe, et l’aide de camp apparaît aussitôt.

Faite nous donc venir de cet hypocras qui m’a été livré hier soir… et une outre d’eau aussi.


Le Mauléonnais s’avance, se place face au deux hommes, s’appuyant sur le rebord du bureau. Il regarde brièvement son ami et ancien supérieur, avant de se remettre bien droit.
Légers sourire sur les lèvres pour montrer qu’il reste ouvert aux pourparlers, il fixe celui qui vient de parler.


Messires, il me semble que vous vous trompez de personnes….
Moi-même, en tant que vassal, et le sénéchal Feignant, ne sommes que le bras armé du Béarn.
Ce n’est pas à nous de décider la légitimité de votre armée ou non.
Pour cela, il faut vous adresser au conseil….Mais il me semble que vous l’avez déjà fait, puisque vous avez demandé une autorisation pour monter votre armée.
Vous dites ne pas avoir reçu d’interdiction, mais vous n’avez pas non plus reçu d’autorisation.
L’armée qui est en train de se former à Lourdes n’a donc aucune légitimité.

Tous les deux, vous connaissez aussi bien les lois que n’importe qui.
Une armée qui se forme sans autorisation n’est ni plus, ni moins qu’une armée félonne.
Et vous savez tout aussi bien que moi ce qu’il va se passer si vous persévérez dans vos projets.


Faster les regarde. Les deux frêres ne sont pas dupes, et s’attendaient surement à ce genre de discours de la part de l’ancien commandant.

Vous dite que cette armée que vous formez, est composée de civils volontaires Béarnais.
Pourtant, il me semble qu’il y a des Gascons qui vous accompagnent. Qu’on t’ils a faire dans les histoires du Béarn ?

Vous dite que cette armée est l’initiative du peule…..
Hummm…..vous êtes combien à Lourdes….40,50 si je compte les étrangers bien sur qui y sont présent….en supposant qu’ils sont avec vous….
50 personnes…alors qu’il y a à peu prés 1500 habitants en Béarn. 50 personnes….pour 1500 habitants….est cela que l’on appelle une initiative populaire ?
Allons…voyons…..

Je vous demande d’être raisonnable… Vous savez très bien que si vous continuez à monter cette armée….le sang coulera…
Si vous êtes ici….c’est que vous voulez surement éviter cela…..

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Eriadan
Eriadan s'installa et écouta Faster. Il avait un ton professionnel et se rattachait dur comme fer à ses prérogatives. Pas de conscience, pas d'idéaux, pas d'initiative osée, rien de plus que la perfection que l'on demandait pour un soldat serviteur de la Comtesse... Mais apparemment pas forcément du Comté.
Toutefois telles étaient les règles de la hiérarchie, et même si les sources de la dévolution du pouvoir était évidente, les systèmes se bloquaient souvent à cause de la non réciprocité des vecteurs de responsabilités.
Le Loup du Lac, calme et impassible répondit alors sur un ton neutre non dénué d'un certain respect. Car en effet, il respectait Faster et pourrait même devenir un ami, si la situation n'avait pas la facheuse tendance à donner l'illusion qu'ils étaient ennemis.


Un bain de sang, c'est effectivement ce que nous souhaitons éviter. Mais nous n'en démordons cependant pas moins de nos objectifs et de nos idéaux. Il me semble que vous êtes Béarnais, tout autant que moi, que vous Sénéchal, qu'Alleaume et que tous vos soldats, ainsi que les citoyens souhaitant intégrer l'armée de Vae Victis. Nous sommes tous uni par un lien unique. Et quel est-il?
Notre Comté. Le Béarn. N'oublions pas qu'un Comte sans peuple n'est rien, alors qu'un peuple sans Comte reste un peuple. Et c'est ce même peuple qui souhaite risquer sa vie pour le Comté, pour racheter une mauvaise gestion économique de notre Comté, finalement, pour aider.

S’il est exact qu’il y ait 1500 Béarnais, refuseriez vous de considérez ceux de Vae Victis comme tel ? Si vous n’êtes que le bras armé, vous n’êtes toutefois pas sans savoir que les 1500 Béarnais paient les impôts étouffants du Béarn, et que nous ne sommes pas tous égaux devant les bulletins d’impôts. Or, dans la vie nous ne sommes pas non plus égaux. Sur les 1500 Béarnais dont vous citez le nombre, combien sont capables de tenir une arme ?
Combien sont capables d’avoir un raisonnement logique et prendre des décisions pour eux-mêmes ?
Combien sont-ils capable de ne serait-ce que marcher et se déplacer d’une ville à une autre ?
Combien sont-ils en retraite spirituelle chez les moines, isolés de notre monde et de surcroit incapable de savoir ce qu’il se passe à l’extérieur ?
Connaissez-vous le nombre ?
Combien de Béarnais, qui plus est, seraient capables de prendre la décision et le courage de partir en guerre pour les caisses du Béarn que nos dirigeants ont fait couler ?
Permettez-moi de saluer ce courage à ces hommes et à ces femmes qui sont prêts à tout pour leur Comté.

Souhaitez-vous leur enlever ce courage, cet espoir, et enliser encore un peu plus le Béarn dans la désunion et la crise financière en faisant sur ces hommes et ces femmes une honteuse répression dont le Béarn se souviendra ? Permettez-moi de vous dire que le bras armé du Béarn n’a pas vocation à mater le Béarn.

Bien entendu, ce genre de décisions ne vous appartient pas et il sera à la Comtesse de juger de cela. Nous avons effectivement demandé autorisation à la Comtesse. Mais son mutisme devient de plus en plus inquiétant, et en attendant de songer à appeler un médecin pour elle, et n’étant ni légitime, ni illégitime, car n’ayant en effet pas non plus été expressément interdit de la création d’une telle armée en soutient au Béarn, nous avons décidé ensemble de prendre cette initiative.

Si la Comtesse décide de vous donner l’ordre de la répression sur notre peuple, sachez que nous considérerons cela comme un acte de Haute-Trahison contre le Béarn.
Vous pourrez lui faire passer le message, en espérant qu’elle soit plus attentive à vos soins qu’aux nôtres.
Mais j’ose espérer que la Comtesse, ayant été élu par le peuple, aura plus à cœur ces intérêts populaires, plutôt que l’entretien de son éternelle paranoïa.
J’aime autant vous avouer avec franchise que je n’aime pas notre Comtesse, je n’aime pas son hypocrisie, je n’aime pas sa lenteur d’actions et de décisions, je n’aime pas sa paranoïa obsessionnelle. Toutefois je ne suis pas ici pour faire valoir ma fidélité ou mon animosité envers la Comtesse. Ma présence ici n’a pas la prétention et l’hypocrisie de vouloir servir cette Comtesse, mais bel et bien le Béarn pour lequel nous sommes prêts à mourir, le Béarn, ce Comté qui m'unit à vous, qui unie Alleaume à Feignant, nos citoyens civils à vos soldats militaires.
Nous sommes tous Béarnais. Et jamais un Béarnais ne devrait avoir à faire couler le sang d'un frère.

Si en revanche la Comtesse décide de vous donner l'ordre de ne pas attaquer, nous partirons alors dès que nous serons prêts pour cette campagne, sur le champs, sans attendre.

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Ingenue
C'était une chose étonnante de voir une petite blonde couronnée et apprêtée à la dernière mode déambuler entre les rangées de soldats au garde à vous à son passage. Pas commun de voir une petite coquette fleurant bon la bergamotte se radiner au milieu de la poussière et l'agitation d'un camp en pleine ébullition.

Des pourparlers entre le Capitaine de "Lous Aguiles de Abidos" et la presque armée Vae Victis avaient lieu, sans même qu'elle en soit informée... De troufion en ecuyer, d'écuyer en valet, la nouvelle lui était parvenue et c'est sans attendre qu'elle avait pris la direction du camp.

Tenture soulevée, elle apparait. Elle n'avait pas entendu les procès d'intention à son encontre, pas entendu le Wolback parler au nom du peuple. Rien de tout cela elle n'avait entendu.

Salut bref et sobre, hochement de la tête de rigueur, elle se tient aux côtés du Sénéchal et du Seigneur d'Abidos, nul expression marquant son visage poupin. A la façon des Madones impassibles.


Adishatz Messieurs, je suis là et toute ouïe.
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Le RP crétin ? Parce que je le vaux bien.
Alleaume
* Faster était quelqu'un qu'il connaissait un peu tout de même... Ils avaient été maire durant la même période, il n'avait jamais eu de mésentente entre les deux hommes, sauf le jour où une altercation publique avait eu lieu où Alleaume avait eu quelques mots fort envers l'Ost du Béarn et que le Faster l'avait traité d'abruti devant tout le monde, cela avait été un fort moment... A l'époque où Varden était encore le Comte du Béarn, le médiateur, celui qui ne se mouille pas et qui ne prend aucune décision blessante...
Lorsqu'il indiqua aux deux hommes de s'asseoir, il ne se le fit pas dire une deuxième fois, il recula la chaise et y prit place.

Tout à tour il écouta les deux partis s'exprimaient, il s'attendaient déjà à ce genre de réponse de la part du Seigneur d'Abidos, il espérait juste qu'il comprendrait la nécessité de s'entendre sur un terrain d'entente sans que le sang ne coule sur le sol Béarnais, sans que le sang ne s'écoule le long du fleuve tranquille que l'Adour était .
Puis voici que la blondine Couronnée venait de faire son entrée dans la tente qui n'était pour le moment que parsemé de mâle, il la regarda se camper au côté du commandant de l'armée avec un petit sourire dans la tête à la vue de cette vision qui laissait place à certaines pensées...

Elle était donc la et toute ouïe qu'elle disait, très bien, vu qu'il n'avait pas eu de réponse à sa demande d'autorisation, c'était d'ailleurs une bonne chose, il allait pouvoir en savoir plus devant tout le monde sur ses intentions et son avis vu qu'elle avait fait preuve d'un mutisme de déjà trois jours...

Alors que son frère avait finit de parler, il reprit alors le flambeau. *

Votre Grandeur,
vous n'êtes pas sans savoir que vous avez reçu de ma main une missive vous demandant d'autoriser la création de l'armée Vae Victis, missive portant sur mon honneur et donnant plusieurs closes à respecter de notre côté. Votre silence nous a laissé penser que "qui ne dit mot est consentant" .

Notre intention est en rien belliqueuse à l'attention du Béarn, si nous avions voulu vous détrônez, il nous aurait été simple de le faire par révolte sur le château de Pau, nos effectifs sont considérablement nombreux pour que se soit le cas, et vous le savez très certainement.

Notre but est simple aller guerroyez en Catalogne avec l'aide de nombreux Béarnais, qui n'en peuvent plus de souffrir du Béarn et de son inactivité, de son déclin économique, de son augmentation des impôts, toute ses personnes veulent donner un nouvel horizon à notre Comté, en y ramenant le plus possible de monnaie de marchandises, il faut bien prendre le taureau par les cornes comme on le dit, il faut savoir agir et ne plus ce laisser faire au bout d'un moment, on ne peut pas continuer à mettre des pansements à l'économie en augmentant les impôts, ce n'est pas cela qui arrêtera l'hémorragie, elle ne fait que la retarder simplement.

Comme le dit Eriadan, attaquer en plus de cela des frères de sangs seraient certainement très mal venu, et je pense pas que se soit la meilleure solution que de déclarer une guerre civile, notamment en connaissance de cause des effectifs de l'ost, ainsi que de l'état des caisses du Comté. Je pense qu'il y a moyen de faire sans.



* Une fois terminé de parler, il se recula un peu sur le dossier, puis scruta tout le monde d'un air calme et impassible, il attendait donc qu'on prenne la parole pour lui faire suite. *
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Acar
[ Campement de Lous Aguiles de Abidos, Cité Paloise. ]

Après avoir chevauché prestement, Acar arriva devers le lieu ou l'armée comtale attendait, peu loin des hauts murs de la capitale.

Il descendit derechef de son roussin, réajusta son fin mantel de mailles tressées et alla par la dextre devers les tentes ou se tenait attroupement.

Au milieu flottait un drapeau blanc, il arrivait donc à propos...

Vision se rapprochait, plus il avançait et moult souvenirs prit part de son esprit, le vent d'aoust faisait vibrer le drap blanc, tel celui avant la tempête, emportant poussières et souvenirs.

A deux coudées de l'assemblée, il salua tel il le faisait en sa citadelle Franche, le militaire prenait le pas sur le maire...

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Nimornor
[Campement de Lous Aguiles de Abidos, Cité Paloise]

Le caporal Nimornor était revenue dare dare de sa permission à St Lizier. Un pigeon venu de la caserne de Tarbes lui a vait intimé l'ordre de se rendre à Pau. Elle avait marché sans relâche, passant juste prendre son équipement dans sa petite maison de Tarbes et avait trejoint la capitale.

Puis l'attente avait commencé. La longue attente à laquelle elle était habituée maintenant, depuis le temps qu'elle était soldat.

Mais ce matin là, l'atmosphère avait changé. Ordre leur avait été donné de rejoindre le campement de l'armée de Faster.

Nimornor était contente ... non ... fière de servir sous ses ordres à nouveau! Un homme juste, un soldat de valeur ... Oui le servir était un honneur et elle suivrait ses ordres aveuglément.

Elle fut tirée de ses réflexions par l'arrivée de deux hommes, deux guerriers apparemment, mais dont les visages ne lui disaient rien.

Elle s'approcha de la tente de commandement, avide de glaner l'une ou l'autre information. Des éclats de voix sortaient de la tente, mais rien de compréhensible.

Nimornor allait retourner vers sa tente et rejoindre ses camarades quand elle vit entrer un autre personnage dans le campement. Une femme, visiblement pressée et dont la silhouette, le visage, lui disaient quelque chose ... Des souvenirs lui revinrent, une soirée en taverne, une mission d'escorte un peu improvisée ...


La Comtesse!

Nimornor se mit au garde à vous à son passage et la salua en criant

Soldats! au garde à vous! Notre comtesse Ingénue est dans le campement!
Vive la Comtesse!


Nimornor resta au garde à vous jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans la tente de commandement.
Dancetaria
[Campement de Lous Aguiles de Abidos, Cité Paloise]

Hardi soldats, on avance gaiement .... Elle pouvait le dire, ça. Heureuse d'être sortie de retraite, non pas que les bonnes soeurs ne soient pas agréables, sympathiques, etc ... mais elle avait fini sa réserve de bière, et les soeurs n'étaient franchement pas très bavardes ...

Bref, sortie du couvent, Orthez, direction Pau, lui avait-on dit. Elle suit la route, et retrouve avec une joie non dissimulée certaines visages, qui lui manquaient. Quelques jours de calme, presque même de repos. Jusqu'à ce jour, les ordres avaient été donné, quelques pas, elle se retrouvait non loin du Caporal Nimornor. Un sourire sur les lèvres de Dancetaria ...
Elle ne savait pas du tout ce qui se tramait, elle n'avait rien suivi depuis son retour de retraite, elle pensait à quelques menaces extérieures sans gravité.

Elle n'était pas seule, évidemment, des voix qui s'élevaient, il lui semblait en reconnaitre quelques une, sans pouvoir en mettre sa main à couper. Regard du côté, quelques cris qui retentissent, la Comtesse, celle avec laquelle elle a tant travaillé à la chancellerie, arrive. Courroucée, nul doute qu'elle ne venait pas là pour une promenade de plaisir.

Ni une ni deux, alors que le Caporal Nim rappelait aux soldats de saluer la Comtesse comme il se doit, elle se trouvait déjà au garde à vous. D'autres personnes étaient peut être passées avant, mais la blonde avait la tête dans la lune ...

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Faster83
[Tente de commandement de l’armée « Lous Aguiles de Abidos », Cité Paloise, le 31 iéme jour du mois de Juillet de l'an 1457.]

Faster s’assoit confortablement dans sa scabelle. Il écoute attentivement le Wolback, retenant chaque phrase qui lui semblent incohérentes.
Eradian s’exprime magnifiquement bien, ayant l’art de détourner ce qui est contre lui, en sa faveur. Il est certain qu’il arrive sans aucun doute à convaincre des gens qui n’y connaissent rien sur le sujet. Mais parler à un soldat de métier est une autre paire de manche.

Pourtant l’homme ne répond toujours pas aux questions posées par le seigneur d’Abidos. Il continue à parler d’un rassemblement composé de Béarnais, alors qu’il y a plusieurs gascons qui ont été aperçu avec les Ortheziens. Avec eux, il y aurait peux être aussi des hommes et des femmes issus d’autres régions du royaume.
Ce que l’ancien prévôt appelle une armée populaire finit par ressembler finalement à une de ces armées franches, composée de mercenaires.
Ce qui l’étonnera toujours, ce sont ces anciens conseillers qui arrivent à rassembler de nombreuses personnes pour des projets illégitimes, alors qu’ils n’ont jamais réussis à ramener la moindre recrue à l’ost, lorsqu’ils étaient au conseil.

Le chef de l’armée "Lous Aguiles de Abidos" hoche la tête, approuvant tout de même certains propos. Effectivement L’Ost Béarnais n’a pas pour vocation de se battre contre des frères de sang. Mais chaque règle a son exception. Et si oui ou non, il n’était pas de son ressort de décider si cette formation d’armée est dangereuse pour le Béarn,il n’hésiterait pas un instant à envoyer ses troupes mater cette armée si on lui ordonnerait.
Et comment croire les propos de deux hommes, qui n’ont pas hésité à faire falsifier un rapport de douanes, pour rendre éligible l’un d’entre eux ?
Comment ne pas soupçonner les deux frères de dissimuler les vrais projets de cette armée, alors qu’ils n’ont jamais caché leur haine envers la comtesse en place ?
Et au combien même, ils s’attaqueraient à l’Espagne, le serait ce vraiment pour le bien du Béarn, ou pour leur gloire personnelle, leur assurant ainsi en cas de réussit, quelques voix supplémentaire lors d’élections futures ?
Il faudrait vraiment être fou pour croire que l’on puisse s’attaquer aux hispaniques en toute impunité sans recevoir le retour de bâton.
Si les doutes sur les intentions des deux frangins sont bel et bien la, la finalité de cette histoire est claire comme de l’eau de roche. Qu’il y ai affrontement entre frères de sang, ou que le comté laisse partir cette armée félonne, la seule issue sera la guerre. Qu’elle soit civile ou contre l’Espagne, elle sera là, et n’amènera rien de bon au Béarn à l’économie déjà précaire.
Faster espère pouvoir convaincre Alleaume et Eriadan qu’ils font fausse route, mais c’était sans compter sur l’arrivée d’une visite impromptue.
Dans l’entrebâillement de la porte, apparaissent deux hommes de la garde comtale, précédant la blondine à la tête couronnée.
Décidément, les espions de la comtessa sont diablement rapides. A peine les deux chefs de l’armée « Vae Victis » sont t’il arrivé, que déjà la blonde se radine dans la tente de commandement.
Si les services de renseignements pouvaient être aussi efficaces.
En tous cas, avec l’arrivée D’Eugenie, les pourparlers sont en bien mauvaise voie.
Comment trois personnes qui se vouent une haine farouche pourraient réussir à s’entendre sur un sujet aussi houleux ?C’était comme si on avait mis Luzifer et Caedes sous la même tente, lors de la bataille de Compiègne.
Faster a bien l’idée de faire appeler quelques hommes pour inviter poliment la comtesse à sortir de la tente. Mais cette pensée ne sort pas et reste enfouie au fond de sa caboche. Le seigneur se doit de rester à sa place, et de laisser parler sa suzeraine. Il se lève, cède son siège à la blonde et se place derrière elle.

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Eriadan
Il regarda alors Faster pendant qu'Alleaume parlait à la Comtesse qu'il avait tout de même salué avec le respect qui lui était dû. Cet homme avait l'âge et l'expérience du combat, tout ce qu'Eriadan n'avait pas. Mais le jeune Loup du Lac se demanda ce qui coulait dans les veines du vieux soldat qui avait plus l'allure d'un mercenaire que celui d'un Commandant Comtal. Y avait-il du sang noble dans ses veines? Il s'appellait d'Abidos. Etait-ce une terre, un titre? Qu'est ce qui pouvait bien y couler... Du courage? De l'ambition? Juste le désir de faire couler le sang?
Eriadan avait entendu dire que cet homme avait de l'influence en Béarn, certains disaient même qu'il en avait trop. Qu'est ce qui lui valait cette influence? Un respect naturel? Ou simplement la crainte de voir surgir la fureur d'un tel personnage.
Observant ses traits, Eriadan, l'air impassible, réfléchissait sur le caratère de ce personnage...
Etait-il réellement capable de massacrer le peuple du Béarn?
En ce cas, était-il réellement Béarnais? Ou simplement un soldat.

Qui est véritablement Faster d'Abidos...?

Un vieux lion aux crocs acérés fidèle à la Comtesse? Après tout, on disait qu'il couchait avec elle malgré son épouse Mikiss... Un Béarnais aimant avant tout le Comté et le Peuple Béarnais?
Ou un homme à l'égo surdimensionné qui voyait chaque bataille comme l'occasion rêvée de faire valoir son tranchant pour passer pourun héros de guerre.
Eriadan n'en savait rien...

Alors qu'Alleaume terminait, Eriadan souhaita ajouter:


Gardons tous à l'esprit que nous sommes Béarnais, Comtesse et qu'il serait regrettable d'en venir à un massacre du peuple. Imaginez la réputation...

Qui plus est, je tiens à rappeller que si toutefois vous souhaitez quand même prendre la décision d'attaquer, nous serons demain dimanche.
Autrement dit, si vous êtes de bons Aristotéliciens, vous respecterez la Trêve Dominicale, sans quoi je ne paye pas cher un fois de plus de la réputation du Béarn. Une armée comtale violant la trêve de Dieu...


Jetant un oeil à son épée posée sur la table, Eriadan soupira, visiblement triste de voir que l'armée comtale serait capable de faire répression sur le peuple qui n'a annoncé aucun désir hostile...
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Braveheart
[Campement de Lous Aguiles de Abidos, Cité Paloise]

William lu le courrier adressé par Faster. Il était un grand ami de Quasi, et William pensait qu’il l’aimait bien également. Une menace plane sur le Béarn disait-il, une armée de félons se créait à Lourdes. William en avait entendu parler. Leur but ! piller l’Aragon pour renflouer les caisses du Béarn, quelle folie ! William connaissait trop bien les guerres claniques d’Ecosse pour savoir qu’une guerre sans fin allait s’engager. Bien que le Béarn ne soit pas sa patrie, car il était Ecossais, et que l’Ecosse resterait le seul et unique territoire pour lequel il donnerait son sang et sa vie. Il comptait bien y vivre en Paix.

Faster l’informait également qu’Aimelin avait rejoint les félons, cela ne l’étonnait guère. Arriviste qu’il était près a tout pour une parcelle de pouvoir. Quasi prétendait que non, pourtant William restait convaincu que si Aimelin avait voulu mettre la main sur Quasi, ce n’était pas par amour, mais par intérêt. Car sa brune en connaissait du monde, elle en avait des relations, William ne s ‘intéressait pas à cela, il voulait juste vivre en paix avec la femme qu’il aimait. Mais si demain il lui prenait l’envie de devenir Maire ou Comte, Quasi lui ouvrirait la voie.

Faster lui offrait une occasion d’en découdre avec le boulanger, mais le boulanger n’était plus rien, juste un peu de poussière de farine, dust in the wind.

William se rendit donc au campement de Faster, comme il l’avait spécifié dans sa réponse. A l’entrée, des gardes, bien entendu, mais il les dominait du haut de ses six pieds sept pouces, et quand il évoqua le nom de Faster, on n’osa le retenir. Il marcha droit vers la tente de commandement, envoya d’une bourrade le garde à l’entrée brouter l’herbe, dégaina sa Claymore, et entra en coup de vent dans la tente. Il planta dans le sol sa Claymore en signe de paix, mais lâcha sèchement.


C’est quoi ce foutoir ?

Une jeune femme blonde siégiait, probablement la comtesse, il lui semblait l’avoir entre apercue une fois, Faster se tenant derrière elle. En face deux homme, Eriadan de Wolback, lui, il l’avait déjà rencontré, l’autre devait être probablement son frère Alleaume de Niraco. Et puis au coté de la probable comtesse, un autre homme qu’il ne connaissait pas. Il ne prit pas la peine de se présenter, la situation étant d’une telle sottise. Il invectiva directement les deux frères.

Vous n’avez donc rien d’autres a faire que d’aller guerroyer ?
Allez donc en terre Sainte, libérer le tombeau du messie !

Mais croyez vous que le pillage résoudra l’économie ?
Faites donc fructifier vos champs !
Faites travailler les apprenties dans vos échoppes !
Si vous en avez.

Mais la guerre n’apporte que la mort pour beaucoup, et la richesse que pour quelques-uns.
Est-ce votre but ?


Puis regardant la jeune femme blonde.

William Wallace !
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Madg
Un messager arrivait dans le camp. Missive pour le Sénéchal!

Citation:
Au Sénéchal Feignant,
Permettez moi que je vous rappelle certains faits, et texte de loi, dont les conseillers comtaux ne le sont que de nom, mais imposent au béarnais leur manque flagrant de connaissance et de compétence.

Lorsque un Comte est élu, il a un devoir de se présenter en la salle du Trone de la Couronne pour porter ses allégeances, sans quoi, elle est en faute et coupable de délit d'usurpation de titre et déclaré Félonne.
Allégeance cela dit accepté par la Pairie par facilité, et ne pas se prendre la tête en cette période estivale, mais dont ses obligations se doivent de respecter les lois.
Donc de "Comtesse", Eugénie de Varennes n'en a que la couronne béarnaise, accepté par certains, naïf comme ils sont, refusé par d'autres.

Nous n'avons pas reçu d'autorisation pour monter l'armée Vae Victis, tout comme nous n'en avons reçu de refus. Et si Eugénie préfère se repoudrer le nez, plutot que de se charger des affaires comtales, libre à elle. Le délai d'attente a été dépassé. D'ailleurs quand vous lirez ce message, vous remarquerez qu'encore aucune annonce comtale a été déposé quant à notre situation et qu'aucun message ne m'a été parvenu dès que l'armée fut "repéré"

Si vous voulez une réponse claire, aucun démantélement ne sera effectif, car Vae Victis n'a plus rien à attendre de ce pseudo pouvoir. Usez de la force pour cela, sera une pure folie, mais je peux vous certifier que les hommes de Vae Victis auront à coeur de se défendre contre des poursuivants de ce que nous, considérant comme Félonne

Dimanche étant le jour d'Aristote, lundi, vous pourrez être sûre que Vae Victis battra le fer!

                                        Madg
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