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Info:
Cérémonie de recueillement des allégeances envers la nouvelle Duchesse Bourguignonne Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg.

[RP] Allégeance à Ingeburge, Duchesse de Bourgogne

nebisa



Citation:
Les nobles doivent l'allégeance à la province en laquelle tiennent leur fief. Adoncques ils vont par-devant le comte ou le duc régnant en ladicte terre, lequel, ayant été élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur comme son suzerain légitime, les accueille et reçoit leur hommage.

L'allégeance sera prestée à la province par un hommage au comte ou au duc régnant ès dictes terres. L'allégeance à la province sera renouvelée tous les deux mois, à l'accession au trône comtal ou ducal d'un nouveau comte ou duc élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur.

Les barons et vicomtes jurent à la province, en la personne du comte ou du duc, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium).

Le comte ou le duc leur accorde, pour la durée de son règne, protection, justice et subsistance. Il leur accorde subsistance en leur accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé. Icelui fief est représenté par un gant, un anneau, un fétu, une poignée de terre, ou tout austre objet propre au fief, que le comte ou le duc offre à son vassal.

Semblable cérémonie se tiendra entre le Roy et ses comtes et ducs.

L'allégeance est cérémonie publique et obligatoire pour tout vassal possédant fief. Elle est scellée par le baiser de paix, et vaut contract. Elle doit estre prestée sous un mois après l'avènement du nouveau seigneur, qu'il soit comte, duc ou roy.

Faict le treizième de mars de l'an de Pasques mil quatre cent cinquante trois, par Jehan de Malpertuis, maréchal d'armes de France.


LLyr di Maggio a écrit:
Exemple de missive si empechement
Par la grâce d'Aristote,
nous, [NOM du NOBLE], humble[RANG] de [FIEF] en Béarn,

à vous, [NOM du COMTE], Comte d'Armagnac Comminges par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, [NOM du COMTE], Comte de Béarn par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, [NOM du COMTE], Comte de Armagnac et de Comminges, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous [NOM du NOBLE], humble seigneur de [RANG] de [FIEF] en Armagnac Comminges, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte du donjon de [LIEUX], le [DATE].

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.


ICI[/quote]

Code:
[quote="nebisa"][img]http://i63.servimg.com/u/f63/09/03/10/49/commin10.gif[/img]

[quote]Les nobles doivent l'allégeance à la province en laquelle tiennent leur fief. Adoncques ils vont par-devant le comte ou le duc régnant en ladicte terre, lequel, ayant été élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur comme son suzerain légitime, les accueille et reçoit leur hommage.

L'allégeance sera prestée à la province par un hommage au comte ou au duc régnant ès dictes terres. L'allégeance à la province sera renouvelée tous les deux mois, à l'accession au trône comtal ou ducal d'un nouveau comte ou duc élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur.

Les barons et vicomtes jurent à la province, en la personne du comte ou du duc, [b]fidélité[/b] (obsequium), [b]aide[/b] et service armé (auxilium) et [b]conseil[/b] (consilium).

Le comte ou le duc leur accorde, pour la durée de son règne, [b]protection[/b], [b]justice[/b] et [b]subsistance[/b]. Il leur accorde subsistance en leur accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé. Icelui fief est représenté par un gant, un anneau, un fétu, une poignée de terre, ou tout austre objet propre au fief, que le comte ou le duc offre à son vassal.

Semblable cérémonie se tiendra entre le Roy et ses comtes et ducs.

L'allégeance est cérémonie publique et obligatoire pour tout vassal possédant fief. Elle est scellée par le baiser de paix, et vaut contract. Elle doit estre prestée sous un mois après l'avènement du nouveau seigneur, qu'il soit comte, duc ou roy.

Faict le treizième de mars de l'an de Pasques mil quatre cent cinquante trois, par Jehan de Malpertuis, maréchal d'armes de France.[/quote]

[quote="LLyr di Maggio"][color=darkred][size=18][i][b]Exemple de missive si empechement[/b][/i][/size][/color]
Par la grâce d'Aristote,
nous, [NOM du NOBLE], humble[RANG] de [FIEF] en Béarn,

à vous, [NOM du COMTE], Comte d'Armagnac Comminges par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, [NOM du COMTE], Comte de Béarn par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, [NOM du COMTE], Comte de Armagnac et de Comminges, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous [NOM du NOBLE], humble seigneur de [RANG] de [FIEF] en Armagnac Comminges, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte du donjon de  [LIEUX], le [DATE].

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.[/quote]

[url=http://conseil-bourguignon.forumactif.com/salle-de-reception-f55/allegeances-a-la-duchesse-ingeburge-t13887.htm#230125]ICI[/url][/quote]

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nebisa
Dans la salle du Trône, encore vide, la Malemort achevait de préparer son petit pupitre... liste des nobles attendus, plumes de cygne vaporeuses à souhait taillées en pointe, petit flacon d'encre et parchemins vierges... De quoi prendre au besoin des notes...

Si la Chieuse avait tenu à officier en personne pour cette cérémonie, les raisons étaient aussi nombreuses qu'inavouable... à la conscience professionnelle, bien sur, venait s'ajouter la nécessité de mettre à jour une marche dans un état déplorable, victime des actes terroristes de la tartiflette officiant par le passé en tant que Héraut, ce premier point éclaircit, en venait un second... Face au résumé de la cérémonie d'il y a deux mois l'evidence s'imposait qu'il faille reprendre en mains une noblesse bien peu au fait de la conduite à tenir lors d'une telle cérémonie, aprés le récit de Sylvestre, ayant ouit des actes propres à mettre en rogne une chieuse pourtant tout à fait pondérée (on ne rit pas), la Malemort se demandait si l'on éduquait les nobles bourguignons dans une basse-cour bretonne et surtout... surtout... nostre chieuse adorée avait bon espoir, ce soir, de pouvoir échanger quelques mots avec la Duchesse... de revoir sa garde rapprochée, ces virillissimes males latins dont on devinait sans même y toucher tout l'étendue des talents dont ils disposaient... Ou pouvait-elle se fournir la Duchesse pour avoir en main une si belle brochette ? Existait-il un séminaire es étalons à Rome ? Si tel était le cas, la Malemort voulait bien se mettre à la messe, voir même aux confessions pour se voir refiller l'adresse d'une si belle institution... Aprés tout, n'était-elle pas faible femme trop souvent seule sur les routes ? Point de concupiscence, non, non, juste la peur... la fragilité ... la... oui bon elle voulait se rincer l'oeil, on l'aura compris...

Profitant encore un instant du calme et du silence de la salle, Neb s'accoude contre son pupitre, en prenant soin de ne point froisser la tenue d'apparat qu'elle portait ce soir là. Une nouvelle création du Grand Maistre de la Garde Robe, splendide robe couleur d'un vert profond qui moulait son buste comme une seconde peau, soulignant la blancheur laiteuse de sa gorge et de ses épaules alors que les jupes s'évasaient en une corolle marquée de broderies d'or, bref le minimum vital pour une femme qui aurait à supporter les regards d'une foulle inconnue, possiblement hostile et suremment curieuse. Ses cheveux dénoués retombaient jusqu'au creu de ses reins tandis qu'un diadéme d'or pur encerclait son front et dégageait son visage pour l'heure encore serein et détaché...

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Armoria
Dans les cérémonies officielles, il y avait trois sortes de personnes - en général et sans compter les absents qui, rappelons-le, ont toujours tort.

Il y avait ceux qui se hâtaient pour être les premiers, soit par désir de complaire, soit pour montrer aux autres que nananananèreuh, je suis arrivé avant vous-heu, soit parce que pressés de repartir et oublieux qu'ils devaient normalement rester jusqu'à la fin, et qui allaient donc souffrir.

Il y avait ceux qui mettaient un point d'honneur à arriver les derniers. Soit par désir de déplaire, soit par bravache, soit par incapacité chronique d'arriver à l'heure, soit parce que désireux de supporter la cérémonie le moins possible, et donc, ceux qui souffriraient le moins, contrairement aux fidèles du petit 3 de la première catégorie (m'enfin, suivez un peu !).

Et enfin, il y avait ceux qui mettaient à bas les deux autres catégories : ceux qui arrivaient sans calcul, parce que leur place était là, et qu'il était tout aussi inutile de poser pour être le premier ou le dernier que retarder une nécessaire visite chez le barbier en cas de douleur dentaire.

Armoria était de ceux-là. Elle ne prenait en compte que le temps nécessaire à apporter à sa toilette et arrivait tout bonnement quand elle était prête. Parfois première, parfois dans le peloton, rarement dernière, cependant.

Enfin, pour résumer, elle était présente, et se dit qu'il ne serait pas surprenant que l'huissier parvienne à faire sursauter quelqu'un dans la salle tant il mettait ses cordes vocales à contribution pour annoncer ladite, s'essoufflant sur ses titres et charges. Elle pouvait le comprendre : elle l'avait connu gâte-sauce, quand elle passait ses nuits au Palais, Duchesse esseulée qui dormait dans son bureau, et avait constaté que le garçon était fier d'annoncer la position sociale de son ancienne Duchesse.

Aussi eut-il droit à un gentil sourire.

Ah, première, nanan... Euh non, troisième catégorie, Armoria, autant pour moi.


Le bonsoir, Comtesse ! Doux Christos, déjà des allégeances ! J'ai l'impression que je viens de sortir des dernières : c'est curieux comme le temps passe vite, n'est-ce pas ?
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Ingeburge
Ses cheveux entre les mains expertes de sa camériste, elle se laissait coiffer tandis qu'elle appliquait avec soin de la poudre de racine d'iris sur son visage diaphane. Iris toujours, appelé à tort Lys de Florence, sur ses poignets et en haut de sa nuque, sous forme d'eau de parfum cette fois.
Sa chambrière avait terminé de la coiffer : une mèche de cheveux avait été prise au dessus de chaque oreille puis nattée, les deux tresses avaient ensuite été rassemblées au milieu du crâne par un ruban de velours noire, le reste des cheveux étant laissés lâches.
Puis, toujours nu pied et en chemise, elle se leva et se rendit au milieu de la pièce afin que soit parachevée son habillement. Là, on noua sur ses flancs les lacets de sa chemise. Une cotte de soie noire, aux manches collantes, lui fut passée aussitôt suivi d'un long surcot de taffetas sombre lui aussi mais sans manches et qui s'épanouissait sur l'arrière en une traîne délicatement rebrodée. Une ceinture de brocard fut nouée sous sa poitrine et un tassel vint pudiquement recouvrir la naissance de ses seins. Elle chaussa ensuite de fins souliers de cuir de Cordoue.
Sa toilette fut complétée par sa médaille cardinalice passée autour de son cou et les anneaux aux chatons précieux qu'elle glissa à chaque doigt.

Elle était désormais prête à sacrifier à l'un de ces rituels attachés à la fonction qu'elle occupait présentement. Après le serment prêté à la Couronne de France, ses premiers pas chez les Feudataires, le lancement de certains projets et le traitement des questions urgentes, l'heure était venue de recevoir l'allégeance de la noblesse de Bourgogne.
Appréhendait-elle cette cérémonie? Pas vraiment. Elle était rompue aux cérémonies protocolaires et autres événements publics. Elle était en fait plus intriguée de rencontrer certains nobles dont elle avait entendu parler et qu'elle n'avait jamais encore rencontrés. Pour le reste, pourquoi essayer de prévoir quelque chose qui ne dépendait pas entièrement d'elle? Elle avait des échos de certaines cérémonies d'allégeance de Bourgogne mais elle ne se sentait pas vraiment anxieuse.

L'on vint lui indiquer qu'elle était attendue au salon de réception et elle quitta les appartements privés mis à disposition des ducs régnants, tête nue et sans manteau car elle ne comptait pas sortir.
Aussitôt, elle fut entourée de sa garde personnelle composée de ses très décoratifs Lombards eux aussi entièrement vêtus de noir. Elle songea distraitement qu'elle devrait peut-être changer le nom de leur groupe qui n'avait rien de carpentrassien. Chaque ragazzo était chargé d'un coffret, sauf un qui veillait jalousement sur la couronne ducale posée sur un coussin de velours cramoisi.

Le petit groupe se mit en route et parvint assez rapidement aux portes du salon de réception dans lequel il pénétra sans tarder davantage.
La pièce était vide pour l'heure, hormis la présence de Nebisa qu'Ingeburge avait vue tantôt à Paris et de celle d'Armoria.

Ingeburge, toujours suivie de ses gardes, alla à leur encontre et les salua :

— Votre Altesse, Votre Grandeur, le bonjour.

Elle jeta ensuite un regard indifférent à cette salle où elle n'avait jamais mis les pieds puis déclara au Maréchal d'Armes :
— Je suis à votre disposition.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!
Ingeburge
Garde de Carpentras


Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele se montraient toujours impassibles, leurs visages ne s'animant que lorsqu'Elle se trouvait à proximité.
Et en cette douce soirée d'été, Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele étaient fiers car ils se tiendraient près d'elle, en retrait, durant toute la durée de la cérémonie d'allégeance.
Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele ne seraient pas là, comme cela s'était vu par lors de la cérémonie du Duc Verbam, pour empêcher la noblesse bourguignonne de s'approcher de leur Principessa, non, Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele seraient là pour veiller sur elle, pour sûr, mais aussi pour décorer et égayer la pièce où ils se trouvaient car la Patronne était comme cela, en sus des qualités ordinaires que l'on recherchait chez ses gens, elle exigeait que ceux-ci soient se surcroît agréables à regarder.

Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele encadrèrent donc immédiatement Ingeburge quand celle-ci quitta ses appartements et l'escortèrent jusqu'au salon de réception.

Arrivés à destination sans événement notable, car voir les bonnes rougirent à la vue des toy boys de Son Eminence était quelque chose d'ordinaire, Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele ne quittèrent pas pour autant l'ombre de leur maîtresse.

Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele demeurèrent là, derrière elle, gratifiant les deux dames présentes d'un salut tout italien et attendirent la suite, sans impatience aucune.

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nebisa
Aprés avoir salué la Princesse GMF, la Malemort ne peut qu'acquisecer, le temps semblant souvent se jouer des mortels soumis au grés de ses fantaisies, tels des pantins sans âmes que l'on fait aller de ça, de là sans raisons ni logique... Pourtant... en cette heure, c'est avant tout le fait de voir avancer la cérémonie qui l'occupe...

Aussi l'arrivée de la Duchesse rassure la Comtesse sur l'éventuelle erreur de date qu'elle aurait pu commettre, doute lui étant venu à se retrouver seule en salle du Trône... enfin, la voici à présent rassurer... Duchesse régnante présente, duchesse inscrite au nobiliaire présente également... de quoi suffire à prouver qu'il n'y avait pas erreur de procédure donc...


Regard lascif pour les mâles gardiens de la régnante avant de s'éclaircir la voix...

Duchesse, vostre arrivée lance le début de la soirée et ce malgré la défection de vos nobles... Puissiez vous leur pardonner cet affront fait à vostre couronne. Son Altesse la Princesse Armoria étant présente, pour son duché de Saulieu, je ne peux que suggérer qu'elle inaugure la soirée en vous baillant son allégeance. Nous avancerons ainsi quelque peu et pourrons, en l'attente éventuelle d'un noble local quelconque, envisager de nous faire porter quelque raffraichissement et peut être entamer une partie de tarentelle en attendant l'aube.

(Pour rappel, la cérémonie rp dure un mois hrp, il n'y aura pas de prolongation . Cloture et dérongeance pour toutes les allégeances faites aprés le 03 septembre sauf si retraite antérieure au... 03 Août.)
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Armoria
Le regard vers les bellâtres sudistes fut celui d'un collectionneur de chevaux dans un élevage : appréciateur. Mais elle n'avait pas l'intention d'augmenter son cheptel, l'étalon qu'elle avait trouvé - à moins que ce ne fût le contraire, étant elle-même impossible à dresser - lui convenant de fort belle manière : en somme, elle était fidèle à son amant, et s'en trouvait fort bien. Aussi le regard en question se borna-t-il à apprécier.

Ma foy, Comtesse, fit-elle à Nebisa, cela me sied, je n'ai guère besoin d'une foule pour renouveler mon serment. Duchesse ?
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angelique0309
La Baronne d'Ancy-le-Franc s'était préparée avec le plus grand soin, sortant la plus belle robe qu'elle avait réussi à se faire offrir par son époux, elle avait fait torsader ses cheveux d'une nouvelle façon et espérait paraître à son avantage. Elle avait demandé à son époux de l'attendre sagement à la maison...il n'était pas indispensable...comme elle lui avait expliqué longuement... qu'il assiste aux interminables allégeances....la Baronne l'avait embrassé rapidement et avait pris le chemin du château

Angélique pénétra dans la salle de réception, le regard troublé à la vue de la garde rapprochée de sa Grâce Ingeburge

Elle s'inclina devant la Duchesse, la Princesse Armoria et la Hérault

Votre Grâce, Votre Altesse, Votre Grandeur, je vous salue, veuillez me pardonner ce retard, indépendant de ma volonté.

La Baronne prit place afin d'assiter à l'allégeance de la Princesse, ne pouvant empêcher ses yeux de converger en direction des bellâtres qui n'avaient d'yeux que pour leur belle, qu'importe!!! elle-même étant mariée, et d'heureuse façon, elle ne s'accordait que le seul droit de contemplation...ce que ne lui avait pas interdit le curé lors de ses épousailles avec Stam....
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Ex-Maire de Joinville, Baronne d'Ancy-le-Franc
Ingeburge
Aux premiers mots du Maréchal d'Armes, Ingeburge contempla la salle de réception et même si elle savait que cette pièce était vide, l'entendre constater par une tierce personne lui mit comme un poids sur les épaules. Certes, c'était l'été et nombreux étaient ceux qui profitaient de cette période pour faire retraite. Mais tout de même.
Mais elle ne dit rien — qu'aurait-elle de toute façon pu déclarer? — et se contenta d'écouter ce que Nebisa déclarait puis hocha la tête aux différentes suggestions qui venaient de lui être faites. Entretemps, la Baronne d'Ancy-le-Franc avait fait son entrée.

Elle concéda donc :

— Effectivement, commençons et puisque Son Altesse nous fait l'honneur d'être arrivée dans les temps, la cérémonie débutera avec elle.
Elle ajouta, dans uns sourire distrait :
— Et puis, nous respecterons ainsi la préséance.

Ingeburge inclina légèrement la tête et alla prendre place à l'endroit qui lui était dévolu et demeura debout devant le trône. Alessandro, préposé à la garde de la couronne ducale, mit genou à terre devant elle et elle prit le précieux objet qu'elle ceignit derechef, on n'est jamais aussi bien servi par soi-même.
La gravure de mode alla ensuite rejoindre ses petits camarades qui s'étaient postés en retrait de leur maîtresse.

La Duchesse de Bourgogne dit alors, d'une voix claire :

— J'appelle son Altesse Armoria de Mortain.
Et elle tendit les mains, paumes tournées vers le ciel.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!
Armoria
Non sans avoir salué Angélique d'une inclinaison de la tête - elle avait l'oeil qui frisait, elle aussi, mais après tout, Dieu avait donné des yeux pour regarder, non ? - elle avança de deux pas, tira de son fourreau travaillé son épée d'apparat, finement ciselée, qu'elle tint à plat sur ses mains en direction d'Ingeburge.

Moi, Armoria de Mortain, ce jourd'hui comme pas de nombreuses fois jadis, renouvelle mon serment lige à la Bourgogne, ses terres, sa Couronne et qui la porte, la Duchesse Ingeburge. Par ces voeux, j'engage conseil, fidélité et soutien armé, et demande à être tenue pour félonne si m'en devais dédire.

Eh oui, c'était sobre, direct, simple... What else ?
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saxotenor
Le Recteur de Bourgogne avait troqué l’austère bure universitaire pour un habit cérémoniel plus seyant à l’occasion, celui de sa maison, la Vicomté de Ligny le Châtel…

Malgré un fort labeur a l’université, il avait cédé à la prière de son épouse trop malade d’avoir abusé de prunes dorées, qui lui avait demandé de bien vouloir présenter en son nom le respect et l’allégeance dus à la Duchesse. C’est donc avec grand sérieux qu’il avait demandé à ses 2 sbires, Auguste et Antonin d’apprêter son habit de cérémonie ainsi que la calèche d’apparat frappée aux couleurs de Ligny.

Son pourpoint de velours vert rehaussait gracieusement, mais discrètement les insignes de son état : broche de plume en argent repoussé rappelant sa charge rectorale, placée au cœur de sa toison d’airain. La large ceinture de soie brune soigneusement nouée à sa taille certes accusait les quelques 200 livres accumulées par les ans, mais redressait glorieusement la trop grande carcasse dont nul ne connaissait l’age …
La Barbe taillée et peignée avec soin, le sourcil débroussaillé, il assujettit sa cape frappée D’or et d’azur au lion dressé et se mit en chemin vers le château tout proche.

Il fut accueilli par une garde dont il admira d’un œil distrait l’harmonieux mais bien fat équilibre, mais fut aussitôt alpagué par le Maréchal d’Armes mandé par la haute héraudie .

Dame Nebisa, recevez ma patente, je suis ici mandé par la Vicomtesse de Ligny le Chatel, mon épouse, à la parfin , au titre de Vicomte de Ligny le Chatel, de présenter icelieu l’Allégeance de nostre maison à la couronne ducale…Merci de bien vouloir m’introduire sans délai en salle d’audience afin que ce devoir soit accompli...

Ce fut une fois de plus comme une illumination. A l’estrade, La Duchesse sous l’étendard ducal semblait attendre, silencieuse et souveraine , la première allégeance d’une autre Dame Ô combien célèbre … La Princesse Armoria… Hormis ces deux fantastiques présences la salle résonnait d’un silence absent. Il salua courtoisement et en silence d'une inclinaison de la tête Dame Angelique présente au premier rang.

Revenant du regard à l'estrade ducale, Il écouta son Altesse Armoria. C’est avec un souvenir flou de batailles rouges de sang, au coude à coude auprès de cette même haute Dame, que le Vicomte prit place en premier rang pour en entendre les féales paroles et en inspirer sa propre allégeance.

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Ingeburge
Armoria s'exécuta sans plus tarder et s'avança au-devant Ingeburge afin de renouveler son allégeance. Ce qu'elle fit, épée au clair.

La duchesse répondit, ses yeux plantés dans ceux de la Princesse :

— Moi, Ingeburge, vingt-troisième Duchesse de Bourgogne, sous le regard du Très-Haut et de Saint Bynarr, vous accorde en retour et ce, pour la durée de mon mandat protection, justice et aide.

Elle se sentit comme allégée. Sa voix n'avait pas tremblé et elle n'avait apparemment pas omis les paroles essentielles.
Puis, elle s'approcha d'Armoria et prenant garde de ne pas toucher l'épée, lui donna l'accolade vassalique.

Gianluca et Manuele s'approchèrent, bras toujours chargés de leurs coffrets.
Ingeburge avait longuement réfléchi au présent qu'elle allait remettre à chaque noble venu lui présenter en personne son allégeance. Elle avait su que des étendards avaient déjà été offerts lors de cérémonies précédentes et elle se doutait bien que les armes des différentes nobles avaient dû déjà être gravées sur des anneaux. Elle était restée préoccupée par la question plusieurs jours durant, connaissant les us en la matière et hésitait. La solution lui apparut soudain. Elle remettrait deux présents : l'un symbolique, l'autre plus personnel. C'est ainsi que des jours durant, l'on avait pu voir des hommes se rendre dans les fiefs pour y prendre — plus ou moins discrètement — des brins de blé et la Prinzessin en grand conciliabule avec quelques membres de la corporation des apothicaires.

Ingeburge plongea la main dans le premier coffret, prenant garde de ne point se tromper de lot et remit, solidement ficelée par trois rubans aux couleurs de la Bourgogne — azur, gueules et or — une petite gerbe de blé à Armoria. Elle dit :

— Ce blé tendre symbolise Saulieu dont vous êtes le seigneur, je vous le remets en gage de ce lien qui vous unit à la Bourgogne. Que le Très-Haut vous accorde toujours d'avoir une terre prospère.
Puis, elle prit dans le second coffret une boîte oblongue en marqueterie et la tendit à la princesse d'Etampes :
— Et, de ma part, recevez je vous prie ce drageoir.

Là était son présent plus personnel. Elle était réputée pour s'entourer d'objets précieux — la très décorative Garde de Carpentras en était d'ailleurs le signe — et pour son intérêt des denrées rares. C'est ainsi qu'elle avait décidé d'offrir aux nobles de Bourgogne un assortiment de ces " épices de chambre " que les apothicaires vendaient à prix d'or en raison de la rareté du sucre de canne découvert en Orient lors des premières Croisades, sucre dont ils détenaient le monopole. Ces artisans se chargeaient de la préparation et de la vente des confiseries qui étaient recommandées pour la digestion, la bonne haleine et la fertilité... confiseries qui valaient donc leur pesant de sucre. Des douceurs régionales complétaient l'ensemble, d'un endroit à un autre, le sucre, les fruits, les plantes et les épices étaient accommodées de diverses façons. Une fois ouvert, le drageoir révélait donc des merveilles, entre autres : fruits confits d'Apt, calissons d'Aix, berlingots de Carpentras, pâtes de fruits d'Auvergne, cotignacs d'Orléans, angélique confite de Niort, dragées aux amandes de Nancy, massepains et nougat damascène aux pistaches d'Alep.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!
Wolfar
La lettre du Héraut était pervenue jusqu'à Cudot où le Baron en prit connaissance.

*Tiens* pensa t il, *encore un nouveau héraut. C'est à se demander si la Bourgogne est capable d'en agrder un plus de deux mois.*

Gautier, fais moi préparer mon armure de cuir, c'est en homme de guerre que nous irons présenter notre allégeance à la nouvelel Duchesse.

C'est donc bardé d'une brigandine que Wolfar pénétra dans la grande salle du chateau où devait se tenir la cérémonie. Peu de monde déjà présent... On devait surement encore jouer à qui serait là le dernier.
Le Baron apperçut la princesse Armoria pretant allégeance devant la Duchesse. Un peu plus loin la Baronne d'Ancy-le-Franc et le Vicomte de Ligny le Chatel attendaient leur tour. Wolfar les salua d'un signe de tête et attendit sagement son tour en jouant de sa Toison d'Or.

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Armoria
Les voeux échangés et l'accolade faite, elle vit s'approcher, non sans une vague inquiétude, les décoratifs sudistes : le suzerain faisait souvent un cadeau, mais là... L'espace d'un instant, elle crut que c'étaient eux, les cadeaux. Non, la Duchesse était cardinale, enfin, tout de même !

Son malaise d'un instant se dissipa quand elle reçut les présents - les vrais, et son soulagement fut perceptible.

Sur un sourire d'une malicieuse auto-dérision, elle inclina légèrement la tête en guise de remerciement, et alla regagner les rangs, en saluant de la même façon les nouveaux venus. Elle alla se placer près d'Angélique, à laquelle elle murmura :


Vous n'imaginez pas la pensée qui vient de me traverser l'esprit, ma chère...
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nebisa
Pendant l'allégeance de la Princesse, les nobles commencaient à arriver, la Malemort cependant ne quittait pas des yeux le harem de la Duchesse de Bourgogne, jugeant bien avisée la femme sachant si bien s'entourer. Plongée dans sa contemplation, que d'aucun jugeraient lubrique, elle aurait été bien en peine de dire si l'échange était conforme et réglementaire, cependant, elle fut tirée de sa torper par un noble qu'elle ne croyait pas connaitre et, tachant de reprendre contenance, d'afficher une assurance solennelle, lui répondit en ces termes.


Vicomte de Ligny, enchantée... Vous pouvez vous avancer dés l'instant, je n'ai pas pour habitude d'annoncer les nobles, ne connaissant pour tout le monde et jugeant la noblesse bien capable de se présenter dans le bon ordre, en respectant ceux arrivée par avance... Il me semble que la Baronne d'Ancy le Franc, si j'en juge de par ses armes, est arrivée avant vous...
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