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[RP] Quand les Tresses sont l'enjeu d'une Lice.

Insanius
[Mende, un jour ensoleillé.]


Le gant venait de tomber à ses pieds. Un bruit sourd et mat de cuir tombant sur un sol poussiéreux.
Le défi était jeté, il ne pouvait le refuser.
A vrai dire il en était même amusé, bien plus amusé qu'il n'avait pu l'être depuis une éternité.
Tellement amusé même qu'il avait oublié le pourquoi du comment...

Sans cérémonie il se baissa, s'inclinant devant son futur adversaire, mais dans le seul but de relever sa provocation.
Il s'en saisit, le serrant dans son poing et se redressa, souriant.
Le soleil brillait au dessus d'eux, éclatant, brûlant. On était au plus fort de l'été, les insectes chantaient autour d'eux, le vent se faisait rare.
Une magnifique journée qui aurait pu être entachée si le plaignant qui l'avait provoqué n'avait pas été son plus vieil ami.

Le Tressé fixait désormais le regard acajou du Vicomte du Tournel.
Des personnes qui les entouraient, rien ne venait; ni souffles, ni murmures. Ils étaient seuls et se défiaient du regard, comme si le duel avait commencé avant même l'entrée en Lice.

Puis, luttant contre la chaleur environnante, le ponot s'avança à la rencontre de son ami. L'excitation fouettait son sang, amenant son cœur à battre au rythme d'un galop dans sa poitrine.
Il leva le bras, tenant serré entre ses doigts le gant qui avait quitté il y à peu la main d'Actarius.


Puisque tu l'as décidé ainsi nous réglerons ça en Lice.
Et puisque je suis joueur, si tu gagnes, tu auras le droit de raser mes Tresses...


Puis comme pour sceller l'accord, il plaqua le gant sur la poitrine de son ami.


Mais ne crois pas que le combat sera aisé... Je vais te botter le fondement, au point que tu auras besoin de coussin pour t'asseoir...


Élargissant son sourire de quelques dents, il se pencha vers lui murmurant à son oreille:


Tu peux toujours te rétracter tu sais? Nous sommes amis, ça n'entachera pas ton honneur...


Puis il se recula, se tenant le plus droit possible, masqua son amusement et avec tout le sérieux dont il était capable s'adressa à ceux qui les entouraient.

Vous tous, présents avec nous. Soyez témoins que je réponds au défi lancé par Actarius, Vicomte du Tournel, Seigneur de Saint-Dionisy et d'Aubemare... Et témoignez que je promets être présent à l'heure qu'il décidera et combattre contre lui avec les armes de son choix...


Rp ouvert à tous bien sûr... Nos marionnettes auront besoin d'encouragements. Mais par pitié... Pas de règlement de comptes, pas de hors-sujets, pas de cette mauvaise ambiance qui règne partout... Juste de l'amusement...


Petite édition: si ljd Actarius est d'accord, nous pourrions se faire dérouler le combat en lui même dans un lieu non désigné de façon à ce que le plus grand nombre de personnes puissent participer sans être limité par des soucis d'ordre spatio-temporels...

_________________
...
Actarius
Le gant était tombé... Le Vicomte l'avait voulu ainsi, avait désiré cette véracité pour mieux abuser l'espace d'un instant son ami. S'il n'y avait eu aucun défi, le Ponot n'aurait jamais cédé à l'envie de se battre face à lui. Mais le projet du Vicomte était bien différent de ce que pouvait penser les personnes présentes, son oeil de Sienne brillait d'une malice certaine aux reflets du soleil brûlant...

Alors que son ami approchait, il contenait avec peine un sourire. Pourtant, il tint bon par fierté, la fierté de l'avoir ainsi d'ores et déjà roulé dans la farine. Mais lorsque le gant se plaqua contre sa poitrine, il ne put réprimer un terrible rire.


Allons... Allons... mon cher Insa. Ne sois pas si sérieux, tu viens de réussir avec brio le premier de mes tests. Sous tes tresses, ton esprit est vif et n'ignore pas l'élémentaire courtoisie. Pourtant...

Il se recula alors d'un pas tout en laissant choir le gant à nouveau marquant ainsi la fin de la mascarade.


Pourtant... il lui manque un élément pour comprendre ce qui m'a amené à vouloir cette mise en scène...

Dans les tréfonds d'une mine ancestrale commencèrent alors à résonner le roulement profond d'étranges tambours.

Il n'est pas question ici d'un duel d'honneur ou même d'un duel tout court. Quel motif sérieux aurait pu me pousser à provoquer le frère que tu es ? Ma condition de noble m'interdit de régler des différends avec un roturier de la sorte. Non... non... Insa. Si tel avait été le cas, tu aurais été rossé par mes hommes de main, sans autre forme de procès.

Le sourire s'accentua.

Je t'ai bien mis au défi et nous allons bel et bien nous battre. Ce jusqu'au premier sang ou à l'inconscience. Mais l'enjeu est différent. Je te connais suffisamment pour savoir que tu aurais probablement refusé la proposition que je veux te faire si je l'avais présentée en partageant une chopine.

Il recula encore d'un pas alors que son regard demeurait fixé sur sa si tendre poutre.

Et je crois bien que même avec tout ce spectacle, tu pourrais encore refuser. Mais sans doute avec plus de peine.


Le Vicomte dégaîna alors son épée.

Voilà l'arme que je choisis, la plus noble de toute. Symbole de virilité, mais aussi symbole de justice. En ces temps troubles, la confiance des gens ne s'acquiert qu'avec peine. Mais tu as toute la mienne, je n'hésiterai pas un instant à te confier la vie de mes enfants car je sais que tu en prendrais bien soin, quand bien même les enfants n'ont jamais été ta cruche de tisane.

Et l'épée de tournoyer légèrement, tandis que le Vicomte prenait un plaisir certain à tourner autour du pot.

La vérité Insa, celle qui explique notre présence ici à tous deux est la suivante. J'ai un projet qui sera bientôt présenté. Et pour ce projet-là, il n'est pas question de remplir des rapports à n'en plus finir, de deviser en mondanité ou de donner dans la diplomatie... Non, ce projet est tout autre. Et pour le mener à bien, je cherche une personne en qui j'ai toute confiance... à vrai dire, je cherche même celle en qui j'ai le plus confiance. Il s'agira pour elle d'enseigner le combat, de se montrer dure, intraitable, insupportable, détestable. Elle devra se faire haïr ou aimer peu importe tant qu'elle sera crainte. Tu l'as compris Insa, cette personne c'est toi et ce projet c'est une bannière pour la famille d'Euphor.

La vérité était lancée et la lame fendait l'air de plus en plus rapidement.

Il faudra du temps, il faudra de la patience et une sévérité sans nulle autre pareille pour former des hommes que je veux d'une discipline irréprochable et prêt à abandonner tout ce qu'ils ont pour aller mourir au combat. Ce projet n'est encore qu'à l'état d'ébauche, il sera présenté selon notre loi aux différentes instances et... tu connais les lenteurs administratives du Languedoc, tout comme tu sais que certains me détestent cordialement. Aussi, je ne peux rien te promettre, rien te garantir dans l'immédiat. La seule chose que je puis te dire et que si un jour mon projet était accepté, je te voudrais dans cette bannière et non pas comme un simple soldat, mais comme celui sur qui je pourrais m'appuyer sans hésiter et qui n'hésitera pas à remettre en cause mes choix si ceux-ci s'avéraient mauvais.

Un brin de nostalgie flotta sur la lice.

Et... ce combat, cet entraînement, je l'ai voulu pour que tu te rendes bien compte que si tu acceptais mon offre, tu n'aurais pas à servir un gratte-papier ou un courtisan, mais bel et bien un homme de valeur qui n'hésiterait pas lui aussi à risquer sa vie sur un champ de bataille.

Tu as mis tes tresses en jeu... tu pourras les garder à moins que tu aies enfin le bon goût de décider de les raser par toi-même. Je ne pourrais être gagnant que si tu acceptais de me seconder dans ce projet et c'est bien la seule victoire qui m'intéresse.


Le sourire devint rire.

Mais trève de discours... Je veux moi aussi avoir confirmation de ce que je pense de toi au combat. Si tu te bats comme tu te coiffes, alors ma proposition ne tiendrait plus. Montre-moi ce que tu as dans le ventre et même si ce n'est qu'un "combat amical", ne crois pas que je retiendrai mes coups.

La mine devint sérieuse, les traits se fermèrent.

Et si ma proposition te tient à coeur, alors bats-toi comme tu le ferais avec un ennemi.

Le Vicomte rengaina son épée.

Je te laisse jusqu'à demain soir pour te préparer à contenir la tempête d'Euphor.



Tu as mon accord. De toute manière qui pourrait s'intéresser à un rp de fous tels que nous^^ ?

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Zeze5
Son séjour en Languedoc prenait fin, séjour somme toute assez surprenant ... rencontres plus ou moins agréables, comme toujours.

C'est deux homme face à face, arme en main que Zézé voit, si elle est là c'est vraiment sans le vouloir, sa manie de fouiner partout .... surement du fait que les bohémiens sont de nature curieuse .... l'avait amenée là en ce lieu où se préparait un combat.

D'un coté un homme qu'elle ne connaissait pas, l'allure et le maintien noble, de l'autre un homme qui n'en avait pas moins cette noblesse dans le regard ... cet homme elle le connaissait.

- Insa !!! mais dans quoi t'es-tu encore fourré ?!! Dit-elle assez haut pour se faire entendre, sans le vouloir, des deux hommes.

C'est dans sa ville de Polignac qu'elle avait côtoyé un certain temps Insanius. Homme au caractère bien trempé, caractère qui plaisait beaucoup à la gitane. Le genre d'homme qui a de l'honneur et ne cherche pas à fuir devant la moindre difficulté. Soupe au lait aussi, mais pour Zézé ce n'était pas un défaut, juste un léger travers qui la faisait rire.
Donc sachant tout ça, elle n'était pas surprise de trouver le tressé face à un homme pour un duel. De sa position, elle n'entendait pas les échanges de paroles entre les deux hommes, mais si ils étaient là ce n'était surement pas pour une quelconque discorde sur le goût de la bière.

Elle serait bien allé chercher Sandino pour qu'il assiste lui aussi au combat qui allait surement commencer, mais elle ne savait jamais où était son compagnon, alors ça serait une perte de temps d'y aller ... et aller par où ? ... droite, gauche ? ... aucune idée, alors autant rester là et voir la suite.
Qui sait si par un cri, un bruit, elle ne pouvait pas détourner l'attention du noble au moment où il frapperait, ce qui dévierait son arme légèrement.
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Insanius
Colère, incrédulité, amusement, émotion...

Personne ne le surprenait autant que lui. Au fil des années il avait appris à connaître bon nombre de Languedociens, il savait même deviner leurs réactions...
Mais là force est de constater que son ami l'avait eu... En beauté même...

Le poing crispé, la mâchoire serrée il ne quittait plus le Vicomte des yeux.

Tu t'es bien joué de moi, j'avoue n'avoir rien vu venir...
Que dire... Peu de gens me connaissent assez pour savoir comment me prendre. Pour toi c'est un jeu d'enfant on dirait...

Tout en parlant il leva son poing devant ses yeux, contemplant avec un étonnement non dissimulé, les jointures ses doigts devenues blanches.

J'avoue volontiers qu'à l'instant je rêve de te le coller sur le nez... Ne serait ce que pour te passer l'idée que tes hommes de mains auraient pu me faire le moindre mal... Qu'importe le nombre qu'ils furent...


Rabaissant son poing il souriait désormais, ses lèvres à peine s'étaient à peine étirées, mais pour le Ponot c'était déjà un sourire.


Mais je garderai ça pour demain, puisque c'est la date que tu as choisis...
Et quand nous entrerons ensemble en Lice, tu comprendras une chose. La Poutre reste toujours droite, même au cœur de la Tempête...


Le sourire s'effaça, laissant place à un air grave, une mine qui en son temps avait fait reculer plus d'un interlocuteur du Tressé.

Ta confiance me touche mon vieux frère... Ta vision de moi et l'espérance que tu portes à mon égard...
Tout ça est bien de trop. Je ne sais que dire et ne crois pas encore à toutes tes paroles...
Je te connais moi aussi, je te sais sérieux. Mais le vieux solitaire que je suis à besoin de quelques minutes pour assimiler la portée de tes paroles...


Cette fois, son sourire revint, large et chaleureux.

Te souviens tu d'une phrase que je t'avais rapportée un jour où tu dirigeais le comté?
Dans une querelle qui m'avait opposée à un de tes détracteurs, il m'avait lancé: "tu resteras toujours l'homme d'Actarius"...
Ce qui je dois le dire est des plus vrai...
Mais pas au sens où il l'entendait.
Depuis toutes ces années, depuis ce jour où je t'ai vu passer la porte de cette taverne, alors que nous étions encore jeunes, tu es mon ami, mon frère.
C'est ainsi que je me battrai face à toi et c'est ainsi après t'avoir battu que je te donnerai ma réponse...


S'avançant, il lui tendit la main.

Mon ami, demain sera un grand jour! Le jour où tu comprendras que ces Tresses orneront mon crâne pour les années à venir!


Amusé, il ponctua sa phrase d'un éclat de rire, impatient d'en découdre.

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...
Maelie
La rumeur courrait qu'un duel amical aurait lieu entre le Vicoms Actarius et l'un de ses amis, Insanius. Elle ne connaissait pas beaucoup ce dernier mais l'avait croisé auparavant au château, soit pour la douane, soit pour la défense du Puy...

Enfin, cela la distrairait au moins temporairement de ses soucis* qui ne cessaient de s'accumuler.

Elle avait donc décidé de satisfaire son incorrigible curiosité. Mais au bout de quelques minutes, ce n'était plus à un duel qu'on assistait mais à un contrat... Ou une demande ? En tout cas, il se passait quelque chose ... S'enquêrant auprès d'éventuels spectateurs, elle finit par comprendre de quoi on parlait : une bannière pour la famille d'Euphor ! A la bonne heure ! Elle fut étonnée de constater que sa surprise était modérée : après tout, la loi existait, le précédent existait et avait prouvé qu'il était viable même si...

Elle secoua la tête pour chasser ses inquiétudes. On assistait là à un grand moment de... d'amitié ? de loyauté ? Peu importe. Un grand moment de "Vrai", et c'était bien là tout ce qui comptait. Une vraie bouffée d'air frais...

Avisant non loin de là une femme qui venait de s'en prendre verbalement à Insa, elle lui adressa un sourire amusé, avant d'incliner la tête pour la saluer, puis se reconcentra sur le duel qui n'allait plus trop tarder, apparemment.


* je considère que ça se passe avant que Maëlie ne pète un plomb en salle de doléance.

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Grand Chambellan du Languedoc
Avocate du Barreau du Languedoc

Fenêtre sur le monde...
Pachillou
Voilà une discussion qu'il était intéressant de surprendre ! Le Tressé ponot et le Senher mendois, qui se considéraient comme frère, se défiaient pour un combat viril.

Des tresses étaient en jeu, côté ponot, et l'objectif était la direction d'une future troupe d'Euphor. Pachi connaissait Insa raleur, voire agressif mais pas soldat, mais il se dit que son caractère couillu, ainsi que l'homme de confiance qu'il est, a aspiré Acta pour ce choix judicieux.

Un combat à l'épée et non à la poutre ? Dommage, le petit bois aurait volé de partout, et aurait satis fait quelque peu le sadisme du poudré***, qui ne goutait pas trop aux combats à la loyale, mais bref....cela pourrait être très intéressant à regarder, connaissant les deux protagonistes.

Pesant la balance, Pachi constata que si le Puy perdait les tresses du Tressé en cas de défaite, Mende ne perdrait rien dans le cas contraire...Il intervint alors !



Bravo ! Bravo chers amis pour ce combat qui risque d'être délicieux !
Toutefois, une chose me titille : si Insa perd, il perd ses tresses, c'est bien ça ? Or cher Senher, vous n'êtes pas sans savoir que ces tresses composent une partie du patrimoine ponot ? Tous comme les fouets, les poutres, les troubadours et...euh...les buchers !

Je vous propose donc en échange, de donner au Puy, en cas de défaite, une chose qui appartient autant à vous qu'au patrimoine mendois !

Et j'ai pensé à votre cave !!!!!

Disons un quart des tonneaux ? Insa se ferait sans doute un plaisir de les planquer dans sa taverne, et les ponots de les boire à la bonne vôtre ?

Pas bête l'idée
dit-il souriant à pleines dents

édition pour une faute orthographe vraiment comique : à "poudré***", j'avais écrit "poutré"

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Fier Ponot, tisserand et bléiculteur
N°7 des Puy-sans-Soif
Chambellan du Languedoc en charge du SRING francophone et italophone et ambassadeur en Bourbonnais-Auvergne
Apprenti infirmier
Actarius
Les gens commençaient d'arriver, à croire que ce non-duel intéressait bien plus de monde qu'escompté. Prendre une dérouillée maintenant serait pour le moins mal venu, quand bien même, les bons soins de son épouse l'aideraient à se remettre sur pied. Mais au final, le Vicomte avait le défaut d'être plutôt sur de lui au combat et le plus grand défaut encore de ne craindre personne. Il faisait partie de ces gens pour qui perdre la vie au combat serait un honneur. Téméraire, un peu fou, pour ne pas dire enragé, une tempête, voilà ce qui pouvait qualifier le mieux le Mendois au combat.

Trêve d'enrobage, le jour était venu, comme on déposerait une cerise sur le gâteau quelques siècles plus tard. Actarius se tenait prêt sur la lice. L'orgueilleux soleil frappait le plomb sur lui, ses traits encore détendu. A l'intérieur, il bouillonait d'excitation. Il n'était pas question ici de laver un affront, de défendre un honneur ou d'autres notions abstraites et si souvent subjectives. Non, il était purement question ici d'un combat qui n'en était pas un véritable. Un entraînement aurait été un mot plus juste. Mais un entraînement sérieux dont le vaincu se souviendrait sans doute pendant quelques jours.

Arriva bientôt Pachillou avec une proposition des plus inéquitables. Un quart des tonneaux des tonneaux de sa cave...


Et bien... Mettons dix tonneaux de mon viognier de Saint-Dionisy, histoire qu'il me reste encore quelque chose, mais en ce cas le rasage des tresses deviendra obligatoire en cas de défaite pour lui !

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Insanius
Finalement, les spectateurs affluaient, pas un grand nombre non, mais plus qu'il ne l'aurait cru au départ...

Le poudré, un peu poutré sur les bords, Donà Maelie et... surprise, la bohémienne qu'il n'avait pas vu depuis des mois.
Il lui sourit, c'était bien la dernière personne qu'il aurait cru rencontrer ici.
D'un geste de la main il la salua, lui faisant comprendre qu'il la retrouverait après "l'entrainement".
Puis écoutant Pachi pérorer il se joignit à la discussion.


Dix malheureux tonneaux? Contre mes Tresses de grandes renommée?
J'ai déjà entendu parlé de marché noir, des donzelles souhaitant chacune en récupérer une...

Je ne te connaissais pas si avare mon cher Acta!

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...
Actarius
Le vicomte éclata de rire, effectivement il se montrait avare en la circonstance. Autant les écus lui importaient peu, autant abandonner son bon viognier ainsi lui coûtait un peu. Il réfléchit un instant. Les vendanges arriveraient bientôt et compenseraient la perte d'une majeure partie de sa réserve.

Bien mettons vingt-cinq tonneaux, cela te convient ?
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Andreia

Le soleil était haut et brûlant, les animaux paresseux ne semblaient pas vouloir s'échapper de leur niche ombragée. Torpeur.

Peu de bruits en ce jour, excepté quelques rumeurs que le vent semblait vouloir porter à ses oreilles. Au loin, une mandoline lointaine ondulait doucement une complainte d'amour , mais, plus elle avançait dans la ville, plus un certain climat de tension se faisant sentir.

Orage ? Peut être..mais son sentiment n'était pas celui-là. Il n'était pas question de temps. Il était clair, les nuages formaient un léger voile entre le soleil et sa peau. Non, le temps n'était vraisemblablement pas à l'orage. Alors quoi ?

Andreia laissait le soleil mordre sa peau à grand coup de rayon, lorsque, plissant les yeux, elle vit enfin l'objet de cette tension ambiante.

Une petit attroupement se formait déjà. De nature curieuse, elle s'approcha, se glissant entre les personnes déjà présentes en ce lieu.

La lice...un affrontement se préparait. Une homme tressé, inconnu au bataillon des têtes déjà croisées en ville..et le Sieur Actarius, qu'elle avait eu plaisir à rencontrer brièvement sur la place publique.

Elle ne put que sourire aux divers propos tenus, parlant de tonneaux, mais elle avait raté l'essentiel : la raison de cet affrontement. Aussi posa t'elle la question à ses voisins
:

- Ma foi, je ne sais ce qui les pousse à se confronter ainsi, le savez vous ?
Je ne suis pas très friande de ce genre de scène, mais cela promet d'être grandiose, à en voir les protagonistes..D'ailleurs qui est cet homme là..? Je ne crois pas avoir le plaisir de le connaitre..


Elle désigna d'un geste le tressé puis, en attendant la réponse, avisa un siège qui entourait cette "arène" et s'installa confortablement, s'éventant à loisir, le soleil décidément ne faisait pas de halte. Autant rester à proximité..car qui dit Lice, dit blessé...et pour une chirurgienne de robe courte, c'est presque une question de devoir que de rester là.
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Cherche rôliste
Insanius
Vingt-cinq? Tope là, l'ami!

Bon! Si on commençait?
J'ai hâte de botter ton fondement mon cher...


Il souriait, impatient d'en découdre. De sa jeunesse remontait de vieux souvenirs.
Son cœur battait à tout rompre, surchargé par l'adrénaline. Impatience du guerrier avant la bataille...
Dans sa bouche, le goût du métal; partout sur sa peau, ses poils se hérissaient.
D'un geste il se débarrassa de sa cape en l'envoyant négligemment hors du terrain qui délimiterait l'affrontement.

Puis fixant son adversaire, il s'avança, se positionnant au milieu de la lice, l'épée toujours au fourreau, le bouclier à l'avant bras.
Il se sentait rouillé, affaiblis, loin d'égaler l'homme qu'il avait été, mais il se sentait bien. Heureux de croiser le fer et de plus avec un homme de qualité.

Il inspira, retint son souffle et ferma les yeux.
Il sentait le vent et la morsure du soleil sur sa peau. L'odeur des fruits gorgés de sucre qui pendaient sur leurs arbres un peu plus loin, emplissait ses narines. Une douce journée d'été...
Il grava du mieux qu'il put toutes ces sensations dans sa mémoire. il pensa soudain que l'on ne se sent jamais aussi vivant que lorsque l'on risque sa vie.
Certes le "duel" se voulait amical, mais aucun d'eux ne retiendrait ses coups...

Puis lentement il expira, alors même qu'il ouvrit les yeux et que sa main s'étant saisit du pommeau de son épée, la sortit du fourreau...
Il contempla la lame quelques instants, songeant qu'elle n'avait jusqu'à présent servit qu'à taillader un brigand...

Cette fois, elle rencontrerait un adversaire à la hauteur...

Alors Vicomte? Prêt à en découdre?

Il ploya légèrement le genou, laissant son poids s'appuyer sur son autre jambe. Il était prêt à le recevoir...

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...
Frederique85
Fred, amusée, écoutait les uns les autres, elle connaissait bien acta et Insa et les appréciaient tous deux, mais elle avait une envie de titiller le tressé.
Aussi elle cria à son ami Actarius:

- Acta s'il te plait une tresse pour moi! je vais me la coudre sur ma chemise!!!

Elle s'approcha de Pachillou et lui chuchota "hum si tu as du vin d'Acta n'oublies pas de régaler tes amis" elle lui fit un clin d'oeil.

Elle se voulait légère bien qu'elle avait le coeur gros et l'esprit torturé par la tournure des derniers évènements

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Actarius
Et bien allons-y !

Sous des apparences d'un calme improbable se préparait une tempête. Car tel était le vicomte en combat, il ne vivait, ne respirait plus que par l'acier, par l'action. Contrairement au guerrier éternel, le Mendois n'était pas de ceux qui croyaient que la meilleure arme était l'esprit. Cela valait pour les décideurs, mais dans le feu et le cliquetis des lames qui s'entrechoquent, seul importait la réactivité, l'initiative. Cela n'excluait pas l'instinct, seule véritable intelligence de combat.

Et dès lors que l'épée quitta langoureusement le fourreau, ce fut cet instinct le seul guide. Dernier sursaut d'une réalité qui s'échappait déjà dans la furie, ils se mirent en garde. A cet instant précis, une étrange lueur apparut dans l'oeil du Vicomte. Le combat commençait.

Sans une once d'hésitation, il se porta à l'attaque. Les lames crissèrent et le ballet métallique débuta. Les coups n'étaient point retenus, mais la résistance était terrible. S'il savait le Ponot fort, il apprenait désormais son habileté épée et bouclier en main. L'instinct, celui qui guide l'oeil vers une ouverture.

Une attaque haute sur la gauche pour l'obliger à relever le bras qui tenait le bouclier, puis un coup porté avec le bouclier au niveau des côtes sur la droite. L'assaut avait été vif mais si la surprise ne fonctionnait pas, il présenterait le furieux désavantage de dégarnir la défense du Mendois. L'instinct était parfois traître.

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Nanelle
La Vicomtesse avait tout d'abord été amusée lorsque son époux lui avait parlé de ce duel en lice avec son vieux frère. Mais connaissant son mari, Nanelle savait qu'il mettrait cette ami de coté le temps du duel. Pour lui il était aussi sérieux que s'il avait du combattre une autre personne, il ne retiendrait pas ses coups et d'après ce qu'il lui avait dit Insa en ferait de même.

Actarius avait expliqué avec enthousiasme à son épouse la vrai raison de ce duel. Il voulait lui proposé de dirigé sa bannière. Elle savait que tous deux étaient très liés depuis très longtemps et que son époux avait toute confiance en son "vieux frère" pour lui faire une telle demande.

L'heure du duel était arrivé, la Médicastre s'empressa de se rendre sur les lieues. Un petit attroupement entourait déjà les deux adversaires. Quand Nanelle arriva à se frayer un chemin en bonne place, elle les entendit parlé de ce qui était en jeu. Son époux devait être sure de sa victoire pour accepter de céder à Insa vingt cinq tonneaux de viognier en cas de défaite.

Un frisson parcouru l'épouse en les voyant de défier de cette façon. Entendant Fred réclamer une tresse, Nanelle s'approcha d'elle. Elle reconnu plusieurs personnes dans la foule se demandant qui ils étaient venus encourager.

Le début du duel fut donner. Nanelle avait toute confiance en son époux mais elle ne pouvait empêcher son cœur de battre à tout rompre dans sa poitrine. Elle serra machinalement la main de sa filleule priant intérieurement Aristote. Elle garda le silence de peur de déconcentrer son époux en entendant sa voix. Même sans la voir ou l'entendre il savait qu'elle était là.

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Dorianedeshautbois
Doriane venu comme simple spectatrice, cela permet d'être des plus intéressant, deux hommes des plus entraîner. Insanius s'entrainait souvent au Puy avec ces poutres, il fallait faire attention avec lui on sait jamais ce qui va arriver. Elle souhaitait tout-même qu'Insanius gagne ce duel car ces stresse était aussi une grosse partie de sa personnalité. Ça serait dommage de le voir les couper, elle resta à regarder de loin le spectacle.

Bon nombre de gens venait pour assister à ce duel, un duel qui restera sans doute dans la mémoire de chacun. Elle frétillait sur place à attendre que cela débute. Cela lui permettait aussi d'oublier un moment son boulot de mairesse. Pour une fois, elle n'a pas la tête dans le commerce ou dans les cas d'escroquerie. Doriane pouvait enfin relaxer un peu, après tout ces jours à ce concentré sur la mairie.

Elle regardait les gens arrivée et écouta les propos de chacun en restant un peu éloigné. Puis attendit le début du duel avec impatience, une bonne chope à la main. Ayant souvent attendu parler de Messire Actarius comme un très bon combattant. Elle avait bien hâte de voir de ces yeux ce qu'il était capable de faire. Car elle savait aussi qu'Insanius était très bon aussi combattant. Ce qui rendait les choses encore plus intéressant à voir, Doriane se trouva bien chanceuse d'avoir la chance de voire ce duel.

Elle salua ceux qui remarqua sa présence malgré l'éloignement de la foule. Il en a toujours qui se tord le coup pour pouvoir voir tout monde^^ Elle remarqua que son beau arriva à son tour, elle lui fit un signe de la main pour lui montré qu'elle se trouvait là. Pour passer indiscrète cela était maintenant impossible après avoir fait des signes aussi évident. Si son beau regarderais devant lui au lieu de regarder partout, elle n'aurait pas eu de besoin de s'affoler à ce point...

Le combat commença, Doriane regarda avec attention...

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