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[RP]Parce que tout s'arręte un jour...

Pherea
Arrivée sur le lieu de l’accident, Pherea constata que personne n’était encore là pour aider la pauvre Mysouris. Elle marmonna quelques jurons berrichons avant de retrouver sa place au côté de la lieutenante. Elle lui caressa doucement les cheveux alors que Thibalt confiait son fils à l’enfant. En entendant l’homme affirmer qu’il avait quelques compétences en médecine, la Blanche se sentit soulagée et tendit sa besace au diacre en expliquant :

J’ai pris quelques plantes médicinales chez moi. Elles sont triées dans des bocaux. Je… je ne sais pas si ça pourra vous servir.


Évidemment, quelques plantes séchées ne changeraient rien… mais l’apprentie Blanche était bien trop ignorante en choses de guérisseuse pour le savoir. Ses yeux se posèrent à nouveau sur Mys et sa gorge se noua. Médecin ou pas, l’écuyère était en très mauvaise posture et il fallait la sortir de là. Mais personne… personne n’était là… à moins que… oui, au loin là-bas, trois hommes arrivaient !
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Lulue
[Des portes de la commanderie au Berry, il n’y a qu’un pas… ou presque


Quitter la Commanderie des Blanches en un claquement de doigts lorsque Melusine vint confirmer ce qu’elle pensait depuis le début.
Quelques mots échangés avant de prendre la route avec la Cap’, lui affirmer qu’elle va la retrouver en Berry.
Eh oui, toute ex Berrichonne qui se respecte, va forcément se réfugier en ce duché qu’est le Berry.
Et puis, elle commençait à la connaître depuis le temps qu’elles se fréquentaient, même si cela était en dents de scie parfois.

Un détour par Montpensier donc, où il prévint un Blondinet qu’elle devait partir en urgence pour le Berry et prendre des provisions pour la route.
Il insista pour venir et Lucie ne sut pas dire non, même s’il s’agissait d’une mission concernant les Blanches.
Traquer une de leur sœur qui n’avait pas respecté une quarantaine…
Voilà à quoi elles allaient jouer ces prochains jours.

Voyage sans encombre ou presque.
Ils récupérèrent une brunette Licorneuse entre Montluçon et Bourbon.
Un oubli de sa part qui n’arrangera certainement en rien son état, mais la Scribe ne pouvait se permettre de prendre du retard.
Décision difficile qui tomba, elle s’arrangera plus tard avec sa conscience.
Et puis ils auraient dû la laisser dans un dispensaire en BA plutôt que de faire prendre davantage de risques à la « population ».
Mais l’urgence ne nous fait pas prendre toujours les bonnes décisions…

Taverne de Bourges…
Ville et bâtisse qui lui rappelèrent tant de chose soudainement.
Pincement au cœur, avant de demande rune chambre pour se rafraîchir.
Et puis un pigeon la trouva, lui donnant des nouvelles sur l’évolution des recherches.
Enfourner Hasufel après avoir pris quelques « affaires » et matériels qui pourront lui être utile, et se diriger le plus vite possible sur cette route entre Châteauroux et Saint Aignan.

Y découvrir avec effroi une Mysouris sous une chariote.
Se positionner devant l’homme qu’elle ne connaît ni d’Adams, ni d’Eve, ne pas prendre le temps non plus de se présenter et aller à l’essentiel.


Norf, on va faire comment pour la sortir de là dessous…

Se mettre à genoux aux côtés de l’aveugle et lui tapoter les joues.

Mys ? Mys tu m’entends ? t’sais que la Cap’ va criser et moi pareil?

Moui bon, ce n’était pas le moment de lui parler de ça mais qui sait, ça pouvait faire son effet…

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--Jean_le_berrichon
Jean finissait de récolter quelques haricots dans son beau potager envié de tout son voisinage lorsqu’il entendit des cris. Une femme, une femme appelait à l’aide ! et ce n’était pas la sienne de femme, ah ça non… il l’aurait reconnu et surtout ne serait pas allé dans la direction des cris… Mais là, il se devait d’intervenir. En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, l’homme avait rejoint le petit attroupement formé autour de la criarde qui n’était autre que Pherea. Il la connaissait, du temps où la visite des caves des tavernes de Châteauroux était autrement plus intéressante qu’aujourd’hui…
Il l’écouta et la regarda s’éloigner dans la direction opposée à celle de Saint-Aignan, ce qui provoqua dans l’assemblée exceptionnelle une réaction imprévue par la damoiselle :

Mais elle s’en va !
Ça doit être une farce, inutile de nous déplacer.
Norf mais quand même, faudrait aller voir non ?
Mais non, elle a crié au loup et puis si ça se trouve c’est un piège, y’a des brigands qui rodent pas mal autour du village ces temps-ci !
Mais non, je la connais, c’est pas possible.
...


D’élucubrations en élucubrations, le temps passait et ce n’est que bien plus tard que les castelroussins désignèrent des volontaires, qui ne l’étaient pas tant que ça, pour aller voir si l’accident était bien réel. Ainsi, Jean prit la route accompagné de deux autres hommes.

Encore un peu plus tard, l’équipe arriva enfin sur le lieu du drame. Jean pressa le pas et vint près de Pherea :

Norf de norf ! Pauvre femme, il faut la sortir de là.


Il eu pour seule réponse l’air exaspéré de la jeune berrichonne devant tant de perspicacité. Il héla les autres et entreprit de dégager les morceaux de carrioles brisés :

Vite un de ce côté, toi de l’autre, on va soulever ça !
Thibalt
Aeldred a écrit:
C'pas ma mère. C'est Mysouris. Elle dort pas. On croirait, mais c'pas vrai. Elle a froid. J'ai peur.


Thibalt adressa un léger sourire au garçon. Mysouris. C'était le nom de celle qu'il avait devoir tenter de sauver. Dans les cours qu'il avait suivi, on lui avait dit que connaître le prénom de la personne qui avait besoin d'aide était bon pour elle. Cela attirait son attention. En pensant à celle qui se trouvait en danger, l'Aragonais se souvint qu'il n'avait pas encore parlé à cette dernière. Il s'accroupit, repensant à ce que venait de lui dire Pherea et lui fit signe que ça n'était pas la peine de courir jusque Chateauroux.

«Quelques plantes ne la sortiront pas de là... Il vaut mieux que nous restions sur place et que nous la sortions tout de suite.»


Alors qu'il allait adresser quelques mots à celle qui semblait endormie, le Diacre de Chateauroux s'aperçut qu'elle était bien plus vieille qu'il le pensait. Sûrement plus vieille que lui, d'ailleurs. Elle était donc plus faible, et ils allaient devoir agir vite. Son coeur palpita, comme effrayé par l'idée d'être bien plus sur le joug du temps qu'il ne le croyait lorsqu'il entendit les fers d'un cheval. Il se redressa et aperçut une demoiselle descendre de sa monture pour presque se jeter pour prendre la main de la femme qu'elle semblait connaître.

«Essayez de garder son attention... et tentez de savoir où elle a mal. Il va falloir enlever tout ça mais ça peut prendre du temps. Visiblement vous la connaissez et Pherea aussi, essayez de la rassurer.»


Sans trop savoir par où commencer du fait qu'il ne sache absolument pas si Mysouris avait, par exemple, quelque chose d'enfoncer dans le dos qui signerait son arrêt de mort si on l'enlevait, Thibalt tournait autour des décombres. Il enlevait quelques débris superflus et les jeta dans le fossé lorsque trois hommes qu'il ne connaissait pas arrivèrent et soulevèrent comme des barbares les débris.

«Hé ! Vous êtes dingue ?! En soulevant les choses aussi brusquement, vous risquez de tout faire s'effondrer sur elle !»


Il voyait rouge. Bon sang... Il y a parfois des gens qui devraient rester chez eux...

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Mysouris
Des pas qui s'approchent, d'autres qui s'éloignent. Des voix. Aeldred qui parle à un inconnu. Ne lui avait elle pas dit de faire attention à ne pas parler aux étrangers ?

Frémissant, les yeux fermés, Mysouris se concentre pour rester éveillée, et écouter ce qui se passe autour d'elle. Apparemment ça commence à s'activer. Ael et le fol s'éloigne. La fée est revenue.

Sans comprendre de qui il s'agit au premier abord, une personne qu'elle connait s'est approché et lui tapote les joues. Acte qui eut pour effet de la faire gémir doucement. Puis, la blessée reconnait Lulue dans la voix angoissée qui lui parle. Ouvrir les yeux sert à rien, du coup, la lieutenante ouvre la bouche pour murmurer un Oui faible mais distinct.

Mais, la douleur la reprend tandis que quelques uns tentent de soulever les débris. Cris de douleur perçant. Ne peuvent ils pas la laisser là ? Au moins, la douleur devient supportable avec le temps, elle s'y est habituée. En fait non... mais, la douleur est tellement pire quand on s'occupe d'elle...

Tenter de respirer profondément, et finir par tousser dans une grimace. Puis, trouver la force de parler, quelques mots seulement

Lulue... je... fais une... bêtise c'pas ? Je... mal... froid... peur...

Tousser encore, et cracher de la salive rougeatre. Maintenant, qu'elle y était, la fin proche lui faisait peur. Partir, c'était tout quitter. Mais choisis t'on seulement ce jour là ?
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Izidore
Après quelques trop longs instants d'hésitation dans la situation qui semblait être, la baronne chère au - fatigué - cœur du Chevalier prit sa main et grimpa derrière lui.
Il talonna immédiatement sa monture et parti dans la direction indiqué. Elle ne se tenait pas, voulait-elle tomber et risquer de ne pas pouvoir aider sa sœur. Elle était une combattante, elle savait aussi bien que lui qu'il fallait dans certaines situation se passer des convenances. Il saisit de sa main libre les doigts de la Blanche sans ménagement pour venir les appliquer autour de sa taille où elle pourrait ainsi se tenir.
Ceci fait, il intima l'ordre d'accélérer à son fidèle compagnon.

Elle lui compta rapidement l'histoire et il comprit de suite l'importance de la réaction de leur Ordre.


La peste ? Mais ... Il nous faut nous hâter à la retrouver, en espérant que votre sœur ne soit pas atteinte sinon nous courrons au drame.

Chevauchant ainsi quelques centaines de mettre sur le chemin il finirent par apercevoir tout deux au même moment un attroupement. Une charrette semblait renversée sur une femme et des personnes s'agitaient autour.
De Castelléo reconnu aussitôt sa sœur penchée sur le corps de la femme qu'il ne reconnut pas immédiatement bien qu'il l'avait déjà croisée il y a de cela plus d'une année maintenant. Il fut tout aussi étonné de voir Lulue en Berry sans en être avertis.


Lucie ! C'est moi ! Est-ce Mysouris ?

Il reconnu autour la jeune Phéréa que sa passagère était venu chercher, cela ne pouvait donc être qu'elle.
Voyant quelques badauds tenter de retirer le charrette sans ménagement, Izidore imita l'homme qui s'occupait déjà de les arrêter, un étalon en opposition en général faisait assez facilement reculer les indésirables.


Cessez de lever cette charrette ainsi vous allez faire pire que mieux. Aidez nous mais suivez nos consignes. Le moindre traumatisme peut la tuer.
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Escalibur2
A la grande surprise d'Estelle Caroline, son galant cavalier ressentant probablement l'hésitation qui était sienne au moment de monter sur le cheval, s'empara de ses doigts et les porta à sa taille pour qu'elle puisse se tenir. Elle ne prit même pas la peine de miner rouspéter et se laissa mener sur la route entre Châteauroux et Saint-Aignan. Chemin faisant, elle lui expliqua la situation et ils conversèrent un peu :
La peste ? Mais ... Il nous faut nous hâter à la retrouver, en espérant que votre sœur ne soit pas atteinte sinon nous courrons au drame A aucun instant, la Blanche n'avait réalisé que l'écuyère pouvait être contaminée, chose un peu ridicule au vue de la quarantaine qui était mise en place, ce n'est qu'en entendant ces mots dans la bouche du Teutonique qu'elle réalisa : Puisse Aristote faire que vous ayiez tord ! fut sa réaction à cette éventualité

Avant qu'Izidore n'ait eut le temps de répondre, ils aperçurent un attroupement. A mesure que le cheval avançait, le motif de ce rassemblement se fit plus clair : Il y avait une charette renversée sur la route et quelques personnes, dont Lulue et Phéréa, se trouvaient là à porter assistance à une victime bloquée à l'intérieur. Il fallut quelques secondes et les mots d'Izidore pour que la Blanche se rendre compte qu'il s'agissait de Mysouris. La colère de la fuite de l'écuyère céda alors la place à l'inquiétude.

Le Teutonique tout occupé qu'il était à vouloir porter assistance aux hommes qui tentaient de dégager la Berrichonne sembla oublier la présence de la Baronne derrière lui. Elle s'empressa de le lui faire remarquer en lui tapotant du doigt sur l'épaule et en lui glissant :

Hum ... ? Noble messire ...? Me serait-il possible de descendre ... ?

Sans attendre sa réponse, elle retira ses mains de sa taille et sauta du cheval pour rejoindre ses soeurs. Mysouris parlait mais crachait du sang ce qui n'alla pas pour rassurer l'esquire. Elle observa quelques instants la scène et les personnes en présence pour voir comment elle pourrait se rendre utile.
Je vois que vous avez des plantes médicinales pour soulager sa douleur et nettoyer ses plaies ... avez-vous également des linges qui pourraient servir de pansement ? Si besoin, je puis m'en retourner rapidement au village en chercher ...
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Aeldred
Le gosse parlait au petit qu'il portait, lui expliquant ce qui se passait. Il s'était assis dans l'herbe et regardait les hommes s'afférer. Une personne puis une deuxième qu'il connaissait étaient venus se joindre à ceux déjà présent. Mais cela n'allait pas assez vite. Elle ne sortirait jamais de là dessous si ça continuait !

Toujours le petit dans les bras, il se leva pour retourner près du chariot. Tenant l'enfant d'une main, il tira le mantel de son père de l'autre.


S'vous plait. Dépêchez vous. Faut la sortir de là d'ssous.

Les yeux embrumés, il regardait l'homme d'un air suppliant. Puis, ne pouvant rien faire le bébé entre les bras l'encombrant, il retourna s'asseoir. Délicatement, il posa l'enfant devant lui, et détacha sa fronde de sa ceinture. Plus loin, les chevaux calmés par l'arrêt subit de leur véhicule broutaient tranquillement. La fronde reçue la pierre, puis siffla durant quelques tours au dessus de la tête du garçon. Quand la pierre partit, les chevaux n'avaient pas bougé. Elle atterrit dans la patte de l'un d'entre eux qui hennit bruyamment.

Le garnement souriait presque. C'était leur faute à ces maudits chevaux. Ils devaient payer. Il fallait qu'il passe son désarrois et sa tristesse sur quelque chose, autant que ce soit eux ! D'ailleurs le fol aussi semblait penser comme lui. Rasant le sol tel un loup il s'approchait à son tour des bêtes. Il leur sauta dessus en aboyant, ce qui eut tôt fait de les faire déguerpir au galop.

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--Jean_le_berrichon
«Hé ! Vous êtes dingue ?! En soulevant les choses aussi brusquement, vous risquez de tout faire s'effondrer sur elle !»

Jean lâcha brutalement l’essieu qu’il était en train de soulever quand il entendit les dires de Thibalt.

Non mais oh ! me dites pas ce que j’ai à faire ! Faut la sortir de là oui ou non ? Bon alors laissez moi faire m’sieur le curé et contentez vous de prier !

Se retournant vers un de deux autres hommes :

Allez on s’y remet !

Mais celui-ci répond alors que de nouveaux cavaliers s’approchent :

Elle est condamnée, y’a rien à fai...


Cessez de lever cette charrette ainsi vous allez faire pire que mieux. Aidez nous mais suivez nos consignes. Le moindre traumatisme peut la tuer.


Izidore s'interposait. Il n'en fallu pas plus pour le castelroussin pessimiste qui commença à rebrousser chemin en clamant :

Elle est condamnée ! Laissez les loups faire leur travail et qu'Aristote la reçoive !
Pherea
Penchée sur le visage de Mysouris pour essayer de la maintenir éveillée tout en évitant de regarder ses blessures, Pherea fut surprise d’entendre des voix familières : Lucie, puis la voix d’un homme et enfin Estelle Caroline. Des Blanches ! Des Blanches étaient là ! Mys était sauvée ! Qui d’autre aurait pu intervenir ? C’était le Ciel qui les envoyait…

Lucie ! Comme je suis soulagée de te voir ici ! Mys… la voix se fit plus faible jusqu’au murmure de la blessée :

Lulue... je... fais une... bêtise c'pas ? Je... mal... froid... peur...


Léger sourire au milieu des larmes bien vite effacé lorsque la lieutenante reprend à tousser. D’une voix suppliante, Pherea demande :

Lucie… elle va s’en sortir n’est-ce-pas ?

A ce moment-là, un cheval portant deux cavaliers s’interpose entre les débris de la carriole et quelques badauds qui faisaient plus de mal qu’autre chose…

Esca ! Tu es là aussi ? Vite, il n’y a pas de temps à perdre !

Se penchant à nouveau sur le doux visage de Mysouris, l’apprentie Blanche, rassurée par l’arrivée de ses sœurs assura tout en caressant les cheveux de la blessée :

Tout va bien se passer Mys…

Mais le souffle de la lieutenante se faisait de plus en plus court...
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Thibalt
Izidore semblait avoir calmé les ardeurs chevaleresques de ces trois imprudents. Thibalt, lui, n'avait même pas préféré corriger le fait qu'il était Diacre et non pas Prêtre ni même démontrer le fait qu'il avait suffisamment de force pour enlever tout cela des décombres. L'heure n'était pas à la compétition.

Un des trois hommes, visiblement plus pessimiste que les autres semblait convaincu qu'elle allait mourir. Même si la situation n'était effectivement pas à son avantage, Thibalt le pointa du doigt presque menaçant et lui dit:

«Hé bien ! Si vous pensez que les loups feront leur travail, rentrez chez vous ! Nous n'avons pas besoin de vos prédications, Sieur ! Et dans un instant pareil, ça n'est pas le Diacre qui parle mais bien l'Homme. Laissez Aristote, Christos et tous les saints du monde hors de ça ! Elle n'a pas besoin de leur aide mais bien de la nôtre.»


L'agacement commençait à se faire sentir. Thibalt tournait autour des débris en enlevant ce qui semblait superflus. Au bout de quelques minutes, il sentit qu'on tirait sur son mantel. Il se retourna et aperçut le jeune garçon avec son fils dans les bras.

Aeldred a écrit:
S'vous plait. Dépêchez vous. Faut la sortir de là d'ssous.


L'air suppliant du petit donna un peu mal au coeur à Thibalt. Il ne pouvait pas lui promettre quoi que ce soit et ce même s'il aurait pu le faire pour le rassurer. Il ne pouvait pas, tout simplement car il voyait bien que la situation n'était pas à son avantage. Elle était coincée là-dessus... Peut-être avait-elle une planche de bois dans le corps, la bouger serait alors synonyme d'achever ses souffrances, ce qu'il ne souhaitait pas. Adressant un sourire presque sincère au jeune garçon, il ne lui répondit rien pour ne pas avoir à lui mentir.

S'approchant d'Izidore, encore sur son cheval, l'Aragonais le salua brièvement avant de saluer tout aussi brièvement la femme inconnue qui descendait de derrière lui.


«Je dois bien reconnaître que je sais pas par où m'y prendre... Elle a l'air mal et j'ai peur qu'elle n'ait un éclat de bois ou d'autre chose dans le corps...»
dit-il à Izidore tout bas pour que personne d'autre ne les entende.

Au loin, les chevaux s'enfuirent après que le fol ait cherché à mordre l'un d'eux. Ca ferait de la véritable nourriture pour les loups, plutôt que la chair d'une vieille femme qui avait besoin d'aide...

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--Rodolph
Rodolph passait par là, totalement par hasard. Il avait une course à faire à Bourges et s'était bel et bien trompé de route.

Marchant à l'aide d'une canne, il n'allait plus aussi vite qu'à ces beaux jours. Mais il marchait toujours, et cela lui suffisait en général. Mais pour l'heure, devoir faire un aller retour pour rien l'agaçait. Aussi maugréait il :

Norf de norf. C'pas potib' ! C'gourrer coum ça à mon age. T'sais bien pourtant, basiau qu'faut tourner à dextre après l'brave chêne.

Arrivant devant la catastrophe il s'arrêta interloqué :

Tiens qu'ce passe par ici ? Eh ! Les basins ! C'quoi c'bazard ? Ou c'que j'passe moi ?

Sa pensé se fit rapide quand il aperçut le fol d'un oeil.

Crénom de norf ! Dites moi pas que... Sa gorge s'était nouée d'un coup. Était il possible qu'elle soit là dessous ?

Norf de norf ! Y'a un blessé ? Z'avez b'soin d'aide ? J'suis plus bon à grand chose mais... j'suis toujours mieux qu'rien.

Après un long instant de silence il osa enfin demander :

Qui qu'est là d'ssous ? Il avait bien reconnu le blason des Blanches sur quelques uns qui étaient là, et sa crainte de ne pas apercevoir celle qu'il avait si longtemps servit tout en sachant que le Drizz était là, aiguisait sa curiosité autant que sa peur de comprendre.
Izidore
La Baronne sauta à bas de son cheval et couru vers sa soeur.
L'homme blond qui s'était interposé en premier lieu vint vers Izidore.


« - Je dois bien reconnaître que je sais pas par où m'y prendre... Elle a l'air mal et j'ai peur qu'elle n'ait un éclat de bois ou d'autre chose dans le corps...»

Oui. C'est probable.

Izidore avait déjà vu des dizaines de blessures similaires et la fin était rarement heureuse. Les champs de batailles des Royaumes apportaient hélas souvent peine et mort pour ceux qui les fréquentaient mais ici, ce n'en était pas un. L'ardeur des combats ne faisait pas rage autour d'eux. Ils pouvaient peut-être l'aider.

Il nous faut un médicastre. Et trouvez un forgeron pour cautériser les plaies. Si nous pouvons retirer cette charrette il y aura certainement hémorragie, il nous faut réussir à cautériser le plus vite possible.

Tout en prononçant cela le Teutonique arracha sa cape blanche frappée de la croix,symbole de son appartenance au Chapitre, et la tendit à Estelle-Caroline.

Pour les soins, crût-il bon de préciser, ce qui était inutile évidemment, les blanches étaient reconnues pour leurs qualités de soignantes et sa sœur ainsi que son don pour les plantes était présente.
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--Rodolph
Personne ne daignait répondre au vieux serviteur, mais celui ci point encore sourd pris l'initiative en attendant que quelqu'un réponde enfin.

Si j'peux aider. J'suis méd'cin. 'Fin un peu. J'dois avoir d'quoi faire des pans'ments sur moi. Pour l'reste... faudra voir quand y s'ra sortit d'là d'ssous. Faudrait p't'etre s'activer d'ailleurs...

Il farfouilla dans sa besace et en sortit différentes plantes séchées. Marmonnant toujours il disait : C'te ci c'pour les brulures, ça c'pour les maux d'ventre, ah vala, c'pour les plaies. C'bon ça ira. Mais j'm'demande qu'est l'basiau coinché la d'sous quand même. J'spère juste qu'c'pas elle...
--Lulue


Faire complètement abstraction de ce qu’il y a autour d’elle.
Se concentrer uniquement sur la Lieutenante.
Sursauter légèrement lorsqu’elle entendant un homme râler en sa direction.
Lever son minois et voir se stopper de justesse le désastre qui aurait pu suivre.
Soupir imperceptible de soulagement.
Se reconcentrer sur la blessée et essuyer le sang qu’elle crachait.


T’inquiètes pas, on est là…


Entendre ensuite la voix de Pherea, sa chère filleule Blanche, lui poser la question fatidique d’une voix suppliante.
Poser ses yeux noirs sur elle, exprimant le doute qu’elle avait sur le fait qu’il puisse y avoir une fin heureuse.
Mais il fallait que Mysouris fasse son possible pour rester éveillée et surtout se battre.
Si elle baissait les bras, leurs efforts seraient vains.
Voix posée, rassurante et presque ferme.


Bien sur qu’elle va s’en sortir, n’est ce pas Mys ?


Regarder furtivement l’homme qui s’adressa à elle, qui n’était autre qu’Izidore.
Lui faire un petit sourire malgré les circonstances signifiant, « coucou frérot ! Eh oui, visite surprise ! »
Puis le laisser voir avec les autres comment sortir La Blanche de là.
Froncer les sourcils lorsqu’elle entendit parler de médicastre.
Norf, qu’est ce qu’elle en avait horreur !


On sait parfaitement cautériser les plaies, pas vrai l’aveugle ?


Petit pic volontaire dans le but de la faire réagir ou du moins la garder éveillée tant bien que mal.
Et réfléchir à quoi lui donner pour la soulager.
La lavande... désinfecte, cicatrise, calme, stimule, tonifie et régularise.
Utilisée pour panser les plaies des blessés par arme blanche.
Moui bon là elle n'était pas blessée par une arme blanche, mais pourquoi pas.
Le thym ... antiseptique puissant, utilisé pour désinfecter les plaies sous forme de compresses décoction
Un doute sur le fait qu’il puisse ne pas y avoir contre indication d’utiliser les deux en même temps mais si le vieil homme est vraiment médecin, il devrait pouvoir la corriger.


Vous avez des extraits de thym et de lavande ? Si non, Phe regarde dans ma besace, j’dois avoir mon matériel de mini guérisseuse. Et Izi… faut vraiment la sortir de là dessous qu’on puisse la ramener à la Commanderie.

Soupirer silencieusement.
Une prière de la Scribe au passage, espérant que leur Sœur serait transportable et tiendrait jusque là…

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Perso reparti urgemment IG. PNJ créé pour que la joueuse puisse continuer à participer au rp.
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