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[RP] Retrouvailles

Astaroth94
Les rayons du soleil perçerent le ciel. Malgré l'été, la fraicheur se faisait sentir. Les hautes murailes de Lyon étaient devant lui. A a peine une lieue de marche. Il avait parcourut plus d'une centaine de lieux sans dormir, s'arretant de temps à autre pour se nourir, volant en pleine nuit dans les vergers du duché de Bourgogne. Se posant contre un arbre pour rediger des courriers à un femme qui s'eloignait de lui, mais tres proche finalement, cause de son insomnie. Pour ne pas flancher, il avait trouver des herbes qui l'aidaient à ce maintenir éveillé. Encore une lieue. Plus qu'une lieue à marcher et enfin il entrerai dans Lyon.

Un faucon vola à lui, le même faucon que les autres jours avec ce même ruban rouge foncé. Il se posa sur son épaule, portant une missive. Il lui detacha delicatement. Son coeur battait la chamade, le rythme était fort, tel un metronome mal réglé. Le faucon parcourait des distances plus longue de jours en jours la fatigue devait le gagner de plus en plus apres chaque voyage. Astaroth trouva un arbre. Il s'appuya dessus et redigea la reponce. Le faucon pelerin volait autour de l'arbre, examinant le sol, cherchant un proie.
A ce même moment un pigeon s'approcha d'Astaroth. Il n'eut pas le temps de se poser que le faucon se lança en piqué dessus et empoingna le pigeon qu'il bloqua dans ses serres et vint deposer devant le voyageur. Il tenta tant bien que mal de liberer la pauvre bete de l'emprise du faucon et réussit finalement. Un gest vif vers le predateur et le voila qui se renvole et tournoie autour de lui. Il redigea une reponce a sa corepondante privlegiée puis siffla le faucon. Il lui attacha la missive et le fit s'envoler direction Pontarlier.

Il pris alors la missive du pigeon...
La douane... Il fallait se presenter. Il redigea une reponce au dos de la missive et profita que le faucon c'etait éloigné pour relacher la pauvre bete.

Respirant un bon coup, il se releva et repit sa marche vers Lyon.

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Terwagne
Un petit voyage, intra-duché... Cela ne lui ferrait peut-être pas de bien, mais en tous cas pas de mal non plus.

Elle s'était décidée la veille, à la tombée de la nuit, lassée de regarder le même paysage à travers la même fenêtre de la même auberge depuis plusieurs jours, qui eux aussi lui semblaient tous les mêmes...

Depuis la missive qui avait fait s'écrouler son monde, elle tournait en rond, ne parvenant toujours pas, malgré ses différentes occupations à la Cour d'Appel et les réunions au sein de l'APD, à cesser de penser à lui ne serait-ce qu'une seconde.

Hugo... Elle ne le pleurait plus, ne l'attendait plus, ne l'espérait plus, non. Elle savait que plus jamais il n'y aurait de NOUS, qu'il l'avait sans doute déjà oubliée, chassée de sa mémoire comme on chasse une feuille morte qui encombre le seuil de sa demeure, d'un simple coup de balai... Une feuille morte et dérangeante...

Comment avait-elle fait pour le laisser cesser de l'aimer? Comment avait-elle pu être à ce point incapable de garder cet amour qui pour elle était tout? Elle n'était qu'une incapable en matière de sentiments... Voila ce qu'elle se répétait depuis des jours.

Et ce n'était pas ce petit voyage qui la ferrait cesser d'y penser, elle le savait au fond d'elle-même. Cependant, il lui permettrait d'aller cacher son chagrin et son dégoût d'elle-même ailleurs que dans cette chambre d'auberge où elle étouffait, et dont elle commençait à connaître le nombre exact de noeuds présents dans le bois qui composait le plancher...

Et puis, elle verrait Anne, "sa nièce"...

Le jour se levait à peine lorsqu'elle franchit les portes de la ville, et une brume qui la fit penser au brouillard dans lequel elle-même était, semblait encore couvrir les rues. Elle s'y promena un long moment, puis chercha un banc où se poser, en attendant que les tavernes n'ouvrent leurs portes.

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Le roman inachevé...
Astaroth94
Quelques pas a faire puis voila. Il entrait à Lyon par la grande porte nord. Il scrutait le ciel à la recherche du faucon pelerin qu'il avait envoyé il y a une heure. Ce volatile voyageait rapidement, mais peut etre pas au point de ralier Pontarlier et Lyon en seulement une heure.

Ses pensée tournées vers cette femme, il marchait doucement dans les rues Lyonnaises. Les mots écrit sur les courrier echangés raisonnaient dans sa tête inllassablement.

Les citadins le saluaient respectueusement. Cette ville était vraiment accueillante comme le stipulait le courrier de la douane. Des sourires croisées, des hochements de tête, Astaroth se sentait bien au premiers abords dans cette ville. Mais son voyage n'etait pas terminé, il devait se rendre à Vienne pour retrouver safilleule. Il sillonna la ville, à la recherche de taverne, travesant le marché regarder les étalages. Des fruits, des poissons du pain. Lui qui mangeait maïs et fruit, il en salivait.

Aucune reponce de la douane. Pas de nouvelles bonnes nouvelles non? Il erra dans les rues... Puis soudain, un cri venant du ciel, le faucon avait fini son allez retour. Combien de temps marchait il dans les rues de Lyon? L'angelus sonna l'heure de la mi journée.


Quoi deja cette heure? les tavernes doivent etre ouvertes...

Le faucon vint se poser delicatement sur l'épaule d'Asta, evitant de lu enfoncer ses serres dans la chaire. Il lui otta le message. Un paquet ccompagnait la missive. Un gant de cuir. Il se souvenait qu'elle allait confectionner un gant pour qu'il puisse receptionner le faucon convenablement. Tenant le gant dans une main et la missive de l'autre il lut.

Citation:
Ohh Asta, que me dites-vous là?

Mais cette crainte s'estompera le jour ou vous serez heureuse. Je n'en dit pas plus, je veux pas vous inquieter a ce sujet.

Sont-ce là des paroles que l'on dit à une femme sans l'inquiéter davantage?
Parlez mon doux, parlez, ne me laissée pas dans l'expectative. je ne vis plus depuis vos mots et je tourne en rond autour de la charrette. Tudieu commence déjà à regretter de ne pas avoir une nuque qui tourne à 360° tant il me suit de son regard interrogateur.

Parlez-moi et je vous dirai mes songes secrets....

Jehane.


De l'inquietude dans les mots de Jehane. Il lui fallait trouver une place tranquile pour pouvoir lui repondre.

Un banc, deja occupé par unepersonne, mais il y avait de la place à coté d'elle. Ne pretant pas attention à la personne assise, il se posa sur le banc et redigea sa reponce. Prennant le temps de trouver les mots juste pour pas inquieter plus que d'habitude. Il deposa le gant a coté de lui.


Citation:
Jehane

La seule crainte qui s'eleve en moins est que je ne vous revoie plus. Est que vous trouviez ce que vous cherchiez à Murten.
Vous voyez bien que ce n'est rien de grave, mais cette crainte m'habite et elle m'habitera aussi longtemps que vous serez indecise.
Surement un des symptomes de la patience...

Quand à vous, comtez moi vos songes...

Asta


Il enfilla le gant de cuir et siffla le faucon en tendant le bras. Il se deposa sur le gant. Astaroth accrocha la missive à la pate du volatile puis il le poussa dans les airs pour qu'il s'envole.

Il se releva, se tournant brievement vers la femme assise à coté de lui


Excusez moi de vous avoir importuné
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Terwagne
Les heures s'écoulaient, tandis que la demoiselle plongeait de plus en plus profondément dans l'océan de sa mélancolie, océan troublé uniquement par moments par le passage d'une vague nommée colère... Colère contre lui, colère contre elle-même aussi...

L'astre roi avait déjà bien entamé sa course vers le zénith, lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'avait même pas prévenu Anne de son arrivée à Lyon, pas plus que le Comte de Bailleul, Président à la Cour d'Appel, à qui elle avait promis de rendre une petite visite si un jour ses pas la menaient à Lyon, où lui-même était venu retrouver son fils.

Cherchant dans sa besace de quoi réparer ces deux oublis, elle entra dans une taverne, but une tisane tout en rédigeant deux brèves missives, et confia ces deux dernières à un jeune messager. Ensuite, elle ressortit, et déambula quelques temps dans la ville, ne prêtant que bien peu d'attention aux gens qu'elle croisait, s'arrêtant uniquement de temps à autre pour observer un insecte se poser sur le coeur d'une fleur. Alors, la douleur la reprenait, plus forte, tandis que les mots imagés qui avaient précédés le premier "Je vous aime" de Hugo revenait à sa mémoire... La Rose et le Papillon...

Dans ces moments de douleur, elle avait quelques fois l'impression que ses jambes allaient la lâcher, mais aussi son coeur. Alors, elle s'asseyait sur un banc de fortune, et attendait que quelque chose attire son attention et l'aide à remonter à la surface.

Cela pouvait être tout et n'importe quoi... Le rire d'un enfant, le cri d'une mère barbotant son rejeton, le pépiement d'un oiseau qui semblait se rire de son malheur, le passage d'une charrette remplie de poissons... Cette fois, ce fut le mouvement de la planche sur laquelle elle était assise. Mouvement provoqué par le postérieur d'un homme qui prenait place à ses côtés, pressé semblait-il de répondre à une missive, venant sans doute de la douane.

Elle ne lui prêta aucune attention, elle n'avait pas envie qu'il se sente obligé d'engager la conversation, et encore moins qu'il trouble le fil de ses pensées à elle.

Pourtant, lorsqu'il se leva et prononça quelques mots, d'un bond elle l'imita, sans avoir besoin de le regarder pour savoir que c'était lui, celui qui l'avait prévenue de son arrivée à Vienne bientôt... Son parrain.

Sans dire un mot, elle se jeta dans ses bras, oubliant tout soudain les tensions qui les avaient tenus loin l'un de l'autre durant plusieurs mois en Berry, oubliant qu'ils étaient dans la rue, oubliant de retenir ses larmes, aussi...

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Le roman inachevé...
Astaroth94
Un geste vif de la demoiselle le fit sursauté. Qu'avait il dit, qu'avait il fait? Il repassa l'espace d'une seconde ce qu'il venait de dire ou faire

Mais qu... pardonnez m...

Baissant les yeux au même moment il reconnu une chevelure si familière. Il écarta sa tête, la tirant en arrière pour appercevoir le visage de la jeune femme et la reconnut aussitot. Des larmes coulaient des yeux de sa filleule venant se perdre sur sa chemise. Sans mot dire, il plaça ses bras autour d'elle et resta ainsi quelques minutes.

Tant de choses, tant d'evenements, tant de paroles entre eux furent oubliés pour laisser place à ce moment de retrouvailles. Ce voyage qu'il entrepennait était pour elle. Pour la retrouver, elle, sa filleule. Il mena de piètre façon son role de parrain à l'époque et il voulait absolument r'attraper cette erreur.
Quel parrain laisse partir sa filleule sans lu dire a revoir?
Quel parrain ne s'assure pas du bon état de santé moral de sa filleule?
Quel parrain lance des attaques verbales infondées à sa filleule?

Il fallait se r'acheter, d'ou ce voyage. Il prit les devant quand à la conversation.


Tu m'a manqué Alizée, je suis heureux de te revoir.

La plus grosse surprise etait de la trouver la, à Lyon, lui qui pensait la retrouver à Vienne. S'il n'y avait eut cette missive de Jehane, il ne se serait presque pas arreter dans cette ville et aurait poursuivit sa route vers sa destination finale, Vienne.

Levant les yeux, il remercia silencieusement le ciel de l'avoir permit de rencontrer cette femme qui grace à elle lui avait permit de trouver sa filleule.
Tiré de ses pensés il baissa à nouveau ces yex vers Terwagne, lui passant une main dans se cheveux. Son role de parrain repris le dessus, de façon plus douce et plus serreine.


Allons allons, seche moi ces larmes ...

Avait il bien fait de dire ça? il manquait quand même de tact et son coté maladroit dans ses dires prennait vite le dessus lorsque des sentiments venaient se meler à ses paroles.
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Terwagne
Séchant ses larmes, elle se recula, tandis que des souvenirs de leurs relations bien étranges défilaient dans sa tête. Il n'avait pas changé, toujours semblable à lui-même.

Etrangement, la brève étreinte qu'ils venaient de partager lui rappelait d'autres étreintes, qu'elle aurait préféré oublier, et elle eut bien du mal à lui cacher la tension qui s'installa alors en elle. Comme toujours dans ces cas-là, du moins avec lui, elle se mit à parler un peu dans tous les sens, très rapidement, trop rapidement même sans doute.


Je ne t'attendais pas avant plusieurs jours... Tu as fait la route bien vite, dis-moi.

Tu as soif? Moi oui... Et puis nous serons bien mieux attablés pour nous raconter tout ce qui s'est passé durant tous ces mois.

Comment va Sancerre? Toujours aussi composée de clans?

Et toi? Toujours forgeron? La Mairie, ça t'a plu?


Un vrai moulin à paroles, oui... Qui tentait de noyer son trouble dans le souffle des mots qu'elle prononçait, tandis qu'elle l'entrainait vers la première taverne.
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Le roman inachevé...
Astaroth94
Fidelle à elle même. Les mots sortaient de sa bouche a une allure telle qu'il devait froncer les sourcil et se concentrer d'aventage pour la comprendre. Il tenta de repondre, mais le temps de repondre et une question venait s'ajouter.

Je suis partit plus tot que prevus en fait...

Euuuh oui, j'ai soif surtout que ...

Non non plus de clan, j'ai foutu un bon coup de botte à la vermine qui trainait...

Forgeron dans l'âme et puis la mairie ...


Il se revoyait plus d'une année en arrière. Quand le trouble en elle l'empechait de parler lui. le jour ou il lui trouva se superbe surnom d'Alizée, la veille de son départ vers la ville de Tonnerre, le jour de leur premier baiser, le jour de l'emmenagement de Terwagne au 1 rempart des Aristotéliciens juste a coté de lui, le jour de leur première soirée chez lui et chez elle, le jour de leur rupture... Fallait penser à autre chose...

En peu de temps qu'il ne faut pour le dire, ils se retrouvèrent en taverne assis une chopine chacun en main a la descendre cul sec a discuter du bon vieux temps, trop vieux même...

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Astaroth94
Pourquoi faut il que cela tourne toujours ainsi entre eux deux?

Pourquoi faut il qu'elle revienne sur le passé douleureux?

Pouquoi faut il que ce passé douloureux il en soit la cause?

Astaroth sortit de la taverne, a moitié en colère. Il avait parcourut une bonne centaine de lieues pour retrouver sa filleule et voila qu'il se retrouve plonger un an en arrière à s'envoyer des pics au visage.

Le passé lui revint. Il pensait que depuis son aventure avec Hugoruth elle aurait oublié cette histoire, mais finalement non. Bléssé au coeur il repliqua sur un ton assez offensif lui aussi. Fallait il parcourir plus de 400 kilomètres pour finir par se facher une nouvelle fois?

Etait ce le lien qui devait se tisser entre un parrain et sa filleule? un lien conflictuel?

Non c'etait pas possible... Il fallait changer ça.

Dans les rues de Lyon, Astaroth s'enervait contre lui même frapant au poing contre les murs des habitations. Il arriva finalement à l'auberge municipale, y prit une chambre et monta dans sa chambre.

Les heures s'écoulait comme le sang s'écoulait de son poing. Il ne trouvait pas le sommeil. A plusieurs reprises il entendit du bruit dans le couloir reliant les chambre entre elles. Terwagne était dans l'une d'entre elle d'apres ses dires en taverne. Il se redressa et redigea une courte missive à la lumière d'une bougie.


Citation:
Alizée

Faut qu'on parle.
J'en peux plus de ces conflits incessant qui anime nos discutions.

Je suis à ta disposition.

Asta


Il sortit de sa chambre et descendit à l'accueil de l'auberge. Personne. Il se plaça derrière le comptoir et sortit le registre des reservations. Son oeil tomba sur le ce nom:
"Dame Terwagne de Thauvenay"
Il regarda le numero de chambre puis remonta les marches sans faire trop de bruit. Il glissa la misive sous la porte de sa filleule et s'en retourna dans sa chambre à peine deux portes plus loin.

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Terwagne
Rien ne changerait sans doute jamais entre eux. Elle aurait voulu être capable de taire certains mots acides, mais c'était plus fort qu'elle, elle en était incapable, il fallait que ça sorte....

Si les premiers moments partagés en taverne avaient été empreints de complicité, de joie de se retrouver, d'échanges, la suite vira assez rapidement au cauchemar.

Après s'être raconté en très résumé ce qui c'était passé dans leur vie à tous deux pendant les derniers mois, Terwagne apprit à son parrain la décision de Hugo de rompre, et lui lui raconta qu'il avait rencontré il y avait peu une Dame qui occupait ses pensées. C'est là que les premiers mots acides franchirent les lèvres de la demoiselle...

Quels étaient ces mots? Il ne s'en souvenait plus avec exactitude, mais elle avait du faire une remarque du genre:
"Espérons pour elle que tu ne te remettes pas à faire des rêves idiots, sans quoi elle subira le même sort que moi".

De sa brève relation amoureuse avec lui, qui n'avait duré que quelques jours, entre Zeltraveller et Hugo, elle n'avait pratiquement gardé en mémoire que la fin, et la raison complètement idiote qu'il avait trouvée pour mettre fin à leur histoire naissante, pas même encore éclose... Des rêves où il la voyait mourir en mettant au monde son fils... Elle s'était moquée, à l'époque, lui disant que les enfants ça ne se fait pas par les lèvres, et que là où en était leur relation, y avait vraiment aucun risque qu'elle meurt.

Mais bref, Asta avait écouté ses rêves, et rompu, mit fin à un roman dont seuls le titre et l'introduction avaient été écrits...



Quoi qu'il en soit, si les premiers acides que la demoiselle lança à la figure de celui qui était depuis lors devenu son parrain ne le blessèrent pas vraiment, ceux qu'elle prononça en fin de journée, devant toute une table remplie de Viennois, parmi lesquels se trouvaient Anne_Blanche, le firent se lever et quitter les lieux. C'est vrai qu'elle n'y était pas allée de main morte...

Au départ, une simple discussion sur la vie, la mort, le chagrin, engagée entre sa nièce et son parrain, et au cours de laquelle il prononça une phrase assez bateau, au fond, mais qui la fit réagir elle, plus rapidement que la foudre ne serait tombée sur la table...


- "Pleurer c'est vivre".

- Oh! Tu m'as donc quittée pour vérifier que j'étais vivante, c'est cela?



Il avait quitté les lieux, et rejoint sans doute sa chambre à l'auberge, ce qu'elle-même fit bien des heures plus tard, ayant tout sauf envie de laisser ce départ gâcher la soirée plutôt agréable qu'elle passait avec sa nièce.

Au petit matin, elle trouva son mot glissé sous la porte, se prépara pour la journée, puis lui répondit, fort brièvement.


Citation:
Cher parrain,

Je serai durant une bonne partie de la soirée à l'auberge que tu sais, je t'y attendrai.


Alizéee.

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Le roman inachevé...
Astaroth94
Une nouvelle nuit blanche. Pourtant celle ci n'etait pas volontaire. Depuis plus d'une semaine il se forçait à se tenir éveiller pour voyager plus vite, pour ne pas rever de la femme qui en ce moment occupe ses pensées de peur de se separer d'elle à chaques reveils.
Cette nuit, il avait besoin de dormir, pour evacuer la soirée précedente, mais les souvenirs, les paroles echangées, les questions des de soit disantes reponces l'empechèrent de dormir.

L'astre solaire traverse les rideaux de la chambre. Astaroth se dressa et s'assit sur le lit, sa tête caché dans ses mains. Les yeux cernés par le manque de sommeil il se leva, l'esprit encore embroillé par cette histoire.

A quand remonte ses dernières nuits blanches? Loin, tres loin lui semblait il... A oui, la semaine precedant l'enlevement de celle qui n'était pas encore sa filleule e qui n'etait plus sa "compagne". Repensant à ça, il leva sa chemise sur le devant et examina sa cicatrice.

Il est des blessures qui ne cicatrisent pas dit on.
Parait même que ce sont celle du coeur dit on aussi.

Mais la sienne, pourtant physique cicatrisait mal. Elle était toujours présente, d'une couleur rouge. Pas le meme rouge que le sang ni le rouge de la viande non, mais un rouge se distinguant vraiment de la couleur de la peau. Il leva totalement sa chemise et tenta d'observer son dos dans un miroir. La même cicatrice, plus large encore car c'etait le point d'entrer de la lame. Meme couleur.
Pourquoi une si mauvaise cicatrisation? Devait il garder la marque de cet enlevement et de son insoucience? Ou alors si seulement les blessures du coeurs ne s'effacent jamais, en serait elle une? Il se rappella que la veille de l'attaque ayant causé ces deux blessures parmit tant d'autre il avait avoué qu'il l'aimait encore, malgrés sa decision de vouloir rompre.

Bref à quoi bon revenir la dessus. Il laissa glisser sa chemise sur lui et attacha son bandana sur la tête. Il sortit de sa chambre et descendit les marches de l'auberge. Arrivée à l'accueil la femme s'en occupant l'interpella.


Messire Astaroth, vous avez un message pour vous.

Il s'approcha de l'aubergiste, pestant

Messire est un terme reservé aux noble et aux chevalier, je ne suis ni noble, ni chevalier, et encore moi noble chevalier... Bref

Merci pour la missive.


Il deposa en même temps un écus sur la table pour payer sa chambre et en deposa un autre pour la remercier du service

Pensez à me reserver cette chambre pour ce soir je vous prie.

C'est noté Mess... euuuh ...

L'embarra dans lequel il avait mit l'aubergiste le fit sourir

J'ai un prénom, utilisez le pour m'appeller

Sur ces paroles il sortit de l'auberge municipale en lisant la missive et partit marcher dans les rues Lyonnaises.

La journée s'ecoula, comme une journée normale. Le climat de la region était fort agréable.
Quelques missives de la femmes de ses pensées vinrent casser le cycle normal de la journée aux quelles il repodai le plus prestement possible pour ne pas la faire attendre.

Le soleil declinait. Le soir arrivait, Astaroth s'approcha des tavernes de la ville et y entra

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Astaroth94
Une autre soirée en taverne. De nouvelle rencontre, mais surtout une nouvelle discution avec Terwagne.

La soirée c'était assez bien déroulée dans l'ensemble. Des discutions, des débats mais surtout des rires, des sourires.

Mais la plus important, une discution serieuse, en privé, entre sa filleule et lui. Il était temps de crever les apsés qui depuis plus d'un an les mettaient constemment en conflit.

Dans le calme, sans pour autant dre qu'il n'y avaient pas de tensions ils discutèrent.
Des repproches, oui il en meritait enormement. Il avait, sans forcement le vouloir, fais tout ce qu'il y avait à faire pour etre detestable.

Des mots resonnèrent dans sa tête.
"Un parrain execrable"

Quel est le role du parrain? Conseiller, guider, soutenir ...
Il avait conseillé Terwagne, mais vraiment maladroitement. Ses conseils ressemblaient plus à des repproches avec le recul. A l'époque il ne comprennait pas pourquoi ces attaques incessantes envers lui à la mairie de Sancerre. Mais ce même recul lui fit comprendre. Il s'en voulait terriblement

Guider, qui peut dire s'il avait guidé Terwagne correctement... personne ne dirait ça, ce serait mentir.

Soutenir, n'en parlons pas. Plutot que de soutenir Terwagne dans ses choix, il l'enfonçait plus de raison.


Parain excecrable, voila la definition de ma vie...

Une chance. Il avait une chance pour se racheter. Prouver qu'il avait changé... Se repassant ces derniers mois dans sa tête, il chercha en quoi il avait put changer...

Depuis qu'ils avaient "couper les ponts", pas grand chose en fait. Il avait decouvert une soeur et un lourd passé, il était devenu maire de Sancerre, il avait mit une femme enceinte...
Il n'avait pas vraiment changer en fait. Toujours le même à réagir sans prendre le temps de reflechir... Fallait il taire certains evenemets? Non, mentir ne servirait à rien. Deja se confier à elle serait une preuve de changement... Il tenta de lui parler, mais il se faisait tard. Dans la precipitation du depart de sa filleule vers l'auberge, il lui devoila une partie de lui peu glorieuse.


Claire est enceinte de moi...

Mais la porte de la taverne claqua avant la fin de la phrase. Avait elle entendu,il ne savait pas. Prennant le temps de boire une chopine il sortit ensuite de la taverne pour se rendre dans les vergers rejoindre des personnes fraichement rencontrés, le coeur un peu plus leger de savoir finalement ce que pensais Terwagne de lui.
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Terwagne
De la soirée passée en taverne la veille, elle s'en souvenait comme si elle avait eu lieu le même jour. Et pour cause, elle n'avait pas dormi...

Tout avait très mal commencé, il faut bien l'avouer. D'abord cette discussion entre toutes les personnes présentes - Astaroth, Anne_Blanche, Dedelagratte, Geoffroy, Penelopedefrance, Thiberian - au sujet du bienfait des bûchers, des roux, des hérétiques... Elle qui avait perdu son premier fiancé sur un bûcher, c'était le genre de sujet de conversation qu'elle détestait au plus haut point.

Au bout d'un moment, elle crut même qu'elle allait perdre connaissance, tellement son sang battait fort dans ses tempes, et sans l'aide de Anne et la bouteille de remontant du sieur Dedelagratte, nul doute qu'elle aurait bel et bien fini dans les pommes.

Les pommes... Voila le second sujet de conversation de la soirée : une opération "vol de pommes" par trois d'entre eux, et dans laquelle ils tentaient d'entraîner la jeune Anne_Blanche. Qu'ils aillent à maraude, peu lui importait, ils étaient vieux assez, mais qu'ils donnent envie à sa nièce de se joindre à eux, cela la rendait malade de colère. Elle pensait à Valatar et Mentaig qui n'auraient pas manqué d'être aussi choqués qu'elle-même d'entendre qu'on incite la jeune fille à s'éloigner du droit chemin.

Ensuite, le récit fait par Asta de l' incendie d'une taverne de Sancerre, et dont il avait été l'instigateur. Il racontait cela sans aucun scrupule, avec même une espèce de fierté dans la voix, affirmant qu'il ne regrettait nullement ces actes de cette nuit-là. Elle avait alors senti la colère monter en elle...

La taverne en question, c'était celle de la nouvelle Tribun qu'elle-même avait nommée au Conseil Municipal en devenant Maire, estimant qu'elle était la personne la plus apte à occuper cette fonction, mais Asta espérait ce poste... Il lui en avait voulu, et au lieu de la soutenir dans sa nouvelle tâche de Maire, il l'avait décriée en place publique, agressée verbalement dans les locaux de la Mairie, menacée de quitter son poste d'assistant à l'accueil des vagabonds... Elle l'avait au final plus ou moins congédié, tellement il pourrissait l'ambiance au Conseil Municipal.

Mais la tentative d'incendie de la taverne en question n'avait pas eu lieu tout de suite... C'étaient quelques mois plus tard, alors qu'elle-même n'était plus Maire, mais conseillère ducale, et membre du NORF, dont il était prévu qu'elle mènerait prochainement la liste. Asta venait de rentrer au NORF, depuis peu, et serait sans doute aussi sur la prochaine liste. Il arborait fièrement son adhésion à leur mouvement politique. Et c'est à cette période, qu'il provoqua l'incendie, et s'en vanta même un peu partout en place publique... Elle ne voulait pas d'un incendiaire dans leur mouvement, qui décréditait leur honnêteté à tous. Elle avait alors poussé activement à sa démission, pour ne pas dire autrement...

Quoi qu'il en soit, de voir qu'encore à l'heure actuelle, dans une taverne de Lyon, il se gaussait de cette histoire n'était pas pour améliorer son humeur à elle.

Aussi, lorsqu'ils quittèrent les lieux pour terminer la soirée seuls, afin de crever l'abcès comme il lui en avait fait la demande, était-elle très silencieuse, mais bouillant de l'intérieur.

Elle mit un temps, en l'écoutant, avant de prendre la parole, et de résumer de façon très claire ce qu'elle lui reprochait.


Un parrain exécrable...

Tu ne m'as pas juste abandonnée une fois, à la fin de notre histoire d'amour, suite à tes stupides rêves...

Tu m'as abandonnée à chaque fois que j'avais besoin de ton soutien, contrairement à ce que l'aurait fait un parrain.

Je suis élue Maire, tu m'abandonnes...

Je me lance dans la politique, tu m'abandonnes...

On tente de m'assassiner, tu n'es pas là....


Cela fait un peu beaucoup d'abandons.


Alors oui, je t'ai pardonné nombre d'entre eux, mais tu ne peux pas attendre de quelqu'un qui aurait été mordu plusieurs fois par le même chien, qu'aujourd'hui il le laisse s'approcher sans être lui-même sur la défensive.


De suite après ces mots, elle s'était levée, refusant de rester un peu comme il le lui demandait avec insistance. Elle ne se sentait vraiment pas bien, elle avait besoin de silence et d'air.

Elle quitta la taverne sans écouter ses dernières paroles.

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Le roman inachevé...
Astaroth94
Encore une nuit blanche, la... pffff il ne comptait meme plus.

Celle ci fut un peu differente des autres, dans un verger à voler des fruits.

Puis le petit matin, les premiers rayons du soleil. Les premiers citadins s'afferaient dans les vergers pour à leur tour recolter des fruits légalement. Il se séparèrent lui et ses conpères et disparurent dans les rues de Lyon chacun de leur coté.

Astaroth s'arreta devant la cathédrale de Lyon, il y penetra avec quelques fruits dans sa cape et un dans les mains qu'il degustait. La cathédrale était vide. Il avença jusqu'a l'autel et deposa les fruits devant. puis il fit trois pas en arrière et posa un genoux à terre en se signant.
Silencieusement, il fit une prière pour sa filleule.


Seigneur ... Je sais que je me tourne rarement vers vous et je sais que le chemin que j'ai empreinté n'est pas celui que vous nous montrez. Mais je vous demande solenelement d'ecoutez ma prière.
Je ne veux rien, je ne demande rien pour moi même. Je demande simplement, que Terwagne, une aristotelicienne convincut dont je suis le parrain trouve en elle la force de surmonter les epreuves qu'elle affronte. En tant que parrain, j'ai manquez a mon devoir et je reconnais mes fautes. Mais mon destin m'importe peu, je l'affronterai comme je l'ai toujours fait.
Elle ne merite pas de souffrir. Cette femme possede un coeur meurtrit par la souffrance perpetuelle que je ... nous lui avons infligé.
Aidez la, je vous en supplie. C'est ma filleule, elle souffre et je l'aime. La perdre à jamais me serai insuporable.

Merci de m'avoir écoutez Seigneur...


Il se releva et se signa à nouveau devant Christo puis se retourna vers la sortie de la cathédralle. Les rayons du soleil vinrent l'éblouir en passant de l'aiclaiage tamisé de la cathédralle a celle eblouissant du soleil en plein jour. Il croisa quelques fidele qui entraient dans ce lieu saint. Il marcha lentement dans les rues, à la recherche d'un coin isolé pour mediter sur lui même.

Au final, il se retrouva sur le même banc que deux jour auparavant assis, devant la taverne municipale. Il attendait. Quoi? il ne savait pas. Peut etre une reponce du Seigneur...

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Astaroth94
Il resta assis sur le banc toute la journée, regardant de tems en temps l'astre solaire pour deviner l'heure. La tête basculée en arrière, il observait le bleu du ciel.

Une ombre vint le perturber. Un faucon, le même que les autres jours. Un sourire s'afficha sur son visage, Jehane lui ecrivait. Il se leva, enfila le gant de cuir et siffla le faucon qui vint se deposer sur le gant. Il detacha la missive... Un poème.


Citation:
Songe...

Deux coeurs en émoi
Deux corps aux abois
Le souffle en arrêt
Les sens aux aguêts
Un baisé volé
Un peu d'eternité...


Il relut le poeme plusieurs fois, marquant un sourire plus grand à chaque lecture. Passant le reste de l'apres midi a lire et relire les anciens courriers.

La journée passa le nez dans les courriers. Lorsqu'il se decida a arreter de lire, il se rendit compte que le soleil avait largement declinné et avait disparut derriere les batisses de la ville. Il se leva de son banc et partit en taverne.

La taverne municipale en face etait vide. Il chercha donc une autre taverne Il arriva finalement à une taverne bondé de monde. Il restait juste une place. Il y entra et reconnu Terwagne au bout de la salle. Il prit place a coté d'elle.
La soirée fut courte. Au depart des discutions futile sur une pesonne inconnue pensant connaitre Terwagne mais qu'elle ne connaissait pas pour passer ensuite au vole de fruit dans les vergers.

Puis Astaroth se tourna vers Terwagne. Il voulait revenir sur ce qu'il c'etient dit la veille. Pour terwagne, la discution etait close, mais il avait encore des chose à dire. Ce u'il avait dit la veille au momet de sa sortit n'avait pas dut etre entendut. Il respira profondement et murmura à l'oreille de sa filleule.


Claire est enceinte de moi...

Un "Ho hoo hooooooooo!!!" vint perturber les discution dans la salle et d'un coup, Terwagne blemit et s'evanouie. Astaroth se precipita vers elle pour empecher la tete de heurter un objet. Il tenta de la reveiller en lui filant de petite claque mais rien n'y faisait. Dedelagratte, present dans la salle lui proposa sa flasque de calva. Astaroth se saisie de la flasque et fit sentir la boisson à s filleule. Rien toujour rien. Astaroth decida alors de l'emmener dehors, prendre un peu l'air, mais toujours rien. Il prit alors la decision de l'emmener dans ses bras et de l'amener dans sa chambre. Traversant la ville direction l'auberge apres s'etre excusé aupres des personnes presente dans la taverne.

Il arriva à l'auberge et monta les marches menant au chambres sous les yeux ébahit de l'aubergiste. Il entra dans sa propre chambre et deposa Terwagne sur son lui. Reprennant son souffle il remarqua finalement il était sortit avec la flaque de Dede. Ne perdant pas le nord, il s'en enfila une bonne rasade avant de s'occuper de sa filleule.

Pencher sur elle il lui prit la main se mit à lui parler tout doucement.


Je pensais pas que ça t'aurai fait autant d'effet... Je suis nul, te dire ça comme ça. Quel parrain quand même. Allez ressaisit toi, dis moi quelque chose...

Ses paroles restaient sans reponces. Il resta assis la, au chevet de sa filleule toute la nuit durant, repetant ces paroles et n'esperant qu'unechose, la voir ouvrir les yeux.
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Terwagne
Combien d'heures était-elle restée sans connaissance? Elle n'en avait aucune idée, mais sans aucun doute une bonne dizaine au moins, puisque lorsqu'elle voulu ouvrir les yeux, le soleil perçait à travers les volets, et elle les referma. La journée devait même être déjà bien avancée, vu la chaleur qui régnait à l'intérieur des murs.

Avait-elle rêvé cette confession en taverne? S'était-elle simplement endormie dans son lit et toute cette histoire n'était-elle qu'un affreux cauchemar? Elle l'aurait voulu, et hésita longuement avant d'ouvrir les yeux.

Lorsqu'elle finit par le faire, la première chose qu'elle aperçut fut la main d'homme posée sur son lit, juste à côté d'elle... Son regard remontant le long du bras, elle découvrit le visage de son propriétaire, et comprit tout aussitôt que non, elle n'avait pas rêvé... Astaroth était assis sur la chaise qui jouxtait sa couche, et elle-même avait été couchée toute habillée.

D'un geste brusque elle s'assit dans le lit, et ne prononça que quelques mots, qui se passaient de commentaires.


La voila la raison de ta visite? Tu voulais juste fuir Claire, l'abandonner, comme tu m'as abandonnée...

Sors de cette chambre!
Sors! Nous n'avons plus rien à nous dire!

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Le roman inachevé...
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