Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] L'insoutenable légèreté de l'être.

Santiagoriccardo
[[ Note HRP : Ceci n'est pas un RP ouvert à n'importe qui ! Merci de bien vouloir prévenir pour y participer.]]


Une porte se referma sans bruit.
L'ombre d'un homme se dessinait à contre-jour.

Santiago s'installa à son bureau, l'air grave. Il se saisit d'un long parchemin, ainsi que d'une belle, fine plume.

Lettre soignée, bien écrite, signée.

Sa décision était prise. Tout était prêt, suffisamment à l'avance. Rien ne pouvait arriver.

Un pigeon s'envola, dans la brume matinale, vers une destination inconnue.
Santiago s'enfonça dans son fauteuil, nourri de ses pensées d'un futur proche exaltant.

_________________
Santiagoriccardo
Toujours bien calé dans son fauteuil, il se leva lentement, afin d'admirer le paysage Provençal par la grande fenêtre du bureau.

Santiago était souriant, heureux de ce qui l'attendait. Il se retourna et marcha dans la pièce, doucement, songeant à cette folle aventure.
Comment avait-il pu accepter une telle proposition ?
Sans doute le manque de rebondissements dans sa vie actuelle, l'envie d'essayer, de comprendre, de jouer avec le feu, de se brûler, peut-être...

Plus les jours passaient, et plus la tension montait. Plus l'envie d'y être, était présente.

Comment tout cela allait-il se passer ?

_________________
Santiagoriccardo
La nuit était tombée sur Marseille. La lune n'était pas au rendez-vous ce soir.
Dans l'obscurité la plus totale, quatre hommes étaient plantés devant la mairie. Ils marchaient, tournaient autour, allaient, venaient au gré de leurs envies.

C'était le jour J. Santiago était chef-maréchal et donc, les trois maréchaux étaient à ses ordres ce soir. Tout était prévu depuis plus de deux semaines. L'anxieté n'avait fait que grandir au fil des journées et des nuits.
Tout était en place, tout devait se dérouler comme prévu.

Au milieu de la nuit, Santiago proposa à ses trois compagnons d'aller boire un verre à la taverne municipale, à quelques pas de la mairie. Le petit groupe se dirigea donc à l'intérieur et s'assit à la table située juste à côté de la fenêtre qui donnait sur la belle cour devant la mairie.
Ce soir, les maréchaux auraient servi à quelque chose...


Allez ! C'est moi qui paie la tournée !

Santiago se leva et partit derrière le comptoir. Taverne vide. Rues vides. Pas un chat à l'horizon, pas un bruit, si ce n'est, au loin, les vagues qui s'échouent sur les coques des bâteaux. Un verre, deux verres, trois verres, quatre verres. Un plateau.
Santiago regarde par la fenêtre, il ne voit rien, absolument rien. Sont-ils bien là ?
Au creux de sa manche, une dague. Pointue. Aiguisée comme jamais. Elle devait s'enfoncer sans résistance. Lentement, il se dirige vers ses trois compagnons, accoudés à la table, déjà fatigués. Il observe au loin, il scrute l'horizon, à la recherche d'une ombre à distinguer. Rien. Que font-ils ?
Arrivé à hauteur de la table, il dépose le plateau, sans bruit, avant de distribuer les verres, avec le "merci" habituel en retour. Il regarde à nouveau par la fenêtre. Que se passe-t-il ? Il respire profondément, reste quelques instants debout, toisant les trois maréchaux, attendant patiemment l'instant clef.
Dans la pénombre, deux points brillants. Deux flèches. Plantées dans la gorge de ses deux compagnons à côté de la fenêtre. Un sourire. Dans un geste calculé, prémédité, la dague sort de sa manche. Geste précis. La lame s'enfonce violemment dans la gorge du troisième homme. Il expire enfin. Voilà une première chose de faite.
Il ferme doucement les paupières...


Aristote, soyez avec nous...

Trois cadavres gisent désormais dans la taverne. Scène abominable. Trois corps adossés à une chaise, tenant un verre dans leur main. Rien de plus normal, si ce n'est la flèche ou la dague qui vient donner un peu de vie à ce tableau.
Devant la mairie, deux ombres se distinguent. Tout marche comme prévu. Santiago sort de la taverne, regarde à gauche, à droite et part tête baissée vers la mairie. Dans sa main, non pas une dague, mais une clef... La clef de la mairie. Une fois arrivé à hauteur des deux bonhommes qu'il peut parfaitement distinguer... Non, un homme et une femme... Il les connaît bien sûr. Ce sont eux !


Qui êtes vous ? Que faites-vous ici en pleine nuit ?

Il entend du bruit derrière lui, mais ne se retourne pas. Il sait... Il sent... Il s'y attend. Derrière lui, une troisième personne surgit, de nul part et assene un violent coup de poing dans la nuque du Chef-Maréchal... Coup violent, mais qui ne fait qu'effleurer Santiago... Ce dernier se laisse tomber, machinalement. Il ferme les yeux, laisse glisser de sa main la clé de la mairie.
Quatre autres personnes sortent des buissons. Une clef dans la serrure... Sans un bruit, sept ombres se glissent dans la mairie, ainsi qu'un corps, trainé derrière eux...


Pendant des semaines, ils avaient travaillé pour que le projet aboutisse. Chaque point avait été étudié. Le scénario était écrit depuis longtemps, et il en avait rêvé, il y avait réfléchit, à de nombreuses reprises. Où cela pourrait poser problème ? Comment y résoudre ? Prendre une mairie n'était certes, pas une chose aisée. Mais le résultat était là. La mairie était à eux, ainsi que l'argent et derrière eux, aucune trace, rien ne pouvait prouver que Santiago était mêlé à cette histoire.
Il venait de prendre la mairie gérée par sa futre épouse...

Une fois à l'intérieur, les portes refermées, ainsi que les volets, Santiago se relève, regarde autour de lui, l'air satisfait.


Mes amis... Nous y sommes...
_________________
Robin_sanctus
edit
Deltamu
[Dans un lit, le sien.]

L'aube commence à poindre tandis que des paupières se ferment. Une courte longue nuit de plus. Delta pose un instant les yeux sur son poignet, sur l'homme à côté d'elle aussi. Elle n'oublie pas. Sa mémoire s'y refuse, elle même s'y refuse d'ailleurs. Elle ne le peut ni ne le veut. Mais... Elle est bien, là. Elle guette tout de même les vols des pigeons, vie ambigüe qui est la sienne en ce moment.

Elle profite, simplement. Non loin d'ici, durant les heures précédents, trois hommes sont morts tandis qu'ils vivaient, eux, ce qu'on pourrait appeler une petite mort. La leur, celle de ceux dont la seule erreur avait été de vouloir défendre la ville, était bien réelle. Totalement ignorante de ce qui se passe tout près, elle sombre dans un profond sommeil, femme épuisée.


[Peu d'heures après.]


L'édredon humain lui donne chaud, trop chaud. Elle se lève, le laissant reposer tandis qu'elle se pose à sa fenêtre et surprend un regard furtif. Des rideaux, il faut qu'elle investisse. Le gamin était non loin. Amusée, elle va tout de même enfiler ses braies, ses bottes. Ne lui manque plus qu'une chemise pour être correctement habillée. Un regard sur l'homme endormi, raison de son retard dans le voyage imprévu prévu qui lui démange les pieds.

Elle sort, laissant l'amant à Morphée. Le soleil tape déjà, bien que midi soit encore loin. Elle se dirige vers le marché, la taverne à réapprovisionner. Elle en profite d'ailleurs pour prendre de quoi préparer quelque repas en sa demeure. Passant devant la taverne municipale, elle aperçoit la porte entrouverte et quelques personnes. Tiens, une chopine pour se bien réveiller, une idée.

Elle entre donc dans la taverne, salue les gens qui restent bien immobiles. Curieuse, elle s'approche et laisse tomber panier et victuailles. Des œufs s'éclatent sur le sol, rejoints par des légumes divers qui roulent. La demoiselle s'avance des macchabées et constate qu'ils sont bien morts. Hmm courir... chez les maréchaux ! Non, chez Chacha, directement ! Elle est maire et lieutenant, elle doit être mise au courant. Laissant là son panier, elle court prévenir son amie. Il y a du grabuge à Marseille.

_________________
--Pierre_siorac
[La veille, à Marseille]

Vindiou ! Fait chaud dans c'pays …
s'exclama un barbu faisant les cents pas, s'éventant de la main et le nez pointé sur le plancher poussiéreux. Le plancher grinçaient à chacun de ses pas, et si fort, que la fenêtre ouverte, on pouvait l'entendre de l'autre côté de la rue.

Quelques minutes après, quelqu'un toqua à la porte. Un ''toquage'' faible … surement une demoiselle ! Hé hé !
Le barbu se figea, et fixa la porte un instant. A cran et prit d'une soudaine angoisse, il s'arma tout de même d'une dague plantée plus tôt dans la table de chevet, et s'en alla ouvrir la porte.
Prudemment, il l'entrebâilla, et aperçu une brunette, fort jolie, rencontrée plus tôt. Celle-ci étant l'une des servantes de l'auberge.


S'cusez Messer Siorac … l'aubergiste souhaite que vous arrêtiez de remuer ainsi dans votre chambre … les hum … clients … s'en plaignent. Elle parla d'une voix peu rassurée, surement à cause de l'air mécontent ou fou qu'affichait le barbu à son annonce. De plus, pour ne pas aider, il était à cette heure transpirant, plus mal rasé que d'ordinaire, et mal sapé – tout ceci lui donnant un air de vilain …
De vilain. Oui. Et c'est d'ailleurs ce qu'il est …


L'aubergiste … mmm, s'il a un problème qu'il vienne lui même. Je l'attends … Après ça, il ouvrit grand la porte, et agita sa dague sous le nez de la brunette. Vas-t-en lui dire …

Pierre s'assit sur son lit.
Il s'amusa un instant à faire tournoyer la dague sur la table de chevet avant de la planter à nouveau, sachant bien sûr que le gaillard ne se pointerait pas *Gros soupire * Il jeta un oeil dehors, et essaya d'apercevoir la mairie au loin, mais en vain.


Il est l'heure … se dit-il.

Le brigand bondit alors sur ses jambes, attrapa son mantel, son épée, et son sac après y avoir entassé tout son bazar, puis sortit de la chambre, sauta l'escalier, et fila dans la rue quasi en courant vers le rendez-vous avec ses compagnons ...
Rubiz
[La veille, Marseille]

S'amusant à lancer des cailloux dans l'eau du port, Rubiz repensait à ses "instructions" pour la nuit à venir ... qu'elle aimait le bruit qu'ils faisaient en touchant l'eau...

Point par point tout ce qui était prévu, tout ce qui avait été décidé, sans remords ni regret, elle le ferait.
Des hésitations, elle en avait eu ... ça oui... mais la fine équipe s'était réunie, ils avaient tranché et maintenant elle était prête.

Ils étaient cinq à ferrailler ensemble ... mouraient peut-être ensemble aussi, qui savait ?

_________________
--Papagena
(hrp: j'ai finalement décidé de poster sans pnj)
3toiiila
[La veille Marseille]

Troy avait le trac c'était sa première mairie et il allait peut être entrer dans l'histoire ce serait le moment de gloire pour lui et ses compagnons malgré les risques encouru il faisait confiance au barbu et à ses relations et quand faut y aller faut y aller il ajusta ses habits pour être au moins présentable au cas ou il serait maire d'un jour car être maire la première fois est toujours spécial.
_________________
Jarnsaxa
[ sur les chemins , la nuit ]

Ils avançaient , souvent en silence , sachant le coin peuplé d'uniformes en tout genres, sachant combien la discrétion était essentielle au succès de l'opération... opération dont Jarn ne connaissait pas vraiment le déroulement , juste le rendez vous et le but!
De raison , la brune n'avait que faire de l'espèce de volatile blanchâtre qui lui disait sans cesse ses jérémiades aux creux d'l'oreille... s'il avait été présent l'aurait écrasé contre l'tronc d'l'arbre sans même le regarder..., préférant tellement l'cornu qui la faisant tant rire!
De crainte , oui son jeune âge en avait, mais peu vraiment peu , inconsciente sûrement, frondeuse aussi!

L'idée l'avait fait trépigner de joie et d'impatience , surtout là , en cet endroit ,faire ce mauvais coup à ces gens qui l'avaient jetée hors du territoire sans raison , juste pour sa mauvaise trogne sans doute! même son corbac en avait craqueté de rage la voyant si hargneuse ...

Depuis son enfance qu'elle s'était fait claquer les portes au nez elle avait l'habitude mais là... la brune n'savait pas pourquoi ça l'avait tellement mise en rogne !

- taaiiinnn même la nuit fait chaud dans c'pays.... on boit un coup?

toujours sa gnôle dans la sacoche elle tendît le bras après s'être servie abondamment ,vautrée dans l'herbe , réclamant une pause en soufflant ... l

- on voit les lumières de la ville là bas... y a encore des gens qui n'dorment pas faut attendre d'façons..

Ils avaient éclusé la bouteille, certains avaient même un peu dormi... puis les lueurs s'étaient éteintes.. plus rien ne semblait bouger là bas...

- Heyyy c'est l'heure j'crois... je vois déjà le jour pointer son nez blafard, en route !




[ entrée dans la ville]


Rues désertes , ronflements ici et là.. un chat affublé d'une souris couineuse dans la gueule, agitant ses petites pattes , naïve qu'elle est de penser pouvoir s'en sortir, La brune ricane doucement sentant l'fremissement d'son piaf sur l'épaule lui aussi percevant la tension du moment alors que le groupe progresse vers la bâtisse où reste une lueur à la fenêtre , une ombre passant devant ..ombre qu'elle reconnaît , en sourit et marmonne dans ses dents à l'intention des autres :

- on y est... on y est bon sang... la vache ...


Coup d'œil échangé en silence avec les autres , affirmation d'un hochement de tête rendant l'assaut irrémédiable, les voilà tous les quatre enfonçant la porte d'épaules soudées ...puis le silence...
Chacha6030
(le matin à Marseille)

Des bruits sourds qui semblent provenir de la rue. Chacha tente d'ouvrir un oeil. Un mal de tête terrible l'en dissuade bien vite. Elle se cache en dessous de l'oreiller, ne veut plus rien entendre, dormir ... encore dormir. Elle a trop bu hier soir ou plutôt on la fait boire mais qui ?

Elle se retourne et tente de se rendormir, elle se retourne encore et encore mais non, rien à faire, des images de la soirée lui reviennent en mémoire... Santi ... des cris ... des verres ..... des verres vides partout .....

Encore ces bruits, mais d'où cela vient-il ? Mais oui ... on frappe à la porte, on insiste, elle se lève tant bien que mal. Quand pourra-t-elle dormir enfin ? Que lui veut-on encore ? Elle se couvre et ouvre la porte


Delta ? Mais ... Mais qu'est ce qui se passe ? Tu as l'air d'avoir vu une sorcière ....
_________________


Maire de Marseille
Lieutenant de police
Rubiz
[à l'aube, mairie de Marseille]

Tel est pris qui croyait prendre...



Les quatre larrons, dans l'ombre du cinquième le barbu, contemplent leur butin.


- Bon sang ! ça va nous prendre la journée... elle soupire mais est émerveillée.
- Faut qu'on soit repartis ce soir , allez on continue !

Et ils vident les caisses... et ils bourrent des coffres... et ils se remplissent les poches. La carriole croule déjà.

Rub regarde ses amis et elle part dans un éclat de rire libérateur
.
- ça me fait bizarre d'être riche...

- Je me demande à quoi ils vont penser ceux qu'on gruge... sont pas encore levés je crois.
Le blond, il avait l'air bien... j'ai mal au coeur pour lui, mais enfin, faire confiance à ce gredin de Pierre, faut être fou !
L'autre là Santaclaus... nan... Santa.. Santi... je sais plus...
Vous vous rappelez ? Celui qui nous a expulsé sans raison et qui veut s'en foutre plein les poches en volant les siens ?... ben, lui, il va enfin avoir une bonne raison de nous avoir mis dehors. Quand j'ai vu que c'était lui le chef maréchal, j'en ai pas cru mes mirettes, lui le complice . D'une pierre deux coups : truander en beauté et se venger...


Elle reprend son souffle.
- Bon, faites-moi taire...
Soigneusement, elle recompte et empile .
_________________
--Pierre_siorac
[Rendez-vous, dans un quartier sombre de Marseille]

Nous y voilà !


Le regard de Pierre se posa tour à tour sur ses compagnons, puis s'arrêta sur Troy.

On fait comme on a dit ! Cette nuit tu vas grossir ton CV … tu vas devenir maire, hé hé !

Bon … pour tout le monde, je rappelle rapidement le plan que je juge très simple. Cela dit j'préfère m'assurer que tout est bien inscrit dans vos ptites têtes !


L'Artésien se gratta la barbe, et marqua une pause puis reprit:

Vous arrivez, vous saluez poliment le blondinet, son complice et éventuellement les personnes qu'ils ramènent avec eux. Une fois la mairie forcée, vous sortez les épées afin de leur faire clairement comprendre la situation. Vous ne leur laisser pas une miette ! La magot est à nous !
S'ils jouent les héros, pas de risques ! Vous les plantez !
C'est clair ?


Le barbu fronça les sourcils, et prit soin de guetter le moindre signe douteux sur le visage de chacun.

Si c'est clair, alors … nous sommes partis.

------------------------------------------------------

[Sur la place de la Mairie]


Pierre les accompagna le plus loin possible. Quand enfin ils aperçurent la mairie avec déjà sur place les silhouettes rencontraient une semaine plus tôt.

Ce sont eux … bonne chance. Je fais le tour, et je vous attend dans une rue opposée. Il pointe alors une direction. Par là !

Il leur tourna le dos, et s'en allant en courant comme un enfant, excité à l'idée de se venger de la Provence.

---------------------------------------------------------

[Pendant la prise de Mairie]

Planqué dans l'encadrement d'une porte aussi sombre que son mantel, Pierre resta bras croisés, immobile, pensant aux différentes tournures que pouvait prendre cette prise de mairie. Celle ci peut ordinaire puisque le projet de Pierre étant de doubler les véritables organisateurs de ce coup. Visant à s'attribuer "le Mérite" [XD], les écus, et surtout faire parler de lui comme promis au Procureur de Provence, et par là, à la Provence. En le jetant comme une loque, ils n'avaient pas fini d'entendre parler de lui.

Pierre imagina un moment la tête du blondinet et de son complice quand ils comprendront qu'on s'est joué d'eux, mais ne ressentit aucun scrupules. Ils ont été malins, ça il ne peut pas le nier, leur plan était parfait … malheureusement pour eux, ils ont fait l'erreur de faire confiance à Pierre Siorac en pensant qu'il bosserait pour eux.

Quelques minutes passa, et le temps parut au barbu bien trop long. Il recommença à faire les cents pas dans la rue comme plus tôt dans l'auberge. Pas un chat ne passa par là, et heureusement, car il n'en aurait certainement fait qu'une bouchée.

Encore quelques minutes plus tard, il s'assit contre un muret, croisant de nouveau les bras, laissant son regard plonger dans le vide de la nuit. A ce moment là, il n'imagina pas que cette prise prenait si bonne tournure. Etant d'un naturel peu confiant quand il s'agit des autres, même si les autres sont ses compagnons.
Il n'imaginait pas non plus que le complice du blondinet était en fait le Connétable qu'il a de suite détesté en arrivant en Provence ... Double vengeance, double plaisir !
Jarnsaxa
[ devant la mairie, juste avant d'enfoncer la porte ]

Une main sur son épée , la jeune femme avait le trac... elle écoutait Pierre qui leur lançait ses directives , l'esprit aux aguets , voyant tout autour d'elle chaque mouvement et tressaillement ...tout le monde était nerveux , c'était palpable , euphorique aussi... chacun s'efforçait de laisser Pierre finir son discours avant de passer à l'action , sachant combien la concordance était importante dans ce genre d'affaire.. mais l'envie d'agir était si forte que , à peine le discours du barbu terminé , l'équipe se mît en branle et alla à la rencontre des deux autres..

Des deux hommes , Jarn ne voulût d'abord rien savoir , voulant s'éviter ainsi tout remord inutile puisque sans retour possible ... elle ne les regardait qu'à peine , ne voulant surtout mettre sa conscience en branle... seule comptait à présent pour elle l'envie de s'en mettre plein les poches sur le compte de cette région qui l'avait mise à la porte juste pour affaire de mauvaise figure!

[ à l'intérieur]

Une fois la porte ouverte , Elle savait ce qu'elle avait à faire.. et sans plus de cérémonie dégaina son épée qu'elle fourra sous le nez de l'homme brun , posant un doigts sur ses lèvres :
- Chuuuttttt

La panique du blond se fît aussitôt sentir et l'un de ses compagnons prît la relève et seconda son geste ... un troisième les ligota comme des saucissons , leurs visages livides éclairés par la lune ne disant mot... la rage se lisait cependant dans leurs yeux... faisant face surtout au brun chez qui elle décelait un cynisme au moins équivalent au leur.

- des crapules jouées par des crapules que tu pensais jouer... pas drôle hein...

La brune laissait libre cours à sa sauvagerie , faisait taire tout sentiment en elle dès qu'il s'agissait de penser à ceux qu'elle avait en face d'elle et qui la regardaient avec tant de haine...
elle s'appretait à rejoindre ses compagnons qui se partageait le butin dans une euphorie presque trop bruyante lorsqu'elle entendît le blond parler au brun ... des ses paroles elle en retînt rien ... juste ce nom... SANTIAGGO...

La brune se figea et se retourna vers celui qui avait fait naitre en elle tant de colère... le regarda longuement ... en silence....puis les minutes précieuses s'écoulant, s'approchât de lui, faisant traîner le piquant de sa dague sur sa joue:

- Jolie frimousse... ce serait dommage de l'abîmer... tu vois beau brun , aujourd'hui les rôles sont inversés... je pourrais , si je voulais, te jeter si loin d'ici que ce serait les ténèbres qui t'accueilleraient... tu vois ce que je veux dire?

Jarn s'approchât encore de lui , détaillant son visage , masquant un léger trouble par un sourire grimaçant , puis dans un sursaut de lucidité , s'en retournât là où son intérêt l'avait portée et rejoignît ses camarades pour un partage rapide et efficace ...

Les caisses vidées sous les yeux des intrigants de l'histoire , les camarades allaient partir ... Jarn s'approchât encore de Santi et lui souffla à l'oreille:

- j'avais une cousine... Liane.. tu te souviens? elle m'avait parlé de toi... en te regardant bien je ne comprends pas l'intérêt qu'elle te portait...elle a dû se laisser berner .. comme tant d'autre hein...


se tournant vers Kika

- désolée ...

Puis la brunette s'enfuît dans la nuit , lestée de joie et de biens...

-
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)