[RP] Le quart d'heure Guyennois.

[ L'étape Guyennoise de la cavale du Haut Traitre . ]

* Après avoir utilisé les 1200 écus de son mandat, afin d'acheter sur le marché Orthézien une plumée de denrées, il avait quitté la ville au petit soir comme il en avait convenu avec Lyenda. Quant à elle, elle devait se trouver déjà à Mimizan, pour faire escale à la Teste de Buch, l'étape où ils allaient rester sagement quelques jours afin d'y retrouver quelques personnes, dont son ami Muriperle qui l'avait invité ici même. Elle l'avait convié à son mariage, mieux encore, elle lui avait officiellement demandé d'être son témoin lors de cette union sacré. Il avait été plutôt fort content de l'apprendre...

Lors de son départ d'Orthez pour la Gascogne, il avait bien prit garde à ne faire aucune escale en Gascogne, Godgaby ce peigne zizi de la Comtesse Béarnaise en aurait certainement profité pour le faire poutrer par une de ses armées, s'il avait su que le jeune traitre ce trouvait en ses terres..
Lors du premier soir, se trouvant entre Dax et Mimizan, il avait décidé d'établir un petit campement en lisière de la forêt, se faisant cuire de manière infortuné un morceaux de viandes.. Il était loin de ce douter de ce qu'il allait vivre, un épisode qui allait lui remémorait quelques ans en arrières lorsqu'il avait quitté le Duché de Guyenne pour la Normandie..
Alors qu'il mangeait à sa faim, il entendit un brisement de branche quelques mètres devant lui, surpris, il se leva instinctivement, sortit son épée de son fourreau et se prépara à toutes éventualités possible.. Il entendait des pas se rapprocher lentement de l'endroit où il se trouvait, non il ne pouvait donc jamais prendre un repas tranquille il fallait croire ! Qui venait donc alors perturber sa magnificence ?


Voici qu'il vit arriver un homme, épée et bouclier armé, prêt a attaquer.. Prêt à l'attaquer, à lui ! Hein ? Mais pouuuuuuuurquoi ?! Il n'avait rien fait, il était sagement assis sur le ronds de bois et en train de manger, ce n'était pas un noble pleins de terre et de richesses, alors que venait-il bien l'emmerder.. Il était pauvre ! Hormis bien sur le mandat qu'il portait sur lui, mais cela était autre chose, et il ne le verrait pas. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'Alleaume n'allait pas se laisser faire par ce bougre tient ! Non mais manquerait plus que ça, qu'il se laisse faire par un vil manant détrousseur de bourses.
L'homme se pointa enfin face à lui, la mine avide de richesse, avide de pouvoir se battre vu la mine de l'homme.. A première vue il semblait bien plus costaud que lui, il serait certainement difficile d'en découdre avec cette grosse brute !
C'est alors que l'homme prit la parole... *

Donne ta bourse, dessuite, sans faire de vague, lâche ton épée, et ton bouclier aussi. Ah et détache ta cape et ton col aussi, et donne moi tout ça, aller plus vite que ça dém erde toi !!

* Alleaume de plisser les yeux et d'arquer un sourcil à la demande caverneuse et peu diplomate du bougre qu'il avait en face, non mais il croyait quoi celui la ? Qu'il allait se laisse prendre dans les filets de cet imbécile de première, se demeurer il l'aurait même appelé.. Il le regardait toujours fixement, le visage calme et impassible comme s'il tenait à garder son calme envers et contre tout... *

Je pense que tu rêve sale niais, je vais pas me laisser détrousser par un gland qui tombe d'un chêne, alors trace ta route loin de la mienne avant que je te colle mon pieds dans le derche et que tu t'en souvienne jusqu'à ta troisième génération !!

* Ton ferme, les yeux fort, il n'allait pas se laisser impressionner par un minable brigand qui pensait pouvoir réussir à le détrousser, non mais il sortait d'une guerre, ce n'était pas un bandit de grand chemin qui allait lui apprendre la vie.. Apparemment, il n'avait pas décidé de l'écouter, lui non plus, et bien tans pis pour lui, alors qu'il faisait marche vers lui, il tendit alors son épée en avant prêt à taper, lorsque le premier coup arriva enfin.. Il le para de son bouclier, puis en donna un à son tour que le bougre arrêta de sa lame de fer, puis Alleaume frappa encore, et encore une autre fois, l'adversaire reculait..
Pour ensuite se ressaisir et frapper deux coups d'épée qui finir leur route sur le bouclier du jeune Béarnais.. Il arma alors son épée au dessus de la tête et frappa le brigand avec toute se force, malgré qu'il arrêta son coup, il en fût déstabiliser et se retrouva au sol. Ne voulant pas le tuer, il donna un grand coup d'épée dans celle de son adversaire qui finit sa course à plus dizaines de mètres.. Le voila qui était à présent désarmé à présent.. Alleaume attrapa son épée à l'envers et colla un coup de manche dans la tête de l'homme, qui eu pour effet de le faire tomber en arrière et de tâcher la chemise blanche du jeune homme d'une jiclure de sang.. Par Aristote...! *

Alors ?! Tu en veux encore ? Tu veux que je te décolle la tête de ton buste à présent où est ce que sa suffira ? Car dit me le, je suis bien en jambe la !! Je suis prêt à combattre une horde entière s'il le faudrait, alors vas y vient si t'as los corones !

* Mais l'homme ne reviendrait pas se battre, il se mit d'ailleurs à genou pour implorer le pardon du jeune homme et de lui laisser la vie sauve, chose qu'Alleaume fit.. Il n'était pas du genre à tuer ainsi sans aucune raisons.. Après lui avoir fait signe de se relever, il le regarda détaler comme un lapin dans la forêt..
Après cette épisode, il espérait vraiment que la route qui le mènerait en Guyenne serait plus tranquille à présent, il n'avait pas envie de se battre à tout bout de champs pour devoir sauver sa peau... *

To be Continue..
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Sadness se trainait, à l'orée de la forêt le regard perdu au sol. Il avançait depuis des heures, l'estomac creux, les lèvres gercées, les pieds caleux et une cheville bien amochée... Il était nud pied, ses vêtement commençaient à prendre une vilaine couleur et son moral à être sérieusement en berne. La veille, le petit avait tenté de détrousser un petit convoi de noblions, qui avait fait camps dans une petite clairière à quelques lieues de là. Dans leur sommeil, les culs de grande cour comme il se plaisait à les appeler ne s'étaient rendu compte de rien. Tout se serait passé sans emcombre si un chien plûtot hargneux ne s'était pas éveillé à l'approche du gamin et ne s'était pas mis à le courser... Chienne de vie, c'était le cas de le dire. Sad avait abandonné son petit magot et oublié son affaire qui aurait pu être rondement menée. Il s'était logé dans un arbre pour échapper au molosse, puis la branche avait cassé, ce qui le conduit directement à lui tomber dessus et l'achever sur le coup. Pour le chien c'était une veine, le gosse avait pu s'en débarasser avec ce coup du sort, mais pour son pied.... Une vilaine foulure, du moins l'espérait il, lui fit voir trente six chandelles. Voilà ce qui arrive aux gamins qui veulent vivre, ou survivre...

Ecartant une mèche rebelle de sa trogne, il grommelait des paroles incompréhensibles. il lui fallait vite trouver une ville, les choses commençaient sérieusement à se gâter pour lui. Soudain il stoppa net. Une personne approchait, et vu la distance, il ne savait pas encore de quel coté. Ce qui était sûr c'est qu'elle etait préssée ... Pas le temps de se cacher, juste de se trainer vers un endroit un peu plus dégagé. Voila qu'une espèce de banquignole sorti de nulle part, soufflant comme un boeuf et suant comme une porc. VLAN! colision innéluctable, la raclure de bidet ne regardait même pas ou il mettait les pieds... C'est qu'il n'était pas freluquet de succroit le bougre! Il envoya valser le gamin sur trois bons mètres avant de réaliser qu'il venait sûrement de percuter quelquechose... Sad poussa un gémissement de douleur et se retourna vivement pour voir qui était son homme. Il se rassura en voyant que ce n'était pas un laquais chargé de le rattraper, vu comment il était fagotté, le gars était plutot du genre à en manger. Le gosse se planta sur ses guiboles comme s'il n'avait jamais eu mal nulle part et se mit a hurler avec véhemence:

- Hey face de pucelle!! ça t'dirais pas d'regarder ou tu poses tes sales pattes quand tu traines ton gros train à une allure pareille?!!!

Bigre, ça soulage.

Le type eu un rictus peu engageant puis se remit à courrir à toutes jambes, sans même répondre à l'affront du microbe. C'est qu'il devait être drôlement préssé ou pourchassé l'enflure...

- Humpf!!!

Sadness grogna de plus belle en le regardant fuir lâchement. Ha s'il avait un mètre de plus, pour sûr qu'il ne l'aurait pas entendu ainsi tssss... Par prudence, et après l'amère constatation que ce n'était pas son jour, il entreprit d'entrer dans le bois plus profondemment, au cas ou les poursuivants du type se pointeraient pour lui donner une bonne raclée, histoire de se defouler un peu. Il essuya son visage d'un revers de manche et marchant, boitant plus que de raison, jusqu'à deboucher sur un autre chemin, à l'opposé.

Une fois de plus, il avait bien mal choisi sa route... En face, à quelques pas, un petit campement, bien plus modeste que celui des noblions. Il hésita. Le gosse n'était pas en état de jouer encore les voleurs, et d'un autre coté, il avait grand faim. Prenant son courage à deux mains, il s'approcha tant bien que mal, à pas legers pour ne pas faire de bruit. Y'avait de quoi grailler, ça sentait a des lieues à la ronde... Il apperçut un jeune homme, plus vieux que lui. Pas de chien. C'était déja ça... Il se saisit d'un caillou et le jeta de loin à ses pieds, puis se tassa dans les fourrés pour oberver la réaction du gars. c'etait peut être un marchand d'esclave.. Il falait rester prudent.
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* Après con mince combat, il projeta enfin de se coucher, c'était qu'il était tout de même crever après avoir fait de la route comme il en avait fait, et puis son destrier, Archer, était lui aussi bien fatigué, il avait eu tellement à faire depuis ses dernières semaines, galopaient ici et la, suivant les caprices de son maitre qui n'avait de cesse de bouger pour éviter à grand coups les armées de l'Ost du Comté Béarnais qui c'était mit dans la caboche de lui faire payer ses actes, manque de chance, c'était sans compter sur l'habileté du jeune homme à esquiver et à ce cacher, il pourrait sans vanter encore des années durant, il était passé cinq fois entre les bras de l'Ost sans se faire capturer !

Le sommeil commença à l'enivrer, sa tête commençait à être lourde, il s'abaissa sur son couchage d'infortune et sombra dans un profond sommeil..
...Il se mit à rêver alors.. Lui capturer par les Aguiles Béarnais.. C'était sa plus grande peur à présent, il se voyait dénudé, attaché à des chaînes dans une des caves du château de Pau, le visage en sang, écorché de part en part, le visage tuméfié.. Il était torturé depuis déjà quatre jours par Faster et Feignant, sur ordre express de la Comtessa, la Blondine du haut de ses seize ans avait donc décidé de lui faire subir le martyr afin de lui faire payer ses actes... C'est alors qu'il la vit devant lui, à quelques mètres, le regardant de son visage pâle et fier, à sa propre habitude, elle semblait heureuse d'avoir enfin vaincu son ennemi, celui qui avait osé défier son autorité au trône du Béarn, celui qui avait eu l'audace de croire qu'il pourrait la faire quitter le pouvoir.. Elle s'avança un peu plus prêt de lui et lui murmura " Implore mon pardon et tes souffrances seront arrêtés, ta mort sa plus douce..", crachat sur ses braies, un regard dans ses yeux, mais pour qui se prenait-elle ? Elle pensait donc qu'il allait se mettre à genou devant elle ! " Jamais tu n'auras d'excuse de ma part, le seul regret que j'ai dans tout cela, c'est de ne pas avoir eu ta tête !".. Elle recula de quelques bons mètres, fit signe à Faster de continuer jusqu'à ce que mort s'ensuivent ...

C'est alors qu'il fût réveillé par un projectile qui venait d'arriver à ses pieds, il se redressa d'un bond, bien content qui plus est d'être sortit de ce mauvais rêve qu'il venait de faire, il prit son chapelet entre sa main et se promit au grand jamais de ne tomber entre les mains de cette harpie, jamais il ne devrait..
En le remettant sous sa chemise, il vit à ses pieds une pierre qui ne se trouvait pas la lorsqu'il avait fermé les yeux, c'était donc cela qui l'avait réveillé...? Mais de qui provenait-elle ? Encore un brigand qui voulait lui piquer bourse et compagnie ? A croire qu'il était écrit sur son front qu'il se baladait avec une bonne somme sur lui.. Foutre dieu !
Il lança un regard circulaire autour de lui, puis lança.. *

Qui est la ? S'il y a quelqu'un montre vous, j'nai pas peur moi ! Alors reste pas caché non plus !!

* Il resta debout plusieurs minutes, mais personnes ne voulaient apparemment se montrer, il était pourtant certains d'avoir entendu du bruit, notamment des fourrés qui avaient bougés, il décida alors de feinter afin d'en avoir le cœur net, il se recoucha sur son amas de paille, puis ferma les yeux à nouveau, gardant un mince faisceaux de visibilité afin de voir si quelqu'un approchait de lui..
Il sentait qu'il allait encore devoir sortir son épée et se battre pour pouvoir espérer garder sa bourse pour lui, qu'elle triste vie vraiment... *
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Qui est la ? S'il y a quelqu'un montre vous, j'nai pas peur moi ! Alors reste pas caché non plus !!

Le gosse étouffa un rire dans sa manche, un de ces rires nerveux qui vous trahissent plus vite qu'on ne le croit... Il vit le gars se recoucher apres quelques instants. Il attendit justement qu'il soit visiblement endormi puis recommança à avancer, à pas de velours, tel un renard sur un lit de feuilles mortes. Il lorgnait quelques vivres près du jeune, qui l'appellaient depuis quelques bonnes minutes, mettant à mal son estomac grondant. Voler, c'est ce qu'il a toujours su faire, comme une seconde nature, et à Lectoure, là ou il était récemment, quand dame Katchi lui tendait une miche de pain toute chaude et croustillante, son geste pour la saisir était vif, et il détalait plus loin comme s'il s'agissait d'un nouveau larcin.

Ainsi, une fois à distance assez proche pour tendre la main vers la bouffe du jeune, il huma l'air, comme pour se rassurer de l'environnement qui l'entourait, comme pour sentir s'il n'y avait point quelques pièges pour l'accueillir. Une fois fait, il posa une petite main frèle mais agile sur un morceau de pain tout en restant les yeux rivés sur le type. seconde où le temps resta suspendu, instant de pur silence et.... "POF" une branche craqua dans le feu de camps, projettant quelques braises juste à ses pieds. Il recula vivement sur sa cheville foulée et grimaça de douleur alors qu'il tombait à la renverse... mauvais appui, l'autre pied aurait été un bien meilleur choix.

Tout cela entraina bien entendu un bruit de chute sourd et le gosse ferma tres fort les yeux, immobile au sol, attendant la sentence... Pour sûr que le type l'avait entendu, il était fait comme un rat. Il se recroquevilla en serrant sa foutue cheville folle et en se mordant les lèvres de colère. POURQUOI lui, pourquoi aujourd'hui, pourquoi ce jour était-il maudit?!
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[Sur la route direction la Guyenne]

Le voyage devient aussi épuisant et long que la torture que lui a imposée sa marraine. Si l’homme…l’enfant était né pour écrire, cela se saurait, il serait né avec de l’encre au bout des doigts, des ongles pour les filles. Mais non, fallait tenir à jour se maudit carnet de voyage alors qu’avec Béré elle pourrait s’amuser. En plus la nourrice qui les a suivies est de moins en moins commode, elle a même écrit à la panthère pour lui parler des projets des gamines.

Carnet de voyage

L’écriture peut être associé aux pattes de mouches même si de souvenir, on n’a jamais vu de mouches écrire avec leurs pattes. Les ratures sont monnaies courantes dans ce carnet mais la peste n’en a cure du moment qu’elle le remplit.

Le voyage est long, trop [Rature] long…pourquoi j’voulais aller en Guy la hyène moi ? Hum… aaaaaaaaah oui j’voulais voir du paysage mais sans la sangsue. On a pas réussi à semer le pisse froide et Erb…Béré elle a bien essayé de les caser mais la nourrice elle a fait la fine bouche. Alors elle a écrit à marraine…j’te dis pas comment elle a poussée une beuglante la panthère [Rature] Elle voulait que je retourne à Delle…mouarf, heureusement j’l’a quand même encore dans ma poche la blonde, alors elle a dit à tatie marraine qu’on faisait un tour avant de rentrer… [Rature] mon regard larmoyant comme elle m’a appris ma douce amie marche du tonnerre !

- Pipiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii… Elle se tortille comme une anguille sur la chaise de la voiture. Erb j’ai vraiment envie !
- Retiens toi on est presqu’arrivée.
- Non, j’peux pas ! J’ai très, très envie ! J’sens que je vais pas y arriver, azur larmoyant.

Sous le regard froid et pincé du précepteur de Bérénice, Lili laisse Erzebeth frapper à la porte du coche et lui intimer d’arrêter la voiture. Pas l’temps d’attendre la nourrice pour se glisser hors du carrosse. La gamine court aussi loin qu’elle peut, pudique comme elle est, elle préfère se perdre que de montrer son séant à la face du monde.

Ouuuf, soupire de soulagement alors qu’elle libère toute la tension accumulée après de litres des heures de routes et d’eau.

Maintenant, fallait retrouver la voiture, dans le noir. Gamine embrassant le chemin qu’elle a emprunté, qu’elle croit avoir pris. Un pas après l’autre, pas assuré du tout passe qu’elle s’est pas vraiment repérée, trop occupée à ne penser qu’à la chose qui l’obsédait.
Et si elle crie pour qu’Erb la retrouve ? Pas la peine y’a de la lumière la bas…
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* Les bruits qu'il avait entendu ne lui disait rien qui vaille, a croire que ce Duché était remplit de brigands un peu partout, il serait temps que l'Ost fasse un grand nettoyage sur les nœuds, pour la sécurité des voyageurs, surtout.
Alors qu'il faisait mine de dormir, il avait vu juste, une personne venait de sortir de derrière les fourrés, s'il avait pu il aurait tiré une grimace, lui qui s'attendait à voir quelqu'un de robuste débarquer afin de lui plier ses économies durement gagné durant la guerre, lui qui s'attendait à voir.. Un homme ! Il ne vit alors qu'un gamin pas plus haut que le bout de son torse, au moins pour cette fois-ci, ce ne serait pas difficile, le combat ne serait pas rude et il ne risquait pas d'y laisser la vie.

Le gamin continuait d'avancer lentement vers lui, pour sur, il avait l'envie de le détrousser, il allait être servit, une bonne torgnole dans la caboche allait lui apprendre la vie ! N'avait-il donc pas de parents pour lui apprendre la vie et la bonne éducation à celui la ? Si ce n'était pas le cas, il allait lui donner une leçon de vie en trois actes, le premier serait une claque, le deuxième une bonne réprimande, et pour finir, un coup de botte dans le fondement et il irait valser quelques mètres plus loin !

Il le laissa approcher tout de même, il avait apprit lors de son long passé dans la justice, qu'il valait mieux laisser l'acte ce commettre afin d'en avoir la preuve net du méfait.. Alleaume le voyait approcher à petit pas, tel un loup dans la bergerie, puis se saisir d'une de ses miches de pains.. Alors qu'il aurait juste suffit de demander et le jeune homme lui en aurait céder une d'bon cœur !
Un craquement de braise dans le petit feu de fortune qu'il s'était fait lui fit perdre pieds et tomber à la renverse.. Il en profita alors pour ce lever d'un bond, faisant face au petit qui se trouvait au sol, il le regarda un moment les yeux noirs de colère. Il approcha de lui et lui colla une claque sur la caboche et vlam ! La tête du petit fit un quart de tour, fallait que le coup soit marqué, afin qu'il se souvienne que l'on ne pouvait pas attaquer comme cela. *

Alors ?
T'en veux une autre ? Ou celle la t'auras passablement suffit ?
Tu croyais pouvoir me voler, moi ? Tu te mets le doigts dans l'œil mon agneau !
Tu sais pas qui t'a en face de toi la, non non je crois pas !

* Il avait parlé d'un ton dure et serein, il voulait que le petiot comprenne bien à qui il avait à faire, qu'on ne pouvait pas impunément attaquer Alleaume de Niraco de cette manière !
Il se mit accroupis devant lui, afin de l'avoir à sa hauteur. Il le regardait ce tenir la cheville et faire de vilaines grimaces toutes les secondes, à croire qu'il avait prit un bon coup. Il ne devait pas être si méchant que cela dans le fond.
Tout comme lui ne l'était pas sous ses airs de froideurs, il avait un bon fond. Fond d'ailleurs qui allait reprendre le dessus tôt ou tard, si ce gamin avait besoin d'aide, il ne le laisserait pas livrer à lui même.. C'était encore qu'un enfant après tout !
Il avait encore la vie devant lui, et de penser qu'il pourrait un jour ce trouver gisant mort dans un fossé au coin d'une route laissa le jeune fugitif amer. *

Pourquoi tu tiens ta cheville comme ça ? Elle a quoi ?
Tu sais, si t'avais faim marmot, il aurait simplement suffit de venir me le demander, je t'aurais faire quelque chose avec plaisir. Mais voler ce n'est pas vraiment bien, surtout à ton âge, il y a mieux à faire je pense.
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L'inévitable se produisit, Pris la main dans le sac. Foutredieu! quelle journée de chien! Le type s'était levé d'un bon et sans même lui laisser le temps de réaliser, lui avait collée une torgnole monumentale. Sa machoire en craqua de surprise et Sad resta bouche bée, interdit, au pied du gars.

Ailleuh!! L'enflure!!! Il m'a tarté!!!!???

Sad colla sa main libre contre sa joue cramoisie, sentant son coeur y pulser joyeusement. Il toisa le gars, mi teigneux mi choqué. Les larmes lui montèrent aux yeux, sans qu'il n'ai pourtant envie de pleurer. Mécanisme naturel...

- Alors ?
T'en veux une autre ? Ou celle la t'auras passablement suffit ?
Tu croyais pouvoir me voler, moi ? Tu te mets le doigts dans l'œil mon agneau !
Tu sais pas qui t'a en face de toi la, non non je crois pas !

Sad secoua vivement la tête, et recula en rampant, une main sur sa joue et l'autre sur sa cheville, pour parer l'éventualité d'une nouvelle calbote cuisante.

Pourquoi tu tiens ta cheville comme ça ? Elle a quoi ?
Tu sais, si t'avais faim marmot, il aurait simplement suffit de venir me le demander, je t'aurais faire quelque chose avec plaisir. Mais voler ce n'est pas vraiment bien, surtout à ton âge, il y a mieux à faire je pense.

le gosse, passablement irrité, tiraillé entre l'envie de se barrer au plus vite et l'envie de sortir de ce mauvais rêve garda le silence un instant, toujours dans cette posture bête, les yeux ronds. Demander... comme si le gosse avait une tête a demander, quémander, faire l'aumône.. Si la vie lui avait bien appris une chose, c'est que si on se sert pas, personne vous sert.

Donné avec plaisir?? Mon cul ouais! Qui donne avec plaisir par les temps de disettes qui couraient? Voler ce n'est pas vraiment bien... Et quand on a pas le choix parcequ'on est né dans la bouse et que les seuls adultes qui peuvent vous exploiter ne sont que des marchands d'esclave? hein? Il crois p'tèt' qu'on r'garde c'qui est bien et ce qui l'est pas?! Mais c'est qui ce type?

Sadness déglutit un bon coup et ouvrit enfin la bouche, en baissant les yeux.

- J'sais pas... J'suis tombé d'un arbre.

Il se releva, tout poussiéreux et tourna le dos au type. Il était temps d'aller voir s'il y était ailleurs, et de ne pas trainer dans ses pattes. Journée foutue de toute manière, ça ne pouvait pas être pire. Clopin Clopan il s'éloigna, amer.
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Car j’étais sur la route, toute la sainte journée…

Le bonheur à l’état pur. Le Vrai. L’Unique. Bref, l’Enfer à longueur de journée, pire que les heures passées à apprendre ses leçons de latin, de broderies à de saigner les doigts et de bienséance. Et oui mesdames, messieurs, il y a pire que rester en tête à tête avec un précepteur tout ridé, mal luné et ascétique (oui elle sait pas ce que ça peut dire, mais elle est sûre que ça lui va très bien au dragon) –sauf pour les cours de broderies, là c’est clair que c’est pas lui qui s’en charge. Oui donc, il y a pire, et bien pire : rester en tête à tête avec un précepteur tout ridé, mal luné et ascétique et une nourrice pédante – oui bon, elle sait pas ce que ça veut dire non plus et alors ? -, râleuse, et je me même de tout. Ils étaient faits pour s’entendre ces deux là, et c’est pas faute de pas avoir essayé…
« - Tu veux pas lui montrer tes seins ? Y a des dames qui font ça et il y a tout plein de môssieurs qui vont les voir. Oui c’est sûr que ça devrait marcher. En plus t’as des grosses loches, ça devrait aller. Sisi ! Puisque je te le dis !
« - Damoiselle de Jeneffe, vous ouvrez encore une fois votre grande bouche, et je promets de vous fouetter le séant au point que vous ne pourrez plus vous assoir pendant des semaines, sur la place publique du prochain village où nous ferons halte.
Quand il ouvre son bec le vieux Dragon, c’est pas que ça vous en boucherait un coin, mais presque. Et la jeune lionne aux origines au départ improbables, de se taire, forcément. Non pas que la menace fasse réellement son effet, du moins pas en elle-même : elle le connait déjà le rameau d’olivier, qui a déjà eu une utilisation plus qu’extrême. Mais c’est surtout qu’a son âge, une dizaine d’année bien tassée, elle possède un ego plus que surdimensionné… N’est pas fille de nobles et encore moins de Chevalier Licorne, collectionnant titres et renommée. A force de lui répéter tout le temps, faut pas s’étonner non plus. C’est le genre d’information qui rentre par une oreille mais qui sort pas du tout par l’autre, comme beaucoup d’autres choses. Et donc se retrouver les fesses à l’air, non, non vraiment ça ne lui dit pas vraiment. Mais alors pas du tout.

Alors il faut se contenter de rester assise dans le riche carrosse arborant les armes paternelle et maternelle, couleurs emmêlées en un symbolique et futile souvenir de ses géniteurs. Ses parents… Elle sait tout d’eux, ou presque ; elle sait cette histoire que tout le monde connait, celle des personnages publics. Mais qui sont-ils réellement ? Juste des noms et quelques souvenirs qui s’envolent chaque jour un peu plus. Ils lui ont donné un prénom mais devra se forger un nom. Ils lui ont donné leur sang, mais également un héritage lourd et des obligations que son précepteur se complait chaque jour à rappeler à sa jeune mémoire sélective. Elle n’a que ça d’eux, rien que du vent. Même son ainé se veut être trop loin d’elle, son frère, son Faucon. Mais elle n’a pas besoin d’eux, ni même de personne, seulement de sa copine Lili, parce que Lili, c’est sa copine à elle. Et que elle au moins elle la comprend. Pas de chichi entre elles. Et ils verront les deux là qui arrivent pas à se décider à jouer de la bête à deux dos, qu’ils n’ont absolument pas besoin d’eux. Faut vraiment qu’elle cause à Lili et qu’elles s’en débarrassent au plus vite. C’est vraiment pas gérable tout ça. En plus c’est pas comme si elles étaient encore des bébés.
En plus Fain arrête pas de parler de mariage, que dans quatre ans il sera enfin libre d’aller se faire dorer les doigts de pieds en éventail dans le sud. Comme si elle allait se marier, bah tiens. Par contre elle veut bien qu’il taille la route où il veut, du moment que c’est sans elle.


- Pipiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii… Erb j’ai vraiment envie !
- Retiens toi on est presqu’arrivée.
- Non, j’peux pas ! J’ai très, très envie ! J’sens que je vais pas y arriver


Alors ça, si c'est pas du bon plan, elle s'y connait pas. Regardant de travers son précepteur, elle ne put que constater le regard méprisant qu'il posa sur sa copine. Bah quoi? la nature ça se commande pas hein. Ne disant mot - c'est parce qu'elle réfléchit -, elle regarde Lili qui finit enfin par s'engouffrer au dehors. A son tour donc. Faut juste trouver une excuse toute aussi bidon parce qu'elle est sure que Lili a bidonné grave. Elle la connait sa cop's.

- J'peux sortir?
- Non.
- J'ai chaud.
- Non.
Mal barré donc....Bon, elle va être obligé de se bruler la langue.
- Messire Fain... J'ai chaud. Il me serait possible de prendre l'air avec votre permission? S'il vous plait, et je promets de rester pret de la voiture...
Ca t'en bouche un coin, hein vieux reptile? Et la damoiselle de Jeneffe Riddermark de se parer d'une couronne d'ange invisible. Allez donc savoir qui lui a appris ce tour. C'est qu'un inconnu lui donnerait le bon dieu sans chercher a en savoir plus. Alors donc?
- Hum... Qui promet s'engage devant le Très Haut, jeune fille. Alors soit, allez donc prendre l'air, mais je vous préviens que la baguette n'est pas loin si bêtise vous commettez...
La menace qui tue, il sait pas changer de refrain non? Elle le connait pas coeur... cachant sa joie, elle attendit que le coche daigne lui ouvrir la porte - hey noble, on se rappelle qu'elle est noble - et se força à ne pas courir, sinon ça aurait été trop suspect. Et le vieux y serait bien capable de l'attraper au vol.

Bon c'est ou qu'elle est Lili?

- Lili..... téyou? LILIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!!

A l'aventure compagnon...
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C’pas une peureuse la petite orchidée, elle va se diriger vers la lumière pour demander son chemin. Ouais c’est ce qu’elle va faire passe qu’elle est grande, en plus elle veut être une mercenaire….Ouais mais en même temps elle n’a qu’une dizaine d’années. Si seulement elle avait eu la bonne idée de demander à Bérénice de l’accompagner. A la place, elle s’est précipitée dans un trou perdu. Elle serre les poings, se redresse de toute sa hauteur, presqu’hautaine. Après tout, elle est la protégée d’une panthère, elle ne craint rien ni personne, naméo ! Bien décidé à affronter les propriétaires du feu, elle avance d’un pas plus assuré…
De là où elle est, la peste n’entend rien, elle n’a qu’une vision sommaire de ce qu’il se passe. Deux forment se profilent, les ombres jouent avec les visages, les expressions sont transformés. Celui debout ressemble à un géant dont la taille dépasserait les cimes et celui à terre, un enfant malingre serait tout en longueur. Les contes de son enfance sont rassemblés icelieu, le nœud au ventre elle avance fièrement. Sa curiosité piquée, elle montre le bout de son nez, plisse les yeux ; comme sa mère dirait sa marraine ; se concentre sur les deux silhouettes qui rapidement reprennent forme humaine et là, alors qu’elle essaie de se faire petite afin d’observer avant de s’imposer, la voix de sa tendre amie retentit…la valkyrie qu’est venue pour la sauver.

- Lili..... Téyou? LILIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!!
- Suis lààààààààààààààààààààààààà Béréééééééééééééééééééééé… Top la discrétion des deux plaies. Viens vite y’a l’ogre il essaie de manger un garçon ! Vite Béré…vite on va viendre le sauver.

La mioche sait son amie non loin alors sans réfléchir ; comme si elle le faisait généralement ; elle se précipite près du bucher, les azurs coléreux, prête à faire rempart de son petit corps pour protéger celui encore plus maigre de celui à terre. Bah quoi ? Bérénice de Jeneffe son amie, sa complice veut être une licorne alors jamais trop tôt pour commencer les vains sacrifices.

Hé l’ogre t’as pas le droit de manger les zenfants ! Sort-elle avec aplomb…l’inconscience même reprochée par sa tutrice qui a promis à sa défunte amie de la protéger…d’elle-même s’il le fallait. L’index Tendu, pointé vers l’adulte. Et pi chui pas seule alors tu bouges pas passe que sinon…sinon quoi ? Ah bah alors là…elle essaie de gagner du temps, sinon le pisse froid enfin gode fait froid il va te botter… ton panier à crottes !
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* Le gamin fût interloqué par la claque qu'il venait de recevoir, se ne devait pas être tout les jours qu'il était reçu de cette manière par une personne, disons qu'à situation particulière, comportement particulier..
Autant dire qu'il avait l'air terrifié, craignant sans doute que le jeune homme ne lui redonne à nouveau un revers de la mains pour claquer la deuxième joue afin d'y laisser une nouvelle empreinte de paume de main.

Il semblait perplexe sur le fait qu'Alleaume aurait pût lui donner quelque chose à grailler.. Et pourtant il avait des vivres pour biens des jours sur lui, certainement pour un bon mois, voir plus.. Il comptait tout de même pas tout manger, alors en céder à un pauvre rejeton ne l'aurait pas dérangé bien au contraire.. Il préféré cela que de devoir les donner sous le coup de la force à un brigand, chose qui pourrait très bien lui arriver sur la route.. Il était encore loin de sa destination de fin, il avait encore au moins deux bonne semaines de cheval avant d'arriver à destination.
Tout penaud, c'est alors qu'il lui tourna les talons brusquement pour repartir, aussi vite qu'il était arrivé dans le campement d'infortune d'Alleaume, allons, voila que maintenant il jouait les vexés ! Roh les gosses de ses jours vraiment, un rien ne les chagrine, il fallait vraiment y aller avec le revers de la louche et les brosser dans le sens de la crète afin de les avoir toujours à la bonne.. Quel dure réalité au final ! *

Oh oh ! Ne parts pas attends, ne fait pas un caca nerveux ainsi voyons !
C'était.. Amical la petite claque, je voulais pas te brusquer aller !
Je t'offre quelques choses à manger en plus, un bon morceau de viande avec des légumes que je ferais braisés si cela t'en dit !

*Il lui lança un regard apaisant et sympathique, il ne voulait pas s'en faire un ennemi, enfin un ennemi de douze ans, c'était plutôt risible à dire vrai, mais qui c'est..
Tout vient à point à qui sait attendre...
Il ne fallait jamais être précipité dans ce genre de cas, avec ce genre de gamin, il fallait jouer comme avec un cheval sauvage, il fallait en priorité l'apprivoiser afin qu'il devienne docile et soit en confiance, et cela était sans aucun doute le plus important, mais aussi le plus difficile !

C'est alors contre toute attente qu'il entendit des braillement dans les bois, certainement à quelques pas de lui à peine, des voix d'enfants, encore !
Les voix étaient assez distinctes pour qu'il comprenne ce qui était dit par les deux protagonistes, sa parlait d'ogre, de mangeur d'enfant.. Dans quel guet-apens était il encore fourré, sur quoi allait-il alors tombé ? Les voix se rapprochaient de manière à devenir plus distingues encore, pour enfin voir apparaitre une frimousse à l'entrée du chemin, alors, c'était bien des voix d'enfants qu'il avait entendu..

Mais la gamine n''avait pas l'air contente, pas content du tout même ! Elle s'approchait de lui, la mimine courroucés, à croire qu'elle allait lui faire passer un mauvais quart d'heure, du haut de sa dizaine d'année, il lui aurait soufflé dessus qu'elle se serait certainement envolée à l'autre bout de Gascogne !
Elle s'approchait à petite enjambée à nouveau, pointant sur son corps un doigt inquisiteur, l'accusant alors de tout les mots, mangeurs de gamins, qu'il valait mieux pas pour lui de bouger autrement il allait manger pour le reste de sa vie, d'après ce qu'il fallait en convenir.. Par qui ? Par elle ? Un petit rire amusé et cynique ce dessina dans sa tête, elle avait l'air seule, où peut être avait-elle une autre amie en sa compagnie...*

Hé oh gamine, je suis pas un ogre, je suis juste ce qu'on appel un adulte, enfin tu vois ce que je veux dire ? C'est tout juste une différence de quelques centimètres, rien d'anormal tu piges hein ?

* Il lui lançait un regard soupçonneux, afin de savoir si oui ou non elle suivait ce qu'il était en train de lui raconter, si oui ou non elle approuvait ce qu'il disait, le mieux était de la calmer afin d'être sur de ne pas voir éclater à nouveau un scandale devant ses yeux, il n'avait pas besoin de ça oh Aristote que non ! *

Personne ne bottera le fondement de personne c'est bien clair petite ?? Ta famille ne t'a donc pas appris un minimum de respect à l'égard des adultes ? Hahum ?

* Petit regard toiser, il voulait lui faire comprendre que ce n'était pas des manières d'intervenir dans une conversation, enfin un semblant de conversation entre un vol de miche de pain et une taloche en pleine poire. La communication se faisait de manière bien étrange de nos jours.
Il se tourna vers le gamin, principal protagoniste des soucis actuels et le regarda avec attention, il pourrait au moins confirmer son histoire celui la, alors même qu'il lui avait proposé de le nourrir, c'était du moins la moindre des choses... *

Si tu crois pas ce que je dis, demande au jeune homme la devant toi.. Il a même une cheville cassée et je venais de lui proposé de lui donner de quoi manger, alors qu'il a tenté de me détrousser de mes biens, foutre dieu !
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Sadness entendit le gars l'apostropher alors qu'il s'éloignait...

- Oh oh ! Ne parts pas attends, ne fait pas un caca nerveux ainsi voyons !
C'était.. Amical la petite claque, je voulais pas te brusquer aller !
Je t'offre quelques choses à manger en plus, un bon morceau de viande avec des légumes que je ferais braisés si cela t'en dit !

Il faillit lui balancer sa besace en pleine face juste pour lui montrer que lui aussi, il pouvait être tres amical... Mais en entendant la seconde partie de son baratin, il se dit que finalement Aristote avait décidé de lui laisser une tooooooute petit chance de ne pas avoir envie de se foutre dans un ravin avant la nuit. Il le toisa du haut de ses jeunes années puis apres un grognement, ouvrit la bouche pour dire un mot voir deux.. sauf qu'une chiarde venait de débarquer de dieu savait ou, comme une furie et se mit à débiter de ces choses envers le gars, son petit doigt pointé vers celui ci , Sad en resta muet d'étonnement.. Un peu comme apres la claque, mais en moins douleureux. Elle baragouina un truc du genre:

- Hé l’ogre t’as pas le droit de manger les zenfants ! Et pi chui pas seule alors tu bouges pas passe que sinon… le pisse froid enfin gode fait froid il va te botter… ton panier à crottes !

Bigre quel vocabulaire, et lui qui se trouvait plûtot mal élevé dans son genre... Sad observa ahuri la scène puis le gars, qui répliqua vivement.

- Hé oh gamine, je suis pas un ogre, je suis juste ce qu'on appel un adulte, enfin tu vois ce que je veux dire ? C'est tout juste une différence de quelques centimètres, rien d'anormal tu piges hein ?Personne ne bottera le fondement de personne c'est bien clair petite ?? Ta famille ne t'a donc pas appris un minimum de respect à l'égard des adultes ? Hahum ?Si tu crois pas ce que je dis, demande au jeune homme la devant toi.. Il a même une cheville cassée et je venais de lui proposé de lui donner de quoi manger, alors qu'il a tenté de me détrousser de mes biens, foutre dieu !

Rien à dire, ce type avait quelquechose de théatral dans le verbe et le geste, bien que le gamin n'aurait su dire quoi. Pour répondre à ses dires, Sad hocha la tête toujours aussi silencieusement puis s'assit pour voir le reste du spectacle et aussi pour se soulager, sa cheville avait vraiment prit une sale gueule. Et dire que la journée avait commencé avec le chant des oiseaux...
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Al’aventure compagnon,
Elles sont parties vers l’horizon,
Ils auraient du les enfermer,
Elles vont vous en faire baver…

Lorsque leurs mères respectives se sont déchirées les chairs afin de les mettre au monde, ils étaient peut probable que, subissant la douleur de l’enfantement, elles se soient l’une et l’autre doutées qu’elles accouchaient d’une engeance démonique. Bien trop occupées à suer et à se casser les dents sur des futiles morceaux de cuir qui n’avaient pour objet que d’étouffer leurs cris de douleur, elles étaient en effet bien loin de pouvoir y songer. Et puis le temps était passé, la douleur était passée et les deux enfants avaient grandi, mais pas vraiment dans le giron rassurant de leurs génitrices. Il faut dire que l’une avait passé l’arme à gauche et que l’autre n’en était pas vraiment loin : si elle était encore en vie, cela ne tenait que du miracle. Or donc, les deux petites filles qui avaient vu le jour, avaient donc du grandir comme elles le pouvaient, s’insérant par leurs propres moyens dans le labyrinthe dangereux de la vie, l’une surveillée de prêt par une nourrice qui se faisait manier par le bout du nez, l’autre par un précepteur sans âge qui n’avait qu’un seul but dans la vie : l’éduquer. Et après on s’étonne que…

Bah ouai on s’étonne que nos deux gamines ne fassent que des conneries. Ou si peu du moins. La jeune féline rejoignit prestement sa copine : non seulement parce qu’elle voulait pas la laisser seule au cas où il y ai un grand méchant pas beau qui l’embête, et ensuite parce que rester prêt de la riche chariote c’était prendre le risque fort inutile que le vieux Dragon décide de changer d’avis. Enfin parce que les laisser tous les deux tranquille avec Erb’, c’était leur donner une chance non négligeable de pouvoir enfin conclure. Peut-être que lorsqu’ils se décideraient enfin, elles auraient enfin la paix. Mais il y avait encore du boulot. Or donc, s’en aller se paumer dans l’inconnu, c’était faire une bonne action avec un grand B et un grand A. Pour un peu, on devinerait presque la petite auréole briller au dessus de sa tête, n’est-il pas ?

Un ogre ? Il est ou ? se postant à coté de sa copine, elle promena son museau alentours, cherchant le dit ogre, et posa ses poings fermés sur ses hanches en la position trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès effrayante d’une mégère digne de ce nom. Papa était chevalier, son Faucon était chevalier, et elle voulant devenir chevalier, elle n’avait pas l’intention d’avoir peur ou de fuir devant la difficulté. Sauf que la difficulté était plus que de taille, mais non elle n’aurait pas peur. Elle avait jamais peur de toute façon, bande de mauvaises langues. Ne disant mot, elle se contenta d’analyser la scène et la situation et de laisser sa copine causer. Quelle fichue langue pendue celle la ; c’est qu’elles s’étaient vraiment bien trouvé. Et l’avenir ne ferait que le confirmer.
C’est donc ça l’ogre. Et en plus il cause ! Heu, c’était dit dans les contes que les ogres ils parlent ? Bon en fait c’est qu’un détail. Mais détail qui peut avoir son importante, et oui ! On est futur chevalier ou on ne l’est pas, alors tous les détails doivent être pris en compte. Et d’ailleurs, comble du détail, il cause pas plaisamment. Et elle, elle sait bien sur comment on parle. Normal, elle est née dans des langes de soie.

Elle ramena sous sa poitrine – ‘fin la planche a pain qui lui servait encore de poitrine -, ses bras croisés et elle se rapprocha du groupe dont personne n’aurait parié un jour sur l’existence. Le menton relevé d’un air hautain, le dos plus que droit, elle se contenta pendant de longues secondes d’examiner les deux garçons. Puis elle toussota pour attirer l’attention sur elle. Non, le comment qu’il causait l’ogre qui disait qu’il était pas un ogre, lui plaisait pas. Surtout sur le comment il causait à sa copine.

Petite petite… Ma copine elle est pas petite. Et vaut mieux être petit que grand et bête. Alors tu lui parles mieux. Sinon je ferais comme le vieux Dragon et te cinglerais le postérieur avec une branche d’olivier. Je peux te dire que ça fait très mal et que tu pourras plus t’assoir pendant des semaines. Grand bouche ? Mais non pensez vous… Juste ce qu’il faut. . et sache à qui tu parles Ogre. Ma copine c’est Lili de Sombre Maux. Et moi c’est Bérénice Elisae Albane de Jeneffe Riddermark. On est pas de la vulgaire roture nous, alors tu nous causes mieux.

Et s’attaquer à un plus petit que soit, c’est pas bien du tout. Tu devrais avoir honte. Alors si tu continues a l’embêter et beh tu auras droit à l’olivier. Ou au vieux Dragon, je te laisse le choix.
Peste soit de cette gamine …
Quand Dieu créa l’Impériale et le Flamand, il aurait mieux fait de se casser une jambe…
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S’il y a bien une chose qu’il faut retenir sur la petite orchidée c’est qu’elle n’écoute que ce qu’elle veut, alors pour entendre...
Benjamine d’une confrérie de semi adultes, tous des garçons enfin…presque, il a bien fallu à un moment donné qu’elle trouve ses marques dans des repères qui n’étaient pas les siens. Orpheline ? Oui. Traumatisée par l’absence d’une mère ? Non. Comment d’ailleurs pourrait-elle souffrir d’un manque alors qu’elle a une panthère pour marraine, une ingénue pour nourrice et une tendre amie aussi déterminée qu’elle ? Le passé est le passé, elle façonne le présent à sa manière, avec ses yeux d’enfants. Elle savoure chaque instant de sa vie, un gourmet au palais fin… à qui l’on offrirait le très haut sans concessions… oui…enfin…Elle incarne tout de même un des quatre chevaliers de l’apocalypse…Une plaie dans toute sa splendeur… Une mégère pas plus haute que trois pommes avec un clapet immense, c’est simple, elle ne sait pas la fermer.

Un adulte…Répète-t-elle. Une différence de quelques centimètres…

Non mais il la prend pour qui lui ? Elle sait reconnaitre un ogre quand elle en voit un, c’pas lui qui va l’entourloupiner, Elle l’a bien vu de ses yeux, qu’il allait le manger le zenfant ! Le reste n’est que "blablabla" dont elle ne saisit que quelques bribes.

Demande au jeune homme la devant toi…cheville cassée…manger…foutre dieu !

Aha il avouait qu’il voulait l’avaler… Pas du tout de mauvaise foi…si seulement elle n’avait pas la faculté de tout arranger à sa sauce dans son esprit…pas comme si c’était une seconde nature chez elle. Faut se douter qu’elle n’a pas vu le gamin hocher de la tête, ca ne l’arrange pas des masses non plus. Heureusement, Bérénice En future chevalier prend place à ses côtés, c’est qu’elle en a de l’allure la damoiselle de Lorgies, et comment elle le remet à sa place, non mais pour qui se prenait lui pour lui faire la morale ? Il fait moins le malin là… s’pas toussa mais fallait sauver le gamin de ses griffes.

Azur brillants, sourire pointant sur un visage poupin auréolé d’une masse corneille, tend sa main à la façon des chevaliers blanc exposés sur les toiles de Delle et autres mesnies ; bon d’accord elle n’a rien à voir avec les chevaliers blancs qui sauvent des princesses…avec sa musculature de crevette elle peut même aller se rhabiller ; c’est quand même une future mercenaire alors elle en adapte la posture, tout particulièrement celle roide de tatie marraine ; est-il nécessaire de dire sans son handicap ? ; la physionomie en moins, le style, ainsi que la façon de s’habiller, de parler…ouais naméo ca va !

Il t’a pas encore croqué ? tu veux viendre avec nous ?

Son regard le scrute, sa joue devient son souffre douleur ; parait que c’est de famille ; la mioche essaie de garder un semblant d’assurance qu’elle ne peut garder vraiment longtemps passe qu’elles sont seules contre un monstre de conte de fée, si le gamin il dit rien, ou s’il ne bouge pas faudra juste faire comme Luthi et Moustique la jouer finaude, ‘toute manière elle est super fortiche, elle a appris à se battre pour quand elle voudra se marier pour battre celui qui va la rendre plus vierge, bah oui, c’est Bérénice elle a dit : « si on se marie ca veut dire qu’on est plus vierge », et même si elle sait pas pourquoi ni ce que ca veut dire, elle doit être super forte. Pas besoin de penser à ça pour le moment, elle n’a ni l’âge, ni l’envie, ne mesure même pas toute la portée de ce qu’elle chipe comme bribes, seulement elle pense que ça fait bien dans sa bouche quand elle fait celle qui comprend ce qu’elle raconte…

Je Suis Lili et toi ?
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