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Info:
Une dravidienne se remet sur pied

Séance de soin

Aiguemarine



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Entrez... Installez vous...
Ici, l'on soignera toutes vos blessures...

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Aiguemarine
Aiguemarine avait menée la jeune femme et Sindbad jusqu'à la salle de soins.
Elle ouvrit la porte et les guida jusqu'à la couche...

Se tournant vers Sindbad...

Bon, il va falloir que vous fassiez l'interprête.
Qu'Arapajita s'allonge de façon à ce que je vois l'ampleur de sa blessure.

Elle se détourna quelques minutes le temps d'aller récupérer sa trousse de soins.
Sindbad
Sindbad entra dans le dispensaire, avec Aparajita sur ses talons. La jeune femme, terrorisée par les lieux, marchait littéralement dans ses pas, presque dans ses jambes. Il devrait la tranquilliser, afin qu'Aiguemarine la soigne dans des conditions optimales.

Le début était simple : Aparajita devait s'allonger sur le lit afin qu'Aiguemarine évalue l'ampleur de sa blessure. S'approchant de la dravidienne, le constantinopolitain lui murmura :


Aparajita carina...Medico non vuole male...curare Aparajita. Aparajita non temere...Ganapati soggiorno con essa. Aparajita capito ?

Sa protégé hocha la tête de haut en bas en signe d'acquiescement.

Perfetto...Aparajita si trovano sul letto.

Lui prenant la main, il l'aida à s'allonger sur le ventre. Délicatement, il souleva la peau jusqu'au dessus de la cuisse, afin qu'Aiguemarine voit par elle même la blessure. A ses yeux, elle semblait profonde. Comment avait-elle pu se battre et se déplacer sans rien dire, alors qu'elle devait souffrir ? Décidément, la soigner était prioritaire...
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Aparajita
Tous ces tours, ces détours, ces contours...Ce palais était si vaste qu'une vie n'aurait pas suffi à l'explorer dans son intégralité. Aparajita collait au plus près de Ganapati et Bodhisattva. Sa cuisse lui faisait mal...

A l'issue d'un voyage qui lui parut interminable, tous trois arrivèrent dans une petite pièce. De sa voix douce,
Bodhisattva s'adressa à Ganapati. Aparajita aimait le son de cette voix. Même si elle ne comprenait pas ce qui se disait, il lui semblait entendre parler une devî. Puis Ganapati s'adressa à elle de sa voix si douce, dans cette langue qu'il lui avait enseigné lorsqu'ils séjournaient dans la Cité-Sous-Les-Flots. Le savoir à ses côtés la rassurait. Pourtant, quelque chose en lui semblait changé. Mais quoi ? Il était à la fois le même et différent. Il y avait là un mystère qui devrait être percé à jour.

Mais sans résister, elle s'allongea sur ce lit. Dur, froid, peu confortable.
Ganapati semblait pourtant y tenir. Elle le laissa faire sans résistance. Après tout, il était son supérieur...
Aiguemarine
Le temps de récupérer sa trousse, Aparajita était allongée sur le ventre.
Sindbad remonta la peau qui enveloppait la jeune femme jusqu'au dessus de la cuisse.
Hmmm...Pas très beau à voir.
Légère grimace. Il fallait tout d'abord nettoyer la plaie.

Aiguemarine sortit de ses affaires un court bâton qu'elle tendit à Sindbad.
Puis, elle lui détailla ce qu'elle comptait faire. S'il souhaitait le retranscrire à Aparajita...

Qu'elle le mette entre ses dents, et qu'elle n'hésite pas à mordre dessus si la douleur se fait trop forte. Je vais devoir nettoyer, recoudre puis appliquer un cataplasme qui aidera à la cicatrisation...cela ne va pas être agréable.

Elle tourna les talons afin d'aller chercher un peu d'eau froide et à en mettre à chauffer afin de préparer une décoction délassante à base de camomille, quelques linges propres, des compresses...
Aparajita semblait calme. Pourvu que ça dure.
Aiguemarine se mit au travail, s'appliquant à laver la plaie à grande eau, à nettoyer tout le sang coagulé...

De longues minutes s'écoulèrent... C'était un travail de fourmi, de minutie...
S'assurer que tout était propre. Ensuite, il faudrait recoudre, apposer un cataplasme d'argile qui aiderait à la cicatrisation.

Aiguemarine sentait le regard de Sindbad sur elle, de temps à autres...

Une fois la première étape terminée...elle s'écarta...le temps pour elle de faire chauffer une aiguille afin de recoudre.
Aiguemarine n'aimait pas trop cet acte, mais elle était médecin avant toute chose. C'était son devoir.

Elle garda son calme, sa main droite recousant la plaie tandis que sa main gauche s'appliquait à resserrer les chairs.

Une fois terminée, Aiguemarine alla retirer l'eau chaude, y fit macérer un peu de camomille. Puis, elle attrapa un peu d'argile verte concassée qu'elle déposa dans un plat, y versa de l'eau afin de préparer sa mixture...

Elle prit un godet qu'elle remplit de camomille et la tendit à Aparajita afin qu'elle boive un peu...le temps que le cataplasme soit prêt.

Tenez, buvez...C'est bientôt terminé. lui dit'elle...

Aiguemarine s'asseya sur une chaise et sans mot dire observa la jeune femme ainsi que Sindbad.
Aparajita
Le souffle court, Aparajita était tétanisée par la peur.

Elle serrait de toutes ses forces entre ses dents le bâton que
Bodhisattva avait transmis à Ganapati. Ce dernier lui avait intimé l'ordre d'être gentille avec Bodhisattva, et de mordre le bâton plutôt qu'elle. Il se tenait à ses côtés, essuyant de temps à autre la sueur qui perlait de son front.

Bodhisattva avait consciencieusement essuyé sa blessure. Elle faisait ce qu'elle pouvait, mais chaque contact arrachait à la femme un sursaut. Ce n'était pas tellement la douleur qui provoquait cette réaction. Bien sûr, ce n'était pas agréable. Mais Prison lui en avait fait voir de bien plus dures. Non, c'était l'angoisse de ne pas voir ce qui se passait. Chaque fois qu'elle tournait la tête, Ganapati dirigeait son visage vers lui en lui parlant doucement. Elle avait beau gémir, il restait doux et calme, mais inflexible.

Un moment,
Bodhisattva tendit à Ganapati une tasse remplie d'un liquide chaud et prononça des paroles en cette langue qu'elle ne comprenait pas. Cela ajoutait encore à l'angoisse qu'elle ressentait. Ganapati, tout en lui expliquant que cette potion la calmerait, lui fit boire une mixture chaude légèrement amère, qui lui fit froncer le nez. Comment pouvait-elle avaler une horreur pareille ? Elle aurait de loin préféré absorber le fruit de cette fleur rouge ou rose violacé, avec des taches sombres à la base des pétales, qui poussait à profusion en son royaume. Il lui sembla qu'une éternité s'était écoulé avant que la tasse ne soit entièrement vide.
Aiguemarine
[ Un long moment plus tard ]

Le cataplasme était prêt. L'argile verte concassée avait absorbée l'eau. C'était une pâte de bonne consistance.
Il ne restait plus qu'à l'appliquer sur la cuisse d'Aparajita.

Aiguemarine mélangea à l'aide d'une spatule afin d'avoir une texture homogène.
Puis, elle badigeonna la blessure de la jeune femme avec cette pâte.

Enfin, elle termina par un bandage fortement serré. C'était enfin terminé.

Aiguemarine se tourna vers Sindbad et lui dit :

Voilà. J'ai fait de mon mieux.
Maintenant, il lui faut se reposer. La camomille devrait l'aider à dormir.
Il faudra juste refaire le catasplasme régulièrement et changer le bandage aussi souvent.

Elle regarda Sindbad, voir s'il avait des questions... N'osant l'interroger sur ce qu'il comptait faire après...
Sindbad
Sindbad poussa un soupir de soulagement. Aparajita s'était montrée coopérative, en dépit des quelques difficultés qu'elle lui avait posé. Il posa sur son amie un regard reconnaissant :

Décidément, je crois qu'Aparajita a raison, vous êtes pour moi un ange gardien. Que ferais-je sans vous ?

Par contre, si je comprends bien, les soins devront être renouvelés régulièrement, c'est cela ? N'ayant pas l'habileté nécessaire pour le faire, et Aparajita n'étant pas une blessée tout à fait ordinaire, je vais devoir recourir à vos services. Cela implique que nous devrons séjourner quelques temps à Sarliève. Une telle éventualité présente t-elle pour vous une quelconque difficulté ?


D'autres préoccupations agitaient ses pensées : habiller sa protégée, lui apprendre des rudiments de français...Sans compter qu'avec l'Ordre qui les recherchait tous les deux, il allait devenir urgent d'éclaircir certains points obscurs de son passé.
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Aiguemarine
Décidément, je crois qu'Aparajita a raison, vous êtes pour moi un ange gardien. Que ferais-je sans vous ?

Par contre, si je comprends bien, les soins devront être renouvelés régulièrement, c'est cela ? N'ayant pas l'habileté nécessaire pour le faire, et Aparajita n'étant pas une blessée tout à fait ordinaire, je vais devoir recourir à vos services. Cela implique que nous devrons séjourner quelques temps à Sarliève. Une telle éventualité présente t-elle pour vous une quelconque difficulté ?


Elle l'écouta attentivement, bien qu'un peu fatiguée...

Oui, les cataplasmes devront être changés régulièrement...ainsi que les bandages.
Je les lui referai sans problème.
Je me répète, mais ici...vous êtes le bienvenu et surtout en sécurité.
Et Aparajita aussi, cela va de soi.

Aiguemarine étouffa un baîllement...

En revanche, je vais vous laisser.
Aparajita a besoin de repos. Je reviendrais dans quelques heures...
Entretemps, je vais demander à Ma de vous rapporter quelques vêtements pour elle ainsi qu'un repas, pour vous.

Avant de quitter la pièce, Aiguemarine prépara, de nouveau, un peu d'argile pour le prochain cataplasme de la jeune femme, puis elle prit congé et monta se reposer auprès de Nic.
Ma Deleine
Il y avait une pensionnaire au dispensaire.
Dame Aiguemarine avait demandée à Ma de porter quelques vêtements ainsi qu'un repas.

Accompagnée d'une autre servante, elle frappa à la porte, puis entra...

Bonjour Messire...
Je vous amène de quoi vous restaurer, ainsi que quelques vêtements pour la malade.

Tandis que la servante déposait chemises, braies ainsi qu'une paire de chausses sur un fauteuil, Ma déposa le plateau sur une table.
L'on pouvait y trouver du potage, quelques bouts de pain, du fromage d'auvergne, quelques fruits et un pichet d'eau.

Bon appétit Messire.
Si vous avez besoin de quoi que ce soit d'autre, vous me trouverez en cuisine.

Ma salua Sindbad d'un signe de tête, puis sortit avec la servante, tout comme elle était venue...
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Personne de Nature Joviale
Au service de Nictail et Aiguemarine
Aime secrêtement... Childebert
Aiguemarine
[ Quelques jours plus tard... ]


Aiguemarine passait régulièrement changer les cataplasmes et bandages d'Aparajita.
La jeune femme se remettait doucement, mais sûrement.
C'était là l'essentiel.

Sindbad veillait sur elle, et peu à peu, la jeune femme qui semblait d'apparence, assez sauvage, se laissait apprivoiser et s'habituait à la présence d'Aiguemarine.

Seul bemol. Elle et Aparajita ne parlaient pas le même langage.
Tout se passait par gestes, même si quelquefois, ce n'était pas simple...

Heureusement, Sindbad l'aidait quelque peu...

Examen rapide de sa patiente...

Bon, cette vilaine blessure ne sera plus qu'un mauvais souvenir dans quelques ... hésite... doit'elle dire jours ou semaines ?! semaines...

Puis, se tournant vers Sindbad, Aiguemarine lui pose enfin la question qui hante ses pensées depuis qu'il a ramenée Aparajita ici...

Que ferez vous après ?! enfin...je veux dire... dès qu'Aparajita sera totalement guérie ?!
Et soyez honnête avec moi, même si cela ne doit pas me plaire, s'il vous plait.
Sindbad
La convalescence d'Aparajita avait, à plus d'un titre, été profitable.

Tout d'abord, il avait permis à la dravidienne de reprendre des forces. Elle avait dû manger moins souvent qu'à son tour, et parfois de petites portions. Des repas réguliers lui permirent non seulement de reprendre des forces, mais aussi d'apprendre à manger convenablement à une table. Cela avait nécessité des trésors de patience, ainsi que des quantités conséquentes de viande crue, que la jeune femme semblait apprécier, afin de récompenser les efforts consentis. Mais le résultat atteint restait satisfaisant.

Ensuite, il avait fallu habituer cette femme des bois au port de vêtements françois, ce qui n'était pas une mince affaire. L'effort restait en cours puisqu'elle profitait encore de l'obscurité nocturne pour se promener dans le domaine de Sarliève en son plus simple appareil, sa peau sur le dos afin de chasser ou pêcher. Il n'était d'ailleurs pas rare que les habitants du domaine ne retrouvent sur la table matinale du petit gibier ou des poissons. Le pauvre Sindbad en était alors quitte pour essuyer sa protégée, que la froideur hivernale de l'eau ne semblait pas arrêter, ou soigner les petites blessures subies au cours de ses escapades nocturnes.

Enfin, ce repos forcé avait été, pour elle, l'occasion d'apprendre quelques rudiments de françois. Là encore, les stocks de viande d'Aiguemarine et Nictail avaient dû subir les méthodes pédagogiques du constantinopolitain. Mais elle comprenait de mieux en mieux la langue au fil des jours, même si son expression orale prenait des libertés plus que conséquentes avec la grammaire.

Ce fut d'ailleurs au cours d'une de ces leçons de grammaire qu'Aiguemarine venue examiner la blessure d'Aparajita, posa à Sindbad la question à deux écus sur ses projets.


"Le temps présent est semblable à la boule d'argile, le temps passé à la poussière de la terre, et le temps futur à la cruche". C'est un adage que j'ai appris au pays d'Aparajita. Et pour le moment, une partie de mon passé me manque, celle qui s'est écoulé entre mon arrivée à Venise et mon arrivée à Cahors. Elle se trouve au fond de ma mémoire.

Le constantinopolitain marqua une pause et reprit :

En d'autres circonstances, je m'accomoderais volontiers de cette lacune dans ma biographie. Mais certaines personnes appartenant à un groupe doté de quelque influence semblent m'accuser de faits répréhensibles commis au cours de cette période manquante : meurtre d'un homme et vol d'une relique. J'ai le choix entre deux possibilités : l'errance dans le Royaume de France ou la réclusion à Sarliève. Les deux possibilités ont un point commun : il s'agit dans les deux cas d'une fuite. Je vais donc opter pour la troisième possibilité, celle de me justifier devant mes accusateurs. Pour cela, il me faut des éléments. Une partie d'entre eux se trouve dans ma mémoire. Je vais donc devoir l'activer.

Tout en parlant, le constantinopolitain arpentait la pièce de long en large, sous l'oeil surpris de sa protégée.

Lorsque nous étions dans la forêt avec Aparajita, en train de nous battre contre cet homme, Catalin Lupescu, celui ci m'a dit qu'il se ferait un plaisir de m'extraire par hypnose l'endroit où je cachais la relique. Je dois donc trouver une personne qui maîtrise les techniques de l'hypnose afin de savoir si j'ai réellement volé cette relique et où je l'ai caché. S'il s'avère que j'ai effectivement commis cet acte, je rendrais alors la relique à cet Ordre, en espérant qu'ils ne me poursuivront pas. Au pire, je serais jugé pour mes actes. Mais s'il s'avère que je n'ai pas volé cette relique, alors je devrais établir mon innocence.

Comme vous le constatez, cela ne sera pas simple. Pour autant, je vais rester dans le Bourbonnais-Auvergne. Je me suis engagé aux côtés de Ptitoliv dans l'équipe de soule, de Sunburn71 à la mairie...Bref, j'ai des engagements en BA. Mais mon statut de Compagnon de la Rose d'Aliénor m'en confère également en Guyenne. Il me faudra donc concilier les deux. Plus peut-être une troisième, mais rien de sûr...

En conclusion, je risque de rester vous embêter encore un peu. Savoir si la nouvelle est bonne ou mauvaise, je vous en laisse seule juge...

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Aiguemarine
Ah...enfin, il se décidait à lui dévoiler ses intentions.
Aiguemarine ne lui coupa pas la parole.
Trop de respect pour cet homme qui fût son "chef" dans une vie, désormais, passée...

Lorsqu'il eût terminé, Aiguemarine prit de nouveau la parole...

Si j'ai bien tout compris, vous allez vous mettre à la recherche d'un hypnotiseur alors que vous en aviez 1 sous la main... Certes..."ennemi" je vous le concède.
Si cet Ordre est quelque peu censé et si ce Catalin Lupescu est vraiment ce qu'il prétend être...pourquoi ne pas essayer de le retrouver et lui faire comprendre que c'est son intérêt que de vous aider ?!

Il lui parla de ses engagements.
Telle qu'elle le connaissait, Aiguemarine savait qu'il ne faillirait jamais aux tâches qu'il avait accepté.
Se "partager" ainsi...elle comprenait. L'ayant elle-même fait pendant quelque temps.
Mais ce temps pour elle était fini...révolu. Besoin d'une pause, de souffler, de se retrouver, de construire...
Désormais, ses priorités étaient toutes autres...

Je comprends bien Sindbad. Sachez que vous avez mon soutien. Même si je ne puis vous accompagner.
Sarlieve vous est ouvert quoiqu'il arrive. Sachez le.

Elle ne pouvait faire plus.

Bien. Sur ce, je vous laisse un peu.
Encore quelques ordres à donner pour la préparation des festivités.

Aiguemarine sortit de la chambre, prenant soin de bien refermer la porte derrière elle. Ceci afin qu'ils ne soient pas dérangés par les enfants ou autres...
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