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Villa Volpi

Eldwin
    Villa Volpi

    (In Trastevere, sui bordi del Tevere.)





    La Villa Volpi. Demeure romaine de la famille de Volvent. Il avait fallu de nombreux mois pour construire la villa des renarts à Rome. Et même quelques uns de plus pour l'aménager et donner à ses jardins toute la beauté qu'ils méritaient. D'un côté la demeure était bordée par le Tibre. Permettant un second accès, plus discret, plus pratique par voie d'eau. De l'autre côté une grande rue, peu empruntée et bien fréquentée. De chaque côtés, d'autres grandes demeures romaines appartenant à des ecclésiastiques, des notables ou de grandes familles de la Ville Eternelle. Un mur seulement percé par deux grandes grilles noires, bien gardées, et frappées aux armes de la famille de Volvent, protège la Villa des manants et autres fripouilles romaines. Une fois les grilles passées l'on suit un chemin pavé pour atteindre le perron de la grande demeure. D'un côté du chemin l'on trouve les écuries et de l'autre les communs, pour la maisonnée. Le reste du terrain se compose d'herbe, d'arbustes, de fleurs, de plantes diverses, d'arbres et de fontaines.
    La villa au rez-de-chaussé, est divisée entre, les cuisines, le hall d'entrée, la salle de réception, le petit et le grand salon et la bibliothèque. A l'étage l'on trouve de nombreuses chambres avec salles d'eau. Et enfin se trouve une seule et unique pièce, au troisième étage, servant d'observateur et de bureau au maître des lieux. L'ensemble des pièces est richement décoré de tableaux, tapisseries et tapis de qualité, ainsi que de meubles finement ouvragés.
    Certes il avait fallu mettre le prix pour construire pareille villa, mais la petite fortune amassé au fil des ans par la famille de Volvent avait permis cela. Par ailleurs elle avait permis à Eldwin d'engager une maisonnée raisonnable, composée de cuisinières, servantes et serviteurs ainsi que de palefreniers, régis par un intendant. Pour le moment aucun membre de la famille de Volvent ne vivait à la Villa Volpi, mais viendrait bientôt le temps où Eldwin s'installerait en la demeure romaine ...

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Ellesya
Une missive fut déposée à l'intention du père Eldwin.

Citation:
Cher Père Eldwin,

je vous envoie cette missive pour vous entretenir d'un sujet qui risque de vous déplaire. Il ne fait aucun doute que j'apprécie votre service auprès de notre Maison, je l'ai déjà dit et n'ai point pour coutume de dissimuler. C'est d'ailleurs pour cela que je me dois de vous écrire en ce jour.

J'ai pris, comme mon père, connaissance de votre lettre ouverte. Je n'émettrais point de jugement hâtif ni d'accusation. Ce n'est point lâcheté, mais j'estime que je ne suis pas en mesure de le faire. Il est vrai que si vos griefs à l'encontre de l'assemblée épiscopale sont objectifs et non issus d'interprétations et de rancunes, je puis comprendre votre désabusement.
Néanmoins, j'ai personnellement trouvé que votre démarche pouvait paraitre emplie de ce vice dont vous accusiez d'autres, à savoir la vanité. Je ne désire nullement me brouiller avec vous, je suis perplexe sur le fait que cela puisse vous servir à l'avenir.

Ne dit-on pas que patience et vertu font plus que force et que rage. En place de force, je serais tentée de dire entêtement. Oui, le terme n'est pas plaisant, j'en conviens. Vous écriviez persévérance, si ma mémoire est juste -je n'ai pas recopié votre lettre après l'avoir lue-. La persévérance ne peut-elle se matiner de patience ? Pourquoi ne pas adopter une autre stratégie?
Cultivez donc la différence entre ceux que vous accusez. Adoptez une attitude plus discrète durant quelques temps, oeuvrez, faites de l'ouvrage concret, palpable pour le bien de tous, mieux mis en valeur peut-être?, puis fort de ces qualités et auréolé d'une nouvelle image, postulez.
Si vous ne pouvez vous élever par l'usure, que vous vous mettez du monde à dos en plus d'une réputation déplaisante en vous entêtant, faites le contraire de la caricature qu'ils font de vous.
Si le Très Haut vous a doté d'une mission, détrompez moi mais je doute qu'il vous ait donné une marche à suivre précise. Je serais tentée de vous dire que le chemin est plus long et plus instructif que vous ne semblez le voir, fixé que vous êtes sur l'objectif. Il y a une raison à tout.

J'aurais aimé finir ma lettre sur une note plus amicale et chaleureuse, mais je me dois de vous prévenir que mon père n'a pas vu d'un bon oeil votre missive publique. Je n'en dirais davantage car je ne puis parler plus loin pour lui.


Quoiqu'il en soit, ne prenez pas ma lettre pour une agression. Je suis jeune et encore ignare en bien des domaines, mais ma lettre n'est motivée que par la sympathie que j'éprouve pour vous. Il n'est guère plaisant de voir des gens de sa Maison voir échouer leurs projets. Et j'ai cru que je pouvais vous faire partager mes réflexions sans que vous n'en preniez trop ombrage.


Qu'Aristote vous garde.


Fait au Clos Lucé, au 22ième de Juillet 1457.


Ellesya de la Louveterie


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Avant toute intervention ou commande à l'hérauderie du clergé, merci de lire le règlement.
Eldwin
Le Renart étant en Lyonnais-Dauphiné actuellement la missive de la Petite Valkyrie lui fut envoyée. Et il y répondit rapidement.

Citation:
    Ma Dame,

    C'est la main quelque peu tremblante, à cause de la honte qui m'habite, que je vous écris en réponse à votre missive.

    Vous êtes, il est vrai, bien plus jeune que moi, mais en ce jour vous faites preuve de bien plus de sagesse que moi. Et je vous en remercie. Vos mots ne sont pas durs, ils ne sont pas déplacés, bien au contraire, ils sont tout à fait justifiés et raisonnés. Je vous remercie pour ces paroles censées et vous demande pardon, à vous et au Duc.

    Je suis bien entendu prêt à assumer les conséquences de mon acte. Et si mon suzerain souhaite me retirer sa confiance, les terres de Nouâtre, et m'écarter de votre maison je le comprendrais. J'ai fauté, j'ai parjuré mon serment fait lors de mon anoblissement en ne faisant pas honneur à votre famille.

    Vos conseils me sont précieux et vos paroles justes. Je vais donc me retirer de la vie publique et me consacrer au service du Très-Haut de façon efficace mais discrète.

    Soyez assuré que je suis désolé de la peine que je vous ai causé ainsi qu'à Sa Grâce votre père, que je vous demande pardon pour ma conduite impulsive et que je regrette profondément mon acte,

    Que le Très-Haut vous garde,

    Votre dévoué serviteur,

    Père Eldwin de Volvent

    Fait à Lyon, le XXII juillet MCDLVII


Ellesya
Citation:
Père Eldwin,

je n'ai pas pu reprendre la plume plus tôt affairée que j'étais par l'organisation de mon déménagement vers la Touraine.

Si ma démarche vous fut profitable, j'en suis heureuse. Mais j'avais l'avantage de posséder un recul que vous n'aviez peut-être plus vis à vis de votre situation.
J'ai bien entendu transmis vos décisions et propos à mon père. Je doute qu'un verdict d'écartement ou de destitution suive, surtout au vu de votre remise en question.

Je finirais cette missive en vous souhaitant sincèrement de retrouver la sérénité et de conserver la confiance en Dieu malgré les épreuves qu'il place sur votre route.


Cordialement,



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Eldwin
De retour à Rome. C'était loin d'être un plaisir pour lui de revenir ici. Il y avait trop de mauvais souvenirs. Depuis qu'il s'était éloigné de cette place publique de la vie religieuse il appréciait le calme de ses terres natales retrouvées. La Bourgogne, où il retrouvait sa famille, où il s'intégrait petit à petit, le duché ayant bien changé depuis son enfance. Bien sûr, comme partout, il y avait toujours des personnes avec qui l'on entrait en désaccord, mais c'était là une chose naturelle de la vie.

Il avait tardé à revenir bien que la réponse de l'archevêque de Toulouse lui soit revenue depuis quelques temps déjà. Mais finalement il était là, à Rome, à la Villa Volpi, sa demeure. N'ayant pas encore répondu à Hardouin il le fit, et c'est une missive contenant une réponse positive qui fut envoyé au prélat toulousain.

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