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Béatrice de Castelmaure, jeune pucelle moultement titrée, attise la convoitise d'un vieux barbon lorrain, lui aussi titré, mais par trop téméraire... Il ose entrer en Bourgogne avec son ost personnelle, composée notamment de catapultes à nains savoyards, et frappe à la porte de chaque domaine de Béatrice pour la trouver, l'emmener, l'épouser.

[RP] "Mais dans quel trou je la mets la torche ?"

Guise
[De joinville au Castel de Laignes... 'fin presque.]



Plume. Oui une formidable plume comme le Souverain n'en avait jamais croisé.
Devant ses mots, tour à tour stupéfait, énervé, puis fanatisé.... enfin... fanatisé ça devait aussi être l'effet du rhum combiné à l'excès de Chiantos.
Elle était devenue la raison de sa déraison... même que le cœur de Guise s'était remis à battre la chamade. (enfin cœur... ce qu'il en reste hein) Et rien que ça faisait d'elle l'élue.

Quoi qu'il en soit, pris par un feu intérieur extraordinaire et sans limite, il n'avait plus qu'une seule idée en tête.
Allez retrouver, conquérir puis ramener l'objet de son obsession à Bolchen. Ô oui rien ne l'arrêtera. Ni murs, ni homme vivant en ce bas monde, ni coup du sort ne pourront entraver son épopée. L'épopée de sa vie à ne pas en douter.
Correspondant ensemble depuis quelques semaines, il comptait les jours qui le séparait à présent d'ELLE. Le Souverain mettrait le siège à chacun de ses Châteaux s'il le fallait pour la trouver.


Venu à Joinville conjointement avec ses armées et celles de Lorraine, il faisait à présent chemin « seul », accompagné de son cousin et complice Chlo, just' Chlo, sa Garde privée aux allures de véritable armée privée, et de ses... fidèles catapultes. Ahhhhh ses catapultes ! Guise passait parfois des journées entières à les admirer, contemplant leur chaine de fabrication dans ses « proto-industries » de Bolchen, concomitantes de celles de chiantos.

Les fameuses « rutilantes » connues et reconnues dans tout l'empire (vous savez l'espace de sous-civilisation..), implacable mécanisme lanceur de nains savoyards (oxymore), ou de chiantos -c'est selon les occasions. Tout ce qu'il y a de plus efficace pour faire du lancer de nain (P'tit Lu -Lub- si tu nous vois c'est rien que pour toi). Ou assiéger une place forte. Sisi, vous en aurez bientôt la démonstration... ou pas. « Ou pas » en tout cas je vous le souhaite. Pour votre bien. M' enfin.

Derrière les rutilantes, de grands paniers d'osiers (ben oui les corbeilles toutes moches c'est déjà pris par un tas de bousin qui pique) remplis de nains savoyards (oxymore) capturés de-ci de-là au grès de chasses organisées lors d'incursions en Savoie. Refaire les stocks bien surs. C'est que ça s'use vite un savoyard.


Bref le lecteur aura bien tout le loisir de découvrir ceci en temps voulu. Sur ces considérations, Guise et ses troupes arrivèrent en vue des Terres de Laignes.

Ohhh crispation... le Souverain aurait il le trac? Bof. Ça devait être le rhum (on se rassure comme on peut).

Les lieues avançaient. Certes lentement vu l'importance du convoi. Mais tout de même.... rien à l'horizon. Pourtant cette Terre était propriété de celle que le Souverain exigeait pour future épouse...


hmm...

Puis arrivèrent enfin devant... des ruines. Des ruines !?! Guise était décontenancé. Ce n'est donc point ici qu'il trouverait sa dulcinée.


Pris d'une colère noire, le beau langage était de sortie :


C'est quoi ce *bip* ! *bip* de *bip* !
-----la violence des présents propos est tellement insupportable pour les chastes oreilles et autres culottes courtes, que nous avons censuré pour vous ce passage. Surtout ne dites pas merci, vos impôts le font déjà assez bien.-----

Il ordonna alors, toujours aussi perplexe, à un page de lui fournir un de ses ouvrages dont il ne se séparait que rarement, offert par son Chlo. Un recueil du nobiliaire, terres et autres Castels de France.


Hmm. L... Laignes.. Laignes... ah trouvé !


« [...] seules en reste les ruines de l'ancien Castel des Comtes de Tonnerre, qui fut détruit en 1411. »

Mouarf. Dans quel état je devais être encore, pour passer outre ce « détail » 'tain !

fit Guise à voix haute. -crier serait un terme plus approprié.

Bon, soit.

Puisque c'est ainsi. On reprend immédiatement le chemin !



Fredonnant l'un de ses refrains dont il avait le secret, le convoi se dirigea alors en direction de Chastellux... puis Chablis si point trace de sa présence en ces lieux...



« Partout où tu seras cachée, j'irais !
Fidèle comme une ombre, jusqu'à destination ! »

« Comme un Guise, en Bourgogne,
Je te trouverais et tout ton être emporterait ! »

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Beatritz
[Pendant ce temps, à Vera C... A Baume-les-Dames.]

La Duchesse de Nevers était dans cette retraite depuis le Grand Festival de la Couronne, qu'elle avait quitté troublée, déçue d'elle-même, et l'orgueil blessé de ce que le monde soit si crû ; elle était née dans l'abbaye de Baume-les-Dames, y avait grandi jusqu'à ses quinze printemps, alors... Que savait-elle du monde, si ce n'était ce qu'en disaient les livres ? Elle n'avait pas survécu à cette agitation au cœur de laquelle elle tâchait de tenir avec toute la fierté requise le rang de ses feus parents.


Furibarde. Cela correspondait bien à l'humeur de la Duchesse de Nevers. Si, si, tenez :


1. Furibard, arde, adj. Synon. pop. de furibond. Vous arrangez drôlement ça, dit Pradonet qui se mit à regarder Pierrot d'un air furibard (QUENEAU, Pierrot, 1942, p. 154)

Comme la gracieuseté de la langue française le permet même, il est permis à l'humble auteur de ces lignes de dire qu'aussi loin que cela se pouvait de la tempérance qu'avait enseignée la Duchesse de Bourgogne à l'Université le jour-même, la Duchesse de Nevers furibardait dans sa cellule de l'abbaye de Baume-les-Dames.
Attachons-nous à l'objet de sa furibonderie : deux lettres froissées et un brouillon jeté sur un carré de vélin - car lorsqu'on a sa richesse, peu importe le prix du parchemin, on écrit au brouillon en premier lieu.

Il ne sera pas - pour l'instant - dévoilé au lecteur le contenu de ces lettres, ce qui devrait l'emplir de désarroi et de frustration. Quels sont donc ces délicieux mots dont la Baronne de Laignes (pouah !) a gratifié le Duc de Bolchen ? Assurément, il doit s'agir de quelque affaire peu aristotélicienne, de mœurs dissolues, de sentiments qui s'expriment bien en dessous du cœur...
Non, cher lecteur, quand bien même l'auteur aurait la bonté de te livrer ces lettres, tu n'y trouverais rien de licencieux. Dommage.

La première aurait presque amusé Béatrice de Castelmaure, si elle n'avait fini aussi impérieuse et irrespectueuse. La seconde avait alarmé la jeune Duchesse de Nevers. Une crainte réelle avait désormais pleine emprise sur elle.

Assiégée. Il l'avait dit, il l'avait promis. Il était fou. Sans réponse à aucune des questions, aucune des objections, aucune des remontrances qu'elle lui avait faites au sujet de ce projet, il avait répondu - fou et dangereux.
Elle n'était pas femme de guerre. Des sièges, elle n'en avait jamais vus, jamais vécus, et ce n'était pas des ouvrages martiaux qu'elle avait eus pour livres de chevet, à l'Abbaye de Baume-les-Dames.
Elle ne savait si les mots du Duc étaient sérieux ; mais s'ils l'étaient, sa seule consolation était dans la constatation que la folie de l'Impérial le faisait la chercher partout, sauf là où elle se trouvait, où il lui écrivait, d'où elle signait - un fou idiot, de surcroît. Un fou idiot, dangereux et impérial.

Mais s'il apprenait...

Les boucles noires de la Tapiolie dansèrent sur ses tempes courroucées, tandis que dans un mouvement de vive rage, elle secoua la tête.

Non ! Il ne l'apprendrait pas, dût-elle fuir incessamment. A Dieu, les châteaux de Nevers, de Chastellux, de Chablis, de Laurac, de Castelmaure ! Nul ne forcerait jamais sa volonté.

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Pucelle à marier, faites vos jeux messieurs ! - [Activité RR modérée, la patience est de rigueur]
Guise
[Aux abords de Chastellux]




Enfin. Enfin se faisait jour le Castel du Vicomté de Chastellux après plusieurs jours de trajet. Guise dormait peu. Et encore, quels états de déchire avancée devaient il atteindre pour y parvenir -au sommeil. Le Rhum, l'opium et les -fameux- chiantos étaient consommés en pure déraison.
Palliatif pour Guise.
Tout son être, toute son âme se consumait dans l'envie de retrouver Sa Belle. Son impétueuse et brillante future épouse. (oui, même pô peur !)

Arrivant aux lourdes Portes et grilles du Castel, de l'imposant convoi s'échappa le Souverain sur sa monture.
Celui-ci apercevant un Garde, l'apostropha. Figure de nouveau sérieuse qui s'imposait. Vous savez ce masque politique que ses ennemis avaient finis par craindre, à force de subir d'incessants échecs en croisant le fer contre lui... vous savez cette capacité à s'adapter à chaque personne à qui il doit s'adresser... du plus petit au plus Grand.


Hey toi mon brave, aurais tu l'obligeance d'aller enquérir la présence de ta maitresse icelieu?


Guise savait pertinemment, combien même La merveilleuse Duchesse occuperait ce Castel, que jamais elle ne viendrait d'elle même s'abaisser à « venir sur demande » de qui que ce soit.
Et ça, oh oui cette force de caractère qu'il fallait conquérir, ça lui plaisait au Guise.
Et c'est bien pour ça qu'en demandant ceci, si elle était présente, il aurait forcement une réponse de la princesse de son cœur.
Certes pour l'envoyer "siffler sur la colline avec un bouquet d'églantines", mais il saurait si elle était là ou non.

G. ajouta:


Dis lui que c'est le Souverain de Bolchen qui l'exige... elle comprendra !
* léger sourire *


Mais quasi immédiatement, presque d'un air gêné, le Garde bafouilla une réponse... une réponse quoi.

-Votre Souveraineté (notez la digression), Ma maitresse ne demeure point en ce Castel depuis des mois... vous m'en voyez confus... (quelle politesse et vocabulaire employé pour un Garde... suffisamment étonnant pour être remarqué ma fois)

Guise le coupa.

-Ne me mens pas. Ne me mens pas où je ne garantis plus ta sécurité et j'balance du nain savoyard (oxymore) sur la propriété jusqu'à ce que Sa Grasce, la Merveilleuse princesse de mon cœur descende prestement.

-Mais Votre Souveraineté..

-Ne m'interromps pas non plus vile engeance !
Tu as le choix: ou tu m'ouvres la Grille sur le champs, ou j'assiège ce château quitte à massacrer chaque savoyard sur les murs de ce castel, te voilà prévenu!


Grand silence. Sourire polit, gêné. Le Garde, sans même bien comprendre ou appréhender la menace du Souverain et son lancer de « nains savoyards » savait bien que face à l'importance des troupes déployées, le Castel ne résisterait que peu de temps.

Alors platement il consentit.


-Votre Souveraineté ... Ma maitresse n'est pas ici, je vous l'assure !
Je je... ne suis pas autorisé à ouvrir les grilles, comprenez moi ! je... je suis les ordres... je ne peux pas laisser à un étranger l'entrée ouverte... pitié... évitez le massacre Votre Souveraineté,
fit il d'une révérence... peu révérencieuse.
Il n'y a que des animaux, et bien peu de personnel d'entretien en rapport à la superficie du Castel...


-Nan! je rentre de grès ou de force. A toi de choisir vilain. Et la prochaine fois que tu dévalorises les possessions de ma future épouse, je te balance mon carré d'arbalète en pleine tronche !
Est ce clair?


Totalement perdu, le pauv' garde [/b](qui visiblement, vu le manque de personnel, devait être un page lettré reconvertit en garde de fortune) resta là, sans bouger craignant, pour sa vie de tout côté...



Bon. Puisque ces grilles ne sont toujours pas ouvertes. Mais que je ne suis point d'humeur à lancer du nain. (en définitive le Duc se doutait qu'effectivement il n'y avait pas celle qu'il désirait ici)
Je vais te faire une fleur. Je vais juste les défoncer sans faire fonctionner mes catapultes. Je réserverais ça pour plus tard. -dépit manifeste du coté des troupes de Bolchen.

Il ne fallut pas des siècles pour que les grilles tombent sous les coups de butoir des artificiers de l'étendard de Bolchen.

Rentrant et faisant "rapidement" le tour des lieux (agencés avec un goût des plus exquis ma fois) , pas âme intéressante qui n'y vive. Effectivement la Princesse de son cœur n'était pas présente icelieu.

Encore chou blanc pour Guise. Et ça commençait à singulièrement l'énerver.
Hop se jeta un chiantos dans le cornet. Effet quasi immédiat. Niveau de calembour et de déconnade qui remonte.



Bieeeeeeeeeeen ! (cri inapproprié et totalement injustifié) direction Chablis. On va bien finir par trouver où se cache ma future épouse.
Et chuchota à lui-même: et d'aventure si y'avait moyen de picoler son vin qui paraît il, serait l'un des meilleurs de toute la région... J'ai hâte !


Hop au galop ! (vous avez déjà vu des catapultes avancer au galop vous? Mouarf ! L'effet chiantos..)




[Les lieues passent... ]




En route, le Souverain, repris en chœur par ses troupes, chantait -beuglait en fait hein- l'hymne, le refrain en l'honneur de Bolchen, les couleurs éternelles de l'étendard des VF... seulement cette fois-ci, il y avait une variante... ce n'était point Bolchen qui était repris entre les mains qui claquaient...

« Moi je fais des p'tites bulles, des belles bulles que j'crache en l'air!
Elles sont si belles, volent jusqu'au ciel,
et comme dans mes rêves à la fin elles crèvent !
Ou se cache donc la chance, ça me met en transe
Moi je fais des p'tites bulles, des belles bulles que j'crache en l'air !


Béa ! * battements de mains *
Béa ! * battements de mains *
Béa ! * battements de mains * »





[La nuit, avant l'arrivée au Château de Chablis - Siège de la baronnie éponyme ]




Le rhum pur -pour ne pas changer une équipe qui gagne, vu que les mojitos en pleine campagne s'pas le top pour les faire- coulait à flot.
Les feuilles séchées se fumaient plus que de raison.

Guise s'enfilait chiantos sur chiantos (made in Bolchen bien sur !) en sus des deux autres produits des plus licites en ces temps « bienheureux ».

-Pour le lecteur non-avertit, qu'est ce qu'un chiantos ? : Un chiantos, c'est un bonbon acidulé, au goût légèrement frais et sucré, délicieusement fondant en bouche, fabriqué dans les « proto-industries » du Souverain, à partir des champignons -magiques selon les rumeurs- poussant naturellement sur la Terre de Bolchen.
Celui-ci élève considérablement le niveau de calembour de quiconque prend cette friandiiiiiiiise!

La limite maximale à prendre par jour est de neuf. Passé cette quantité, il a été rapporté que l'overdose peut se faire à chaque nouvelle absorption... entrainant des effets.. encore plus détonants que ceux, naturels, à chaque prise de chiantos...

------c'était la minute culture offerte par Guise dans sa grande prodigalité------

Bref Le Guise s'enfilait chiantos sur chiantos, arrosé par le rhum, le tout en des quantités si peu raisonnables, qu'on ne vous les précisera pas (ben faut pas choquer les bonnes âmes de la bienséance et de la morale tout ça tout ça).

Les chants succédaient les uns derrière les autres, Guise se leva, d'un bon d'un seul, alors que son cercle de confiance -Chlo, le capitaine de la Garde de Bolchen, son Intendant- qui l'entourait auprès du feux de camp, était dans un stade de déchire... fort... avancé dirons nous.


Et là, tadadam ! Survint... humm... un grand moment de délire « collectif »...

Se mettant à se mouvoir (danser paraît il..) et à crier d'obscures paroles.... pour les siècles et les siècles (nous n'oserons pas dire amen..) ainsi était née la danse du
Shaka Punk

La nuit s'écoula ainsi entre grand n'importe quoi, hallucinations, et Morphée (heu... celle qui fait dormir, pas ma sœur qui vit en Gascogne hein !) éthylique... on passera les détails dégueu...


Re-bref. Le lendemain à un moment très indéterminé -le temps de récupérer de la nuit passée.. le seul repère correct était, qu'il faisait jour.. encore...- ce p'tit monde là se remit en route pour le Castel de Chablis, qui trônait non loin de là.


Vision. Aouch. Bâtisse des plus imposantes pour une Baronnie.
C'est ici qu'on s'apercevait que l'espace de sous-civilisation qu'était l'empire francophone (ou plutôt ce qu'il en restait.. c'est à dire un ersatz de corps cadavérique en décomposition avancée)
était à des milliers de milliers de lieues d'arriver à l'orteil des fiefs historiques du Royaume de France.
Guise succombait intérieurement pour ce fief... à la mesure de la Maitresse de ces lieux... magnifique démonstration de force et de richesses...

Serait elle présente? Aurait il plus de chance que les fois précédentes?


Après un coup d'oeil attentif en tout cas, ce Castel avait l'air bien plus habité... soldats de garde sur chacune des tourelles, dispositif défensif redoutable... suffisamment pour tenir un siège de plusieurs mois.
Mais c'était sans compter sur mes chiantos et mes lancers de nains savoyards mouhahahaha ! Se fit il intérieurement.


* grand sourire *


Sur Ordre Souverain relayé par le capitaine de la garde, tel sur le champs de bataille, les fantassins se mirent en place.
Les catapultes se positionnèrent afin d'âtre les plus efficaces possibles en vue du fameux lancer de nains savoyards.

Puis, comme à Chastellux, Guise s'avança sur sa monture, muni de sa Durandil tenue de la main gauche sur l'épaule négligemment, les traits de nouveaux implacables de son visage de politique...

arrivé devant des gardes méfiants et armés jusqu'aux dents, sous la visée des arbalétriers en haut des tourelles, sans compter ceux, forts probables protégés par delà les meurtrières, Guise prit parole.


Olà ! Je suis le Souverain de Bolchen, Guise Von Frayner.
Je suis ici présent, accompagné par mes troupes, afin de trouver la Maitresse de ces lieux.
Que l'un d'entre vous aille la prévenir que je suis à l'entrée de sa demeure pour elle. Si elle est effectivement présente, dans son infinie intelligence, elle comprendra.



Dès lors, Guise, arrogant et frondeur du regard comme à ses plus belles heures devant la menace de mort évidente braquée sur lui, attendit la réponse...

Dans sa tête, a contrario se bousculaient pléthores de réflexions... fallait il en arriver à l'extermination de tous les savoyards pour lui faire ouvrir les portes et enfin la trouver?

Raser ce Castel à hauteur de ma fanatique passion pour qu'elle comprenne que je ne reculerais devant rien n'y personne?



* rire intérieur *
_________________
Beatritz
[A Baume-les-Dames, quelques temps plus tôt]


-« IL A OSE ! »


La Duchesse de Nevers expédia sur la petite table de sa cellule le pli que la soeur tourrière venait de lui porter. Un clerc de Laignes écrivait, sous la dictée d'un bouvier participant de la gestion du domaine de Laignes, analphabète mais possédant quelque conscience des devoirs qui lui incombaient, comment l'on avait vu une troupe armée saugrenue et importune traverser Laignes jusqu'à l'ancien château des Comtes de Tonnerre sous une bannière inconnue.

L'histoire était vague, racontée par les mots de cet homme de peu de lettres, mais enfin il était manifeste que la troupe était partie vers le sud.
Le sud ? cela interpelait la Duchesse, qui ruminait sa rage. A Laignes, il n'y avait aucun dégât à faire. Cela fit rire jaune la Duchesse de Nevers, car enfin, Laignes ! C'était bien le dernier endroit où elle mettrait les pieds. Les meubles de Laignes, de l'hôtel particulier au village, c'étaient ceux qu'elle transportait lors de ses grands voyages, pour le confort de son pavillon ou des campements auxquels elle prenait part, comme cela s'était trouvé au Grand Festival de la Couronne, par exemple. Elle n'avait aucune considération pour tout ce qui venait de Laignes, le fief de la catin qui avait remplacé Sa Seigneurie sa feue mère Lhise de Tapiolie dans la couche de Sa Seigneurie son feu père. Alors, quand bien même il y aurait eu un château à Laignes que Béatrice de Castelmaure n'aurait eu cure qu'il fût rasé, éradiquant par là les dernières traces de Maialenn de Mazerolles.
A Chastellux ou Chablis, ce serait bien autre chose ! Il ne fallait pas perdre de temps pour armer les lieux. Et le Duc de Baudricourt lui en faisait gagner - en perdant lui-même. Elle mit cela sur le compte de sa stupidité : car s'il était parti vers le sud, s'il prenait la route de Nevers et non celle d'Auxerre, c'était éviter soigneusement Chablis.

Elle se demandait s'il serait assez fou pour mettre le siège devant la bonne ville de Nevers, pour y faire tomber la forteresse sur la butte surplombant la ville*...

Une troupe comme décrite devait avancer lentement ; cela donnait du temps à la Duchesse de Nevers - mais si peu ! Elle avait du mal à réfléchir. Elle n'étais pas stratège. Intelligente, clairvoyante, mais tout avait ses limites. Le maboule impérial finirait bien, lui aussi, par intégrer une once de raison dans sa quête. Alors, il irait à Chablis. Il fallait armer Chablis, elle avait deux semaines, tout au plus.
Trois courriers partirent, à Chablis, à Chastellux, et à Nevers. Quoiqu'elle ne connût pas encore intimement la plupart des gestionnaires de ses domaines, la Duchesse de Nevers espérait avoir sur eux assez d'autorité pour que, par ces courriers alarmants, elle arrivât à leur faire protéger ses biens, à savoir :
-placer d'aimables et fermes gardes dans ces trois lieux, qui sauraient répondre sans fléchir au Duc tout en gardant quelque avenance.
-appeler à la circonscription les hommes de Chablis ; faire partir des grands domaines du Nivernais d'autres gens d'armes, pour renforcer Chablis. Car Chablis était le seul fief pour lequel elle avait le temps ; et aussi celui où, elle s'en doutait, l'acharnement du Duc de Baudricourt serait le plus féroce. Ce n'était que logique : ce serait l'un des derniers qu'il visiterait et sa hargne n'aurait d'égale que sa déception... Béatrice de Castelmaure relut les mots que Guise von Frayner lui avait envoyés :


« Oui la princesse de mon coeur, celle que je vais chercher séance tenante, Dieu sais-je aller frapper à chacune des portes de vos châteaux jusqu'à vous trouver pour vous serrer dans mes bras.
Je n'hésiterais pas la bribe d'un seul instant à les assiéger, tels que j'assiègerais la forteresse de votre âme pour que la mienne se mêle inextriquablement et éternellement à la vôtre.
Vous serez mienne, rien n'y personne, aucune frontière ou coups du sort en ce bas monde ne pourra plus m'arrêter sur le chemin qui me mêne jusqu'à votre divine personne.
Ne trépignez pas d'impatience, car sachez princesse, que je suis, en compagnie de ma Garde privée et de mes catapultes, en la cité de Joinville, signifiant donc que d'ici très peu de temps, je serais auprès de vous. »


Et dans les courriers à ses gens, elle ajouta qu'il leur faudrait désormais envoyer leurs rapports à la fois à Baume-les-Dames et à l'Hostel Chambellan à Dijon. Par là, elle prenait une double mesure : laisser ses gens même dans le doute quant à sa localisation - s'il advenait qu'ils cédassent à la tentation de le révéler au maboule impérial - et s'autoriser à quitter sa retraite, qui n'était plus de tout repos, et rentrer à Dijon d'où elle pourrait mieux invoquer la protection du Duché de Bourgogne. Elle songea également que le Duc de Baudricourt réaliserait bien un jour qu'elle avait indiqué, dans la seule lettre qu'elle lui eût jamais envoyée, où elle passait sa retraite. Tôt ou tard il viendrait à Baume-les-Dames ; les religieuses manieraient bien mal le missel, face aux catapultes.

Ces premières mesures prises, elle s'assit sur sa couche, et lissa son humble robe de béguine. La Duchesse béguine. Elle regarda ses ongles, en choisit un, et l'attaqua de ses fines dents blanches. Voilà pourquoi toujours, en société, elle portait des gants ; parce que son rang lui autorisait à jamais ne les retirer devant quiconque, si ce n'était Sa Majesté ou quelque Prince. Parce que ses doigts étaient ravagés de tourments.
Elle réfléchissait, rongeant méthodiquement chaque ongle jusqu'au sang.
Ils allaient vers Nevers ; passeraient-ils par Dijon et l'Hostel Chambellan ? Ce serait pure folie, le Duché de Bourgogne ne permettrait à aucune armée d'investir sa capitale et y mener combat. Peut-être vallait-il mieux s'y rendre, alors. Elle y serait plus en sécurité, plus proche de ses gens. Elle aurait les messages plus rapidement et égarerait son odieux soupirant.

Finalement, elle enfila des gants fins et s'en alla voir la mère supérieure - la soeur personne qu'elle eût jamais appelée « Mère », pour ce que Sa Seigneurie sa défunte mère étant décédée en couches, jamais la jeune fille n'avait eu à l'appeler.


-« Mère, nous venons chercher votre conseil. »

L'abbesse eut un sourire bienveillant. Elle n'aimait pas ce « nous » dont usait Béatrice de Castelmaure, qui n'avait pas l'humilité du service du Très Haut. Mais c'était elle-même qui le lui avait appris, comme il convenait à l'éducation d'une telle héritière. D'un hochement de tête, elle encourageant la Duchesse de Nevers à continuer.

-« Nos terres sont menacées par un puissant impérial qu'Aristote n'inspire pas. En pénétrant nos terres, il a l'espoir de nous forcer à l'épouser, et toute atteinte qu'il fait à nos terres est comme une atteinte à notre intégrité, à notre corps, notre âme, notre fierté. Nous pensons donc rentrer à Dijon, car un jour comprendra-t-il où nous sommes recluse, et nous ne voulons mettre la communauté en péril. Nous voulons que l'abbaye et le domaine restent éternellement les mêmes. Nous ne souffririons de les voir détruits par la folie de cet homme... »

-« Vous vous livrez donc à lui, mon enfant ? »

-« Jamais, mère ! Jamais ! »

L'abbesse resta silencieuse un temps, son regard bon posé sur la jeune Duchesse béguine. Béatrice de Castelmaure reprit :

-« A Dijon, tout sera plus simple, à Dijon, nous pourrons appeler sur nous la protection du Duché de Bourgogne, mère. »

-« Et la protection du Très Haut, mon enfant ? »

-« Si nous allons à Dijon, il ne portera pas la guerre ici. »

-« Seulement si vous lui dites que vous n'y êtes plus. Et si vous lui dites seulement que vous n'y êtes plus, il croira que vous l'en éloignez, justement pour ce que vous vous y trouvez. Alors, le seul moyen de nous épargner, mon enfant, sera de lui dire le lieu où vous irez. Vous vous livrez donc à lui, mon enfant. »

Béatrice de Castelmaure resta quelques temps sans rien dire, et se tenait les mains, et faisait craquer ses doigts à travers les gants.

-« Allez à Dijon, mon enfant. Allez à la Cour de Bourgogne, faites entendre votre voix. Vous y serez en sûreté, davantage qu'ici. Notre sûreté à nous est entre les mains du Très Haut, alors ne craignez pas pour nous. »

-« Mais... » commença la jeune fille, car elle était prête de renoncer à son projet, puisqu'il n'apporterait que ruine à Baume-les-Dames, tout ce qui avait compté pour elle pendant quinze ans. A quoi bon ?
Mais la mère abbesse eut un nouveau sourire las et bienveillant.


-« On n'attaque pas impunément les serviteurs du Très Haut. Même un Impérial doit le savoir, ma fille. Alors peut-être le Très Haut lui inspirera de croire nos voix, quand nous lui dirons que vous n'êtes pas ici. Et vous avez désormais bien plus d'intérêt à aller à Dijon. Je prierai pour la réussite de cette entreprise. »

Béatrice de Castelmaure sut que l'audience était finie, et elle embrassa les mains de la mère, avant de se retirer. Elle donna les ordres qu'il fallait pour qu'au village, ses gens se rassemblassent, quittant les activités qu'ils avaient trouvées au service du domaine abbatial, pour la durée de la retraite de leur maîtresse.
Ainsi partit-elle le lendemain pour Dijon.


*Le palais ducal de Nevers sera vraisemblablement construit, RP, par Béatrice, à la place de cette ancienne forteresse à laquelle son père n'a jamais prêté de réelle attention.
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Pucelle à marier, faites vos jeux messieurs ! - [Activité RR modérée, la patience est de rigueur]
Jehanne de Cassagnes-B., incarné par Beatritz



[Chablis - Dix jours plus tard, le jour même où la troupe de Bolchen en état de décomposition post-chaos éthylique avancé se présente à Chablis]

Les vignes étaient dans leur plus bel état. La vendange approchait doucement et dans les métairies et les fermes, on vérifiait les fûts, on préparait les outils, les vanneurs réparaient quelques huches, en vue de la grande récolte.
Une bande de soiffards à demi conscients s'était traînée jusque devant les portes du domaine, au demeurant fort bien gardé. Les ordres de la Baronne de Chablis avaient été plus que respectés, et pour cause ! Chacun craignait pour sa vie mais, plus encore, chacun craignait le courroux de la jeune Castelmaure, si elle était aussi autoritaire que son père. Tous savaient qu'elle réprimerait sans peur tous ceux qui ne l'auront pas servie le mieux du monde. C'était à la ville que les défenses étaient les meilleures. Aussi, de la demeure des Barons de Chablis, tout avait été déménagé, y compris les domestiques. Y compris Gimont et Judtta. Et la Castelmémère, qui n'avait guère envie de rester seule dans son château de Cassagnes-Begonhès, quand il y a tant à fouiner en Bourgogne chez sa petite-fille-d'amour-qu'elle-adore.
La place était fortement gardée, à tous les murs, aux trois portes, aux vingt-neuf tours, aux trois poternes. C'étaient des fortifications qui avaient été élevées durant la guerre contre l'anglois, bien auparavant*, et la ville haute et une partie de la ville basse bénéficiaient d'une solide protection : un mur d'enceinte épais d'un mètre et demi, haut comme cinq hommes, avec des fossés larges de dix mètres. La porte de la route de Tonnerre, la porte du Pont, possédait un Pont-Levis sur la rivière. Mais les Impériaux arrivaient du Sud et se trouvaient devant la porte Noël : de cela aussi, on avait été prévenu, et l'on avait tout protégé en conséquence.On avait vu de loin la troupe traîner les catapultes entre les vignes, on avait agi face à cette menace comme face à une bande de routiers. Le toscin avait sonné. Les femmes avaient été porter des cierges à la collégiale Saint-Martin.

Lorsque Guise caracola devant la porte de la ville, le branle-bas se fit dans la place. Le garde :


-« Tout de suite, votre Grâce, nous l’allons prévenir ! »

Tout avait été prévu. Ou plutôt, disons que l’improvisation de la situation avec été préparée… A commencer par la Cassagnes. Pour protéger les intérêts de sa fille, et parce que cela lui donnait une haute idée à la fois d’elle-même et du rôle qu’elle pouvait jouer dans l’Histoire – car, assurément, cette épopée serait relatée par les plus prestigieux historiens – , la rombière n’avait pas hésité à donner enfin un peu de saveur à sa vie : ce fut elle qui se présenta en haut de la porte Noël.

-« Le grand bon jour, Votre Sublimissime Grâce ! » Et elle accompagna son salut d’un grand signe de main éloquemment respectueux et de l’incomparable sourire putrescent Castelmémère©. Aaaaah ! Bienheureux qui jamais ne croisera Jehanne de Cassagnes-Begonhès ! La mère du plus orgueilleux des Pairs, d’un petit Vicomte porté sur la bibine et d’un cadet incapable, sinon pour rouler ses partenaires aux dés.

-« C’est un si graaaaand plaisir de vous accueillir ici, Sublimissime Grâce ! Je suis, huhu, Jehanne de Cassagnes-Begonhès, grand-mère de celle que vous cherchez ! »
Et agitant moultement ses bras dans le temps qu’elle parlait, sa flasque poitrine ridée dansait sous son tassel vert mal ajusté.

Pendant ce temps, dans une belle bâtisse du village…



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Les incapables de Chablis, incarné par Beatritz


Gimont et Judtta étaient tout excités, car totalement inconscients du danger qui les menaçait. Judtta, particulièrement, la camériste teutonne, ne se sentait plus de la mission qui lui incombait, ce qui faisait rougir ses grasses joues et frémir son double menton. Roulant les R avec un accent palpable, elle tressautait de joie :

-« Aaaach, Chimont, auchourrrrd’hui je serrrai la Duchesse ! »
-« Oh, Judtta, c’est si drôle ce jeu ! Tu te rappelles tout ben, hein Judtta ! Comme une duchesse t’vas parler, c’est-y pas vrai ? »
-« Ouhouhouhouhouh… S’tu vas pas m’aider à enfiler la rrrobe, Gimont ? »

Gimont papillonna autour de Judtta et lui passa une des robes de la mère Castelmaure, car aucune de la jeune maîtresse n’aurait convenu à la largeur des hanches de la camériste teutonne. Si c’était pas drôle et heureux, de voir les belles rondeurs de sa chère Judtta ! Il avait envie d’y mettre les mains et puis Judtta roula encore un peu des R, rougeaude :

-« Fallons fairrre vite, Gimont ! C’est-y qu’chouis ben coiffée ? »
-« T’es suprebre, Judtta ! »
-« Ouhouhouhouhouhouuuh…»

La porte s’ouvrit sur une femme du village :

-« Faut y aller, faut y aller ! La Dame Jehanne est là haut, elle attend ! »

Et Judtta fit comme elle avait vu faire toutes ses maîtresses avant : elle lissa la robe du revers de la main et se mordilla les lèvres pour les rendre roses, et tout en descendant les marches dans des escarpins qui lui brûlaient les pieds, car ils étaient trop petits, elle tapa le haut de ses joues avec ses ongles, pour en augmenter la rougeur et ressembler – du moins, c’était l’objectif – à une poupée à bonne mine.

Pendant ce temps, à la porte Noël…

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Guise
[uhuh!]
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Guise
Singe.
(et oui Singe! Ne lésinons pas, au diable les gagnes petits ! mais pourquoi je dis ça moi? uh )

Ce n'est pas aux vieux singes qu'on apprend à faire la grimace. Et en matière de grimace, le guisounet, il en connait un rayon.
Faut dire aussi, qu'à force de supporter les lorrains, (on passera, pour l'heure, sur les francs vicomtois et nains savoyards hein) on devient tellement préparé à n'importe quelle folie, ou plutôt petit coup à deux sous au nom de la pseudo morale mais dépassant l'entendement humain, que n'importe quel piège tendu, qui ne soit pas un chef d'œuvre, est très vite démasqué.

Si vous saviez le nombre de fois où les boulets et ces crétins ont voulu le faire tomber de son piédestal le Guise... Et pourtant, bien des années après, le Souverain « grisonnant » était toujours là, indétrônable.
Il pouvait même a présent se permettre d'aller et séjourner en Bourgogne, cueillir le fruit de sa douce passion, sans que ses « affaires » lorraines en pâtissent. C'est 'ti pas beau ça? Héhé.

Alors, devinant, pressentant, au vue du talent d'écriture et de la force de caractère de sa dulcinée, l'intelligence qui était partie intégrante de sa personne, il se doutait bien, qu'il devrait batailler dur pour conquérir la forteresse de son cœur.
A dire vrai, jamais il n'avait eu à faire à quelqu'un s'opposant à Sa Souveraine Volonté, avec tant de talent, de panache. Ce qui ne faisait qu'exciter encore plus sa déraison pour elle.

Quoi il l'a déjà maintes fois répété à son entourage -et au lecteur ? Quoi ? je radote ?! Même pas vrai d'abord !
C'est en lui-même que ces pensées, cette profonde admiration, de quasi dévot, ne faisaient que se perpétuer, sans cesse. Même sous chiantos, c'est dire !

Pas une minute de répit ne s'offrait à son esprit. Submergé par ses sentiments. Mà chè... comment on dit déjà par chez vous?
Ah oui, la vie et les gens m'ont fait devenir... paranoïaque.

- notez comment Guise botte en touche, pour ne pas avoir à réfléchir sur la nature profonde de sa passion... ah nous les hommes on se refait pas, hein?

Alors que lui réserverait SA Béa? Pour l'heure il ne le savait, là devant cette Porte, mais il ne tarderait pas à le savoir.

Ah ! Mais je vous avais pas raconté. ----mouhou ! Flash back---- Vous savez quand on était complètement raide, au réveil.
Lettre. Un pli, d'un espèce d'hurluberlu haletant, était arrivé à destination des deux VF.
Une fois décacheté blablabla, (non pas par Guise ou Chlo z'étaient vraiment trop raides au réveil) leur fut faite la lecture du-dit pli.
A moitié inconscients, voici les mots qui ont retenu l'attention de Guise:
Lorraine...élections -berk c'est du bousin ça... élections = piège à pigeon- ........ trône........ dict le « mauvais » .... doit revenir.
Signé: Elenion.


Arf. Du peu assimilé, pas une bonne nouvelle. Encore un crétin qui serait devenu Duc? Pas étonnant. En Lorraine on les enfile comme des perles en toc.
Bon.
Ça avait l'air suffisamment important pour que son Elénion vienne lui dire de rappliquer.
Mais c'est niet. Guise a mieux à faire: aller prendre le cœur et la main de sa béa chérie.
C'est pas un médiocre ducaillon qui pourrait l'empêcher de dormir.

Mais bon. Sait on jamais. Alors c'est Chlo à son grand regret, qui dû aller rejoindre la Lorraine pour voir de quoi il retournait. Allez mon Chlo courage, la lie de l'humanité t'attends... héhé.

-Oui je sais je suis un salaud. *Sourire ultra bright*


Aussi! Prend une partie de mes troupes en sus des tiennes. Non ! Ne discute pas! tu les prends pis c'est tout.
Tu sais très bien, on en a déjà discuté: ta vie est plus importante que la mienne. Tu es l'avenir en marche, alors que je suis le passé.



* En profita pour chuchoter au chef de sa garde: même s'il te congédie, tu détaches une trentaine d'hommes pour qu'ils lui filent le train. C'est pour son bien. *


Breeeeeeeeef !
Chlo, peu après être arrivé devant le Castel de Chablis, s'en est allé, avec la Garde de l'Aigle et cette trentaine de Bolchen, direction Lorraine.





Re devant la Porte du castel

Pendant cette attente, les pensées de Guise connurent comme... je sais pas. Comme si elles s'emballaient puis tout d'un coup, d'abord de façon espacée, puis plus rapprochée, elles se bloquaient.

MA Béa, Mon Chlo, la Lorraine, Bolchen, ms chiantos dans la poche, trop de temps passé depuis le dernier lancé de nain savoyard, je hais les gens qui se déguisent en chat et qui sont pacsés, mort aux poneys, j'embrasse mes dents, les boulets de St dié, les crétins lorrains, des torches, encore des nains savoyards, le financement pour la diffusion des chiantos partout dans les royaumes...
mort aux cons ! Hé mais c'est que ferait un sacré cry ça....on reconnaît bien le style du mauvais garçon de Bolchen.

Manque d'air. On étouffe non?

Une main posée sur le col de chemise, pour desserrer l'étau du foulard systématiquement noué autour du cou depuis les années passées en les États Italiens... une vieille habitude du Padrino qui l'avait recueillit, près de Genoa... il fut un temps.




Puis la fameuse, l'unique Castel-mégère -hé hé- fit son apparition tout ce qu'il y avait de plus théâtrale.
A ne pas en douter, à ce jeu là, Guise était battu.


Avec tout autant de manières, tel un ballet organisé, Guise lui répondit:



Très chère, Quel plaisir de vous rencontrer ! J'en suis profondément honoré.


Et alors qu'il s'apprêtait à descendre de sa monture....



Ya comme des points blancs qui veulent pas partir là raaa!
J'ai beau cligner des yeux....

Trop chaud. Beaucoup trop chaud.
Hmm. Un brin de toux pour trouver de l'air.

Non. Pas d'air. Plus d'air.
Voile blanc à présent recouvrant la vue.

Non... pas... pas... maintenant.
Pas .. encore.

Plus d'équilibre. Plus de force.
Le sol. La chute.

Un dernier souffle. Bé... bé... a... ahhh.. cl..... .


L'obscurité.

Et là, c'est le drame. ?












------Oh ! Guise est il raide comme un mort? Quelqu'un viendra t' il le sauver? Est il déjà trop tard?
Vous le saurez bientôt , si vous suivez votre épisode préféré des feux de l'... heu ! De cette épopée pas ordinaire qui a tout pour plaire !--------

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