Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP]Quant on est l'homme le plus recherché du Comté...

Alleaume
Mon dernier vrai RP en Béarn , ouvert a tous brigands, chasseur de prime, allez y Dans le respect du RP


[ La cavale du soit disant "traitre"...]

* Voila maintenant deux jours qu'il passaient son temps à errer dans les bois aux environs de Lourdes, cette ville avait la chance d'être une production forestière, ce qui facilitait amplement les endroits pour pouvoir rester cacher un moment, il suffisait juste de ne pas tomber sur un bucheron ou deux mal intentionné qui l'aurait reconnu... Il y aurait certainement eu de forte chance pour qu'ils veuillent soit en découdre avec lui, ou tenter de le capturer vivant pour le déposer aux autorités du Comté, il se doutait certainement qu'une forte somme d'argent serait donné en échange de sa capture...Deux jours qu'il étaient cachés dans les bois ne sachant plus où était la Vae Victis.. Lors de l'attaque de Lourdes il avait reçu un coup de manche sur le coin de la tempe qui lui avait fait directement perdre connaissance aux abords des bois Lourdais, il c'était réveillé un jour plus tard dans un amas de branches perdus au milieu de bois, ne comprenant pas qui l'avait déposé ici ni pourquoi.. Si c'était un homme de Vae Victis pourquoi ne pas l'avoir ramené au campement ? Si c'était quelqu'un de Los Aguiles pourquoi ne pas l'avoir capturé ? Voila un bien grand mystère pour lui, il n'en saurait peut être jamais le fin mot, mais en tout cas il ne pouvait que bénir cette âme charitable qui lui avait sauvé la vie des griffes de la perfidie de la Comtesse.
Après avoir ouvert sa besace il vit que par chance sa bourse d'or se trouvait toujours avec lui ainsi que les vivres qu'il avait, quel chance il avait bien, il attrapa une miche de pains qu'il mangea avec force, pas qu'il avait faim mais presque tout de même !

Il s'avança au prêt de la clairière, où il vit un étendard de Lors Aguiles non loin de lui... Voila qui ne présageait rien de bon certainement pour lui..Ni pour les siens, il n'avait aucune idée de ce que les combats de la nuit dernière avaient pu donné ni même s'il y en avait eu en ce jour, il se sentait perdu, coupé du monde, comme si cela faisait un bon mois qu'il avait quitté le Béarn et qu'il revenait fièrement voir ce qu'il s'y passait, mais l'aspect était tout autre, il pourrait soigneusement rangé sa fierté pour cette fois ci et plutôt entrer calmement et discrètement dans Lourdes, le plus dure serait sans ce faire voir, si jamais il croisait une personne qu'il connaissait, il ne ferait sans doute pas long feu, il suffisait simplement qu'il croise Phillios pour pouvoir passer discrètement, lui qui les avaient déjà aidé tellement dans cette épopée qui était bien difficile.

Il se lança enfin, une fois l'astre solaire complètement couché, il avança en direction des grandes portes avec la prudence et l'agilité du félin afin de ne pas se faire voir, la discrétion devait être de mise, il fallait qu'il se renseigne, qu'il en sache plus avant de se faire remarquer par qui que se soit, se n'était pour l'instant pas le moment. Une fois le poste de guet franchit, il avança a tâtons dans la nuit afin de faire attention au moindre passant, il portait sa cape toujours relevé sur le visage avant de ne pas être reconnu, après avoir un peu avancé dans les méandres de la cité Lourdaise, il n'aimait pas cette ville dans le fond, son Orthez lui manquait tellement, même si les gens de cette ville l'avait terriblement déçu, elle lui manquait avant tout, il ne leur en voudrait pas, même s'il préférait qu'ils pensent le contraire, mais la déception avait été grande lorsqu'il les avait vu tous partir rejoindre Orthez après avoir fait reddition au prêt de la blonde et de son caniche du nom de Lune...
Quelques mètres plus loin il interpella une passante qui tenait un bambin dans ses bras afin d'en apprendre un peu plus sur ce qui c'était passé durant les deux derniers jours. " Bonjour M'dame dites moi, que c'est il passé avec l'armée qui se trouvait devant les murs de Lourdes, Vae Victis ? ", et la dame d'arrêter sa démarche dodue et de lui répondre " Et bien ! Je crois que vous arrivez après la guerre.. Ahaha c'est le cas de le dire en plus ! Ahaha, et bien Los Aguiles do Béarn ont fait battre en retraite l'armée félonne la nuit dernière, et je pense que la victoire est proche pour notre peuple si j'en crois ce que le Maire à dit.. La plupart des membres de Vae Victis sont soit mort soit blessé ou porté disparu..." Froncement de sourcil garantit, il y avait aussi des disparus... Il se demandait où pouvait se trouver son frère, de quel catégorie de personnes faisait il parti ? Et sa Lyenda ? Elle qui était resté dans le campement pour se reposer.. Qu'avait-elle bien pu devenir à son tour... Voila que ses questions venaient lui hantait l'esprit à présent, comme s'il avait bien besoin de ça tient ! " Merci bien de vos renseignements ".
Puis il fit volte face, il se souvenait alors que son cheval se trouvait dans la bâtisse de son amie P'tit, il s'y dirigea directement, il irait bien plus vite qu'à pieds s'il devait retrouver la trace des siens, personne ne semblait savoir où avait battu en retraite Vae Victis, ils étaient tous en effervescence ici et la à tenter de trouver des renseignements pour repérer l'armée et tuer les survivants qui la composé encore.. Quels bandes de lâches ils étaient bien tous...
Mais au final qu'importait encore ? Il n'en savait que trop rien, mais la force et l'envie de retrouver les siens se faisait des plus grande, lui qui était et serait toujours un passionné par nature.

Se soir la il se rendit alors dans la demeure de son ami P'tit qui était vide et froide, comme si un mauvais sort avait eu lieu pour la maitresse de la demeure... Cette pensée lui glaça le sang et il se dépêcha de la chasser au plus vite, toute cette incertitude commençait à lui faire tourner la tête, il se sentait pâlir, il fallait dire qu'il n'avait que très peu mangé ses derniers jours, ajouté à cela le lot de mauvaises nouvelles qui battaient son pleins depuis qu'il avait refait surface...
Son étalon Archer se trouvait bien la dans l'écurie à côté de celui de son ami, il en approcha et commença à le caresser, le cheval hennit, il était comblé de revoir celui qu'il avait tant de fois porté jusqu'à présent, c'était comme une libération pour lui...

Il était venu l'heure de partir de Lourdes, la boule lui tordait alors le ventre, cette boule qui lui faisait pressentir un mauvais moment, un présage détestable.. Il allait devoir repasser par la porte de Lourdes, ce qui voulait dire passer devant les gardes en factions et avoir des chances de se faire repérer et capturer, et il ne le voulait pas, si cela devait arriver il se battrait, il combattrait.. Jusqu'à ce que mort s'en suive... Celle de son opposant ou.. La sienne..
Mais pour lui, la mort n'était qu'une suite logique dans le cycle de la vie. Mourir ne lui faisait nullement peur, seulement pour ses proches.. Voila ce qui pouvait le toucher de devoir abandonner les personnes qu'il aimait par dessus tout sa femme Lyenda, son frère Eriadan, ainsi que tous ses amis, amis dont il ne restait plus grand monde, il les avaient reniés pour certains, d'autres avaient trouvés la mort sur le champs de Mars.. Certains avaient lâchement prit la fuite.. Quel était le mieux après tout ?
Il aurait du les mener à la victoire eux à qui il avait promit la libération de leur Béarn, de son Béarn, il leur avait promit que la tête d'Ingénue trônerait au bout du rempart de Pau, que cela sonnerait la fin de la corruption qu'elle pratiquait avec tant de hargne, son règne sans communication aurait prit fin, la fin des injustices verraient enfin une horizon... Et les Béarnais auraient enfin pu avoir une économie digne de se nom, ce pavanait avec quatre étoiles de prestiges c'est bien, mais quant on a les caisses à moins dix milles écus c'est totalement ridicule..

Mais il fallait croire que les Béarnais n'étaient pas prêt, pas tous prêt à se soulever contre celle qui les rendaient malheureux sans même qu'ils ne s'en rendent compte, ils le verraient bien plus tard que Vae Victis et lui avait raison de prendre les armes pour avoir voulu les sauver de la perte dans laquelle elle les faisaient glisser, lui n'allait pas se battre sans cesse pour des causes perdus d'avance, il n'avait pas envie de ce cramer plus les ailes qu'elles ne l'étaient déjà.. Accusé de trahison, félon pour certains, pilleur et voleur pour d'autre, voila des surnoms dont il se serait bien gardé de porter...
Trêve de pensée se dit il, il arriva enfin au poste de garde, dont il reconnu au loin une personne qui ne le portait pas dans son cœur, son ventre se serra, qu'allait il faire à présent..? Devait il passer ? Pas passer ? Tel était la question, il ne comptait pas rester une nuit de plus ici alors que les siens avaient alors besoin de lui plus que jamais, il voulait se battre à côté des derniers survivants, il n'avait pas l'intention de les laisser ainsi car il faisait parti de ceux qui les avaient amenés dans cette galère, abandonnait serait signe de lâcheté !

Il monta sur Archer et commença à avancer lentement vers le poste de garde, cape relevé sur le visage comme à son habitude depuis qu'il était entré à Lourdes, la discrétion était de mise.
" Halte là décrié vous messire, que faites vous à une heure aussi tardive ? ", reconnaitre cette voix amplifié le pincement qu'il avait au ventre.. S'il parlait, il le reconnaitrait à coup sur.. Il marmonna alors dans sa cape afin qu'il ne se rende pas compte.. " Simple voyageur qui reprend la route après une soirée en taverne.." le défenseur s'approcha alors de lui et lui fit mine de retirer sa cape, sa gorge se noua, si cela continuait il allait finir paralyser de chaque membre de son corps, malgré tout il n'avait pas le choix.. Il s'exécuta et baissa sa cape qui découvrit le visage de l'homme activement recherché dans tout le Comté, l'expression sur le visage de l'autre ne se fit pas attendre, Alleaume enchaina directement " Ne dit rien ! Je sais que je suis recherché de partout, que ma peau vaut certainement de l'or mais je te demande de ne pas me vendre au Comté, si tu veux de l'or se n'est pas un soucis..".. Le garde le regarda avec attention puis ajouta "Envoi une centaine de pièce et tu peux partir sans craintes", il ne se le fit pas prier une seconde fois, il glissa sa main dans sa bourse et en dégagea les pièces que l'homme avait demandé un peu plus tôt puis les lui tendit " Mille mercis à toi, tu sauve ma vie en faisant cela", l'homme ne répondit pas, pour seul réponse il afficha un sourire narquois qu'Alleaume n'était pas en mesure de voir à cause de la nuit largement tombé.. Cela ne présageait certainement rien de bon.. Et pour cause, une fois qu'il avait quitté la ville, l'homme ne se fit pas attendre, après avoir empoché son butin il enfourcha son cheval et se rendit au camps de Los Aguiles les prévenir qu'Alleaume avait quitté Lourdes.. Voila ce qu'était le Béarnais.. Un lâche qui n'avait pas honte de trahir avec fourberie un homme qui venait pourtant de demander grâce avec argument...

Une fois la porte franchit, il commença à se sentir plus serein, il avait déjà franchit cette étape qui était certainement une des plus importante, mais malheureusement pour lui, loin d'être la pire... Il avait passé le camps des Los Aguiles depuis a peine une minute sans être aussi inquiété, ils semblaient tous grandement endormit, certainement reprenaient-ils des forces pour pouvoir partir à la chasse au Vae Victis en suite... Il commença à s'enfonça dans un sous bois lorsqu'il entendit un craquement quelques mètres plus loin.. Puis il vit sortir un à un une bonne dizaine de soldats de l'Ost qui attendaient cachés derrière des fourrés, il venait d'être prit au piège dans une embuscade...*


_________________
Accusé de Haute Trahison pour avoir cru en ses idéaux.
Princesseyoyo
Yoyo était de retour a Orthez... Sa taverne lui avait manqué, le calme aussi, ses amis, son amour...
Mais elle savait qu'après cette petite guerre, plus rien ne serait comme avant...
La taverne était vide, propice à la réflexion...

Yoyo alla donc se poser sur le bord de la fenêtre; elle fixait la rue d'en façe, cette rue où en courant dans sa taverne elle avait percuter maladroitement cet homme... Ce jour là toute sa vie avait basculé.

"oh pardon monsieur! pardon pardon! je suis navrée!
Un sourire franc et magnifique...
Venez dans ma taverne que je me fasse pardonner..."

Il l'avait suivi, ils avaient fait connaissance et étaient devenus amis...

Yoyo ne donne jamais son amitié à la légère. Elle savait qu'il en valait la peine. Elle lui à même juré fidélité lors de son combat... Il était trop impulsif, trop franc, trop vrai pour ne pas se faire avoir... Elle voulais donc être là pour l'épauler.

Mais au début du combat il avait disparu. Plus aucune nouvelle de son cher Alleaume. Aristote en a voulu ainsi... Elle n'a pas renié sa promesse pour autant. Elle l'a toujours défendu lorsqu'on le critiquait ou l'insultait dans son dos! Et elle continuera!
Jamais! JAMAIS elle ne le reniera! c'est un humain! un cœur pur et un père de famille! Il mérite la vie autant qu'un autre! Autant que cette comtesse qui nous fait tous souffrir!!

Mais où est-il? Le royaume veut sa tête, elle allait donc prier pour qu'ils ne le trouvent pas... Elle lui écrira une lettre quand le temps aura passé, et jamais elle ne l'oubliera.

Le rue était déserte, son cœur se mit donc a crier:

"Alleaume! Bon courage!!"
Lyenda
Depuis la fin de la guerre, Lyenda était restée au campement, prise de nausée et malaises. Cela était-ce dû à son inquiétude ? C’est du moins ce qu’elle pensait. Elle ne savait plus très bien ce qu’elle faisait ni ce qu’elle devait faire. Tout semblait trouble dans son esprit. Que faisait Alleaume ? Etait-il toujours en vie ? Il lui manquait tellement... Le temps des jours heureux lui paraissait loin et pourtant elle savait qu’il tiendrait sa promesse, il ne pouvait pas l’abandonner, il l’avait dit lui-même « Un jour, nous serons heureux ». Ces mots résonnaient dans sa tête. Elle repensa à tous ces moments passés avec lui, ces rares instants où plus rien n’avait d’importance pour elle. Ils n’avaient pas eu l’occasion d’en avoir beaucoup mais était-ce les seuls et derniers ensemble ? Elle ne voulait pas y penser...
Non, vraiment, elle savait qu’il se battrait jusqu’au bout et elle le sentait au fond d’elle-même.

Impossible à trouver le sommeil, Lyenda se leva et alla s’asseoir sur l’herbe. Demain, elle rejoindra Orthez pour faire un dernier au revoir à ses amis. Elle ne pouvait plus rester ici, l’air était pesant et elle se sentait de plus en plus mal. Certaines personnes penseront qu’elle est lâche, peut-être auront-ils raison, mais elle se moquait entièrement du jugement des autres.

Lyenda se tînt le ventre et soupira. Depuis quand était-elle malade ? Pourquoi ces nausées ? Etait-ce vraiment du à un mal être, à l’inquiétude ? Elle commençait à se poser des questions à ce sujet... Elle n’avait pas besoin de ça, pas maintenant... Elle leva la tête et regarda le ciel étoilé. Elle se sentait si seule depuis qu’Alleaume était parti. Elle ferma les yeux et laissa une larme couler le long de sa joue. Elle murmura tout bas quelques mots qu’elle aurait aimé qu’il entende.


Mon amour, prends soin de toi, pour toi, pour moi, pour nous... et qui sait, peut-être aussi pour lui...

Elle posa sa main sur son ventre, rouvrit les yeux et se dit à elle-même :
Bon, maintenant il faut être forte ! Que dirait-il s’il te voyait dans cet état ? Il n’a pas besoin de se faire du souci pour toi ! Tout ira bien pour toi !

Elle se leva et alla se coucher, bien qu’elle ne dorme probablement pas, comme les nuits précédentes. Les paupières à moitiés fermées, elle pensa à Orthez, qui ne devait être qu’une escale au début. Puis elle pensa à ses amis qui l’avaient convaincu de rester à Orthez, à Cooky, à son petit bout de chou. Depuis le temps, il devait avoir grandit, l’enfant qu’elle à vu naitre, le tout petit Arthur. Lyenda espéra du plus profond d’elle-même que sa Cooky se portait bien et que son filleul aussi. Demain elle les verrait surement et cela lui ferait le plus grand bien de voir des personnes qu’elle apprécie autant.
--Lieutenant_de_l_ost
[ Entre Lourdes et Pau, durant la semaine qui c'est écoulé ]

La soirée devait être calme pour lui, le commandant de son armée leur avait donné le repos pour se soir la après la victoire écrasante qu'ils avaient eu contre l'armée de traitre. Il était bien content de pouvoir avoir un peu de repos après plusieurs jours intensifs ou lui et ses hommes avaient du rester de longue nuit durant à veiller.
Pourtant la soirée ne serait pas aussi calme qu'il le pensait... Un homme se présenta au campement, il disait détenir une information des plus importante, assez pour qu'on le réveille en pleine nuit apparemment. Il avait écouté l'homme avec attention, il disait qu'il venait de voir Alleaume, le Co-Général de Vae Victis quitter la ville à cheval il y avait à peine quelques minutes, selon lui, il allait certainement retrouver les traitres, mais le Lieutenant pensa plutôt qu'il tentait de prendre la fuite, et l'idée de perdre la trace du Général ne lui plaisait guère... Déjà qu'ils n'avaient pas encore attrapé Madg, qu'Eriadan se cachait dans la ville de Lourdes, ils ne pouvaient pas laisser celui ci qui était à porté de main...
Il se leva en hâte, s'habilla de sa tenue et prit ses armes, puis sonna de réveiller dix de ses hommes pour être sur de procéder à sa capture, le rater serait un échec cuisant qui ne lui serait peut être pas pardonné par ses supérieurs..
Ils se postèrent quelques mètres après l'entrée d'une clairière alors qu'ils faisaient marche sur Pau pour rentrer en la capitale afin de pouvoir prendre congé de leur mission et surtout de la réussite de leur mission.

Ils attendaient avec impatience le passage de l'homme qui ne devrait maintenant plus tarder, l'attraper vivant serait quelque chose de bon, la Comtesse serait content d'avoir sous les yeux celui qui avait osé la défier elle depuis déjà des mois durant, elle qui avait faillit perdre son trône par sa faute à lui..
Quelques instants plus tard, la patience paya enfin, ils entendirent tous le bruit d'un cheval au pas de marche qui faisait route dans leur direction.. Le garde de Lourdes n'avait donc pas menti, le traitre allait passer ici d'ici quelques instants et ils allaient enfin pouvoir faire ce qu'il fallait pour le mettre hors course. Il aurait sans doute une promotion s'il procédait à son arrestation, d'y penser il en eu un sourire, ses supérieurs serait sans aucun doute content.

Voila qu'enfin le cheval blanc qui devait être la monture du Alleaume arriva dans leur champs de vision à eux tous, une fois à quelques mètres de lui, certainement une dizaine, ils sortirent alors tous de derrières les fourrés après ordre du Lieutenant et se positionnèrent tous devant l'homme à cheval qui fût certainement plus que surpris de voir ainsi des soldats l'attendre alors qu'il pensait certainement pouvoir faire route seul et sans problème.
Le Lieutenant sortit alors l'épée de son fourreau, il tenait de l'autre main son bouclier, prêt à combattre, il ne savait pas de quoi était capable l'homme, mais il valait certainement mieux se méfier que d'y laisser sa vie, il avança alors de quelques pas puis il prit alors la parole.


Messer Alleaume de Niraco, je vous donne l'ordre de vous arrêtez, de descendre de votre cheval, de déposer vos armes à terre et de vous mettre face contre terre.
Vous êtes en état d'arrêt par les autorités Comtales pour haute trahison envers le Comté de Béarn pour avoir monté une armée félonne et d'avoir menacé l'intégrité du Comté.


Après ces quelques mots, il regardait toujours l'homme d'une manière calme et attendait avec impatience la réaction qu'il allait avoir en espérant qu'il prendrait la bonne décision et surtout de ne pas fuir ou pire encore, de lever les armes.
Alleaume
Une fin de Comte* d'histoire Béarnaise - *Comte = celui des histoires pour enfant !

[ Entre Lourdes et Pau ]

* Tel ne fût pas sa surprise de voir cette quinzaine de soldats de l'Ost, enfin ce n'était plus les Ours Béarnais à présent... Le Faster, qui pourtant avait démissionné de l'Ost avait réformé le nom de l'Ost Béarnais en Los Aguiles.. On avait pas vu d'autorisation de la Comtesse pour la création de cette armée, non plus.. Mais soit.. Il n'était plus à ça maintenant, il se trouvait en la charmante compagnie d'une quinzaine de personnes qui voulait sa peau.. Celui qui semblait être le chef de l'escadron venait de lui demander de déposer les armes et de se mettre face contre terre.. La bonne blague, comme s'il allait s'abaisser à sa lui..! Au nom il ne se laisserait pas aller dans les griffes des sbires de la Comtesse aussi facilement, il n'était pas du genre à lâcher sans combattre, il n'avait pas eu à prendre les armes souvent dans la vie, mais cette fois ci il irait de bon cœur.. Ils étaient tous Béarnais comme lui, des Béarnais de sang, d'autre de terre.. Il allait devoir se battre avec eux, mais pourquoi aurait-il des états d'âmes après tout ? Ils ne s'étaient pas gênés pour donner l'assaut sur Vae Victis il y a deux jours, provoquant le repliement de l'armée sur les terres certainement entre Pau et Lourdes selon lui.. Il y avait aussi ce fameux samedi où les soldats de Faster avait voulu attaquer le camps de Vae Victis mais qu'ils n'ont pas trouvé le campement.. Ils ne lui auraient pas laissé sa chance a cette pauvre Madg qui était seule dans le campement, elle qui avait tant fait pour cette armée..

Elle qui aurait du les mener à la victoire pour qu'elle prenne ensuite la Régence du Comté, un gouvernement de coalition aurait été sans doute la meilleure solution jusqu'au prochaine élection mais la Comtesse autant fidèle à sa couronne que la balayette au latrines n'avait pas daigné faire fit de leur recommandation. Elle n'avait pas eu l'envie manifeste d'écouter la puissance armée qu'était Vae Victis, heureusement une partie du peuple était encore avec elle, enfin ils étaient surtout la pour défendre la sécurité de leur Comté devant une armée qui était décrié par la Comtesse comme étant une armée brigande, remplit de mercenaires.. qui était la pour piller les caisses du Comté selon elle.. Mais elle avait peut être oublié d'annoncer à ces chers Béarnais qu'elle manipulait plutôt bien du haut de son chignon de dix sept année, elle avait oublié de leur dire qu'elle avait fait appel au Libertad pour défendre le Comté, oui les Libertad.. Enfin il avait laissé une lettre dans sa demeure à l'intention d'Orantes qui parlait un peu de tout ceci, de tout ce qu'il savait au cas où... Au cas où il se retrouverait dans une situation semblable à celle ci ! Embusqué par des soldats de la Comtesse au dents longues aussi longues qu'elle pourra labourer elle même les terres de son Comté de retraite qu'elle aura à la fin de son mandat ! Comté de retraite qu'elle désire avec tant d'ardeur, tellement depuis que sont anoblissement en Seigneurie lui était passé sous le nez car elle avait voulu soudoyer un Héraut pour savoir le résultat !

Alors allait-il se laisser tomber dans les griffes de celle la ? Celle la même qui lui avait assigné deux procès en deux jours pour trahison et haute trahison, lui qui avait reçu les missives simultanément, quel plaisir d'avoir entendu cela. Et le Procureur qui ne répondait même pas à la question qu'il lui avait posé.. Ah elle était belle la justice du Comté qui n'aidait que certaine personnes, lui n'avait plus droit à rien ici, il n'aurait pas eu droit à une justice équitable de toute manière, alors à choisir entre la justice béarnaise et la justice du Très Haut, Alleaume avait rapidement fait son choix, celle du divin aura au moins le mérite d'être impartial et juste.


Alors voila où on en était de cette histoire, de cette fin de vie qui n'allait certainement pas tarder à arriver, il y était préparé mais il n'avait pas peur, la mort ne devait pas effrayer l'homme, surtout l'homme qui n'avait pas fait de mal, lui il n'avait tué personne durant cette guerre, il n'avait pas porté le glaive en premier, alors que les hommes d'Abidos eux n'avaient eu aucun état d'âmes? Ils avaient levés les armes contre Vae Victis, alors que la Comtesse et l'archevêque Métropolitain se trouvait dans le campement de l'armée de la Justice. Ils avaient porté le coup à leurs frères les premiers, tout ceci sans l'accord d'Ingénue, soit disant... Etrange qu'un ordre de ce genre soit donné sans son accord, en pleine négociations de surcroit.. Il fallait croire que les Béarnais n'avait plus de valeurs.. Seul le pouvoir et le garder les intéresser.. Quant on entend parler de débats sur le renouvellement du Conseil et qu'on voit que notre Comtesse a déjà fait 11 mois au Conseil du Béarn, on a de quoi se demander si le peuple Béarnais ne sont pas prit pour des jambons.. Des jambons de Bayonne bien sur !

Qu'allait-il devoir faire à présent ? Se rendre ? Il en était hors de question, il préférait certainement mourir plutôt que de se retrouver dans les griffes de l'Ingénue, elle le ferait certainement torturé avant de le pendre comme on le lui avait rapporté.. La Comtesse voyait un bon avenir pour lui, apparemment... Mais il ne s'y résoudrait pas, au nom jamais. Il lui restait alors l'option de sortir son épée, cette fameuse épée qui lui avait été vendu il y a déjà quelques temps, la veille de sa perte de la mairie qui avait été prise par une jeune fille, Stargirl, Stargrille, selon d'autre. Cette épée lui avait été vendu par un homme assez agé qui lui avait dit que cette épée était capable de beaucoup de chose, il y avait des légendes Gasconnes qui en parlait, plus au sud en ancienne Navarre l'on en parlait encore bien plus..
Il pensa donc que la meilleure solution était de se battre, tout en faisant attention de ne tuer personnes.. Il ne voulait pas voir du sang de Béarnais couler devant lui.. Cela ne lui disait rien, il ne voulait pas voir des frères et des soeurs mourir, mais eux.. Hésiteraient ils à le tuer ? Ce n'était pas sur, avec tout ce qui se disait sur lui, les gens devaient commencer à haïr le nom "Alleaume de Niraco", et cela pouvait se comprendre lorsque l'on vous bourre le crane comme quoi cette personne est mauvaise, vous commencez par douter au départ, puis vous finissez par le croire.. Alors qu'allaient faire ses personnes ? Le laisser en vie et le capturer ? Ou alors le tuer sauvagement à la clairière de cette forêt, au milieu de nul part, sans que personne ne le sachent peut être, hormis les soldats..
Etait ce cela qu'elle avait décidée ? Il fallait dire que le Conseil, ainsi que la Comtesse se faisait plutôt discret sur cette guerre civile et leur manière de passer au dessus était marrante..
Aucune annonce sur les faits qui avaient eu lieu, aucun remerciement des Béarnais qui avaient défendu avec ardeur son trône, aucune explication des décisions à venir sur le conflit qu'il venait d'y avoir.. Mais quel était donc cette plaisanterie ? Par contre les procès commençaient à pleuvoir.. Déjà deux pour sa part, qui dit mieux ?
Ah il avait raison le procureur, la justice était toujours présente.. La justice basse manœuvre de la Comtesse afin de détruire ses opposants, la preuve, elle se cachait du publique mais donne ses directives à son procureur afin qu'il fasse ce qu'elle lui dit.

Il ouvrit alors la bouche afin de s'exprimer une dernière fois, si cela devait être sa mort, autant dire les choses une bonne fois pour toute.. *


Béarnaises, Béarnais, oui je ne vous nomme pas soldats, car nous sommes avant tout tous des Béarnais et des Béarnaises vivant dans le même Comté.
Vous avez devant vous un de vos frères, peut être considéré comme le pire par nos "têtes pensantes" du haut du Comté, ses mêmes personnes qui ne vous ont pas aidés durant ce conflit, alors qu'ils prétendaient tous être les premiers qui se battraient pour le Comté.. Les mêmes personnes qui ne vous ont toujours pas remerciés de leurs avoirs sauvé leur vie, si vous n'aviez pas été la, aidé par les civils, nous aurions fait route sur Pau afin de destituer la Comtesse de son trône.

Vous lui avez sauvé la vie, elle vous la doit et pourtant aucune annonces publiques, rien, il est bien beau le respect prônait dans ce Comté, ainsi que la cohésion que l'on prône chaque jour, nous la martelant dans la tête afin que l'on s'en souvienne.. Ne nous prend on pas pour des cons ? Par la colère du Très Haut que oui !

Aujourd'hui je suis devant vous, je ne vous demande pas de me laisser en vie, je ne vous demande pas de me laisser partir..
Je vous demande de faire ce que vous croyez bon de faire pour moi, pour vous, pour nous tous, Béarnais et Béarnaises que nous sommes..
Je vous demande de faire ce que vous croyez être juste, je me défendrais simplement, je ne vous attaquerez pas.

Par contre, une chose, je ne me laisserais pas rendre en vie dans les griffes de ce gouvernement, que vous l'ayez tous en tête, jamais au grand jamais je ne veux subir le martyr, jamais je ne veux épprouvé les douleurs de ce genre, car martyr je ne suis pas, et martyr je ne veux pas être..

Maintenant, c'est à vous de faire ce dont vous pensez le mieux, je vous laisse maitre de votre décision...


* Son silence eu certainement quelque chose de pesant, pour le rompre il mit la main à son fourreau et en sortit sa fameuse épée, toute une histoire en date du 26 février celle ci.. Il arma son bouclier, il était prêt à en découdre si les soldats de l'Ost ne lui laissait aucune chance, s'il devait en blesser un ou deux pour faire comprendre qui il était, il le ferait, sa vie était en jeu, la vie de Lyenda l'était aussi, que lui ferait-il s'ils venaient à la retrouver ?
Il ne voulait pas le savoir, mais il se tenait prêt maintenant ! *

_________________
Accusé de Haute Trahison pour avoir cru en ses idéaux.
--Un.soldat.de.l.ost
Baltard pensait pourvoir enfin se reposer. Il avait bien arrosé la levée des réquisition, il allait pouvoir regagner Pau, revoir sa femme, revoir ses enfants. C'est heureux qu'il s'était endormi sous sa tente ce soir là.
Dans son sommeil il entendit le bruit des sabots d'un cheval puis des voix... Il se réveilla légèrement pour tendre l'oreille... Cela bougeait dans le campement. Il eut à peine le temps de s'assoir sur sa paillasse que le Lieutenant faisait apparition dans sa tente et criait avant de repartir sans attendre:


Debout soldats!!! Nous avons à faire!!!

Baltard regarda ses compagnons de tente, restant un instant interdit, puis se leva d'un bond pour enfiler son uniforme. Il rejoignit la poignée d'homme qui se rassemblaient devant le Lieutenant, vérifiant les derniers arrangement de leur tenue.
Une fois la dizaine d'homme rassemblée devant lui le Lieutenant expliqua la situation.


On nous signale que l'un des frères félons se dirige vers nous. nous allons lui tendre une embuscade, l'arrêter et le livrer à notre Comtessa. Elle sera fière de nous.
En formation, attention, marche... Pour la Comtesse, Per lo Béarn.


La clairière...
L'attente en planque...
Un cheval qui approche...
L'ordre du Lieutenant de se montrer...
Baltard attrape son épée et monte son bouclier au cas où le traitre se attaquerait.

Le lieutenant prit la parole...
L'homme resta un moment sans mot dire, semblant penser.
Baltard restait sur ses gardes, ça ne lui disait rien qui vaille cette histoire.

Alleaume prit la parole, il l'écouta. Son discourt le conforta dans ses appréhensions. Déjà certains des autres soldats abaissaient leurs boucliers. Mais que faisaient ils? Ils oubliaient leurs devoirs. Un soldat de l'Ost ne doit pas avoir d'état d'âme.
Le soldat attendait l'ordre de son Lieutenant pour fondre sur le traitre.
Il était prêt et le silence du félon ne le ferait pas baisser la garde.

L'ordre vint enfin et Baltard se rua sur le malfrat.
Les chocs s'enchainèrent. Épée contre bouclier, bouclier contre bouclier, épée contre épée... Enfin sa lame rencontra la hanche du traitre...
--Un.lieutenant.de.l.ost
La soirée n'allait certainement pas être des plus facile pour lui et sa troupe, la différence qu'il y avait entre Vae Victis, et le Alleaume Général Félon, c'était que l'armée Vae Victis s'était battu sans faire d'histoire, lui il fallait toujours qu'il tourne autour du pot, sortir des belles phrases, montrer sa dominance, montrer que lui jamais il ne se laisserait berner dans les griffes de la Comtesse qu'il s'évertuait tant à renier du plus profond de lui même. Le mieux, serait d'arriver à l'avoir en vie, pouvoir le ramener à Pau fièrement. Pour lui et sa troupe cela serait une grande reconnaissance qui les attendraient au tournant, il en était certain.. Mais cela ne serait certainement pas simple.. Aucun des membres de cette armée Franche ne s'était fait prendre sans se battre, parfois même en y laissant pratiquement la vie.. Quel tristesse donc allait-il se produire en cette douce nuit de fin de mois d'août...

Il avait écouté les paroles du jeune homme, il avait le tact des politiciens, cela se sentait vraiment, il avait de l'art dans la maitrise de la parole, mais lui n'était pas la pour se laisser endormir par les paroles fumante d'un homme qui n'avait qu'une envie était de fuir, c'était une certitude pour lui... Fuir ou d'affronter la mort alors que la justice devait encore le juger.. Si mort devait lui être donné, cela devait être par la justice rendue par le Comté du Béarn après qu'il ai eu à rendre des comptes lors de la tenue de son procès.. Ou peut être des mains d'eux mêmes.. S'il venait à mourir lors de cette rixe personne n'en saurait rien, personne ne saura ce qui c'était passé et comment le combat avait tourné, il suffirait de faire croire que le fou furieux avait donné l'attaque en premier et que les soldats n'avaient eu que le malheur de devoir l'arrêter, en le tuant.

Il ne pouvait pas se résoudre à le laisser filer, d'une part, car il en valait se son statut d'officier de l'Ost, et les actes qu'il avait commit méritait certainement punition, même si ce n'était pas à lui d'en juger, il devait ce conformer aux ordres que les chefs lui avaient donner, à savoir le capturer à tout prix.
Alors que le silence pointait à nouveau son nez, il était de son devoir de le briser et de prendre la parole afin de faire avancer la situation qui allait finir par s'enliser...


Messire Alleaume, je vous le redemande une dernière fois.. Posez les armes que vous tenez en main, descendez de votre cheval et rendez vous sans faire de heurt, je ne pense pas qu'il soit préférable d'en arriver au conflit, dans la situation dans laquelle nous sommes actuellement..


Un nouveau silence venait de prendre place dans le dessous boisé, qu'allait il advenir maintenant ? Allaient-ils devoir faire couler le sang une nouvelle fois afin de maintenir l'ordre et la prospérité ? Tel était la question qui trottait l'encéphale du Lieutenant..
Pourtant, il n'allait pas attendre non plus des heures durant, certains soldats devenaient de plus en plus impatient d'en découdre une bonne fois avec celui qui était responsable de toute cette agitation dans le Comté..
Alors que le Alleaume ne parlait toujours pas, il arma épée et bouclier, droit devant lui, se retourna vers les soldats de l'Ost du Béarn, les regarda tous un par un, puis se tournant vers le jeune homme....
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)