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Garg [RP] Premiers pas

Castor.
Un petit bout d’homme exilé, au bout d’un chemin était tombé sur le village de Zoqulapan, ni plus accueillant ni plus joli qu’un autre mais ayant le mérite de se trouver sur son chemin. Entré dans une taverne pour s’y requinquer, il eut le déplaisir de n’y trouver ni viande ni gosse de son âge. L’estomac creux, il engagea la conversation avec la populace présente, composée principalement de femelles un peu trop mûres à son goût.

L’une d’entre elles, après lui avoir craché à la gueule, sembla s’émouvoir de son désarroi et le prendre sous son aile et sa mamelle tombante. Quant à l’unique homme de l’auberge, il l’engagea comme esclave en lui promettant maintes conquêtes tout en le saoulant de pulque. Ravi, Castor eut à cœur de tout boire pour prouver tout à la fois sa maturité et sa virilité.

Quelques instants plus tard, un sourire aviné flottant sur les lèvres, il somnolait dans le giron de sa mère de substitution. La suite de la soirée lui parut alors plus floue, quoique formidable : en quelques heures il s’était dégoté une espèce de mentor, un semblant de mère ou au moins de grand-mère, et enfin des fiancées potentielles. Il avait également fait la connaissance du chef du clan, qui lui sembla un être mou et hybride, facile à renverser en cas de besoin.

En définitive, ce village lui plaisait bien.

Au petit matin, les tiraillements de son estomac le tirèrent de son sommeil. Il se redressa avec difficulté, très courbaturé. Il avait dormi sur un escalier, plus exactement sur les marches du temple où il avait essayé de se rendre la veille au soir mais, trop ivre, n’avait pu pénétrer. Les yeux agressés par la lumière blanchâtre de l’aube, il se frotta les tempes sans réussir à en calmer la douleur sourde.

Il avait faim, il avait mal, il se sentait seul, lui qui quelques heures auparavant se vantait d’être presque un homme avait à présent l'air d’un enfant perdu.
Pouchka
D'humeur exécrable, l'oeil vitreux, un poing en sang, la vieille Pouch' déboule au temple. C'est qu'il est grand temps de récupérer le chiard, elle peut pas le laisser là ad vitam eternam. Les nourricières, aussi sympathiques soient-elles, ne le supporteront plus très longtemps. Foi d'Pouchka.

Bon Prune ! *qu'elle dit en s'arrêtant à quelques mètres du temple en attendant sa mioche* Actives Boyau !! T'en verras d'autre des cailloux ! *se retourne et fige son regard sur le jeune male rencontré la veille dans une des pulquerias du coin. Ils s'en étaient donné à coeur joie pour le saouler, Max surtout, faudra qu'elle pense à lui demander d'où il sort tous ces quachtlis d'ailleurs. Le gosse en avait pris pour son grade, ça....


Qu'est c'tu fou là l'Castor ?!! C'comme ça qu'il t'entretient l'Max ? C'te honte.... *passe sa paluche dans la tignasse de sa môme* J'te présente Prune, l'est un peu moins âgée qu'toi mais ça d'vrait faire ton affaire *se reprend en regardant les joues écarlates de Prune * 'fin, j'veux dire par là qu'tu peux jouer, et hum ! uniquement jouer avec elle quoi.... éventuellement, j'suis pas contre un p'tit contage de fleurette, mais tu t'arrêtes là, c'toi l'plus vieux, l'plus résponsable, tout ça.... bref, c'toi qui gère quoi *claque la menotte de la gosse qui s'évertue à vouloir faire rentrer son pouce et son index dans son pif* Arrêtes ça ! *passe ses mains derrière sa nuque en reluquant le Castor* Bon ! ça vaaa toi ? T'es pas mort ?! *lui colle une claquounette sur chaque joue avant de caler le menton du Castor entre ses paluches crasseuses * Bah t'as pas l'air mal en point einh ! *hop, une p'tite taloche derrière la caboche du gosse, qu'est ce que ça peut défouler la vieille les taloches....* J'viens t'dire aurevoir gamin, m'en vais voir ailleurs si l'herbe est plus verte, ou en tout cas moins grillée qu'ici. Hésites pas à passer m'voir à Quetza, j'te présenterais mes autres guenons.

Puis, passant une main sur la joue de Prune.

Fais gaffe à toi mon coeur, et oublies pas la devise de la famille ! Tu peux mordre, cracher, insulter, cogner, mais jamais, jaaaAAaaamais tu ne papouilleras un garçon avant qu'il t'es montré sa trompette ! *redresse le menton vers l'Castor avant de murmurer à Prune* Moué, enfin, tu connais la chanson quoi.

Un bécot sur le front de sa mioche, un clin d'oeil au Castor, un coup d'oeil au temple....

Tito les canailles ! *qu'elle dit en envoyant valser le tas de poussière qui s'est accumulé aux pieds des marches....

C'est étrange ce sentiment de partir en ayant la sensation d'oublier quelque chose.... *une main sur sa bourse, une autre sur son corsage qui cache sa fiole de pulque....* Bof, le principal est là.


Moué c'est étrange.... *haussement d'épaules, direction la pulquéria la plus proche.*
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Prune
Pruneau cherche des cailloux par terre... des beaux, des à collectionner pis à mettre dans une boîte à trésors. Elle en avait trouvé un une fois, un super vieux de caillou. Tout vert, plein de mousse, avec des moucherons coincés dedans. Elle l'avait gardé un moment puis l'avait perdu. Enfin... perdu... sûrement que la mère était passé derrière pour le jeter au loin. Elle s'accroupit et fouilla le sol de ses mains, déjà crasseuses, à la recherche d'autres caillasses aussi grises les unes que les autres. Mais elle fût vite interrompue par la mère, revenant rapidement, trainant un important nuage de poussière derrière elle, signe d'un trainage des pieds assez conséquent.

Bon Prune ! Actives Boyau !! T'en verras d'autre des cailloux !

Soupire audible de la petiote. Et fallait pas la contrer, l'était déjà de mauvaise humeur Pouchka.

OOOooké, j'arrive M'man. et hop, elle se retrouve sur ses fines gambettes et en deux, trois enjambées, se retrouve à côté de sa maman adorée.
Elle l'emmène jusqu'aux escaliers du temple, où elle voit un garçon étendu sur les marches. Bizarre de s'arrêter devant lui, elle le connait ?


Qu'est c'tu fou là l'Castor ?!! C'comme ça qu'il t'entretient l'Max ? C'te honte.... J'te présente Prune, l'est un peu moins âgée qu'toi mais ça d'vrait faire ton affaire

En regardant le garçon de plus prêt, sans essayer d'ouvrir ses naseaux - il sent à 200m çuila - la petite Prune vacille un peu et ses joues deviennent tout à coup toutes chaudes. C'est qu'elle sait pas trop bien ce qui lui arrive là. Mais en tout cas, elle est sûre, elle espère que ce garçon devienne son copain de jeu. Elle se fait sortir de ses pensées en se faisant claquer la main. Rhoo.. encore ce pouce et cet index... pas fichus de rester à leurs places ceux-là ! Elle cause au garçon qui s'appelle Castor. C'est joli Castor comme nom. Pas commun, un peu comme le sien. Encore perdue dans ses pensées, elle revient à terre avec un geste plus doux de sa maman. Elle lui redit encore une fois la devise de la famille et devant le garçon en plus ! Bon. Elle lui rend son bisou et hoche la tête. Non, elle ne fera pas de bétises, elle le promet. Elle le regarde maintenant d'un peu plus prêt et voit qu'il a de très beaux yeux...

Mixpan ! Moi c'est Prune ... Tu veux que je te montre ma cabane ? Pruneau danse d'une jambe sur l'autre, les mains derrière le dos, un poil gênée et encore rouge d'émotion.
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"L'enfance, c'est fait pour gâcher la vie des adultes" [Bill Watterson] Rp ≠ Hrp et inversément
Castor.
Sursaut du gosse. La voix éraillée de Pouchka retentit brusquement devant lui. Relevant la tête, il laisse échapper un soupir de soulagement à la vue de la vieille. Il a mal dormi cette nuit. Sans parler de sa couche inconfortable et de sa gueule de bois mémorable, il a entendu de drôles de bruits dans le coin du calpulli, et craint un instant de retrouver le village à feu et à sang. Mais la tête connue et maternelle, quoique édentée, le rassure quelque peu.

C’que j’fous là, c’que j’fous là… J’prends l’air, tiens. Rien de tel pour se réveiller.

Bâillant à s’en décrocher la mâchoire, il s’étire en tous sens pour faire montre de sa pleine forme. Malheureusement le reste d’alcool qui lui engourdit les veines suffit à rendre ses gestes mous et ses propos pâteux.

Puis dis pas d’mal de mon maître Max, c’est grâce à lui si j’deviens un homme. Tu vois, j’ai pas une descente de femmelette, hein dis ?

Tout sourire, la candeur de celui-ci démentant ses affirmations, il se rengorge innocemment et pose alors seulement les yeux sur la silhouette menue qui se découpe à côté de celle de la vieille. Les dits yeux l’effleurent d’ailleurs à peine, sans paraître s’y intéresser, se détournent, puis se braquent à nouveau dessus avant de s’écarquiller au maximum.

Une gonzesse !

Et attention, pas de la nourrice à la tétine pendouillarde, ni de la vieille à la peau chiffonnée, non. Une fille de sa taille, à la joue rebondie et à la bouche truffée de dents. Le môme n’en revient pas. Fasciné par les amandes des yeux vierges de toute ride, il ne remarque même pas le manège des doigts poisseux qui s’enfoncent dans les petites narines. D’ailleurs la gamine pourrait bien être privée de doigts et de narines qu’il ne le remarquerait sans doute pas non plus. L’affectueuse tape de Pouchka le réveille à peine pour la regarder partir. Elle s’en va donc ? Elle le laisse avec la fille ! Tout aussi émerveillé que terrifié, il boit ses paroles. C’est donc elle Prune. Comme ce nom lui sied bien : elle a la douceur et l’acidité du fruit.


Prune… Prune… Comme une prune… Moi c’est Castor comme un castor…

Les bras croisés derrière le dos, il se sent gauche, espérant que l’autodérision compensera la vacuité de ses paroles.

Une cabane ? C’est toi qui l’as faite ? L’est où ? Je pensais me construire une cabane, moi aussi, pisque j’ai pas encore de quoi loger. J’viens d’arriver ici. Et j’te déconseille les escaliers de temple à l’avenir. Pour un costaud comme moi ça passe encore, mais une… euh, une f…fille euh, sensible euh comme toi euh. Tu me montres ta cabane ?
Vanmicky
Van marcha dans le coin tranquillou, la main dans le froc, quand il vit un attroupement. Il reconnue cette Poutcka avec sa gosse ainsi que le rongeur.Il arrivait en pleine conversation...

Il s'adressa directement à Poutcka qui partait...en direction des tavernes. surement envie de pisser se disait-il...

Mais c'est Castor avec la fille aux poux...

Il regardait le bien jeune homme, maigre comme une limace en train de "jouer" avec la fille cheveux couleur caca.

et ben il y en a qui perdent pas de temps dites moi...


Il esquissa un sourire narquois puis pris la direction du Calpulli sifflotant...
Maximusrem
Deux esclaves achetés en quelques jours.. Ah le pulque. Et les Dieux surtout.. Celui çi avait été gratuit, encore une farce de ce Vieux Vieux Coyote. Qu'allait il pouvoir bien en faire ? Le soir même il essaya de le refiler à plusieurs femelles, l'autre était encore bon à téter, quoiqu'il n'y a pas vraiment d'âge. Et il ne pouvait pas le confier à une buveuse de chocolat. La vieille Pouch' les abandonnait tous, le petit pas con l'avait vite senti et s'accrocha à la jambe du Max. Impossible de frapper ce demi homme tout bourré, il se revoyait un peu en lui.

Le lendemain la révolte, la petite fessée méritée de la midi se passa comme convenue. Le poing en sang de la vieille pouvait en témoigner au moins autant que la tête de ce pauvre milicien. Les Dieux étaient avec eux, la populace aussi d'ailleurs. Quelle idée d'imposer les orientaux ? Il aurait eut mieux à faire d'aller imposer les aztèques si vraiment il avait besoin d'or.

Pour en revenir au Castor, quelques heures après dans cette taverne où ils s'étaient déjà rencontrés ils se croisèrent à nouveau. L'appel du pulque sans doute. Quelques secondes suffirent pour voir qu'il s'était amouracher de la petite Prune. Voilà une idée qu'elle était bonne. La p'tite avait l'air responsable, l'avait même était porte parole dites donc. C'était pas donné à tout le monde ça, surtout à son âge. Elle tenait un commerce juteux, ne devait pas avoir eu une enfance facile vu la génitrice. Et avait survécu ! Décidément elle n'avait que des qualités, juste un brin timide rien de bien méchant. Il offrit un dernier verre au petit rongeur.


J'ai des affaires en cours mais je repasserai te voir d'ici quelques jours. Pas de goulougoulou avant le mariage.
Mais si tu peux boire du pulque, rha ces jeunes !


Il partit donc, bien content de l'abandonner à Zoquiapan avec sa nouvelle amie. Il serait mieux avec elle, pour l'instant.
Quand il aura quelques poils il sera bon pour le rite, elle aussi d'ailleurs. Cet enfant était un cadeau d'Huehuecoyolt, à n'en pas douter.
Castor.
En quelques jours passés à Zoqulapan, Castor avait rencontré plus de personnes que tout au long de sa jeune vie. Certaines d'entre elles l'appréciaient, on l'avait même nommé tavernier du Baobab, et la plupart des femmes se montraient à la fois complices et protectrices à son égard. Il y avait également deux ou tordus qui s'amusaient à médire, mais il supposait ce genre de plaies inévitables dans une communauté.

Pour autant il ne comptait pas s'installer définitivement. Tout d'abord son maître lui manquait. Jamais personne ne lui avait autant saoûlé la gueule. Jamais encore il n'avait éprouvé autant d'admiration pour un homme, la plupart de leur représentants lui paraissant souvent être ou des brutes finies ou des mous incapables soumis à leurs femelles. Son maître sortait du lot. Il avait promis de revenir le voir bientôt, et le gosse espérait être prêt à le suivre sur les routes ce jour-là.

L'accueillante mamelle de la vieille Pouchka lui manquait également, sans parler de sa fille. "Pas de goulougoulou avant le mariage", avait recommandé le maître. Il n'y avait pas grand risque : Prune impressionnait bien trop l'enfant pour qu'il osât un geste déplacé, et par ailleurs, si son désir était grand de devenir un homme, il n'en avait pas encore les titillements hormonaux. Il s'était donc sagement contenté d'admirer la petite pendant le temps qu'ils avaient passé ensemble. Bien trop court à son goût, puisque Prune n'avait tardé à se rendre dans la forêt, où il n'avait pas osé la suivre.

Il ruminait donc son absence en attendant son retour, tâchant de n'y pas trop penser en se consacrant à sa tâche de tavernier ou aux travaux des champs. Tard un soir, il reçut une lettre. C'était sa deuxième. La première lui avait été remise à son arrivée dans le clan et, ne sachant pas lire, il avait opté pour se moucher dedans histoire de lui trouver une utilité. Cette fois-ci il hésitait, par une sorte de crainte superstitieuse. Il ne pensait pas réellement que la missive puisse avoir grande importance, mais s'il y avait une chance infime pour qu'elle eût été envoyée par maître Max ou Prune, il ne pouvait se résoudre à l'abîmer.

Il errait donc dans le village à la recherche d'une bonne âme qui accepterait de la lui lire.
Maximusrem
Cela faisait bien une semaine que Max avait quitté Zoquiapan. Il n'était présentement pas loin, en compagnie de la cueilleuse la plus connue de cette région de la pampa, la fameuse Cocoa. Il lui montrait comment il cueillait lui, ils s'adonnaient à un plaisir simple soit tester les combattants de passage en leur vidant les poches en cas de défaite. Ils avaient même dépouillé un cadavre en état de décomposition tellement avancé que ni l'un ni l'autre n'avait pu en définir le sexe, la carcasse s'étant même désagréger après la fouille. Tout ça pour deux quatchlis, pas cher payé sachant que l'odeur les suivraient pour quelques jours encore.

Le coyote n'avait pas encore le réflexe du bain et attendait la pluie. Cocoa émit le désir de retourner à Ixta planquer le magot qu'elle avait honnêtement gagné le premier jour, seule contre une crevette pour son tout premier combat. Un peu plus de 200 quatchlis, voilà qui était un signe des Dieux, très bon signe même.


Va z'y Cocoa, moi je file sud. J'ai un truc à rendre au Calpullec de Zoquia, tu sais le bidule là, l'espèce de machin.

Il parlait bien évidemment du lama qu'ils lui avaient confié, un lama qui répondait au doux nom de Mandat et auquel les zoquiapantèques semblaient tenir. La Limace n'était assurément pas voleuse et se devait de leur rendre au plus vite. Avant de partir, une fois n'était pas coutume il prit le nécessaire pour gribouiller quelques lignes.

Citation:
Yo yomi.

Je serai tout bientôt dans ton clan, rendre le Mandat cracheur. M'aime pas beaucoup celui là.
Comment va mon petit protégé ? Toujours en vie ? De toutes façons j'arrive, voir ce qu'il en est. Ne lui dit rien surtout.

Que les Dieux te gardent.

Maximusrem


Il cacheta tout ça et eut une pensée émue pour les mamelles tombantes de l'autre folle, elles lui manquaient à lui aussi. Il attrapa le premier volatile disponible, un perroquet déplumé propriété d'Angelia. Il dirait qu'il ne l'avait jamais reçu.. Il passa de nombreuses heures à convaincre l'animal qu'il fallait aller à Zoquiapan, que là bas il y avait eu un arrivage de perroquettes aux couleurs chatoyantes.


- Le puuuulque, c'est bon ! Le puuuuulque, c'est bon !

Mais je sais abruti, tais toi dont ! On reprends tout depuis le début... Yo-yo-mi... Zo-quia-pan...
- Le puuuuulque *hips* c'est bon !
AAAAAAAAAAAAH !

Il empoigna le dépoilé et le lança dans la bonne direction, avec un peu de chance il n'aurait même pas à ouvrir ses ailes pour arriver à bon clan.
Kalamite
[à Zoquiapan]

La Petite arriva d'un pas titubant à Zoquiapan. Elle avait généreusement donné dans la Cuite Solidaire et son trajet s'en était ressenti. A tel point que son lama, au mépris de toutes les conventions avait décidé d'ouvrir la route et de la laisser suivre en humaine bien dressée.
Lui assénant une claque sur la croupe, elle le laissa trouver seul son enclos. Depuis le temps qu'il faisait le trajet, il devait bien savoir où c'était. De toutes façons, il avait déjà réussi à trouver le clan, l'enclos, ça allait être du gâteau.


Bon, qu'est ce que ze suis censée faire là, moi?
Elle répondait d'un signe de la main hésitant aux bonjours des passants, tout en essayant de se remémorer le but de sa venue.
Kala farfouilla dans sa besace et en sortit un bout de feuille tout griffonné.
Elle essaya de déchiffrer les signes tordus qui couraient sur le papier
Haricots....Gné pa potib
Intendant aux armées Youglouglou
Mariage à Calpan C'est à boire, c'est à boire....
Moui, bah pas gagné tout ça, mais on va y arriver. Comment , ze sais pas encore, mais on va y arriver.
Temple....? Ah ça, ze peux....Enfin, faudra pas être regardant sur la manière de monter et descendre les escaliers, hein


Démarche chaloupée de la Petite qui se dirige vers le Temple qui semble la narguer à bouger sans cesse.
Elle passe près des habitations réservées aux domestiques et servants du temple.
Un vagissement la sort de son hébétude.
Tiens, il y a un nouveau né dans le coin?
Bizarre, ce cri me rappelle quelque chose.

Elle secoue la tête, essayant de chasser les vapeurs d'alcool qui s'y sont réfugiées.
Le cri se renouvelle.
Non, elle n'a pas fait ça....
Et puis, rien ne ressemble plus à un cri de nourrisson que le cri d'un autre nourrisson.
Pas convaincue, la grande prêtresse stoppe sa progression. Autant en avoir le coeur net.
Elle fait le tour des callis à la recherche de la provenance du cri.

Arrêt sur image devant une grosse aztèque en train de nourrir deux bébés dont un roux.

Grrrrrrrrrrrrrrrmprfffffffffffffffffff


La pastéque laitière blêmit en voyant la Petite.

T'es là depuis quand?
L'est où, la Vieille?


S'ensuit des explications embrouillées, d'où il ressort que ça fait presque une semaine que la vieille bique est partie en oubliant son rejeton. Pourquoi n'a t'elle pas fait savoir à la Petite qu'ils étaient coincés à Zoquiapan, alors qu'elle même y était le lendemain du départ de Pouch?
Euhhhhh....
Moui, bon, bah ça va. On l'a choisi sur la taille des mamelles, pas sur celle du cerveau.
Ca pour être dégrisée, elle est dégrisée, la Tatloani.
Pas qu'elle l'aime pas, son demi-frère. Mais, là, ça devient un peu encombrant, la famille.


Long, long soupir qui s'échappe des lèvres de Kalamite.


Il a fini?

Hochement de tête affirmatif de la Bovine qui n'en mène pas large.
Kala prend le bébé dans ses bras.

On repart ce soir. Sois là et te perds pas sinon, je t'étripe. Je te le ramène dans 3 heures pour la prochaine tournée.

Une main sous les fesses de Cràssôs, l'autre sur sa nuque, Kala se dirige vers l'autre bout du clan. Elle a un courrier à rédiger.

Écoute-moi bien, l'Asticot. t'as intérêt à être sage et à pas me casser les oreilles. En contrepartie, t'auras à manger et un toit. On va essayer de retrouver ta dégénérée de mère ou ton voyou de père, t'inquiètes pas.

Rot approbateur de Mini-Rouquin qui en profite pour tacher l'épaule de sa soeur.
La Petite serre les lèvres. la cohabitation na va pas être facile.


Le Chiard, Règle numéro1: On ne salit pas les vêtements de sa sœur. Capisci?

Réponse sous forme de bruits d'intestin. Kala sent une auréole chaude se former sur son huipil.
Regard abattu de la Petite.


Je sens que ça va être long, très long...
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Peste en pleine forme, à la recherche de Plumes
Pas de réponse au HRP dans les sujets RP
{Tabasco}
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