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Mazette! Des Gascons!

--Boulldesuie



[sur la grand Place]


y'en avait qu'un pour applaudir ce général fantoche... et c'était comme de bien entendu : ce morveux de Boulldesuie !

claaaaaaaaaaaaaaaaaaakkkk !

ayyyyeyeyeueueueueueueueu !

la main sur la joue il jeta des yeux furibards à une sorcière hirsute qui se secouait la main de douleur !

Trible buse ! t'as pas bientôt fini !!!!

vas plutôt m'ramasser ces torchons qui trainent partout et porte les aux latrines de la Mairie !
et plus vite que ça merdeux !!!!!
Simone_de_beauvoir
Dans la grange.

Les yeux fermés, elle tentait de réprimer sa crise d’éternuements quand une voix d’homme se fit entendre.


Euh, bonjour Simone

Rouvrant les yeux, elle croisa prestement les bras sur sa poitrine en un réflexe pudique avant de se rappeler qu’elle avait dormi tout habillée. Encore à moitié endormie, elle balbutia un vague salut avant que son tempérament mâtin ne reprenne le dessus.


Seamus ! Que faites-vous ici ? Vous m’espionniez !

Mais l’Irlandais semblait aux butte aux mêmes interrogations puisqu’il lui retourna simultanément la question.

Que faites vous dans ma grange et dans ma couche

Les yeux écarquillés d’indignation, elle se releva en secouant sa chemise pour l’en débarrasser des fétus de paille.


Ouais ! Votre couche ? Vous auriez établi domicile ici par hasard ? C’est donc ici que vous troussez les rares à ne pouvoir s’offrir le luxe de vous repousser ? Sans quoi vous dormiriez comme nous autres au campement. Tss, ces Irlandais !

La grange lui parut soudain une alcôve étouffante dont l’atmosphère de stupre la prit à la gorge. Elle se précipita vers la lourde porte et l’entrouvrit. Il faisait grand jour. Clignant des yeux, elle distingua la silhouette de cavaliers paradant sur la place. Il lui semblait pourtant avoir compris que l’escorte royale avait décidé d’éviter la ville. Plissant les paupières, elle reconnut avec stupeur le Général Zouz en tête du cortège et referma brusquement la porte.

Zouz ! Et les autres ! Ils sont là, ils sont tous dehors ! Sacrestote, que vont-ils s’imaginer s’ils nous voient sortir de la même grange ?

Elle jeta un œil critique sur Seamus. Les yeux battus et le teint pâle, il avait les cheveux en bataille mêlés de brins de paille, la chemise à moitié déchirée et des marques de contusion près du cou. Elle se sentit défaillir en songeant qu’elle ne devait guère avoir meilleure allure. S’ils se montraient ensemble dans cet état, sa réputation était faite. Plus jamais on ne la respecterait, plus jamais elle n’oserait conseiller Eilith, plus jamais elle ne pourrait décemment traiter de catin la moindre créature un peu trop délurée.

Adossée au chambranle de la porte, elle se passa la main sur le front en un beau geste de tragédienne, souhaitant mourir ou se réveiller.

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Derwella
[Bergerac – Mairie]

La vieille venait de recevoir une missive privée. Foutre dieu, encore un qui s’amusait à écrire avec des tout pitits pitits caractères, qu’est ce qu’ils avaient tous donc ? Elle plissa le front de concentration. De toute façon, elle ne comprenait pas un mot du charabia. A entendre les rumeurs, c’était le gaillard bien bâtit qui avait utilisé un de ses sbires pour lui servir de porte plume. Vindjou, c’est ça qu’elle aurait du faire plutôt que de faire vieille rafistolant ci et là quelques membres, à compter les pommes moisies du verger... Et voilà que le gaillard qui, selon les légendes, tranchait la gorge à quiconque ne lui revenait pas et le laissait se dévider de son sang pendu haut à un arbre, se présentait à la mairie de Bergerac. Ca promettait, surtout pour le pôle animation de la ville !

Elle soupira et s’étira péniblement. La nuit en mairie n’avait pas été des plus confortables. C’était une chose de mater des bandits sur les routes, tenir un siège était d’un autre temps. Elle se massa les reins, cherchant avec entêtement ce qu’elle avait oublié de vérifier avant de s’enfermer dans la mairie et de s’empiffrer de tout ce qu’elle pouvait regorger. Quitte à se faire débusquer de la mairie comme des malpropres, autant vider les quelques denrées comestibles qu’elle gardait encore...

Elle fit passer son poids sur l’autre pied. Le silence de la mairie était pesant, seuls quelques claquements de sabots et cris se faisaient entendre à l’extérieur. Regard lassé à ses compatriotes, elle fait le décompte de ceux qui sont censés être là. Compte et recompte...


- Personne n’a vu Fazzino ?
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carte du verger de Bergerac
Alooors... Tout petit rappel : s'il est mis [HRP] c'est pas le perso qui intervient mais LJD, tandis que si c'est mis [RP] ben là c'est bien le perso qui agit
Altea
Voila que la peur l’avait envahie tout comme elle l’avait envahie lors de la guerre de bretagne. Endroit qu’elle ce serait bien passer d’aller visité à cette période si son grand père ne lui avait pas demandé d’y venir afin de soigné les soldats.
Mais aujourd’hui, la chose était bien différente, et enfermer dans sa chambre depuis quelques heures déjà, la peur resurgissait de ses pores.
L’écriture pourtant, voila qui lui ferait du bien :


Citation:
Notes d’Altea.

De la stratégie de se retrouver en un endroit sans savoir même ce qu’on y fait :

- Nul combat ne peut se targuer d’être juste, car seul vient à gagner la mort et la tristesse sur les champs de bataille. Une foie encore, la barbarie déferle sans raison. Du moins je ne les connais point, et irais sans doute crier du haut des remparts afin de palabrer avec ses gens qui menacent tant de vie. Du moins si le courage m’en vient.
- Malheureusement, nul n’agis véritablement pour le bien du peuple, tous réagissent de part les plus bas instincts de l’homme. Redevenant ainsi l’animal qu’il put être autrefois, sans en comprendre eux-mêmes les raisons, les poussant dans ce genre de cas, à préférer mourir pour les siens que de finir l’esclave d’hommes qu’ils ne reconnaitraient jamais.
- Nul gloire n’existe dans la mort, que celle-ci soit celle de celui qu’on dit l’infâme ou de celui qu’on les chevaliers. Dans tous les cas, il s’agit de perte lourde pour l’humanité.

De l’affrontement :

L’assaillant se perd dans différent stade, je me rappel de fougère, passant du mépris, au dédain, à la rage, à l’impuissance puis à la lassitude de rester la sans ne pouvoir rien faire contre cette capital imprenable. Les soldats en devenaient peut à peut fou, passant par chacun de c’est stade, n’y pouvant rien faire, de se regarder jours après jours à ce demander quand et comment ils seraient manger le lendemain. De voir les morts s’amonceler dans les campements.
Et moi, à recoudre et à espérer que ceux la même que j’avais essayé de sauver survivrait plus d’une simple journée. Raccourcie d’un membre pour certain, délester du sens de la vue pour d’autre.
Oui, je me rappel encore cet état de siège morbide, rouge, aux odeurs acre et faisandé. Ou fatigue primait bien plus que joie.
Par la suite, j’avais parlé avec quelques habitants de la ville, ils avaient sans doute mieux vécu que l’assaillant, se relayant chaque jours, et voyant ainsi la défense ce renouveler. Alors que nos forces ne faisaient que décroitre, et notre moral défaillir.
Les choses seront sans doute de même en ce lieu, il suffisait d’attendre qu’une armée daigne montrer le bout de son nez alors même que l’armée qui essayait tant bien que mal de ce constituer au pied des remparts, pour que les espoirs de l’assaillant ne parte en fumé.

Malheureusement, il est bien vrai que les armées royales font parler d’elle bien plus souvent par leur défaites que par leur victoires, et c’est bien le seul problème qui m’amène encore à penser que rien n’est fait ici même. Nombre de malheureux vont encore périr et cela n’est point supportable.
Espérons qu’en ce jour, ils feront pour le mieux afin de libérer cette ville tout en laissant suffisamment de forces en la capital, ainsi que dans les villes avoisinantes afin de ne pas se prendre de revers par ce genre de brigand qui était tout sauf niait à vouloir s’emparer d’une ville quand ils pouvaient la sacrifier et obtenir un duché dans sa totalité.

La patience, voila qui était de règle quand on était assaillit. Les assaillants perdaient du temps, de la motivation, de l’argent quand ils voyaient qu’ils n’avaient plus rien à y gagner. Il en allait de même pour tout à chacun en quelques sortes. Les villageois, les défenseurs, les ordres royaux, et les assaillants se bornait ainsi dans la même galère, hormis ici qu’on avait retiré les rames pour prendre en mains ce que l’on pouvait agripper afin de faire office d’arme.

Mais le constat reste encourageant, le Roy semble être en sécurité, bien loin des combats qui avaient eux lieu dans la nuit, et de ceux qui ce dérouleraient d’ici peut.
A croire que ces malfrats on un autre but, détourné les yeux en leurs direction.
Diversion peut être, à moins qu’il ne s’agisse d’autres méandres guerrières inconnus de ma part.
Après tout, je n’aie étudié en aucune manière les tactiques même les plus simples et ne peut donc échafauder quelques plans sur de leur part.
Je laisse cela aux chevaliers et autres guerrier des environs.
Pour ma part, je vais installer un campement de fortune dans l’une de ses maisons qui me semble abandonné. Sans doute la maison d’un mort, qui servira à guérir, ou du moins rafistoler au mieux les blessés qui risque de s’amonceler d’ici à demain.
J’écrirais ce soir dans un rouge sanguins, le nom de la nouvelle échoppe, « L’infirmerie pour tous, assaillants et défenseurs, tous on le droits de vivre »
La peur ma pourtant envahie tout autant qu’elle à envahie la pluparts ici même. Mais écrire me fait oublier brièvement ce qui ce trame au dehors de cette chambre. La mort qui rode au dessus de nos têtes tout comme au dessus des leurs.
Mais qu’y pouvons-nous !
Demain au lever, nous en apprendrons bien plus sur ce qui ce seras passer durant la nuit, l’astre de lumière nous éclairant alors sur le monde. Un monde rouge et acre. Un monde de mort ou il me faudra peut être survivre l’arme à la main s’il le faut.
Mais mon premier reflexe seras d’aller porter secours à ceux qui semblerons le plus démunis. Mon épée solidement accroché à son baudrier.

La ville, n’as point plus d’importance pour moi que ce duché. Seul m’importe la vie humaine. Car le très haut dans sa grande bonté nous en a fait dont.

En espérant demain pouvoir reprendre le cours des événements, je lâche cette plume et me rend en cette nouvel échoppe ou j’espère nombre de médecin viendront me rejoindre afin de laisser vie sauve au plus chanceux des guerriers qui se seront battu dans la nuit…


Elle se rendit alors en direction de la maisonnée le plus discrétement possible, afin d’y établir un hôpital de fortune bien plus solide et bien plus à l’abri du froid que ne l’aurais été les soldats breton et royaux voila quelques temps dans les tentes installé ça et la que l’on installé sur de la paille.
Oui l’endroit serait plus chaleureux, plus vastes, et seraient composer de lits bien plus stable qu’en cette époque révolue…

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Althea
Ben dis-donc, ça en fait de l’agitation pour une poignée de culs-terreux bouffeurs d’oignons !
Allez messire Falco, on joue le jeu, on est des imbéciles heureux et on croit dur comme fer que vous n’êtes ici que pour nos beaux yeux. !

Par la force, Bergerac vous l’avez pas eue.
Faut dire qu’on n’est pas seuls et sans l’appui des troupes armées présentes vous nous auriez mangés tout crus, je vous le concède (attention tout de même, on est pas très digestes).

Par la douceur maintenant…vous nous promettez monts et merveilles directement importés de Gascogne rien que pour nous ! Un programme électoral bétonné d’utopies, des arguments si alléchants qu’on y croirait presque.
Waouw on a trop d’la chance ! Mais dites-moi pourquoi tant de zèle et de courtiseries mis au service d’un ramassis de veaux, de clubs de grabataires du troisième âge et de jardiniers amateurs? Vous faites dans l’humanitaire maintenant ? Ah oui, ça s’appelle de la reconversion, ou du recyclage ( ah non ça c’est pour les déchets, j’retire, pis nan j’retire pô); De la rédemption peut-être ?!
Bah Bergerac aurait bien besoin de gens de vôtre trempe. De plus, à lire vos écrits vous semblez être un fin stratège. L’Art de la guerre et La guerre des Gaules ( de Jules César, pas d’Astérix hein !)doivent être vos livres de chevet. Vous nous proposez même de nous protéger des brigands Mouahahah. On est sauvés ! Vous êtes Fossoyeur dites-vous? Ca tombe bien ! A défaut d’un poste de Maire on a une fonction inhérente à vôtre vocation : depuis vôtre arrivée les rues sont pleines de vermine crevée à ramasser, vous chômerez pas !

Bon j’vais quand même vous avouer une chose : c’est fou ce qu’on s’amuse depuis que vous êtes là. Vous avez un sens inné du divertissement, si, si.. Savais pas que les gascons avaient autant d’humour. Chapeau bas à vous et vos saltimbanques, quel talent !

Plus sérieusement maintenant et à l’intention des troupes armées alliées; grand merci pour le soutien que vous daignez nous accorder à nous petites gens de si peu de valeur.
A messire E. Newton : le maire et ses conseillers, ainsi que toute la population de Bergerac ne dorment pas au chaud au creux de vôtre aile mais sont à pied d’œuvre avec les maigres moyens dont-ils disposent. Nous sommes pauvres, certes, mais fiers.
Nous vous sommes redevables cependant et vous remercions humblement.

A dame Pyrotess, une gratitude sincère pour nous accorder une place en sa Lance.

Et…tiens, dame Hathor vous ici ?! Eh bien, bienvenue chez vous ! Il n’est jamais trop tard; qui sait, la bataille n’est peut-être pas encore finie…
Cymoril
La Fourmi tremble de froid, attend transie et rouge de honte....

EDIT pour cause de cohérence, concordance, rp, miracle de la V2 et tout et tout...
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In bocca chjosa un c'entre moshe...
Eilith
Deuxième soir, Mairie de Bergerac.


Elle a eu beau faire le tour du village, pas moyen de trouver des pissenlits. Reste plus qu'un seul endroit.
Pff, elle a pas trop envie de revoir tous ces cavaliers, mais c'est qu'elle a faim, quand même.

Elle arrive en vue de la mairie, et voit le monde qui y est agglutiné. Ah ben c'est qu'ils ont ramené des copains, depuis. La jeune fille regarde la foule composée de divers drapeaux bariolés et d'armures toutes plus brillantes les unes que les autres. A un regard compatissant et admiratif. Rester comme ça deux jours sans bouger, alors qu'on entend encore le cri des festivités et que les tavernes ne sont pas très loin, faut quand même avoir envie.

Elle reste collée au mur, en espérant ne pas trop se faire voir. C'est que si on la voyait, elle pouvait dire adieu à son repas.
Pour se donner du courage, elle se chantonne tout bas :

Suis descendue à la mairie, suis descendue à la mairie
Pour y cueillir des pissenlits,

Gentil coqu'licot, Mes dames,
Gent...

Eilith fronce les sourcils, pas sûre que ce soit le bon refrain, ça. Bah, tant pis.

Elle est enfin à côté du bâtiment, et voit quelques notes de jaunes parsemer le gazon piétiné par les chevaux. La jeune fille essaie de se faufiler, en espérant être discrète. On sait jamais, si un cheval la remarque, il pourrait se cabrer, et ça ne lui ferait pas trop de bien à la jouvencelle, de se prendre un coup de sabot. Allez, plus que quelques pouces à ramper, et elle arrive à portée de main, quand soudain, une main l'attrape pour la balancer un peu plus loin. A quelques secondes près, elle y arrivait.

Citation:

26-11-2008 04:28 : Votre révolte a été un échec. Vous étiez seul contre un nombre important gardes.


Eilith atterrit lourdement sur les fesses (bon, d'accord, sur les os), et se frotte le derrière endolori en regardant la personne qui lui a infligé ce traitement. Ah lala, c'est les petits vieux qu'on lance, pas les pucelles. Faudra leur dire. Mais pas de suite, là, ils ont pas l'air très contents.
Il ne lui reste plus qu'à retourner sur ses pas, et faire une croix sur sa salade de pissenlits. Enfin, pour la journée.

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Eilith, petit engoulevent,
Chantonne parfois dans sa bulle,
Accompagnée des tintements
De cloches d'une campanule.
Falco.
La chanson est belle, rimante à souhaits, même pour cette fin d'année 1456.
Il fredonne.


La Ballade du Fossoyeur- Bergerac non loin

J'ay varié ma vie en devidant la trame
Que Clothon me filoit entre malade et sain,
Maintenant la santé se logeoit en mon sein,
Tantost la maladie extreme fleau de l'ame.

La goutte ja vieillard me bourrela les veines,
Les muscles et les nerfs, execrable douleur,
Montrant en cent façons par cent diverses peines
Que l'homme n'est sinon le subject de malheur.

L'un meurt en son printemps, l'autre attend la vieillesse,
Le trespas est tout un, les accidens divers :
Le vray tresor de l'homme est la verte jeunesse,
Le reste de nos ans ne sont que des hivers.

Pour long temps conserver telle richesse entiere
Ne force ta nature, ains ensuy la raison,
Fuy l'amour et le vin, des vices la matiere,
Grand loyer t'en demeure en la vieille saison.

La jeunesse des Dieux aux hommes n'est donnee
Pour gouspiller sa fleur, ainsi qu'on void fanir
La rose par le chauld, ainsi mal gouvernee
La jeunesse s'enfuit sans jamais revenir.

Hum..Ronsard en Novembre, cela va si bien à ce morne pays!


Le Général Zouz doit organiser des coins discrets aux éclats du coeur de ville sa démonstration de cavalerie Gasconne.
La Mairie est ensevelie sous les defenses, il parait même que certains défendent des remparts ..Sans doute pour repousser les froids nuages d'automne.
Et lui?
Celui que l'on dit chef de tout cela?
Il a laissé quelques conseils et consignes. Bloquer les forces dans Bergerac encore un peu. Poursuivre cette oeuvre ingrate qui consiste à gonfler artificiellement l'honneur des défenseurs.
Déléguer, avoir pleine confiance, c'est tellement plus efficace.

Ses écus ont changé de mains, le voila Perigourdin par l'achat d'un vieil hotel de petite noblesse décrépite.
Le voila candidat Maire aussi.
Histoire de donner cette simple leçon à ceux d'en face:

Dans une chute, le fond est lent à venir. On croit le toucher, chaque instant s'eternise et se multiplie.


Sortir de la ville fut aisé.
Tous les regards sont braqués versle dedans et ce qui pourrait entrer.
La Loi martiale a cela de bon qu'elle permet de se déplacer snas encombres pourvu que l'on n'aille defier trop grosse armée.

Jolis remparts inutiles, le vers est déjà dans le fruit.
Sur la route menant à un salut pour les habitants il abaisse la visiére de sa salade, gardel'épée en fourreau, son palefroi immobile.
Le banneret de Cartel se fige dans la bise gelée.

Qu'ils se croient vainqueurs, qu'ils augmentent leur colére.
La marmite bouillonne, il en est satisfait.


_________________
Fossoyeur, marchand, gascon
Zalina
[devant la Mairie]

Un imprévu en route avait raccourci le séjour à Bergerac. Le retard prit devait être rattrapé. Du moins, pour le Roy et une partie de l’escorte. L’autre partie était restée pour protéger la ville.
Zalina ne s’était pas faite prier. Entre rester dans une petite ville avec quelques intrus et se rendre à la Capitale pour soigner la protection d’un Roy, elle avait prit la petite ville. Après la visite des Libertad en Limousin qui s’étaient finalement montrés très courtois, son épée la démangeait toujours autant.
C’est donc tout naturellement qu’elle s’était installée devant la mairie avec ses Frères.

Une première nuit à peine animée. Dommage, mais une question d’habitude.
La seconde journée s’entama comme la première, entrecoupée de siestes, discutions et pique-niques devant l’édifice.
Mais bien vite, la Peste commença à s’ennuyer. Les promesses d’animation se faisaient attendre et la nuit ne tombait qu’à peine. Quelques cris et annonces habituels, rien de bien original ou impressionnant. Si encore les brigands renouvelaient un peu leurs astuces d'un coup à l'autre, cela resterait amusant. Mais là, que du recyclé, chippé lors de prises de Château célèbres.
Il était temps de s’installer plus confortablement. Elle sortit quelques couvertures de ses fontes et les étala par terre avant de sortir un jeu de cartes.


Une petite partie m’sieurs dames ? En attendant nos invités… s’ils osent réellement venir attaquer quoi que ce soit…
_________________
Bannière en travaux
Zalina de Montmorency,
Damoiselle de Colombiers et de Haisnes
Maistre des Ecuries Royales
Dame et Assistante du Maistre d'Armes de l'Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne
Cesaire_h
Cabane au fond du verger * OCCUPEE*

Dans un verger cerné de nuit, enchevetré parmi les ombres de cette multitude de branches restant garnies malgré le froid et la saison..Une bicoque de bois dérisoire avec sa porte qui se referme sans bruit d'un revers de talon. Dans l'intuition le canasson renvoyé à l'écurie, il serait de trop dans une masure à deux places, trois rateaux, une échelle et un tas de foin.
Césaire regrettera quand la faim le tenaillera mais il ignore encore le jeûn au long cours qui se prépare. Pour le moment dans le silence et l'obscurité, il perçoit le fruit cueilli qui s'epluche. A peine un clair obscur ou la mesquinerie d'une petite lucarne.


Citation:
25-11-2008 04:33 : Vous avez cueilli 2 fruits et une fourmi rouge ^^


Nope, il en a rien à caler du témoignage, du procès en cours, déjà bouclé, bien décidé à la garder au chaud au moins jusqu'au lendemain, de retrouver les autres. Quoiqu'au chaud semble grand mot, la fourmi grelotte, bruit de fond se mélant aux grincements de planches de fortune.
Il apprécie la pause, car fini de faire le mariole comme sussure cette petite voix qui semble se foutre de sa gueule. Inexorablement les jours à venir verront le changement de ton...Ou la réciproque dans la rigidité.
Il a une pensée échappée pour Labrit en flammes en cette époque peu chiche, habitants affamés, terrés, implorant grâce et un poil d'humanité pour conserver une part d'un dur labeur...
A la guerre comme à la guerre donc, sans pitié, sans négoce, fini le lancer de mémé gentillet et les bruits de casseroles. Y a du monde en armes le tout prêt à se foutre sur la poire sans se la fendre au passage.

Le registre lui va, froid, logique. Il sait faire. Pour l'heure, il ne dit rien se contentant de sourire..Obéissante la fourmi...N'ayant plus rien à cacher.. ou presque. Il a remarqué le nombre impressionant de courriers que ses antennes semblent attirer, à croire qu'elle invente l'aimant. Déjà en Aragon il a rien dit, ni chercher à savoir pas maintenant que ça changera. Le fruit est trop beau pour lui tirer vers du nez...Il a donné sa confiance après un long moment d'observation. Puis il a sa méthode radicale, plusieurs fois expérimentée quand ça tourne mal et qu'il faut aller chercher une fourmi bon gré, mal gré. Il pense par contre que si on lui refile le bon dieu sans confession, y a du lourd qui mijote dans la caboche et trop de moucherons qui gravitent. Ca l'amuse gentiment d'ailleurs. Il se laisse endormir, evitant de lire son courrier mais les deux yeux bien ouverts, sans poser de questions elle videra son sac en son temps et il s'improvise brasero, manquerait plus qu'elle chope la mort à défaut de la honte qui n'a rien à foutre là.


Citation:
Te refuser quelque chose, tu sais bien que je suis fourmi obéissante !
Témoin ! Encore^^ Va pour la garde à vue, mais tu sais que j'parlerai pas, même sous la torture ! Tu voulais me montrer un truc ?


Ouaip encore, je cumule, multirécidiviste, irrécupérable en somme..Je t'ai pas dis que je rédigeais le guide du taulard sudiste ? Faut penser aux potes, leur indiquer les duchés cinq étoiles et ceux qu'ont besoin de leçons de savoir coffrer. Certains n'apprennent la souplesse qu'une fois brisés et dans les larmes de sang que veux tu...

Il se demande si elle parlerait pas même sous la torture du froid par contre mais laisse filer l'idée...Et enchaine en abolissant la distance, à taton dans le noir.

J'voulais ouaip mais dans le noir ça va être dur..Tiens..je savais pas que j'avais cueilli deux pommes glacées...Tu permets qu'à défaut de garder à vue, j'garde à paume.

Il n'a pas froid pour sa part, chaud bouillant même, on va tâcher de partager...A claquer des dents comme ça, elle risque de l'echarper, il aurait l'air con lui le grand machin machiavélique de finir bouffer tout cru par une fourmi rouge..

La cahute est pas bien grande, avec du bol ils trouveront le tas de foin en évitant rateaux ou autre pioche. Il la devine avec son fard, trouvant enfin le moelleux recherché.


Rougis pas, c'est moins poilant quand je peux pas le voir. Je t'avais jamais dit que tu piquais ?

Un compliment à la Césaire...Foireux au possible. Il est pas doué le spadassin. Il ne parle pas de barbe bien sûr, mais de pommes, de grain de peau hérissé et la bascule est renversante, d'humeur badine faut dire qu'elle peut être convaincante. Bientôt trop accaparé par une nudité à réchauffer, pour s'interroger à ce bruit venant de la porte..
Ce con de jardinier ou un garde mandaté par le tribunal vient de fermer à clé le cabanon et de clouer comme un voleur planches sur la porte, sans doute pour eviter que les dangereux brigands venus s'installer à Bergerac fassent main basses sur ces outils ou pour mettre en execution une décision de justice...

L'abruti...^^

A moins qu'une fourmi se carapate par la lucarne, clair qu'elle n'ira plus nulle part. Il peut en témoigner.^^ Pourvu qu'ils chopent pas le rhum des foins. Et dire qu'il y a des malades pour garder une mairie...Césaire se marre, l'air du temps, une tranche de fourmi ardente. Pas belle la vie ?
Semble aussi que le hazard se soit arrangé pour donner à une fourmi obéissante, l'occasion et le temps qu'il fallait pour déballer tout ce qu'elle voudra. Pour la torture il s'en charge. Et sur la porte condamnée :


Citation:
PRISON BERGERACQUOISE
25-11-2008 13:40 : Vous avez été condamné à 6 jours de prison.
Fini de faire le mariole petit con!


EDIT/pour cohérence RP/IG

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Littleguss
Mairie de Bergerac le 26….

Guss s’était installé là avec ses frères.
Au-delàs de ses convictions d’homme de la Licorne, Bergerac et le Périgord représentait aussi le pays de sa fillotte.
Il pensait à Robinne, à son compagnon Gawin et tous leurs amis qui a la force de leurs muscles avaient creusé et cultivé cette terre. L’avaient rendue riche de leurs forces mais de leurs croyances aussi.
Et la cause devenait alors plus que Politique, elle était familiale aussi.
Il avait tu ses motivations à ses compagnons, mais sans un mot, à la nuit tombée s’était dressé à leurs côté, pour protéger la mairie.

Zalina ce soir là sortit un jeu de carte.
Souriant Guss la regardait distribuer, ils étaient tous sereins unis par la même cause, réunis dans l’humilité et les certitudes d’unir leurs concepts pour le meilleur…


Toujours pour le meilleur… Articula t'il dans un souffle
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Zouz83
Rencontre avec le maire

Zouz arriva en taverne municipal ou on lui avait dit pouvoir rencontré le maire. Celui ci accoudé derrière le comptoir paraissait bien triste et peut sûr de lui. par un élan de gratitude Zouz lui tapa sur l'épaule et lui amena son soutien:

Citation:
Vous avez accordé un point de confiance à Optat, lui permettant ainsi de gagner en réputation. Cela lui sera rapporté.



Le sourire revenue chez le bon maire Zouz décida de lancé un jeux et il afficha dehors:

Citation:
Pour aider votre maire en manque de confiance venez tous brave gens lui apporté un peut de votre soutiens!
Le premier qui ferra oublier mon soutien recevra 30 écus
(dès que Zouz disparaît laissant donc Falco en première place)
Pour les autres qui participent aussi c'est 10 écus par tête!

Courrez brave gens!

Zouz.


Zouz prepara sa bourse et en fit une petite de 30 écus a donné au gagnant et 10 aux participants.

Le gains serra vraiment donné ^^ par échange sur le marché donc a vos clique!
Eilith
Elle entend quelqu'un parler de l'annonce de Messire Zouz, et décide de participer aussi. Bah oui, sinon, personne ne va se bousculer en premier.

Elle entre en courant dans la taverne municipale, et grave sur le comptoir à l'aide d'un caillou.

"Maissire le Mère, je vous donne toute ma confience".
Citation:

Vous avez accordé un point de confiance à Optat, lui permettant ainsi de gagner en réputation. Cela lui sera rapporté.


Bon, par contre, elle ne gagnerait pas. Tant pis, fallait au moins qu'elle voie si elle pouvait grapiller un petit quelque chose auprès de Zouz, déjà. Elle sort donc de la taverne municipale toute guillerette.

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Eilith, petit engoulevent,
Chantonne parfois dans sa bulle,
Accompagnée des tintements
De cloches d'une campanule.
Bireli
Dans les parages...

L'rasé aurait pu choper la complainte du fossoyeur et celles d'inconnus sortis d'une manche s'ils avaient braillé un poil plus fort... mais l'pavillon est pas si grand, ils s'les gardent pour leurs trognes, amusent les brebis égarées et autres marmottes en hibernation... ça s'les pèle et ça s'dandinne en silence autour d'un feu, attendant d'autres chants d'camarades... les allusions d'un andalou et d'un borgne laissent aboutir les pensées sur un choix d'occurence... les gouailles s'accordent un instant, balancent l' unisson du départ, tapant d'la gorgée aléatoire dans l'outre circulant...

Quinze marins sur l'bahut du mort
Yop la ho, un' bouteill' de rhum
A boire et l'diable avait réglé leur sort
Yop la ho, un' bouteill' de rhum.

Un partisan a pris l'command'ment
Des marins et vogu' la galère
Il tient ses hommes comme il tient le vent
Tout l'monde a peur du p'tit doigt qui bouge.

C'est toi le second du corsaire.
Le capitain' chacal en colère
Est revenu du royaum' des morts
Pour hanter la cache au trésor.

Essaie un peu de le contrecarrer
Et tu iras où tant d'autr's sont allés
Quequ's-uns aux vergues et quequ's-uns par d'ssus bord
Tous pour nourrir le poisson d'abord.

Tous finiront par danser la gigue
La corde au cou au quai des pendus
Toi compagnon et toi camarade
Si près du gibet qu'j'en ai l'cou tordu.

Quinze marins sur l'bahut du mort
Yop la ho, un' bouteill' de rhum
A boire et l'diable avait réglé leur sort
Yop la ho, un' bouteill' de rhum.


L'rasé a sourire au bec et pluie d'étoiles dans les yeux alors qu'il dépose un baiser sur l'crane de son oiselle... il s'écarte du feu, chope de quoi faire parvenir belle missive et s'calle contre un tronc déplumé... il s'applique, évite les fautes, et s'fait plaisir...

Citation:
Au conseil périgourdin,
Aux Maires de blablabla,
Aux Royalos si prompts à réclamer aides pour éteindre une flameche,
A tous les guignols qui les croient, (c'bien eux les pires),

Salut à toi !

Tout d'abord, merci. Beaucoup.

Vote comte a démissionné, votre capitaine s'est pris une branlée,

Vous vous mobilisez juste là où il faut,

Les Hospitaliers non loin rackettent les Dames Blanches sur les routes, et s'dirigent vers la destitution ? Terrible, des bras en plus... esquintez pas trop l'Tithieu, il est d'jà suffisamment amoché...

Vous allez foutre en taule un zigue, l'Gmat... ça fait un p'tit bout d'temps que j'veux sa peau et ses os.. et par malchance, il sentait un coup d'fer venir, a pris ses precautions et vous l'avez empeché d'faire la seule chose qui aurait pu éventuell'ment plaquer des batons dans les roues d'la charrette...

Si éventuell'ment, vous pouvez l'bastonner lui et sa femme, du genre torture au fer rouge en prime, du bien sanguinolent quoi, bien fort et bien violent, ça m'f'rait plaisir et ça m'évit'rait d'aller l'choper en zonzon pour lui faire sa fête...

Vous êtes concentrés sur la défense des villes ? Elles sont belles les lances affichées au grand jour, bravo... suffisant face à 15 ? Face à 100, c'pareil ?
En attendant, j'suppose donc que vous m'autoris'rez à squatter vos noeuds à choper tout morveux qui s'y promene...

C'qui m'rassure, c'est qu'vous savez pas où j'suis, donc pour m'foutre en procès ou en taule, vous pouvez toujours courir et aller d'mander aux lapins du coin quelques renseignements si j'les ai pas encore tous bouffés...

On s'recroise sous peu,

A tantot,

Bireli

PS : A faire passer à un prisonnier.

Césaire, espece de baltringue, j'espere qu'ces monstres d'gentillesse vont pas t'laisser crever dans leurs geoles sans grailler, parait qu'ils ont pas l'droit... tu t'rends compte, s'ils respectent plus les lois tout c'que j'vais avoir l'droit d'faire !!! Au pire, j'vais pas trop trainer et j'te rapporterai un bout d'pain, si j'en chope un...


Il esquisse un sourire... chope le p'tit Louis par l'oreille et l'envoie en punition afficher l'courrier en gargote... un r'gard par la bas, l'sourire s'agrandit...
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Zophia
La rouquine était assise confortablement, accoudée à sa table, elle observait, sans avoir à se soucier des convenances, un sourire mielleux sur les lèvres. Elle enttendit soudainement Zouz, offrir trente écus à celui où celle qui donnerait sa confiance au bougmestre, la jeune fille fronça les sourcils, ses yeux s'écarquillèrent, ses dents grincèrent en signe d’agacement.

Oh! méééé! Tu f'erais mieux de sortir beaucoup plus d'écus, pour me faire avoir confiance en lui.
Le regarde sourire mutin, retenant un fou rire de peine et misère.

Allez mon Zouz!..trente écus non mais tu veux rire?..Mmm..Et si ont disait...fermes les yeux rêveuse, une moue taquine se dessine doucement..Et si...j'te demandais un champs?..Éclat de rire..
Non sérieux, pas question que je donne ma confiance à cet homme, désolée mon Zouz.

Hésite un instant, se mordille la lèvre inférieur, son regard rivé dans le sien, moqueuse à souhait.Bon..disons que pour un champs, je pourrais toujours négocier..hahaha! Prend sa choppe la dirige vers sa bouche, plonge ses lèvres dans la mousse généreuse de sa choppe, la boit cul sec, se lève toujours souriante, pose sa choppe sur la table, ramasse sa cape ainsi que sa musette et se dirige vers la porte d'un pas léger, un dernier regard vers Zouz.. Dis moi..Zouz, tu va-y pensé?.. La roussette ouvre la porte, tourne la tête, tappe un clin d'oeil à Zouz, lui adresse un salut de menotte et quitte la taverne.

Zophia marche sur le chemin, souriante et fière d'avoir taquiner Zouz, puis pense que sa confiance elle savait très bien à qui la donné, et ce ne serait pas un trente écus qui y changerait quoique ce soit, ni même un champs, Falco avait toute sa confiance et ça depuis bien longtemps...La jouvencelle activa le pas hâte de retrouvé son emmerderesse dans leurs bicoque.

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Vole..vole petit papillon bleu et surtout ne t'arrete jamais..
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