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[RP]Petit tour du Lyonnais Dauphiné et s'en va... ou pas....

Argael
[Hôtel Devirieux de Lyon]

De retour à Lyon, le départ vers Briançon ne serait tarder. Attendre, oui mais guère longtemps, demain un de ces homologue ministre du Roy arrivait en lance ; le Grand Prévôt de France. Le sieur Althiof de Marigny, Baron de Cournon d'auvergne car il s’agissait de lui en effet avait prévu d’escorter quelques amis à lui dans les différentes villes du Lyonnais Dauphiné.
Sa lance en plus de sa personne était constituée de deux officiers royaux et du sieur Kenrui.

Lorsque Argael Devirieux eu vent de ceci, il en parla à son homologue, et lui proposa de lui faire découvrir afin de joindre l’utile à l’agréable le duché de son cœur. Le Premier Secrétaire d’Etat ayant donc prévu de se rendre avec la Vicomtesse Adrienne d'Hoegaarden dans ses montagnes se ressourcer.

Attendant patiemment en son hôtel de Lyon leur arrivé dans le duché, il préparait son voyage. Dans ses besaces bien sur pouvait on y trouver nougat et génépi, douceurs qui ne manquer pas de trouver un accueil admirable.

Regardant le ciel, de ce dernier jour du mois d’août il se rassura sur le temps, pas de nuages visible. Si les jours raccourcissaient au profit de la nuit, le temps devrait être clément sur les chemin. Au vu du nombre de voyageurs et des différents étendard flottant et claquant au vent, le voyage s’annoncerait sans embûche pour sur.

En y pensant, il lui faudrait en toucher un mot au Gouverneur du Lyonnais Dauphiné, son neveu Ka Devirieux si un retour dans leur village natal serait pour lui plaire.

Ses affaires finie, il prit donc la direction du château de Lyon afin de proposer de se joindre à eux pour quelques chevauchés sur les terres du Dauphin de France.

Se présentant au château, il missionna un page afin que celui-ci avertisse Sa Grâce de sa présence.

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Ka_de_brugeliete
Ka Devirieux venait de clore quelques documents, et il était occupé à la lourde tâche que de déguster les repas du conseil ducal. Tandis qu'il allait attaquer le plat de chapon rôti à la broche, un page arriva et lui glissa à l'oreille l'arrivée du Premier Secrétaire d'Etat. Ce dernier n'était autre que l'Oncle de Ka et le chef de famille Devirieux, le Gouverneur ordonna donc immédiatement au page de laisser entrer Argael et de l'inviter à sa table.

Soucieux de sa tenue face à son ainé, Ka s'essuya la barbe et les mains dans la nappe. Il était impatient de revoir son ainé, et se doutait que la missive reçue au sujet de l'arrivée d'autres officiers royaux ne devait pas être hasardeuse quant à la sienne.

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Argael
Autorisation donnée, le Grand Officier de la Couronne se fit accompagner en la salle des banquets pour y retrouver le Gouverneur attablé et bien tenu l’accueillir. Tout sourire, il s’avança vers lui le regardant avec insistance dans ces nouveaux accoutrements. Puis bien loin du protocole lui fit une franche accolade, viril et chaleureuse, un bonjour de montagnard.

Grand dieu mon neveu que tu as fier allure en cette tenue, laisse moi te regarder, voici que tu succède au cousin Hardryan qui lui-même m’avait succédé à la tête de ce duché oeuvrant à sa destiné. Je me dois de te dire combien je suis fier de toi, combien je te félicite pour ton élection qui ne souffre aucune contestation possible.

Te voici avec des responsabilités dont je sais que tu seras les assumer, ah mon cher neveu je suis fier de toi pour sur. Mais je parle, permet moi de m’assoire et au delà des félicitation méritée te donner la raison de ma venue sitôt revenu du Berry.

Tu n’est pas sans savoir j’imagine que le Grand Prévôt de France et 3 autres personnes seront sous peu en Lyonnais Dauphiné et devant se rendre à Die Je me suis entretenu avec lui, à la Curia, et lui ais proposé de le mener à bonne destination lui faisant par la même occasion découvrir le duché.

Je me rends ensuite de Die à Briançon, et je viens voir si chevaucher avec « le fier », aux côtés de deux grand officiers et plusieurs officiers royaux serait pour te plaire. Et puis à voir combien tu vas avoir à manger je gage que de l’exercice, afin de conserver la forme, serait judicieux. A te regarder je constate que l’exercice physique semble être le cadet de tes soucis, tu boudines de la ceinture mon neveu.

Alors qu’en penses Sa Grâce ? Serais tu près a te meurtrir le séant sur une selle comme durant les temps anciens ?

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Ka_de_brugeliete
Sa Grandeur Argael dic "le fier", Premier secrétaire d'état, Vicomte de Monestier, Seigneur de Montgenèvre et de Saint-Giraud.

Ca y est l'oncle était annoncé par un domestique ! Fît du protocole et des manières, il s'agissait ici de famille. Le Gouverneur se leva donc de son siège pour l'accueillir personnellement. Des sourires sincères s'affichèrent d'eux mêmes sur les deux visages, voilà quelques temps que les hommes ne s'étaient plus revu. Et après l'étreinte si traditionnelle aux Briançonnais, Argael, non sans avoir manqué d'exprimer à Ka sa fierté, expliqua les raisons de sa visite.


"Et bien mon oncle, sache tout d'abord que je ferai tout pour ne point faillir à nostre nom et devise! Mais bon si j'en suis arrivé là aujourd'hui, ce n'est pas sans avoir pu observer l'exemple à suivre! Cette victoire électorale fût également un peu la tienne et celle du cousin!

Un courrier m'est en effet parvenu, me signalant leur arrivée. J'étais justement en train de réfléchir aux castels environnant Die pouvant les accueillir !

Je boudine je boudine....
Ka se regarda la panse, lorgnant les 2 passants qu'ils avaient dû ajouter à sa ceinture. Mais voyons, juste un peu d'embonpoint dû au manque des montagnes ! *mauvaise foi mauvaise foi* Mais bon, ma selle aura besoin d'un bon coup d'huile, et je suis des vôtres! un aller retour jusque Briançon ne serait pas de refus je comptais visiter mes terres. Justement tout comme je comptais accueillir de moi-même ces officiers Royaux, tu pourras donc nous présenter!
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Adrienne
[ En route pour l'Hôtel Devirieux ]

Enfin … la lionne des Flandres allait découvrir ce petit village perché au sommet du Royaume, une promesse qu'elle s'était faite voici de longs mois et qu'elle n'avait pu honorer suite à une série de fâcheux incidents s'étant abattus sur elle tels une imprévisible pluie d'orage.

Lors de son interminable convalescence en la capitale lui interdisant tout déplacement, la jeune Appolline lui en avait fait une description aussi précise qu'élogieuse et jamais elle ne se lassait d'entendre les récits des voyageurs faisant escale en taverne et lui narrant leur périple jusqu'aux glaces éternelles. Mais à n'en pas douter, nul autre aussi bien qu'Argael n'évoquait les montagnes où il avait grandi. Il en parlait avec tant d'attachement et de fierté qu'aucun lieu au monde ne semblait pouvoir rivaliser avec la quiétude et l'immensité de son havre de paix.

Aussi, lorsqu'il lui avait proposé de l'accompagner en son village n'avait-elle pas hésité un instant à le suivre. Et dire qu'elle avait failli trépasser si près du but ... Sa blessure n'étant plus aujourd'hui qu'un mauvais souvenir dont seule une large cicatrice lui zébrant l'abdomen pouvait encore témoigner, elle espérait cette fois qu'aucune embûche ne la détournerait de son dessein.

A peine rentrée d'un long périple où elle avait chevauché aux côtés du Grand Officier de la Couronne, aussi fidèle que son ombre, la magistrate de la Cour d'Appel avait fait irruption en son manoir bordant les rives de la Saône où elle hébergeait ses amis de toujours, Sa Grandeur Plasm de Montfaucon, sa jeune épouse et leur fils le temps qu'ils trouvent demeure à leur convenance et s'installent définitivement à Lyon. Honteuse d'avoir ainsi délaissé ses hôtes, elle s'empressa d'aller les réveiller pour leur proposer une petite escapade vers Briançon. Initiative chaleureusement accueillie et un dépaysement qui s'avérait le bienvenu pour ces grands amateurs de cervoise curieux de découvrir les singularités de leur terre d'accueil.

S'immergeant ensuite avec délice dans un bain chaud parfumé au lait d'amandes douces, notre incorrigible rêveuse se laissa bercer par les souvenirs d'une chevauchée trépidante jusqu'au Berry dans le sillage du Fier. Par Sainte Illinda, quel homme ! Chaque instant passé auprès de lui éveillait en elle tout un monde sommeillant qui donnait libre cours à des rêveries sans fin. Mais trève d'illusions, déjà était venu le moment de reprendre la route ; elle troqua donc ses vêtements de voyage poussiéreux contre sa tenue neuve d'écuyère de la Licorne et ceignit sa taille de cette épée à laquelle elle tenait tant et de sa dague. Sa longue chevelure léonine strictement relevée en arrière et retombant en boucles indociles sur ses épaules, elle enfourcha sa monture et prit la direction de l'Hôtel Devirieux, là où le rassemblement avait été fixé.

Elle fut la première à s'y présenter, l'intendant la reconnut et la salua avec respect, l'invitant à attendre l'arrivée de leurs compagnons de route et le retour du propriétaire des lieux parti rendre visite à son neveu le Gouverneur. Soupir contrit de la Vicomtesse qui détestait se retrouver seule avec elle-même et que Mère Nature n'avait hélas point dotée de patience. Dès lors, l'azur de son regard se perdit dans la contemplation des somptueuses tapisseries ornant les murs de la grande salle tandis que déjà son esprit s'évadait tout là-haut, vers les sentiers escarpés menant au refuge des montagnards ...

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Argael
Tu boudines en effet mon neveu voici chose nouvelle que celle-ci. Serais tu encore apte à faire ces marches en altitude ou l’on respire plus difficilement sous l’effort ? A voir les kilos superflus, je gage que c’est au moral que tu tiendrais les délais.

Sourire entendu, provocation rituelle, communion familiale, voici bien le lien liant les Devirieux. Cette famille des montagne que certains à tord en ce duché prétendaient que ces contrées n’appartenaient pas au LD. Grand dieu, les Devirieux avaient donné trois Gouverneurs au Lyonnais Dauphiné….

Te les présenter, et bien avec plaisir bien que je ne connaisse bien que le Grand Prévôt de France, je ne doute point que le voyage sera des plus agréable. Bon fini donc de rippailler et rejoint nous donc à mon hôtel, nous partirons alors vostre Grasce.

Le regarde encore une fois plein de bonheur pour sa réussite, une fois encore il se projetait vers le passé, ou le neveu et l’oncle, s’échinait à couper le bois résineux des montagnes, sculptant leur corps.

Je te retrouve la bas, furent ses derniers mots avant de repartir prestement du château, les deux nobles ayant bien le temps sur les chemins de discourir plus. C’est que des choses, ils y en avaient toujours à dire, depuis les soucis du quotidien, en passant par les avancées du Duché jusqu’au différents événement agitant le royaume. Du partage et du dialogue, ces deux la aimaient à se tenir au courant en homme de ce monde.

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Ka_de_brugeliete
" Les montagnes traineraient n'importe quelle panse jusqu'à elles pourvu d'être né là-bas! Ces kilos me freineront dans mon élan et je pourrais t'attendre, ils compenseront les années qui nous écartent mon oncle."

Il ne fallut que peu de temps pour que les coutumes montagnardes ne se remettent en marche. Tout en se chambrant mutuellement Ka fît un signe d'emporter son assiette. L'enjouement de la chevauchée avait attiré ses pensées ailleurs et il glissa à l'oreille d'un page de faire préparer sa monture.

Nous te rejoindrons dès que mes affaires seront prêtes! Il regarda l'Ostrogoth en fronçant les sourcils. Dans une heure au maximum!

Le Gouverneur se leva donc pour rejoindre ses appartements où il revêtirait son armure de parade. Le plaisir de pouvoir partager quelques moments en famille parmi toutes les tâches qui lui incombaient seraient éphémère et le Ka comptait bien en profiter. Rare c'était faite ces occasions dernièrement de par leurs charges respectives. Le neveu aura donc pas mal de choses à conter à son ainé.
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Bettym
"Rendez-vous à l'hôtel Devirieux", c'était tout ce qui était écrit sur le pli qui lui avait été laissé à l'auberge où elle était arrivée le matin même. Pour sûr, qu'avec ça, tout était dit ! Une étrangère dans une ville qui lui était totalement inconnue, des compagnons qu'elle devait retrouver à quelle heure d'ailleurs ?

Merci Aubergiste, avait-elle dit au messager de fortune. Dites, puisque je vous tiens vous ne pourriez pas m'indiquer où se trouve l'Hôtel Devirieux ?

Ecoutant attentivement les directives, elle le gratifia d'un sourire et monta les marches le plus rapidement possible pour récupérer son barda avant de se rendre aux écuries chercher Mistral et ses deux ânes. Mais d'équidés, il n'y en avait plus !

Plus cela allait, plus elle pestait. Qu'à cela ne tienne, elle irait à pied. De toute façon vu ce que lui faisait le balancement de ces bêtes au pas, il était préférable qu'elle s'y rendre en marchand. Elle serait en retard mais tant pis ! Ce n'était pas la première et sûrement pas la dernière fois.

En passant devant la taverne où elle avait vu quelques heures avant Adrienne, elle crut apercevoir Kenrui. Par acquis de conscience, elle entra dans le débit de boissons faisant fuir le couple présent. A croire qu'elle avait une tête de déterrée mais c'était peut-être possible... Avec ce voyage, elle n'avait guère le temps de se pomponner et son mal-être ne devait rien arranger.

Bref... Au bout d'un certain temps, elle abandonna l'escorteur muet ou presque en lui rappelant que le départ était pour le soir même et qu'ils étaient attendus à l'Hôtel. Elle salua l'homme qui avait demandé une aide pécuniaire afin qu'il puisse manger à sa faim. Elle avait souri quand Kenrui s'était proposé à le faire pratiquement en même temps qu'elle mais ce fut lui qui fit le geste secourable. Et dire que l'on traite les Auvergnats de pingres ! avait-elle pensé tout en offrant plusieurs tournées en guise de compensation pour la gentillesse de Kenrui.

Et la voilà encore en train de vagabonder dans les rues de Lyon, essayant de se rappeler les directives de l'aubergiste. Fort heureusement, ce ne fut pas compliquer et puis comment louper autant de chevaux et d'étendards ! D'ailleurs pourquoi autant de monde ?

Intriguée, lorsqu'elle fut à la hauteur du petit groupe sous la bannière de l'ordre des Cosses de Genêts...


Ben nous faisons quoi ici ? Nous sommes arrêtés ? Déjà ? Pourtant on n'a encore rien fait...

Sourire angélique adressé à Kory se rappelant les bêtises dites au douanier, quand Al et Beths expliquèrent la raison de leur présence ici et tous les noms des personnes qui les accompagneraient. Plus les titres étaient avancés, plus la roturière palissait.

Il va falloir que je sois polie alors ? fit-elle à ses amis dont le sourire affiché sur leur bouille n'avait rien de rassurant pour la juge qu'elle était. Fallait dire que les rapports nobiliaires qu'avait en général Bettym n'étaient pas la tasse de tisane de la juge même si elle avait fait beaucoup d'efforts depuis qu'elle était au service du Roy directement. Vous m'aiderez pour les titres si je dois leur parler, hein ?

Elle jeta un coup d'oeil aux différentes personnes présentes et un large sourire s'afficha sur son minois en reconnaissant Adrienne et Plasm, leur fit un petit signe, en guise de salut, n'osant s'approcher de peur de déranger le cours de leur discussion et se tournant toute fière vers ses amis...

A ben au moins, je ne serais pas perdue si vous vous éclipsez ! Moi aussi j'ai des connaissances dans le groupe ! leur tira-t-elle la langue, comme une gamine.

Mais déjà tout le monde s'était mis en selle, attendant le départ prochain vers la prochaine destination : Vienne.

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La Confrérie de la Source
Bannière en construction
Adrienne
[ Sur les chemins menant de Lyon vers Dié : ]

Ainsi tous avaient répondu présents. Les présentations faites, c'est au coucher de l'astre solaire que les voyageurs quittèrent l'Hôtel du Fier pour emprunter la route menant à Vienne. En meneuses de lance, Bettym et Adrienne, chevauchant côté à côte, suivies de leur vénérable Président et sa petite tribu. Fermant la marche, le Gouverneur, le Premier Secrétaire d'Etat, le Grand Prévôt et ses accompagnateurs.

A chaque escale et avant même qu'elles ne puissent se présenter aux miliciens en faction, tous furent accueillis de moult salutations et courbettes, ce qui amusait grandement nos deux magistrates et la Comtesse de Bailleul. La flamande en exil n'avait de cesse de taquiner les auvergnates, sachant combien elles abhorraient les mondanités et hypocrisies de ce genre, leur murmurant d'un ton ingénu :


Pour l'arrivée en toute discrétion, je crains que ce ne soit pas le bon jour, mes Dames.

Après une soirée arrosée en taverne, ils repartirent en direction de Valence. Le temps était clément et le soleil dardait de ses rayons dorés les armures. L'allure, des plus modérées, permettait à nos visiteurs de profiter pleinement du paysage tout en devisant. Ils firent moult haltes, tantôt pour permettre au petit Jehan de soulager sa vessie, tantôt pour rincer le gosier de nos montagnards assoiffés, tandis que la Vicomtesse ne cessait de dévier des sentiers tracés pour s'extasier sur la faune et la flore environnantes telle une enfant qui découvre un trésor.

Au cours de leur traversée du Duché, Adrienne apprit que Bettym envisageait d'emménager en la ville de Dié ce qui lui arracha un sourire. Suite à son emménagement, Hugo avait fait de même suivi de Plasm et à présent de leur consoeur. Elle se tourna pour suggérer au Président et à son épouse :


Bientôt il nous faudra songer à déplacer les locaux de la Cour d'Appel parisienne en Lyonnais, voilà qui nous ferait gagner un temps précieux en déplacements !

La randonnée se poursuivit dans une ambiance des plus cordiales. Infatigable voyageuse, la brune de Hoegaarden avait traversé le Royaume du septentrion à l'Occident, élimé une bonne dizaine de paires d'escarpins en visitant non moins d'une quinzaine de provinces, sans que jamais l'une d'elle ne puisse rivaliser avec la beauté de ses Flandres natales, la sauvage Côte d'Opale, la Venise du Nord ou les forêts verdoyantes d'Antwerpen.

Cette fois elle devait bien reconnaître que les reliefs de cette contrée avaient tout pour la séduire. L'air y était pur, les habitants accueillants et elle s'y sentait bien. Fini de se tourmenter avec toutes ces questions qui ne trouvaient nulle réponse, choix avait été fait de se fier à son instinct. C'est donc en ces terres qu'elle avait choisi de poser ses malles après tant de pérégrinations et de changements de cap. Ce à quoi elle aspirait depuis si longtemps, elle avait l'impression d'enfin l'avoir trouvé. Et sans doute la présence rassurante du Vicomte de Monestier à ses côtés n'y était pas étrangère ...

Bref arrêt à Valence avant d'enfourcher à nouveau leurs montures pour mener à bon port la lance arborant la bannière de l'ordre des Cosses de Genêts. Au loin, les montagnes se profilaient à l'horizon, attirantes, grandioses et fascinantes. Cette nuit, ils passeront la nuit à Dié avant de souhaiter bon séjour à leurs compagnons de route et de reprendre leur ascension vers les cimes enneigées de Briançon.

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Ka_de_brugeliete
Le Gouverneur avait revêtu son habit et s'était maintenant rendu aux écuries. Il fît préparer sa monture par l'Ostrogoth puis posa le pied à l'étrier. Il constata à nouveau qu'il avait de fait pris un peu d'embonpoint lorsqu'il peina à se hisser en selle. Mais fît du mieux qu'il pu pour ne pas faire pâle figure.

L'Ostrogoth fît de même, lui qui pourtant avait la bedaine bien plus épaisse, mais qui n'avait aucune difficultés à se porter.

Ils traversèrent donc Lyon avec quelques gardes pour rejoindre l'Hostel Devirieux aux portes de la ville.

Une fois tous réuni, la noble troupe prit la route. Le groupe s'étant séparé en deux, le Gouverneur, son oncle, sa promise et le grand prévôt partirent en second. Les deux Devirieux galopants au devant de la lance profitaient de la joie des retrouvailles pour se défier à la course.

Ils firent escale dans chaque ville. Cet arrêt à Vienne lui avait permis de revoir cette ville qu'il avait tant apprécié voilà déjà quelques mois. Bien qu'il n'eût que peu de temps, il profita de ce passage pour s'en rappeler les joies en taverne. Cette soirée lui avait également permis de mieux faire connaissance avec la Dame de Hoegaarden.

Ensuite Valence. Malheureusement il n'avait eu le temps cette fois-ci de s'attarder dans les rues. Maintenant Die, où les lances se sépareront.

Déjà les montagnes se faisaient apercevoir au delà des murailles de Die.

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Pl@$m
Voilà quatre jours qu’ils étaient partis de la capitale lyonnaise. Le convoi, fort bien représenté, voyageait de cité en cité pour faire halte deux jours en la charmante cité de Dié. Que dire de la beauté de la cité ? cette bourgade était fortifiée de la meilleure des manières mettant ainsi la population en sécurité … une grand Cathédrale érigée en son centre dispersée par de petites rues au charme sans égal. La petite famille de Montfaucon suivait le convoi sans demander son reste. Il était un plaisir immense de partager ce moment en compagnie de la Tante du petit Jehan, de son Compagnon de prestige et du Gouverneur en personne. Un autre convoi s’était joint à eux, celui qui regroupait également de grands noms comme celui du Grand Prévôt et celui de la Juge d’Appel Bettym que le Président côtoyait grâce à leurs fonctions respectives …

Tout était parfait pour le Comte de Bailleul, son épouse s’était remise d’une grosse fatigue due au long voyage qui les avait fait quitter la Normandie pour s’installer en la capitale lyonnaise où ils avaient pu retrouver leur fils, leur merveille devrais-je dire. Le petit était aux anges et faisait le fier lorsque son père le prenait avec lui sur le cheval mais on sentait qu’il était animé par une excitation toute autre. Peut être sentait il la neige ? En tout cas, il cherchait constamment à attirer l’attention au point du caprice et toute cette vie emplissait de bonheur ses parents.

Le Comte se souvint des paroles d’Adrienne, qui lui disait qu’il était possible de délocaliser la Cour d’Appel en lyonnais tant ses membres en étaient issus. Lorsque le Comte regardait le paysage qui ornait la charmante cité, pour sûr, la Cour prendrait un sacré bol d’oxygène en faisant cela mais ça risquait de les distraire de leur mission première … mais en tout cas, le Comte était heureux pour son amie de toujours qui rayonnait de bonheur à voyager ainsi avec celui dont elle disait le plus grand bien … celui qui semblait lui apporter un sourire béat et perpétuel … Aurait-elle trouvé la perle rare qui allait enfin contenter ses délicieuses extravagances … il l’espérait de tout son cœur en tout cas …

Le jeune couple n’avait pas encore pu prendre le temps de visiter les tavernes et ils n’avaient aucune idée de ce qui pouvait être servi comme spécialité locale. Peut être était ce encore le nougat … le fameux nougat qu’Adrienne lui avait collé entre les dents à leur arrivée en terre lyonnaise. Il ne manqua pas d’aller vérifier et d’arpenter les ruelles en compagnie de son épouse pour en déceler toutes les saveurs et toutes les douceurs mais également, pour trouver de quoi les réchauffer. En effet, s’aventurer ainsi dans les montagnes devait être dur à supporter pour ceux qui n’y étaient point habitués. Ils épièrent donc les étals pour trouver de quoi les recouvrir lorsque la température serait bien plus basse que dans la vallée … la vue que leur offrait la ville sur le lit blanc des montagnes, les confortait dans leur choix … Une fois fait, ils allèrent flâner un peu, profitant de cette merveilleuse journée, avant d’aller retrouver l’ensemble du convoi pour faire les derniers préparatifs.

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Bettym
[En route... Nobles Gens !]

Et les voilà partis... Le Cour d'Appel en tête, suivi des Grands et fermant la marche le pauvre Kenrui accompagné des deux ânes bâtés de Bettym. La première partie du voyage se passa au mieux, les boutades allaient bon train. Parfois ils discutaient droit, d'autres fois coutumes et surtout ils apprenaient à se connaître, ce qui n'était pas pour déplaire à la future Lyonnaise. Les bannières au vent, passer inaperçus était mission impossible mais les villageois étaient si charmants que tout le protocole imposé n'était pas trop une sinécure pour les non-avertis.

Pour l'arrivée en toute discrétion, je crains que ce ne soit pas le bon jour, mes Dames.
Malheureusement, je crois que les jours à venir ne seront pas mieux ! Mais tant qu'on peut boire à l'oeil autant en profiter, non ?

Clin à sa collègue avant d'entrer dans la ville accueillante. Les lieues passaient au fil des jours, leur permettant d'apprivoiser le paysage le long du Rhône jusqu'à Valence.

Bientôt il nous faudra songer à déplacer les locaux de la Cour d'Appel parisienne en Lyonnais, voilà qui nous ferait gagner un temps précieux en déplacements !
Oh oui ! s'exclama-t-elle en se tournant vers leur Président. Vous ne pourriez pas en toucher deux mots au Roy ? On ne sait jamais ! Mais ce dernier restait bien silencieux à leur enthousiasme malgré son sourire. Tant pis... fit-elle à Adrienne. On aura essayé !

Ces paysages lui rappelait son Auvergne natale mais plus ils descendaient plus ils se rapprochaient des montagnes, plus la jeune femme était impressionnée et ce n'était pas la seule à en croire les exclamations ou les silences de chacun. Certes ce n'était pas aussi vert qu'en Auvergne mais cela valait le détour. Les villes de Suze, Saint Andéol, Pontaix et bien d'autres noms qui faisaient rêver furent passées mais Bettym n'était plus d'humeur à rêver... Trop préoccupée par sa discussion houleuse avec Beths, il ne lui tardait qu'une chose arriver à Dié et se jeter à corps perdu dans le travail...
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La Confrérie de la Source
Bannière en construction
Adrienne
[ Arrivée en l'inaccessible village de Briançon :]

Le restant des cavaliers quittèrent Dié dès que les premiers rayons du soleil éclairèrent de leur pâle lueur le versant de la vallée. L'énorme pic montagneux se dressait devant eux et ils ne s'attardèrent pas davantage à Embrun, impatients d'atteindre leur destination. La flamande talonna instinctivement sa monture qui émit un hennissement de protestation avant d'accélérer son allure.

La route escarpée était le seul accès menant en la cité briançonnaise. Taillée à fleur de rocher, elle grimpait vers les cieux, à tel point qu'en tendant les mains, l'on pensait presque pouvoir atteindre du bout des doigts les nuages cotonneux. Des ruisseaux parcourus d'une eau limpide, des champs émaillés de fleurs, un air pur et revigorant, une impression de quiétude et d'immensité à vous en couper le souffle, mais la Vicomtesse venue du Nord n'en était pas au bout de ses surprises.

Car enfin, ils franchirent les imposants remparts encerclant le village. Adrienne esquissa un petit sourire comme son regard découvrait la vue qui s’étalait à ses pieds : véritable chef-d’œuvre de savoir-faire architectural. Erigée sur le flanc d’une montagne et plus précisément adossée à un des pics d’une chaîne qui surplombait un plateau de très haute altitude.

Elle contempla un long moment le panorama majestueux qui s'étendait à perte de vue sur la plaine puis suivit des yeux les coteaux parcourus d'une végétation dense jusqu'au pied des glaciers s'élevant fièrement dans le ciel azuré. Ainsi était-elle cette cité imprenable qui si longtemps s'était refusée à elle. Mais son entêtement avait fini par être récompensé et elle pensa que ce spectacle enchanteur valait bien la peine d'avoir tant attendu.

Se tournant vers le Gouverneur et le Premier Secrétaire d'Etat, les premiers mots qui sortirent de sa bouche furent :


Grandiose mais ... on se les gèle ici !!

L'excentrique jeune femme ne transportait dans son paquetage qu'une paire d'escarpins aux talons acérés, sa coiffe porte-bonheur rose fuschia, un rouleau à pâtisserie car elle était persuadée qu'elle allait se faire attaquer par un ours, une gourde remplie de cervoise et son gonfalon qu'elle était bien déterminée à planter au sommet de la montagne, mais pas un seul instant elle n'avait songé à prendre un lainage ou sa capeline.

Haussant les épaules, elle sauta allèrement bas de sa selle et prit la direction des tavernes pour faire plus ample connaissance avec les habitants de ce pittoresque endroit, bien décidée à profiter pleinement du séjour. Quelques verres de genepi suffiraient bien à la réchauffer. Prenant le jeune Jehan dans ses bras, elle enjoignit ses compagnons de route à la suivre. C'est seulement à cet instant qu'elle se rendit compte qu'ils avaient semé le couple comtal en route ... Moue désappointée tandis qu'elle s'exclamait d'un ton non dépourvu d'espièglerie :


Contre toute attente, ce n'est point le Gouverneur qui a peiné à nous suivre à cause de tous les repas ingurgités au Castel ! Espérons que le Président de la Cour d'Appel et sa tendre épouse nous rejoignent sans dommage dès demain. En attendant, je suis curieuse de goûter aux breuvages locaux, cette ascension m'a donné grand soif !
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Ka_de_brugeliete
L'ascension avait été entamée et le groupuscule se trouvait maintenant à Embrun. Plus qu'une journée de marche et ils y seraient. La côte se faisait de plus en plus raide mais cela n'avait que pour effet d'emplir le coeur du Gouverneur de motivation et d'envie.

Pressé de revoir l'imprenable, il donnait régulièrement des coups de talons en les flancs d'Elehem qui peinait à se hisser sur les hauteurs de la crête bordant la Durance. Enfin les sommets se laissaient apercevoir, brisant l'horizon.

Les murailles se dessinaient peu à peu dans la rôche et les odeurs de la ville commençait à parvenir en leurs narines. La fraîcheur de la matinée se faisait ressentir, l'automne arrivait peu à peu et la rosée se faisait de plus en plus fraiche en montagne. Fatigué, mais heureux et fier de revoir Briançon, Ka se redressa sur sa selle pour mieux paraître en passant les portes
.
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Althiof
Arrivée à Dié...stination,


N'en veuillez pas au narrateur il a un peu forcé sur la dose. Où en étions nous déjà ? Ah oui c'est ça. Des Auvergnats, des titrés, des officiers en veux tu en voilà, des femmes hystériques, pléonasme, des compagnons, un ordre et un colis à transporter jusqu'à Dié. Hum vi c'est pas mal ça c'est plutôt bien résumé. Ah non j'avais oublié les cris mais c'est peut etre parce qu'à force on s'y fait ou qu'on n'entend plus avec nos tympans explosés.

Enfin voilà un voyage qui avait été bien agréable à un détail près, plus qu'un détail en fait, tellement plus. Le voyage avait vu ses deux amies Beths et Bettym se fâcher sérieusement et cela avait affecté son moral à lui aussi car il ne supportait pas de les voir ainsi. Il se disputait parfois avec Beths mais entre son calme légendaire et le sang chaud tout aussi légendaire de sa vassale c'était obligé les rares fois où ils étaient en désaccord. Mais les deux B étaient tellement semblables et s'entendaient commes des soeurs. A tel point qu'on les confondait souvent ce qui ne manquait pas de leur faire hérisser le poil. Le narrateur ne saurait dire à quel point elles soint poilues tout de même ça ne se fait pas.

Comment avaient-elles pu se facher ainsi ? Il avait eu quelques bribes mais elles n'avaient pas été très locaces avec lui. Qu'importe si elles ne voulaient pas lui parler, l'important étaient qu'elles se parlent. Maintenant qu'ils étaient tous à Dié, posés pour quelques temps, il comptait bien les mettre face à face quitte à les attacher à leur chaise si elles essyaient de s'enfuir. Nanmého hein c'est fini les bêtises oui !! Il avait aussi sa petite idée pour les faire sourire. Sa spécialité : un truc débile pour rire, taquiner, raconter n'importe quoi et ne plus se prendre la tête. En plus il l'avait déjà évoqué rapidement avec Bettym un soir lorsqu'ils étaient encore en Bourbonnais-Auvergne.

La missive en poche et deux grandes cordes sur l'épaule... Quoi ?! Vous aviez cru que c'était une plaisanterie ? Donc les deux cordes sur l'épaule il descendit vers la taverne où ils avaient posé bagages le temps que Bettym se trouve un nid douillet où ils pourraient squatter comme des malpropres. En attendant bein fallait se contenter de l'auberge. Il les chercha un petit moment mais l'aubergiste leur indiqua une table au fond de la salle. Accoudé au contoir regarda vers le fond et vit une brune et une blonde chatain clair avachies sur la table et cachées par une quantité certaine de chopes. Il sourit et prit une chope d'eau qui ne manqua pas de créer chez l'aubergiste un regard interrogatif.

Noyer son chagrin dans l'alcool ne dit-on pas. Tant qu'il s'accompgne de réconciliations. Il s'approcha doucement et fit mis de trébucher laissant partir sa chope en avant prenant grand soin d'arroser le visage de ses amies.


- Holala ! Désolé les filles quel maladroit je fais.

Il prit grand soin de parler fort alors qu'elles se tenaient la tête dans les mains.

- Comment se porte le court de la descente de chopes, mesdames Bois sans soif et Trou sans fond ? Je vous laisse déterminer qui est qui hein les filles ? Ca fait longtemps que vous êtes ici ? Probablement à voir les cadavres de pintes.

Pas trop mal à votre neurone sinon ?!


Pour l'instant il n'avait pas grand chose d'autre pour réponse que des grognements mais il avait fait apporter de l'eau et quelques mixtures bizarres qui avaient déjà du dégriser bien des gens. Et il espérait bien que les réparties allaient pleuvoir sous peu. En fait il les attendait avec impatience et n'avait aucun doute sur leur venue.

- Si c'est pas bon z'en faites pas les filles je suis un expert en abreuvoir. Vous pouvez compter sur moi.
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Adieu Alice
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