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Info:
Quand le Cartel, ou ce qu'il en reste, traverse le Poitou et cherche recrues.

[IG/RP]Cartel et les 7 salopiots

Falco.
Ouvert à tous, dans la cohérence IG, RP, toussa. Sorciers s'abstenir.


La plaine écrasée par des semaines de chaleur présente au ciel d'orage prairies pelées et haies racornies. Les ondulations de terrain sont trompeuses, le regard de l'étranger ne croit qu'en une platitude de champs et bois. Pourtant des vallons, des talwegs s'entrecroisent, anéantissant les estimations de distances.
C'est d'un de ces creux que surgissent deux cavaliers à vue de Poitier. chevaux de remonte et en longe, au grand galop, deux destriers de guerres aux selles chargées de harnois complets.

L'un est une, c'est Apolliine , charpentée et vigoureuse femme à la rusticité franche. Promise en mariage au second cavalier.

Il est Falco de la Maison de Cartel, capitaine d'infortune actuellement dans le creux de la vague.
Sinon ce serait jolie colonne de cavalerie légére qui jaillirait ainsi .
Manchot, aussi maigre qu'un mort de peste mis à sécher, carapaçonné d'une brigandine rayée.
Fixé à la selle, une lance porte le banneret de leur blason.

Ce qui n'a que peu d'importance tant le Poitou est loin des zones de manoeuvres où il a aimé à agir.
D'ailleur il se contrefout du Poitou, de son Duc ou Comte comme de sa premiére lavandiére troussée.

Ces deux la ont erré aprés avoir contemplé la Gascogne devenir terre maudite, la Guyenne suivre puis le Béarn à son tour..Ils n'errent plus.

Leurs montures sont écumantes, la nuit proche. Mais vent de dos ils ne ralentissent pas d'un iota.

Car le Cartel cherche un homme.
Et la piste de cet homme est chaude. Comme l'escarbille sautant d'un feu il va l'éteindre au creux de sa main.



J'ignore ce qu'il fait par ici..Quelque maitresse à raviver ou vieille amante à amadouer..Il aime passer par le baldaquin pour atteindre les salles de trône.

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Tableau de chasse de Guyenne:

Gilgalad
[ Niort au petit matin ]

Depuis quelques jours a niort il vaquait a ses occupations mais ce matin il préparait un courrier un peu particulier ...
Il regarda son épée Ringlin pour la dernière fois et la remis dans son fourreau , il ecrit quelques mots sur un parchemin et fait partir l'ensemble par coursier ... un heritage pour son fils alexandre ...

Il pense a lui a ses filles ... Il y pense car ce matin il a reçu un ordre de mission , encore une , il dois retrouver le fossoyeur et le livrer vif de préférence ...il marmonne


Je me demande bien pourquoi ils le veulent vivant ce sac d'os ...enfin bref ...

Il rale comme a son habitude et se prépare ...son armure de cuir legère, bottes , cape usé par le temps et les voyages ..il n'a plus Ringlin avec lui mais une épée forgée par Aélyce ... il sourit a cette pensée ... un bouclier au ca ou quelques provisions et le voilà pret pour le depart .. il dois dire au revoir a quelqu'un avant ..au revoir ou adieu qui sait ...
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Nessty
[Du tripot au tricot, des noisettes qui croisent un malfrat aux éclats blets.]


La Vilaine se dirigeait vers l'une des frontières poitevines pour déguerpir au plus loin de cette terre marécageuse et laisser sa place à d'autres. Evitant soigneusement villes et chemins tracés, elle arrêta son cheval qui trainait déjà les sabots dans la torpeur estivale. Un bruit de galop au loin. Une vie qui se hâtait dans ce coin. Un évènement dans le marais poitevin.

Hein ?

Truffe plissée, noisettes affutées, chignon incliné, le regard de Nessty finit par croiser un étrange cortège. Etrange à ses yeux ? Non mais suffisant pour qu'un léger sourire se dessine sur le minois blafard de la donzelle. Spectacle scabreux et inquiétant d'un Empailleur à la faucille réputée plus efficace que celle de la grande faucheuse sans nom, de quoi emplir les braies des bouseux qui se nourrissaient uniquement de préjugés et de ragots.

Vain diù d'vin doux. Qu'est ce que l'Corbac vient foutre dans c'cloaque !

Debout dans ses étriers, l'enchignonnée avait pris la peine de décoller son conet du dos de son canasson pour mieux scruter les environs et s'assurer que cette silhouette était bien celle que l'on reconnaitrait entre mille sauf si on lui adjoignait 999 squelettes. Oui, c'était bien le chauve du Cartel qu'elle avait croisé à Niort avant de l'inviter à venir en Périgord. Mais... deux cavaliers, seulement deux... Où était la Fourmi et son spadassin ? Où était l'généralissime Zouzy l'rose ? Où était... La gueuse se recala dans sa selle, soupira en se souvenant que même dans une faction des scissions étaient souvent nécessaires et regarda un instant son compagnon de route. Elle suivait l'évolution des cavaliers dans un vallon en contrebas avant de les perdre de vue. Ils étaient un peu comme cette peste qui se répandait, invisible et pernicieuse, mais qui frapperait fatalement là où on l'attendait le moins.

Mon tout gros, si l'Falco file sans grande pompe et sans bruit de ferraille militaire c'est que le trépas attend cet oiseau de mauvais augure en d'autres lieux que nos eaux saumures.

L'ironie se lut sur la visage de Nessty.

Le souvenir de leur première rencontre en cette même région lui revint en mémoire. Une surprenante représentation théâtrale d'osselets agités pour conter le malheur d'une comtesse angevine jetée dans un fossé par les siens. Le mépris et l'inertie des poitevins, malgré le vin offert à faible prix en cette espèce de buvette improvisée en rase campagne, avaient été les seules congratulations émises il y a près de un an, ici même. Toujours dans le même esprit où une caboche poitevine bien enfoncée dans le sable valait mieux que des mirettes ouvertes sur une réalité entravée, c'était la comtesse Lady et ses paires qui jetaient les leurs dans le fossé au même moment et en ce cher Poitou. La jeune niortaise venait de revivre son premier combat contre les moulins à vents qui la rendrait si Vilaine au sujet de la spoliation des voyageurs. Elle venait également de croiser, sans le savoir ce jour là, celui qu'elle appellerait plus tard le Corbac et pour qui elle tricoterait pendant un hiver rigoureux un bonnet à pompon, du rose pur rose, pour couvrir sa calvitie au brillant éblouissant.

Tandis qu'elle ricanait en repensant à toute la classe de cet homme qui n'avait point eu besoin d'échasse sociale pour se prévaloir d'une existence au sommet d'une contrée, elle tira sur la bride de son canasson pour repartir, bercée par son pas mollasson vers le premier lieu qui l'éloignerait des poux du Poitou et des baudets des marais. Le bougre était peut être un peu trop brigand dans l'âme pour paraitre honnête Fossoyeur comme il voulait se prétendre. La gueuse était peut être un peu trop honnête en maltraitant des ânes pour être brigande comme on voulait la désigner. Nessty gardera toute fois un bon souvenir de Falco tant le sarcasme chatié de ce dramaturge avéré l'avait fait sourire et même rire. Ben oui, les réactions de ses victimes frisaient souvent le ridicule de ces chiens courant après leur propre queue et leurs cris ravivaient toujours plus l'imagination du moralisateur si farceur.


La garcelette maudit la vieille carcasse qu'elle chevauchait et en vint presque à regretter ces ânes abandonnés chez un pécore de Niort, ce qui l'amenait à maudire d'autres baudets fréquentés par le passé. L'ancien procureur avait été outré lors de son passage au château de Poitiers par la réaction d'un conseil se tenant le séant à deux mains pour éviter par tous les moyens de se le faire botter en beauté tant par une Vilaine que par une truandaille dont le nom apparaissait sur un papelard rédigé par un soudard inculte et méprisant.

Kram, je ne t'ai jamais relaté l'évènement de la Guyenne autorisant une fuite vers le Nord à l'armée en guenilles du Corbac.

Cela lui restait réellement en travers de la gorge, à la ptiote qui n'avait fait que tenter déconfire de leur ânerie plus d'un pédant de gouvernant à ce sujet là. Elle avait toute fois gardé le silence imputable à sa fonction comtale bien que l'on cherchait publiquement à prétendre le contraire. Elle poursuivit donc son récit pour son ami, en pleine campagne poitevine, martel en tête et sous le martel des bêtes.

Le Ptit Hi-han avait pris connaissance au conseil même de la trêve accordée à une liste de manants pour que ces derniers se retirent de Guyenne. Il a toute fois omis volontairement la coopération amicale fraichement tissée avec les voisins et demandait à ce que la grosse artillerie de Theodebert soit mise en branle pour occire un brigand réputé jusqu'aux sommités royales ainsi que la merdaille de noblions qui accompagnait l'épouvantail décharné. Encore un magnifique délit de sales gueules commis par de pâles veules, de quoi m'enrager plus que jamais comme tu le sais Kram ! Je n'ai jamais connu l'issue de tout cela car les cancrelats du Cartel et du Renard se sont dirigés vers une autre contrée. J'ai menacé de porter l'affaire en publique si la voix de la Guyenne n'était pas respectée et encore plus si un minimum d'humanité n'était pas appliquée.

La gueuse avait tapé des pieds pour que l'on respecte l'honneur de ces belliqueux déjà en sursit, ne serait ce que pour leur permettre de panser leurs blessures ou de se repentir. D'autant plus qu'ils n'avaient jamais été condamnés en Poitou même, d'autant plus qu'il était certain qu'ils ne viendraient pas mourir d'ennui dans une telle région. D'ailleurs, l'ancienne conseillère, elle aussi considérée comme une indésirable, fut dégoutée par une autre forme de lâcheté insoupçonnée par un peuple prospère.

Je t'épargne les détails quand j'ai découvert la connivence entre les comtes Petitjehan le Baudet du Poitou et Flex le vieux Renard rancunier du Périgord. Il est honteux de battre des hommes déjà plus qu'affaiblis et de ne leur donner d'autre choix que celui d'avancer vers une mort certaine simplement parce que leur nom a été cité dans un communiqué hors de nos frontières.

Aucune chance de survie pour les gueux ne cultivant point de rosière odorante dans ce jardin d'Amorphophallus poitevin soupira la donzelle qui se savait également registrée dans tous le royaume pour avoir signé de son sceau de Grande Vilaine différents placards.

La Vilaine était un peu surprise de voir le Corbac encore sur ses pattes mais elle garda sa mâchoire crispée au souvenir de l'amertume engendrée par ces faits relatés du conseil comtal. A parler honneur et rappeler les liens diplomatiques liants Poitou et Guyenne à un ancien chancelier chancelant dans sa couronne factice, Nessty avait fini par se faire traiter elle même de brigande et par se faire chasser du conseil en tant que telle. D'ailleurs, pour quelle raison la qualifiait on de voleuse ? Aucune puisqu'elle n'avait jamais commis de maraudages et sa seule condamnation avait été pour inéligibilité d'une liste comtale. Le reste n'étant que racontars de bouseux qui se nourrissaient uniquement de préjugés et de ragots.

Pouark !

La gueuse chassa son dépit en talonnant sa monture pour lui donner une allure un peu plus vive que celle d'une limace rôtissant en plein soleil avec sa lopette, toujours moins prompte que celle d'un corbeau rasant la poussière des grands chemins avec ses salopiots. Le soleil levant était par là où passerait la Vilaine, il était également vers là où se dirigeait le Cartel. Hasard d'une route, hasard d'une taverne, hasard tout court pour deux adeptes dans l'art de rentrer dans le lard en foutant le bazar.
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On peut lire sur un mur : "La bisounoursite aigüe m'a achevée...". J-2
Falco.
En Pictavie cahin et trés caha


Décor installé pour que le plouc local contemple depuis sa palissade la chevauchée diabolique ruiner ses navets.
Le duo passe de quatres à six chevaux non loin de la Tremouille.
Vidant sans politesse d'usage une étable isolée.

Ils laissent aussi peu aprés un quidam fulminer sur son infortune.

Prés de Poitier les six chevaux deviennent huit dans un boucan infernal et une fuite acharnée.
Dieu est versatile avec les gens de guerre sans oriflammes.
Apolliine et Falco passent deux jours à soigner horions et plaies . Il suffit d'un rien pour que la charge se change en désastre.

Rossés deux fois coups sur coups.

Le ciel déverse ses nuées sans laisser le temps au soleil de faire autre chose que de provoquer des espoirs de séchage futiles.
La piste est parfois tiéde, souvent brulante.

Pas un hameau, pas un passant qui ne soit interrogé de façon martiale.
La baffe alterne avec l'écu jeté.
Pas de tact, pas le temps et tant pis si un cheval s'effondre au petit matin.
Ils en voleront un autre.

Il traine avec des alliés de Namaycuh..Cette fripouille vérolée fomente vers la guyenne ou le limousin..Faudrait pas qu'il décide de rejoindre un tel plan foireux. Le Sud est nauséabond, nous devons lui mettre la main avant.


Gilgalad est un pourri, un courtisan sans scrupules sinon ceux qu'il croit posséder. Un coureur de jupons, à particules de préférences. Toujours du bon coté du baton, bien entendu.
Donc une excellente vermine qui aura toute sa place sur un des chevaux vides.
Bien sur le bougre risque de ne pas être d'accord, voire de resister.

A vue d'un bourg sans charmes particuliers le couple joue aux ombres chinoises sur une crête. Lances hautes, visiéres levées.
Si le tempo et Aristote clément, le poisson viendra à eux dans la journée.

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Tableau de chasse de Guyenne:

Mousse4480
Mousse préparait son attirail, épées, boucliers, casques, chevaux.
Il devait rejoindre son compagnon d'arme à Ventadour.
Une mission l'attendait là-bas, il avait été contacté par le Pitaine quelques jours auparavant, c'était le signal.
Il avait 15 jours pour y être, largement suffisant en habitant Niort.

Quelques jours auparavant, il avait été surpris quand Nanius lui présenta sa nouvelle conquête, il ne s'agissait ni plus ni moins du Gilgalad qu'il détestait, il croyait à un complot, Gil lui avait promis vengeance quand il avait découvert que sa femme et Mousse entretenaient une liaison. Enfin, il ne l'avait pas découvert, c'est Mousse qui lui avait dit, par erreur...
Bref, déjà il pouvait pas le voir, maintenant, il devait se le coltiner tous les jours, parce que forcément son amie Nanius, se ramenait avec ce boiteux en taverne. Mousse et lui était toujours entrain de se faire des vacheries, pas étonnant quand on connait leurs caractères à ces deux là.

Quel fût son soulagement quand ce matin, il apprit que le boiteux était parti en mission, chose qu'il avait démenti au passage quand Mousse lui demanda pourquoi il était là....

Il jubilait d'avoir réussi à faire partir Gilgalad sans Nanius, il aurait plus besoin de Nanius que lui, fallait s'attendre à tout avec Namaycush. Et en plus, il avait eu vent que le sac d'os de Cartel sévissait pas loin de la Trémouille, quel plaisir de lui tomber dessus au passage..... Juste pour se rappeler le bon temps....


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Gilgalad
[Non loin du Fossoyeur]

Il étais partis l'avant veille , un au revoir a sa douce Nanius qui lui avait demandé de rester et de partir avec eux mais ils savaient où ils allaient , rejoindre Namaycush et ça, ils ne le ferait pas , il ne croyait pas en cet homme et n'avait aucune confiance en Mousse. Tant pis il essaierait de la convaincre a nouveau ... sans grand espoir certes mais il essaierait...il lui avait envoyé une missive avant de se mettre en chasse

Il avait repéré la piste du sac d'os , forcement une cavalerie de percheron passe pas vraiment inaperçu , il mit tout ses talents de rôdeurs en action ....
Furtivement et ce malgré sa patte folle il s'étais posté non loin du groupe , ils étaient là devant lui , en piteux états même ... Falco et sa Compagne...

Il sourit et s'approche encore et se dissimule a portée d'oreille du couple peu commun il faut le dire , il aimerait surprendre quelques conversations , plan , projet ...

Des questions subsistent ...qu'est donc devenue la maisnie du Cartel ? Pourquoi ils ne sont que deux ?
Vaut mieux rester sur ses gardes ça ne me dis rien qui vaille ...

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Nanius
[ Niort au matin.....86 quartier du Donjon ]

La jeune Nanius, légèrement vêtue comme à chacun de ses réveils, commença la journée par un grand nettoyage, grand certes mais minutieux elle tenait à ce que son épée et son bouclier soit toujours nickel même si elle ne s‘en était pas servit depuis un moment déjà, ce qui bien entendu commençait fortement à la titiller.
Elle n’avait peut être pas la classe naturelle, mais elle tenait à ce que son matos brille, lui.

Elle savait que suite à la proposition de son cher ami le Moussaillon de rejoindre Namaycush elle pourrait prendre la route à chaque instant, pour cela elle se devait d’être toujours prête peut importe les circonstances.

Malgré son empressement de vouloir bouger, elle pensa à celui qui était venu la rejoindre, Gilgalad.
Retrouvailles bien courtes à son goût, à peine pouvait-elle profiter de sa présence que déjà celui-ci devait repartir…en mission.

Avant son départ, tout deux avaient pris le temps de discuter, bien entendu il lui avait proposé de le suivre, mais pour quelles raisons? Quel était le but de cette mission? Quel coup préparait le sac d’os?
Trop de questions sans réponses, même si elle lui vouait un amour profond elle restait indécise sur sa proposition.

C’est alors qu’elle lui avait fait part qu’elle prendrait surement la route avec Mousse, non pas qu’elle privilégiait son amitié plutôt que son amour mais il le savait dès le départ.
Dès que Mousse aurait besoin d’elle, elle serait présente.
Chose qu’il n’appréçiait guère à première vue, étant donné que les deux hommes étaient comme chien et chat.

Elle respectait ses choix à lui de respecter les siens.

C’est alors que suite à un ultime baiser échangé, il avait prit la route pour s’embourber dans l’obscurité de la nuit.

Le reverrait-elle?
Le cœur noué, les larmes aux yeux, elle se devait d’être forte et d’y croire.

….

Finit de penser, son nettoyage enfin terminé elle fût surprise de l’arrivée d’une missive.

Serais-ce Gil qui lui donne de ses nouvelles, elle l’espérait de tout son cœur.
Elle prit soin de déplier délicatement le vélin.


Citation:
« Mon ange ...

Finalement je n'ai pas eu a aller loin , je suis a 10 lieues de Niort vers Poitiers , j'ai retrouvé la trace de Falco, je t'écris ce mot avant de me mettre en chasse ... j'aurais tant aimé que tu sois a mes cotés ...
Je m'aperçois que tu me manque et que mon amour pour toi grandis ...

je t'embrasse

ton Gil ... « 


Humm mm

Heureuse d’avoir de ses nouvelles, mais inquiète de le savoir proche de Falco.
Comment allait finir cette mission…elle savait que cela ne cachait rien de bon.

En vain, elle continuerait d’y croire….et ésperait avoir fait le bon choix
Falco.
Entre troulala et TROULALA(La capitale)

Je sais rien..Jamais vu..Patati, patata! Malepeste de carabistouille!
Ce n'est pas un noble parvenu de Guyenne, c'est une civelle de gironde ce Gilgalad!


Escogriffe au famélisme blindé d'armure n'incitant à aucune forme de compassion, regardant s'éloigner un quidam à la tenue d'un mauvais gout profond s'éloigner.
Sa bourse et son baluchon reposent entre les mains d'Apolliine qui cherche aussitôt de quoi améliorer lur ordinaire.
Quatres jours qu'ils filtrent tout ce qui passe. Observant les groupes pour y discerner leur cible, arrêtant des isolés au petit bonheur.
Toujours ceux sortant de Niort.

Toujours la même question.
Un certain Gilgalad, Blason aux armes de St Estéphe, homme à femmes, traine avec des gascons. Ca te dis?

Y a les muets, ya les balbutiants. Celui qui s'éloigne a même osé, chose nouvelle dans cette contrée placide, vaguement se rebeller.

Citation:

05-09-2009 04:11 : Vous avez racketté gentilPictave qui possédait 47,20 écus et des objets.
05-09-2009 04:11 : Vous vous êtes battu avec Gentil Pictave (coefficient de combat 1), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.


Sans doute cette victime du duo expéditif aurait sa propre version des faits..Sujet à un récit palpitant..

Leur ordinaire, donc, ne sera pas amélioré par le sac récupéré.
Ils devront donc continuer de se contenter de succulents fruits et légumes sans mets fins à y ajouter.

Et s'il chassait à l'arbéléte ce soir?
C'est toujours marrant le tir nocturne.


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Tableau de chasse de Guyenne:

Apolliine
Elle pestait en silence. Enfin... Elle essayait... Parce qu'après deux ou trois regards assassins, elle avait compris... C'est qu'il n'était pas toujours facile son maigrelet !

Il faisait humide et froid, pas moyen de se rouler dans l'herbe avec un temps pareil... Et son déguisement commençait à lui peser. Bah quoi ? Quand ça gratte quelque part... Pas facile d'y accèder.

Mais puisqu'il le fallait, elle avait concédé de porter un minimum...
Une cotte de mailles renforcée de plaques et clous pour mettre à l'abri sa généreuse poitrine et sous un casque ridicule, sa blondeur...

Ca avait été drôle au début et leur premier coup avait été magistral.
Elle s'était bien remplumée la jument garoute, mais la bourse continuellement plate, elle n'était pas coutumières des boutiques de dames et pour les dentelles et les soieries... Elle était bien ignorante !
Façon nouveau riche qui dépense à tort et à travers, elle avait dévalisé la première échoppe venue et delesté son nouveau pécule.

C'est pourquoi, elle trainaît dans ses fontes depuis La Trémouille, une robe pour homme... Inmettable... Une toque et une coiffe encore plus ridicule que son Bacinet à bec de passereau...

Mais là ce n'était plus drôle du tout... Quatre jours qu'ils arpentaient les chemins gras du poitou... Et trois fois de suite qu'ils se faisaient rosser !
Ca fait mal !

Mais Môssieur attendait du monde. Pas du beau, pas du fin... Mais de quoi monter les huit canassons qu'ils s'étaient procurés...
Comment ? Toute vérité n'est pas toujours bonne à dire... Donc on ne dira pas tout...

Du monde donc, dont un certain Gilgald... Un bourreau des coeurs soi disant... Mais pas n'importe lesquels... Un courtisan...
Apo était impatiente de le rencontrer... On le disait bel homme...

Mais tout ça pour quoi ? Hein ? IL ne savait pas encore... Mais Cartel à deux, n'était pas Cartel...

Apolliine éternua et oubliant son couvre chef, elle sauva ses premières phalanges inextrémis... Satané passereau !

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Jument Garoute ...
le hennissement d'un cheval
Gilgalad
Bien caché ils ne l'avaient pas encore remarqués ... Tapis il fut étonné des paroles de Falco...

Ainsi il me cherche et il serait capable de dépouiller tout le Poitou pour arriver a ses fins autant cesser tout de suite le jeu du chat et de la souris ... Autant en finir tout de suite , il veux ma tête , il veux honorer sa commande et bien soit il va peut être pouvoir l'honorer ...

D'un bond ... eh oui d'un bon même boiteux il est encore agile le vieux... donc d'un bond il jaillis de sa cache et se retrouve derrière les deux acolytes les gratifiants d'un :


Bouh !!!
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Falco.

Bouh!

Gné? Oh, charogne en caramel..Gaffe derriére ma promise...

Qu'un gnome boiteux , celui qu'ils traquent, joue à la surprise sautillante n'est pas si surprenant.
Leur recherche sur active et le nombre d'échafourrés en résultant a servit de fumet assez puissant pour que la mouche les trouve plutot que l'inverse.
Mais l'arrivée provoque le pico seisme de causalités en trop.

Apolliine se débattait avec avec la visiére pointue de son heaume antique au beau milieu du chemin.
Lui actionnait la manivelle d'une arbaléte de calibre "J'épingle un chevalier comme un papillon dans un album".
Un "Bouh" qui aggrave leur inattention passagére d'un trois fois rien.
Mais un cheval au galop crabouille aussi des taupiniéres en un rien de temps.
Le désastre abrupt laisse place à un long silence..Et un heaume cabossé prés d'une arbaléte tordue.
Citation:

06-09-2009 04:11 : Vous vous êtes battu avec une SacréePictave (coefficient de combat 5), qui essayait de vous résister. Hélas, elle a triomphé de vous, vous laissant en vrac comme des andouilles.

Ser de St Estephe, danse beau merle..J'me reléve et j'aplati ...Ca te va comme politesses préliminaires?


Quand un Fossoyeur part de bas pour se mettre droit on croit voir l'erection grinçante d'un mat de nef naufragée. Ou une de ces araignées nichées en boule qui se déploie en segments insolites , atteignant une envergure imprévue.
Il est si maigre, grand, chauve, avec un sourire qui irait mieux à une momie séchée en plein fou rire.
Son épée est longue aussi, tenue en senestre. Sortie sans à coups d'un fourreau élimé.
Elle souligne combien Falco est manchot à droite.
Cadeau de Guyenne.
Mais cette asymetrie lui va si bien.


Boiteux, j'te fais cul d'jatte puis on cause de ton avenir..Bouge pas.

Ce genre d'action se déroulant sur une route fort passante est imprudent.
Reste à savoir pour qui .
Si c'était pour d'autres que lui et sa promise ça ne lui déplairait pas.

Faisant fi des nombreux passants et marchands il entame une approche prédatrice vers Gilgalad.

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Tableau de chasse de Guyenne:

Gilgalad
Ser de St Estephe, danse beau merle..J'me relève et j'aplati ...Ca te va comme politesses préliminaires?

Il fais une courbette et fais virevolter sa main comme a la cour puis se relève souriant ...

Ser de Cartel c'est toujours un plaisir de te revoir avec une si bonne mine ...

Un coup d'œil a la compagne, un clin d'œil, un sourire enjôleur ...

Bien le bonjour ma demoiselle ...

Puis son attention se reporte sur Falco qui se déploie épée en main , ah de l'action enfin ... Il sort son épée puis laisse tomber son bouclier , pour plus d'égalité de toute façon il a toujours préféré un combat a 2 armes plutôt qu'un bouclier...

Ah j'aime quand tu me parle d'avenir, mais dis moi .. il te manque un bout tu veux que je m'arrange pour que tu redevienne symétrique ?

Il se met en garde , Manchot contre Pingouin ... il est temps de briser la glace
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Apolliine
Elle venait de réussir à introduire un grand mouchoir à carreaux par l'ouverture béante de son haume... Elle allait souffler à plein nez ce qui la dérangeait...
Quand un Bouh surgit de nulle part envoya l'objet de sa gêne sous les sabots d'un cheval qui surpris, exécuta un faramineux grand écart, mettant son cavalier dans une bien fâcheuse posture.
Bah ! Suffisait d'un rien et hop ! Un accident !

C'te route était bien trop passante, fallait voir à bientôt réglementer tout ça... Mais les hommes de loi de ce bas monde étaient très forts ! Ils réussiraient bien à leur pondre un code du chemin... En quelques sorte...


Gaffe derrière ma promise !

Ser de St Estephe... N'empêche ! ça en jette un nom pareil !
C'était donc lui le vieux beau ?
Mais c'est qu'il avait de l'allure malgré sa légère claudication qui était sans doute dûe à un excès de zèle quelconque...

Ah ! Ces préjugés !!!

Pis v'là ti pas qu'il lui donnait du Mademoiselle ! Par Aristote !
Quel sourire !!!

Il lui en fallait peu pour l'émoustiller la jument garoute... Alors là... Elle s'emballerait presque !

L'échange verbal entre les deux hommes était croustillant et acidulé comme elle les aimaient... La joute promettait d'être intéressante.

Cependant, avant le début des hostilités, elle aurait bien voulu s'avancer un peu et lui rendre sa révérance.
Mais descendre de son canasson ainsi arnachée n'est pas chose aisée ! Et puis cette charette qui venait à passer fort mal à propros avec son cortège d'ânes bâtés ! Screugneugneu ! Grumph de Groark !

Nom d'une pipe ! Elle rabatit sa visière pointue, talonna sa bête avec agacement et jouant de ses cubitières, elle réussit quand même à se faufiler jusqu'à l'homme...


Pfiiuuuuu ! On peut dire que vous vous faites désirer Messire !
Excusez mais il m'est difficile de mettre pied à terre !
Enchantée ! Moi c'est Apo !


Puis à son futur...


L'amoche pas trop ! ça serait dommage !
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Jument Garoute ...
le hennissement d'un cheval
Chuichian
[Château Comtal, Poitiers]

Dominant la Capitale du prestigieux Poitou, le Palais des Comtes, grouillant d'activité depuis quelques semaines, était le lieu de vie et de travail de ceux qui dictaient la vie poitevine... et d'ailleurs sans aucun doute.

L'emploi du temps du régnant était clair: a la nuit tombée, alors que les bonnes âmes Aristotéliciennes quittent le monde de l'éveil pour celui du songe, le comte quittait la réunion d'état major pour rejoindre son bureau afin de terminer les dernières affaires de la journée. Les difficultés majeures quotidiennes avaient été écarté au fur et à mesure de l'avancement des heures. Le calme revenu incitait à la réflexion sur la politique à long terme; une chandelle comme seule lumière, le Comte parcourait un parchemin d'une importance mineure mais d'importance tout de même.


Toc Toc Toc
Entrez.

Trois légers coups sur la porte annonçant l'arrivée d'un visiteur. La porte s'ouvrit doucement laissant apparaitre le fidèle Yohan, valet besogneux et polyvalent.

Un message du prévôt Votre Grandeur. Elle m'a dis que cela était urgent.
Pourquoi diable n'est-elle pas venue en personne?

Il brisa le sceau et parcourut le parchemin, sans réaction, et replia le document.
Nouveau parchemin, encre et plume qui s'agite frénétiquement sur le papier. Ordre d'arrêt à l'encontre de Falco. de Cartel qu'un maréchal n'avait pas jugé utile de signaler sitôt son arrivée à La Trémouille.
Il précisa sur le papier que vif était mieux que mort, même si pour un brigand connu et reconnu, la mort ne serait que délivrance.
Il fut ajouté qu'une prime de cinquante écus était associé à ses chairs, seulement dix si c'était un cadavre, après tout, que faire d'un cadavre...

Il congédia le valet, mais impossible de se concentrer. La présence du Cartel en ses terres était un signe de sombre présage.
Un corbeau se fit entendre, coïncidence? Une ombre se profilait elle sur le Poitou?
Son esprit s'attarda alors sur certains points importants qu'il souhaitait voir aboutir avant la fin de son mandat, chaque chose en son temps se dit-il alors.

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Nessty
[Des culs !]

[Ou les cul-terreux à la bouche en cul-de-poule énervés par un cul-cul sorti d'un cul-de-basse-fosse pour culbuter un cul-blanc. Tout cela vu par une casse-couilles !]


Des culs de bourriques, voilà ce que voyait la gueuse sur son chemin dès qu'elle sortait du marais poitevin pour se rapprocher d'un hameau. Les uns se trainant avec des péquenauds en pleine songe sur leur dos, les autres se faisant trainer par nigauds dont la longe leur saucissonnait les naseaux. Le voyage devenait lassant.

A chaque bourg traversé, Nessty les réactions se répétaient. Certains la reconnaissaient malgré son chignon défait et lui tournaient franchement le dos. Des culs de bourriques, dignes fidèles du Baudet surement. Sourire sur un minois amusé car ils devaient faire partie de ces médisants qu'elle n'avait jamais rencontrés et qui, parait il, l'avaient décriée en place publique. D'autres clabaudait sans fin au sujet de canassons disparus comme s'il s'agissait de leur vie qu'on leur avait retiré là. Des culs de bourriques, à stagner en victime de leur propre purin. Sourire sur un minois amusé car ils n'avaient qu'à fermer la porte des écuries ou les barrières des enclos.

Les anciens assis sur leur cul se taisaient, les bigotes au gros cul couraient cancaner au marché, les enhardis et les faux-culs tentaient de lui cracher au visage, les poussins béjaunes avec la coquille au cul tenaient distance pour baver des insanités, les timorés avec une plume dans le cul fermaient en toute hâte les volets sur leur passage. Cette animation dans les rues, entre fuite et pleurs était anormale pour le Poitou. Tous agissaient comme si un vent de folie balayait la route devant la Vilaine. On insultait l'ancien procureur comme un simple brigand en mettant spontanément la main à une poche pour éviter qu'un seul de ses regards ne les dévalise d'un écu. Des flicaillons surement. On évitait de croiser les pas de la gueuse comme s'il s'agissait d'une coureuse de rampart, l'une de celle qu'on l'on sollicite avec ardeur quand l'épanchement d'une confidence se fait pressante pour calmer l'esprit autant que le corps, l'une de celle que l'on ignore avec honte et pudeur simulée quand à son bras pend la légitime engoncée dans un col de dentelle amidonné comme un jour de grande messe. Des niortais surement. On les saluait, tiens donc ! Rare mais peu surprenant, on saluait Nessty et le gros rouquin, rabaissant couvre chef respectueusement ou agitant une paluche vivement. Des amis surement ou des gens intelligents ou... de simples gueux aussi humbles et heureux de vivre que peu enclins à accorder crédit aux rumeurs et aux ragots.


Toute fois, l'un de ces pécores s'inclina sur le passage devant cet équipage avec un fort air triste. C'en était de trop, une bride se tendit et l'encolure du canasson prit une courbure l'obligeant à faire demi tour. La cavalière s'arrêta devant le bougre, restant cul sur la selle, pour tenter d'en apprendre un peu plus sur ce qui se tramait dans le coin.

Brave homme, quelle est cette tristesse qui vous importune ?

La gueuse n'ayant prévenu personne de son départ de ces terres n'attendait aucun adieu ou témoignage de sympathie.

Oh, ma ptite dame, on m'a pillé mon poulailler cette nuit ! Les marauds ont également emporté mon vieux cheval qui traçait des sillons plus droit que lorsqu'Aristote ne pouvait pisser ! Je suis sorti avec ma fourche en entendant du bruit. J'en ai vu deux, un gringalet chauve et un jouvenceau blond. Malheureusement mes genoux ne me permettent plus de courser le lapereau alors des ribauds...

Nessty regarda le Kram. Deux regards expressifs ne nécessitant pas grands mots et un grognement du rouquin : j'crois qu'on suit les traces d'cet oiseau d'malheur du Cartel... La Vilaine opina de la tête et s'adressa sur un ton compatissant au vieux paysan.

Brave homme, ayez foi en Aristote et en la justice poitevine en attendant que la saison des semailles revienne. Qui sait si votre canasson ne vous sera pas rendu d'ici là... Si la compagnie d'un bestiau vous manque, allez voir le petit Jean à Niort et dites lui que Nessty vous confie son Ptit Hi-han. Mais prenez garde ! Le baudet est encore fort jeune et nécessite des coups de bâtons quotidiens pour le maintenir sur le droit chemin.


La gueuse s'amusait des uns, crétins chialant sur une poignée d'écus alors que la vie leur proposait de se remuer autrement leur cul ! Elle s'apitoyait sur d'autres, ceux pour qui elle s'était battus afin que justesse et justice s'établissent enfin dans le poitevin et probablement de ceux qui savaient rire en se tapant les cuisses autour d'une bonne chopine sans dénigrer leurs quidams. Le vieil homme devait faire partie de ces derniers tant son regard affichait sincérité. Les sabots de chevaux avaient reprit leur martèlement, retournant des mottes de terre dans un labour involontaire. Les voyageurs savaient à quoi s'attendre maintenant. Le sillage de Falco était bel et bien similaire à celui de la peste, pernicieuse et frappant en silence. En parlant de silence, c'est un tintamarre de jour de foire qui le brisa et attira l'attention de la Vilaine un peu plus en avant sur le chemin qu'il empruntait. Le Kram lâchait déjà ses morbacs pour libérer son braquenard. Nessty plissa les yeux avant de s'esclaffer :

Vain diù d'vin doux ! Vlà que l'Corbac s'donne en spectacle sur la voie publique !

Autant elle avait été surprise de trouver l'Empailleur encore sur pattes, autant elle ouvrit ses mirettes en le découvrant manchot. La décrépitude gagnait déjà peu à peu le bougre quand elle l'avait rencontré. Elle craignait qu'il perde un os à chaque mouvement mais de là à perdre tout un pan... Ce qui visiblement ne l'empêchait pas de se servir d'une longue lame pour se curer les dents ou embrocher un manant. D'ailleurs qui était ce blanc bec qui mettait le Corbac en garde après lui avoir fait courbette ? Et ne serait pas là les mèches blondes d'un jouvenceau qui sortaient du heaume couronnant un haubert non ajusté ? Se posant trop de questions, l'impétueuse se tourna vers son compagnon.

J'crois que la chasse aux corneilles est ouverte mon tout gros, bien qu'avec celui là on n'se remplira pas beaucoup la panse.

Nessty poussa du pied un boeuf, et non une bourrique, tirant une charrette. Enfin... un boeuf attaché à une charriote à l'arrêt en raison du chaland bouche bée qui qui se positionnait en bon curieux et à bonne distance mais au travers de la voie. Tout pour empêcher de mener son tape-cul de destrier en première ligne, la donzelle bougonna quelques vitupères. Elle ne voulait manquer aucune miette des dernières péripéties du lanceur de géraniums. A la différence qu'il n'y avait pas de mémé dans les environs cette fois ci, quoique... en tout cas, il n'y avait point de pélargonium pouvant prendre leur envol. Sourire aux lèvres, elle se mit à fouiller dans sa besace avec l'espoir d'y trouver une poignée de grains de maïs soufflés et une bonne jacqueline pour faire glisser cela dans le gosier. Sauf que cet idiot de boeuf fut vexé d'avoir tâté de la semelle de Vilaine et se mit à beugler.

Meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuh ! Meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuh ! Meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuh ! Meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuh !

Il devait être de race limousine celui là ! Importé dans son plus jeune âge en Poitou ! Pour une arrivée discrète en tant que spectatrice, c'était loupé pour la gueuse. Elle lança un regard noir au bestiaux qui lui rappelait étrangement l'ancien prévôt meuglant en place de Poitier, le dénommé Theudrik. La gueuse afficha un sourire jovial en maintenant les dents serrées, l'un de ces sourires jaunes qui dissimule très mal une envie de meurtre pendant qu'elle tortillait du cul sur sa selle afin de chercher la position qui la rendrait la plus petite possible.
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On peut lire sur un mur : "La bisounoursite aigüe m'a achevée...". J-2
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