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Info:
RP libre se déroulant à Tarbes, tout lieu confondu selon où sont les persos de chaque joueur participant. Voilà le déroulement du RP de manière générale (copyright ljd Fusette): - Acte 1, le tremblement de terre, tous aux abris ! - Acte 2, étendue des dégâts, recherche de victimes, plus d'église, grosse mouise en perspective ... - Acte 3, mise en place de secours de fortune, ainsi que d'un chantier de dégagement des décombres. - Acte 4, reconstruction des bâtiments principaux (surtout l'église si j'ai bien compris) et autres. Bonne lecture !

[RP] Quand Tarbes tremble sous la violence de la terre

Erel
Juste une petite précision, vu que c'est un RP ouvert à tout le monde, et que tout le monde ne sera pas au même endroit dans la ville, je vous demanderai juste de signaler le lieu où est votre perso à chaque post, de cette manière "[ ... ].
Bien entendu, tout le monde peut participer à ce RP du moment qu'il respecte cette unique et simple règle !
Merci, bon jeu, et surtout bon RP !



[Acte 1 - Dans l'Eglise Saint Karel, le début de la fin*]


Un genou au sol, appuyé devant l'autel, Erel, les yeux clos et les mains jointes, priait.
Les prières, fuite de l'âme vers les chemins de la foy. Lieu idéal pour y trouver une réponse jamais trouvée, ou depuis longtemps perdue. Isolement de l'âme, calme de l'esprit. Quoi de mieux qu'une Eglise abandonnée à elle-même pour prier et y trouver sérénité ?
Abandonnée oui. Ni prêtre, ni personne. À croire que Tarbes, pourtant capitale d'un Diocèse, avait été oublié par l'Eglise Aristotélicienne et ses représentants.

La terre tremble.

Les yeux s'ouvrent à nouveau.

La terre s'arrête de trembler.

Soupir de soulagement.

Etait-ce là, un avertissement divin ? Comme une approbation de ses pensées qu'il aurait aimé ne jamais avoir ?
Il n'en savait rien, et se remit à prier.

Le Vicomte cette fois-ci, porta ses pensées jusqu'à sa soeur, Arielle, dont il n'avait aucune nouvelle. Comment se portait-elle ? Quand arriverait-elle à Tarbes ? Retour tant attendu d'un être long perdu, à peine retrouvé et à nouveau disparu.
Sourire las.
Nouvelles pensées furibondes et vagabondes. Mais cette-fois, à une toute autre personne. Son épouse.

Non, finalement il préférait ne pas y penser, pas là, pas maintenant.

Le Dénéré déploie ses jambes et se lève, comme fatigué par le poids de l'inquiétude. La vie sera-t-elle simple, enfin, un jour?

Les yeux de glace observe le vide, puis sans attendre, il se tourne et se dirige vers les grandes portes de bois massif. Cette fois-ci, la terre tremble à nouveau. Mais pas comment précédemment.
La secousse est forte, puissante, et manquant de tomber, l'homme se rattrape à un des bancs en bois de l'Eglise.

Que se passe-t-il ? Les petites secousses étaient fréquentes dans la région, proche des Pyrénées, géantes dominatrices. Mais jamais Erel n'avait vécu un séisme qui durait si longtemps, et surtout, qui semblait si puissant.
Voilà quelques instants que cela dure, mais sans se calmer.

D'un coup, une douleur fulgurante lui prend au crâne.
Par terre, un morceau de pierre qui faisait la moitié de son poing. La pierre qui avait dû toucher son crâne. Pas le temps de réfléchir davantage.
Comprenant la situation, le Dénéré tente de marcher à travers l'allée entre les bancs, pour sortir. Des bruits de craquement apparaissent et résonnent dans l'édifice. Et tandis que des morceaux de pierre éparses tombent sans distinction un peu partout, tout d'un coup, un bruit sourd plus fort que les autres et un pan du toit s'écroule devant les portes de l'Eglise.

Prit de panique, désarçonné par les tremblements continuels et donc sans équilibre, une montée d'adrénaline lui fait penser qu'il ne peut plus sortir, et doit s'abriter.
Regard rapide et circulaire alors que le sol semble se défaire sous pieds, il aperçoit le confessionnal, abri potentiel et dérisoire s'il l'atteint, mais abri quand même. Passage entre les bancs, pas instables comme s'il était saoul, il essaie, coûte que coûte, d'atteindre le lieu...

La Colère Divine frappait-elle la ville ? Telle aurait pu être la question du Dénéré si l'Eglise St Karel, lieu de foy abandonné, ne s'écroulait pas au même moment alors qu'il y était.

Et l'Erel, de réciter dans sa tête...


"Je peux voir
En faisant profil bas rien ne se passe
Cela parait-il juste ?
Tard dans la nuit
Ce que je pensais avoir laissé derrière moi
Hante mon esprit

Je sais qu’il n’y a aucune issue
Une fois que ses yeux sont fixés sur vous
Mais je ne m’enfuirai pas, je l’affronterai

Tenir bon, je ne céderai pas
Plus de déni, je dois l’affronter
Je ne fermerai pas les yeux et ne cacherai pas la vérité à l’intérieur
Si je n’y arrive pas,
Quelqu’un d’autre le fera

Il nous entoure, devient plus fort
S’approche de mon monde
Je peux ressentir qu’il est temps pour moi de l’affronter
Puis-je le supporter ?
Bien que cela puisse être la fin
De la vie que je chérissais
Je ne m’enfuirai pas,
Impossible de faire demi tour

Tenir bon, je ne céderai pas
Plus de déni, je dois l’affronter
Je ne fermerai pas les yeux et ne cacherai pas la vérité à l’intérieur
Si je n’y arrive pas,
Quelqu’un d’autre le fera

Tout ce dont je suis sûr est que j’essaye
Je tiendrai toujours bon
Tenir bon, je ne céderai pas
Je n’abandonnerai pas, plus de déni
Je dois l’affronter
Je ne fermerai pas les yeux et ne cacherai pas la vérité à l’intérieur
Si je n’y arrive pas
Quelqu’un d’autre le fera...
"



*Paroles traduites de la chanson "Stand My Groud" de "Within Temptation".

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Fusette
[Acte 1 - Quand dans la rue se joue la plus spectaculaire représentation de l’Apocalypse]


Il faisait si beau, oui tellement beau qu’une brunette s’était permise de passer du temps en extérieur.
Une couronne de marguerites lui couvrant le chef, l’alliance du blanc et du noir de jais était plutôt agréable à voir. La chevelure ondulant doucement à chaque pas que Fusette effectuait lui donnait une impression de légèreté. Mais il ne s’agissait pas là que d‘une impression, son esprit étant particulièrement serein. Tout guillerette, elle chantonnait.

Première secousse.
Didiou, ça tanguait sacrément dans le coin ! Ce n’était pourtant pas faute d’être sobre. D’ailleurs, ce jour là, la jeune fille avait décidé de s’occuper un peu d’elle. Oubliant qu’elle avait un passé peu glorieux teinté d’alcoolisme et de débauche, elle rattrapait le temps qu’elle avait perdu à vouloir ressembler à une femme. Elle était donc une adolescente en cet instant précis, qui se croyait même issue d’une noble famille pour ainsi oser laisser ses cheveux libres et à la vue de tous, préférant flâner que d’aller travailler.

Nouveau grondement, puis des allures de fin du monde.
Fusette hurla, et sous le choc chuta, en profitant ainsi pour se mettre en boule, n‘ayant de toute façon aucune autre alternative devant ce qui était en train de se produire.


Aïe ! Aïeaïeaïeuh !

Elle venait de subir une seconde secousse, plus longue, plus violente, plus effrayante.
La damoiselle de compagnie d’Arielle de Siorac de retrouvait donc plaquée au sol, toute tremblante, les lèvres embrassant la terre sèche qui lui faisait face, et les genoux maintenant écorchés sous une robe en lin ocre orangé qui serait à présent tout juste bonne à servir de chiffon, ayant été ainsi déchirée en divers endroits lors de cette chute qui avait manqué de peu de se terminer par un roulé-boulé majestueux si Fusy ne s‘était pas pris les pieds dans les pans de sa chainse au moment où elle tentait de se relever.
Râlant, soupirant, souffrant presque, le moins que l’on puisse dire, c’est que la donzelle n’était aucunement rassurée.

Lassée de manger de la terre, elle en vint tout de même à se redresser, péniblement il faut bien le dire, pour ensuite relever le nez. Stupéfaction … déroute … horreur ! Elle venait de peu d’échapper à l’impensable: la mort. Le bâtiment dont elle était aux pieds finissait de s’écrouler dans un bruit assourdissant. Les mains plaquées contre ses oreilles, la jeune fille savait qu‘il ne fallait pas qu‘elle reste en plein milieu de la rue si elle tenait à la vie. Mais comme tout était en branle dans le même laps de temps, il lui était bien difficile de déterminer une zone de sureté, remarquant en observant bien ce qui se passait autour d’elle que d’autres personnes ayant été surprises au même titre qu’elle devaient se poser des questions similaires … si tenté qu’on puisse réellement s’en poser dans une telle situation.

Un rictus lui marquant affreusement le visage, les paupières plissées, elle n’y voyait soudainement plus rien. Finalement, l’adolescente resta là en attendant que la visibilité soit plus correcte. Il aurait été idiot de se mettre en quête d’un abri avec une telle épaisseur de poussière.
Puis enfin, la vue se dégageait. On entendait tousser, on entendait pleurer également, on entendait gémir et Fusy quant à elle, restait silencieuse mais frissonnait de nouveau ne comprenant pas très bien ce qu’elle venait de vivre, n’ayant aucune idée de ce que pouvait être un tremblement de terre, même en vivant à Castres, ville qui n‘était pourtant pas si éloignée de Tarbes.

Les yeux se posèrent vers l’horizon incroyablement dégagé.
L’église ! Il n’y avait plus d’église … certes, il manquait d’autre bâtisses à l’appel, mais la disparition du lieu de culte restait la plus flagrante.

Troisième secousse, un peu plus en retenue, mais qui en laissait la donzelle pétrifiée. Une larme perla sur ses joues désormais crasseuses, et après que les tremblements cessent, elle tenta de se diriger vers les ruines de l’église. Si d’autres secousses il devait y avoir, il fallait prier pour que le reste du bâtiment soit épargné, et ainsi y trouver un abri sommaire.

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Ensomulv
[Trois heures auparavant - Une ancienne maison pour un nouvel habitant.]

"V'là messer, celle-là pour vous. Tout le confort pour un artisan, vous pourrez mettre votre atelier sur le coté est et commencer votre nouvelle vie à Tarbes", dit un vieille homme entièrement courbé par le labeur des champs."

"Merci bien l'ami, merci de votre amabilité, je m'y plait déjà", lui répondit Ulv en observant d'un oeil émerveillé sa nouvelle demeure.

"Bien bin... j'vais m'en aller... oui, oui, retourner auprès de ma femme, de mes enfants et de mes petits enfants, oui, oui... Oui, je vais retourner chez moi, hum... oui, oui", marmonnait l'homme d'une fausse petite voix afin qu'Ulv l'entende bien.

"Tenez mon brave, merci encore", dit Ulv en lui donnant un écu.

"A votre bon coeur messer", dit joyeusement l'homme qui semblait avoir d'un coup perdu la plus part de ses courbature et partait gaiement vers chez lui, ou il semblait il.

Ensomulv observât donc sa nouvelle demeure, fessant le tour des pièces, observant les débris où se trouvait l'atelier d'un ancien, apparemment, meunier. Il allait pouvoir commencer une nouvelle vie à Tarbes-Jolie et se hâtât à la tache du ménage.


[Le grondement des Monts - Heure de la fin du monde]

Voilà, après trois heures de poussière, la petite maison semblait reprendre des couleurs vivantes. Ulv, fièrent de son travail ,prit place dans un vieux siège de bois habillement fabriqué. Il regardait les murs, s'imaginant le mobilité. Un lit en bois de chêne avec une table de chevet du même bois. Peut-être pourrait il même trouver, auprès des artistes du coin, quelques toiles et tapisseries pour fournir les murs. Une armoire là, une commode par ici, les installations cuisinière de ce coté ci avec une table suffisamment grande pour accueillir quelques invités occasionnel.

Allant à la rêverie, Ulv fermât les yeux pour profiter du bruit de ce nouveau domicile. Bien qu'étant sous un toit, il pouvait clairement sentir le bon air de l'extérieur, le bruit sonore du marché se fessait entendre comme un écho.


"Quoi ?", criât il d'un coup alors qu'il se trouvait seul chez lui. Il lui semblait avoir entendu un bruit étrange, non familier. Naquit en Normandie, ancien habitant du Limousin, c'était la première fois qu'il allait à la vie dans une région montagneuse. Et la beauté du paysage et la chaleur des gens ne lui fessait nullement regretter cette décision.

"Christos ! La maison bouge ?", se dit il à lui même alors qu'il venait clairement de sentir que le sol sous lui venait de bouger. Et cela n'était pas un rêve ou une illusion mais bien réel, la maison venait de bouger, les murs eux même avaient tremblé et firent retomber de la poussière.

Puis ça s'intensifiât. Ne sachant ce qu'il se passait, Ulv s'approchât des murs en posant les mains dessus comme pour les retenir.


"Mais que ce passe-t-il ? Oh hé ! La maison, pourquoi pars-tu ? Quel est ce maléfice ? Une maison, ce n'est pas vivant ! Ce n'est pas possible ! Ah !"

Un morceau de toit vient lui tomber à son coté, relevant la tête, il se rendit compte que plusieurs morceaux cherchaient à retourner à la terre d'où ils avaient été élevé. Ensomulv ne comprenait rien, que se passait-il ? Qu'avait sa maison ? Ne voulait-elle pas de lui comme propriétaire ? Ce disant cela, Ulv sortit alors que le sol continuait de bouger et de s'intensifier.

Ce fut alors le choc, il semblait que tout le village semblait se déplacer de lui même, ou essayaient en tout cas. Les maisons tremblaient toutes. Certaines, comme celle d'Ulv, perdaient des morceaux de leur toit et l'une s'écroulât entièrement sur elle même. Instinctivement, Ulv voulait aller voir si personne n'avait reçu cette maison sur sa tête mais la chute d'une nouvelle maison proche de lui l'en dissuadât.

Ensomulv voulait crier l'aide d'Aristote à cette instant même mais la peur qu'il avait en voyant ces maison s'effondrer lui clouait la bouche et la parole. Ainsi il se mit à courir en direction de l'église. Là, il en était certain, il trouverait de l'aide et peut-être même des explications. En tout cas, il pourrait prier et être entendu. La peur au ventre, il courut le plus rapidement qu'il pouvait pour ce mettre à l'abri dans ce Saint Temple...

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Dancetaria
[Acte 1 - Quand on boit trop, ça déraille ]

Et voilà encore une soirée qui part à la dérive. Chopes qui se fracassent, bières qui semblent parfois plus couler à terre que dans les gorges, rires, cris, bagarres. Il faudra vraiment qu'elle en parle à Tama, embaucher un gros lourdeau qui dissuaderait peut être les clients de casser les biens de la taverne.

- Hé, l' blonde, ma pinte, faut qu'j'vienne la prindre ?


Regard désabusé de Dancetaria, terriblement habituée à cela.


- Fini déjà la tienne, sans la renverser, tu en auras encore plus ! J'arrive


Regard vers le comptoir, un tas de chopes amassées, plus qu'une petite dizaine de propres. C'est qu'il va falloir laver tout ça, avant la prochaine tournée. Elle remplit rapidement la chope et l'amène au client, plus très frais, d'ailleurs


C'est la dernière, tu pourras même plus aligner de pas à la suite après

T'mèles de tes affaires, laisse moi bouare !

Soupir de la blonde, il y a des soirées comme ça ...

Direction vers le comptoir, et le tas de chopes à laver. Elle ne savait pas ou était passée Tamaga, elle aurait besoin d'aide à ce rythme la.

Une chope, deux chopes, trois chopes ... et une autre dizaine. Elle se retourne pour chercher de quoi les essuyer, quand une sorte de secousse semble agiter la taverne. PATATRAQUE !Qu'est ce qu'ils ont fait encore ceux là ! Elle se retourne, les chopes cassées, à terre. Colère qui monte, un qui va passer un sale quart d'heure !

Autre secousse, beaucoup plus forte. La taverne semble prise d'un énorme frisson, les clients se regardent hébétés, enfin pour ceux qui savent encore rester un minimum les pieds sur terre. Elle avance, court vers l'entrée de la taverne. Elle aperçoit des gens qui courent, elle ne comprend rien. Nouvelle secousse, plus forte encore. L'écriteau de la taverne tremble et tombe. La blonde est sur le sol, inerte, assommée.

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Manga
[Acte1, Tremblement de terre, Tous aux abris !

Tarbes, Chez Manga qui donne du temps à sa nièce de deux printemps]

Manga s’évertuait à imiter des animaux devant sa nièce quant elle sentit le sol trembler légèrement sous ses pieds..

La jeune femme fronça les sourcils, songeant pour la Nième fois qu’il serait peut être bon qu’elles quittent cette région où la terre gronde souvent… Bien plus souvent qu’ailleurs… Et pourtant, voyant l’air surpris mais émerveillé de l’enfant qui avait sentit aussi.. Cette pensée fut vite chassée. La vie à elle seule apportait aussi son lot de danger, de douleur, et ceci que la terre tremble ou non..

Alors qu’elle déposait un baiser sur le front de l’enfant, la terre se mit à trembler à nouveau et d’avantage. Ni une ni deux Manga attrapa sa nièce et se glissa sous la table qu’elle avait refaite avec du bon bois, bien épais et bien solide..

Fermant les yeux, elle se mit prier, serrant contre elle l’enfant qui ne comprenait pas trop ce qui se passait.. Riait elle ? Pleurait elle ? Avait elle conscience de ce qui se passait ?

Quelques bruits sourds au tour d’elles et sur la table.. Quelques choses qui se brisent !

Ouvrir les yeux et voir des morceaux de l’intérieur du toit sur le sol.. En déduire que certains sont tombés sur la table aussi..

Prise de panique, le cerveau de la jeune femme fut un moment paralysé… Puis un nouveau bruit, un nouveau bout de toit qui tombe… La petite tremble et pleure cette fois.. Inspirer, lui parler le plus calment possible… Attendre que cette (ou ces) grosse(s) secousse(s) cesse(nt).

Etre rassurée d’avoir tout renforcé lorsque la petite lui avait été confiée…. Eventualité et histoires d’autant entendues sur les dégâts que pouvaient causer des secousses plus grandes… Secousses que jusqu’ici, elles n’avaient jamais connu. Prier intérieurement…

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MangaRofW dicte Manga.
"Mais vous n'aurez pas ma liberté de penser !"
Parrainage abusif IG : Voulez vous être le parrain de ? I'll click Not !
De plus en plus de FBI partout.. o_O'
pnj
[Une famille sous une vieille maison]

Le vieux monsieur revenait tout content de ce début de journée, il avait installer un nouvelle habitant dans l'ancien domicile, abandonné et délabré, d'un inconnu qui, parait-il, était mort un peu plus d'un ans auparavant. Enfin, c'était en jouant avec un bel écus que l'homme rejoignit sa famille.

"Hé ! V'nez là les petits ! R'gardez c'que j'rammène, un bel écu à rajouter dans notre collection."

Les "enfants" en question étaient déjà des adultes bien formé et ayant leur propres enfants. Mais dans cette pauvre famille, tout le monde vivait sous le même toit. La nourriture était rare et difficilement trouvé pour ces pauvres paysans victimes de leur époque. Ils avaient tous un unique vêtement qu'ils gardaient tout au long de l'année, les plus jeunes partaient tous les jours à l'église afin de mendier aux dons généreux, les parents partaient travailler dans des champs qui ne leur appartenaient pas mais à de riche artisans ou bien à quelques nobles dont le sang était trop pur pour être salit par le travaux des champs. Mais il en était ainsi et personne ne s'en offusqué. Ils vivaient comme ça dans cette famille, ils avaient toujours étaient pauvre. Le vieil homme disait souvent qu'il en était déjà ainsi à l'époque du grand-père de son grand-père. Il se souvenait lui même à l'époque des guerres contre l'Anglais, il en était de même. Bref, cette situation ne changerait pas d'ici peu. Les paysans cultivent la terre, les artisans sont maître en leur matière et les nobles font la guerre. Quelque part, le vieil homme se disait qu'il avait la meilleur place. Personne dans sa famille n'avait l'avarice des artisans ni les soucis des nobles. Ils avaient une vie, certes difficile, mais simple et heureuse.

[Des jeunes mendiant]

Juste au pied de l'église, comme tous les jours qu'Aristote fait, les petits-enfants du vieil homme partaient à l'église demander à la bonne générosité des passants. Hélas, à Tarbes comme ailleurs, les gens passent mais de regardent pas. Avide et affamé, les petits-enfants passaient tous les jours par la place du marché pour venir sur "leur lieu de travail" et c'était chaque jours avec un émerveillement douloureux qu'ils voyaient le surplus de marchandise et personne pour les acheter. Le pains étaient la nourriture de la famille mais, sur le marché, il y avait aussi de beau morceau de viande, du poison frétillant, des beaux fruits, du lait... pour ces enfants, c'étaient un paradis ce marché. Un paradis et aussi un enfer car ils ne pouvaient pas déguster les merveilleux mets qui y étaient établit. Et c'était toujours avec une plus grande incrédulité qu'ils voyaient que les artisans et même certains nobles mangeaient du pain et du maïs plutôt que de prendre les mets fabuleux qui fessaient rêver les petits estomacs de ces enfants.

Puis ils partaient, après l'émerveillement ils devaient reprendre la réalité des choses, ils devaient aider la famille à survivre. Leurs parents étaient certainement déjà partit pour les champs, leurs grands-parents restaient dans la maison toute la journée ou allaient mendier un peu partout en ville. Mais pour ces jeunes cœurs, le plus grand était leur grand-père qui ramener souvent de beau écu doré alors qu'eux ne récoltaient que quelques denier. Sa méthode ? Ils n'en avaient aucune idée mais il restait tout de même un bel exemple. Ils arrivèrent finalement devant l'église en ce début de matinée, prêt à mendier durement pour récolter, aujourd'hui, plus de vingt denier, leur précédent record.


[Dans les champs]

"Allez venez, on a encore du blé à ramasser."

Dit le plus âgée des fils du père. De tous les enfants du vieil homme, il avaient toujours était le plus fort mais aussi le plus dure tant avec ses enfants qu'avec ses frères et sœurs et leurs époux. Comme tous les jours ils allaient ramasser du blé. Du blé, ils étaient bien placé pour savoir que de toutes les denrées possible c'était ce dont Tarbes avait le moins besoin mais ils étaient payer pour ça et un peu d'écus ne fait jamais de mal.

Ainsi le travail commençait. Il en était ainsi, il en avait toujours était ainsi et rien ni personne ne changerait les choses, pas maintenant en tout cas. Le soleil montait haut dans le ciel, les épis de blé dansaient sous le vent. Un beau jours en cette fin de l'été, un jour comme les autres on pourrait dire. Comme les autres, ou pas tout à fait ? Il y eu comme un moment de silence inquiétant. Même la famille arrêtât de travailler et tous relevèrent la tête. Ils avaient ressentit tous quelques choses. Quelques choses d'inhabituelle et d'inquiétant. Puis cela se confirmât, il y eu une seconde secousse sous leur pied. Tous, sans exception se mirent à plat ventre par terre, se protégeant la tête par leur bras.


[C'était un vieux monsieur...]

Se levant droit comme un i, le vieux monsieur regardât autour de lui. Les murs tremblaient, la vaisselle en terre cuite se fracassaient à terre. Les secousse devenait de plus en plus forte, combien de temps durerait cela ? Oh, il savait ce que c'était, il s'en souvenait... Dans sa jeunesse, i avait ressentit ce même tremblement sous ses pieds. La terre semblait bouger, son père lui avait dit que c'était le signe d'une bataille entre le Très-Haut et le Diable. Le Très-Haut dans le ciel, le Diable sous la terre se battaient pas loin d'ici et fessaient trembler le sol par leur grands pouvoirs.

Où était sa dame ? Elle a dit qu'elle était partit travailler dans un potager pour une noble encore plus vieil d'elle. Y était-elle ? Serait elle à l'abri des... des murs !? Le toit ! Il tombe !


[On ne rie pas lorsqu'il pleut]

Les enfants venaient, en une matinée à peine, de récolter vingt-cinq denier grâce au bon cœur d'un Baron qui passaient là. Oh, quelle générosité ! Ils avaient hâte que la journée se termine pour aller montrer à leurs parents et à leurs grands-parents la fortune qu'ils avaient gagner. Ils avaient gagner plus que jamais auparavant. Ils étaient tellement content qu'ils riaient et jouaient au lieu de continuer à mendier. Il riait si bien que les passants ne pensaient pas, un instant, qu'ils étaient dans le besoin et, de ce fait, ne donnaient rien. Ils jouaient si bien ensemble en cette belle journée qu'ils ne s'aperçurent pas immédiatement que les murs des maisons proches de l'église étaient en train de s'ébranler. Ils se rendirent compte de rien lorsqu'une maison tombât, s'écroulât sur elle même.

C'est alors que bons nombres de personne se mirent à courir. Les enfants croyaient que les gens jouaient, comme eux. Mais les gens étaient étranges, ils ne riaient pas, ils hurlaient de terreur. Tous semblaient croire que quelque chose d'horrible était en train de se produire. Qu'ils sont bête les gens, se dirent les enfants, ils veulent certainement faire croire qu'il y a un monstre, comme dans les histoires du grand-père, qui est dans la ville. Ceci, certainement, afin de leur prendre leurs vingts-cinq deniers. Hors de question de leur en laisser une pièce même si... même si le sol tremblait comme si un géant allaient venir. Apeuré mais soudé, les petits-enfants se regroupèrent et s'adossèrent aux pied d'un pilier de l'église.

Ils sursautèrent tous lorsqu'ils virent un gros cailloux, aussi gros qu'un enfant, tomber non loin d'eux. D'un même mouvement, ils regardèrent tous en haut au moment ou tout un pan de l'église tombait droit sur eux...


[Une famille en deuil]

Relevant la tête du champ de blé, le fils du père de famille aperçut que plusieurs édifices tremblaient dangereusement en ville et que quelques uns semblaient même être déjà en ruine. Très vite les autres parents se relevèrent et observèrent, interdit, les dégâts de loin même si la terre continuaient à trembler sous leurs pieds.

"Les parents ! Les petits !"

Criât la femme du premier fils avant de se mettre à courir, très vite suivit par les autres, vers leurs demeures familiale. Plus ils s'approchaient, plus ils pouvaient voir les dégâts devenir de plus en plus sérieux. Très vite, cependant, ils arrivèrent là où devait être leur maison. Tous s'immobilisèrent en voyant qu'il ne restait rien... plus rien sauf un tas de gravât à terre. L'une des femmes poussât un hurlement lorsqu'elle aperçut, parmi les débris, une vieil mains. Le plus âgé des fils s'approchât et tâtonnât la mains, il reconnu la vieil peaux ridé de son père mais elle était froide. Ne trouvant pas la force de parler, il se contentât de faire un "non" de la tête au moment où ses sœurs cachèrent leurs vissages dans les épaules de leurs maris.

"Où sont les petits ? Où sont nos enfants ?"

Dit à mis voix la femme du premier fils. Ni une ni deux, celui-ci se mit à courir à toute vitesse vers l'église, la peur tenait son ventre. Tous se mirent alors à le suivre, fessant de leur possible pour éviter les chutes des autres maison. Sans exception, tous courraient les larmes aux yeux, la peur au ventre, ils craignaient tous ce qu'ils pouvaient découvrir. Ils arrivent soulagé lorsqu'ils aperçurent l'église, les enfants à ses pieds.

"Ils sont là ! Ils vont bien", dit le premier fils, des larmes de joie coulant sur ses joues. Il ignorait les tremblements qui continuaient, il ignorait les gens qui courraient de partout, il était si heureux de voir que ses enfants était sain et sauf. "NOOOOOOOOOON !!!", hurlât il. Une pierre venait de tomber. Tous restaient coi face au terrible spectacle qu'ils virent, l'une des femmes tombât à terre. Elle n'avait été frapper de rien mais l'émotion lui avait fait perdre connaissance. De l'autre bout de la place, tous virent un pan entier de l'église se détacher.... il tombât... puis il y eut un grand bruit sourd. Les enfants venaient d'être écraser par des tonnes de pierres d'un coup.

Se mettant le main sur le cœur, le fils du père le sentit s'arrêter d'un coup. En une journée ses yeux avaient vu son père mort et ses enfants mourir aussi. Son cœur ne battait plus et, mort, il tombât à terre entre les cris de désolation et les pleurs de désespoir....
Gnia
[Acte I - Ostau des Dénéré - Saint Just - La fin des temps ? ]


L'après midi touchait mollement à sa fin, ramenant un peu d'ombre et donc de fraîcheur dans la cour imposante de l'Ostau. Cette accalmie à la touffeur de cette fin d'été fut rapidement mise à profit pour permettre à Agnès de convoquer dans la cour Georges l'intendant. Il était plus que temps que l'on songe à utiliser toute la surface de la demeure et justement il y avait quelques dépendances qui méritaient quelques tuiles pour boucher des trous dans la toitures et autres petits travaux de raccommodage. La vicomtesse, peu au fait des travaux de bâtiment, voyait tout cela comme un vaste chantier de couture. Il suffisait de mettre une pierre ici pour couvrir un accroc, un peu de mortier pour fermer une fissure...

Ah ! Et puis, Georges, pensez-vous que cette parcelle de terrain soit propice à la culture d'un jardin médicinal ? Vous savez tout comme moi que ma jeune soeur Isabeau se pique d'herboristerie... Et cette petite remise devrait sans peine accueillir le matériel dont elle aurait besoin, non ?

Tandis qu'elle parlait la vicomtesse et son fidèle intendant s'étaient approchés de la remise, en avaient poussé la porte rcalcitrante qui grinçait sur ses gonds et en observaient l'intérieur empli de poussière et de toiles d'araignées séculaires. Agnès plissa le nez, écoeurée par l'état de saleté de l'endroit.

Elle allait sortir quand il lui sembla que la terre se dérobait sous ses pieds. Un grondement sourd emplissait l'air et très vite fut accompagné des bruits divers et variés de quantités de choses qui tombaient au sol. Agnès se retint au chambranle de la porte fait de grosse pierres de maçonnerie pour ne pas tomber. Georges, derrière elle, s'était retenu à un vieil établi.
Enfin le sol cessa de trembler et la jeune femme tourna un regard affolé vers son intendant.


Georges, par Aristote, que se passe t'il ?

La voix étranglée mourut dans sa gorge quand elle saisit le regard tout aussi angoissé de son vieil intendant. Le pauvre homme, tout comme elle, n'avait aucune idée de ce qui s'était produit. Ils étaient tout deux de purs produits du Nord, nés et élevés en Artois, l'accent picard inné et pas la moindre idée de ce qu'était un tremblement de terre.

Leurs yeux se croisèrent et d'un accord muet et commun ils allaient sortir ventre à terre de la dépendance quand la terre bougea à nouveau.
La violence de la secousse fut telle qu'Agnès fut projetée à terre, n'ayant que le temps de tendre ses mains pour éviter d'un réflexe instinctif que son ventre ne heurte le sol trop violemment.
Georges, quant à lui s'était réfugié sous l'établi et semblait hurler à sa maîtresse de venir s'y abriter aussi. La vicomtesse n'entendait rien, il lui semblait que seuls le grondement de la terre et les fracas des bâtisses qui s'effondraient emplissaient l'air.
Hébétée, tandis que les murs tremblaient tout autour d'elle, elle regardait ses paumes couvertes d'égratignures et où commençaient à perler quelques gouttes vermillon. Soudain un craquement lugubre retentit dans l'air confiné de la remise. Agnès leva les yeux et vit comme au ralenti la poutre faîtière céder depuis son maçonnement dans l'un des murs, hésiter quelques secondes comme suspendue dans les airs.
Agnès ne se fit pas prier plus longtemps et rampa, faisant fi de sa toilette et de son état, jusque sous l'établi. A l'instant où elle se repliait dessous en position foetale, la poutre finit par s'écraser au sol, entraînant dans sa chute le reste du toit dans un bruit de fin du monde.

A peine le temps de soupirer qu'une ultime secousse, moins forte, secoua encore les fondations. Une pluie de tuiles tomba en tintant dans la cour. Quelques pierres rebondirent encore ça et là.

Puis soudain le silence, pesant, angoissant. De sous un établi dans une remise au fond d'une cour d'ostau montait un chuchotement frénétique. Si l'on avait pu entrer, une fois la poussière retombée, et dégager le fatras de bois et de tuiles, l'on aurait pu voir une jeune dame au visage couvert de traînées de poussière et un vieux monsieur aux yeux affolés et larmoyants qui se tenaient la main et récitaient à voix basse et en choeur toutes les prières au Très Hauct qu'ils connaissaient.

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--Grandes.oreilles


    [Acte I - Une femme à grandes oreilles choisit son heure pour mettre bas]


Toutes s’affairaient dans la chambre de la future mère.
Cette dernière, qui en était pourtant à sa sixième grossesse, avait la même appréhension que les fois précédentes, croyant mourir chaque fois qu’elle accouchait. La douleur était insupportable et une jeune femme était exclusivement là pour la distraire et ainsi prévenir un possible évanouissement de la femme aux grandes oreilles.

Celle-ci - les poings serrant les bras des deux femmes qui la soutenaient, debout, les jambes flageolantes - hurlait tant elle aurait souhaité se débarrasser de sa souffrance.
Elle s’était pourtant promis que son époux ne la toucherait plus, que l’épreuve qui consistait à mettre des enfants au monde était plus un supplice qu’autre chose, et que la famille était maintenant suffisamment nombreuse pour que la dame puisse enfin faire vœu de chasteté.

La matrone qui surveillait l’arrivée de l’enfançon était d’un calme olympien. C’est qu’elle, la marmaille ça la connaissait. Des années déjà qu’elle aidait les femmes à expulser leurs monstres braillards et baveux, et puis elle-même était à la tête d’une tribu qui ne comptait pas moins de onze enfants qui avaient, depuis, tous atteints l’âge adulte.
Bref, elle était là, jetant un œil attentif à l’avancée de la dilatation d’un col encore trop étroit quand soudain, ses yeux s’écarquillèrent par surprise et angoisse. La femme aux grandes oreilles avaient les guiboles trop endormies pour avoir senti cette secousse, tout comme les autres femmes qui paniquaient bien trop à l’idée que cet accouchement ne se finisse pas dans les larmes de joie.

La future mère cessait de hurler pour se centrer sur les prières. Elle promettait à Dieu d’aider les plus démunis s’il épargnait sa vie ainsi que celle de son petit à naître. Les pèlerinages devenant répétitifs, il fallait bien qu’elle varie les promesses qu’elle faisait au Très-haut. Et puis les accouchements l’épuisant, le poids des années se faisant également sentir, elle n’avait plus la fraîcheur d’antan pour se permettre d’autant marcher.

Mais alors qu’elle priait avec ferveur, toutes les commères présentes dans cette pièce ressentirent la seconde secousse qui s’avérait être particulièrement violente et longue. L’assistée pleurait déjà, et voilà que venait le tour des autres de se mettre à crier.
Il avait bien semblé à la matrone qu’elle n’était pas encore sénile et qu‘elle avait effectivement ressenti une secousse qui faisait dès lors figure de mise en garde. Toujours est-il qu’en portant son regard sur le sol, elle déglutit péniblement, voyant alors une fissure se former sous ses pieds.
Des grondements …
Des craquements …
Tout se mit à trembler …
Des objets heurtèrent la tomette rouge qui recouvrait la surface au sol de la chambre, le lit se fendit et bientôt ce qui était un baldaquin n‘était désormais plus qu‘un tas de bois, parsemé d‘un tissu qui avait perdu ses broderies au profit de l‘épaisse poussière provoquée par la chute de gravas.

Dans un réflexe, la vieille femme ordonna à celles qui soutenaient encore la femme aux grandes oreilles de la porter et de la sortir de cette bâtisse. Une femme à l’avant pour jouer les éclaireurs et toutes, plus ou moins, sortirent. Oui, car les trois femmes qui fermaient l’escorte chutèrent au même instant que l’escalier de pierre se dérobait sous leurs pieds - la faute à cette interminable et ravageuse secousse - et venant ainsi s’écraser lourdement sur leurs corps frêles déjà affaiblis par l’atterrissage qui venait de s’effectuer un étage plus bas.

Les commères qui étaient encore en vie ne bronchaient plus.
Sans l’aide de la matrone, elles ne savaient que faire. Elle étaient certaines d’une chose, c’est qu’il fallait trouver un coin reculé qui ne subissait pas pareil jugement de la part de Dieu.
Elles n’avaient en cet instant aucune réelle conscience d’avoir vu l’église commencer à s’effondrer, encore sous le choc de la perte précédente. Et puis il fallait qu’elles pensent d’avantage à terminer cet accouchement, l’heure étant critique en tout point de vue.
Ensomulv
[Dans les rues - Toujours pendant la secousse]

... Que se passait-il donc ? Courant en direction de l'église afin d'aller chercher l'aide du Très-Haut, Ensomulv voyait autour de lui les maisons s'effondrer et les gens tout aussi affolé que lui. Cette secousse semblait interminable mais, depuis le début, Ulv avait bien perdu toute notion de temps. Il avait l'impression que tout s'était fait en quelques secondes mais que ces secondes se déroulaient sur plusieurs minutes, même plusieurs jour. Mais la panique et la peur troublaient ses perceptions.

Courant à toutes enjambés, fessant son possible pour éviter les chutes de pierre et des maisons entières, Ulv continuât le plus vite possible. Dans la panique général, les gens couraient tous dans des sens différents, c'était de la folie.

Il tournât à droite puis prit la seconde à gauche avant d'aller au bout de la rue et de prendre à droite puis il se retrouvât devant la place de l'église. Le spectacle qu'il y vit le fit frémir, des morceaux de l'église commençait déjà à s'écrouler. Le Très-Haut lui même aurait décidé de détruire son temple ? Certains murs étaient fissuré et étaient sur le point de chuter, l'une des tours était déjà tombé à terre dans un grand fracas. DE l'autre coté de la rue, Ulv pouvait voir des hommes et des femmes hurler face à se spectacle.

Etait-ce la fin du monde ? L'apocalypse, comme dissent certains ? La fin de toute forme de vie ? En voyant ce Saint Temple menacer de s'effondrer, Ulv restait coi. Les maisons aux bords de la place s'écroulaient elle aussi mais cela n'avait pas d'importance. Ce ne l'était plus. Simplement parce que l'église du Très-Haut menacer. Ulv ne se demandait même pas s'il y avait des gens dans l'église. Ce spectacle lui coupait tout. Toutes questions étaient superflues car la plus grande catastrophe qui lui eut été donné de voir se déroulait devant lui à cet instant même. Il en avait le souffle coupé, la tête qui tournait, les larmes qui montaient aux yeux. Dans un murmure de désespoir il dit, simplement :


"Saint-Michel, viens nous en aide..."

Et il continuât, impuissant face au divin, à observer ce terrible et terrifiant spectacle...
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Chanchan2
[Le moulin rose tremble]

Le pâton travaillait tout seul dans le pétrin, Chan s'essuyait le visage aprés avoir fini le pétrissage de la pâte qui deviendrait demain matin un bon pain. Maintenant elle pouvait se détendre et respirer enfin. Elle s'appuya au chambranle de la porte et regarda vers dehors.

La journée se terminait dans une chaleur moite.Dehors tout était calme et même pesant. Si elle n'avait pas entendu le bruit des ailes du moulin qui rythmait sa vie depuis qu'elle habitait ici , elle aurait dit que tout était silencieux.
Elle entendait dans le moulin Dav' qui chantonnait en surveillant la meule.

Tout d'un coup alors qu'elle regardait dehors, tout se mit à trembler . Elle cru étre victime d'un malaise mais comme elle tenait à peine debout elle s'appuyat au linteau de la porte. Lui aussi bougeait. Au dessus de sa tête le plafond de planche neigeait et elle eu peur.Elle franchit en titubant le pas de la porte et tant bien que mal elle regarda le moulin. Tout vacillait , elle entendit Dav' crier et lui répondit pour le guider vers elle.

Elle s'éloignat du moulin pensant que son amour avait lui des marches a monter. Avec ses mouvement désordonné le moulin tenterait de le garder prisonnier dans son ventre.Le temps durait et durait. Tout vibrait et criait. Au loin aussi des cris.

Enfin Dav' échevelé apparut et en tremblant la rejoint.La terre continuait à vibrer sous leurs pieds.Ensemble ils s'éloignèrent de leur maison au milieu d'un champs où ils se couchérent en priant les cieux de bien vouloir se calmer.
Erel
[Acte 1 - Dans l'Eglise Saint Karel toujours, Le Hurlement* de la terre]

Des morceaux de l'Eglise St Karel s'écrasaient partout autour de lui sans distinction. Les murs tenaient bons, mais pour ce qui était du toit, c'était une autre histoire.
Toujours secoué et en peine de tenir debout sous le sol qui semblait lui même craquer, le Dénéré se jeta dans le confessionnal tandis que la porte s'était ouverte sous la violence de la secousse. Ce réflexe fut le bon, car une seconde après une partie du toit s'effondra devant le confessionnal.

Erel s'assit dans un coin de la maigre protection dont il doutait d'ailleurs de l'effet protecteur, et laissa la porte en bois ouverte, histoire que des éclats de bois ne viennent pas le transpercer.

Dans la rue et malgré le bruit sourd du tremblement de terre, le Vicomte entendait les cris, les hurlements de terreur. Au fond de lui, il savait ce que voulait dire cette secousse, lui, enfant du pays. Il savait ce qu'il devait faire dans ce cas là. Trouver un abri en bois, le plus solide possible. Sortir dans les rues étroites était bien plus dangereux que de rester sous une table, car souvent pour une ville médiévale, les rues étroites lors de tremblements de terre, se voyait ensevelies par les murs des maisons et échoppes...

La secousse s'arrêta.

Le silence le plus total s'installa.

Mais il ne sortit pas. Il ne ferait pas cette erreur. Dans quelques instants, minutes tout au plus, une réplique, comme dans les vieilles histoires racontées par sa mère, se produirait. Et c'était là que se trouvait le danger.
Car là, les gens pensent sans doute que tout cela est fini, que le pire est passé. Mais non. Quand la réplique viendra, les fondations des bâtisses en tout genre déjà fragilisées mais encore debout, finiront de se fissurer, et pour la plupart de ces bâtiments, ce sera la fin, l'effondrement, sur les gens rassurés qui auront que tout cela était fini.

Une pensée pour son épouse.

L'Ostau n'était pas loin de l'Eglise... Une boule d'anxiété s'installa dans son ventre. Et si... et si le pire se produisait ? Ni elle, ni Georges, ni personne de l'Ostau ne connaissait cela. Ils ne sauraient pas comment réagir.
L'anxiété prit la place de la raison...

Paniqué, il se leva brusquement et sortit du confessionnal. Ses pensées étaient exclusivement tournées vers son épouse, cette femme qui malgré leur froid actuel, était il le savait, l'amour de sa vie, son âme soeur. Pour elle, il avait tout quitté. Sa famille, ses amis, sa ville, sa province qui l'avait vu grandir... Il n'était pas question qu'il l'abandonne.
Grimpant par dessus des monceaux de pierres, ce qui devait se produire se produisit...

La réplique. Terrible réplique.

Erel déséquilibré, tomba et s'aplatît au sol sur la caillasse blessante, tandis que son poignet craqua bruyamment, provoquant une douleur intense à l'endroit. Il ne put retenir un cri de douleur qui résonna dans l'édifice lorsque son poignet droit se brisa comme une vulgaire brindille.
Mais face contre terre, l'homme ne put voir que les dernière fondations cédaient, et que dans quelques instants, tout s'écroulerait sur lui.

Juste l'instant d'un regard de frayeur et de terreur...

... Et il sombra dans le néant.

* "Nous avons vu ce que vous vouliez, nous voilà maintenant acculés
Aveuglés par notre vanité, nous pourrions y laisser la vie
Je les entends s’approcher
Leurs hurlements me font frissonner
Et le temps s’enfuit
Ils dévalent les collines

Quand le massacre commence
Tout s’effondre maintenant
Du cauchemar que nous avons créé,
Je veux être éveillée
Quand le massacre commence
Tout s’effondre à présent

Quand le massacre commence
Tout s’écroulera
Dans l’enfer où nous nous trouvons
Tout ce que nous sommes disparaît

Nous avons cherché toute la nuit mais il n’y a pas de chemin à trouver
Il semble qu’ils aient disparu mais je sais qu’ils sont là
Je les sens s’approcher
Leurs hurlements me font frissonner
Et le temps s’enfuit
Ils dévalent les collines


Quand le massacre commence
Tout s’effondre maintenant
Du cauchemar que nous avons créé,
Je veux être éveillée
Quand le massacre commence
Tout s’effondre à présent

Quand le massacre commence
Tout s’écroulera
Dans l’enfer où nous nous trouvons
Tout ce que nous sommes disparaît
Quand le massacre commence…
Quand le massacre commence…

Je les sens s’approcher
Leurs hurlements me font frissonner
Et le temps s’enfuit
Ils dévalent les collines

Le soleil se lève
Les cris se sont tus
Trop sont tombés
Peu ont survécu
Est-ce la fin de ce que nous avons commencé ?
Nous souviendrons nous de nos fautes ?

Quand le massacre commence
Tout s’effondre maintenant
Du cauchemar que nous avons créé,
Je veux être éveillée
Quand le massacre commence
Tout s’effondre à présent

Quand le massacre commence
Tout s’écroulera
Dans l’enfer où nous nous trouvons
Tout ce que nous sommes disparaît
Quand le massacre commence…
Quand le massacre commence…
"



* Paroles traduites de la chanson "The Howling" de "Within Temptation".

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--Ginette_la_vache


[Acte 1 - Quand même le plancher des vaches fout l'camps...]

Shgroumpf... Shgroumpf... shgroumpf...

Ginette la Vache, une des nombreuses bêtes de la collection d'Erel, brouter tranquilou l'herbe dans un pré appartenant au Vicomte en dehors des murs de la ville. V'là quelques mois qu'la vache appartenait au bonhomme, elle avait été offerte par sa cousine par alliance, Féliante de Walsh-Montfort, une ancienne conquête aussi... Et Ginette était elle-même la cousine de la vache de la conquête-cousine par alliance du Vicomte qui était lui-même marié... Enfin pas marié à l'époque, mais aujourd'hui l'était marié.
Bref z'avait compris.

C'donc un aprèm sans prise de tête. Le monde il était beau, les oiseaux oisillaient, les chats chatonnaient, les cochons cochonaient, les humains humainaient - synonyme de faire n'importe nawak en langage vacher -, l'monde tournait rond quoi. Ou carré, ça dépend du point de vue.

Soudain, la Ginette tomba au sol ! "Crédidiou" pensa-t-elle, "Mais c'est qu'c'est de l'herbe n'alcoolique ou quoi ça ?!".
La vache se releva tant bien qu'mal, reniflant d'une narine suspecte l'herbe de l'endroit. "Encore un coup des OGM des paysans ça" (OGM = Organismes Grandement Malnutritionnants) pensa le bovin.

L'animal secoua la queue d'agacement, et trottina tranquillement vers l'autre coin du pré, tout près des murailles d'la ville.
Cette fois-ci, elle ne tomba pas de suite, mais elle tremblait bougrement la Ginette ! Regardant le sol d'un n'oeil calme et intelligent - parce que oui, c'genre de vache c'est intelligent -, elle en déduisit que l'herbe n'avait pas des n'effets n'hallucinogènes, mais qu'c'était bien son foutu plancher qui tremblait !

Mais c'qu'elle allait pas s'laisser faire, la bougresse !

Ni une ni deux, elle sortit par un bout d'enclos défoncé et s'appuya contre la muraille. Et ça durait, et ça durait... Tellement bien qu'elle se mit à compter les marguerites qui sautaient par dessus la barrière la vache à corne... Une marguerite, deux marguerites... "Pfff mais pourquoi ils crient ceux-là" grogna-t-elle dans sa caboche, trois marguerites... "Rhooo c'pas bientôt fini oui, crient pour un rien ces z'humains !"
D'un oeil incompréhensif et d'une oreille intriguée, elle regardait et écoutait. C'est qu'ça semblait être un beau bordel tout ça.

Enfin, ça termina.

Vadrouilleuse et curieuse, la Ginette rentra dans la ville sans autre gêne. L'regard lui confirma ce qu'elle savait déjà. C'était un beau bordel tout ça.
Tout était sale, y'avait des gens couchaient par terre dans une sorte d'eau rouge, y'avait des murs à moitié effondrés, des idiots qui restaient là béas, comme si le ciel venait de leur tomber dessus.
Sa route s'arrêta devant une blonde qui dormait par terre avec un écriteau de taverne à côté de la tête. Penchant la tête d'un air curieux, la laitière s'approcha du visage blondesque et un peu sanguinolent, et lui donna un grand coup de langue baveux et puant. C'qu'elle avait une bonne tête la femelle, et à rester comme ça là, elle allait se faire écraser par quelques ivrognes qui hébétés comme tous les gens dans la rue.

La terre trembla à nouveau.

Un morceau du mur d'en face de la taverne tomba juste à côté d'la vache.

Et la vache comprit pourquoi y'avait des cailloux partout.

Prise d'un élan héroïque, de lucidité, ou de folie - c'est au choix -, la bovine de tout son long au dessus de la femme aux cheveux couleur de paille, couvrant ainsi la totalité du corps de la jeune femme pour la protéger.
C'est qu'le mur d'en face avait l'air de s'écrouler là à l'instant, et qu'la blonde qui dormait avait l'air bien frêle.

Imperturbable alors qu'elle allait se prendre pas mal de caillasse sur la gueule...

... C'est qu'elle était solide, la Ginette. En tout cas... Elle l'espérait.



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