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Info:
suite de l'Albigeoise : La nuit de noce

[RP] L'Albigeoise-auberge des amis

Nane94140


Petit rappel l'auberge a été détruite il y a peu du fait d'absence de post. Je remet donc ici les images : l'une représente l'avant de la ferme la façade qui s'offre aux visiteurs et l'autre l'arrière qui donne sur les champs (dans la réalité ce sont deux fermes différentes)


Dans la cuisine

Depuis plusieurs jours maintenant, Marcj avait été enlevé par les moines au beau milieu de leur fête de mariage. Inutile de dire que Nane, la jeune mariée, faisait grise mine. Pour passer le temps et sa rage après ces moines intransigeants qui la privaient de son époux tout neuf, elle avait passé les 15 derniers jours dans sa cuisine à malaxer pâtes et mixtures aussi diverses que variées.
La cuisine ressemblait à un champ de bataille : plats empilés les uns sur les autre, nuage de farine qui voletait joyeusement au moindre pas, la belle cuisine reluisante ne ressemblait plus du tout à ce qu’elle était d’ordinaire.
A l’heure présente, elle battait comme plâtre une malheureuse pâte à pain qui ne lui avait, bien naturellement, absolument rien fait et qui de plus ne pouvait se défendre. Complètement couverte de farine, le cheveu en bataille, elle se défoulait de son mieux.


Tient sale moine qui me vole mon mari !
Et pan ! Un coup dans la pâte
Attrape ca sbire qui a osé me priver de ma nuit de noce !
Vlan ! La pâte est retournée d’un coup comme une crêpe.

Elle remonte une mèche rebelle, qui s’obstine à venir lui chatouiller le nez, ce dont elle a horreur, du dos de la main.
Puis elle balance le pâton dans un plat afin de le mettre au four et en commence un second.


Et puis non ! Non et NON !!!!!!!!!!

Elle laisse la préparation dans le plat et s’effondre en larme contre le mur.

Mais quand est ce que les moines vont me le rendre... c’est pas eux qui l’ont épousés.... c’est moi !! A moins que je n'ai encore une fois rien compris à ce qui c'est passé ? Ça ressemble à quoi une mariée sans mari !!!!
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Asha
Asha, aux prises avec un meute de loup grandissante et une grossesse qui avance, avait un peu mis de côté ses soucis ces derniers temps. Et le premier d'entre-eux : la disparition du mari de Nane. Elle s'en voulait encore un peu, même si elle savait que ce n'était pas sa faute. C'est pourquoi, en cette journée ensoleillée, la jeune dresseuse avait pris Fauve avec elle et avait marché jusqu'à l'auberge de son amie.

Une fois devant la grande porte, elle soupira. Qu'était-elle venue faire là déjà ? Elle même ne le savait pas. Pourtant, elle était poussée par un force quelconque à aller rendre visite à la jeune mariée. Elle abattit donc son poing sur la porte, en espèrant que Nane n'était partie faire un tour.

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Marcj


Dans une cellule, on ne sait où….





Cela faisait prés de trois semaines qu’il s’était réveillé sur ce lit de paille dont l’ossature de bois, usée par les nuits agitées de bon nombre de moines, semblait pouvoir chavirer à chaque instant.

En se réveillant, ouvrant les yeux, au premier jour de sa captivité, il n’avait vue que les murs sombres de pierres noircies par le temps qui l’entouraient.

Au pied de son lit, un tabouret à trois pieds, trônait comme seul et unique autre meuble de la pièce.

Dans le coin droit, juste a coté de la porte était posé a même le sol, un broc.
MarcJ décida de poser pieds à terre et de s’en approcher, afin de voir s’il ne contenait pas un peu d’eau bien fraiche.
Malgré un mal de tête épouvantable il fit les deux pas qui le séparaient du récipient et s’agenouillant, il sentit son cœur se soulever.
En fait il ne s’agissait pas d’un broc d’eau pour s’abreuver, ni même pour effectuer une toilette plus que minimaliste, mais belle et bien, a l’odeur qui s’en dégageait, d’un semblant de lieu d’aisance !

Il recula et se retrouva de nouveau assis sur le lit, son regard se tournait désormais vers la petite lucarne qui servait de fenêtre a la pièce.
Il s’y précipita pour y prendre un peu d’air frais, et par la même occasion y jeta un regard interrogateur.

Mais où pouvait-il donc se trouver ?

L’ouverture était si fine que seul son visage pouvait y passer, bloquant sa tête au niveau de ses oreilles.
Il n’était point dans le haut d’une tour, mais plus au niveau du planché des vaches, et tout autour de se que son regard pouvait explorer n’était que grand murs de pierres.

Son regard ne portait pas au delà de cette barricade, mais au centre il pouvait voir une allée et de chaque cotés, des carrés de terre entourés de tresses de bois, où poussait légumes et plantes aromatiques.

Il connaissait ce type de plantations, il en avait déjà vue ….




« A l’abbaye de bon repos ….oui c’est ça ! ….C’est ainsi que les moines font leur jardin ! »




Il tenta bien de forcer un peu plus pour passer la tête et en voir plus, mais rien n’y faisait, tout se qu’il risquait s’était de rester bloqué dans l’ouverture, et ça il ne le souhaitait pour rien au monde.

Tout d’un coup, au bout de l’allée il vit passer une silhouette, vêtu d’une aube et portant panier et râteau.
Plus de doute à avoir, c’était bien un moine qu’il venait de voir passer.

Il quitta la fenêtre et se dirigea vers la porte.

C’était une petite porte qu’il dépassait d’une bonne hauteur de tête, et en son centre, une petite ouverture fermée d’une trappe bordée de fer.

Il inspecta tout le pourtour de la porte, mais, aucune poigné, pas de chevillette, ni aucun système ne permettant de l’ouvrir.

Il poussa, tapa de l’épaule, donna de grands coups de bottes, mais rien n’y fit la porte resta close.




IL Y A QUELQU’UN ???? …….par Saint Estèphe …. OUVREZ-MOI !!!!!



Au bout de quelques minutes, qui lui parurent forts longues a tambouriner dans le bois dur de la porte, la petite trappe s’ouvrit, il se pencha, puis s’accroupit pour voir se qui se cachait derrière.




Ne faite pas temps de bruit mon frère,
nul ne viendra vous ouvrir !
si vous ne vous décidez pas a vous taire,
au gourdin nous devrons recourir.




Il aperçu, un ventre rebondit sous une tunique de moine, le tout retenu par une cordelette tressée maintenue en place par un fermoir de bronze où était dessiné une hermine tenant entre ses dents une fleur de lys.




Mais NON DE DI…….



Il se retenue pensant que ce n’était point le moment de blasphémer et remplaça a la sauvette le dernier mot, qu’il avait pourtant débuté, par :


DI……NON !!! … mais que me voulez vous ??? POURQUOI suis-je ici ????

Vous devez méditer mon fils
pour le bien de votre âme
ce n’est point supplice
que de prier sans larme.


Pour mon bien ???? ….prier sans larmes ???
Vous FICHEZ-VOUS de MOI ???
Est ce ainsi que l’on traite les braves gents ??? …….En les assommant le jour de leur noce et en les enfermant ???


Vous serez logé ici le temps qu’il faudra,
et recevrez pitance qu’en bon nous semblera.
La nourriture spirituelle devra vous remplir,
car d’un demi-pain par jour il faudra vous suffire.
Si du bruit vous faites,
Du repas vous ferez diète,
Priez Dieu mon fils,
Afin qu’il vous bénisse.

Quelle était donc se prêtre qui lui répondait en vers ?
Se fichait-il de lui ?
Est-ce une plaisanterie ?



Par l’entrebâillement de la trappe il vit passer une écuelle dans laquelle un demi-pain flottait dans une soupe verdâtre, et quand la trappe se referma il comprit que non, « ILS » ne plaisantaient pas.

Ainsi il passa presque 21 jours, nourri de pain et d’eau, agrémentée parfois des haricots, de petits poids ou de fèves…les rares jours où c’était des fèves, était devenu pour lui un jour de fête. Il se délectait de croquer et mâcher cette matière qui restait en bouche malgré le manque évident de préparation.
La méditation remplissant ces journées, mais non comme les moines auraient pu le croire, il méditait, serte, mais sur la nuit de noce que l’on venait de lui voler….

Un matin alors que le jour ne s’était pas encore levé, trois hommes firent irruption dans sa cellule, et avant qu’il n’eu le temps de faire quoi que se soit il se retrouva bâillonné, saucissonné et affublé d’un sac de jute sur la tête qui l’empêchait de voir ou ses agresseurs l’entrainaient.

Il reconnu pourtant la voix du moine ventripotent :



Ton temps est terminé,
Tu as assez médité,
Maintenant il te faut aller,
Retrouver celle que tu as mariée.

Mais n’oubli point, et que cela soit dit,
A tout moment tu pourras revenir,
Et de tes péchés et de tes malsaines envies
Tu pourrais avoir à te confesser ou à t’en repentir.




A ces mots, Marcj eut une seule pensé :

Dieu que ce moine était un piètre poète, ces vers étaient vraiment mauvais, mais ils signifiaient tout de même qu’il allait être libre et enfin, pouvoir retrouver sa douce et tendre jeune mariée.

Il fut jeté dans une carriole, puis dans une barque pour enfin atterrir sur les berges du Tarn alors que le soleil était bien haut.

Ces ravisseurs partis, il prit enfin le chemin de l’auberge, où l’espérait il, l’attendait celle qu’il aimait.




Dans la cours de l’auberge…

Il remontait le chemin qui menait a l’auberge et accéléra le pas, il n’était pas temps de fléchir.
La diète des moines et son enfermement l’avait fort affaibli, mais une seule chose guidait ses pas ….. retrouver celle a qui il avait dit oui, et enfin pouvoir concrétiser toutes ses heures de méditation …

En entrant dans la cours il vit une silhouette devant la porte.
Celle d’une jeune femme accompagnée d’un chien, il continua quelques pas, puis réalisa qu’il ne s’agissait pas d’un chien mais d’un loup !

Il examina, a bonne distance, la jeune femme qui lui tournait le dos et alors qu’elle tapa a la porte il remarqua son ventre arrondi. A ne point se tromper la jeune femme était enceinte, mais, à ce qu’il en pensait, cela n’était pas encore pour tout de suite… il n'y avait donc point d'urgence...

Il ne voulait pas se présenter ainsi.
Pourtant, son costume était fort beau, c’était le même que le jour du mariage en fait, mais là était le problème.
Les mêmes vêtements, oui, les mêmes, depuis plus de deux semaines, dans une cellule miteuse et couché dans une paille qui ne sentait pas le foin. Dormant et vivant a deux pas d’un lieu d’aisance odorant, qu’il avait du, bien qu'a contre cœur, se résoudre à utiliser au sixième jour tellement son ventre le tiraillait.
Non il ne pouvait se présenter ainsi.
Il décida donc de faire discrètement le tour et d’entrée par la porte de la cuisine ….

Nane94140
La porte de la cuisine grince un peu, une odeur puissante se fait sentir. Mélange de chair mal lavée et d’on ne sait quoi d’autre.

Prudence étant mère de sureté, vivement Nane se glisse sous la table sans savoir qui pénètre ainsi dans sa demeure, une odeur pareille n'amène que rarement de bonnes choses. Elle a bien entendu frapper à la porte quelques instants avant mais trop énervée et larmoyante elle a préféré ne pas répondre pour ne pas attirer la pitié ou la compassion de son visiteur.

Elle ne veut surtout pas être surprise dans cet état, ses larmes ont laissé des trainées roses sur son visage de meunière recouvert de farine. Discrètement elle tente un regard vers la porte mais celle-ci juste entrebâillée ne laisse voir que le bout d’une chausse. Elle se rencogne encore plus sous la tale a tel point que pas un bout de sa personne n’en dépasse.

Quel est donc ce malotru qui ose s’introduire ainsi chez elle ? bien qu’angoissée elle se saisit d’un rouleau a pâtisserie qui traine au sol
(ben oui quoi je vous ai bien dit un peu plus haut que la cuisine était un vrai champ de tir^^)

Elle assure son arme improvisée mais cependant favorite dans sa main droite, attrape son jupon qui s’entortille dans ses jambes et l’attache à sa ceinture afin de ne pas être gênée dans ses mouvements et commence à sortir de sous son abri.
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Asha
A peine son poing c'était-il abbatut sur la porte que Fauve c'était mis à grogner en regardant derrière sa maitresse. Asha c'était donc retournée juste assez pour voir un homme se diriger vers les cuisines. Du moins, elle croyait que c'était les cuisines, car la porte semblait situé au bon endroit pour une cuisine d'auberge.

Mais peu importait où il se dirigait car à mieux y regarder, elle reconnu le profil du nouveau mari de Nane. Ainsi, il avait réussit à échaper à ses agresseurs. Mais au vu de l'état de ses vêtements, son séjour n'avait pas dù être très agréable. Dieu lui était loué.

La jeune dresseuse attrapa le jeune loup par la peau du cou pour le calmer puis reprit le chemin de sa maisonnette, rassurée et certaine qu'elle ne pourrait voir son amie avant un moment. Il était temps pour elle d'aller s'occuper de sa meute et de son futur enfant. À plus tard Nane ...

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Marcj

Marcj entra donc dans la cuisine par la porte qui donnait dans le jardin.
Il poussa fermement, elle frottait un peu sur le sol et au bruit qu’elle émie en s’ouvrant il se dit qu’il faudrait un jour qu’il graisse un peu les gonds, mais un jour, pas aujourd’hui …

Voyant l’intérieur, il resta un instant dans l’ouverture de la porte, contemplant la cuisine dans un état qu’il n’avait encore jamais vu.

L’inquiétude le gagna.

Que c’était il passé ici ?
Des marauds avaient-ils pillés la cuisine a la recherche d’on ne sait quel hypothétique magot ?
Ou pire, les moines en avaient-ils eu après sa douce ?


Il avança prudemment de quelque pas.

De la farine jonchait le sol, des plats et gamelles étaient reversés, la cuisine était sans dessus dessous.

Il voulu ouvrir la bouche et appeler sa douce, mais il ne fit qu’ouvrir la bouche la refermant bien vite a l’idée que les agresseurs étaient peut être encore là.

Non il me faut être prudent ……regarder partout ….ne pas être surpris ….pour pouvoir l’aider au mieux si …..

Il passa a coté de la table, et la dépassa, les yeux rivés vers la porte qui menait dans le couloir.

Peut être sont ils derrière cette porte ? …..ou dans le salon juste après ? ….Pourquoi ne vas t on pas ouvrir a cette femme qui est dehors ? ….si on l’avait fait des voix devraient parvenir jusqu’ici ? …..


Il n’était plus inquiet, il avait peur … et la peur grandissait au fur et a mesure de ses pensées. Plus il pensait et plus elle grandissait, plus elle grandissait et plus les questions se précipitaient…

Tous les muscles de son corps étaient entrain de se tendre, et c’est les poings serré qu’il avançait maintenant.

Quand tout a coup, quelque chose bougea dans son dos ….

Il se retourna et aperçu une forme blanche arrivant sur lui comme une furie et brandissant un gourdin.
Marcj eu un geste de recul et de sauvegarde, il avait déjà reçu bon nombre de coups sur la tête ces derniers temps, il plaça donc ses deux mains sur sa nuque et protégea son visage de ses coudes, courbant l’échine et fermant les yeux pour éviter un coup fatal….


P a a s .....e n C O R e e e e e e e !!!!!


Furent les seuls mots qui sortirent de sa bouche…


Nane94140
Le pied achève de pousser la porte qui lâche un couinement un peu lugubre….
La tavernière bondit comme un cabri sur la forme qui entre…..
Deux bras qui se relèvent en protection, un cri qui fuse….

P a a s .....e n C O R e e e e e e e !!!!!


et le rouleau à pâtisserie s’échappe des mains de Nane qui se pend au cou de l’intrus.


MAAAAAAAAAARRRRRRCJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJ Mon amour !!!!!!!!

Elle rit et pleure à la fois tant elle est heureuse de le revoir elle en oublie même l’odeur épouvantable de cul de basse fosse qu’il dégage pour l’heure. Le temps semble s’être arrêté dans la cuisine…. Tout crotté qu’il est Nane dévore son époux d’un regard avide. Elle ne peut s’empêcher de le toucher pour s’assurer qu’il est bien en un seul morceau, qu’il n’est blessé nulle part. Lui reste muet, de stupeur surement, de la voir dans cet état. En fait la tavernière ressemble bien plus à une vagabonde à la limite de la mendiante qu’a la brave et proprette bourgeoise qu’elle est d’ordinaire.

Elle se recule un peu pour laisser à son époux le temps de se remettre de ses émotions, pas trop loin cependant pour ne pas avoir à lâcher son cou. Mais dans un sursaut de conscience elle se recule tout à fait, rougissante.


Ça n’est vraiment pas ainsi que je comptais vous accueillir !
cramoisie de gène, en prenant pleine mesure de l’aspect qu’elle présente, elle tourne les talons pour filer de la cuisine.
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Marcj
Ma douce ! ne partez pas !!

Marcj voyait sa femme s’éloigner pour quitter la cuisine, il tentait de la retenir, mais voyant qu’elle ne ferait pas demi-tour, il continua :

Attendez-moi ! je ne vous quitte plus d’une semelle !


Il fit les quelques pas qui les séparaient, et saisit sa douce par les hanches.

Nous sommes tous deux de piteuse allure…….Ne pourrions nous pas nous décrasser ensemble ?


Et comme le visage de sa douce s’illuminait d’un joli sourire, il lui saisit la main et l’entraina avec lui par la porte de service qui donnait sur le jardin.

Ils traversèrent en courant l’allée qui menait jusqu’aux rives du Tarn, Marcj tirant sa douce par la main, et Nane le suivant gaiement.

Sur leur gauche, Prudence, qui faisait semblant de s’occuper dans le jardin, releva la tête vers les deux furies qui semblaient voler a travers champs.
Nane tourna la tête vers elle et lança :

Prudence ! ……. monte la coupe de fruits dans la chambre, s’il te plait ….

Puis quelques sauts plus loin :


Et la cochonnaille qui pend dans le garde mangé !

Entendant sa douce, Marcj sans se retourner lança a son tour :

....Avec un pain …… et une belle motte de beure ….


Puis courant toujours il se mit a rire et rajouta :

Merci Prudence !

Tous les deux riants de bon cœur ils arrivèrent au bord de l’eau.

Marcj s’arrêta, se retourna et laissa sa douce plonger dans ses bras.

Il la regarda avec un grand sourire, l’embrassa, d’un baisé empli de passion, puis se jeta dans l’eau, entrainant sa douce avec lui.

Ils se retrouvèrent dans l’eau, tout habillé, riant à plein poumons.

Marcj passa un pouce sur la joue de sa douce, effaçant une coulure blanche de farine.

Hé bien un bon bain ne vous fera pas de mal ma douce ….

Comment vous vous êtes regardé mon cœur ?

Elle posa ses deux mains sur la tête de son homme et laissa porter tout son poids.

La tête de Marcj se retrouva sous l’eau, il se laissa glisser et saisit sa douce par les jambes l’envoyant voler par dessus son dos.

Marcj ressorti la tête de l’eau et voyant que sa douce se relevait aussi en riant, il décida de se débarrasser de ses bottes et de sa veste, et les jeta sur le bord de la rive.

Nane fit de même avec son jupon et sa chemise, se retrouvant nue comme au premier jour, de l’eau jusqu'au dessus de la taille.

Marcj resta bouche bée a contempler sa femme.


Qu’attendez-vous ? Dois-je venir vous retirer vos habits puants ?

Heuuuu non … mais je suis un peu plus grand que vous ma douce, ce qui fait que ….


Tout en parlant il montrait des deux mains la hauteur de l’eau, qui lui arrivait a mi-cuisse.

Il retira tout de même sa chemise et ses braies, mais retirer des braies mouillées, qui plus est dans de l’eau et les pieds dans la boue, n’est pas chose facile.
Ce qui devait arriver arriva, et il glissa, plongeant a plat ventre dans l’eau, ne laissant dépasser durant un court instant que deux rondeurs blanches.

A la vue de ce spectacle Nane éclata d’un rire d’enfant, Marcj se releva bien vite, et se rua sur elle la faisant plonger de nouveau dans l’eau du Tarn.





Posté avec l'autorisation de LJD Nane pour faire bouger et parler son personnage...
Nane94140
Quand il la saisit par les hanches, juste à la porte de la cuisine elle se sent fondre, toute velléités de fuite la quitte immédiatement.
Un bain avec lui ? Mmmmmmm !!!! Quel souvenir, elle se remémore un certain tonneau qui a fait leur bonheur d’un moment et leur douleur aussi puisque tenus par son vœux ils n’avaient pu en profiter totalement. Cette fois la proposition est fort différente....

Ils sortent en courant, comme deux enfants en goguette, lancent ses consignes à Prudence, Marcj est déjà affamé mais au retour du bain qu’est ce que cela sera…. Sans même savourer le regard égrillard de la servante, ils se retrouvent tout deux au bord du Tarn, de baisers en caresses, ils se retrouvent bien vite dans les bras l’un de l’autre mais en plein baiser … il l’entraine toute habillée dans l’eau du fleuve. Elle ne s’est même pas aperçue qu’elle était dans l’eau avant que son jupon ne s’enroule de façon fort désagréable autour de ses longues jambes.

Hé bien un bon bain ne vous fera pas de mal ma douce ….

Ah je suis sale ?

Elle pose doucement ses mains sur la tête de son époux et appuie de toutes ses forces ? Représailles immédiates, elle voltige par-dessus Marcj qui l’a envoyé par-dessus son épaule. Crachotant comme un chat mouillé, elle se redresse et le fixe droit dans les yeux pendant qu’il ôte sa veste et ses bottes, tout en laissant glisser le lien qui maintient sa chemise avec lenteur puis en se débarrassant de son jupon.

Enfin dans sa tenue de bain habituelle Nane rit aux éclats en voyant la bouche de Marcj s’ouvrir et se fermer telle celle d’une carpe hors de l’eau et ses yeux essayer de sortir de leurs orbites.

Qu’attendez-vous ? Dois-je venir vous retirer vos habits puants ?

Elle se rapproche dangereusement de son époux qui tente de se défiler.
Heuuuu non … mais je suis un peu plus grand que vous ma douce, ce qui fait que ….

Préférant prévenir que guérir il se dévêt... seul... mais …. PLOUUUUUFFFFFFFFFF !!!! Le Tarn a ses chausses trappes qui ne sont autre que la vase qui repose au fond et Marcj part dans une gerbe d’éclaboussures montrant son postérieur tout blanc à son épouse hilare.

Quelle tentation que cet homme il la surprend toujours par ses facétie quoi que celle-ci n’ait pas été volontaire.

Leurs jeux se poursuivent un moment l’eau est fraiche mais agréable au début puis peu a peu la jeune femme se met à trembler, puis à claquer des dents, le froid de l’onde la transperce maintenant jusqu’aux os. Voyant cela son mari lui prend la main et la tire vers la berge pour la serrer dans ses bras.

Clac clac clac… les dents de Nane jouent des castagnettes quand elle tente de parler. Mes habits, Clac clac clac…. Ils ont été…. Clac clac clac… emportés par le courant Clac clac clac… Je vais devoir rentrer Clac clac clac… telle que je suis la Clac clac clac…

Le jeune homme la saisit dans ses bras pour la réchauffer quelque peu. Il l’entoure de sa chemise trempée qui se colle contre le corps de sa jeune épouse et le moule telle une seconde peau. Il n’ose pas lui dire que cette tenue la dévoile de manière presque plus indécente que son innocente nudité.

Venez ma douce rentrons vite avant que vous n’attrapiez la mort. Il l’entraine derechef vers l’auberge en courant au moins ca la réchauffera pense t’il.
Hors d’haleine les voila rentrés par bonheur Prudence ne traine pas dans les parages la tenue de sa patronne lui aurait sans doute arraché des hauts cris.

L’auberge est silencieuse personne la jeune mariée poussa la porte et tout deux pénètrent dans la grande salle elle tente d’avancer vers l’escalier quand Marcj qui lui tient toujours la main l’attire dans ses bras. Surprise la jeune femme s’agrippe a lui sauf que comme Elle porte sa chemise lui ne porte… rien que ses braies qu’il a réenfilé à la hâte. Profondément troublée de sentir cette peau a laquelle elle aspire depuis si longtemps la timidité l’embrase tout entière la faisant à nouveau tenter de fuir. Elle s’élance vers les escaliers quelle grimpe quatre à quatre en cours de route Marcj qui l’a suivit a grandes enjambées la rattrape et elle tombe sur l’escalier lorsqu’il la bloque. Elle l’entraine dans sa chute et leurs lèvres se rencontre leur faisant tout oublier la dureté des marches la possibilité que quelqu’un entre tout ce qui n’est pas les merveilleuses sensations que leurs bouches scellées l’une a l’autre font naitre entre eux.

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Marcj

Allongé ainsi dans les escaliers, la rudesse du contact des marches, la difficulté à rester en place sans dévaler quelques marches et risquer de se frotter les cotes, rien ne compte.

Il ne pense qu’a une chose, serrer sa douce contre lui.

Quelqu’un pourrait bien les surprendre ? Et alors ? Ne sont ils pas mari et femme désormais ?

Tous ses sens sont en éveille.

Il hume l’odeur de la peau de son cou.
Odeur doucement sucrée, que ni le bain dans le Tarn, ni nul autre ablution ne pourrait jamais faire disparaître.

Il contemple ce visage qu’il n’a eu de cesse de rêver durant tout son emprisonnement chez les moines.
Ces yeux verts si pétillants, agrandi par de longs cils soyeux, un regard si profond et si rempli de tendresse qu’il ne peut que fondre de désir pour elle.

Ses mains glissent, effleurent, se faisant parfois douce comme une plume, parfois augmentant la pression du contact, elles caressent cette peau, qui lui a tant manquée.
Elles dérivent, chancellent, s’encrent parfois, au gré des collines et des vallons sur les formes de sa femme.

Il goute ces lèvres, à la peau si fine et si douce, fruit incomparable à nul autre.

Il entend sa respiration et ses soupires, et pour lui c’est comme le chant des sirènes, il lui est impossible d’y résister.
C’est un souffle court mais qui annonce la vie, un souffle lui rappelant le bruit incessant des vagues léchant les rochers sous un jour d’été calme et sans vent.


………Grooooouuuuuuuup……


Qu’est ce que ce bruit qui venait troubler sa pensé ?

Il releva la tête, et regarda en haut puis en bas des escaliers…. Rien.


Trois pattes ???


Dit il d’une voix étranglée.
Cela ne pouvait être que lui, le chien de sa douce. Mais pourquoi grognait-il ainsi ? Lui qui d’ordinaire était si calme et ne grognait presque jamais, en tout cas jamais sur lui ni sur sa maitresse.

Nane éclata de rire.

Que vous arrive t il ?.......... Pourquoi riez vous ainsi ma douce ?

Mon cœur, il ne me semble pas que ce soit trois pattes ….

Mais d’où venait se bruit étrange alors ?

Sa réponse fut coupée de rire :

De votre …………….de votre ventre ……mon ……cœur !!!

Marcj se mit a rougir, rougir comme cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps.

Excusez moi ma douce, je suis désolé …je ne ….

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que la bouche de sa femme se colla a ses lèvres.

Puis relâchant son étreinte, elle le saisit par la main, se releva et l’attira en haut des escaliers.

Si vous avez faim a ce point, pressons nous, rentrons dans la chambre.
Marcj afficha un large sourire et répondit :


J’ai faim ma douce, faim de toutes les créations divines qu’Aristote me mettra a porté de main ….

Nane94140
J’ai faim ma douce, faim de toutes les créations divines qu’Aristote me mettra à porté de main ….

La chaleur lui monte aux joues, pourtant c'est avec un sourire qu'elle l'attire de nouveau à elle, ses mains s'oublient à leur tour sur ce corps qu'elle aspire tellement à découvrir de plus près elle est sur le point de succomber, là, sur le palier quand la raison lui revient l'embarrassant de plus belle....

D'une main, elle ouvre la porte de la chambre, découvrant le charmant tableau que Prudence a préparé pour eux.

Sur la table de la chambre, trône une magnifique corbeille ou voisinent pommes, prunes, quelques framboises tardives, quelques superbes grappes de raisin également. A coté une miche de pain dorée et fort appétissante semble les aguicher. Et enfin un jambon.... un énorme jambon fumé......rose, parfumé, dont la senteur leur titille les narines, qui cohabite avec un superbe fromage des Pyrénées toutes proches.

Avec humour elle lance :

Mais qu'avez vous donc fait à Prudence mon cœur ? De ma vie elle n'a pu aussi bien exécuter mes ordres de si belle manière et produire une si jolie table !

En tout cas, voici de quoi rassasier le plus solide des appétits.


Marcj sur le pas de la porte, hésite, son regard se porte alternativement sur la mangeaille si bien présentée et sur son épouse dont les courbes douces sont tout aussi tentante pour un affamé comme lui.

Remplissez donc votre estomac mon cœur, mais veillez à ne point trop vous alourdir, sinon vous dormiriez sous la couette sitôt les fesses posées sur le lit !

Une grimace taquine accompagne ces derniers mots elle sait que sont tendre est fort loin d'avoir envie de dormir et elle se sait suffisamment appétissante pour provoquer un appétit dévorant d'une toute autre sorte.
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--Prudence



Prudence cachée dans un recoin du couloir n’a pas perdu une miette de la scène, le
s époux aux mains qui semblent aimantées par le corps de l’autre les lèvres qui se cherchent….

Elle entend la porte se refermer violemment et s’approche à pas de loup….


Pff z’en ont mis du temps pour rentrer dans c’te chambrée !! Ca fait ben longtemps qu’moué pis l’Germain on s’rait occupés à s’mignoter !!! C’est qu’il a pusse d’tempérament qu’le patron, pisque c’est c’qu’il est mat’nant !! Pi j’chais comment qu’on doit aguicher une bonhomme moué ! L’aurait du m’d’mander des cours la patronne !

Curieuse comme une fouine elle colle tout d’abord son oreille sur le bois massif de la porte essayant d’entendre les bruits de la chambre toute émoustillée à l’idée de ce que font ses patrons.

Des rires, des bruits des plus surprenants se font entendre… Ma doué mais à quoi qu’y jouent y s’raient t’y pas entrain d’manger ?

[i]Un soupire quelques gémissements de pur plaisir fusent.


La bonne, dévorée de curiosité, s’accroupit lentement pas plus fière que ca de jouer les voyeuses mais bien trop dévorée par son démon pour pouvoir se retenir. Elle colle son œil au trou de la serrure et tente de voir.


Crénom de non y zont laissés la clef dans l’trou Arff j’y vois des nèfles !!! Dépitée la servante se recule. Sauf que ….. le contour de son œil est largement cerné par un magnifique cercle de suie qui montre a tous sa curiosité. Pourtant si elle avait pu voir ce qui se passait au même moment dans la chambre, elle aurait été plus que déçue dans sa grivoiserie. Elle n’aurait vu qu’un couple tendrement enlacé qui se nourrissait mutuellement en se donnant la becquée. Les gémissements de plaisir provenaient bien du couple mais ils trahissaient simplement un plaisir tout bête celui de Marcj de se rassasier après un trop long jeune.
Garriguette
C'est bien chargée que Garri arriva à l'auberge...

Pfff !! J'espère que ça leur ira hein!! parce que je ferai pas ça tous les jours !

Elle était trempée de sueur et, pour s'essuyer, posa ses 2 paniers sur le perron de la porte. Elle regarda par la fenêtre mais aucune corde n'y pendait comme le lui avait dit Nanou...

Bon !! ben je fais quoi maintenant avec mes paniers moi ?

Elle attendit un moment, puis, en désespoir de cause, se décida à entrer...L'auberge était vide et calme...

Ben décidément !! J'ai pas de chance, moi, aujourd'hui !! Y a même pas Prudence pour me prendre ces paniers !! Je ne peux quand même pas les laisser là !! C'est qu'il y en a un qui est rempli de préparations médecinales et je ne peux pas risquer que n'importe qui les prenne...

Garri réfléchit un instant, puis se décida à grimper...enfin, grimper... doucement...vu le poids des paniers...jusqu'à la chambre des mariés. Elle ne se sentait pas du tout à l'aise, convaincue qu'elle était que ce n'était pas le bon moment...mais elle avait beau se torturer l'esprit, elle ne voyait pas d'autres solutions si ce n'est de revenir chez elle avec les 2 paniers...et ça! Il n'en était pas question !!

Elle arriva en haut des escaliers et tomba nez à nez avec ...Prudence !

Ben, ma Prudence, qu'est-ce qu'il t'arrive ? On t'a battue ? Tu as croisé une porte ? T'as voulu séparer les amoureux dans leurs ébats ?

De toute évidence, Prudence ne comprenait pas ce que voulait dire Garri et la regardait avec des yeux tout ronds...dont un avait la particularité d'être entouré de noir !

Garri ne put réprimer un fou rire...Et plus Garrri riait et plus la tête de Prudence s'allongeait...


HiHihi....euh...hihihi...Si tu te voyais Prudence!!! Mais c'est pas encore carnaval ma belle !Ne fais pas cette tête ! A ma place tu rierais autant que moi !! HiHiHi!! Ohhhhhh! HiHi!!
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--Prudence


Des pas de loups qui montent doucement l’escalier, pourtant on sent parfaitement que la personne qui monte est lourdement chargée même si elle s’efforce de faire le moins de bruit possible.

Prudence l’indiscrète, s’éloigne de la porte de la chambre de ses patrons totalement dépitée de n’avoir rien vue mais ne voulant surtout pas être prise la main dans le sac.

Les pas se rapprochent et Garri parait. Comme la servante l’avait deviné, la visiteuse est lourdement chargée, deux paniers pendent au bout de ses bras. De l’un s’échappent quelques parfums mêlés de plantes, de l’autre des odeurs de cuisine des plus appétissantes.


AHHHH M’dame Garri c’est vous que vla ! qu’est-ce c’est-y que vous v’nez faire ici a c’t’heure ?
Ben, ma Prudence, qu'est-ce qu'il t'arrive ? On t'a battue ? Tu as croisé une porte ? T'as voulu séparer les amoureux dans leurs ébats ?

Bah nan pourquoi que vous disez ca m’dame Garri ? j’a rien fait moaaaaaaa !! j’chu pas bougé d’ici ?
La servante est ébahie des paroles de Garri ? Elle se vexe même quand la visiteuse reprend, parfaitement hilare :


HiHihi....euh...hihihi...Si tu te voyais Prudence!!! Mais c'est pas encore carnaval ma belle !Ne fais pas cette tête ! A ma place tu rierais autant que moi !! HiHiHi!! Ohhhhhh! HiHi!!

Bah j’m’a pas costumé quoi que vous racontez comme menteries j’chu toujours la même Prudence toute propre comme que m’dame Nane a m’l’a appris

Pourtant le doute s’installe dans l’esprit quelque peu fermé de la servante. Dans chaque chambre la patronne a installé des miroirs pour le confort de ses visiteurs. (Ben oui quoi c’est plus facile que de ce regarder dans l’eau du pichet^^) Prudence pénètre dans la première chambre à sa portée et va se regarder.

C’est une bonne rougissante qui ressort en se frottant de toutes ses forces pour ôter les preuves de sa curiosité du tour de son œil qui dans le coup de cerclé de noir devient écarlate.

Elle marmonne
ben quoi j’m’a heu… heu… puis elle abandonne la les explications, devinant bien que de toute manière elle est cuite si jamais Garri vient rapporter ça aux patrons.
Dites M’dame Garri vous z’y direz rien hein ? murmure-t-elle la tête basse en désignant du menton la porte close.

Y s’sont enfermés l’a d’dans d’puis des lustres pi ja pu d’ordres j’voulions qu’la patronne a m’dise quoi que j’devais faire comme tous les matins !

Maligne tout de même, Prudence a saisit un panier des mains de Garri, glissé son bras sous le sien et commence à la tirer, tout en douceur, hors du théâtre des opérations.

J’crois qu’la patronne a veut pas qu’on la dérange en c’moment j’chais pas c’qu’a vous a dit mais j’crois vaudrait mieux l’app’ler sous sa f’nêtre a vous répon’ra b’ien surtout si qu’a sait qu’c’est vous !
Garriguette
Garri dont le fou rire ne s'était que très peu calmé, regarda Prudence et lui dit :

Dis donc ma Prudence...T'aurais donc collé ton oeil derrière un petit trou de serrure comme une impardonnable curieuse que tu es !! Ohhh !! Mais c'est pas très joli ça ma belle !! Et qu'aurait dit Nane si elle t'avait surprise ainsi ? Et Marcj ? A coup sûr, il t'aurait botté les fesses ...et j'avoue que tu l'aurais un peu mérité !!

Garri fut reprise d'un grand éclat de rire en constatant la mine dépitée de la servante !

Bon allez ...je suis brave et ne leur dirai rien...mais ne recommence pas hein !

Prudence entrainait Garri dans l'escalier...

Bon, tu me dis d'appeler Nanou par la fenêtre ? Tu penses qu'elle va me répondre ?? Parce que je n'ai pas que ça à faire moi...malgré tout le plaisir que tu m'as permis d'avoir !!!!!
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