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[RP]Baronnie d'Ath, fief vanillé

Krystel_van_hoedezee
Bien des choses étaient étranges en Flandres. Cette volonté de chacun à se rendre intéressant, la nature humaine, vile, qui cherchait à détruire son prochain, les hommes, lâches et veules, qui préféraient attaquer les gens lorsqu'ils avaient le dos tourné. Entre les gueux qui parlaient de révoltes étranges, de machines à couper en deux...

Ath n'était pas hors du temps et des brutes. C'était un lieu peuplé d'êtres humains. C'était une tour de défense, pas un Paradis sur terre. C'était un fief vanillé, mais flamand. C'était le fief vanillé flamand. Et Krystel en était l'intendante, bon gré, mal gré. Malgré les doutes, malgré les mauvaises langues. Malgré son père, peut-être. Nul n'était parfait. Les Van Hoedezee n'étaient pas des anges sur terre.

Il était tôt. Un coche bringuebalant entra dans la cour du château fortifié. Il était couvert de boue. Arrivait-il de loin ? En tout cas, il avait été reconnu par les gardes, qui l'avait laissé passé en le saluant légèrement.

Le cocher ouvrit la porte et dit aux occupants :


Nous y v'la !
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Krystel_van_hoedezee
[Quelques heures plus tôt, au tribunal]

Une silhouette juvénile entra discrètement dans le tribunal, histoire de voir où en était le procès. Elle vint au moment où la juge annonça l'absence prolongée du Comte. Elle poussa un gros soupir.

Pauvres témoins, pauvres jurés, obligés d'attendre encore...

Elle aperçut alors la dame rigide, et, non loin d'elle, une autre dame aux beaux atours. La Comtesse de Hazebrouck, sans doute. La jeune fille s'approcha des deux femmes et les salua :

Mes dames... dans quel imbroglio êtes-vous tombées ?

Elle réfléchit un instant, avant de proposer :

Ath n'est pas si loin du tribunal... Si vous désirez vous reposer et manger quelque chose de... consistant...

Etait-ce une invitation ? Certes. Et puis, la Comtesse n'était-elle pas fille adoptive de sa suzeraine ? Et, aussi, sa voisine ?



[Dans le coche]

La jeune fille se tenait tant bien que mal dans le coche. Elle avait adopté un position la plus confortable possible, afin de ne pas trop se faire mal au bras. Elle fut cependant soulagée de voir les murs de la forteresse, puis de sentir le coche s'arrêter. Et quand le cocher ouvrit la porte pour dire

Nous y v'la !

La jeune fille soupira d'aise. Puis, elle reporta son attention à ses compagnes de voyage, espérant qu'elles non plus n'avaient pas trop souffert du voyage.

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Mormynette
[Quelques heures plus tôt, au tribunal]

Allons bon...encore un report...mais ça n'en finira donc jamais....

Elle croqua un fruit déguisé...

Qu'allait-elle bien pouvoir faire jusque là...retourner à Hazebrouck...elle fit la moue...depuis le départ de son époux pour le Monastère la grande demeure semblait bien vide...


Mes dames... dans quel imbroglio êtes-vous tombées ?

Qui donc l'interpellait ainsi...la voix ne lui était pas inconnue mais impossible de remettre un nom dessus...elle éluciderait ça plus tard...

Ath n'est pas si loin du tribunal... Si vous désirez vous reposer et manger quelque chose de... consistant...

Ath...les terres de sa mère...cela faisait bien longtemps qu'elle n'y était plus retournée...et qui était cette jeune femme qui manifestement en avait les clefs...étrange...Allons, elle était fatiguée, il serait temps plus tard pour les questionnements...Elle fit signe à sa Dame qu'elle prenne son mantel...


Nous acceptons avec plaisir, tout ceci n'a que trop duré...



[Dans le coche]

Par Saint Illinda...elles auraient mieux fait de prendre leur voiture...ce cocher était un incapable...avec un peu de concentration la Comtesse était certaine qu'elle aurait pu compter le nombre de pierres tapissant le chemin...

Elle soupira...et reporta son attention sur la jeune fille...étrange cette impression de déjà vu...pourquoi n'arrivait-elle pas à remettre un nom...elle était pourtant certaine de l'avoir déjà croisée...Peut-être Lian saurait-elle...

Nous y v'la !

Ce n'est pas dommage pensa t'elle avec un soupir de soulagement
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Aeliana
Au tribunal]
Aéliana observa le procureur et écouta l'allocution...
Encore un report. Cela me permettra de me rapprocher des juges, pour m'entretenir quelque peu avec Ma Dame.

Arrivée près de la Comtesse de Hazebrouck, Aéliana s'aperçut de la légère faim de sa Dame.
J'espère que ce n'est pas une de ces confiserie dont elle raffole. Je vais encore devoir paraître éteignoir.

Aéliana n'eut pas le temps d'exprimer une quelconque remarque qu'elle fut interrompue par un murmure :
Mes dames... dans quel imbroglio êtes-vous tombées ?

Cette voix... féminine... Cela ne pouvait être elle.
Elle se tourna.
Surprise, Aéliana observa la jeune personne, devenue femme au fil du temps.
Elle sourit à son interlocutrice.
Voyant La Comtesse lui répondre, elle s'abstint de tout autre commentaire, comme il se devait à son rang.
Il faut bien l'avouer, Aéliana fut bien contente de prendre un peu l'air.


[Dans le coche]
Aéliana se demanda si avec un ventre plein, elle n'eut pas régurgité lorsque le coche stoppa avec virulence.
Nous y v'la !
Comme c'est dommage..., ironisa-t-elle en son âme.

Aéliana, étant la plus proche de la porte, sortit. elle espéra que les jupes de la Comtesse ne se soient pas gâtées par le voyage.
Tout en douceur, elle posa le pied sur le sol.
Que la terre ferme est agréable, on ne peut que savourer ces instants.

Instant bien trop éphémère, il fallait déjà s'occuper des devoirs. Avec un sourire et une voix douce :

Votre Grandeur ?
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ce n'est pas toi
Mormynette
Votre Grandeur ?

La peste soit des couturiers !!!!

Pourquoi faut-il toujours que l'on se trouve sanglée dans un amoncellement de jupes...se rapprochant prudemment du bord du siège la Comtesse tendit la main à sa Dame d'Atours afin qu'elle l'aide à sortir le plus élégament possible de la voiture...

C'est pas dieu possible tous ces chiffons !!!

Une fois revenue à la station verticale, la Comtesse huma l'air, retrouvant immédiatement les odeurs et les sensations de son enfance...

Amusant...

Comment la Princesse s'y prenait-elle pour maintenir ce parfum vanillé...

Son regard parcourait avidement l'enceinte, des souvenirs l'envahissaient...

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Krystel_van_hoedezee
Pauvre, pauvre Comtesse... obligée de porter une robe qui n'était pas faite pour le voyage... Qui était sans doute appropriée pour les grandes occasions, mais certainement pas pour faire un voyage, si court soit-il... Krystel plaignait sincèrement la pauvre dame, obligée de tenir son rang, et de porter tout un amoncellement de jupes et de tissus. Elle se félicitait, par la même occasion, de ne porter qu'une robe toute simple, et si pratique pour les balades, même en coche. D'ailleurs, en parlant de cela, il faudrait peut-être songer à trouver un vrai cocher, et pas cet espèce de charretier mal dégrossi qui ne faisait visiblement pas l'affaire...

La Dame d'Atours, que la jeune intendante continuait à appeler intérieurement "la dame rigide", aida la Comtesse à s'extirper du coche. Puis, la jeune fille suivit le mouvement, et sauta hors du coche. Enfin, sauta... elle en sortit prudemment, non parce que le coche manquait de stabilité, mais parce que son bras ne lui permettait guère de faire l'acrobate.

Krystel jeta un coup d'oeil vers la Comtesse, qui humait l'air... vanillé.


Bienvenue à Ath, Votre Grandeur.

Puis, s'étant enfin rendue compte qu'elle ne s'était même pas présentée à cette dernière, la jeune fille esquissa une révérence un peu guindée (par son bras en écharpe) :

Permettez à l'intendante du domaine de vous faire visiter le lieu.

Et, parce que "intendante d'Ath" n'était pas un titre qui allait forcément avec un nom (ou un visage, d'ailleurs) :

Krystel van Hoedezee de Paradis, pour vous servir.
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Mormynette
Me faire visiter Ath ?

La Comtesse se mordit les lèvres pour ne pas rire...la jeune intendante ne savait-elle donc pas qui elle était ? Cette terre, elle en connaissait chaque arbre, chaque pierre, le château, les dépendances...toutes pièces, de la plus luxueuse à la plus simple avaient été le théâtre de ses jeux et de ceux de son frère...

Les yeux équarquillés elle ne se lassait pas des images qu'ils lui renvoyaient...

Allons...revisiter le Domaine...pourquoi pas...d'autant que cela avait l'air de faire plaisir à la jeune fille...il serait toujours temps de lui montrer à quel point elle en était familière...


Ainsi donc vous êtes l'intendante de la Princesse Douairière ? Je ne savais pas qu'elle en eu une, mais il est vrai que depuis quelques années je vis en recluse...

Vous me pardonnerez ainsi mon ignorance Dame de Paradis...une jolie seigneurie que vous possédez là et quel nom magnifique...

Allons...je vous suis !


Par Aristote...où avait-elle bien pu rencontrer cette jeune femme auparavant...

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Krystel_van_hoedezee
Ainsi donc vous êtes l'intendante de la Princesse Douairière ? Je ne savais pas qu'elle en eu une, mais il est vrai que depuis quelques années je vis en recluse...

Vous me pardonnerez ainsi mon ignorance Dame de Paradis...une jolie seigneurie que vous possédez là et quel nom magnifique...

Allons...je vous suis !


A la pâleur de visage consécutive à une course mouvementée succéda une charmante coloration rosâtre. L'émotion, provoquée par le compliment de la Comtesse, avait succédé à la tristesse provoquée par la vie de recluse que cette belle dame vivait depuis longtemps. Quelles circonstances étaient responsables d'une telle vie ? La jeune fille n'avait pas la réponse, et il était quasiment certain qu'elle ne poserait jamais la question à la fille de sa suzeraine.

Une jeune femme s'approcha de l'intendante, et Krystel lui glissa quelques ordres à l'oreille. Puis, la jeune dame se tourna vers ses invitées :


En attendant que la collation soit prête, je vais vous faire visiter le château. Et, si le Soleil nous accorde quelques uns de ses rayons, nous pourrons également en profiter pour visiter le jardin des simples.

La jeune fille guida alors Comtesse et Dame d'Atours vers la Tour, les emmena dans chaque pièce, leur fit admirer les tapisseries qui ornaient les murs et les meubles qui étaient sans doute familiers à la Comtesse, et que la jeune fille n'avait pas fait bouger, afin de laisser en l'état les appartements du château, dans le cas où la Princesse Douairière viendrait à traverser l'Artois pour se reposer à Ath.
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Mormynette
Assise sur l'un des fauteuils que son hotesse, après la visite, avait eu la bonté de faire porter sur la terrasse, la Comtesse admirait les jardins. Sa mère possèdait une vaste connaissance des simples, connaissance qu'elle avait eu la bonté de lui inculquer dans sa jeunesse....

Son regard errait d'arbres en arbres...tiens celui là...elle se rappelait fort bien la balançoire sur laquelle elle poussait son frère lorsqu'il était encore un enfançon...il riait aux éclats et demandait à ce qu'on le pousse toujours plus fort...l'ivresse de la hauteur avant qu'il ne connu celles des tavernes...et Aristote savait comme il avait et comme il aimait encore la seconde...

Un frisson la parcouru...l'automne s'en venait, bientôt les feuillages allaient se couvrir de couleurs chaudes. Un coup d'oeil autour d'elle, le silence était pesant. La jeune fille s'était éclipsée, la Dame d'Atours semblait s'être transformée en statut de sel...

Du fond de son aumonière elle sortit une lettre cachetée à la cire rouge. Elle observa longtemps le seau, son front se plissant, signe d'une intense réflexion...

Que pouvait-on lui vouloir encore...

D'un geste sec et après s'être de nouveau assurée qu'aucun regard indiscret ne pourrait en surprendre le contenu elle rompit la cire. La lecture du parchemin lui tira un soupir...Encore ! pensa t'elle...Pensivement elle referma le document, insistant sur les pliures et le glissa en son giron...


Lian ? Auriez-vous mon mantel je vous prie ? il fait frais tout d'un coup...et puis allez quérir notre hotesse j'aimerai beaucoup bavarder avec elle...
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Aeliana
Aéliana silencieuse laissait tranquillement son esprit vagabonder dans le décor somptueux des jardins, lorsque la comtesse rompit le silence en provoquant un léger sursaut à la dame d'Atours.

Votre Mantel ? Oui Votre Grandeur.
Il me semble qu'il soit resté à l'entrée.
Mais ne serait il pas plus judicieux de rentrer ?
Je ne voudrai pas que vous attrapiez un nouveau mauvais maux...


Aéliana resta silencieuse, voyant bien que de toute manière, elle n'aurait pas le pouvoir de changer quoique ce soit.
Elle se retourna et alla vers l'entrée, apostrophant un serviteur sur le chemin :


Auriez vous l'amabilité de signaler à Dame Krystel Van Hoedezee, Dame de Paradis, que Sa Grandeur Mormynette de Saint Ange Gilraen, Comtesse de Hazebrouck, souhaite converser avec sa personne ?

L'individu la regarda. Sans sourire, il confirma d'un hochement de tête et fit volte face.
Aéliana, pendant ce temps, alla chercher le mantel et l'apporta comme convenu à la comtesse.

Votre Grandeur, Ma Dame, votre mantel, bien que je renouvelle ma demande de retourner à l'intérieur. Cela serait plus sage, Ma Dame.

La voix d'Aéliana trahissait une inquiétude.
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ce n'est pas toi
Krystel_van_hoedezee
De visite en jardins, la jeune fille avait dû s'éclipser un instant, afin de voir où en était la préparation de la collation, et aussi, la préparation des chambrées, au cas où ses invités désireraient prendre du repos.

La jeune dame donnait quelques ordres à une fille de cuisine pas très pressée, quand on lui annonça que la Comtesse désirait lui parler. Krystel hocha la tête et retourna aussi vite que possible dans le jardin. Elle vit alors une Comtesse frigorifiée et une Dame d'Atours à l'air inquiet.


Oh ! Pardonnez-moi de vous avoir fait attendre si longtemps... Il fait bien trop froid pour rester ici. Je vous en prie, entrez vous réchauffer.

La jeune fille hocha la tête, comme pour signifier qu'il n'était pas raisonnable de rester au froid sans rien sur le dos, mais continua comme si de rien n'était.

Vous désiriez me parler, Votre Grandeur ?
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Mormynette
Je désire vous parler oui...ou plutôt non j'aimerai que nous parlions, que nous discutions comme deux vieilles amies...voulez vous être mon amie ?

J'ai bien conscience d'être déjà une vieille femme. Mais vivre avec mes souvenirs et dans la solitude me pèse savez-vous.


La Comtesse se leva de son fauteuil et prit la direction du petit salon. Au centre de celui-ci tronait un fauteuil, celui de sa mère et à ses côtés les petits tabourets sur lesquels son frère et elle aimaient tant s'asseoir. Elle s'en approcha et en caressa le tissu du revers de la main.

Comme je vous envie de vivre dans ce château...le mien est si grand...si...

Elle s'approcha de l'une des fenêtres et en souleva la tenture puis elle vint prendre place près de la cheminée.

Venez vous asseoir près de moi voulez vous ?
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Krystel_van_hoedezee
Discuter avec une Comtesse, ou, plus exactement, une Comtesse amie... Une amie. Une amie ? Krystel n'en avait jamais eu. Ni en pension, ni après. L'adolescente hocha gravement la tête.

Votre Grandeur, oui, je veux bien être votre amie.

La jeune fille eut, le temps d'un très court instant, le rose aux joues. Le dernier sursaut de timidité adolescente d'une âme déjà vieillie par la lâcheté de ses proches.

La Comtesse s'approcha d'un grand fauteuil et en caressa le tissu.

Comme je vous envie de vivre dans ce château...le mien est si grand...si...

En cet instant, Krystel eut conscience que la Comtesse avait vécu ici enfant. Avait-elle, en cet instant même, quelques souvenirs d'une époque lointaine et joyeuse ? Mais c'était une époque lointaine. Mais il y avait sans doute des rires d'enfants et les rêves de petites filles. Et le château des Hazebrouck ? Contenaient-ils les rêves d'une jeune épouse ? Ou les angoisses d'une mère, les tristesses d'une femme aimante, le désenchantement d'une vie de peine et de souffrance ?

Et Krystel, que savait-elle de l'angoisse d'une mère, ou de la tristesse d'une femme aimante ? Elle en avait juste un échantillon, contenu dans des carnets défraîchies d'une femme morte depuis bien longtemps.

Venez vous asseoir près de moi voulez vous ?

La jeune fille sortit de sa rêverie et s'approcha de la Comtesse, et s'assit auprès d'elle.


Me voici.

De quoi ces deux femmes, si proches, si lointaines, allaient-elles pouvoir parler ?
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Aeliana
Aéliana resta en retrait.
Un pincement au cœur se fit sentir quand elle entendit que la vie se faisait dans la solitude.
Elle ne montra pourtant aucun sentiment sur son visage.
Une légère respiration un peu plus forte qu'à l'accoutumé resta presque inaudible.


Chut... sois pas ainsi... l'égotisme est malsain.
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ce n'est pas toi
Mormynette
Perdu dans le profond fauteuil la Comtesse resta un long moment sans décloir la bouche...le feu crépitait joyeusement dans l'âtre et son regard semblait perdu dans les méandres de souvenirs lointains.

Sa main se souleva et vint se poser sur celle de Krystel.


Que savez-vous de la solitude Krystel ? je veux parler de la vrai, de la seule, la solitude de l'âme...

Voyez-vous on peut vivre entouré d'une foule et pour autant se sentir seul au monde.


Elle fit une nouvelle pause, le temps semblait suspendu. Ne subsistait que les craquement des bûches de pin qui se consumaient, dégageant une agréable odeur de résine à laquelle se mêlaient les senteurs de vanille.

Qui êtes-vous Krystel ? vous m'êtes inconnue et pourtant au fond de moi il me semble vous avoir déjà vu...j'irais même jusqu'à dire qu'il me semble vous connaître...c'est étrange vous ne trouvez pas ?

On venait de poser devant l'hôtesse de maison un plateau contenant le nécessaire pour le thé. La Comtesse, en femme aillant l'habitude d'être obéie, congédia d'un geste le serviteur, s'avança et faisant fi des convenances servit elle-même les boissons.

Déposant dans les mains de Krystel une tasse fumante elle rajouta :


Vous me trouvez bien cavalière et fort impolie je suppose...
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