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[RP] Retour aux sources

Le_borgne
"Ben l'bonjour m'ssire... Qu'es'ce j'peux faire pour vous ?"

Jean, devant le pas de la porte, resta muet quelques secondes. On ne l'avait jamais salué en lui faisant une courbette enfin sauf peut être au "bordel liquoré" mais c'était il y a bien des années... Il jaugea du regard le serviteur puis réajustant son bandeau, Jean lui répondit:

" Bah mon vieux, faut pas s'courber devant moi ! M'enfin !... Enfin, pardon... Ahem..." La première approche n'avait pas été la bonne, si bien que Jean recommença, dans l'ordre et dans les règles..." Ahem, j'me présente, Jean ou l'Borgne comme v'pouvez constater. Je viens car j'ai promis à Ladypassion de l'aider et de vous aider à remettre en état cet atelier..." Le Borgne toussota puis reprit... "Ptet qu'vous préféreriez que je repasse plus tard, m'enfin..."

Jean tira une dernière bouffée sur sa pipe et recracha des ronds de fumées puis la vida par terre et la rangea aussitôt. Toussotant à nouveau, il fit un large sourire au serviteur, espérant que celui-ci le laisserait rentrer ou qu'il irait chercher Ladypassion.

Au loin, des claquements de pas se font entendre, le Borgne jeta aussitôt un coup d'oeil dans la direction d'où venait les bruits de pas. "J'espère que c'est pas les Lynx qu'ont faim, sinon je suis mal barré" pensa-t-il...
Ladypassion
Remontant rapidement l'allée enfin dégagée de toutes les herbes, Lady se retrouve bien vite aux côtés de Jean. Un sourire éclaire son visage.

Bonjour Jean.
Comment vas-tu mon cher ami ?
Tu es venu nous prêter main forte ?
Oh je te présente Alphonse, mon homme à tout faire.


Souriant à Alphonse..

Jean a proposé de nous aider. Où en sont les travaux ?

Alphonse s'écartant de la porte, Lady entre suivie de Jean. Alphonse lui montre rapidement l'avancée dans la réparation des outils, puis le gros panier contenant ceux qui sont bons à changer.

Pour c'la, j'sais pas si un forgeron pourrait nous les arranger.. ciseaux tordus.. marteau fêlé... les coins qui sont plus des coins... enfin, y'a du boulot

Lady regarde les outils et hoche la tête, se retourne et s'approche de Jean

On ira voir Mac, le forgeron.. s'il peut faire quelque chose pour tout ça. Enfin, si tu veux..

Elle lui sourit puis regarde Alphonse.

J'ai les clés de la maison, on va pouvoir finir de décharger nos affaires.
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Le_borgne
Regardant à nouveau aux alentours, Jean vit la délicieuse Ladypassion faire son entrée. Le premier réflexe du borgne fut de baiser la main de la jeune femme puis lui répondit sur un ton qui se voulait décontracté...

"Salutations ma très chère.. Ah ?.. Je vais bien merci et vous-mêmes ? ..." prit de court par autant d'énergie, il bafouilla puis termina sa phrase... "Main forte ? les deux même !" s'exclama-t-il en souriant. "Alphonse ? ahah... Enchanté Alphonse !"

Soudain, comme une véritable tornade Lady pénétra en sa demeure, Jean lui emboîta le pas rapidement. Alphonse lui fit la présentation de l'avancée des travaux de réparation et Jean fut soulagé de voir que les travaux semblaient déjà bien entamés.
Alphonse et Lady conversèrent entre eux puis la charmante hôtesse des lieux proposa à Jean de l'accompagner voir le forgeron. Notre compère n'hésita pas un seul instant car qui dit commission dit "pas d'travail"... C'est ainsi qu'il lui répondit :

"Et bien ma foi, il semble qu'aller voir l'forgeron ne serait pas un luxe compte tenu de l'état de certains de vos outils, en effet... Et puis, ce serait un plaisir de vous accompagner.".

Jean, grimaçant un sourire, offrit son bras à Ladypassion...
Ladypassion
Lady prend le bras si galamment offert pendant qu'Alphonse prend le panier avec les outils en piteux état. Elle fouille dans sa poche et en sort deux clés, les tend à Alphonse l'une après l'autre.

Voici la clé de l'atelier, Alphonse. Je vous la confie, puisque c'est vous qui vous chargerez de le faire fonctionner.
Et celle-ci, c'est celle de la maison. Je n'ai pas trop visité l'intérieur, mais un bon ménage va s'imposer je sens. Tâchez de trouver une employée de maison, et qui soit bonne cuisinière


Pendant qu'Alphonse range précieusement la clé de la maison, Lady sort de l'atelier au bras de son chevalier. Derrière elle, Alphonse ferme la porte à clé puis les suit en marmonnant dans sa barbe

Décidément.. toujours une tornade la patronne.. m'enfin, le jour où qu'elle sera calme.. préfère pas voir ça.. c'est qu'el'sera malade..

Remontant l'alleé, Lady sourit aux mots d'Alphonse et regarde Jean, lui murmure au creux de l'oreille.

Il a raison le bougre... Je fonce toujours autant...

Mi plaisanterie, mi excuse, elle lui sourit pendant qu'ils remontent l'allée Bettie jusqu'à la rue sainte Isabelle. Après être passés devant le futur orphelinat, enfin ce qu'il en reste vu que le toit est par terre, Lady s'arrête devant le numéro 3.

Voilà la maison Alphonse.
Les malles qui étaient à l'auberge sont déjà là. Paximus a eu la gentillesse de me les porter.
Faites le tour des pièces et voyez s'il y a des gros travaux à prévoir ou juste un bon coup de ménage. Il y a une cours à l'arrière. Vous pourrez y ramener la charrette, Bourricot et Flamme en attendant qu'on leur trouve un pré.


Lâchant le bras de Jean, elle prend le panier des mains du vieil Alphonse, le laissant accomplir sa nouvelle mission. Revenant près de son ami, elle lui sourit.

On y va mon cher ami ? l'atelier de Mac est dans l'avenue Miki, pas très loin.
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--_alphonse
[A la maison]

L'Alphonse regarde la maison pendant que la patronne lui prend le panier d'outils des mains. Bref instant de résistance, il regarde la dame et lâche le panier. Mieux vaut ne pas insister et lui tenir tête, il avait appris ça il y a bien longtemps.

Reportant son attention sur la fameuse maison, il se gratte le crâne sous son feutre déformé, manquant de le faire tomber. Il le réajuste en bougonnant et pousse le portail. Joli grincement de protestation, ronchonnement du vieil Alphonse. Pas de gros travaux qu'elle a dit ? mais sans doute des tas de petits si ça commence comme ça.

Premiers pas dans l'allée, il pousse un léger soupir. Pas d'herbes folles au milieu, mais du coin des yeux il voit le jardin à l'abandon. Se concentrant sur la porte de la maison, il sort la clé de sa poche et l'ouvre.


Bon.. bah voyons vouer ça...

La porte s'ouvre sans bruit. Il entre, regarde le vestibule. Les deux petites malles sont là. Ses yeux remontent le long du couloir jusqu'à l'escalier, puis montent l'escalier. Il prie intérieurement pour se trouver une chambre au rez-de-chaussé, plus de son âge de monter et descendre des marches.

Quelques pas dans le couloir, première porte. Dans l'obscurité, il note une table, un grand buffet, une odeur de cendres froides


ah.. ça m'a tout l'air d'êt'la cuisine ici...

Il trouve la fenêtre, l'ouvre et pousse les volets, plissant les yeux aux rayons du soleil qui entrent brutalement dans la pièce sombre. Revenant sur ses pas il fait le tour de la pièce, ouvre quelques portes du buffet, inspecte.

bonne chose.. on dirait qu'y a pas d'souris par ici..

Une petite porte près du buffet. Il ouvre et découvre la pièce qui sert de cellier. Nouvelle inspection, il hoche la tête. Pas de ces sales bestioles ici non plus.

Commençant à se dire qu'effectivement la maison est en bon état, il retourne dans le couloir et entre dans l'autre pièce. Une grande table couverte de poussière, des chandeliers plein de toiles d'araignées. Sur le sol des traces de pas qui vont vers la fenêtre dont les volets sont ouverts. Il sourit malgré lui, se disant que la patronne est passée là.

Retour au couloir, il fait face à l'escalier. Soupirant à l'idée de devoir grimper là haut, il agrippe la rampe et la secoue, s'assurant qu'elle est encore en état. Lentement, il monte les marches et arrive sur le pallier. Plusieurs pièces, des chambres, un boudoir, qu'il visite les unes après les autres avant de redescendre.

Arrivé au pied de l'escalier, il se gratte à nouveau la tête.


Ben pas possible ça... où qu'elles sont les chambres du personnel ?? Vu la maison, devaient y en avoir.

La maison, étant déjà un peu plus éclairé, il finit par remarquer que le couloir se prolonge à côté de l'escalier.

Ah ! J'parie qu'c'est par là !!!

Retrouvant soudain un entrain de gamin, il s'engage dans le couloir et trouve enfin son bonheur. Des chambres, petites certes, mais juste ce qu'il faut pour lui et la future employée que madame veut qu'il trouve.

Oh bondiou ! Si j'continue à trainer ici, j'suis pas prêt d'la trouver c't'employée moué !

Et le voilà qui ressort de la maison, referme la porte à clé, remonte l'allée et ferme le portail toujours aussi grinçant. Direction la place du village, peut-être à la mairie trouvera-t-il quelqu'un qui cherche un travail d'employée de maison ?
Le_borgne
Le soleil, les oiseaux qui chantent, les rues presque désertes font penser à Jean qu'il est en train de passer une des journées les plus belles de sa vie, la jeune femme accrochée à son bras y étant pour beaucoup...

Déambulant tout les trois dans l'allée, Ladypassion murmure quelque chose à l'oreille de Jean. Celui-ci ne peut s'empêcher de sourire et lui murmure à son tour:
" En effet, héhé, mais c'est ce qui fait aussi votre charme, vous êtes une femme qui agit, c'est bien rare et appréciable..."

Le sourire radieux de Lady déteint sur notre compère qui sourit à son tour... Un sourire sincère, mine de rien, comme il a été dit précédemment, Jean est quelqu'un de très "nature"... Remontant l'allée, ils passent devant l'orphelinat en ruine. Jean constate que les travaux n'ont toujours pas avancé, seul le toit a été détruit, et il sait qui l'a fait.. Héhéhé...

Soudain, Ladypassion s'arrête et s'exclame :
"Voilà la maison Alphonse.
Les malles qui étaient à l'auberge sont déjà là. Paximus a eu la gentillesse de me les porter.
Faites le tour des pièces et voyez s'il y a des gros travaux à prévoir ou juste un bon coup de ménage. Il y a une cours à l'arrière. Vous pourrez y ramener la charrette, Bourricot et Flamme en attendant qu'on leur trouve un pré. "


Jean la regarde récupérer un panier, un petit sourire aux lèvres...

"On y va mon cher ami ? l'atelier de Mac est dans l'avenue Miki, pas très loin"

Il ne put s'empêcher de penser qu'appeler une avenue "Miki" était une grave faute de goût. Il se demanda qui avait bien pu choisir un nom pareil... puis...
Jean, cessant immédiatement de rêvasser, s'exclama tout en reprenant ses esprits :
"Allons-y ma chère... Hm, oui il me semble que l'atelier n'est plus trés loin, mais qu'importe que ce soit loin ou non ? Tant que nous sommes tout les deux, nous pouvons converser tranquillement, ce qui est un véritable plaisir, je l'avoue..."

Jean toussota, gêné par ses propres mots puis offrit à nouveau son Bras à Ladypassion...
--_alphonse
[sur la place du village, devant la mairie]

L'était bien inquiet l'Alphonse. Trouver une bonne employée de maison, bonne cuisinière, bonne femme de ménage, qui ronchonne pas ou peu, qui n'a pas peur du travail même en pleine nuit, c'était pas gagné.

Il fait le tour de la place, levant les yeux au ciel et priant de trouver cette perle rare qui satisferait la patronne. Il finit par trouver un petit groupe de femmes, certaines un baluchon à la main, en train de papoter devant la mairie.


Ben l'bonjour !

Ma patronne cherche une employée de maison, travailleuse et qu'a pas peur de bosser dur. Honnête, polie, propre... enfin quoi, vous voyez...


Coup d'œil aux tenues des femmes, première grimace et il en écarte une mentalement. Une lui répond qu'elle cherche justement ce genre de travail, pendant que les autres lui rétorquent que elles aussi.

Dévisageant celle qui a pris la parole, Alphonse s'approche d'elle. Sans dire un mot, il prend ses mains et les regarde sous toutes les coutures, puis secoue négativement la tête.


T'as les mains trop blanches, pas abîmées par le travail. M'est avis que tu vivais tranquillement avant..

Bouche pincée en cul de poule, la femme le regarde et hausse les épaules, et s'éloigne un peu. Alphonse regarde celles qui restent, leur faisant subir la même inspection plus ou moins approfondie, écartant celles qu'il juge pas assez travailleuses.

Finalement, il ne reste que deux femmes qui pourraient convenir. Se grattant le crâne sous son feutre, il les regarde et engage la conversation. Après de longues minutes, il finit par se décider


Bon, j'te conduis à la maison voir la patronne. C'est quoi ton p'tit nom ma jolie ?

Léontine m'sieur

Ramassant son baluchon, la femme qui n'est plus une gamine, mais moins vieille que lui le suit, le devançant presque. Jean la regarde et se dit que ma foi, l'a l'air d'avoir de l'énergie celle là. L'en aura bien besoin entre la patronne et son fils !

Arrivés à la maison, il la fait entrer et lui montre rapidement les pièces, lui désignant une chambre au rez de chaussée.


Cel'là, l'est pour moi. Après, tu peux prendre cel' que tu veux.. si la patronne t'engage.

J'dois aller chercher la charrette et le Bourricot, et l'étalon de la patronne. Va pas faire de bêtises en mon absence hein !!


Après l'avoir menacée de la main en guise d'avertissement, Alphonse sort de la maison et disparait dans la rue.
--Leontine
Léontine le regarde et secoue négativement la tête, espérant bien qu'enfin elle serait embauchée, qu'elle aurait un travail et un toit. Regardant l'Alphonse partir, elle refait le tour de maison.

Ben par mes aïeux, y'a du boulot !

Sa voix résonne un peu dans la maison. Attachant un foulard sur ses cheveux noués en chignon, elle fouille dans son baluchon et en sort son tablier.

Bon .. par quoi je commence ? A être là, autant que je fasse quelque chose au lieu d'attendre comme une potiche.

Fouillant la maison, elle finit par trouver balais, seaux, serpillères, torchon.. Après avoir puisé de l'eau au puits dans la cours, elle décide de commencer par la cuisine. Après avoir vidé le cendrier du fourneau dans le seau en fer, elle se met en quête de chercher quelques bûches dans la cours. Elle trouve son bonheur et revient les bras chargés dans la cuisine.

En quelques minutes, le feu avait prit dans le fourneau, malgré un peu de fumée dans la cuisine. Attrapant une grande marmite, elle la pose dessus et la remplit d'eau. Pas trop pour que ça chauffe assez vite.

Pendant ce temps, elle vide le grand buffet, rassemble tout sur la table et passe un coup de petit balai dedans pour enlever le plus gros. La bonne odeur de feu de bois se répand doucement dans la maison, accompagné de son chant ô combien réconfortant.

Léontine se met à fredonner, un seau d'eau tiède par terre, elle à genoux en train de nettoyer, astiquer, frotter le buffet...
--_alphonse
[Un certain moment plus tard]

La charrette s'engage dans la rue Saint Isabelle. L'Alphonse, un peu inquiet d'avoir laissé la Léontine seule dans la maison, fait avancer Bourricot assez vite. Il avait perdu assez de temps à le convaincre de se laisser atteler encore une fois. Il regarde la rue, les maisons et soudain pousse un cri

Oh Bondiou !!! Qu'est qu'c'est c'te fumée !!
Va pas m'dire qu'la Léontine l'a déjà foutu l'feu à la maison !!


Il fait accélerer Bourricot et bientôt la charrette s'arrête devant la maison. Il descend rapidement non sans ronchonner et "court" jusqu'à la maison.

Léontineeeeeeeeeeeee !!!
Quoi t'as foutu bon sang !! c'est quoi qu'toute cet'fumée ???


Cherchant des yeux un début d'incendie, il trouve Léontine en train d'astiquer le cellier. Ouvrant de grands yeux, il revient dans la cuisine et regarde autour de lui.

Ah ben ça... Ah ben ça... ben ça alors...

Le pauvre Alphonse n'en croit pas ses yeux. Le fourneau qui ronronne, de l'eau qui chauffe, le buffet grand ouvert et tout propre, la vaisselle entassée sur la table qui n'attend qu'un bon nettoyage...
Ladypassion
Revenant bredouille de la forge de Mac, Jean et lady remontent tranquillement la rue, bras dessus, bras dessous. Son panier calé sous l'autre bras, ils discutent en prenant leur temps.

Voyant la charrette devant la maison, Lady sourit quand soudain elle entend Alphonse crier. Ouvrant de grands yeux, elle accélère l'allure, contourne la charrette. Son panier la gêne un peu et elle le pose rapidement au milieu des paquets. Relevant légèrement sa robe, elle remonte rapidement l'allée presque en courant et s'engouffre dans la maison.


Alphonse ?!!

Qu'est ce qu'il y a ?? C'est quoi ces cris ?? On vous entend de la rue !!


A peine entrée qu'elle lâche ces quelques mots, puis se met à tousser un peu. Se tenant la gorge, elle remarque la fumée dans la cuisine et court à la fenêtre chercher une bouffée d'air frais.

piouff !! c'est quoi cette fumée ??

Les yeux un peu rouge, la gorge irritée, elle se retourne et regarde Alphonse puis aperçoit une femme à ses côtés, qui semble être bien embêtée.

Alphonse ? Qui est cette personne ?

Déisageant l'inconnue, elle attend les explications du vieil homme, tout en cherchant du coin de l'oeil Jean.
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--_alphonse
Tournant son feutre entre ses doigts, Alphonse rentre la tête dans les épaules en voyant sa patronne dans cet état.

Et ben m'dame, c'est Léontine. Vous savez, l'employée de maison que vous m'avez envoyé chercher.

Mais j'sais pas quoi elle a foutu pendant mon absence !! Le temps d'aller chercher la charrette et la maison est pleine de fumée !!


Se retournant vers la femme, il lui fait les gros yeux et attend une explication.
--Leontine
Bah quoi ? j'ai juste allumé le fourneau.. M'est avis qu'il avait plus ronflé depuis un moment.. c'est pour ça la fumée ! J'ai rien fait de mal ! Je voulais me rendre utile plutôt que d'attendre comme une potiche !
Alors j'ai allumé le feu, fait chauffé de l'eau, nettoyer le buffet et là je finissais le cellier quand t'es arrivé en criant ! me restait plus qu'à m'occuper de la vaisselle et du sol ici ! qu'on puisse préparer à manger dans une pièce propre...


Les yeux rouges, mais pas à cause de la fumée, elle tord nerveusement le torchon qu'elle a à la main. Elle regarde rapidement l'Alphonse et se dit qu'il a pas l'air commode le vieux. Coup d'oeil rapide vers la Dame, et elle baisse les yeux, s'attendant à se faire renvoyer sur le champs
Le_borgne
Dés qu'ils arrivèrent aux abords de la nouvelle maison de Ladypassion, ils virent un épais nuage de fumée... Lady lâcha soudainement le bras de notre compère et s'aventura au milieu de la purée de pois.

Au milieu des cris, des explications et des sanglots ravalés, Jean ne savait plus où se mettre. Il soupira et l'instant d'après ramassa le panier que sa délicieuse amie venait de poser puis s'engouffra à son tour dans les méandres du brouillard.

"piouff !! c'est quoi cette fumée ??
Alphonse ? Qui est cette personne ? "
s'exclama Ladypassion...

Suivant les bruits de conversation, Jean vit enfin apparaître devant lui les trois protagonistes de l'histoire... La fumée ambiante, découpant leurs silhouettes de manière fantomatique, empêchait Jean d'y voir clair.
Apparemment, tout ce ramdam était du à la nouvelle employée qui avait fait du zèle et provoqué cet incident fâcheux... S'immisçant dans le petit cercle, Jean vint prendre place aux côtés de la charmante hôtesse des lieux.

" Mon avis que cet incident est complètement fortuit, qui aurait pu deviner un instant que se servir du fourneau ferait autant de dégât ? " Accompagnant ses paroles de gestes, Jean termina d'aérer les lieux et alla ouvrir les autres fenêtres du rez-de-chaussée.

Il revint ensuite aux côtés de sa douce amie puis lui souriant, il posa le panier sur un meuble.
Ladypassion
Rassurée de voir Jean près d'elle et qu'aucun incendie ne s'apprêtait à ravager la maison, Lady se détend et écoute la femme, puis les paroles de Jean. Elle hoche la tête, et respire mieux, profitant du courant d'air qui chasse la fumée

Et bien.. on peut dire que pour une première journée, ça commence fort !

Enfin, rien n'a brûlé, c'est le principal


Elle sourit et regarde à nouveau la femme. Ni trop jeune, ni trop vieille, qui semble avoir beaucoup d'énergie, peut-être un peu trop pour ce vieil Alphonse qui ne s'attendait pas à ce qu'elle se mette à l'ouvrage à peine arrivée.

Leontine, c'est bien ça ?
Jean a raison, ce n'est pas votre faute. La maison était inoccupée depuis un certain temps. Si Alphonse avait allumé le fourneau, je suis sûre que le résultat aurait été le même.... avec quelques ronchonnements en plus ^^
Bien.. Je vous prends à l'essai.. mais pour l'instant, je crois qu'Alphonse a fait le bon choix.


Avisant le panier d'outils, elle se tourne vers Alphonse.

Mac n'était pas à sa forge, nous tenterons un autre jour. Mettez la charrette dans la cours et déchargez juste de quoi manger. Vu l'état de la maison, le reste peut attendre.

Elle ouvre la bouche, la referme, se gratte l'oreille... ayé.. fichu trou de mémoire.. Prenant le bras de Jean, elle penche un peu la tête sur le côté et soudain.. pouff! ça lui revient !

ah ! voilà ce que je voulais dire ! J'ai rencontré un jeune garçon et j'ai peut-être trouvé à la fois le pré et quelqu'un pour s'occuper de Flamme et de Bourricot.

Elle regarde Jean, espérant qu'il l'accompagnera encore
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Le_borgne
Le sourire aux lèvres, Jean assistait à la scène sans trop y prendre part, n'étant pas chez lui, il ne se serait pas permis de faire certaines réflexions à l'encontre des domestiques... La fumée si dissipant peu à peu, il vit enfin à quoi ressemblait l'intérieur de la bâtisse. Son regard vint se poser sur le visage, convulsé par la tristesse, de la domestique... Oui, oui Jean exagère beaucoup ses propos et ses pensées, mais c'est du à son côté... "Naturel" ?

À sa grande surprise, la délicieuse hôtesse des lieux vint à nouveau prendre son bras. Jean leva un sourcil qu'il abaissa aussitôt... " ça ne se fait pas en présence d'une Dame de cette qualité enfin !".... Le parfum enjôleur de la beauté fixée à son bras le transporta dans un autre monde, un monde peuplé de...

"ah ! voilà ce que je voulais dire ! J'ai rencontré un jeune garçon et j'ai peut-être trouvé à la fois le pré et quelqu'un pour s'occuper de Flamme et de Bourricot." dit-elle soudain.

Jean ouvrit la bouche et aucun son ne sortit, il la referma et réessaya sans succès. Après moultes essais infructueux, il arriva enfin à clarifier sa pensée et répondit :

" Mais cela est fort bien... Hmmm, je n'ai rien qui me retienne en cette belle journée, ainsi, si vous le souhaitez, nous pourrions à nouveau faire la route ensemble ? Histoire de discuter et admirer notre beau paysage bayeusien..." Jean se retint de dire que le paysage l'importait peu mais que par contre la compagnie de Ladypassion lui était chère... Et puis quoi de mieux qu'admirer une beauté qui n'a pas son pareil en un jour aussi clément que celui-ci.

Prenant son courage à deux mains et deux pieds, il se dirigea vers la porte, emmenant avec lui Ladypassion...
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