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[RP] Les Vilains Voyageurs Révoltés

Nessty
[Missive à tryptique ou coups de triques depuis Angoulême]


Encore un de ces volatiles de toute sorte et de tout bord
Qui virevoltaient dans le ciel avant d'arriver à bon port
En ce jour de novembre 1456, dans le Périgord.
Parmi les mouettes fientant à tribord sans remord,
Parmi les corbeaux cyniques croassant comme des croquemorts,
Parmi les colombes roucoulant trop fort,
Parmi les hirondelles fuyant la mort,
Parmi les moineaux picorant sur les contreforts.

Un de ces piafs galopins,
Qui ne ressemblait à rien
Mais qui remuait bien
Voir trop aux yeux de certains,
Vint lâcher son chargement avec entrain
Non de fiel mais de parchemin
Devant un homme au nom incertain
Avant de s'affaler sur un tas de crottin
Qui lui servirait d'oreiller jusqu'au fagotin.



Nessty a écrit:

Sieur ou sir,

En l'espace de quelques jours correspondant à mes entrées en la ville d‘Angoulême, ville devenue blême sous votre emblème, m’est parvenue une missive similaire en tout point cachetée à la glaire de babouin en dehors de... comment vous dire... de votre identité démultipliée, de votre sceau de sot, de votre seing d’assassin ! J'en arrive à me demander quel est cet être multiple qui se cache un hère alcoolique. Et bien oui, vos plis portent signature d'un habitant d'Angoulême tout comme celle d'un comte et d'un régent du Périgord-Angoumois. Malice d'une triplice divine ou maligne ?


Qui que vous soyez sieur ou sir, je vous invite à m'apporter réponse, à la simple gueuse que je suis et à l'ensemble des étrangers du Périgord Angoumois


Je suis tant une voyageuse de passage qu'une visiteuse fort sage, en restant avant tout une résidente de l'Alliance du Centre et non une pédante grimaçante, que diantre ! Ainsi en arrivant sur vos terres du périgourdin, me réjouissant même de retrouver certains, j'ai été plus qu'outrée d'être considérée comme une misérable indésirable, une brigande d‘une bande, une hors la loi sans accord et sans foi… et je passe sur les plus salaces.


Vous, le triple instigateur de cette missive rébarbative, faites référence à une loi martiale immédiate sans droit primordial en date du 21ème jour de novembre 1456,
- loi non portée à la connaissance de vos voisins et alliés en temps et en heure. Un affront diplomatique pur et simple à l'AdC et à sa population.
- loi vous octroyant des pouvoirs farfelus et anachroniques pour chacune des fonctions derrière lesquelles vous vous dissimulez.
En date du 22 novembre 1456, soit moins de 24h après proclamation de la loi martial, Grégory de Festigny était démissionnaire de son poste de comte du PA.
En date du 21 novembre 1456, Sanktuaire de crussol n'était absolument pas nommé comme régent du PA. L’octroi d’une décision comtale d’une telle ampleur n’est rien d’autre que l’usurpation du travail de sa Grandeur.
En date du 21 novembre 1456, Schumif1 n'était ni comte ni régent mais... pilier de taverne ou limier de balivernes peut être.
- loi méconnue pour le commun des mortels à l'identité unitaire que sont tous voyageurs et visiteurs. Je vous prierai donc de me faire parvenir un extrait de ce référentiel législatif sur lequel vous prétendez vous appuyer avec tant de fiel hatif. Vous n'êtes point sans ignorer qu'une gueuse de ma condition et de mon érudition ne peut avoir connaissance ou accès à ces documents qui sont, je vous cite, le Corpus Juris Civilis en son livre II. Chapitre V. opus III.


Qui que vous soyez, je vous saurai gré d'éclairer l’ignorance due à mon innocence et à mon insolence.


Conformément au traité liant les contrées de l'Alliance du Centre, aucun seing n'est exigible avec un tel entrain risible auprès de l’un de ses membres pour traverser ou séjourner le Périgord Angoumois. Quel est donc cet affront que vous faites là à vos alliés ?

Vous exigez bien selon vos mots un laissez-passer de ma part pour entrer et pour sortir de votre comté. Je suis en ces lieux périgourdins, au milieu de vauriens, dans l'incapacité de séjourner et encore moins de m'échapper. Piégée et prisonnière comme de nombreux voyageurs, vous me soumettez de la sorte à suspicion de vos cohortes. Vous nous mettez vous même en situation illégale afin de nous produire sans sommation devant tribunal. Votre cour s'est ainsi emplie en quelques jours d'infamie et d'hérésie.

Vous affirmez accorder un délai de 48h aux non périgordo-angoumoisins ce qui équivaut à mener les plus beaux ovins à l’abattoir si leur carcasse n’a pas reçu d'autorisation de séjour à compter de la parution de la mise en exercice de votre loi martiale. Je vous rappelle que cette loi a été validée le 21 novembre 1456, que vos exigences de séjour étaient valables jusqu'au 23 novembre 1456 et que, malgré tout, vous persistez à promulguer des menaces de poursuites judiciaires plus que caduques à l'encontre des voyageurs et visiteurs auxquels j'appartiens. Ces agissements frôlent l'inquisition fécale ou la dérision dictatoriale.

Vous vous affichez également comme étant détenteurs de "liste rouge". Par curiosité, je vous encourage à venir publier cette liste afin d’attester la sobriété de votre police. A ma connaissance, ce type d'information n'a aucune validité reconnue qui vous en autorise une application particulière, que cela soit dans le cadre d'une loi martiale, d'une démarche belliqueuse, d'une formalité administrative ou d'une pénalité juridique. Vous vous exposez par là même comme étant un comté usant illicitement d'informations non certifiées et pratiquant je ne sais quelle sorcellerie. Couardise ou pleutrerie ? A vous de le confirmer.


Qui que vous soyez sieur ou sir, vos insultes à mon intégrité vous attireront non pas incultes inamitiés mais occultes combativités.


Le comble de votre sottise aura été, non seulement d’user d’un titre antidaté, mais de vouloir légaliser les actions meurtrières que vous menez fièrement sur les chemins de votre contrée en responsabilisant des voyageurs innocents. Le non remboursement des préjudices causés se rapproche du brigandage officiel car vous semblez ignorer le nombre de voyageurs morts ou grièvement blessés sous les lames de vos armées et qui gisent déjà selon votre sens de la légalité au delà des frontières du Périgord.

La dernière aberration ou désolation que je soulèverai est celle relative aux lances, ayant moi même subit le chantage de me retrouver en procès sous moins de 24 h pour détention d'une lance. Vous tolérez les lances du cortège royal, des armées de l'ADC, des saintes armées identifiés et celles des autorités comtales. Je ne vois dans cette liste exhaustive et non constructive aucune habilitation à former des lances municipales ou celles d'habitants rejoignant la défense du PA. Encore une fois, vous vous mettez vous même dans l'une des situations illégales que vous énumérez si sciemment en laissant vos ânes concourir en toute liberté sous nos yeux les mulets royaux. Alors que ma pauvre bourrique s’éreinte à trainer une charrette avec une énorme barrique dévorant andouillettes et charcutailles. L’on me refuse d’abreuver ma bête et l’on me menace de décoller ma tête. Vous comprendrez aisément mon courroux et mon dégout alors que je fuis déjà les poux du Poitou.

A moins que ce ne soit là une stratégie, dont je n'ai point saisie la subtilité, pour offrir en toute légalité votre comté à ces brigands gascons qui ont envahis Bergerac. Les plus grands brigands ne sont-ils pas les pédants intriguant autour de notre Roy ?


Qui que vous soyez sieur ou sir, je vous retourne par ces plis ce que je considère comme un torchon invalide et offensant.


En salutations respectueuses, je ne viderai point mon encrier.

Fait à Angoulême le 28ème jour de novembre 1456

Nessty


Citation:
Expéditeur : Schumif1 de Valois
Date d'envoi : 2008-11-27 09:46:31

Nous,

Sanktuaire de crussol, régent du Périgord-Angoumois,

Informons à toutes et tous, Habitants du Comté, Voyageurs de Passage et Visiteurs,

La mise en exercice de la Loi Martiale de façon immédiate, en ce 21eme de Novembre 1456, et ce sur l’ensemble des Terres du Périgord-Angoumois.

Ladite loi étant légitimée par les pouvoirs qui nous sont conférés ainsi stipulé dans le Corpus Juris Civilis en son livre II. Chapitre V. opus III.

Faisons savoir que toute personne souhaitant entrer ou sortir du Comté devra avoir obtenu laissez-passer auprès de notre prévôt des maréchaux ou de nous-mêmes, Nous deux seuls ayant pouvoir de délivrer droit de passage.

Ainsi toute demande antérieure à cet instant est annulée.

Faisons savoir que les non périgordo-angoumoisins n�ayant pas reçu d�autorisation de séjour sont priés de quitter le territoire dans un délai de 48h à compter de la parution de cette mise en exercice. Le délai est de 24h pour les personnes dites en « liste rouge ».

Passé ce délai, toute personne non périgordo-angoumoisine, ou non autorisée par un sauf-conduit qui sera encore présente dans notre Comté sera passible de poursuites judiciaires.

Faisons savoir que toute personne circulant en nos terres sans avoir reçu aval des autorités compétentes, le fera sous sa seule responsabilité, et que nul remboursement ne sera versé dans le cas où nos armées mettent à mal les visiteurs en illégalité à l'égard de la loi.

Encourageons nos habitants du Périgord et de l'Angoumois à ne pas se déplacer à l'intérieur de notre province, à rester chez eux durant le temps de la loi martiale, à se préparer à prendre les armes pour assurer la sécurité de nos villes.

Faisons savoir que Cortège Royal, Armées légitimées par l�ADC et Saintes Armées identifiés ne sont pas concernés par le présent exercice et peuvent donc entrer, voyager et stationner comme prévu. Seules elles et Autorités Comtales sont désormais habilités à former et à user du droit de lances, les autres devant être immédiatement dissoutes.

Que la nouvelle soit répandue en nos terres et ailleurs.

En le 21ème de novembre 1456,
En la Chateaux de Périgueux,
Sanktuaire de crussol, régent du PA



L'envol de ce piaf fut accompagné par une prière de plus vénères mais sans vitupères de la part de cette gueuse impétueuse.


MonSaigneur de Velours, si c'est vous, je vous exhorte à libérer la gueuse peu pieuse que je suis de cette burlesque farce avant que je ne me transforme en une gigantesque garce envers ces grotesques scribouillards.

MonSaigneur de Velours, si c'est vous, je vous supplie de porter vos griffes sur moins impétueuse et enquiquineuse que je ne suis avant que je ne m'encanaille avec de la merdaille et raille toute cette flicaille.

_________________
Mittys
[L'homme qui n'avait pas assez de procès....à Angoulème]

Le comtois , encore sous le coup d'un énième procès pour une raison stupide , comme toujours pour lui , il n'avais absolument pas de chance , tel était son idée , partout ou il passait il était craint , bien sur il pouvias faire détruire des mariages romains , mais si ceci devait etre un tel sacrilège , il s'en serais défendu , mais cette fois-ci il avait droit à une peite nouveauté...enfin en partie , la fameuse célibrissime ,et exeptionnel loys martial , une loys qui provoquait des procès à la pelle , sauf quand c'est le Mittys ,le procès , à se demander si c'est lui qui fait mal son boulot ou si il occtroyait trop de laissé passer , mais cela n'était point son problème en cette heure , il venait d'arriver devant le tribunal du duché non souverain du Périgord , un batiment qui n'avait pas la même classe que ses tribunaaux helvétes qu'il avait fait rebatire jadis , le Hohenstaufen venais de trouver un garde du Palais et arriva devant le crétins en armure

Eh mon gros !...t'aurais pas la plaisance de m'emmener chez ton oh grand juge local ? tu vois , le gars toujours assis au fond de son fauteuil à compter les deniers perduent ?

il sourit au gardes qui avait plus l'air d'un pauvre poteau que l'on aurait mis la pour pallier au manque d'effectif sur des murailles attaqués par des moustique...enfin exeption faite pour bergerac assailli par des prisonniers de guerre , chose qui se disait abondémment dans le milieu de l'Ost , ...ah que de souvenir devant les portes du tribunal pour le jeune homme
_________________

Mittys auprès des ses ancêtres pour l'éternité
Carminian
Une missive parvint à la connaissance de Carminian. La dame qui l'avait rédigé avait la verve vive et, apparemment, une sacré dose de rancœur. N'étant pas à Angoulême, la jeune diplomate ne put que prendre la plume pour se permettre une légère intervention.

Citation:
A destination de la dame Nessty,

J'ai eu, dans les mains, copie d'une lettre qui, dans sa finalité, ne m'était pas destinée, mais dont un point a retenu mon attention et m'amène, présentement, à vous écrire.

Vous parlez de la déclaration de la loi martiale en notre comté du Périgord-Angoumois comme d'une loi, je vous cite, "non portée à la connaissance de vos voisins et alliés en temps et en heure. Un affront diplomatique pur et simple à l'AdC et à sa population." Je ne sais pas qu'elle est votre tolérance vis-à-vis de l'expression "en temps et en heure" mais, pour avoir suivi l'affaire, la loi martiale a été annoncée le 21 Novembre 1456 par déclaration de notre ancien comte, messire Grégory de Festigny, dit Griffes. Le jour même, une missive était envoyée à tous nos diplomates et aux ambassadeurs extérieurs connus de nos services. Le lendemain, soit le 22 Novembre 1456, la même missive, dont je vous glisse une copie un peu plus bas, était envoyé à la chancellerie de l'Alliance du Centre, donc au vu et su de toutes les personnes aptes à relayer cette informations de premier ordre pour les voyageurs de ces provinces.

J'estime avoir fait le nécessaire, ou tout du moins, le minimum pour que la majorité soit au fait de cette déclaration. Peut-être aurais-je du me déplacer en personne pour clouer sur tous les tableaux d'affichage la nouvelle ? Certes, par une telle méthode, nous serions sûr de l'optimale diffusion, mais je crains que le "en temps et en heure" soit, dans ce cas, franchement dépassé !

Ensuite, je me permets de donner mon avis sur la missive qui vous a été envoyé. Il s'agit, de toute évidence d'une erreur de notre apprenti copiste. En effet, vous avez, ci-après, les deux annonces qui ont été publiée. Il y a du avoir mélange des patronymes et je ne peux qu'en être désolée. Soyez assurée, ma dame, que cet apprenti recevra le bâton pour cette erreur.

Enfin, vous sollicitez une copie d'un passage de notre Corpus. Je me permets de le porter à votre connaissance pour l'occasion.

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Citation:
"Opus III - De la loi martiale

Article 2.5.3.1. - La loi martiale est une mesure d'exception et ne saurait être proclamée qu'en cas d'événement susceptible de nuire gravement à la bonne administration du comté du Périgord-Angoumois. Elle ne peut être décrétée que par le Comte.

Article 2.5.3.2. - Dès la fin de la situation de crise à l'origine de la promulgation de la loi martiale, celle-ci doit être suspendue par le Comte.

Article 2.5.3.3. - Durant toute la durée d'application de la loi martiale, tout voyageur, marchand ou étranger foulant le sol du Périgord-Angoumois a l'obligation de se signaler à la prévôté sous peine de poursuites judiciaires pour trouble à l'ordre publique et, ou de bannissement.

Article 2.5.3.4. - Sous la loi martiale le Comte peut d'autorité mettre aux arrêts tout individu au comportement suspect.

Article 2.5.3.5. - Sous la loi martiale les ambassadeurs et autres représentants des provinces extérieures sont priés de rester dans leur délégation. "


Je n'apporte pas de réponses ou justifications à toutes vos revendications car je considère que ce n'est pas mon rôle. Je me suis permis de répondre quant aux sujets qui touchent ma fonction dans la diplomatie du Périgord-Angoumois. Ne voyez nul affront ou accusation dans mon écrit, mais de simples justifications et un désir d'éclaircir certains points.

En espérant que le temps apaise votre courroux,

Cordialement,

Fait à Périgueux le 28 Novembre de l'an 1456,

Carminian
Chancelière du Périgord et de l'Angoumois.













Sa missive terminée, Carminian y glissa, comme elle l'avait mentionné, deux copies d'annonces relatives à la loi martiale.


Annonce diffusée aux ambassadeurs et à l'ADC a écrit:
[Mise en Exercice de Loi Martiale]

Nous,

Grégory de Festigny, Comte du Périgord-Angoumois,

Informons à toutes et tous, Habitants du Comté, Voyageurs de Passage et Visiteurs,

La mise en exercice de la Loi Martiale de façon immédiate, en ce 21eme de Novembre 1456, et ce sur l’ensemble des Terres du Périgord-Angoumois.

Ladite loi étant légitimée par les pouvoirs qui nous sont conférés ainsi stipulé dans le Corpus Juris Civilis en son livre II. Chapitre V. opus III.

Faisons savoir que toute personne souhaitant entrer ou sortir du Comté devra avoir obtenu laissez-passer auprès de notre prévôt des maréchaux ou de nous-mêmes, Nous deux seuls ayant pouvoir de délivrer droit de passage.

Ainsi toute demande antérieure à cet instant est annulée.

Faisons savoir que les non périgordo-angoumoisins n’ayant pas reçu d’autorisation de séjour sont priés de quitter le territoire dans un délai de 48h à compter de la parution de cette mise en exercice. Le délai est de 24h pour les personnes dites en « liste rouge ».

Passé ce délai, toute personne non périgordo-angoumoisine, ou non autorisée par un sauf-conduit qui sera encore présente dans notre Comté sera passible de poursuites judiciaires.

Faisons savoir que toute personne circulant en nos terres sans avoir reçu aval des autorités compétentes, le fera sous sa seule responsabilité, et que nul remboursement ne sera versé dans le cas où nos armées mettent à mal les visiteurs en illégalité à l'égard de la loi.

Encourageons nos habitants du Périgord et de l'Angoumois à ne pas se déplacer à l'intérieur de notre province, à rester chez eux durant le temps de la loi martiale, à se préparer à prendre les armes pour assurer la sécurité de nos villes.

Faisons savoir que Cortège Royal, Armées légitimées par l’ADC et Saintes Armées identifiés ne sont pas concernés par le présent exercice et peuvent donc entrer, voyager et stationner comme prévu. Seules elles et Autorités Comtales sont désormais habilités à former et à user du droit de lances, les autres devant être immédiatement dissoutes.

Que la nouvelle soit répandue en nos terres et ailleurs.

En le 21ème de novembre 1456,
En la Chateaux de Périgueux,
+SG Msg Grégory de Festigny
Comte du Périgord-Angoumois



Annonce du Régent a écrit:
Nous, Sanktuaire de Crussol, Régent du Périgord Angoumois, rappellons, en ce jour du 27 novembre 1456 que tout étranger présent sur le sol périgourdo-angoumoisins doit quitter la région dans les plus brefs délais tel que stipulé dans par la loi martiale en vigueur et decretée par le Comte Griffes. Seuls les troupes alliés et les groupes possédant un laisser passer ont l'autorisation de stationner en Périgord Angoumois.

Nous faisons également savoir qu'a partir de ce jour, toute installation dans une ville du comté doit d'abord être soumise à approbation du Prévôt des maréchaux sous peine de poursuite pour trouble à l'ordre public.

Sanktuaire de Crussol
Régent du Périgord Angoumois



Le pli correctement scellé, elle manda un jeune garçon et, lui glissant une pièce, l'envoya au pigeonnier pour qu'il fasse partir la lettre vers Angoulême, le plus vite possible.
_________________

Chancelière du Périgord et de l'Angoumois.
Lorchidea
Lorchidea tomba par hasard sur les missives de ces braves gens, et après avoir lu attentivement l'ensemble sentie la moutarde lui monter au nez (elle n'était pourtant jamais passer en Bourgogne!!) .... imaginant se trouver devant les personnes concernées et prise d'une telle rage elle s'agaça seule dans sa propriété

Que vois-je ma parole ! Cette dame pense qu'il est en faveur des voyageurs de se retrouver bloqués dans le comté, hors la loi du fait de la promulgation de cette loi martiale ? que le temps accordé était suffisant tout comme l'annonce de la mise en place de cette aberration?

essayant de garder son calme...
J'étais pour ma part venue au sein même de la lance de ce cher comte, et deux jours plus tard, alors que je me promenais dans le charmant village de Sarlat à la recherche de mes compagnons de voyage, j'ai reçu une missive me prévenant de ma mise en procédure judiciaire pour grave trouble à l'ordre publique.

Reprenant les papier de son procès elle le roula en boule avant de l'envoyer contre le mur

Grave trouble a l'ordre publique?? mais pourquoi!!!! Vu qu'il me fallait plus de deux jours pour rejoindre mon village de Rochechouart dans le Limousin??!!!

Etre avertie quelque jours plus tôt de la promulgation de la loi, mais comment aurais-je pu repartir en moins de 48h? (sachant qu'il me fallait en lance 3 jours pour atteindre Roche... donc seule...)

Est-ce normal pour de pauvre gueux de devoir se retrouver seuls sur les routes se promenant au grè de toute les attaques de bandits sans aucune protection du fait de l'empressement du départ ?
se souvenant de cette phrase comme un de ses arguments qui n'avait aucunement était lu par ni par la juge ni par la procureur

Se plaçant devant son miroir un sourire au coin des lèvres elle s'imagina devant ces personnes pensant qu'il était préférable pour le comté de promulguer ce genre de lois... et à voix haute elle se fit juge et accuser...

Je ne soulignerai qu'une seule chose :
Est-ce acceptable qu'un comté mette en péril les voyageurs dans un but de protéger leur population?? Ne serait-il pas aussi important dans un but de protection d'y inclure les voyageurs ou étrangers déjà sur place depuis un long moment ?

Vous m'opposerez sans doute les arguments suivants : Ils auraient très bien pu appartenir à la menace qui a fait mettre en place cette chere loi martiale!
Mais aussi le fait qu'il était possible de demander un laisser-passer nous permettant de repartir...


Je ne répondrai à cela qu'il serait peut être préférable pour la vie de votre comté d'éviter de faire naître un sentiment de dégout contre le PA! Car la demande d'un LP par tant de personne est un travail colossal qui permettez moi la question est donné sur quel critère??
Parce que sinon excusez moi ces propos mais à quoi sert une loi que l'on contourne avec un simple LP accordé sur les bases qui me sont d'ailleurs inconnues...
Les personnes sur liste rouge voire noire n'y ont évidemment pas droit... mais sont-il les seules menaces..??



A vous la faute si maintenant la masse de gens ayant eu droit à un procès garde ce sentiment bien encré de dégout!

De plus je soulignerai une dernière chose... Pour ce qui a concerné mon procès j'aurais particulièrement aimé qu'on lise mon réquisitoire, lorsque l'on demande un LP temporaire afin de retourner dans son village, il est très agréable de lire qu'il faudra être sorti du comté en 24h séance tenante!!

Sur ce je ne pense pas que cela puisse vous faire revoir vos positions et vous remettre en cause...
Eclate d'un rire clair et ironique

Sait-on jamais.... mais sans plus d'espoir elle alla se calmer en marchant tranquillement le long de sa petite propriété [/i]
Nessty
[Douces et amères surprises dans un balai de plumes]


Une missive qui fleurait bon la rose mêlée à une pointe de violette surement fut adressée à la gueuse impétueuse, non par vulgaire piaf galopin mais par un pigeon dodu au ramage soigneux. La belle attrapa avec précaution le volatile pour défaire son ruban de messager en jetant un rapide coup d'oeil autour d'elle afin de s'assurer que le charcutier Colombo Phil ne lorgnait point sur le potentiel fricassé.

L'Jul ?


Un pli, un cachet, un nom, Nessty vérifia en premier lieu cet élément et ne cacha pas sa surprise de voir une dame, inconnue pour elle jusque dans la définition de ses fonctions, lui répondre à elle la tite pécore de Niort. Bah, elle allait pour une fois faire confiance à ce joli rond de cire.
La chancelière du Périgord et de l'Angoumois lui indiquait avoir informer les comtés voisins. Comment mettre en doute de si belles paroles embaumant sincérité et élégance ?

Bah ma tite dame, si vous saviez ce qu'je sais... Le Poitou s'garde bien toutes les informations pour son château et ma gueuse pleurait assez devant le panneau d'affichage vide de toute intelligence et débordant d'odes à sa Sublime Sottise couronnée.


Nessty jeta un coup d'oeil sur ses dernières missives poitevines et les éplucha à nouveau une à une afin de s'assurer que la berlue ne s'était pas emparé de sa caboche enchignonnée :

ami, connaissance ou haut fonctionnaire comtal/ducal a écrit:

...
... Dame, aucune information en gargote ne fait référence à...
... désolé, aucune publication n'est apparue sur notre halle...
... Rêve pas ma Ness, ils s'en foutent du bordel dans le PA. T'connais les poux du Poitou...
... Ma chère Nessty, j'ai placardé une copie de votre missive en gargote afin que les habitants de mon duché puissent en prendre acte...
...



Soupire de tristesse ou de dépit. Elle allait tout de même répondre à cette chancelière, muselant son arrogance car celle ci avait bien été la seule à oser s'affirmer. Puis l'idée de voir une meute de copistes écervelés payer leur maladresse en place publique lui plaisait bien car leçon donnée servira au moins à certains.


Nessty a écrit:
Dame Carminian,

Je m'incline chaleureusement devant vous pour avoir daigné tremper un appendice tégumentaire jusqu'à son aube dans votre encrier diplomatique. Je n'irai point jusqu'à mettre irrespectueusement votre parole en doute mais ai la certitude que vos mots, aussi justes et prévenant soient ils, n'aient jamais été portés à la connaissance des péquenauds dont je fais partie.

Me voici encore une fois victime du confinement des noblions en des lieux préservés de toute vulgarisation. Mes larmes devant l'injustice qui a à nouveau frappé quelques uns de mes amis sur les routes périgourdines ont été dédiées durant toute la nuit en prières à ce très haut qui me semble encore être le seul à pouvoir remuer une conscience collective.

De mésaventures en déboires de voyageuse, je ne peux que vous déconseiller de prendre la route en ce moment car déjà trop parsemée de cadavres d'innocents. Je viens d'appendre qu'au sein même du Périgord les tensions et distorsions entre élus et population battent leur plein. Ceci est bien plus dommageable pour la contrée que vous représentez que cette poignée de marauds surexcités.

Je vous remercie de tout coeur pour les documents transmis dont je ferai dorénavant bon usage en les transmettant à mes connaissances afin de les préserver de la folie d'une guerre civile. Bien que tout ceci ne justifie toujours pas l'obligation pour les habitants de l'AdC d'être détenteur d'un laissez-passer et encore moins la mise en procès de certains d'entre eux, je garde espoir.

Respectueusement,

Fait à Angoulême le dernier jour de novembre 1456

Nessty



La gueuse scruta une nouvelle fois les alentours avant de libérer dans les airs le bel oisel pour retour à son pigeonnier.


Une autre missive s'envola tout aussi prestement vers un reflet d'ambre blessé dans la pénombre d'un chemin poitevin.


Nessty a écrit:
Dame,

J'ai appris que votre joli minois a rencontré malheur boisé et pavoisé sur la route. Sachez que je suis de tout coeur avec vous et vous souhaite un rétablissement prompt et sain.

Déçue de ne point pouvoir enfin vous rencontrer et vous avoir à nos côtés, je vous promets d'honorer votre nom ainsi que celui de tous ces spoliés du Périgord et du Royaume.

Amicalement,

Nessty



Dans toute cette agitation, la donzelle n'avait point eu le temps de décacheter la plus importante des missives pour la survie de cette voyageuse, la réponse à une demande des plus formelles pour elle et de l'ensemble de ses compagnons de route.

Sanktuaire a écrit:


Laiser passer accordé.



Combien de voyageurs sont jetés sous les hordes armées ?
Combien de personnes ressentent comme moi cette injustice ?
Quand va-t-on me répondre ?
Qui ?


Se grattant nerveusement le chignon, Nessty essaya de trouver réponses autour d'elle.
_________________
Juliuz
Le gros Juliuz accompagnait fidèlement celle dont la voix l'avait ensorcelé.
Il arborait cet éternel sourire niais trahissant la plus complète béatitude.
Déjà armée d'un bras droit, elle avait surnommé l'ignoble tas de graisse flageolante "son pied gauche", celui qui porte chance quand on écrase un étron inopportun lors d'un instant d'inattention.

Son regard de bovidé s'éclaira lorsqu'il entendit le battement d'ailes de nombreux volatiles.

Miam miam, voilà l'apéro pensa-t-il en laissant échapper un filet de bave. Mais Nessty connaissait son appétit insatiable et prit malheureusement soin de protéger les pigeons.

Dis Ness? Tu sais... Ils ont déjà éclos... Ce n'est plus la peine de les couver maintenant. Tu veux pas me les confier?

Le regard qu'elle lui rendit n'eût pas besoin de mots supplémentaires pour qu'il comprît malgré sa faible vigueur neuronale qu'il était privé d'en cas.

Nessty s'affairait à répondre probablement à d'éminents personnage.
Sa main s'agitait sans hésitation et laissait sur le parchemin de cursives arabesques dont l'inspiration semblait divine.


Mais Nessty? Effieu? C'est'y qu't'écris tant? On est des pouilleux nous, des moins que rien. Pourquoi qu'on tape pas d'abord et qu'on cause après? Tu crois qu'les nobliauds vont daigner s'intéresser à c'qui s'passe en dehors d'leur chateau? Enfin jdis ça... mais j'dis rien, c'est ptêt ben seulement une fois que la populace aura empalé leurs trognes au bouts de piques qu'ils vont se réveiller et geindre.


Sa réflexion n'alla pas plus loin tant ses ressources cérébrales étaient mobilisées par la digestion de son huitième repas. Il reprit son large sourire, si large qu'on en voyait le fond de ses braies.
_________________

Juliuz de Gras Double : Moche, gros, crade, impuissant, castré, cru, débile, dénué de toute morale, veule, vulgaire, cynique.
Mittys
Schmitt trainant un peu trop longtemps devant le batiment et devant cette abruti de garde qui était plus calamiteux qu'un CaC helvéte dans sa réaction...

Le garde suisse n'attenda pas plus longtemps pour repartir à angoulème il avait entendu que le gras avait été offert au vilains , et se dit qu'un p'tit bout lui frais grand bien...quelque cavalcade plus tard il revint dans la cité périgourdins , commandé par des auvergnat en jupette rempli d'étrangers...à ne plus s'y retrouver

quelque temps plus tard il arriva devant la table du double estomac et pris place en face du gros bide

t'reste un bout ? ... j'ai plus d'écus pour allez m'payer d'la bidoche sur l'marché
_________________

Mittys auprès des ses ancêtres pour l'éternité
Sp00nkilla
A quand les balises spoiler, qui me seraient fort utiles ?



Une mascarade de justice dans un tribunal du comté :

Acte d'accusation a écrit:
Le 24 du mois de novembre de l'an de grâce 1456

Accusé : Sp00nkilla
Procureur : Pumae
Juge : Lubna

/* Dossier relatif aux violations de la loi martiale. Elle ouvrit le nouveau cas. Alors que les gardes amenaient l'accusé afin de lui résumer ses droits et de lui rappeler pourquoi il était là, qu'il puisse se défendre en bonne et due forme dans les délais impartis par la loi, Pumae se leva et, une fois le silence fait, elle entama son acte d'accusation : */

Votre Honneur,

Sieur GSp00nkilla comparait ce jour devant la Cour car il est accusé d'avoir violé la Loi du Comté du Périgord et de l'Angoumois en se rendant coupable d'un acte de trouble à l'ordre public.

Laissez moi retracer les faits qui l'amènent devant cette cour. La garde et le prévôté ont remarqué des mouvements suspects en Angoulême. Une lance est train de se transformer en armée, sans autorisation aucune du Comte ou d'aucun membre du conseil du Périgord Angoumois.
De plus l'accusé n'est pas Périgourdin.
Nous ouvrons donc ce procès pour Trouble à l'Ordre Public, selon les Articles 2.5.3.3 et4. de notre Corpus

Pour rappel des textes de lois qui entrent en jeu dans cette affaire :

/*Pumae reprit son exemplaire de chevet du Corpus et se mit à lire d'une voix monocorde.*/

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Corpus Juris Civilis

Livre II - Des Institutions
Chapitre V - Des forces armées et de la prévôté
Opus III - De la loi martiale

Article 2.5.3.3. - Durant toute la durée d'application de la loi martiale, tout voyageur, marchand ou étranger foulant le sol du Périgord-Angoumois a l'obligation de se signaler à la prévôté sous peine de poursuites judiciaires pour trouble à l'ordre publique et, ou de bannissement.


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Corpus Juris Civilis

Livre II - Des Institutions
Chapitre V - Des forces armées et de la prévôté
Opus III - De la loi martiale

Article 2.5.3.4. - Sous la loi martiale le Comte peut d'autorité mettre aux arrêts tout individu au comportement suspect.
***

Corpus Juris Civilis

Livre IV &#65533; Du Droit Pénal
Chapitre II - Des crimes et délits
Opus IV - Du trouble à l'ordre public

Constitue un acte de trouble à l'ordre public, toute perturbation de l'ordre, de la sécurité, de la salubrité, de la tranquillité du comté et de ses habitants. A ce chef d'inculpation, correspondent les délits, ou crimes suivants :

Art. 4.2.4.1. - Toute violation d'un édit municipal ou comtal, c'est à dire si aucun autre chef d'inculpation ne correspond au délit ou crime recensé.
***

Déclaration de la loi martiale

Nous,
Grégory de Festigny, Comte du Périgord-Angoumois,

Informons à toutes et tous, Habitants du Comté, Voyageurs de Passage et Visiteurs,

La mise en exercice de la Loi Martiale de façon immédiate, en ce 21eme de Novembre 1456, et ce sur l&#65533;ensemble des Terres du Périgord-Angoumois.

Ladite loi étant légitimée par les pouvoirs qui nous sont conférés ainsi stipulé dans le Corpus Juris Civilis en son livre II. Chapitre V. opus III.

Faisons savoir que toute personne souhaitant entrer ou sortir du Comté devra avoir obtenu laissez-passer auprès de notre prévôt des maréchaux ou de nous-mêmes, Nous deux seuls ayant pouvoir de délivrer droit de passage.

Ainsi toute demande antérieure à cet instant est annulée.

Faisons savoir que les non périgordo-angoumoisins n'ayant pas reçu d'autorisation de séjour sont priés de quitter le territoire dans un délai de 48h à compter de la parution de cette mise en exercice. Le délai est de 24h pour les personnes dites en « liste rouge ».

Passé ce délai, toute personne non périgordo-angoumoisine, ou non autorisée par un sauf-conduit qui sera encore présente dans notre Comté sera passible de poursuites judiciaires.

Faisons savoir que toute personne circulant en nos terres sans avoir reçu aval des autorités compétentes, le fera sous sa seule responsabilité, et que nul remboursement ne sera versé dans le cas où nos armées mettent à mal les visiteurs en illégalité à l'égard de la loi.

Encourageons nos habitants du Périgord et de l'Angoumois à ne pas se déplacer à l'intérieur de notre province, à rester chez eux durant le temps de la loi martiale, à se préparer à prendre les armes pour assurer la sécurité de nos villes.

Faisons savoir que Cortège Royal, Armées légitimées par l'ADC et Saintes Armées identifiés ne sont pas concernés par le présent exercice et peuvent donc entrer, voyager et stationner comme prévu. Seules elles et Autorités Comtales sont désormais habilités à former et à user du droit de lances, les autres devant être immédiatement dissoutes.

Que la nouvelle soit répandue en nos terres et ailleurs.

En le 21ème de novembre 1456,
En la Chateaux de Périgueux,
+SG Msg Grégory de Festigny
Comte du Périgord-Angoumois

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/* Finissant sa lecture, la jeune femme résuma rapidement : */

Sieur Sp00nkilla

Au vu des faits qui vous sont reprochés, vous êtes accusé de trouble à l'ordre public. Vous avez le droit de conserver votre liberté pendant la durée de votre procès et de faire appel à l'avocat de votre choix. Je vous invite à consulter le Corpus Juris Civilis, qui est disponible en notre Gargote.

/*Elle marqua une pause et conclut en se rasseyant : */

Que suive la plaidoirie de la défense.


Première plaidoirie de la défense a écrit:
L'ancien administrateur, après avoir attentivement écouté ce qui lui était reproché se leva pour aller se placer à la barre.

« Très honoré juge, vostre procureur, et messires greffiers, je jure icilieu devant les très Saintes Écritures de dire toute la vérité sur les faits qui me sont reprochés.

Or donc, je n'aurais pas respecté les lois de vostre comté, et devant tout la loi martiale venant à peine d'être instaurée au moment des faits reprochés ?. Pourtant, je me suis bien renseigné sur mes droits et obligations devers vostre comté. Il n'est qu'à lire les échanges de missive que j'ai eu avec deux de vos respectables maires à ce propos. Au passage, afin d'avoir de bonnes informations et ne pas risquer de me fourvoyer, j'avais fait mes demandes avant d'entrer en vos terres. En voici pour preuves les lettres reçus de ces personnalités Périgourdines ». Il lu les lettres à haute et claire voix, avant de les tendre au greffier pour authentification :

« Expéditeur : Kabotine de Cianfarano de Charn&#65533;e
Date d'envoi : 2008-11-15 20:07:39
Bonjour Messire $p00nKilla,

J'espere ne pas avoir trop tarder pour vous donner réponse. c'est que je voulais être sÜr, surtout concernant la lance...Les armées ne les aiment pas^^


1erement : pouvons nous créer librement des lances pour voyager rapidement. S'il faut une autorisation, à qui devons nous la demander (nous sommes un simple groupe de trois voyageurs paisibles). Il ne me semble pas que les frontières soient fermées, d'après ce que l'on m'a dit ici, mais j'espère ne pas me tromper.

===&gt;Pas de possibilité de lances librement, faut demander en Contactant Messire Sirecambronne (Prévôt des maréchaux) pour une demande d'autorisation


2emement : pourrons nous travailler et acheter des vivres librement sur votre sol ?

===&gt;Vous pouvez travailler et acheter des vivres pour deux trois jours, je m'entends quand je dis cela cela veux dire ne pas vider le marché!!

3emement : j'aurai quelques bien à vendre (quelques stères) afin d'avoir un peu d'argent pour le voyage. Pourrais je les vendre ou non ? (en respectant les prix mairie bien entendu)

===&gt;Vous pouvez vendre quelques stere de bois sans l'inonder bien sur je dirai une dizaine lors de votre sejours en ne depassant pas le prix conseillé en mairie qui est de 4.10 ecus la stere

Pour information, c'est toujours utiles les tables des lois sont consultable au chateaux là : http://chateauperigueux.actifforum.com/table-des-lois-f50/
et l'edit Municipal d'Angouleme là : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2940&amp;start=375&amp;sid=gJbvWWCQlxpS6kfO2VeS33zjb

Bien a vous
Kabotine
Bourgmestre d'Angouleme »
Ou bien encore afin d'avoir les informations les plus fiables :

« Expéditeur : Optat
Date d'envoi : 2008-11-15 20:05:07
Messire Sp00nkilla bonjour et bienvenue à Bergerac.

Je vais vous répondre dans l'ordre de vos questions.

1 ) Dans le comté du PA, la circulation en lance est strictement interdite sans l'autorisation du comte en personne. Je vous engage donc à vous retourner vers lui pour une demande officielle. Celle-ci sera alors relayée aux forces de l'ordre et aux armées qui surveillent nos territoires. Sans cette autorisation vous risquez des mésaventures.

2 ) Bien évidement vous pouvez acheter les vires et marchandises qui vous sont nécessaires et, si je comprends un peu entre les lignes, faire le plein de marchandises pour une éventuelle revente ailleurs. La revente ici même vous est interdite et tombe sous le coup de la loi anti spéculation, mais vous pouvez vendre dans d'autres villes du PA.

3 ) Pour le bois vous avez peut-être constaté que la vente y est totalement monopole de la ville. Si vous avez du bois en dessous de 4 écus je veux bien vous le prendre et vous remercierai chaleureusement. Mais ne mettez pas vos stères directement en vente. Nous procèderons autrement pour l'écoulement de votre stock.
Pour les autres marchandises, si vous respectez la grille des prix, je vous donne l'autorisation.

En espérant vous avoir répondu totalement, je suis à votre disposition pour d'autres évenuelles informations.

Cordialement.
Optat, maire de Bergerac »
Voici le retour que j'ai eu après ma demande de complément d'information :
« Expéditeur : Optat
Date d'envoi : 2008-11-17 05:31:34
Messire Sp00nkila,

Pour l'autorisation de vente de marchandises, sachez quand-même que l situation peut changer. Dans ce cas il est demandé de s'informer et quérir une autre autorisation. Celle ci sera délivrée se selon les informations.

Pour la traversée du comté, je suis désolé de m'être mal exprimé, il n'y a pas d'autorisation à fournir si vous voyagez juste en groupe simple. Les lois actuelles du comté n'autorisent aucune lance ni groupe d'arme qui ne soient officiels.

Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire et vous souhaite un bon séjour dans le comté du Périgord-Angoumois.

Optat, maire de Bergerac »
J'ai bien entendu respecté tout ce qui m'avait été annoncé, tant sur les achats/ventes, que sur la création de lance.
Plus tard, alors que je devisais, avec mon cousin nordique, messire Gregoire de Massilia, des plaies rongeant ma patrie Champenoise � à savoir ces maudits brigands �, est entré en taverne un homme de belle prestance. Naturellement, lui faisant part de nostre conversation, il nous a rapidement parlé des malheurs similaires frappant vostre cher comté. Voyant nostre forte antipathie pour ces souillards, exacerbée je le concède par une léger excès de vostre délicieuse bière, il nous a alors fait une proposition : il avait reçu mission du comte Grégory de Festigny de lever un armée pour chastier ces mécréants souillant vos terres, et ce avant la venue tant espérée de nostre bon Roy, Levan le troisième. Il nous a d'ailleurs montré cette ordre, où était bel et bien apposé les sceaux et emblèmes comtois, dont nous n'avions jusque lors vu que les fac-similés présents en façade de la mairie. Certes de plus en plus ivre, mais surtout soucieux de préserver les terres royales et de laver l'affront fait il y a peu au Chasteau de Reims, j'ai signé mon engagement. J'ai été de suite suivi par mon cousin. Nous devions rejoindre de façon effective ladite armée dès qu'elle serait en ordre de route. La soirée s'est plaisamment terminée, les jours suivants je suis allé au verger cueillir quelques fruits pour me restaurer. Pour preuve d'ailleurs de mon absence de sentiments belliqueux envers le Périgord Angoumois, voici les relevés de vostre garde verger sur mes honnêtes prélèvements « il tendit les documents au au greffier.

Or donc, je comprend vostre grande et juste surveillance de l'activité en Angoulême. J'imagine aisément les turbulences et pressions que vous subissez. Mais pour ma part, je n'ai que je sache poinct atteint à la sureté territoriale, bien au contraire. J'ai bien respecté toutes vos lois. D'ailleurs, peut être aurais je loupé cet avis de loi martiale tout juste proclamé, mais il m'aurait été immanquablement rappelé lors de ma demande d'autorisation de lance si j'en avait eu besoin. Et concernant cette armée sous directive comtale Périgourdine, non concernée par cet avis, peut être est ce la démission du comte qui m'a plongé dans cette tourmante administrative ? Je dois bien avouer que je ne sais. Mais dites moi simplement ce qu'il en est, je compte comme à mon habitude respecter les lois des terres amies traversées. »

$p00nKilla salua avant d'aller se rassoir sur l'inconfortable tabouret qui lui avait été dévolu.


Réquisitoire de l'accusation a écrit:
Votre Honneur
Après ce grand étalement de preuve de l'accusé, sans rapport aucun avec l'acte d'accusation, je tiens à faire quelque remarque.
Ce n'est pas le maire qui donne des autorisations de séjour.
Ce n'est pas un inconnu qui dirige la défense d'une ville, mais bien les soldats gardes et maréchaux. L'information était à chercher auprès de la caserne du prévôt ou autre.
L'accusé est crédule, grand mal lui fasse.

Cependant, non convaincue par cet amas de preuve sans queue ni tête, nous réclamons une peine de prison de 2 jours et une expulsion du Périgord Angoumois une fois sorti de nos geôles.


Dernière plaidoirie de la défense a écrit:
Sp00n oya le procureur incrédule : était elle déraisonnable et feignait elle le stupidité, ou l'inverse, il ne le savait point. En tous cas, il se leva pour se présenter à la barre :

Vostre honneur, je ouie avec grande stupeur le réquisitoire du procureur. En effet, les preuves que j'apporte sont là pour prouver mon réel respect des lois Périgoudirnes. elles ne sont pas là pour prouver que je pouvais monter une lance : je n'en ai monté aucune, et donc ne suis pas en tord.

Quand aux preuves qui suivent, elles prouvent que je ne suis engagé dans aucune armée, construite ou en formation :


29-11-2008 04:36 : Vous avez cueilli 2 fruits.
29-11-2008 04:00 : Pour votre implication dans la renommée de votre village à travers le web, les autorités vous ont versé 100 deniers.
28-11-2008 09:30 : Vous avez vendu à Gilherm 1 stère de bois pour 4,10 écus.
28-11-2008 09:30 : Vous avez vendu à Gilherm 2 stères de bois pour 4,10 écus.
28-11-2008 04:36 : Vous avez cueilli 2 fruits.
28-11-2008 04:00 : Pour votre implication dans la renommée de votre village à travers le web, les autorités vous ont versé 100 deniers.
27-11-2008 14:30 : Vous avez acheté à la mairie 1 morceau de viande pour 18,00 écus.
27-11-2008 09:10 : Vous avez acheté à Prismatique 1 sac de maïs pour 3,35 écus.
27-11-2008 08:00 : Vous avez vendu à Prismatique 1 fruit pour 10,00 écus.
27-11-2008 05:00 : En vous promenant, vous avez trouvé une bonne planche de bois. Peut-être est-elle utilisable ?
24-11-2008 04:36 : Vous avez cueilli 3 fruits.
27-11-2008 04:00 : Pour votre implication dans la renommée de votre village à travers le web, les autorités vous ont versé 100 deniers.
26-11-2008 04:36 : Vous avez cueilli 2 fruits.
26-11-2008 04:00 : Pour votre implication dans la renommée de votre village à travers le web, les autorités vous ont versé 100 deniers.
25-11-2008 19:00 : Vous avez acheté à Langedelamort 3 miches de pain pour 6,00 écus.
25-11-2008 17:20 : Vous avez vendu à Pytiki 3 stères de bois pour 4,10 écus.
25-11-2008 15:40 : Vous avez vendu à Cmyrille 1 stère de bois pour 4,10 écus.
25-11-2008 15:40 : Vous avez vendu à Cmyrille 1 stère de bois pour 4,10 écus.
25-11-2008 11:40 : Vous avez acheté à Gilherm 2 miches de pain pour 6,35 écus.
25-11-2008 11:00 : Vous avez vendu à Forth_with 3 fruits pour 10,45 écus.
24-11-2008 04:36 : Vous avez cueilli 2 fruits.
24-11-2008 04:00 : Pour votre implication dans la renommée de votre village à travers le web, les autorités vous ont versé 100 deniers.
24-11-2008 21:10 : Vous avez vendu à Gregoire_de_massilia 10 fruits pour 10,30 écus.
24-11-2008 21:10 : Vous avez vendu à Gregoire_de_massilia 1 fruit pour 10,30 écus.
24-11-2008 04:36 : Vous avez cueilli 2 fruits.
24-11-2008 04:00 : Pour votre implication dans la renommée de votre village à travers le web, les autorités vous ont versé 100 deniers.
23-11-2008 04:36 : Vous avez cueilli 2 fruits.
23-11-2008 04:00 : Pour votre implication dans la renommée de votre village à travers le web, les autorités vous ont versé 100 deniers.
22-11-2008 15:40 : Vous avez vendu à Forth_with 5 stères de bois pour 4,10 écus.
22-11-2008 14:30 : Vous avez vendu à Forth_with 2 fruits pour 10,40 écus.
22-11-2008 04:36 : Vous avez cueilli 3 fruits.
22-11-2008 04:00 : Pour votre implication dans la renommée de votre village à travers le web, les autorités vous ont versé 100 deniers.

Donc, puisqu'on me reproche d'avoir violé la loi martiale, je rappellerai que celle ci a été annoncée à Angoulême après les faits qui me sont reprochés. Certes, elle a été édictée plus tôt en la capitale, mais du fait de l'éloignement, nous ne pouvions la connaitre. Si le procureur a des moyens d'oir plus rapidement les nouvelles, qu'il ait l'amabilité de nous les présenter : je ne doucte point que cela intéresse très fortement la très Sainte Inquisition !

Or donc, votre honneur, je demande à votre grande sagesse d'édicter le seul verdict juste et non discutable : ma relaxe.

Concernant la dite armée, si elle n'est plus autorisée, je ne compte bien évidement pas la rejoindre comme prévu de prime abord. Je vous demande donc de m'&éclairer sur ce que je dois faire dans un avenir proche : réclamer laisser passer pour quitter vostre territoire, où bien mon bras pourrait il être précieux pour votre comté ?

Sur ces paroles pleines de sens, $p00n alla attendre l'énoncé du verdict.


Alors que j'attendais depuis plusieurs jours l'énoncé du verdict, confiné dans mon incertitude bien que le sieur Gmat ait confirmé avoir reçu mission de l'ex comte Griffe, avec force témoignage de celui-ci, je décidais d'écrire au juge Lubna :

$p00nKilla, le 1-12-1456 a écrit:
Vostre Honneur,

Si je me permet de vous écrire et d'accaparer quelques minutes de vostre précieux temps, c'est que j'attends depuis plusieurs jours le rendu de vostre verdict concernant mon soit disant non respect de la loi martiale. Je ne retracerai pas ma défense ne doutant point que vous ayez écouté ma plaidoirie avec force concentration.

Mais il est vrai que j'aimerai savoir ce que je dois faire dans les prochains jours :
- Soit l'armée de messire Gmat est devenue non désirée et en ce cas, je ne manquerait pas à ma parole en ne la rejoignant pas. En ce cas, j'aimerai obtenir mon juste et non contestable acquittement dans les plus brefs délais. Ainsi, je pourrais mander laissé passer et quitter vostre territoire, mettant ma famille et moi en sécurité.

- Soit l'armée de messire Gmat est bel et bien mandatée par vostre comté, comme l'en attestait le document officiel de vostre comte déchu, et en ce cas après la juste annonce de mon innocence, je ne renierais pas parole donnée et lutterai à vos côtés contre l'infamie qui ravage vos terres.

Or donc, ma vie ainsi que celle de ma famille est suspendue à vos lèvres.

Salutations respectueuses,

$p00nKilla


Et la sanction pour avoir rappeler au "vénérable" juge ses devoirs cingla :


Enoncé du verdict a écrit:
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Le1Decembre 1456
le Juge fatiguee...
Votre defense....c est n importe quoi
vous etes comdaber a 100 coups de fouets en place publique , 2 jours de prisons et 15 ecus d amende a payer cash et des votre sortie se prison banni du Perrigord angoumois pendant 15 jours
garde....mettez moi cet homme au cachot
Boum (coup de marteau)

Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 2 jours et � une amende de 15 écus.


J'étais abasourdi par tel simulacre de justice. De quoi étais je coupable ? D'avoir suivit des ordres que j'avais pu lire par moi même, estampillé du comte Griffes en place en ce jour maudit du 22 novembre 1456, jours où les faits m'étaient reprochés ! De ne pas avoir usé de sorcellerie pour connaitre par avance la nouvelle loi martiale, édicter seulement le soir, à plus de 30 lieux d'Angoulême ! Depuis des mois, l'hérésie avait bien pris pied en Périgord Angoumois : quel malheur pour mon corps de ne pas l'avoir suivit. Quel bonheur pour mon âme.

Mais ce qui cingla ensuite, ce furent surtout les 100 coups de fouet que le bourreau m'administra en place public, et qui me laissèrent pour mort. Mais bon, l'esprit retord du juge avait paré à cela en me laissant le loisir de me remettre dans les geôles périgourdines...

Décidément, être étranger au Périgord, c'était par la même être suspect et donc coupable aux yeux des dirigeants de ce comté manifestement en proie à la folie et au Chaos. A tout bien y réfléchir, les trois quarts des Périgourdins, si l'on s'en référait aux récents évènements en mairie d'Angoulême, n'étaient pas mieux vus et traités !

Une haine froide et indicible naquit pour la première fois dans ma psyché tandis que mon corps succombait aux assauts du bourreau

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Forum Je Ne Comprend Pas / peaux : MA - Jeux de piste



























--Fantoche


[Sans doute aux abords de la frontière périgourdine]

Caboche profondément enchâssée dans sa galure, bâton en main, le vendangeur marche d’un pas rapide pour compenser la taille ridicule de ses guiboles.

S’il avait eût bonne mémoire, ou s’il avait su lire, il aurait pu reconnaître les lieux. Les lieux du massacre dont il avait été témoin et victime quelques jours plus tôt. Mais il fallait avouer qu’il n’avait guère mémorisé la route à son premier passage, se laissant guider par ses infortunés compagnons de fortune. Ceux-ci avaient dû être ensevelis depuis. La pomme d’Adam saillante du nain déglutit avec peine dans sa gorge nouée lorsqu’il imaginât le sourire innocent de Faustinne figé par la mort et gavé de terre.

Au loin, se découpe déjà sur le ciel rougeâtre du matin, la silhouette d’une ville… ou d’un village… Un tel fatras de toits qu’on imagine les bicoques insalubres se grimper les unes sur les autres pour engendrer une armée de dégénérés. Pas de doute, il approche du Périgord!

La pause s’impose. Paluche au fond du sac, fouille frénétiquement avant d’arracher de quoi grailler. Une ficelle de viande séchée qui a vite fait de trépasser sous les mâchoires avides du nain. La panse loin d’être satisfaite, Fantoche s’apprête néanmoins à reprendre la route quand un bruit de feuilles froissées attire son attention. Là, sur la gauche, un minuscule lapin – certainement le cadet de la famille – tente une sortie. Ni une ni deux, la fronde est dégainée et bientôt, une caillasse va cueillir le lapereau à la tête.

Crocs découverts par un sourire horrible, Fantoche s’approche de la tache blanche gisant dans l’herbe, tâte la boule de poils du bout de son bâton puis s’agenouille à côté pour la ramasser.


- En v’là ‘co un qu’aviont pas sa paperasse en règle!

Et quand le nain a fini de tourner et retourner le petit cadavre entre ses grandes paluches, il le balance avec nonchalance au milieu de la route.

- Hum… matez-voir c’te bestiole toute desgaudie… l’ vaut pas pus d’grain qu’une rognure d’ongle!

Et il reprend la route en sifflotant.

EDIT : petit problème pour afficher la photo...
Nessty
[Les mots d'une Vilaine pour expliquer les maux causés par plus vilain encore]

Mais Nessty? Effieu? C'est'y qu't'écris tant? On est des pouilleux nous, des moins que rien.

Nessty le savait, dès que pigeonneaux battaient air, ogre ressentait famine. Sacré charcutier ! Elle le trainait dans sa charrette depuis le Poitou contre et envers l'avis de tous. La donzelle avait vu Juliuz de l'appellation d'origine et certifiée de Gras Double se combler une dent sous ses mirettes, évidant un volatile de ses tripes puis y insufflant son haleine putride. Tout un art parait il que de transformer un piaf en baudruche pour la mioche qui lui servait d'apprentie. Fallait l'avoir vu pour le croire. Mais quiconque connaissait le coeur noyé dans l'immensité de ce tas de margarine, savait que le bougre était plein de ressources. Euh... par ressources n'entendez point les gaz qu'il lâchait sans retenue ou encore l'odeur qu'il dispensait si généreusement autour de lui, mais ces petites choses de l'esprit qui arrivent à vous arracher un sourire puérile dans n'importe quelle situation. Sacré blagueur !

Roooooo mon Jul, même si on a des poux sur la tête et de la terre sous les ongles, on n'en reste pas moins d'honnêtes gens, hein ? Personne de chez nous n'a jamais tué avant de venir ici et notre idéologie est la plus belle de toutes : défendre les opprimés.

Nessty se mordit les lèvres en prononçant ces mots. Elle vit arriver le sieur de Hohenstauffen réclamant barbaque et l'invita à sa tablée. Au cours de la conversation, elle rappela les mots de la Môme aux côtés de laquelle elle s'était engagée il y a près de 2 mois de cela.

Planktétrip a écrit:

A tous qu'êtes mis dans la confidences parce qu'révoltés !

Nous prenons les armes bien d'cidés puisqu'il fut impossible d'se faire entendre des hauts personnages d'Périgourdin peureux com'pas deux quand à cette tuerie scandaleuse venue des armées. C'la dit faudrait faire preuve d'patience puisque la plupart d'entres nous se sont faient poutrer et doivent attendre sagement d'être à nouveau libre de se déplacer une fois remis de leurs blessures. Les choses se mettent en place peu à peu, l'nombre des partisants grandit chaque jours qui passe et l'espoir d'frapper fort s'en vient nous motiver encore plus.
...
Nous marcherons ensemble pour qu'le peuple puisse enfin s'faire entendre.
Nous avons choisit d'user de manière forte, faut désormais nous organiser!!



La gueuse impétueuse essuya une larme en pensant à cette gamine laissée pour morte dans un fossé par l'ignoble Buchettes lui même et coincée depuis dans le triste Périgord. Nessty avait juré vengeance au risque de perdre sa propre innocence de simple pécore. La cause en valait la peine, les voix et les voies de la destiné s'ouvraient chaque jour au cri de son

Quo fata ferunt !

La donzelle n'avait plus envie de rire et de tourner la situation en dérision en repensant à tous ces cadavres qui avaient jonché et qui jonchaient encore le Périgord. Sa voix bien qu'aussi fluette que l'était cette garcelette prit soudain une intonation des plus graves.

Mes sieurs, j'ai prêté serment jusqu'à verser mon sang car depuis le début, je fais partie de cette révolte pour défendre les innocents devant l'infamie et l'injustice.

Je ne me suis pas fait poutrer la gueule par un sot abusif, je ne suis pas connue dans une cour de justice pour un larcin quelconque. Je suis tout simplement lasse d'entendre parler des méfaits de tous ceux qui se prennent trop au sérieux dans leurs fonctions de potiches. Ils sont là pour assurer notre sécurité et non pour nous porter des coups bas. Je suis ici aujourd'hui pour cela et serai toujours présente par solidarité et non par intérêt pour une mairie ou un château. Je n'ai jamais brigandé et ne briganderai jamais ! En revanche, je n'hésiterai pas à prendre les armes en hurlant :

Spoliatis arma supersunt !


Nessty arbora fièrement un sourire des plus sereins et poursuivit le discours qu'elle avait déjà tenu il ya des semaines de cela, fidèle à sa condition, fidèle à son idéologie, fidèle à elle même.


Pourquoi qu'on tape pas d'abord et qu'on cause après? Tu crois qu'les nobliauds vont daigner s'intéresser à c'qui s'passe en dehors d'leur chateau?

Sache mon gros Jul que nos armes sont doubles :

- nos bâtons de voyageurs vaincront car notre motivation est inégalée à ce jour. Mine de rien nous ne sommes pas qu'une poignée de maigrichons comme tous peuvent le penser de ces vilains inconnus... N'oublions pas ceux qui font partie de nos troupes, n'oublions pas ceux qui nous ont suivi, n'oublions pas ceux qui nous ont fourni des armes sans pouvoir venir combattre, n'oublions pas ceux qui nous soutiennent dans l'ombre depuis leur siège de hauts fonctionnaires à travers tout le Royaume.

- nos mots sont souvent plus tranchants que des armes. Il y a parmi nous d'excellents orateurs qui sauront user de paroles et d'influence. Il y a de quoi agacer des comtes, des ducs et autres prélats qui se croient intouchables parce que le fion engoncé dans le moelleux de leur siège , il y a de quoi réveiller quelques ursinés rosés la réalité, il y a de quoi pousser au suicide les consciences les plus malveillantes.



Vus mes biscotos, je vais me retrouver sur le carreau, c'est certain. Et bien tant pis ! Je continuerai à plaidoyer pour notre cause révolutionnaire. Ceux qui me jetteront à terre ne pourront que s'en mordre les doigts pendant de très longues semaines car ma détermination et mon intransigeante est sans limite.

J'ai choisi sans appréhension entre mon confort et ma vie : ce sera mon vie au nom des Vilains avant tout. Et surtout, je n'oublierai pas de m'amuser au passage en voyant la tronche défaite de certains.


Un sourire des plus sarcastiques vint illuminer le visage angélique de celle que ses plus fidèles amis surnommait affectueusement la Noisette. Et dire qu'elle en avait sué pendant des jours et des nuits avec les pires bestiaux, les plus grands marauds et jusqu'à ce phylécastrope encoquillé, ne transparaissait point dans son regard pétillant.

Que ceux qui doutent, se rassurent. On est là tous ensemble et on a déjà fait les premiers pas ensemble. Nous avons pris le temps qu'il a fallu pour tout cela, sans hâte, sans précipitation, sans envie suicidaire, sans ambition démesurée. Les factions brigandes les plus hargneuses oeuvrent déjà à leur façon à nos côtés, enfin ceux qui ont su nous faire confiance car nos idéaux se rejoignent, et nous les soutenons dans l'ombre et l'anonymat. Tous ensembles comme je vous le dis, fels et féals, pour défendre les opprimés et les innoncents. Nous n'en voulons pas à la population que nous encouragerons même à rejoindre notre ralliement.

Et j'vous pris de croire en ceci au moment où nous allierons nos forces dans la bataille :

Spoliatis arma supersunt*

*À ceux qui ont été dépouillés, une ressource reste : les armes
_________________
--Cathycat



[Nîmes en Languedoc, quelque part sur une colline aux portes de la ville.]

Cathy était toujours à Nîmes.
Nîmes ville maudite pour elle…
Ville dans laquelle elle est entrée par un matin de septembre, le 26 pour être plus précis.

A cette heure matinale, ces pensées se tournaient vers le Périgord, comté où elle devrait se trouver à l’heure actuelle parmi les gens qui se battent pour une noble cause. Celle de faire ouvrir les yeux à notre Roy sur les méthodes radicales de l’armée et sur l’abus de la loi martiale.
Trop affaiblie par de récents événements Cathy n’avait pu faire la route pour rejoindre ses compagnons d’armes, mais elle priait de tout son être pour eux et louait devant Aristote leur dévouement à défendre le droit de vie de chacun.
Droit de vie dont on l’avait privée au détour d’un chemin languedocien.

Cathy s’assit près du petit tas de pierre sur lequel elle venait se recueillir chaque matin et chaque soir. Elle se remémora alors son « voyage » en Languedoc…


[Mois de septembre 1456]

C’est par un soir de septembre en taverne que le premier voyage de Cathy se décida. Son parrain venait de lui faire la promesse de lui montrer la mer pour la première fois de sa jeune vie. Cathy était aux anges à l’idée de voyager auprès des deux hommes qui comptaient le plus pour elle, son fiancé et son parrain. C’était d’ailleurs l’occasion pour elle et son fiancé de célébrer leurs fiançailles et de profiter de la vie avant l’arrivée du fruit de leur amour qui grandissait en son ventre.
Ils quittèrent donc Millau pour la belle ville de Lodève où ils passèrent deux jours avant de repartir pour Montpellier.
La mer enfin la mer ! Cathy était émerveillée devant cette immense étendu d’eau à perte de vue, rien en comparaison avec le lac de Millau qu’elle connaissait par cœur. Son parrain avait tenu sa promesse, lui ancien marin de commerce, il exhaussait son rêve de jeune fille innocente « voir la mer ». Ils décidèrent néanmoins d’aller jusqu’à Nîmes, Nîmes la belle et grande ville de Nîmes réputée pour ses vergers abondants et son bon accueil. Ils restèrent donc dans cette ville pendant trois jours pour profiter des ressources de la ville avant de reprendre la route. Et quelle route … Celle de leur terrible destin.


[Nuit du 27 au 28 septembre 1456 entre Nîmes et Montpellier]

Cathy marchait aux côtés de son fiancé, son parrain les devançant, elle était ravie de voyager à leurs côtés. Aurait-elle rêver mieux pour son premier voyage ? Non, elle était persuadée que non.
Ils avaient quitté Nîmes dans la nuit pour atteindre Montpellier au petit matin. Mais c’était sans compter sur la mauvaise rencontre qu’ils allaient faire.
A mi-chemin entre les deux villes, alors que la pleine lune éclairait la route ,ils arrivèrent dans un endroit vaguement boisé sur la droite en haut d’une petite colline. C’est alors que surgit de nulle part une horde de soldats armés jusqu’aux dents. Cathy eut à peine le temps de saisir les paroles de son parrain qui lui disait de fuir avec son fiancé que déjà deux soldates fonçaient sur elle épée à la main.
Son parrain assez fort tenta de retenir les soldats véhéments mais il fut mis à terre, assommé.
Cathy tenta de fuir mais deux autres soldats venus de derrière lui barrèrent le chemin. C’est alors qu’elle prit de multiples coups d’épée. Elle sentit le métal froid entrer dans ses chairs, hurlant de douleur et les yeux emplis d’effroi et d’incompréhension. Elle chercha son fiancé du regard et le vit se jeter au devant d’elle hurlant de rage pour la protéger. Il se prit lui aussi plusieurs coups d’épée pour la protéger elle.
Cathy hurla et se jeta vers lui allongé et gisant au sol, inanimé. Elle sentit alors un dernier coup d’épée porté à l’épaule, ce dernier lui arracha un nouveau cri de douleur avant qu’elle ne s’évanouisse à son tour.


Citation:

28-09-2008 04:36 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Poing de Fer" dirigée par Klanacier
28-09-2008 04:36 : Maëlis_de_tourraine vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
28-09-2008 04:36 : Grenouillex vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
28-09-2008 04:36 : Grenouillex vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
28-09-2008 04:36 : Grenouillex vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
28-09-2008 04:36 : Votre arme a été détruite.


Cathy reprit connaissance le lendemain matin, à Nîmes. Elle souffrait atrocement des blessures qui lui avaient été infligées et pourtant elle se disait que ce ne pouvait être qu’un cauchemar, un horrible mais simple cauchemar …
Et pourtant … Elle porta sa main à son flanc gauche et la regarda poisseuse du sang souillé qui s’échappait encore de sa plaie. Elle serra les dents de douleur, son corps n’était plus qu’une immense plaie vivante. Elle reprit ses esprits un instant, comment était-elle revenue jusqu’à Nîmes?
Elle tourna la tête et vit son parrain qui remerciait un marchand qui avait dit les ramener jusqu’à la ville. Elle tourna la tête de l’autre côté et vit son fiancé toujours inanimé.
Ils furent tous les deux soignés par le médecin de la ville. Fort heureusement pour elle le coup d’épée au flanc avait épargné le bébé, mais elle restait sous haute surveillance.
Quelques jours plus tard, quand elle pu se redressée elle écrivit à qui de droit pour avoir des explications et les justifications de cette attaque.

On lui répondit qu’ils étaient considérés comme brigands, alors que ni ses compagnons de voyage, ni elle n’avaient commis d’actes répréhensibles ou bien avaient eu de soucis de justice pouvant engendrer une telle situation. Elle était plus que stupéfaite parce qu’elle apprenait là et quand elle demanda à avoir réparation du préjudice subit, son interlocuteur au combien narquois et médisant lui répondit : « Il en est ainsi des gueux face à la puissance de la noblesse ».

Ces mots la mirent dans une rage folle intérieurement et elle se jura de faire un jour entendre sa voix.

Cathy fut donc obligée de séjourner à Nîmes le temps que ses blessures cicatrisent. Par un soir d’octobre elle rencontra un bien étrange voyageur. Un franc-comtois de passage avec lequel elle fit connaissance et quand elle lui compta son histoire, il lui proposa alors un moyen de se faire entendre.
Elle resta donc en contact avec un groupe de victimes comme elle et de gens désireux de faire changer les choses.

Seulement Cathy portait la vie en elle et ne pouvait donc participer à tout cela mais elle apporta tout de même ses pierres à l’édifice à sa manière.
Alors que Cathy arrivait à la fin de ses jours d’immobilisation, survint un nouveau drame. Elle fit une fausse couche à 5 mois de grossesse et mit au monde un petit être sans vie … Né trop tôt, le fruit de son amour s’en est allé rejoindre les anges, la remplissant de nouveau d’une hargne encore plus farouche envers ceux qui lui ont retiré une partie de sa jeune vie.


[Retour sur la colline nîmoise...]

Toujours assisse près du petit tas de pierre, Cathy avait les yeux embrumés de larmes au rappel de tous ses souvenirs. Elle respira un grand coup et cria comme pour se libérer de son lourd fardeau qui l’assaillait :
« Je pense à vous, soyez fort et tenez bon au nom de nous tous !!!!!!!!! »

Puis elle posa sa main sur le petit tas de pierre et dit d’une voix douce et tendre :

« Dans un sens, tu seras vengé mon petit Kyrio. »


Elle se releva et regarda la tombe de son enfant mort avant d’avoir découvert la vie seulement parce qu’il en est ainsi des gueux face à la puissance de la noblesse…































Yiralyon
[A Angoulème, peu avant le départ de l'armée tard dans la nuit]


Yiralyon avait une dernière chose à faire avant de quitter la ville. Il finit de préparer ses affaires puis se rendit à la taverne où les vilains avaient coutume de se réunir. Après avoir salué ses connaissances, il chercha Nessty du regard.

Une fois celle-ci trouvée - elle était toujours en aussi mauvais état mais qu'importe - il s'approcha... et lui cracha à la figure.

"Apprends à respecter tes hommes et ils te respecteront".


Puis il se détourna et partit se ranger sous les bannières de l'armée Indomitia en compagnie de leur nouvelle meneuse de lance.
Nessty
[La Vilaine des Vilains]


Soirée de divertissements méritée après une journée à tenter d'oublier la douleur de sa poitrine et de chacun de ces os broyés lors de l'attaque de leur campement. Une chopine divine que diantre ! Il n'y avait rien de plus agréable que de sentir la fraicheur d'une bière se propager des lèvres au gosier enflammé.

Les Vilains profitaient paisiblement du repos annoncé par elle pour les jours à venir. Chacun bandait ses blessures ou celles de son camarade. Ils avaient tous besoin d'un instant de répit car cela faisait des semaines qu'ils cavalaient à travers le royaume pour venir la rejoindre dans leur cause.

Une main rassurante sur une épaule amicale pour confirmer à l'un des Vilains que cette obligation qui le tiendrait quelques jours loin du campement ne serait pas une entrave aux plans définis.

On est là tous ensemble, on a déjà fait de grands pas tous ensemble et on continuera tous ensemble.

Va mon tout beau et revient nous en pleine forme. Tu n'es pas le seul à avoir besoin de te retirer pour reposer ton esprit.

Je vais laisser mon corps sacrifié se reposer quelques temps ici mais mon esprit restera aux Vilains. J'ai déjà fait part de ton absence à Gmat et aux insoumis.

Va en paix, nous t'attendrons. Tous ensemble !


A ses yeux, ils étaient toujours paysans ou artisans et elle n'arrivait point à les percevoir autrement. Nessty quitta donc doucement le campement pour rejoindre le hameau et quelques uns des locaux dont elle appréciait la présence et l'éloquence.


Première taverne visitée, insultes... Rien de surprenant car elle était étrangère sur ces terres. Un traquenard ? Elle n'en avait pas la force ce soir. Sa rancune et ses vitupères, elle les avait laissé derrière elle pour quelques heures.

Porte de la seconde taverne poussée, solitude... Rien de surprenant car elle appréciait plus que tout le calme des lieux dans lesquels seul le crépitement des flammes dans l'âtre venait bercer cette conscience qui l'encombrait. Son annonce officielle à la population à finir ? Elle n'en avait pas la force ce soir. Ses rancoeurs et sa morale, elle les avait laissé derrière elle pour quelques heures.

Pas un cri, pas un battement de piaf, pas un choix, pas une décision. Rooooo que le moment était divin, que la bière était délicieuse.


Un homme entra. Nessty reconnut à l'uniforme et aux bandages qu'il s'agissait là d'un fidèle du fel buch'rond et resta sur sa garde légèrement échaudée par les quelques minutes passées dans la première taverne. D'ennemis sur un champ de bataille, la tablée s'avéra consciente de leur engagement opposé et sut laisser rancune et rancoeurs derrière elle pour quelques heures.

Sieur David, sachant que nous allons nous côtoyer le temps de soigner nos plaies, trinquons ensemble !


Nessty retrouva le plaisir de sourire sans retenue et sans méfiance jusqu'à l'arrivée du dernier Vilain recruté.

Elle ne connaissait que peu Yiralyon. Il est vrai que ses responsabilités de Vilaine et les coups reçus l'avaient tenue à l'écart des convivialités depuis quelques jours. La gueuse impétueuse avait toute fois eu du mal à cerner la personnalité avenante et fourbe de ce bougre. Elle s'était même interdit de juger précocement ses questions avides avec l'espoir de converser un jour avec lui sur ses réelles motivations de Vilain dont butins n'étaient pas une fin. Le voilà qui se dirigeait droit sur elle pour lui cracher à la figure !

Apprends à respecter tes hommes et ils te respecteront.

Nessty s'essuya impassiblement son visage souillé sans sourciller, tout en gardant son regard fixé sur le bringandeau. Ce dernier repartait comme il était venu, dans l'irrespect et sous l'emprise d'une soeur incestueuse et ambitieuse.


Un cri de commère, un battement de piaf paniqué, un choix, une décision. Rooooo que le moment était à renier traitres et incertains, que la gueuse était impétueuse mais point capricieuse.

La Vilaine se montrera déterminée comme aux premiers jours pour défendre ces idéaux partagés avec Roxxon et d'autres valeureux et fidèles Vilains.

Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, que l'on cherche à la connaitre ou que l'on ne cherche pas, Nessty est et restera toujours arrogante et intransigeante surtout quand il s'agira de monter au créneau contre des cons, tel est son choix et son sacrifice ne sera pas vain.
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Roxxon
[Où l'histoire des Vilains débute sur un poutrage en rengaine]



La Môme...

Baliverne, montée de toute pièce, avec art, mais, sans délicatesse.

Loin derrière, en retrait, restait l'Manteau Rouge et puis Sempay l'ayant tous deux aidé à s'refaire histoire qu'les aplombs s'en r'viennent et qu'le coeur sorte d'sa peine.

Not' Roxxon s'en r'tourne donc un jour d'grisaille pour attérir au coeur d'Angoulême et partir prêter l'oreille en taverne après un r'pos bien mérité suivant l'passage à tabac mal digéré. S'triffouillant deux s'condes le cervela sur quelques confidences entre poutrés on s'fixe fissa et hop, l'sort en est j'té! Ca vient tout juste de s'décider , ça en rest'ra pas là non! L'corps à r'pris la vigueur des beaux jours certe mais l'esprit n'peut oublier. L'mal est bien resté encré et ça va bientôt saigner. Not' Roxxon n'a plus qu'une envie. Faire mordre la poussière à l'armée d'faucheuses intempérée qu'à détruit sa vie mais pas ses idées!

En vue: faire évoluer les moeurs et montrer par la même que l'peuple peut se révolter et qui plus est, pour une cause justifié.

Ainsi, à deux mois d'une bataille à peine imaginée, la horde des Vilains venait de naître dans sa tête mais n'était point formée. Il fallut alors faire montre de rigueur, de persévérence et d'assiduité à la tâche pour retrouver chacun des pauvres hères ayant étés impunément attaqués et laissés pour compte sur l'bas côté. Pendant que, dans l'même temps, un plan germait. Réfléchit, maîtrisé, sans aucune arrière pensée. Le temps était venu de faire pâlir les marionnettistes pourfendeurs de vilains voyageurs désoeuvrés.

Roxxon, méfiante, se f'sait appeler Plank, la Môme où la Vilaine Révoltée. Nessty à sa droite pour l'appuyer, l'aider dans cette immense tâche où elle v'nait de plonger d'tout son être, déterminée. Une Fourmi un peu vive à sa gauche. Un baroudeur s'trinballant quelques grandes chariottes débordantes d'outils divers à côté. Une Demoiselle de la Forêt apparentée et à jamais liée avec elle. Une Chieuse égarée. Une Belladone trop vite tombée et puis, de fil en aiguille, de murmure en murmure, un vent d'bravoure sembla soudainement souffler.

La horde des Vilains enflaient encore et encore en craquant comme une baudruche trop longtemps évidée, subissant soudain l'afflut torrentiel des flots d'une rivière déchaînée. Et tous, comme en un souffle, souhaitaient aussi reprendre à l'unisson, cet hurlement d'rage et d'frustration quand aux manières d'ceux qu'auraient du avoir plus noble raison. Trop d'morts, de cadavres abandonnés. Trop d'pleurs, d'enfants esseulés. Trop d'incompréhension, de dégout mêlé. Le mécanisme de la Grande Rebellion de 1456 était en marche et rien ne semblait plus pouvoir l'arrêter.

Aussi et toujours plus loin dans les terres, d'autres oreilles furent attirées et de joyeux compères s'allièrent encore à ses idées appelant sans fin au droit de cheminer au grès des envies de chacun, sans en pâtir injustement au détour d'un chemin. Le vieu grimoire trônant au fond de la vieille masure servant de repère en témoignait, suintant encore du sang des guerriers et guerrières engagés. La cause des Vilains serait entendu, mais pour cela, il fallait employer les grands moyens. Comme nombre d'entres-eux, elle avait été attaqué en Périgord-Angoumois et décida que la révolte des Vilains s'y tiendrait également.

Alors, lorsque l'bruissement d'un vent Libertadien r'monta des profondeurs de quelques contrées voisines, l'palpitant s'alarma pour saisir l'occas' d'bourlinguer à plusieurs autres encore sur la piste. La danse s'annonçait pétillante à souhait avec un Andalou d'confiance, une ribanbelle d'Libertad aux langues et armes affutées ainsi qu'l' arrivée r'marquée d'un Ecumeur des fonds d'cales au crâne rasé. De bonnes présences, un projet amélioré!

Autre caste, le Cartel fit apparition, bien carré, diaboliquement fier et stable dans ses valeurs quand arrivait aussi tout l'opposé en un Gmat fourbe et profiteur.

La bataille était lancée, les faucheuses furent ébranlées et Roxxon qui, dévorée par l'infection d'une plaie mal cicatrisée n'avait put se joindre aux Vilains et autres révoltés, n'en gardait pas moins les yeux fixés sur le Périgord et chacun de ses combats journaliers. Elle sut lorsque Buchette tomba, gravement blessé durant la bataille d'Angoulême, et connu chacun des pas de l'armée des Vilains Révoltés, mise en péril de nombreuse fois mais veillée par une âme de choix. Nessty s'activait faisant toujours preuve d'une grande dévotion à l'égard de la cause des Vilains, elle-même appuyée de leur soutient. Forts, capables, honnêtes et pris dans la peine. Leur plus grande force, un mental d'acier, les Vilains avaient faient trembler!

Enfin, remise en état de se s'couer, Roxxon quitta son repère pour rejoindre les Vilains. Aux dernières nouvelles, la bataille semblait bien terminée et l'gros des blessés étaient immobilisés du côté d'Angoulême, qu'elle ne manqua pas de regagner afin d'y retrouver les partisants et vilains frères encore sur pied.

L'talon claquant durement la pierraille des ruelles amochées d'un village fraichement r'tourné, la Môme débarquait, louchant alentour jusqu'à r'touver du Vilain et s'mettre au parfum des dernières avancées en matière. Y fout' sa pogne pour graisser l'tout et sourire aux confrères!

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Nessty
[Quand l’histoire des Vilains se poursuit dans l'unité !]


Les derniers rayons d’un soleil hivernal venaient caresser la cime des tentes dressées dans la campement des Vilains, ces révoltés toujours présents aux abords d’Angoulême. Depuis la ligne de l’horizon rougeoyant, dans un oblique pourpre parfait jusqu’aux courbes blanches des tentures, le souvenir d’une vengeance sanguinaire déclinait peu à peu avec le jour pour se confiner dans le confort certes sommaire mais rassurant d’un abri de voyageur.

L’obscurité commençait à investir les lieux en laissant croire au repos, à l’oubli, au pardon ou à la fatalité imposée. Une jeune femme se tenait pourtant prête à veiller et attisait avec patience quelques braises pour raviver à partir d’une vieille buchette des flammes éclatantes qui partiraient à nouveau en joyeux pétillements d'or vers les airs.

Nessty s'arrêta un instant et se laissa aller à un long coup d‘oeil sans orgueil autour d’elle. Elle vit en premiers leurs habitats de fortune, quelques branches recouvertes de draps, des visages fatigués rêvant au repos en de paillasses plus confortables qu’un simple lit de feuilles. Puis par delà du bivouac que son regard parcourait, elle devina l’étendu des terres fertiles du Périgord-Angoumois.
Au Nord, le Poitou qu’elle avait connu inerte et qui courait à sa perte.
Au Sud, le pays basque et ses gaves rocheuses couronnées de verdure qui lui avaient été présentés un jour comme la terre promise, trop rapidement recouverte d‘un linceul d‘avidité.


Ses pensées planèrent avec nostalgie au dessus de l'Etxekortia et des pâtures de ses brebis pour se plonger vers les champs de blé en contrebas de l’enceinte protectrice du maleus leo. Le feuillage des noisetiers, fraichement plantés et perlés de douce rosée, bruissait encore à ses oreilles malgré l’agitation qu’Aquilon cautionna jusqu’au fond de son vallon. Mais le monde ne s’arrêtait point à cela. La ronde débutait pas à pas. La fronde se profilait plus que déjà.

Des rencontres impromptues lui avaient démontré que l’on tuait sans raison mais en toute pamoison. Des amitiés bafouées sans pitié étaient jetées dans un fossé. La donzelle, pionnière basque, s’était juré honneur loin de toute opportunité et rancœur… jusqu’à cette vaste clairière où s‘amoncelle, dans une taverne sans baliverne, des voyageurs sans fin aux valeurs des Vilains. Un lieu de circonstance où même la voix à la résonance la plus faible mais à la foi la plus fiable était entendue et bienvenue. Un récolte d’opportunités et de rancœurs… Une révolte germant devant la Môme. Un sermon signé sans hésitation de son sang devant une enfant. Une volonté sans faille contre l’impunité, vaille que vaille. Un caractère de fer pour sortir de terre des compères et les mener jusqu’en enfer. Un destin scellé aux Vilains. Une amitié perpétuée par la pitié envers les opprimés. Une hydre qui migrera au travers d’un royaume et sans heaume.


Cette flamme du premier jour brûlait toujours dans sa caboche et se propageait aujourd’hui à chacun de ses mouvements vers sa poitrine blessée pour y incendier son coeur. Nessty se remémora le funeste instant où, alors qu‘elle rejoignait combat tant attendu pour affronter les pourfendeurs de gueux, une lame reflétant le courroux sans âme et sans détour vint s’abattre sur elle, dans son dos. La fluette garcelette avait glissé à terre en des lieux où seuls les éclairs du fer croisé illuminaient encore les cieux ténébreux. Entre pierres et poussière, l’ombre d’une hydre vint murmurer d'une seule voix un cantique sacré dominant les cris acharnés de ses amis et retenant une vie qui voulait s’en aller : Spoliatis arma supersunt…

Debout devant Aristote, le regard sagace et acerbe planté dans celui du barbu, la Vilaine voulut prendre repos éternel mais visiblement le Très-Haut s’y opposait farouchement. Cette gueuse impétueuse devait causer de trop pour lui car il décida de la renvoyer aux portes de l’enfer, c’est-à-dire à Angoulême, pour porter la parole divine dans une réforme soit une autre forme de révolte. Dans ses délires enfiévrés, elle ne cessa de prononcer ces mots :

Avons-nous vengé tous les opprimés de l’infamie et en tout honneur ?
Laissez-moi m'endormir dans un sommeil bienfaiteur !
Que vous ai-je donc fait pour ne pas avoir le droit de mourir ?
J'ai conduit les Vilains où Roxxon l’a tant voulu !
Où voulez-vous encore que me porte ma destinée ?
Laissez-moi m'endormir dans un sommeil bienfaiteur !
Par nos morts, trouverons nous nos voix conjuguées en une unique voix prophétique ?



Pendant les jours de convalescence qui s’en suivirent, l’espoir de poursuivre leur mouvance ne tarissait point et la confiance des siens se resserrait autour de la gueuse. Un écho, un doute, une confidence, un mensonge, une trahison, une décision, une unité.

Laisser les Vilains dans la plus grande ignorance au profit de l‘outrecuidance d‘une cause personnelle et en invoquant l‘impotence de l‘une des têtes de l‘hydre ?
Avancer en mode faucheuse toujours sans concertation préalable et coordination compétente ?
Persister à agir dans le manque de respect à l’égard de ces hommes et femmes qui se révoltaient au nom d‘une juste cause, au sacrifice de leur vie ?
Mettre en péril de nouveaux voyageurs innocents pour perpétuer des actions décriées et comdamnées ?
Harceler pour provoquer l’intransigeance des voix à faible résonance, tout en ignorant leurs idéaux inébranlables ?

Raaaaaa nan !


Même un pied dans le tombeau, Nessty resterait fidèle à l’honneur des Vilains. Elle se l’était juré à elle-même, elle avait prêté serment à la Môme et n‘entrerait jamais dans la danse des menteurs et des manipulateurs. A sa grande surprise, elle fut rejoint par ces compagnons de combat, ces véritables révoltés de la première heure, ces dignes amis défendant les mêmes valeurs.


Ressassant encore le manque de rigueur et la fourberie qui caractérisaient Gmat dict le coaonnard, la jeune femme s’était laissée envahir par l’obscurité des lieux, celle là même qui laissait croire aux non avertis qu’elle était résignée au repos, à l’oubli, au pardon ou à la fatalité imposée. Que nenni, elle avait veillé et attisait avec împatience les dernières braises qui sauront consumer la prochaine buchette dans une danse éclatante de flammes envoyant un joyeux pétillements d'or vers les airs.

Les premiers rayons d’un soleil hivernal venaient caresser la cime des tentes dressées dans la campement des Vilains, ces révoltés toujours présents aux confluents de la haine. Depuis la ligne de l’horizon aux couleurs d‘acier, dans un oblique rose cinglant jusqu’aux courbes tranchantes des tentures, le présage d’une vengeance exemplaire croissait peu à peu avec le jour pour se confirmer dans le bruit d’une arrivée et pas de la moindre !

Nessty sortit de se torpeur, les traits tirés mais les pupilles écarquillées par la joie de ce moment tant attendu.


Roxxon ? Roxxon ! Roxxon ?!
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