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Rencontre avec l'archevêque de Bordeaux

Constant corteis
Cela faisait à présent un assez long moment que Constant crapahutait dans les couloirs du palais épiscopal de Bordeaux, toujours affublé d'une camarade de voyage dont l'autonomie motrice était plus ou moins égale à celle d'une huitre mazoutée.
Bref, l'expérience était pour le moins éprouvante. D'autant qu'il s'agissait par dessus tout de s'orienter seul, car la moindre rencontre était grosse de son lot de dangers. Mieux valait s'en tenir au minimum, donc.

Toutefois, il semblait que l'heure de la victoire (temporaire à l'évidence, mais tout de même) était proche. Une porte se dressait devant eux, le genre qui ressemble furieusement à une porte de bureau d'archevêque.
Disons, à tout le moins, que les quelques bribes de renseignements qu'il avait furtivement glanées donnaient à penser que c'était cette porte là.

Un ultime briefing s'imposait. Constant se pencha à l'oreille de Trivia pour lui chuchoter les ultimes directives.


Bon, jusque là, tu as vu, c'était facile. Mais maintenant, c'est le plus dur qui commence. On va entrer là dedans, c'est le bureau de l'archevêque. Alors, les archevêques, faut vraiment y faire attention, ce sont les plus féroces. Y a guère que les cardinaux qui soient plus dangereux, mais on en rencontre vraiment pas souvent.
Donc, tu te souviens, il faut surtout ne rien dire, à part les formules de politesse. De mon côté, j'ai l'habitude, je m'en dépatouillerai.

Tu es prête ?
Trivia
Bon, ben on va pas y passer la journée non plus!
Plus vite ils rentrent, et plus vite ils seront sortis.
Et puis, c'est pas que, mais ces hommes d'Église partout, ça la met à cran. Allez hop, on fait comme si on était de la maison, il a dit le Constant.

La jeune fille prend une grande inspiration, lance un "prête!" tonitruant, ouvre la porte d'un coup et sans même regarder qui se trouve ou pas dans le bureau.

Bonjour mon fils!
Vous avez pas intérêt à violer Pascale, ou je vous fais cramer, hérétique!
On vient pour... euh...


Regard vers Constant. Au fait, on est là pour quoi, déjà ?
Sergent Garcia
Le Sergent Garcia effectuait sa ronde journalière lorsqu'il vit deux personnes devant la porte de son archeveque.

Hep, vous deux..... vous faites quoi à trainer ici ???
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Trivia
BLONG! *pour ceux qui ont du mal, on va expliciter : "bruit d'une tête contre une porte fermée"*
Bizarre, elle était pourtant persuadée de l'avoir ouverte en grand, la porte... Voilà ce qu'il se passe quand on se précipite...

Un regard vers son compagnon, d'un air de dire " j'ai mal mais si tu me poses la question je dirai que j'ai pas mal, mais un ptit peu quand même, c'est que c'est solide ces trucs, mais je vais pas me laisser abattre par une bête porte.. mais j'ai peut-être mal", puis elle se tourne vers le joufflu.

Qui apparemment n'a pas l'air d'un curé. Bah, tant pis, elle va pas changer de rôle tout le temps, hein.
Puis il est pas censé connaître les curés étrangers.

Bonjour mon enfant!
On vient de loin, et c'est comme ça qu'on nous accueille, et tout ?
On doit voir l'archevêque dans la pièce, d'abord!
Oui, des fois, elle écoute ce qu'on lui dit... des fois..
Priez pour votre âme et ouvrez donc cette porte.
Et si vous nous laissez pas passer, vous devrez réciter trois fois le créneau!
Sergent Garcia
Le Sergent Garcia n'allait quand meme pas se faire marcher sur les pieds par une donzelle dans SON archevéché. Il prit sa bouteille et but une goulée

Je ne suis pas votre enfant, et vous pouvez venir même de Rome que ca changerai rien. Z'avez rien à faire dans les couloirs.

hop, il prit une autre gorgée de son savoureux nectar

Quant on est poli et .... bien intentionné, on passe d'abord par l'accueil. Me semble pas vous avoir vu, donc, hop, retour à la case départ ou sinon j'appelle la garde et tout le monde vous fout dehors. Seriez même le Roy que ca y changerai rien. Zou, on redescend à l'entrée.
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Constant corteis
Bigre.
Oui, bigre. Ça c'est pour vous éviter un long développement détaillant précisément l'état d'esprit en lequel se trouvait Constant à cet instant précis.
Disons simplement qu'une certaine hébétude doublée de l'intense et déprimante sensation de ne plus rien maîtriser dominait nettement le tableau.

Bon, d'abord, il y eut Trivia qui se lance à l'abordage d'une pauvre porte avec zèle et entrain, tout en racontant des absurdités telles que Constant lui-même (qui pourtant était rôdé) ne comprenait rien du tout. Ensuite, un gros monsieur à l'air mal dégrossi qui s'adresse à lui en osant faire preuve de familiarité, ce qui était tout de même fort déplacé dans le système de représentations qui était celui de Constant. Puis, ce fut au tour de Trivia de recommencer à déblatérer des âneries, mais bon, ça, Constant avait depuis belle lurette résolu de ne plus lui en tenir rigueur sous peine de compliquer formidablement leurs relations futures. Et pour couronner le tout, voilà que le gros malpoli revenait lui souffler dans les bronches pour d'obscures raisons administratives.

Bref, Constant était agacé. Et un Constant Corteis agacé, ça ne gesticule pas, ça ne hurle pas, ça ne fulmine pas. Mais par contre, ça parle.


Bonjour, mon brave. Ne vous formalisez pas de ce que pourra vous dire cette pauvre jeune fille, elle n'a malheureusement pas la pleine jouissance de ses facultés intellectuelles.
Je me présente, je me nomme Constant Corteis, et j'ai été convié ici par monseigneur l'archevêque de Bordeaux dont le bureau est, selon les estimations que j'ai eu le temps de faire durant les longues minutes que j'ai passées à me démener à m'orienter dans ce palais sans que personne ne daigne faire son travail pour m'indiquer mon chemin, derrière cette porte. La jeune demoiselle que vous voyez ici se nomme Trivia, elle souffre d'une certaine forme de pathologie que je soupçonne voisine d'un certain dérivé d'atrophie céphalique. Monseigneur Odoacre, évêque de Périgueux, et moi-même, en faisons actuellement une étude scientifique selon les protocoles hippocratiques. Elle n'est pas dangereuse, mais a tendance à tenir des discours incompréhensibles, du moins dans la forme.
Bref.

Je suis fort aise que vous évoquiez l'accueil de votre plein gré, je tenais justement à en dire deux mots. Je passerai sur ce qui ne vous concerne pas, à savoir l'aspect parfaitement anti-canonique de la procédure de mise en tutelle qui fonde l'obligation en laquelle je me trouve d'en référer à l'archevêque de Bordeaux pour ma nomination, je réserve tout ceci pour une occasion plus appropriée. En revanche, que vous laissiez deux voyageurs épuisés comme nous le sommes errer durant de longues heures -et je pèse mes mots - dans les couloirs sans jamais faire votre travail qui, d'après ce que j'ai pu en comprendre, porte bien son nom "d'accueil", du moins en théorie, me semble hautement critiquable. Tout comme celui de vous présenter dans l'enceinte d'un édifice qui, sans toutefois être consacré si je ne m'abuse, est dévolu à l'apostolat, dans un état de sobriété que je qualifierais de douteux.
Dois-je vous rappeler les enseignements que nous livrent les textes saints sur l'intempérance ? Je le puis, et le ferais, même, si vous m'y inviter, par pure bienveillance. Mais je doute qu'il en aille de votre intérêt que ce manque à vos devoirs, à la fois de gardien, mais aussi, et ce de manière bien plus grave, de créature de Dieu, arrive aux oreilles de votre archevêque, lequel se trouverait en bien meilleure position que moi pour vous administrer le juste sermon que votre attitude appelle.

Tout ça pour vous dire qu'il est proprement hors de question que je redescende une fois de plus à l'entrée. La vertu se trouve dans le juste milieu, et voyez vous, je crois qu'il serait malséant de ma part que j'accepte une fois de plus de sacrifier de mon temps pour satisfaire aux errements géographico-administratifs des lieux.
Vous pouvez choisir de compliquer les choses, et d'en appeler aux gardes, le cas échéant, il sera fait mention de tout ceci à votre supérieur, ce qui rendra la suite des évènements bien plus ennuyeuse et formelle. Croyez-moi, cela n'est pas dans votre intérêt.
Sergent Garcia
Le Sergent garcia se demanda s'il allait soit virer le freluquetet da donzelle à coup de pied, soit appeler la garde épiscopale, soit dire ce qu'il en pensait. Il optat finalement pour la troisième solution. Il n'allait qund même pas se faire marcher sur les pieds par un bouseux descendu tout droit de sa cambrousse.

Alors, mon p'tit père, j'vais vous dire une chose. Vous pouvez me faire tous les discours que vous voulez, ca n'y changera rien. Déjà, vous seriez passé par mon bureau d'accueil, je vous y aurrai vu. Mais vous préférez déambuler à la sauvette dans les couloirs. Vous seriez recommandé du pape que ca n'y changerai rien. J'ai des ordres et je les applique. Point. Et laissez donc l'évêque Odoacre où il est. Ici je n'ai qu'un seul patron et c'est l'archeveque. J'applique les ordres qu'il me donne, et si ca ne vous plait pas, vous pouvez retourner dans votre patelin.

Alors, vous avez deux solutions. Soit vous vous obstinez, et j'appelle la Garde Episcopale, qui se fera une joie de vous foutre dehors, vous et votre donzelle, et là c'est plus la peine d'esperer revenir, soit vous redescendez dans MON bureau, et on suit la procédure. Vous avez 5 minutes pour vous décider.

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