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[RP] Salle des doléances et autres questions pour le Comté

Fleur


Chères béarnaises, chers béarnais,

Afin de faciliter la communication entre tous les béarnais et leurs conseillers, il a été décidé de vous mettre à disposition cette salle des doléances où vous pourrez venir y poser vos questions diverses et variées, vos remarques ainsi que vos plaintes à formuler auprès du Conseil comtal.

Une réponse vous sera donnée sans tarder par l'un de nos conseillers.

Je vous rappelle toutefois qu'une salle de ce type existe également au Château de Pau.

N'hésitez pas à nous faire part de vos demandes ici-même.

Sur ce, je vous souhaite une excellente journée.

Fleur


est-il possible de mettre ce topic en post-it? merci bien - ljd fleur

Fait par {The_Doors}

_________________
Mahefik


C’est un homme à l’air particulièrement agacé, au visage fermé et au regard redevenu sombre qui, d’une écriture appuyée, achève de rédiger un pli. Puis, profitant de ce qu’il doit rejoindre l’Université du Béarn, fait un détour afin de faire le nécessaire pour que ce pli soit remis aux autorités béarnaises.

Citation:

Tarbes, le 14 janvier 1458

A la Comtesse et au Conseil du Béarn,

J’apprends par hasard, ce jour, que je suis désigné persona non grata sur les terres du Béarn. J’apprends également, par une déclaration publique du Conseil comtal, que, puisque mon nom figure sur cette liste, je dois désormais comprendre que je suis considéré comme ennemi du Béarn et que les portes de la vie publique, tout comme celles de la liberté et de ma sécurité, me sont désormais fermées sur ma propre terre.

Au-delà de mon premier réflexe, qui est de remercier Aristote d’avoir eu la chance de découvrir cet affichage, alors que j’aurais au moins espéré connaître les raisons d’une telle décision – totalement incompréhensible – à mon égard et que j’aurais aussi espéré qu’elles me soient personnellement justifiées avant de courir le risque d’en découvrir, à mon propre détriment, les conséquences, je tiens à faire part au Conseil de mon étonnement le plus effaré.

Alors que je vis en Béarn depuis plus d’un an, je mets quiconque au défi de mettre en exergue la moindre infraction, le moindre acte, la moindre parole condamnable et condamnée, qui ait été dirigé contre la sécurité, contre la paix et contre les lois du Béarn ou qui ait fait l’apologie des Lions de Judas, et qui justifie que l’on m’assimile de facto à un Lion, à un Reitre genevois, à un Réformé ou à un de leurs alliés. Je crois même avoir toujours su aider les intérêts du Béarn, notamment en travaillant pour ses institutions ou encore en mettant mon savoir au profit de son université.

Partant de là, je demande que me soient fournies :
- Des explications quant à ma présence sur une liste de personnes indésirables en Béarn ;
- Des justifications de ce choix totalement arbitraire, aveugle et insensé, pour ne pas dire injustifié (ne serait-ce que de par le fait que je me sens condamné et catalogué, sans même avoir eu le droit élémentaire d’être informé d’une chose aussi grave ni même de me défendre).

Et, puisque demander est une chose, mais que bien souvent elle n’est pas suffisante pour obtenir :
- J’exige, en tant que citoyen honnête du Béarn, que me nom soit retiré de cette liste tant que les raisons y justifiant sa présence ne seront pas éclaircies et prouvées ;
- J’exige, si les Autorités béarnaises sont convaincues de leurs raisons, de pouvoir faire l’objet d’un procès AVANT que l’on me condamne de la sorte, car je considère que le fait de me placer sur cette liste, ainsi que les conséquences qui en découlent, revêtent tout le caractère d’une condamnation… sans qu’il y ait eu procès équitable. Si je dois respecter la Justice, j’attends que ceux qui prétendent la défendre en fassent de même.

Tant que perdurera cette situation, tant que je serai injustement, arbitrairement et abusivement considéré comme un ennemi du Béarn, je tiens à informer le Conseil que je ne participerai pas à l’effort de défense du comté, tout comme je ne me permettrai(s) pas de m’en prendre à ses intérêts ni de lui nuire.
Je tiens également à informer le Conseil que je continuerai à vaquer à mes occupations, comme je le fais depuis plus d’un an. Cela inclut ma présence auprès de mes amis, en taverne, ma présence en salle de cours à l’université, ma mise à disposition du Bailli si mes points d’Etat sont requis, ma présence sur le marché de Tarbes et d’ailleurs et j’en passe. Si cela ne plait pas, je réitère ma demande de mise en procès immédiate, car je n’accepterai pas que l’on me prive de ces droits que j’ai toujours, pour ma part, respectés.

Le Conseil aspire à la résolution de ce conflit contre la République de Genève et à revoir venir une période de paix ? Dans ce cas, pourquoi s’invente-t-il de nouveaux ennemis ?!?

Je reste dans l’attente naïve d’un témoignage de sagesse.

Mahefik
Anacron


Nous, avocats de l’Ordre des Avok Haillons, tenons à rappeler le droit reconnu à tous, de consulter, de se faire assister ou représenter par un avocat, que ce soit pour un acte de la vie quotidienne ou au cours d’un procès.

Nous déclarons, appliquer la Charte de notre Ordre et notamment son article 5 .


Citation:
Article 5 :
L'Ordre des avocats est un organisme indépendant de tout parti ou organisation religieuse ou autre.
Toute manifestation idéologique, religieuse ou politique est interdite.
Il a un budget autonome et n'exerce aucune activité de profit.


Nous déclarons appliquer la Charte du Barreau du Béarn et en particulier son article 3.6.

Citation:
3.6 Du droit de grief et de conseil en matière législative, devant le Conseil

Le Bâtonnier doit pouvoir être entendu en tout temps par le Comte et son Conseil, notamment pour s'émouvoir des irrégularités qui auraient pu être constatées dans la façon dont la justice est rendue en Béarn, particulièrement si les propos d'un avocat sont tournés au ridicule ou complètement inconsidérés.
Le droit à la défense est reconnu par tous, et les avocats n'ont pour mission que d'aider, suivant les consignes que leurs clients leur donnent. Tout manquement à ces principes doit pouvoir être rapporté sans délai au Comte, qui se devra de prendre des sanctions ou des décisions pour corriger ces erreurs.
D'autre part, le Bâtonnier du Barreau du Béarn et l'ensemble des avocats étant appelés et habilités à manier le Droit béarnais, ils se doivent de pouvoir formuler leurs recommandations quant aux modifications de la législation qui leur sembleraient souhaitables.
Le Bâtonnier aura donc le pouvoir de proposer au Conseil les modifications législatives qui seront enregistrées par le Chancelier, et débattues en salle du Conseil.


Nous tenons également à rappeler l’évidence, à savoir qu’ aucun avocat de l’Ordre des Avok Haillons ne pourrait être associé de près ou de loin aux crimes et délits pour lesquels ses clients pourraient être poursuivis.

AnacrOn, Bâtonnier suppléant de l’Ordre des Avok Haillons.

_________________








Varden
Varden reçut une missive du Sieur Mahefik et fit parvenir à l'homme qui la lui transmit de faire part au Sieur qu'il aurait réponse rapide quand à ses questions.

Puis, il lut la lettre du Sieur Anacr On dont la réponse était plus évidente encore à faire.


Citation:
A l'attention des avocats du Béarn,

Et plus particulièrement du Batonnier, Sire Anacr On,

Saludi e Patz !

Messer, j'ai pris connaissance de votre remarque par missive et elle est judicieuse.

Apprenez, si vous ne le saviez pas, que le droit à être défendu par un avocat est reconnu par la Cour d'Appel du Royaume et peut donc être vue comme une Coutume Royale que nous ne serions, nous Vassaux de notre Roy, en mesure de contester.

Vos mots ont la justesse de l'évidence mais vous avez eu raison. Il vaut mieux dire ce qui pourrait porter préjudice à votre ordre si jamais vous veniez à être accusé de liens avec nos ennemis. Dans le cadre d'un procès, vous serez autorisés à défendre quiconque sollicitera vos services et ce sans aucun risque de menaces ultérieures.

Apprenez simplement que le recrutement d'avocats considérés comme ennemis au Béarn ne saura être toléré et que le Conseil Comtal ne laissera pas plaider quelqu'un qui le jour proclame de grands principes judiciaires, et le soir, conspire contre notre Comté. Lorsque la guerre sera finie, cette contrainte disparaitra.

En espérant vous avoir rassuré sur les limites du décret que vous visiez par vos mots.

Cordialement,

Valère d'Arezac, Porte Parole du Béarn.

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Stamildon
Stamildon passait régulièrement en salle des doléances. Voyant de nombreuses discussions, il préféra laisser un courrier.

Citation:
Le 15 janvier 1457

Mesdames et messieurs les conseillers comtaux,
c'est en tant que simple Béarnais que je souhaite poser ma question. Je sais que le comté a des soucis certainement plus importants à gérer mais je suis persuadé que le problème que je souhaite soulever a son importance sur la crise que subit le Béarn.
Les précédentes élections étaient marquées par de nombreuses tensions entre les Béarnais, mettant au second plan les programmes, les idées, et les débats.
Plusieurs d'entre nous ont constaté que les trente signatures requises pour candidater aux élections étaient inutiles d'une part, mais surtout aussi d'autre part, qu'elles retardaient considérablement les élections et incitent les gens à, non pas à voter pour un programme, mais à voter pour des gens.
Médusé par le triste spectacle offert par ces élections, j'avais demandé aux trois listes si elles étaient enclines à rediscuter de cette procédure. Les trois listes m'avaient promis un débat, certains listiers s'étaient également déclarés pour une remise en question de ces signatures. L'un d'entre vous, Varden pour ne pas le citer, m'avait déclaré qu'un éventuel changement devait s'opérer au moins trente jours avant le début des prochaines élections, dans un soucis d'équité à l'égard de toutes les listes.
Je n'ai pas eu vent de l'existence d'un tel débat et demande donc au conseil si le sujet est bien en discussion et si une réponse sur le sujet, positive ou négative, sera bien apportée au moins trente jours avant les élections.
En vous remerciant de l'attention que vous porterez à ce courrier,
Je vous prie d'agréer, Mesdames et Messieurs les conseillers, mes sincères salutations,

Stamildon
Varden
Citation:
Le 15 Janvier 1457. A Pau.

A l'attention de Messer Stamildon,

Nous avons bien reçu votre missive et je puis vous affirmer que le sujet a été évoqué au Conseil et qu'un débat d'ordre public d'une durée de 10 à 15 jours sera mis en place en gargote avant la fin de la semaine sur le thème de la nécessité ou non de conserver les signatures pré-électorales et sur l'éventualité d'adopter un système différent. J'animerai ce débat avec les émissaires et appellerai les Béarnais à venir en discuter.

Je vous avais donné ma parole, je tiendrai celle ci.

En espérant vous avoir éclairé sur votre demande,

Amicalement,

Varden, Porte-Parole du Béarn.

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Telya
Elle avait vu la Comtesse et Manga partir en bougonnant . Des oiseaux parcheminés voletaient à travers la piéce , portant des messages à qui de droit.
Eugénie devait trainer dans un coin car elle ne l'avait pas vu ressortir.


Hou , hou !!!!
y'a quelqu'un ? .... qu'un ? .... qu'un ?


Une salle vide , immense qui lui renvoyait l'echo de ses propres mots. Il devait bien y avoir ne serait ce qu'un garde dans le coin.
Elle attendit patiemment que quelqu'un lui réponde. La situation de Pau etait préocupante.

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Varden
Varden ouvrit de grands yeux alors que Telya se tenait devant lui et semblait ne pas le voir. Alors, certes, il utilisait la petite table de la salle de doléances pour répondre au plus vite aux courriers reçus ici, mais quand même, il n'était ni nain, ni fantôme ...

Bougonnant devant l'humour douteux de la Duchesse ... Il s'avança et la regarda avec un air légèrement surpris ...


Bien sûr que je suis là. Croyez vous que ces pigeons qui vont et viennent écrivent eux même les missives qu'ils transportent ?

C'est le lot d'un Porte-Parole de passer ces journées ici, notamment.

Que puis je pour vous ?

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Telya
Sentant le fou rire montait, elle dut faire un effort pour se reprendre.

Excusez moi je ne vous avez point vu , caché derriére vos piles de parchemin et je pensais que vous aviez un bureau plutot que cette grande salle froide.

Bref , voici le motif de ma visite

Pau va mal , je ne vous apprend rien , mais lorsque vous avez declaré pau ville morte , vous aviez demandé aux paysans de changer de culture et de cultiver du maïs.
Or , à ce jour , le prix du maïs s'effondre.

A cela deux causes , la premiére est le manque d'ecus .
Les embauches à 12 écus appauvrissent la population. Nous avons une foret mais peu ou jamais de hache. Il ne reste que la mine pour ceux qui ont besoin de travailler.

La seconde est comme je l'ai dit plus haut , le changement de champ
peut etre n'y a-t-il plus assez d'eleveurs de cochons pour acheter le mais ou la mairie ne rachete peut etre pas les surplus ou il y a trop de champ de mais , je ne sais pas trop , il faudrait etudier cela de prés.

Mais en principe , quand on cherche à vendre à tout prix , il y a soit surproduction mais à pau on en peutparler de surproduction soit comme je le suppose un sérieux manque d'écus.

Le comté compte faire un geste pour les palois ? Je vous rappelle que nous n'avons qu'un champ et qu'en temps normal la vie n'est pas toujours facile alors avec les mesures de restriction que vous avez prises , elle l'est encore moins
je sais que nous sommes en guerre mais ces embauche à 12 écus ne font qu'appauvrir les palois
Les lions s''embauchent entre eux à 21 écus et se moquent comme d'une guigne de vos mesures.
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Varden
Varden réfléchit un instant ... Sans doute la communication avait été mauvaise ... Mal lui en avait pris.

Je comprends le problème soulevé, mais le salaire à 12 écus n'ayant pas été repris dans les décrets du nouveau Conseil, il n'est en aucun cas valable. Il n'était valide que pour le temps de la Régence. J'en ferai informé les Palois pour qu'ils ne s'y méprennent plus. J'espère que cela pourra permettre à Pau de relever un peu la tête malgré la crise que cette ville subit par l'occupation de la cité par nos ennemis. Les décrets sont pris d'ailleurs dans le but de leur faire quitter la capitale au plus vite.

Je me charge de vous rappeler que nous n'avons jamais déclaré Pau, ville morte et que le sort de notre Capitale nous tient énormément à cœur.

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Lucasd
Lucasd décida d'apporter quelques éléments à la discussion, il toussota donc légèrement avant de prendre la parole.

Mes excuses pour mon intervention, mais je pense pouvoir vous apporter quelques éléments d'informations qui vous permettrons je l'espère d'analyser la situation au mieux concernant le maïs.
Avant toutes choses je vous remercie Dame Teyla de l’attention que vous portez à la sauvegarde du bien être de Pau et de vos concitoyens.
Concernant tout d’abord le nombre d’élevages de cochons, si je consulte mes registres par rapport à l’époque où j’étais bailli, ce qui nous ramène à début novembre, le nombre d’élevage n’a baissé que d’une unité.
En ce qui concerne le maïs sur le marché, j’ai pu en acheter une trentaine cet après midi à 3,30 écus afin de pourvoir une demande de notre Cac. Dans le cas de la personne à qui je les ai acheté je pense pas qu’il s’agisse d’un désir de vente à tout prix à proprement parler mais plutôt d’un besoin ponctuel et rapide de trésorerie. Le prix le plus bas est actuellement de 3,40 écus.
Je ne trouve pas pour ma part la situation encore trop alarmiste, mais je ne suis pas des plus férus en matière d’économie je dois le reconnaître et il n’est peut être en effet pas inutile d’y apporter une attention particulière pour la période à venir.

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Telya
Je comprends for bien que vous désiriez debarrasser le Béarn des Lions
Nous voulons tous retrouver la quiétude des jours d'antan

Mais si ce decret d'embauche à 12 écus n'a pas été validé par le nouveau conseil , il n'a pas non plus été explicitement supprimé.

Cela crée une confusion dans l'esprit des palois qui ne savent plus trop ce qu'ils doivent faire et continue donc à embaucher à un prix ridiculement bas, pour inciter les ennemis à quitter nos terres

Ils se comportent en bon citoyen , faisant sans rechigner ce que le comté demande, mais les conséquences sont lourdes .

Il est vrai que vous n'avez jamais decrété pau terre brulée , ce n'est pas vous mais la régence , pourtant , les conséquences se sont vite révélées désastreuses par manque de communication et d'une intendance efficace pour le ravitaillement des palois.

Là encore , ce ne sont pas nos ennemis qui ont souffert de vos mesures mais des béarnais.

Tout comme votre decret visant à interdire de parler , marchander ou d'avoir tout contact avec des ennemis .
Je sais que nous sommes en guerre mais savez vous bien ce que votre loi implique au jour le jour ?

Vous avez crée en Béarn un climat détestable , ou chacun se mefie de son voisin , ou l'on dénonce allégrement des gens que l'on n'aime pas et ou plus personne n'ose aller en taverne de peur de voir rentrer un Lion ou un réformé et de se voir denoncer de collusion avec l'ennemi.

Savez vous qu'à l'heure ou je vous parle , les tavernes sont vides de palois , la seule taverne qui acceuille nos jeunes est celle des réformés .
Pensez vous que ces jeunes a l'esprit malléable ne vont pas les ecouter , les remercier de les avoir aidé?

Vous etes en train de faire du béarn une terre de réformé et ceux avec la meilleure volonté du monde , vous voulez aider mais ne reflechissez pas aux risques que cela comporte et le risque est grand messire de voir nos terres devenir le repaire des ces suppots du sans nom.

Elle se tourna vers le maire

La maïs subit des baisses journaliéres , cela est la conséquences des decrets desastreux pris par les differents conseils.
Je ne vous mets pas en cause , vous faites ce que vous pouvez.
La situation n'est pas alarmiste pour le moment , mais c'est un signe et il faut toujours surveiller de prés ce genre de signe sur un marché .
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Mahefik
La réponse rapide mettant un peu trop de temps à lui parvenir, Mahefik profite d'un passage par l'université pour mettre les pieds dans la salle où les conseillers sont sensés recevoir, écouter et répondre aux Béarnais.
Là, il voit deux hommes et une femme palabrer. Souriant aux mots de la dame en question, il finit par intervenir.


Détrompez-vous, madame : le climat n'est pas si détestable que cela, puisque les dénonciations ne semblent pas aller de bon train partout. Cela est, d'ailleurs, proprement scandaleux puisque voilà 3 jours que je commerce, que je sors en taverne à Tarbes, que je vais même à l'université alors que mon nom figure sur cette merveilleuse liste que nos esprits lumineux et bien pensants ont pondue avec un talent que même la meilleure des poules du royaume de France leur aurait envié. Et vous savez quoi ? Pas une plainte, rien... pas même de nouvelles de notre prévôté ou d'un procureur.

J'ai même écrit à la Comtesse et aux Conseil, on m'a promis il y a 3 jours une réponse rapide. Et je vous le donne dans le mille ! La rapidité n'est pas l'apanage de notre Conseil !

Secoue la tête.
C'est proprement consternant, navrant et lamentable. Remarquez, je devais bien être le seul naïf, à croire qu'ils feraient preuve de rapidité et qu'ils assumeraient leur décision à mon égard. Déjà qu'ils ne sont pas fichus d'appliquer leur propre décret...

Enfin, bref, si quelqu'un ici voulait bien se sortir les doigts, ça m'arrangerait.
Varden
Soupir et désespoir devant tant de vulgarité ...

Messer Mahefik j'imagine ?

Puisque vous avez pris la peine de venir ici même, permettez que je vous explique votre situation.

Conscient que votre nom était source de peur pour quiconque connait un peu l'histoire de notre Royaume et de ses provinces, j'imagine sincèrement que vous n'avez eu que peu de surprises de voir qu'après avoir été jugé haut-traître à notre Royaume, vous fûtes, peut-être à la hâte, considéré comme un ennemi du Béarn.

Prenant donc en considération votre doléance, enquête a été menée, et pigeons envoyés aux quatre coins du Royaume pour saisir pourquoi vous êtes vu par les autorités royales comme un danger potentiel et de facto mis en ennemi du Béarn.

Dès lors, puisque nous prenons renseignements sur les informations vous concernant, nous avons pris parti de vous accorder une immunité temporaire jusqu'à ce que l'on vienne confirmer votre innocence. Auriez vous préféré que l'on brûle votre missive et vous par la suite dans une rapidité défiant toute concurrence ?

C'est votre droit, mais en attendant, profitez de vos instants de liberté, vous aurez une réponse ce soir. Et une réponse qui vous sera transmise à vous seul.


Puis se tournant vers Telya.

Duchesse, vous prenez les Béarnais pour des benêts ? Il n'est pas un crime de se retrouver avec des réformés dans une taverne, puisque le délit est alors commis par le réformé. La liste, citée et publiée partout sur nos terres tente de viser uniquement nos ennemis. Le Sieur Mahefik a dénoncé la présence de son nom, et il nous appartient de considérer si nous avons commis une erreur ou non. Auquel cas, nous la réparerons.

Quoiqu'il en soit, l'intelligence de ce décret fait qu'il est là pour qu'une part des choses soit faite entre une personne qui côtoie sans le désirer et en le dénonçant un ennemi du Béarn et une personne qui trahit notre Comté en apportant diverses informations capitales à ces mêmes ennemis.

Nous ne louons ni la délation, ni la défiance de tous au profit d'un climat détestable.

La Réforme recule, chacun sait désormais que s'y associer, c'est trahir le Béarn, c'est choisir un camp qui n'est pas le nôtre. Nous avons trop de temps laissé la Réforme faire son prosélytisme sans nous en offusquer et désormais, elle est implantée en Béarn par le laxisme qui fut nôtre par le passé. Mais nous combattons ce fléau et nous faisons reculer nos ennemis, en usant des mêmes armes que les leurs.

Quant à Pau, son sort nous préoccupe autant que toutes nos bonnes villes, et en aucun cas mesures ne fut prises pour la mettre à mal et jamais nous ne nous y associerons.

_________________
Varden
Quelques heures plus tard, ailleurs, dans la soirée.

Varden fit mander un page et lui ordonna d'aller trouver le Sieur Mahefik afin de lui remettre missive privée. Nul ne pourrait en prendre connaissance sinon le Sieur. Varden relut une dernière fois la lettre avant de la mettre dans un rouleau.

Citation:
A l'attention du Sieur Mahefik,

Saludi et Patz,

Nous avons bien reçu votre missive, et il apparait clairement que, si elle ne dit pas tout, nous ne pouvons décemment vous punir pour vos crimes passés pour lesquels vous auriez déjà payé.

Ainsi, votre réputation vous aura précédé, et suivant les informations royales, nous avons, par erreur annexé votre nom à la liste de nos ennemis.

Mais puisque notre annonce n'a d'égard que pour ceux qui ont attaqué nos terres, il est effectivement exact que votre nom n'aurait pas du y figurer, fussiez vous un illustre et funeste brigand par ailleurs.

Ainsi donc, sans masquer le fait que nous n'ignorons pas l'existence de votre passé de perversions, et malgré le fait que les autorités royales honnissent votre nom, nous retirons celui ci de la liste des persona non grata du Béarn par le fait de la guerre qui y sévit.

Ainsi, vous ne serez plus associé aux ennemis du Béarn tant qu'aucune preuve contraire ne nous sera amenée.

Nous vous présentons nos excuses, dès lors que certains vous auraient porté préjudice en voyant votre nom aux côtés de ceux recherchés dans tout le Béarn.

Pour le Conseil Comtal du Béarn,
Et sur ordre de sa Comtessa, Agnès de Dénéré Saint-Just,
Varden, Porte-Parole.

_________________
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