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Pillage de mont de marsan

--Ferron



Ce n’était plus qu’une question de jours… J’allais pouvoir enfin finir ce que j’avais commencé il y a quelques semaines. J’allais pouvoir commencer une nouvelle vie, une vie que j’aurais pu recommencer bien avant ce jour mais trop de chose du passé m’aurais suivis et une occasion comme celle que j’ai en ce moment ne se répète pas. C’était le moment de la prendre et je l’ai pris…

Je pouvais encore faire machine arrière, d’ailleurs j’y ai réfléchis pendant des heures mais je reviens toujours à la même conclusion, « a quoi bon ? ». Des semaines de travail pour finalement renoncer ? Ça serait du gâchis, du temps perdu pour rien !

Je jetai un regard dans la pièce autour de moi, tout était calme, ... j’étais seul et je le serais jusqu'à la fin. Plusieurs fois j’ai hésité à trouver quelqu’un puis finalement je préférai continuer ce travail seul. D’une part c’était plus facile et d’autre part qui pourrait comprendre ce que je veux réellement ? ….. Personne !

J’avais tout planifié à l’avance mais malheureusement tout ne dépendais pas de moi, il y avait le temps qui pouvait jouer contre moi, même si pour l’instant j’arrivais à gérer sans trop de difficulté, du moins je l’espérais… Mais le temps n’était pas le seul à être contre moi, il y avait tous ces crétins qui s’occupent de tout, qui pense tout contrôler et que leur place dans ce monde est justifié par leurs actes qu’ils qualifient de « bon ».
En réalité ils n'étaient pas tous comme ça mais je les mettais quand même tous dans le même panier car les plus bêtes suivaient les ordres des plus manipulateur sans broncher alors qu’il y avait de quoi se révolter.

Le pire dans tout ça, c’est qu’ils trouvent que leurs actes sont justifiés alors qu’en réalité ils s’inventent des justifications idiotes.

Ils m’ont méprisés et en ont pris du plaisir, maintenant c’est à moi que revient le plaisir.

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--Ferron


Le soleil venait de se lever sur la Gascogne. Ce mercredi 16 aurait pus être une journée des plus ordinaires c'était surement le cas pour la plus part des habitants mais pour moi ce n'était pas le cas.
D'ailleurs ma journée commença par un réveil en sursaut... Les voix venaient de la rue.


Tu voix bien que tu gènes ! dégage de là avec ta charrette pleine de poisson pourris.
QUOI ! Il est pourri mon poisson ?
...OUI
Tu sais ce qu'ils te disent mes poissons ?
Oui, je sais et demande leur de se taire ! ils ont une de ces haleines !...


... J'ouvris ma fenêtre pour assister au spectacle. Quelle bande d'andouille ça ferait longtemps que j'aurai trainé mon adversaire dans la lice plustot que de brailler dès le matin des honnêtes gens. Les deux hommes allaient en venir au main quand deux gardes du guet se pointèrent et les séparèrent. Puis moi j'avais autre chose à faire, je détourna mon regard dans la rue pour le plonger dans la pièce. Je m'approcha du bureau ou trainer de nombreuse carte et sur l'une d'elle la cire de bougie avait continué de couler. Je souris tout était près pour prendre la route, il ne restait plus qu'a rassembler mes affaires et à régler un détail qui n'était pas des moindres...

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--Ferron


La nuit était tombé depuis peu, la plus parts des habitants étaient rentrés chez eux, seul la milice patrouillait dans les rues. Je me leva de ma chaise, enfila mon mantel et mon chapeaux puis j'allai à la fenêtre pour fermer le volet, je jetai un coup d'œil au passage dans la ruelle et je ne vit personne, c'était parfait.
Je retournai en direction du bureau pour éteindre la bougie puis je me dirigeai vers la porte et l'ouvrit sans faire de bruit puis je sortis dans la rue et en refermant la porte avec beaucoup de précaution.

Je tendis l'oreille pour écouter d'éventuel pas dans ma direction. Je jetai un coup d'oeil au ciel, il était nuageux et la lune émettait une faible lueur, c'était tout bon pour moi. Je décidai de bouger car je n'étais pas là pour contempler le ciel, il fallait que je me mette au travail toute de suite. Je pris la direction du centre ville, j'essayais de courir sans trop faire de bruit. A chaque coin de rue je m'arrêtai pour vérifier la présence ou non des miliciens... Je sentais mon cœur battre dans ma poitrine, il ne fallait pas que je croise quelqu'un, ça m'éviterait bien des ennuis.

Après avoir parcouru trois ruelle, je me trouva enfin à quelques pas de la place du marché, malheureusement du haut des remparts on avait une vue imprenable sur cette place. Je repérai le garde en haut et observa pendant quelques minutes ses allés et venus... J'avais seulement quelques minutes pour traverser la place, je comptai dans ma tête: un.... deux.... trois ! Je traversa la place en courant sans regarder en direction du garde, une fois de l'autre coté je me plaqua le long de la façade pour reprendre mon souffle. Je regardai autour de moi, tout était calme, je jetai à nouveau un coup d'oeil en direction du garde sur les remparts: rien, tout se passait pour le mieux. Je continuai à longer le mur du bâtiment jusqu'à la mairie où là je pris aussitôt sur la gauche, je fis encore quelques pas.... Je levai le regard sur le battisse et sourit. C'est bon j'y étais. Je pris une clef dans ma poche, la mis dans la serrure puis ouvrit et faufila discrètement à l'intérieur. Je pouvais enfin commencer à préparer mon travail.



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--Ferron


[Matin du 17 septembre]

Hier soir tout c’était bien passé, j’avais eu le temps de finir le chargement, tout était prés à partir à tout moment. La nuit était bien avancé quand je suis retourné me coucher chez moi et comme à l’allée la chance avait été avec moi, je n’avais croisé personne.

Malgré que je me sois couché tard la veille, j’étai debout de bonne heure car c’était peut être mon dernier jour dans cette ville et si j’ai de la chance ce soir je serais sur la route en direction d’une nouvelle vie avec ma vengeance accomplit.

Dans un premier temps, il fallait que je fasse sortir mon chargement avant la tombé de la nuit car les portes de la ville seront fermés et j’attirerai trop l’attention sur moi si je devais passer en force, en plus étant seul cela avait peu de chance de marcher. Il fallait donc vers ça en douce, dés le matin au moment où tous les paysans partaient pour la journée travailler dans les champs car c’est là que les gardes faisait le moins attention pour savoir qui sortait de la ville.

Je décidai donc de me faire passer pour un marchand ambulant pour justifier tout mon chargement. J’enfilai ma tenue ainsi qu’un grand chapeau et un foulard pour dissimuler au mieux mon visage, bien connu par les habitants. Je sortis de chez moi et fit le même chemin que hier soir cette fois ci, ce n’était pas les gardes qui m’inquiétaient mais plutôt les personnes qui auraient tendance à trop me regarder dans les yeux. Quelques minutes plus tard j’étais enfin devant le bâtiment, j’ouvris les grandes portes et entrai pour ressortir quelques minutes plus tard avec une charrette recouvert d’une bâche tiré par un cheval. Je marchai à coté de la monture jusqu’au porte de la ville pour me mêler à la foule matinale qui se rendait au travail. Pour l’instant j’avais beaucoup de chance mais cela ne dura pas, une fois au niveau de la porte un garde me héla.


Eh vous !
Je fis mine de pas entendre et continuai mon chemin
Oh vous l’homme avec la charrette, arrêtez vous !
cette fois ci, je n’avais pas le choix, je devais m’arrêter. Je levai la tête discrètement en direction du garde. Eh défection en plus je le connaissais. Il va falloir la jouer finement
Oui ?
Comment vous vous appelez ?
Ferron ! je m’appelle Ferron
Qu’est ce que vous transportez là ?
Quelques marchandises, je suis marchand ambulant.
Vous voyez seul ?
Bah oui !
Vous m’avez l’air bien chargé et vous voyez seul ! soit vous êtes complètement fou soit vous aimez les risques. Vous allez où comme ça ?

Ce garde commençait vraiment à poser trop de question. Je commençai à craindre qu’il reconnaisse ma voix. Je vais vers l’est.
Le garde me regarda fixement essayant de découvrir mon visage.
C’est marrant j’ai l’impression de vous connaître, vous venez souvent ici ?
Rrrr il va pas me lacher celui là
Oui.. oui je viens souvent et si vous le voulez bien je dois y aller maintenant j’ai de la route à faire
Je n’attendis pas que le garde me réponde et je fis avancer le cheval en direction de la sorti. Mais le garde m’adressa de nouveau la parole :
[color=darkblue]Éh

Je me retournai
Bonne route !
Merci.


Je me retournai de nouveau et soufflai un grand coup, soulagement d’être passé sans encombre. Après quelques minutes de marche à coté de la bête, je montai sur la charrette et je pris la direction d’un petit bois non loin de la ville. Je fis attention de ne pas être suivit, ni observai. Une fois à destination, je détachai le cheval de la charrette puis je l’emmenai dans un petit enclos que j’avais construit quelques jours au par avant spécialement pour aujourd’hui. Je recouvris la charrette de branchage pour la dissimuler au maximum. Une fois que je fus satisfais de mon travail, je laissai mon chapeau et mon foulard sur place et je ressorti du petit bois et prit la direction de la ville mais je fis un grand détour vers le nord pour éviter d’entrer par la même porte.

Une fois devant l’entré de la ville, le jeune garde qui était présent me salua avec un grand sourire puis je me dirigeai vers le centre ville où je devais continuer à mentir et faire comme si de rien n'était. D'ailleurs à force de faire ça tous les jours, j'excellais dans ce domaine


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--Ferron
[Le départ et la fin]



J’étais chez moi dans la pièce principale éclairé par une seul bougie, la lumière était faible et pale mais cela me suffisait. Dehors il faisait nuit de plus bien longtemps d’ailleurs on était plus proche du lever du soleil que du couché. J’avais endormis quelques heures en fin de soirée mais je ne suis pas resté longtemps dans mon lit car le sommeil était trop difficile à trouver. J’étais trop préoccupé par ce que j’allais devoir faire. Durant le moment où je fus allongé je repensais à tous les moments forts de ma vie en Gascogne. Entre mon arrivé et mon départ j’avais énormément changé, j’étais transformé. Alors qu’a mes débuts j’étais à peine capable de tenir une épée maintenant je suis devenu un homme aguerrit dans le maniement des armes. C’est aussi en Gascogne que j’ai fais mes débuts en politique et je me demande encore si c’était une bonne idée de m’investir la dedans car c’est à partir de là que j’ai découvert réellement la vrai personnalité des gens, à travers tous les politiciens que j’ai pu croiser j’ai pus voir : la cupidité, la lâcheté, le mensonge, la magouille, la fourberie et pour finir le « mépris » qui est la raison de ma situation actuelle.

C’est ainsi que des attitudes et des comportements que je ne pouvais pas supporté avant sont devenu miens. Mais avais-je vraiment le choix ? Pas vraiment si je souhaité défendre ma place dans ce monde. Il a bien fallu que je m’impose alors que jusqu'à maintenant j’étais resté en retrait tout en suivant la masse. Je n’en retire aucune fierté ou aucun regret, je me dis juste que c’est la vie et c’est comme ça.

Je me secouai la tête pour me tirer de ma rêverie et je me remis à rassembler mes dernières affaires dans un sac. Il ne me restait plus grand-chose, j’avais jeté ce qui n’allait plus me servir et ce qui prenait de la place je l’avais déjà emmené dans la charrette. Je mis mon sac sur mon dos et je retournai dans ma chambre où se trouver poser sur le lit mon épée et une corde. Je jetai un dernier regard à la pièce puis je fermis la porte. Une fois dans la salle j’éteignis la bougie et je me dirigeai vers la porte que je fermai pour une dernière fois….

Voila j’étais dans la rue, je venais de quitter ma dernière maison, une fois que j’aurais franchit les murs de la ville, je pourrais recommencer une nouvelle vie. Je regardai à droite et à gauche dans la rue et je tendis l’oreille. Personne ! Je me mis à longer les murs des maisons en direction de la porte nord de la ville. Je savais qu’il y avait des gardes qui patrouillaient dans les rues et si je me faisais prendre, je n’aurai qu’une seul possibilité c’était courir. Pour l’instant j’avais croisé qu’une patrouille et je m’étais réfugié à temps dans un coin sombre. Encore une rue et je serais au pied de l’escalier du rempart nord juste à coté de la porte. Je pris une grande inspiration et je couru en direction du bâtiment qui se trouvait en fasse. Je soufflai, j’y étais presque plus quelques pas. Je jetai un coup d’œil au garde en haut de la muraille. Je restai quelques minutes comme ça sans bouger en attendant que le garde décide de détourner son regard de ma direction. Tout à coup il tourna la tête, j’en profitai pour me faufiler en bas de l’escalier, je commençai à monter marche par marche en faisant le moins de brut possible… Alors que j’étais à moitié monté le garde se retourna… je me baissai aussitôt mais mes affaires dans mon sac firent du bruit. Le garde s’immobilisa un instant

Il y a quelqu’un ?
Je retins ma respiration et je m’immobilisai. Le garde se mit à bouger, j’écoutai attentivement pour savoir si il venait vers moi, j’avais ma main poser sur le pommeau de mon épée prés à me battre. Mais les bruits s’éloignèrent le garde repartait du coté opposé. Je repris donc avec prudence mon ascension. J’étais enfin en haut des marches mais malheureusement le garde n’était pas parti loin, il était à quelques pas de moi. Je ne pourrais pas attacher la corde et descendre le long des remparts s’il reste là. Je n’avais pas le choix fallait que je m’en débarrasse car je ne pouvais plus attendre car d’autres gardes risqueraient d’arriver pour la relève. Je sorti mon épée de son fourreau sans faire de bruit et je m’avançai à petit pas derrière ma victime…. Alors que je n’étais plus qu’a un pas de lui, le garde se retourna
Éh v..
Sans plus attendre je lui plaquai ma main gauche sur sa bouche et je lui enfonçai mon épée dans son abdomen, il s’écroula et du sang se mit à couler autour de son corps. Fallait que je me dépêche. J’attachai ma corde au parapet de la muraille, je rangeai mon épée puis je pris la corde à deux mains puis j’ai descendit le long de la muraille. La descente me prit quelques minutes. Une fois en bas je regardai en haut pour voir si on m’avait remarqué. Je fus soulagé de voir que personne ne semblait me poursuivre.

Je me mis donc à courir en direction du petit bois où j’avais caché ma charrette et mon cheval dans la matinée. Une fois sur place, je fus soulagé de voir que rien n’avait bougé. Le cheval semblait tout de même un peu nerveux et j’y étais tout autant. Je dégageai la charrette de ses branchages, j’attelai le cheval puis je pris les rênes. Je ressortais de la forêt pour regagne la route en direction du nord.

J’avais réussis !! la route avant ma destination était encore longue et j’avais le temps de me faire attaquer mille fois par des brigands mais j’avais réussis le principale. Tout à coup je me mis à rire, c’était incontrôlé. Un trop plein d’enthousiasme m’envahissait et mon rire reprit de plus belle quand je repensais au milicien qui allait s’attaquer au commandant de l’armée des cadets.


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--Ferron
La suite du rp aura lieu ici http://chateaudemarsan.xooit.fr/f1-Duche-de-Gascogne.htm
Pour ceux qui souhaitent poursuivre mon perso tout en faisant du rp il y a pas de problème mais il faut aimer le voyage
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