[RP] Fête à Tours ~ Pas d'Armes. Venez les encourager !

Ellesya_arduilet

Ce RP est ouvert à tous. Si des artisans veulent finalement s'intégrer en cours de route pour le montage des lieux, c'est possible. Pour les détails et la cohérence, faites moi un mp ou prenez mon adresse msn.

Tours, place Plumereau, quelques jours avant la fête

La place ne résonnait plus seulement des ouvriers et maîtres d'ouvrage travaillant près de l'auberge du Duc LLyr. Le montage du décor de la prochaine fête avait débuté depuis la veille également et apportait son lot de main d'oeuvre.
Quelques piliers pour une palissade avaient déjà été plantés au sol.

Les caves de la Louveterie, encore vides la semaine précédente, regorgeaient de fûts de bière flamande et de vins tourangeaux et bourguignons.
Sya ne doutait pas que son voisin avait de quoi ravir les palais, mais elle espérait bien que la fête dure longtemps et que nombres de tourangeaux viendraient faire honneur à ce qui serait leur serait offert.
En parlant d'alcoolisme, elle espérait que son maître d'armes viendrait un peu à l'avance, avec sa famille peut-être, pour régler les derniers détails et puis se dégourdir un peu avec quelques passes d'armes.

La jeune préfète revenait du cours de langue moderne proposé ce jour à l'université. Une longue liste de questions l'attendait en sa demeure. Gontrand avait patiemment noté toutes les remarques et interrogations des commerçants venus aux nouvelles ou à la livraison de leurs commandes.

Merci Gontrand, je vais lire cela...

D'avoir passé la journée à étudier entre les murs de la salle de l'université, se dégourdir les jambes devenait une priorité. Elle embarqua donc sa liste et descendit les quelques degrés des marches devant sa porte.
Tout en parcourant sa fiche, elle déambula entre les quelques pièces déjà montées.
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Hans

Toujours entre Loches et Tours ces temps-ci -l'acquisition d'un appartement dans la capitale serait peut-être à envisager d'ailleurs, afin de gagner un temps précieux sur les trajets incessants- Hans avait laissé ses pas le guider une nouvelle fois vers la place Plumereau.
Ellesya avait enfin lancé la dernière ligne droite des préparatifs, et bientôt il aurait l'occasion de se dérouiller un peu, même s'il restait relativement dans l'inconnu concernant les prochaines festivités. Le lochois d'origine germanique n'était pas un expert dans le domaine des combats "courtois", même s'il devait faire plus attention depuis sa nomination comme maître d'armes d'une gamine. Au cours de sa vie il n'avait sinon tiré l'épée que pour tuer son adversaire, et il avait fréquemment fait la démonstration de son talent en la matière jusqu'ici...
Ce pas d'armes serait une première donc, mais peut-être qu'il constituerait un bon divertissement après tout.

Quant au bal qui suivrait... là aussi l'ancien seigneur manquait quelque peu d'aisance et de pratique dans cet exercice. Dans toute son existence il avait du danser deux ou trois fois tout au plus.
Heureusement qu'il pourrait se rattraper sur le buffet, et que quelques tonneaux de Vouvray seraient vraisemblablement mis en perce pour sauver sa soirée.

D'une humeur que l'on pourrait qualifier de plutôt bonne, Hans flânait sur l'imposante place, profitant du beau temps accompagnant la fin de l'été, et surveillant distraitement le travail des ouvriers.

Babak29

babak avait entendu parler de la fête de Tours, pour cette occasion comme pour de nombreuses fête, elle avait la coutume d'envoyer quelques caisses de vins de Villandry, elle se déplace vers Tours avec une charette pleine de vins et alla vers la grande place Plumereau ou les festivités devaient avoir lieu. Dans un premier temps, elle vit son plus vieil et grand ami, Hans, elle descendit que son plus fildèle compagnon et se dirigea vers lui.

Salut Toi, comment vas tu? Je vois que tu te prépares aussi à ses festivités?

Ellesya_arduilet

Tours, place Plumereau, J-3

Carnage ! Attaque!

Et Carnage, créature toute droite sortie des abysses lunaires, émergeante des froidures lunaires, inspirée par les Seigneurs Démons, s'élança, les griffes raclant les pavés, les crocs fendant l'air.

Son proie n'eut pas le temps de se mettre à l'abri. Son corps heurté avec violence s'écrasa contre la fibre du bois qui lui coupant toute échappatoire... Bientôt, sans comprendre ce qu'il lui arrivait, elle fut submergée par une vague nauséabonde. De tous ses membres, elle tenta de s'accrocher à une écharde. Elle eut beau serrer ... serrer ... mais à bout de force et de d'espoir, elle lâcha et se laissa emporter dans un grand cri silencieux s'échappant de ses mandibules grandes ouvertes.

Poings sur les hanches, Ellesya regardait le jeune chiot pisser contre le premier panneau monté sur la place, indifférente et ignorante du sort du malheureux insecte noyé.
Soulagé Carnage revint vers sa maîtresse, attrapa de ses petites dents le bas de sa robe, tira, puis dès les prémices d'une menace repartit tout aussi vite, follement pour heurter les bottes d'Hans. Secouant la tête, il lui fallut quelques instants pour reprendre ses esprits.

L'espoir fait vivre... Il y avait peu de chance qu'il comprenne "attaque" alors que j'en suis toujours à tenter de lui apprendre "au pied"...

Sya fut enfin à la hauteur d'Hans et de la Baronne, et leur sourit, amusée et visiblement un peu fatiguée.

Arrivées et départs imprévus comme toujours, mon cher Maître.

Bonjour, ma Dame.

J'espère que vous allez bien et êtes prêt pour ce dimanche !

Je vais enfin avoir l'honneur de me battre à côté et non contre le Champion d'Amboise. C'est bien cela, n'est ce pas? Vous aviez vaincu mon oncle, le Wulfen, en finale de joutes n'est ce pas?

[edit pour tenir compte du tir croisé avec Babak ^^]
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Hans

Toujours sur la place

Le nez au vent, sifflotant presque pour accompagner l'avancement des travaux d'installation, Hans accueillit Babak d'un large sourire. Les occasions de la voir étaient rares, et généralement bien trop brèves.
Bonjour ma chère. Toujours aussi belle à ce que je vois.
Je vais très bien oui, et j'espère qu'il en est de même te concernant.
Pour le moment je suis juste venu voir de quoi il retournait, je ne me prépare pas encore. Tu verras quand je ferai une entrée triomphale par devant la foule, engoncé dans mon armure complète polie avec amour pour refléter toute ma magnificence. Là ça va en jeter!

Le germain régulièrement assoiffé se hissa ensuite sur la pointe des pieds et jeta un coup d'oeil sur la charrette qui s'était arrêtée quelques mètres plus loin.
Mais dis moi, tu t'occupes d'une partie du ravitaillement?

Pas le temps d'en apprendre d'avantage dans l'immédiat. Un projectile poilu vint s'abattre sur ses jambes. Pinaise mais les rues de Tours étaient-elles devenue dangereuses à ce point? Après le petit rat de galerie devant le panneau d'affichage des mines, voilà un autre drôle d'animal qui fonçait sans regarder.
La propriétaire du chiot arriva à sa suite, et bien que bien moins vieille que la première dame l'ayant rejoint, elle eut droit elle aussi au sourire discret et sincère réservé aux amis du guerrier.

Bonjour Ellesya. Ainsi tu tentes de dresser ton... Les yeux gris se baissèrent vers la bête de la diablesse ... molosse à s'en prendre à mes bottes?

Un froncement de sourcils presque imperceptible apparut toutefois suite à l'une des remarque de la damoiselle. Elle n'était pas bien méchante en soit, mais Hans pouvait aller et venir à sa guise sans se justifier, il n'était pas à son service, hormis lorsqu'il lui enseignait le maniement des armes, et cette fois il ne faisait que se promener dans un lieu public, sans venir la déranger dans sa demeure, et donc sans avoir à s'annoncer au préalable.
Enfin il préféra ne pas relever la chose, trouvant lui même qu'il était un peu trop sujet à s'inventer des contrariétés ces temps-ci. L'âge sans doute.

Par contre, lorsque la petite Valkyrie évoqua les festivités d'Amboise, elle le renvoya vers quelques souvenirs nostalgiques.
C'est en effet le cas. Accaparée par toute cette organisation, votre mère ne pouvait participer aux joutes, j'ai donc tout fait pour faire honneur aux couleurs du fief qu'elle m'avait octroyé.
La bonne fortune m'a largement souri ce jour là...

L'ancien seigneur de Ferrière Larçon conservait une grande fierté de cette victoire. Pas de l'exploit en lui même et de la satisfaction personnelle qu'il pouvait apporter, bien que pour le complet novice qu'il était alors la performance semblait immense et ce haut fait resterait dans les annales comme "le plus incroyable coup de bol de l'histoire des joutes", mais plutôt pour ce qu'elle représentait pour lui. Il avait promis à Morgwen de faire de son mieux, de se montrer digne, pour faire honneur à sa maison. C'était d'ailleurs avant tout pour elle qu'il s'était battu ce jour là, et que même blessé il avait triomphé de tous ses opposants.

Le regard légèrement voilé, l'esprit traversé par les images de la Louve au temps de sa splendeur et d'un écu bleu frappé du fer à cheval, le maître d'armes sembla loin de tout, totalement absent l'espace d'une seconde.
Il se reprit néanmoins rapidement, laissant ses songes regagner sagement leur place dans un petit coin de sa tête, et s'adressa de nouveau à Ellesya.

Je suis fin prêt pour dimanche oui, nous allons secouer tous ces nobles trop souvent endormis dans leurs châteaux tu verras.
En espérant simplement que te ne paieras pas ton manque d'entrainement actuel...

Son élève avait en effet délaissé l'épée depuis quelques semaines pour se consacrer à quelques travaux et enseignements religieux hautement barbants, ou pour fréquenter de manière plus assidue son jeune ami venu s'installer avec elle, et qui partageait exactement les mêmes centres d'intérêt.
Le vieux bougon ne grogna pas à la fin de sa phrase, mais on y était presque, en guise de ponctuation finale.

Babak29

Merci Hans, ton compliment me va droit au coeur, moi ca va bien aussi, je me promène et j'ai entendue parler de Festivités à Tours alors j'ai voulu venir y faire un tours.

Pas le temps de finir sa phrase que hans se faisait attaquer par ce petit chien. babak ne put s'empécher de rigoler quand une damoiselle s'approcha d'elle, elle ne la connaissait point que qu'est ce qu'elle ressemblait à sa mère.

Bonjour damoiselle, je suis babak baronne de Villandry, je suis venue porté main forte pour les préparatifs et par la même occasion vous envoyé des caisse de vins du domaine Villandry, c'est la production de l'année dernière, il est excellent donc avis au amateurs...

Ellesya_arduilet

Prend racine, J-3

A milles lieues des souvenirs nostalgiques de son vieux maître d'armes, Sya surveillait du coin de l'oeil l'avancée des travaux et s'interrogeait quant à la charrette non loin d'eux. Sûrement une commande de LLyr, à moins qu'elle ait oublié l'arrivée d'un fournisseur?
La veille, alors qu'elle se prélassait dans un bain bien mérité, sa chambrière était venue réduire à néant sa bulle de détente en venant lui rappeler qu'elle avait laisser poireauter le chef de la troupe de ménestrel et jongleurs qu'elle avait commandé.
Celui-ci grondait en une langue inconnue de la jeune femme lorsqu'elle parut, elle-même de méchante humeur...
Pourvu qu'ils ne lui fassent pas défaut finalement...

Elle se pencha et attrapa sa bestiole par la peau du cou avant de l'enlever de terre, dans ses bras plus pour qu'il ne lui échappe pas une fois de plus plutôt que pour le câliner, ce qu'elle était peu encline à faire d'ailleurs en temps normal.

Surprise, Hans la tutoya. Il le faisait parfois en taverne, moi voilà qu'il s'y mettait en public. Ainsi, malgré les remarques peu aimables qu'il lui asséna, elle riposta d'un franc et chaud sourire... et haussa les épaules, se retenant à la dernière seconde de lui tirer tout bonnement la langue - qu'elle n'avait pas fourchue, je vous assure -.

C'est une généreuse et excellente idée, Dame Babak. Je vous remercie du fond du coeur!
Les tourangeaux vont pouvoir s'égayer l'humeur avec les meilleurs vins de notre duché !
La seule chose que je puis encore me permettre de vous demander, ma Dame, ce sera d'être présente, de rallier les personnes de votre entourage, et de vous amuser tout simplement.

Tiens, Hans, Dame Babak, n'auriez vous pas croisé Dame Boudicca par hasard? Je lui ai commandé une partie de la décoration de la place. Ce sera l'une des dernières choses à mettre en place, mais je crains de lui avoir fait ma commande trop tardivement.

Désolée pour le silence et le retard, quelques imprévus et petits soucis.

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Boudicca

Boudicca sortit de son échoppe les bras chargés de lourds paquets, son fils installés dans une étoffe revenant de par et autre du tronc de la jeune femme. Dame Ellesya lui avait fait par une commande très particulière et un peu de dernières minutes mais Boudicca aimait relever les défis. Celui là en particulier car il différait de ces commandes de vetements en tout genre.
La jeune femme n'avait pas loin à se rendre pour livrer la commande car habitant non loin de la place Plumereau où l'effervessence grandissant peu à peu. Parmi la petite foule, elle chercha du regard sa cliente et la trouva en compagnie d'une dame qui ressemblait trait pour trait à Gatimasse et de messire Hans.

Bonjour, Dames et messire. Dame Ellesya, je viens juste de terminer votre commande. J'espère qu'elle vous conviendra n'ayant pas la pratique de ce genre de commande. S'il faut quelques retouches, n'hésitez pas à m'en faire part.

Tout en parlant, la tisserande présenta son travail à la vue de tous, jaugeant les visages pour connaitre leur avis.

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Ellesya_arduilet

Toujours à la même place... J-3

Ah! Boudicca, bonjour! Bonjour aussi à vous, jeune Kaelig !

Ayant salué la mère et son jeune fils, Sya admira les admirations. A mesure que les étendards étaient déroulé sous ses yeux, son sourire grandissait.

Parfait... parfait... Dame Boudicca, bravo!

Je verrais avec vous demain pour la note.
Vous avez fait des merveilles en si peu de temps. Je vous en suis reconnaissante.

Venez, si vous avez le temps, nous discuterons un peu autour d'un verre chez moi, c'est juste ici.

Elle désigna la demeure rénovée à deux pas et débarrassa Boudicca de la commande pour alléger le poids.
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Ellesya_arduilet

Jour J Enfin!

Ellesya était épuisée, n'ayant pu trouver le repos ces derniers jours. Inquiète, nerveuse, se rendant compte toutes les demi-heures qu'elle avait oublié ceci ou cela, se demandant quel serait le pire, ce qui ferait tout capoter...
Le jour J l'excitation pallia au manque de sommeil, elle était en forme, survoltée même. Elle avait sûrement visé trop grand pour une première organisation. Pourtant, son programme n'arrivait pas à la cheville des classiques de sa mère. Et puis elle venait de se rendre compte qu'elle avait complètement oublié de répondre à maints courriers, d'aller voir Llyr pour s'entretenir de l'organisation en détail avec lui, de vérifier avec Hakon le déroulement du Pas d'Armes, de... ARGH!

Elle dévala l'escalier à toute vitesse pour finalement le remonter tout aussi vite en ayant oublié ce qu'elle avait prévu de faire. Ce manège dura un certain temps.

Enfin l'heure fut venue.

Le place Plumereau était coupée en deux. Une partie était en effet ceinte d'une palissade partielle dont un grand porche donnant sur la partie de la place libre de ces constructions. Derrière cette grande porte aurait lieu le bal, les libations et la dégustation proposée par le nouvel établissement « Au Blason ».

Mais la première partie de la fête serait le Pas d'Armes. On pouvait deviner les participants aux étendards claquant au vent doux de ce dimanche de septembre.
Toute la population était conviée à venir admirer les armures et les passes d'armes.

Dans une rue latérale se trouvait des tentes mises à disposition pour la noblesse qui devrait revêtir l'armure et monter leurs destriers. Cette étape était longue pour qui devait s'y plier.

Pour l'heure, ménestrels, tambours, ... rameutaient les tourangelles et tourangeaux logeant à la capitale. La fête allait débuter.

En tenue cavalière, près de la porte à défendre, Ellesya attendit l'arrivée de ses pairs et d'Hakon qui arbitrerait.
Une main sur le coeur, elle adressa une prière à sa mère et au Très Haut pour que les gens qui se joindraient à eux passent un bon moment et que l'objectif, à savoir faire connaissance en festoyant, soit rempli.
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Llyr

C'est précédé par les fumets et les odeurs sucrées-salées qu'une petite troupe mené par un homme de grande taille fendit la foule vers ce qui se devait être le futur lieu de ripailles.

Grands sourires échangés
Les volailles en Habit vert sur lit de champignons et de châtaignes firent leur entrée en lices gustatives.

Où puis je déposer tout cela

intervint le géant aux personnes s'occupant du couvert.

J'aurai aussi besoin d'un tombereau de fruit de saison aussi, les tartes n'attendent pas !

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Hans

Arrivé avant le début des festivités, le maître d'armes se dirigea immédiatement vers les tentes mises à disposition des combattants. Même avec l'aide de son écuyer, il mettait toujours un temps fou pour s'équiper, et il préférait prendre un peu d'avance pour enfiler toujours aussi laborieusement son armure.
Surtout qu'il n'avait plus jouté depuis des années, et que les guerres ne secouaient plus le royaume ou les duchés frontaliers comme jadis. L'habitude de porter, et d'enfiler, tout cet attirail s'était perdue, et la tenue de voyage avait avantageusement remplacé celle du chevalier la plupart du temps.

La musique des troubadours et le bruissement de la foule naissante parvinrent à ses oreilles. L'heure du début était proche.
Engoncé dans un harnois couleur sombre, ne portant aucun signe distinctif, son heaume dont la visière était ornée d'un visage grimaçant sous le bras, Hans se dirigea prestement vers la place.
Il avait décidé de ne pas porter ses couleurs, enfin celles de son épouse plus exactement. Après tout dans la mise en scène du pas d'armes, il représentait le "mal" dont les assaillants devaient triompher pour permettre à tous de prendre part aux réjouissances. Son aspect actuel était donc plutôt en adéquation avec le scénario défini.

Le guerrier d'origine germanique arriva enfin auprès de l'organisatrice, et se posta à côté d'elle, juste devant la porte à défendre. Ses yeux clairs balayèrent le reste de la place, scrutant les premiers arrivants et la disposition du buffet.
Sans changer l'orientation de son regard, il s'adressa ensuite à la petite Valkyrie.

L'ordre de passage est-il déjà établi?
A moins qu'ils aient décidé de tous déclarer forfait en nous voyant peut-être?

Un demi sourire étirant un coin de sa bouche vint dévoiler une partie de ses crocs. Toute sa vie n'avait été qu'une succession de combats, et lorsqu'il en était privé trop longtemps, cela lui manquait, il devait bien l'avouer...
Sans excès de confiance, car il n'avait pas une grande expérience dans l'exercice proposé, et pourrait bien se révéler un peu rouillé, Hans était tout de même impatient de débuter les hostilités.

Ellesya_arduilet

Gontrand qui passait par là poussa la porte ouvrit pour la dernière fois avant la fin du pas d'armes la grande porte temporaire. Puis oeuvra en collaboration avec le personnel d'"Au Blason" pour qu'ils trouvent tout ce qui leur faudrait pour se mettre en place. Il désigna aussi une entrée "de service" discrète pour faciliter les allées et venues des gens de LLyr. Celle-ci avait été placée près de l'auberge pour une question pratique. Il fila ensuite au marché se tenant un peu plus loin dans la ville pour tenter d'y trouver tous les fruits nécessaires.

Ellesya sourit de satisfaction et d'allégresse en voyant le "cortège" passer, franchir la porte qui se referma sur eux. Et c'est avec ce sourire qu'elle accueillit son maître d'armes. En l'observant, l'idée la traversa qu'il n'était pas étonnant que sa mère l'ait tant aimé. Ils se ressemblaient. Quelque chose dans la manière de sourire ou dans les ombres dans le regard clair.
A sa question, elle balaya son entourage immédiat des yeux et fit la moue.

Je suis sûre que tu serais déçu si c'était le cas!
Quant à l'ordre de passage, Hakon doit l'annoncer mais il n'est pas encore présent. Je vais terminer de m'équiper. D'ici là, il sera certainement arrivé et je ferais sonner les trompettes.

Sur un clin d'oeil, elle s'éclipsa et revint 10 petites minutes plus tard équipée entièrement. Ne manquait plus que son heaume sur l'espèce de capuche retenant sa chevelure étroitement tressée.
Triomphe, encore peu habitué à la foule, avait du mal à tenir tranquille.

Le son aigu des trompettes retentit sur la place annonçant le début des affrontements. Ne restait plus qu'à Hakon à les annoncer.

Un dernier conseil, Maître Hans?
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Methemvor

[Loches, quelques jours plus tôt]

A son arrivée à Loches, le baron avait pu constater le mauvais état de ses finances et de son domaine. Les caisses vides, le chateau laissé sans entretien, les travaux à faire .... Après avoir fait le point sur l'état du domaine, pris contact avec quelques relations, la décision est prise. Le baron et son intendant préparent leur plan pour redresser la situation.

Benoit, la cérémonie d'allégeance va bientôt avoir lieu, et la dame de la Louveterie m'a invité à un spectacle. C'est l'occasion. La vicomtesse est intéressé par le blé, tu m'accompagneras donc pour la transaction, et je prendrai Gaétan pour le pas d'armes. Il a bien grandi, et fera un bon écuyer j'en suis sur.
Et voir la capitale ne l'ennuiera pas !
Parfait. Départ demain matin, fais préparer la carriole.

[Tours, le jour J]

La transaction commerciale menée à terme, les trois lochois déambulent en ville. Le marché, les hauts bâtiments en pierre, le château .... Gaétan ouvre de grands yeux et ne dit mot. L'heure passant, ils s'approchent de la place Plumereau et le baron voit le dispositif mis en place.

Morbleu ! Ils n'ont pas lésiné sur les moyens. Ca va être un fameux spectacle !
Voyez messire, ils ont même dressé une tente pour vous là-bas.
Ah oui, je vois ça. Délicate attention. Allons donc nous préparer, nous ne sommes pas très en avance et je ne connais pas l'heure de mon passage.
Sur ces mots, et comme pour confirmer les propos du guerrier, un groupe de hérauts s'avança pour annoncer les prochains combats. Les trois lochois se précipitèrent vers leur tente pour se préparer alors que les trompettes lançaient leur vibrant appel .
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Håkon

[Sacristie de la Collégiale d'Amboise, la veille des festivités]

Håkon avait pris son temps et avait fait de longues recherches. Il souhaitait que son premier office à Amboise soit de qualité afin que son amie soit heureuse et que le père de celle-ci ne regrette pas trop amèrement son choix. Il épluchait donc le dogme et tous les textes qu'il pouvait trouver sur l'amitié, hagiographies, poèmes et autres sources d'inspiration.

Une fois terminé, son sermon fut roulé scellé et déposé dans une boîte à lettres. Il devait à présent préparer le pas d'armes qui aurait lieu le lendemain à Tours et qu'il devait arbitrer. Il avait été heureux qu'Ellesya accepte de se décharger de cela et en profite pour s'amuser lors des festivités qu'elle avait organisé pour son retour. Il lui semblait bien logique que tout cela ne fut pas qu'une corvée pour elle. Il relut donc les règles qu'elle lui avait confiées et entreprit de préparer un tableau pour noter les points de chaque concurrent et des équipes en présence.

Celui-ci rejoint sa sacoche qui prit place sur son épaule et il quitta la collégiale, non sans une dernière prière. La vie spirituelle occupait sans nul doute une place exceptionnelle dans sa vie. Il sortit et prit la route de Tours où son amie préparait déjà la place.

[Hostel de la Louveterie, le matin de la fête]

Håkon avait pris la route la veille et avait passé la nuit à cheval pour arriver en début de matinée à Tours. Il passa alors à l'Hostel de la famille de son amie pour s'y changer et se faire un brin de toilette avant de rejoindre le lieu de son office.

[Place Plumereau, arrivée du danois]

Il se dirigea directement vers les sonneurs pour leur demander d'assembler les concurrents. Il avait mis plus de temps qu'il ne le pensait à l'Hostel et était donc en retard sur l'horaire prévu. Lorsque les trompettes retentirent, il monta sur l'estrade et prit la parole d'une voix forte.

- Oyez ! Oyez ! Vous allez assister à un pas d'armes organisé par la Damoiselle Ellesya de la Louveterie. Celui-ci verra s'affronter cinq valeureux aventuriers en quête de trésors et deux braves défenseurs d'un palais aux mille délices ! Et quels délices, puisque derrière ces portes se cachent les mets fins et raffinés préparés par le majestueux Maître Llyr di Maggio d'Astralgan, Duc du Lavardin et Premier Maître d'Hostel de Sa Majesté Levan III de Normandie.

Voici à présent venu le temps de vous présenter adversaires d'un jour.

Dans le rôle des défenseurs et dans l'ordre de passage :

Hans Hoggendaffen, Seigneur de Beaumont-Village
Ellesya de la Louveterie, Damoiselle du Clos Lucé

Dans le rôle des attaquants, et également par ordre de passage :

Boudicca d'Arkan, Dame des Roches Saint Quentin
Methemvor, Baron de Chedigny
Elzebur de Gioberney, Vicomte de Montrichard
Hijikata, Seigneur de Léméré
Bitterly, Baronne de Saint Paterne, Duchesse de Touraine

Et tout de suite, je vous annonce l'ouverture des festivités ! Mes Dames et mes Sieurs, en selle !

Håkon déroula le tableau et le posa sur une tablette installée à cet effet. Il appela alors.

- Messire Hans contre Dame Boudicca.
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Fête à Tours ~ Pas d'Armes. Venez les encourager !

Ellesya_arduilet

Hans

Babak29

Ellesya_arduilet

Hans

Babak29

Ellesya_arduilet

Désolée pour le silence et le retard, quelques imprévus et petits soucis.

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Boudicca

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Ellesya_arduilet

Llyr

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Hans

Ellesya_arduilet

Un dernier conseil, Maître Hans?
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Methemvor

Håkon

Titoukiki

titou arriva, non sans avoir hesité a venir accompagnée de ses enfants, mais le souhait de la nourrice de se rendre sur les lieux des festivités eut pour effet de laisser la ses quelques reticences
kirsten dans les bras et jouant des coudes pour etre en premiere ligne des spectateurs, la dame de beaumont-village, lancait des coups d'oeil rapides a la recherche de sa moitié

Luna, petite princesse vetue d'une adorable robe de velours et satin pastel, etait toute excitée a l'idée d'admirer le spectacle a venir
bastian, bombait le torse en serrant la main de sa nourrice, fier d'annoncer a qui le voulait, que le defenseur etait son pere
ce petit garnement serait le premier a l'encourager
attentive a ce que ses petits ne se perdent pas, elle se rapprocha de son employée
surtout ne vous éloignez pas, la foule risque d'etre plus dense et je ne voudrais pas que les enfants se perdent

a peine eu t'elle fait ses recommendations que les trompettes annoncerent le commencement
tous retenaient leurs souffles alors que hakon notifiait l'ordre de passage des participants

son epoux opposé a une dame........elle avait hate de le voir a l'oeuvre ainsi que d'apprecier sa maitrise du combat, a condition qu'il ne bride pas ses mouvements....

le coeur battant elle cherchait le regard de son bien aimé pour l'encourager et fit de meme pour sa jeune eleve
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en construction

Hans

Un dernier conseil, Maître Hans?

Elle en a de bonnes la p'tite, il n'est pas maître es joutes lui. Jusqu'à hier il croyait encore que les affrontements se dérouleraient à l'épée, tu parles d'une préparation. Sa mère aurait été bien plus indiquée pour lui enseigner les particularités de cet art.
Alors que le lochois fait mine de réfléchir, son nom résonne pour le premier passage.

Hum et bien... tache de viser juste, et... de rester en selle si possible... enfin... euh, regarde moi bien et fais comme moi, ce sera plus simple!

Hans s'éloigne finalement et grimpe sur Horus avant d'aller se mettre en place. Son écuyer lui apporte la longue lance de bois, et il rabat la visière de son heaume. Pas le temps de trop cogiter, le seigneur talonne son vieux compagnon et s'élance sur la place. La visée est correcte, et le bras reste ferme, mais malheureusement la lance percute l'écu de son adversaire sans se briser, ni même déstabiliser la dame. Elle, par contre, n'y va vraiment pas de main morte la bougresse! Boudicca passe la défense du germain et vient le percuter violemment.
Pinaise, c'est le bois qui a craqué comme ça? Ou carrément ses côtes?

Le souffle un peu coupé, le défenseur déjà malmené poursuit doucement sa course en sifflant entre ses dents.
Maudite! Je ne pensais pas à ça quand je disais que tu pouvais m'envoyer des fleurs...

Les paroles se perdent derrière la protection de son heaume et Hans vacille légèrement en retirant "l'écharde" de trente centimètres à moitié encastrée dans son plastron. Après ce premier élan conclu plus que laborieusement, il revient se poster devant la porte à défendre et laisse le champ libre à Ellesya.
La visière se relève, et d'un petit signe de tête il informe Hakon qu'il est apte à continuer malgré le coup reçu. Puis, le regard dépité et le visage un peu marqué par la douleur, il se tourne vers son élève avant qu'elle s'élance à son tour.

Alors, surtout, ne fais pas comme moi!

Vu comme ça commence, il est parti pour en prendre plein les dents. Non mais qu'est-ce qu'il fout là? La journée va décidément être longue... et pénible...

Boudicca

Boudicca débarqua en tenue légère, enfin si l'on veut, puisque que la cotte de maille en ferraille et cuir lui paraissait faire un poids de voleur! Dire qu'elle devrait encore en rajouter avec l'armure !
Elle tenait fermement son cheval blanc, Etoile des Neiges, par la sangle, son faucon voletant à la trace. La jeune femme avait confié son fils à son amie Hermine. Arrivée à son campement, elle revêtit le dernier élément de sa parure, un plastron en fer martelé qui lui donnait l'impression d'etre à nouveau enceinte. Avec l'aide d'un écuyer, elle grimpa avec moult acrobaties sur le pauvre cheval qui devait se dire que sa maitresse devrait penser au régime.
Elle se dirigea sur l'aire du pas d'arme à l'annonce de son nom. Elle avait donc la charge d'ouvrir le bal contre messire Hans. Elle le savait expert dans l'art du combat et elle savait d'avant que le combat serait rude. Elle ne menait vraiment pas large.
Elle s'élança donc à l'assaut tenant fermement sa lance bien dans l'axe des couleurs de son adversaire et fixant son regard sur ce dernier. Le choc lui coupa le souffle mais elle se rattrapa comme elle put pour rester en scelle. Elle avait bien touché son adversaire peut etre bien plus qu'elle n'aurait imaginé. Elle espérait ne pas trop l'avoir amoché. La jeune femme avait perçu un grognement du Lochois sans trop arriver à déterminer si cela était de douleur ou autres. A la fin des combats amicaux, elle se promit de prendre de ses nouvelles.
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Ellesya_arduilet

Alors, surtout, ne fais pas comme moi!

Si elle ne craignait pas de le froisser, elle aurait ri de bon coeur. Oh, elle aurait pu compatir à sa blessure, mais de nouveau, elle préférait ne rien dire pour l'instant. Il était assez grand pour savoir si il devait abandonner ou non. Et puis, même si aucun sentiment réellement belliqueux n'animait les participants, mieux valait ne pas égratigner son image de seigneur de guerre. Les perfides attaques de la Valkyrie se confineraient surtout à Amboise. Vivement le prochain entrainement... si du moins ils n'étaient pas tous deux réduits en charpie!

La joute équestre faisait partie de son entrainement par le passé. Par contre, son manque d'habitude aux prestations publiques et sa jeunesse risquaient bien de lui faire mordre la poussière dès la première passe, comme au GFC.

Prête, lance coincée au mieux contre le feutre, elle observa un instant le baron de Chedigny qui lui faisait face. Au signal, elle talonna sa monture, concentrée et vive...
Le choc qu'elle ressentit de la main à l'épaule lui procura une vague d'allégresse, haussée encore par le bruit de la brisure de la lance.
Un moment infime après, d'autres informations parvinrent à son cerveau. La lance de Meth avait subi le même sort. Il n'avait pas non plus chuté. Elle non plus... C'était une victoire en soi !

Victoire nuancée par la douleur qui irradia son épaule choquée. En bout de course, elle fit vérifier son équipement. Point de sang perlant, pas de fracture. Un léger signe de tête à l'arbitre. Puis s'adressant autant à ce dernier qu'à Meth et Hans, elle assura, visière relevée.

Je continue sans aucun doute!
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Methemvor

Après un temps interminable pour enfiler les différentes pièces de l'armure, Methemvor sortit de sa tente à temps pour voir Hans encaisser un rude coup.

Ouch ! Les dames frappent fort apparemment ... Je devrai me méfier de la petite louve....

Après son périple dans le sud de la France, le baron avait retrouvé une santé de fer, mais cela n'avait pas suffi à lui redonner sa musculature d'antan. Il se trouvait cependant suffisamment en forme pour apprécier la petite pointe d'adrénaline qui le parcourut quand il se trouva la lance en main, sur son destrier, au bout de la lice. Un petit salut vers son adversaire, et un sourire sincère éclaira son visage juste avant de fermer sa visière.

CLAP .... Une fois le heaume fermé, le champ de vision étréci à l'autre bout de la lice, le baron retrouva toute sa concentration. Il positionna sa lance machinalement, ne quittant pas son adversaire du regard. Au signal, un bref coup d'éperon lança la charge.
Les deux lances éclatèrent en mille morceaux sous le choc, faisant voler le bois en tous sens.
Au bout le la lice, le cheval volta et le baron put constater les dégats sur son bouclier. Une petite douleur fusa dans son épaule comme il la fit jouer sous l’armure, mais il n’avait aucune blessure.

Je continue sans aucun doute!

Methemvor salua à nouveau la bravoure de la jeune louve qui continuait. A distance, il ne voyait pas de blessure, mais elle avait du sentir passer le coup. C'était maintenant le tour de son maitre d'armes ... Bientot, Methemvor le rencontrerait ... du moins il l'espérait.
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Hans

Deuxième passage. Pas le temps de réellement récupérer. Le prochain opposant se présente déjà à l'autre bout de la lice. Ellesya a été touchée elle aussi juste avant cela, mais elle n'a pas démérité, et aurait même marqué un point s'il s'agissait d'une compétition.

Avant de repartir au charbon, Hans a le temps de noter la présence de spectateurs bien particuliers, venus le soutenir. Malgré la douleur qui ne le quitte guère, un franc sourire et un clin d'oeil appuyé sont envoyés vers son épouse et ses enfants. Il ne peut pas faillir aussi vite devant sa petite famille, et ne doit pas les décevoir.

L'homme qui lui fait face à présent, il le connait bien. C'est même un ami et un compagnon d'arme depuis des années. Mais affronter des adversaires de valeur aiguise l'appétit du vieux guerrier, et puis cette fois au moins il ne sera pas troublé par une silhouette féminine qui trotte vers lui. Trop galant le germain, il a toujours peur de faire mal aux donzelles...

Elzebur!

Le masque grimaçant retombe sur son visage et son fier destrier repart au galop. Encore une fois, la précision est au rendez-vous, et il semble même que le seigneur va prendre l'avantage sur le vicomte. Mais la blessure précédente est trop fraîche, et au moment de terminer son geste, Hans sent son flanc le tirailler et manque de force.
Le bois de sa lance plie légèrement, mais ne rompt pas.
Les deux cavaliers frappent donc leurs adversaires sans provoquer de dommage, et sans briser leurs armes.

Le lochois termine sa course sans parvenir à retenir une bordée de jurons adressés à ces fichues côtes en compote, à cette saleté de lance pourrie, et à à peu près tout ce qui tombe sous son regard. L'ensemble est très explicite, mais on va le traduire ici par un "fichtre", afin de ménager la sensibilité de nos jeunes lecteurs...

Au moins il ne s'est pas ridiculisé, et il est toujours en course pour le prochain tour, avant de peut-être finalement se confronter à un Methemvor qui semble n'attendre que ça.
Hans se défait un instant de son heaume pour respirer plus à son aise, puis salue Elzebur en inclinant légèrement sa lance. Tous deux ont visé juste mais ils n'ont pas pu se départager.
Sa monture est ensuite ramenée de nouveau à son point de départ, et le maître d'armes d'Amboise s'écarte pour laisser place à la suite du spectacle.

Elzebur

[Tours, le matin même]

Elzebur avait cavalé depuis des semaines pour traverser l'ensemble du Royaume, et être à temps à ces festivités. La route avait été longue, difficile sous le soleil.
En arrivant dans la plaine de Tours, déja les rumeurs faisaient état du commencement des festivités, et du pas d'arme auquel il était convié. Assurément, il ne serait pas près...

[Tours, quelques heures plus tard]

La foule l'attendait déjà depuis de longues minutes. Pour beaucoup, Elzebur n'était que légendes, rumeurs, fantômes ou même divinité (hum, mes chevilles)...
Pour beaucoup donc, Elzebur n'était plus apparu sur la scène publique depuis de long mois. Son retour était attendu, suscitant des interrogations dans les chaumières. Et ce retard n'arrangeait rien.

Soudain, le Vicomte émergea d'une tente, chevauchant son canasson, Olan.

Turons, me voici donc!
Excusez moi s'il vous plais pour ma tenue, mais les délais furent trop court pour me permettre de m'équiper correctement... Je n'avais dans mes caisses que ce casque, et ce gilet renforcé. (cf Portrait)

Elzebur se plaça à l'extrémité de la piste.
En face, son ami, son frère d'arme, Hans le germain. Eux qui avaient combattus ensemble sur tous les fronts, étaient aujourd'hui face à face.
Ils se connaissaient par cœur.

Caramba !!!, cria le Vicomte, en élançant sa monture.

La légèreté de la tenue était un avantage considérable lors de cette course d'élan. Elzebur le savait. Mais elle ne protégeait rien, il le savait également.
La lance de Hans arriva vite, idéalement placée, comme à son habitude.

Le choix fut rapide à faire : la blessure grave, ou le spectacle bon-enfant.
D'un réflexe, Elzebur modifia la trajectoire de sa lance, permettant de dévier légèrement celle de son adversaire.
Les deux cavaliers frappent donc leurs adversaires sans provoquer de dommage, et sans briser leurs armes.

Elzebur se retourna :
Hans, ce n'est que partie remise !
Nous nous retrouvons !
En taverne surement !, d'un clin d'oeil.
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Amberl

Evidemment, à Tours.

Tours la Belle, où les festivités battaient leur plein. Nul part dans la ville, manants et badauts ne pouvaient ignorer la fête. Les musiciens enchantaient les oreilles des tout-venants. Faisant partie de la foule depuis peu, Amberle écarquilla les yeux en entendant l'ordre de passage. Koikidi ? Hijikata ? Il participe ?! Naaaaan. Il le lui aurait dit. Voyons! Il lui aurait dit... Non ? Juste pour être certaine qu'elle a rêvé, elle questionne une jeune femme, proche d'elle.

Celui qui passe avant la duduche ? Bin le recteur de Touraine!

Sueurs froides qui glissent dans le dos de l'ancienne berrichonne, qui reconnait flottant dans l'air les armes d'Hijikata. Soupire. La jeune femme hésite entre faire une esclandre sur la place publique, en vraie harpie, et de le sortir de là ... Ou bien, le laisser maître de ses choix, et advienne que pourra.
Les clameurs de la foule redoublant à l'annonce des premières joutes, Amberle abandonne à grands regrets l'idée d'arracher les yeux d'Hiji. Elle règlera ca, plus tard, à sa façon. Si jamais il se blesse, ce sera d'sa faute. Fulminant, elle se fraye un chemin jusqu'aux premiers rangs, et repère une silhouette féminine bien connue, qui n'a d'yeux que pour son mari. La joie de retrouver une amie fait oublier -momentanément hein- son ire envers son bien aimé.

La brune se prend au jeu ... Mine de rien. Le bruit des sabots qui martèlent le sol au galop, les étendards qui vrillent au vent, le choc des lances...
Sourire aux lèvres, la voilà en train de suivre attentivement les joutes, soutenant bien entendu les assaillants. Plus vite les défenseurs seront à terre, plus vite le bal aura lieu. Amberle retrousse son nez en voyant la demoiselle défensive touchée, notant avec respect son courage de continuer même amochée. Une âme de battante, apparemment, chose qu'elle apprecie.

Se rapprochant de Titou, Amberle lui lance un clin d'oeil

Il se défend plutôt bien, ton homme. *aperçoit Bastien, et s'échappe malgré elle un cri du coeur*
Dediou qu'il est grand ton *morveux* enfant!

Balayage rapide du regard des attaquants, cherchant les mirettes du recteur... Dans la foulée, elle reconnait certains nobles attaquants. La tavernière blonde de Tours, Bouddica, par exemple. D'autres visages sont familiers mais sans savoir remettre un nom dessus ...Mais bon sang, où est ce qu'il se cache, son vénérable vieux con? Il a la frousse et s'est terré dans une tente ?
Chassant une pointe d'anxiété naissante, Amberle reporte son attention sur son amie.

Tu vas bien, toi ? T'es toute bronzée.
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Ne pas déranger les femmes enceintes... surtout qd elles sont mercenaires / Zoko ad eternam.
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----

Llyr

Et pendant ce temps là...
L'air se chargeait d'odeurs alléchantes et douçâtres, où le sucré se mêlait aux épices de tout horizons dans le va et vient notoire des valets et autres journaliers entre la salle du banquet, par l'entrée "discrètes" et le "Blason" sous l'oeil inquisiteur d'un héraut de Touraine partagé entre la joie de faire vivre bonne bombance à la populace de Tours et celle de monter aux créneaux du pas d'Armes s'amuser aussi...

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Titoukiki

titou balancait des "petards" a qui mieux mieux alors que son homme prenait une raclée!! comment ???? gggrrr son chevalier sans peur et s'en reproche qui se prend une lance et cale de sa monture! misere de misere

bastian montrait le poing en clamant haut et fort que son pere se vengerait de cette deconvenue
le tour avait pris fin et ce fut alors l'entree en scene de la fiere eleve
exercice intense , hum en effet nous retrouvons les pas du maitre.... de la a dire que c'etaient les meilleurs..... la dame fit la moue pour toute reponse en observant neanmoins la scene
le courage de cette petite etait un exemple, elle devait bien le reconnaitre

de nouveau son homme mis en avant et.........
Il se défend plutôt bien, ton homme
cette voix etait reconnaissable entre cent et titou se retourna , un sourire elargissant son visage
Dediou qu'il est grand ton *morveux* enfant!
Tu vas bien, toi ? T'es toute bronzée.
trop contente de voir sa vieille berrichonne, titou ne put contenir l'effusion de joie qui allait suivre
heureusement tout de meme qu'elle avait conscience d'avoir kirsten dans les bras, sans quoi la petite aurait volé dans les airs comme un volatile lancé en mission de correspondance..!
ohhhh amb' ma vieille ex berrichonne a la langue acérée !! je ne pourrais aller mieux, tu n'as qu'a voir ma fierté d'avoir mon epoux jouter avec euh prodige hum devant tous ces gens alentour, la clameur de la foule venue l'encourager.........j'en fais peut etre un peu trop la non?
nouvel eclat de rire complice
alors tu es de retour parmis nous! ne me dis pas que tu ne fais que passer hein sinon je me sers de liens pour t'en empecher et crois moi que j'en suis capable
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en construction

Hans

Elle ne lui a même pas rendu son sourire…
Son épouse faisait plutôt une drôle de tête lorsqu’il a croisé son regard en fait, comme si elle était largement insatisfaite de ses performances. Pourtant son seigneur de mari vient de défier déjà deux adversaires, et il est toujours en selle, encaissant une blessure sans chuter et parvenant à toucher à chaque fois. Il n’est pas complètement minable jusqu’ici. Le rude choc récolté pour l’entrée en matière n’a d’ailleurs pas l’air de l’inquiéter plus que ça, comparé à la déception de ne pas avoir vu son époux envoyer valdinguer ces cinq opposant d’un coup d’un seul.

Alors qu’il rejoint sa place après avoir saluer Elzebur, Hans risque un nouveau coup d’œil vers son public adoré. Et là… sa bien aimée est en pleine discussion avec la peste berrichonne, qu’elle semble ravie de retrouver. Même pas sur qu’elle ait regardé la dernière joute, sans doute était-elle trop occupée. C’est formidable de bénéficier du soutien sans faille d’une merveilleuse petite femme, aimante et dévouée, vraiment formidable oui…

Revenu à son point de départ, le lochois rajuste son heaume en attendant le passage de la petite Valkyrie, alors que le fumet des préparatifs culinaires éveille ses papilles et qu’il s’imagine déjà savourant un délicat breuvage pour accompagner tout ça.

Pressons les enfants. Je sens que j’ai besoin d’un verre !

La visière retombe, et le combattant garde sa concentration pour la lice, et sa prochaine confrontation. Inutile de laisser à nouveau ses yeux vagabonder vers la foule, puisqu’au mieux, sa douce l’ignore, et qu’au pire, il n’est qu’une source de honte pour elle.
Il n'aurait peut-être pas du l'inviter à venir suivre le spectacle finalement, et pour la danse envisagée, elle est loin de marquer des points...

Hijikata

[ Leger retard... ]

De retour l'Doc... enfin... ou encore au choix... souvent en vadrouille... pas facile de le faire bouger l'Doc... sauf quand on lui demande de soigner... et encore certaines se jouent de ça pour le faire voyager a l'autre bout du royaume... bon pas vraiment mais presque... ça empeche pas qu'on l'avait fait deplacer pour pas grand chose et ça l'avait mis en retard... a dos de cheval l'avait traversé le Poitou... puis Saumur ou il avait été bloqué par la fillote qui avait tout mis en oeuvre pour le bloquer... et enfin il venait d'arriver le jour meme a Tours...

Maintenant restait plus qu'a trouver l'endroit exact... car les rues de la ville bouillonnaient d'animation... il mit un pied a terre devant l'impossibilité et le risque de se trimballer a cheval entre les passants... lui restait donc qu'a se faufiler rapidement... a trouver le lieu... a endosser ce qui doit l'etre... s'informer sur son tour de passage et a trouver la Norf qui tel qu'il la connait devait etre en train de jouer du coude pour reussir a prendre un peu de ce liquide qu'elle apprecie tant dans une des nombreuses tavernes ouvertes a meme la rue pour l'occasion... Les bruits de la foule provenaient de la place centrale de la capitale... a priori ça avait deja commencé... au loin les blasons qui flottent... reconnait le sien...

Un marmonnage en regle comme il sait si bien le faire... chicane entre deux ivrognes qui ne veulent pas faire de la place... aucune Norf en vue... passage au mode grognement... et c'est en faisant usage de gromellement qu'il arrive a se frayer un chemin jusqu'aux tentes de preparation... une demande au premier type qui semble charger de l'organisation... son tour est pour tres bientot... un oeil sur ce qui se passe sur la piste... un haussement de sourcil... mouarf jamais fait ça l'Doc... surement plus habile avec une aiguille à la main qu'avec ce truc mais bon... un engagement étant un engagement... puis... baissant la tête sur lui meme... pas grand chose comme équipement... il prit la premiere lance qui passait sur son passage et l'air de rien la déposa pres de son cheval posé juste à coté de son blason...

Vraiment pas habitué a la foule l'seigneur de Léméré... preferant largement le calme et le silence de la bibliotheque... certe on n'y apprend pas a se battre ou a utiliser des lances mais beaucoup d'autres choses fort interessantes... mais bon... faut bien qu'il en sorte un peu au risque de sentir le vieux... se melant aux spectateurs... observe l'affrontement entre Elzebur et Hans... et en profite pour inspecter les gens aux alentours... des gens connus... d'autre un peu moins... mais surtout le regard a trouvé sa proie... un chignon porté bien haut... une brune ecarlate... discutant... ho étonnant ça... pourtant... pas une bavarde... legere grimace... une piste les sépare... tant pis... s'il fait le tour... l'aura pas l'temps de revenir et avec le mal qu'il s'est donné pour etre a l'heure... manquerait plus qu'il soit declaré forfait... autant rester la en attendant que son tour arrive...

Se glisser vers le lieu de rassemblement des participants... le temps de poser sa besace et d'attendre tranquillement l'appel... se demandant bien de quelle malchance il allait jouer cette fois la...
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Ellesya_arduilet

Ellesya (4 D / 2 B / -1 Bl) : Vous manquez largement votre adversaire.
Hijikata (2 D / 2 B) : Vous manquez votre adversaire mais blessez son destrier.

Pas d'Armes : Ellesya vs Hijikata

Hans était toujours en selle. Elle lui sourit avant de rabaisser le ventail de son heaume. C'était une bonne chose mais cela signifierait que les portes du bal et du banquet ne serait pas encore ouverte! Il fallait que les assaillants aient pris le dessus.
Par contre, elle restait étonnée quant à la manoeuvre d'Elzebur.

En face d'elle se trouvait maintenant le Seigneur de Léméré qu'elle ne connaissait pour ainsi dire pas.
A nouveau concentrée, elle talonna Triomphe, toujours nerveux à cause de la foule dont il n'était pas encore tout à fait habitué, comme sa cavalière.
La petite Valkyrie de Tyr vit se rapprocher rapidement son adversaire. Lance bien tenue, destrier au galop... Mais la main trembla imperceptiblement à son bras contusionné par Meth. Elle ne visa pas assez bien et ne fendit que l'air.
Par contre, Triomphe broncha, puis hennit avant de finir sa course, effrayé. La jeune femme eut besoin de l'aide de ses gens pour calmer l'animal et ne pas choir de sa selle. Hijikata avait heurté l'épaule di fringant frison.
Sya dut se décider à descendre de selle et accepter un animal de rechange, qu'elle connaissait moins bien. Un des destriers de sa mère aurait fait merveille, habituées qu'ils avaient été à la guerre. Mais son jeune compagnon était trop effrayé par la foule et surtout par cette blessure et la douleur que pour être géré pour la suite. Le coeur gros, elle confia à son écuyer la tâche de le ramener à l'écurie et de le faire soigner.

Dans la démarche lourde des chevaliers armés, elle regagna la porte, heaume sous le bras et s'adressa à Hans avant que son tour ne vienne.

J'aurais préféré recevoir cette blessure moi même... J'ai mal au coeur. Triomphe n'est pas habitué...

Bon... que tout se passe bien pour toi contre Bitterly, Maître !
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Hijikata

[ Hop a cheval! ]

Voila son tour... un petit coup d'oeil vers la fameuse d'moiselle Ellesya... un peu intrigué l'vénérable sur ce coup la... elle semblait, au moins d'apparence, fort a l'aise dans cet environnement ce qui n'était pas vraiment son cas... il regrettait d'etre sortie de sa bibliotheque...

Grimpant sur sa monture... lance horizontale... l'voila fin pret pour sa grande premiere... maintenant restait plus qu'a ne pas etre trop ridicule... une défaite importait peu pour l'seigneur de Léméré... mais de la à manger la terre sans etre touché il n'y avait qu'un pas qu'il ne souhaitait pas franchir... pas vraiment pas l'habitude de manier ce genre de choses... beaucoup plus à l'aise avec sa besace de medicastre... mais maintenant que la Vicomtesse Gatimasse lui avait fait l'honneur de le monter au rang de vassal... lui fallait assumer ce qu'il allait faire dans les secondes qui suivent...

Pas facile a mettre en ordre tout cela... manquerait plus qu'il blesse la d'moiselle en face... quoique... pourrait la soigner vu qu'il était sur place mais on fait bien mieux en guise de presentation mine de rien... l'ancien recteur aurait voulu etre dans son bureau a cet instant... plus facile de gerer des étudiants...

Mais il fut obligé d'emerger rapidement de ses pensées... une mise en avant de son cheval... rapprochement rapide vers son adversaire... cela n'allait durer que quelques secondes... ne pas fermer les yeux surtout... la lance qui se baisse progressivement... pour atteindre non pas la cavaliere mais pour toucher la monture... mouarf... terrible erreur... ça commence bien...

A peine arrivé a l'autre extremité il sauta pied a terre... embeté par son manque de precision lors de cette joute... l'adversaire du jour était deja descendu de son cheval... et rejoignait son point de départ... peut etre pas vraiment le moment d'aller la voir pour s'excuser au risque de se ramasser un coup de lance... il attendrai la fin de ce pas d'armes pour aller la voir... et en bougonnant, comme a son habitude, qu'il attendait la suite...
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Hans

Une légère moue se dessine sur le visage sur l'ancien seigneur de Ferrière lorsqu'il voit revenir son élève à pied. Au moins elle va bien, mais il comprend parfaitement ce qu'elle peut ressentir, ayant lui même tissé des liens très forts avec son compagnon équin. Son fidèle Horus, indéfectible partenaire de voyages et de combats. Hans se rappelle encore des joutes d'Amboise, où il montait un jeune étalon inexpérimenté, un peu comme Ellesya aujourd'hui.
A présent le cheval du guerrier se fait vieux, l'heure de la retraite amplement méritée approche et il faudra très prochainement songer à le remplacer. Il finira sa vie entouré de jeunes et peu farouches pouliches dont il aura tout le temps de s'occuper entre deux petites balades avec son maître.

Dès la fin du pas d'armes, nous irons prendre des nouvelles de ta monture, mais je suis sur que ce n'est pas trop sérieux.

En voyant la bête blessée s'éloigner, le lochois note toutefois que si le frison fait un parfait cheval d'apparat, et qu'il en impose par sa prestance et sa robe noire et intense, cette race manque un peu d'endurance et de rusticité pour devenir une parfaite arme de chevalier.

C'est à nouveau à son tour. Les passages s'enchainent sans réelle possibilité de récupération pour les deux défenseurs.
Mais l'attitude du maître d'arme semble avoir légèrement changé, peut-être après avoir été échaudé par les réactions de son épouse. Il se tient parfaitement droit sur sa selle et le regard se fait plus dur. Après tout, les turons et autres tourangeaux sont venus voir ce que pouvait donner un réel affrontement non?
D'une main ferme il tire sur les rênes pour se remettre en position. Les naseaux d'Horus envoient de fins panaches de fumée et son sabot martèle le sol, comme s'il devinait les désirs de son maître et qu'il comprenait qu'il est temps de passer aux choses sérieuses. Fini les courses molles et les oppositions trop courtoises, faisons démonstration d'une véritable charge de cavalerie lourde.

Le seigneur de guerre retrouvé s'élance. L'animal sous ses jambes n'en est plus à son galop d'essai et retrouve une seconde jeunesse alors qu'il continue d'accélérer dangereusement.
Le bras s'abaisse, Hans serre les dents et ignore la douleur irradiant son flanc pour conserver sa lance parfaitement droite. La visée s'ajuste. Il faut toucher, quitte à oublier un peu sa propre défense.

Plus que quelques mètres, le regard gris reste imperturbable, vissé sur son objectif du moment, et enfin, le fracas des armes et des armures vient emplir l'air de la place Plumereau. Le choc est d'une rare violence, et les deux lances sont proprement pulvérisées dans un nuage d'éclats de bois. Voilà l'inconvénient lorsque l'on arrive trop vite sur sa cible, faisant fi de toute prudence.
D'autant que la jeune femme qui lui fait face n'a pas tremblé elle non plus. La lance de Bitterly s'écrase à moitié sur son bouclier et sur son épaulière avant de venir heurter le haut de son heaume, le déformant au passage. Heureusement qu'Hans a opté pour un modèle de casque renforcé, et que le coup est indirect, sinon sa nuque n'aurait sans doute pas aussi bien encaissée le choc...
Décidément, les femmes du duché sont loin d'être des tendres, ou alors elles ont un problème avec lui!

Le bruit résonne encore dans son oreille gauche et sa tête dodeline légèrement alors qu'il repasse devant les travées de spectateurs, reconduit automatiquement par sa monture qui a bien compris le manège du jour. Dans le brouillard de sa vision troublée, le germain aperçoit son opposante toujours au sol. La tuile... il fallait qu'il défonce la duchesse régnante...
La main précédemment si ferme laisse échapper ce qu'il reste de sa lance. Impossible de relever sa visière, et encore moins de mettre pied à terre. Il ne pourra jamais remonter s'il quitte sa selle.
Une voix caverneuse et éprouvée appelle donc l'écuyer à la rescousse.

Benoît... Benoît!
File aux nouvelles, et va t'assurer que la duchesse va bien.

Lui continue d'observer la scène à distance en reprenant une respiration plus calme. Un mince filet de sang contourne son oeil et trace un sillon écarlate sur sa joue toujours masquée par la pièce d'armure déformée, avant de s'écouler le long de son cou. Le front doit être entaillé, ou bien le cuir chevelu a craqué sous la violence de l'impact, mais le vieux guerrier en a vu d'autres, et il doit encore un passage à Meth...

Titoukiki

toute a son papotage avec la pestouille excitée, elle avait perdu le fil des joutes et ne savait plus qui allait passer, mais le fracas qu'elle entendit la fit se retourner d'une traite
horrifiée et le souffle coupé, l'epouse devint bleme a la vue du spectacle qui s'offrait a elle
comment avait elle pu tourner la tete et manquait ce qui ce jouait ?
la duchesse et son guerrier, face a face alors que tous deux ne laissaient rien passer
les morceaux de bois effilés volaient autours des deux adversaires
lances en morceaux et les corps avaient souffert de l'affrontement
sueur froide pour la dame de beaumont village, bien que son epoux restait en selle il n'etait pas sortit indemne de cet echange il suffisait de voir l'etat de son heaume
HANS........
petard elle ne pouvait faire la moindre avancée pour verifier si tout allait bien et.......oh la duchesse qui degringole de sa monture
ouch, titou plisse les yeux comme pour encaisser le choc a la place de la regnante, mais sans effet

son regard se pose a nouveau sur horus et son cavalier toujours bien trop eloignés d'elle et laissant sa main collée a sa bouche pour ne pas crier son inquietude
petard!! mais qu'il fasse un signe, qu'il nous rassure ce n'est pas la mer a boire.......elle attend le corps tendu et sa fille serrée contre son coeur

bastian et luna n'avaient pas bougés mais leurs attitudes en disaient long sur la tension presente
le petite famille guettait le mondre geste qui pourrait les assurer de sa bonne forme
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en construction

Bitterly

Bitterly ce jour avait la tête ailleurs, comme bien souvent elle pensait à des myriades de choses differentes. Mais surtout cette fois-ci plusieurs questions sans réponses jusqu'alors l'inquietaient.

Elle était tout de même venue, a cheval, humpf, elle avait oublié à quel point elle était peu douée pour l'équitation... Vêtue comme il se doit elle s'était brièvement échauffée en attendant son tour. Hélas il était assez vite arrivé. Mentalement elle maudit encore l'organisateur des joutes. Pourquoi ne faisaient-ils jamais ou que rarement des combats à l'épée ? Nettement plus avatageux.... Hum, elle secoua la tête pour tenter de se reconcentrer sur l'endroit ou elle se trouvait présentement. Ah Hans. Elle devait affronter Hans.

Se préparer mentalement ? Nan pas le temps c'est maintenant !
Elle saisit la lance que lui tend Gwal. Se concentrer sur l'instant présent...

La Duchesse talonne son cheval, prêté pour l'occasion. La monture s'élance au galop. Viser, se projetter. Certes elle touche la cible, certes elle entend le bruit de sa lance qui se brise... Mais au même instant, une douleur lancinante la percute. Comme au ralenti elle sent qu'elle perd - ce qui n'est pas une première - le contrôle de son équidé. Perte d'équilibre et la voilà qui valse pour épouser directement le sol. La Vendômoise tente de se redresser mais la douleur est toujours là, accompagnée de vertiges. La tête dans du coton il lui faut lutter pour garder les yeux ouverts et l'esprit à peu près clair.

Des étoiles dans les yeux... Elle perçoit la voix de son écuyer, la voix d'un homme qu'elle ne connaît pas et quelques autres... Rester eveillée.... Rester éveillée ! Faible son : Humpf.
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Ellesya_arduilet

Ellesya (6 D / 2 B / -1 Bl) : Sur un résultat de 7, vous manquez d'effleurer votre adversaire.
Boudicca (4 D / 3 B) : Sur un résultat de 7, vous manquez d'effleurer votre adversaire.

Pas d'Armes : Ellesya vs Boudicca

Son épaule commençait à chauffer sérieusement. Il n'était pas non plus temps de s'appesantir sur les maux de Triomphe. Il devait de toute manière s'endurcir et gagner en calme. Comme les Fléaux avaient cherché à faire avec elle et qu'elle s'efforçait encore d'améliorer, entre autres via ce pas d'armes et d'autres entrainements.
Les joutes, pas d'armes et autres affrontements étaient nécessaires pour elle, mais aussi pour les autres. Bien que les rumeurs venant de l'Est laissaient présager que les exercices et la courtoisie ne seraient bientôt plus au goût du jour.

Un violent choc la fit sursauter et ramena son attention sur la lice. La duchesse était au sol. Sya grimaça. Heureusement moultes personnes se pressaient déjà près de la régnante pour la prendre en charge et lui offrir les soins nécessaires.

Lorsque le champ clos temporaire fut libre, elle n'hésita pas charger. En face, se trouvait Boudicca, l'intendante de Vouvray et Luynes.
Elle était bien décidée à vaincre, malgré sa blessure... Blessure qui imposa sa loi...

La Lance resta intacte, n'ayant même pas raclé l'écu des Roches Saint Quentin. Heureusement, son adversaire l'avait manqué aussi. Passe vierge donc.

De son bras indemne, elle salua Boudicca et se prépara à observer la passe suivante.

Et bien, Hans, nous faisons plus long feu que je ne le pensais. Enfin, du moins en ce qui me concerne.

La Louveterie flotte encore au dessus de la porte, serait-elle donc imprenable?

La jeune femme avait lancé la dernière phrase, souriante et vive, à tous ceux pouvant être atteint par la clameur de sa voix, en guise de défi joyeux.
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[RP] Fête à Tours ~ Pas d'Armes. Venez les encourager !