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[RP]Bordel, ça rime avec barreaux ?

Staron
Ah non, ça commence seulement pareil ...

RP ouvert à tous ceux qui peuvent logiquement y participer. Sorciers s'abstenir.

Un sourire sur les lèvres, d'humeur joyeuse, le pèlerin travail du chef.

Pourtant pas le contexte qui favorise cet état, par contre peut-être le fait d'avoir pu s'échapper hier, quelques heures en soirée, pour prendre un peu de bon temps en taverne, tester ses talents d'acteur et de séducteur.

Il empoigne la mine de charbon qui ne le quitte jamais, en même temps que de deux doigts entre les dents jettent un sifflement au-delà des barreaux de la cellule.

Le pigeon arrive, parchemin vierge entre les pattes.


Citation:

Madame le prévôt ...

Comme prévu, je suis dans tes geôles, pour les deux jours à venir.

Ceci dit, pas que je rejuge ma peine, hein, mais elles sont froides, humides, et sales, tes geôles.
Sombres aussi, mais là, ça me gêne moins.

Je t'explique :

Vu que ça commence à pas plaire à Lucky, j'aimerais bien que tu nous fasse faire un peu le ménage et que tu nous fasses passer un matelas ou deux. Tu sais, elle est plus habituée aux appartements, qu'à la crasse des précédents occupants.

D'ailleurs, pendant que j'y pense : tu sais, ici, parait qu'y'a pas tout le temps des sans-le-sou. Les matelas, j'suis sûr qu'ils pourraient servir à autre chose qu'à dormir, quitte à faire payer pour l'entretien. J'ai croisé hier en taverne une fille qui pourrait bien servir d'ailleurs. Enfin, j'dis ça, mais faut voir, hein. C'est toi la patronne ici.

Mais si ça te dit, faut pas hésiter, hein. J'veux bien gérer, même, si tu veux. Enfin, je dis je, mais j'suis sûr qu'Lucky mènerait ça de main de maître, enfin de maîtresse, hein.

Des geôles de luxe, ça te dirait pas ? Ce serait quand même plus accueillant qu'ce trou à rats. Tiens, d'ailleurs, les rats aussi, faudrait les virer. J'suis sûr qu'ils seraient mieux dans tes archives. Enfin, dans celles qui t'encombrent, hein.

Bon, tout ça pour te dire que je t'invite ici, à venir partager quelques instants notre intimité, tu pourras te rendre compte de l'inconfort qui règne ici. Si tu veux, d'ailleurs, n'hésite pas à inviter madame le juge à venir, nous nous connaissons un peu. Ça me fera grand plaisir de la voir, enfin, de la voir ...



Aller, bouge-toi, pigeon de mes deux !
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La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus folle.
Luckylolotte
Oh que oui, elle avait bien claqué cette gifle en s'abattant sur la joue crasseuse du "maton" quand il l'avait poussée, s'était permis même de la traiter comme une vulgaire fille de ferme en la jetant dans le cachot !
Bien heureusement pour lui, il avait évité de justesse le coup de pied bien placé quand il lui avait annoncé d'une voix morne, avec une intonation de soûlard notoire :


Vos fringues restent dehors, Beauté !

Elle s'était résignée mais lui avait promis quand même une émasculation à la va vite si ses habits étaient abîmés quand elle les retrouverait.


Au tour de garde suivant, elle avait changé de stratégie et c'est tout amour, poitrine en avant et lèvres en coeur qu'elle avait convaincu le nouveau bonhomme de la laisser sortir quelques heures, avec son pèlerin.
Une soirée en taverne à titiller les gueux locaux, à jouer avec eux, quoi de mieux finalement pour oublier temporairement, cette pièce crasseuse et exiguë.

Et puis retour au bercail, entre deux rats qui se cavalent sur sa paillasse, une nouvelle nuit qui va s'annoncer longue, passe encore .. mais surtout sage, loin du corps de son homme.

Au petit matin suivant, c'est la voix de Staron qui sortira la brune Duchesse de ses rêves torrides :


Aller, bouge-toi, pigeon de mes deux !

Un sourire instantané vient s'installer sur sa bouche entrouverte.

Déjà à ta plume Chéri ?
Tu nous mijotes quoi encore ...


Le corps quasiment dévêtu s'était levé, pour s'étirer longuement avant de se baisser pour attraper une chausse, et, la lançant sur deux rats, rebaptisés avec ironie la veille au soir, s'écrie :

Fleuriane ! Lisandre !
Barrez vous maintenant ...


Sourire moqueur en rejoignant les barreaux pour aller abreuver les yeux verts du corps de l'homme, allongé sur la paillasse en face.
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Diane.
Dans son bureau

Les derniers jours avaient été chargés, prendre connaissance des dossiers laissés en suspens, rédiger les laisser passer en compagnie de son gouverneur, la prévot ne sortait pratiquement plus de son bureau, dormant que quelques heures, négligeant considérablement sa famille.

Le matin même, elle avait été informée de l'arrestation de malandrins conduits manu militari dans les geôles du duché. Depuis quelques temps les gardes ne trouvaient même plus le temps de courir la gueuse ou de faire des parties interminables de ramponneau, les geôles ne désemplissaient pas

Accordé, refusé, elle griffonnait ces deux mots sur toutes les missives entassées devant elle quand un garde sale et puant l'odeur de moisi fit son entrée, ânonnant

Té un prisonnier veux vous voir.

Retournez mes les surveiller et par aristote lavez vous, vous empestez le fumier.

Regard noir sur le malotru, en saisissant du bout des doigts le parchemin crasseux le parcourant rapidement.

La lecture commença à l'amuser, non seulement l'individu avait le gite et le couvert et il osait présenter des doléances pour lui et sa compagne et avait l'outrecuidance de la faire quérir.
Pourquoi pas ? pensa t elle, depuis son mandat de procureur elle n'avait jamais mis les pieds dans les sous sols, trop humides et certainement envahis par les rats.
Pas question qu'elle y aille seule, elle rédigea une missive pour le bourreau du duché qui devait s'ennuyer et la juge afin qu'ils l'accompagne dans sa visite.

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--Billaut
Billaut fût averti que le prévôt le quémandait à la prison, il s'empressa d'enfiler ses frocs et de prendre son matériel.

en quelques enjambées, il traversa la place de la ville et rejoignit dame Diane qui l'attendait


Vous avez besoin de mes services? , lui demanda t' il d'un air ravi
Staron
Déjà à ta plume Chéri ?
Tu nous mijotes quoi encore ...


Un sourire se dessine sur les lèvres du pèlerin tandis que le coin de l'oeil vient lécher le corps presque nu de la Duchesse.

Fleuriane ! Lisandre !
Barrez vous maintenant ...


Un éclat de rire ne parvient pas à être retenu ...

Baptême des plus adéquats mon ange pour ...

Mais le silence se fait alors que le regard émeraude vient profiter de son anatomie.

Seul un murmure se faufile entre les lèvres tout juste humectées :

... pour des créatures qui n'ont pas gouté à toute ma rudesse.

Plusieurs jours qu'ils n'ont pas profité l'un de l'autre, situation des plus rares quand on y pense. Il scrute le regard qui inspecte son corps, réalisant dans l'écartement des paupières, dans l'entr'ouverture des lèvres, l'état de manque dans lequel elle est.

Lui, à profité d'autres corps, d'autres dames ... Elle non.

Le sourire s'installe sur son visage tandis qu'il détourne le regard. Sa main, lâchant négligemment la mine de plomb, vient rejoindre le revers de sa chemise, pour se frayer un chemin sous la ceinture qu'il vient de dénouer.

Devant elle, les yeux se fermant à demi, de sa main déformant le tissus de ses braies au rythme de déhanchements évocateurs, alternant les phases de retenue languissante et d'entrain débridé, conscient de faire monter le désir en elle autant que le plaisir prend possession de lui, il lui offre sans pudeur ce spectacle que les hommes ne gardent bien souvent que pour l'intimité de lieux isolés.

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La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus folle.
Luckylolotte
Ses yeux sont désormais rivés à ce corps brûlant qu'elle connaît si bien, qu'elle est la seule à posséder totalement quand elle le désire, état de fait que bien trop souvent les gueuses qu'elle lui offre, oublient rapidement, les jambes en l'air et l'oeil vide.
Le nacre des dents vient agressés les lèvres purpurines, alors que sa main se balade à un rythme cadencé sur le barreau de la porte ferrée.
Tout son être, tout son corps le réclame, son ventre veut son dû, mais elle sait ne pouvoir s'en délecter ...
Alors elle encourage de sourires appuyés, de regards intenses, de complicité muette mais tellement palpable alors que sa propre main inquisitrice, vient faire subir quelques outrages à sa propre anatomie.
Maniant délicatesse et rudesse, lenteur et rapidité, douceur et quasi barbarie, elle l'accompagnera aux portes de l'extrème.

Des râles ..
Deux râles ..
Quelques raidissements jubilatoires ..

Et alors que le tour de garde fait apparaître un nouveau géôlier aux encoignures de la porte d'entrée de la prison, les deux amants sulfureux, le corps vidé de plaisir à distance, mais en toute complicité, se regardent en souriant, fiers du travail accompli.
Elle ouvre la bouche la première :


Beau travail Chéri !
Quelle forme, mais quelle forme ... olympi ... orgasmique !


Elle pouffe en lui faisant un clin d'oeil, se retourne en laissant tomber ses rares vêtements, lui offrant son ultime nudité pour rejoindre le petit coin "toilettes" qu'elle a improvisé au fond de la cellule.
Une bassine d'eau claire, dans laquelle, elle plonge un tissu et vient se frotter, se curer, se nettoyer de ce plaisir discret qu'elle lui a donné en pâture.


S'adressant aux deux rats, fidèles voyeurs de l'endroit :

Alors Lisandre, Fleuriane ..
Vous en avez pris de la graine cette fois ?


Eclat de rire provocateur dans les prisons orléanaises.
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Diane.
Manquait à son invitation la juge dame Ella et l'ancien procureur Messire Bourguignon qu'elle avait convié à la visite de ces lieux puants.

Des rumeurs circulaient faisait état de morts vivants dans quelques geôles, des prisonniers qui s'étaient perdus dans le méandre des couloirs cherchant sans fin la sortie vers la lumière.

Elle salua le bourreau du duché, depuis sa nomination il n'avait pu encore officier, nombre de prévenus préférant payer que de passer sous ses mains.


J'ai besoin surtout que vous m'accompagniez dans les geoles, un prisonnier a demandé à me voir, disons à demandé plus de confort.

Sourire narquois.

Vous devez les connaitre ces geoles, je gage que vous leur rendez souvent visite à nos hotes.


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Ella


Ella parcourait les couloirs humides et nauséabonds. Une forte odeur d'urine, de moisi, de sueurs mêlés à d'autre odeurs non qualifiable faisaient de ces lieux sombres presque un enfer.

En marchant elle avait frôlé un squelette encore couvert de quelques lambeaux de chair. La puanteur dégagée par cette chair en décomposition mangé par les vers et les fourmis l'avait fait frémir. Un frisson lui parcourra le corps. Son estomac tiendrait-elle le coup?

Elle avait beau regarder, elle avait du mal à trouver le chemin. Elle marchait en ces lieux habités par la mort. Elle connaissait bien cette odeur, ces couloirs : la plupart des prisons se ressemble. Elle savait comment ces lieux mangent les forces de ceux qui y sont emprisonnés. Aujourd'hui vous êtes famélique, et demain vous serez squelettique. Personne ne se rappelle de vous dans ce trou noir, c'est comme si vous aviez disparu de la terre.

Pourtant un endroit reste ouvert à ces pauvres bougres. La taverne. Eh oui mais vous ne pouvez manger ni boire. Au bord du gouffre la nourriture devant vous et pas le droit d'y toucher. Un supplice pour ces pauvres gens. Vous voyez vos écus dans le négatif. Comme moins 20écus, ils disparaissent de votre bourse comme par magie.

Il faut l'avoir vécu pour en comprendre la cruauté, oui.

Ella continuait à parcourir les couloirs quand tout à coup une lueur attira son regard.

Elle baissa sa chandelle pour mieux voir. De loin elle aperçu une dame bien habillée.

Un murmure arriva à son oreille sans qu'elle puisse discerner les mots. Elle pressa le pas vers cette lumière et arriva dans l'endroit où étaient les geôles. L'odeur poignait au nez, mais elle oublia bien vite quand elle aperçue Diane.


Diane enfin, j'ai eu l'impression de marcher des heures.

Tu veux me dire ce que l'on vient faire ici? Je ne comprends pas encore très bien. Une demande pour plus de confort? Heureusement que c'est toi qui me l'a demandé de venir.

Je crois que j'aurais décliné cette offre bien rapidement de n’importe qui d’autres. Trop de mauvais souvenirs…



Ella parcourra d'un coup d'oeil ce qui l'entourait, de la misère, seulement de la misère.
Des visages dans l'ombre, à peine si on pouvait les distinguer. Et des yeux, plein de yeux qui nous scrutaient de tous les cotés. Elle se retourna pour regarder Diane... Ella essayait de comprendre le pourquoi de cette invitation pour le moins curieuse.



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Diane.
Heureusement qu'elle avait pris manteau pour se coucher, le froid était saisissant, elle souffla dans ses mains, décidément le bourreau n'était guère bavard mais vrai que ne lui demandait pas de parler mais d'agir.

Un bruit de pas, ella arriva, elle ne put que remarquer son mal être dans ce lieu sombre, de toute façon, elles ne seraient guère longtemps dans les cachots.


Allons voir ces prisonniers qui ont eus l'impudence de demander confort.... mais ils ont tous confort, le gite, le couvert, une paillasse pour dormir et même la compagnie de quelques rats.
Que leur faut il en plus ?


Elle posa sur son nez un léger mouchoir de dentelle parfumé, la puanteur de l'endroit l'incommodait légèrement, elle n'avait qu'hâte, en terminer de cette visite saugrenue et de remonter à l'air vif.

Un garde lui indiqua la cellule qui l'intéressait, elle regarda l'homme puis la femme dans l'autre cellule, leur tenue ne pouvait qu'être équivoque, même dans le plus malsain des endroits, ils se conduisaient comme des animaux en rut.
Envie de faire demi tour mais jamais une femme de la famille n'aurait tourné les talons même devant son pire ennemi, regard froid sur le prisonnier avant de s'adresser à lui.


Je vous dois d'être dans cet endroit puant avec la juge du duché et notre bourreau.
Vous auriez quelques doléances à me présenter......... il paraitrait.

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--Billaut
Le bourreau accompagnait les Dames, sans doute pour répondre aux "doléances" des malfrats par quelques coups de fouet ou autres sanctions.
Voila bien que maintenant ces gibiers de potence se plaignaient de leur conditions.
le pain était bien trops bon encore pour le travail que fournissaient ces rustres.Un séjour dans les mines leurs ferait le plus grand bien s'il n'en tenait qu'a lui.
Staron
Un sourire se dessine sur ses lèvres

[Quelques minutes plus tôt]

Yeux mi-clos, de quelques mètres éloignés, ils se donnent, ils s'offent l'un à l'autre en spectacle. Complices sans limite dans l'amour qu'ils se portent, chacun ne voit que l'autre, chacun ne travaille qu'au désir, au plaisir, au bonheur de l'autre. Gémellités d'âmes, dans le bulle qui est la leur, ils se laissent aller sans retenue.

Les autres ? Ils n'en ont cure.
Le reste du monde ? Il n'existe pas.


[Plus près du bas monde]

Un sourire se dessine sur ses lèvres

Elle, n'a pas entendu les bruits de pas. Lui, dans le léger crissement des prises d'appui précautionneuses sur les dalles du sol décèle que sa missive porte déjà ses fruits.


Beau travail Chéri !
Quelle forme, mais quelle forme ... olympi ... orgasmique !

Alors Lisandre, fleuriane ..
Vous en avez pris de la graine cette fois ?


Son éclat de rire précède de peu une voix féminine à son attention :

Je vous dois d'être dans cet endroit puant avec la juge du duché et notre bourreau.
Vous auriez quelques doléances à me présenter ... il paraîtrait.


Son regard se plisse, sans quitter le corps de sa déesse.

Chérie ... la réponse à ta question est arrivée.

Puis, d'une légère torsion du cou, il vient vriller son regard dans le yeux de la prévôt.

Diane, je suppute ...

Sans détourner le regard, les pupilles coincées entre les cils qui s'entrecroisent presque, il perçoit en dehors du champ de la fovéa la présence de la juge.

Le coin gauche de la lèvre supérieure s'étire pour découvrir une canine et ses voisines tandis que son esprit parcours avec délectation les souvenirs de la juge, offerte, soumise, quémandant quelques exquises caresses supplémentaires.


Tiens ? ... Bonjour Ella ...

Le regard toujours rivé aux iris de la prévôt durant les quelques instants de silence qu'il impose :

Mes hommages, dame ...
Je vois que vous êtes accompagnée ...


Un regard jeté au bourreau.

Mais vous savez, de nous, vous n'avez à craindre que de vous laisser aller au plaisir.

Pour éviter toute réponse, il enchaine, rejoignant à nouveau son regard :

Mais parlons plutôt affaires ...

Ce n'est point doléances que je vous présente, mais bien plutôt proposition de collaboration.

Avez-vous lu mon pigeon ?
Ou vos préposés ont-ils fait de la rétention d'information ...


Les mots suspendus, le pèlerin affiche un sourire interrogateur.
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La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus folle.
Luckylolotte
Chérie ... la réponse à ta question est arrivée.


Elle se glisse dans ses vêtements, et se retourne pour venir lui faire face.
Sourire aux lèvres, elle comprend en le regardant beau et provocant à la fois, toisant cette dame et cet homme, ignorant dans une superbe théâtrale la juge qui a fait le déplacement aussi.

La brune Duchesse porte son regard sur cette dernière, dernier joujou en date, offert à la domination de son homme.

La narine palpite doucement, des effluves de parfum viennent depuis un moment déjà lui rappeler son propre parfum, séquestré comme le reste de ses affaires personnelles par la garde du premier jour.

Elle se retourne alors vers la Dame qu'elle ne connaît pas encore, l'envisageant du regard.
S'approchant du barreau, elle la fixe désormais et tout sourire charmeur.

Lucky d'Ynis Pryden, enchantée de vous rencontrer.
Votre parfum est un bonheur, très chère, un pur enchantement.


Elle marque un temps, qu'elle estime suffisamment long pour faire glisser ses yeux verts le long du corps de la visiteuse, sourire légèrement carnassier aux lèvres.
Puis reprend ...

Une femme parfumée ... Bien mise ... Sûre d'elle ...
Si si .. ça se sent !
Maîtresse de votre destin, j'en suis persuadée.


Son regard vient se poser dans les siens, alors que le nacre de ses dents se révèle à nouveau, pour venir cette fois, mordiller doucement la lèvre inférieure, la rendant alternativement blanche et rouge sang.
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Ella


Ella eut le regard dur, face à ces deux pleure-misère. Incapable d’êtres utiles en aucune manière, ils viennent embarrasser les sous-sols des catacombes du château. Et ils croient savoir écrire. Et il pense dominer se servant de leur corps pour scandaliser.

Scandaliser qui : les gens qu’ils ont déranger dans le but de se moquer. Des gens qui ont eu la bonté de descendre dans ce trou pour venir en aide à des personnes qu'elles pensaient en danger peut-être. Le spectacle est abjecte, leurs manières honteuses. Sans doute un effort effronté pour tenter d’effacer leur crasse dans un orgueil mal agencé.

Qu’est-ce que ce couple de sans-gênes, sans aucunes retenue, sans manière que l’on pourrait mettre au rang des bêtes. Oui, plus proche des bêtes que de l’homme. Les hommes sont si bêtes qu'une violence répétée finit par leur paraître un droit. Et que reste-il à ces hommes devenus bête : la violence.

Combien de fois un homme parle-t-il plus haut et est-il plus bête quand il assiste au spectacle à côté d'une jolie femme qu'il veut épater ? Qui cet homme cherche-t-il à épater par ses tristes performances. Qu’essaie-t-il de rattraper, son égo? Pourtant ce n’est point son point fort, la performance. Il fait toujours moins qu’il dit et produit toujours moins qu’il promet.

Voilà le genre d’homme et de femme, ce couple mi-homme mi-femme sans foi et sans scrupule, plus près de la bête que de l’homme. A propos de notre siècle : le Moyen Age le plus performant... Car sans solidarité et respect de soi, les performances ne sont ni durables, ni honorables.


Elle ne savait pas ce qu'il avait demandé à Diane mais cela ne présageait rien de bon.

Ella recula d'un pas. Sans s'en apercevoir un homme crasseux les yeux hagards la saisit pas la main. Elle était rapide et avait des réflexes de fauve. Ses années de capitaine lui servait bien. D'un coup de revers de mains elle saisit la main de l'homme et la renversa non sans lui faire une pénible entorse. Elle le regarda de près et ne le reconnait pas. Vrai que bien des étrangers étaient emprisonné ici. Elle s'éloigna en se rappochant de Diane. Elle lui murmura :


N'aie pas peur, je sais défendre les miens, et je connais parfaitement ces lieux. Tu te rappelles pourquoi...



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Diane.
Elle abaisse son mouchoir respirant l'odeur nauséabonde de l'endroit, regard sur l'homme sans répondre à sa question avant de le poser sur la brunette.

Femme racée, beau port de tête, bonne élocution, surprenant de trouver une femme de telle allure entrain de croupir dans la moisissure de l'endroit.

Sourire narquois, le regard posé sur sa personne ne la dérange guère,


Votre parfum est un bonheur, très chère, un pur enchantement.

Eclat de rire, son regard bleuté plonge dans celui de la prisonnière

Faites moi penser à vous en faire envoyer une fiole dans la prochaine prison où vous séjournerez Madame.

Lueur dans les yeux qui voulait tout dire et ne rien dire avant de se retourner vers l'homme.

Alors je vous écoute ? collaboration vous avez dit, je n'ai point souvenir d'avoir lu cela dans votre demande.

Elle sentait ella à ses cotés, elle redressa la tête fixa impunément l'homme tandis que ses mains ramenaient doucement les pans de sa cape sur elle, se protéger du froid et du regard inquisiteur sur sa personne.


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Luckylolotte
Le petit éclat de rire, moqueur ou de complaisanse suffisante, n'ébranle en rien la brune sulfureuse.

Elle se contente de glisser quelques mots, en approchant ses lèvres gourmandes vers l'oreille de son interlocutrice :


Taratata Dame ... Gardez vos écus, je vous en conjure !
Pour le parfum ...le mien a la chance d'être unique, fabriqué selon mon grain de peau par un ancien amant herboriste, je vous laisse donc le vôtre aisément. J'en possède des fioles complètes dans ma résidence dacquoise.


Elle marque un temps, puis reprend doucement, toujours plus proche .. enfin autant que les barreaux le permettent :

Je tenais juste à souligner que des effluves somme toute assez communes, et portées des centaines de fois par quelques gueuses endimanchées, vous arrivez à les rendre unique et presque nouvelles ...

Suivant ensuite son regard, elle vient à son tour regarder le pèlerin qui lui fait face, dans la cellule opposée, et surenchérit délicieusement :

Oh oui Chéri, ne nous fais plus languir comme deux jeunes vierges constipées devant un homme tellement désirable ..
Raconte nous tes petites envies, je suis certaine que ces Dames ici présentes, se feront une joie .. que dis je .. un devoir presque de te satisfaire !


Elle porte ses yeux verts sur le bourreau, visiblement aussi aimable qu'une rombière amère, et lui sourit de tout son nacre.
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