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[RP] Sous les remparts, la suite!

Soaz.
Rp ouvert à tous ceux qui désirent participer en respectant les règles suivantes. Je ne fais pas jouer les autres personnages que le mien. Si je viens ici, je peux être critiqué et j'assume les comportements RP de mon perso et si j'ai un souci avec un autre perso, j'ai le respect d'aller m'adresser à lui directement.
Vous arrivez sur un campement militaire, ce n'est pas la foire aux bestiaux ou la dernière guinguette à la mode. Il y a une certaine rigueur et une certaine logique à respecter.
A vos plumes et surtout et avant tout, faites vous plaisir à écrire.


[juste un peu avant]

Le pouvoir grise, le pouvoir rend fier. Encore un exemple sous ses yeux. Faussement contrite, faussement agréable mais vraiment dédaigneuse, les relations étaient fort mal engagées.
Le temps, pour elle, semblait bloqué ce qui n'était pas le cas sur le campement. Le temps avançait et on s'adaptait par la force des choses...

Elle était bien gentille la petite dame mais elle se prenait pour qui? Seule castelroussine à avoir droit au chapitre? Il fallait aussi savoir lire les étendards et celui de Lourouer flottait! Mais peut être ne connaissait elle pas vraiment le Berry et ne savait pas que Lourouer avait un nouveau seigneur.
L'agrément d'une armée se faisait par le capitaine? Mince alors, là presqu'elle lui en aurait bouché un coin! Voila que le capitaine, par des mystères insondables avait à lui seul pouvoir de décider qui sur les terres du duché pouvait porter les couleurs. Si Soaz n'avait été agacée par tant de mauvaise foi elle aurait peut être pris quelques minutes pour expliquer à la dame que le capitaine était aux ordre du duc.
Le Duc venait d'anoblir Sambre. Par ce geste su de tous, il l'autorisait à monter une armée vassale. Rien n'était tu, rien n'était caché. La célébration avait eu lieu quelques semaines auparavant. Sambre avait lié sa vie à celle de son seigneur. Les actes étaient limpides.

Pourquoi les relations entre individus devaient elle être si compliquées? Elle était arrivée avec un prétexte fallacieux, arborant d'emblée une attitude hautaine. Elle voulait faire un rapport que son mandat? ben qu'elle le fasse. Elle n'était plus maire alors en quoi l'arrivée de cette armée avait un rapport avec elle. Problème de géométrie temporelle?

Soaz se tourna et regarda le campement. Juste quelques tente pour l'instant, estampillées toute de Lourouer et quoiqu'en dise la dame, donc du Berry. Des hommes et des femmes autour qui manifestement semblaient à l'aise avec leur présence, pour la plupart castelroussin. Elle sourit... ah oui, ceux ci ne sont pas castelroussins mais viennent de Sancerre. Oula la... Dangereux ça, le Sancerrois! Effectivement, cela valait qu'on se méfie autant!

Ce qui agaçait particulièrement Soaz en plus de la mauvaise foi et de l'arrogance, c'était cette persistance à vouloir avoir raison. Les inimitiés avec le Duc était légende. Celui ci aurait autorisé un pèlerinage de bonne sœur parfaitement aristotélicienne qu'encore une poignée de personnes aurait crié à l'infamie et à la perfidie d'un tel acte, d'une telle ingérence!


Elle laissa les hommes présents avec la dame, ils auraient plus de chance de tomber sous le charme de la brunette qui déployait tant d'effort à faire voler ses cheveux et à marquer ses hanches.

Soaz avait bien d'autres choses à faire qu'un crêpage de chignon, comme par exemple envoyer des vélins au duché pour l'avertir des progressions. Passer des jours sous les remparts était d'un intérêt relativement limité.
Soaz.
[Quelques jours plus tard]

Le campement prenait forme. L'ambiance, comme à son habitude était bon enfant à l'Epine Noire.

Roulement de tambour qui ne trahit pas. Une annonce publique attendue. La loi martiale entrait en vigueur. Nul ne pouvait maintenant plus ignorer les menaces qui pesaient.
Les voisins avaient mobilisés et à moins que leur intentions certainement très louables aux dires de certains ne soient une partie de chasse en foret (ce qui d'ailleurs expliquerait la disparition des volatiles messagers dont s'était plaint l'ancienne mairesse), il était fort à parier que le Berry serait dans la ligne de mire.

Les guerres commençaient souvent ainsi. On nous leurre en expliquant à qui mieux mieux que les victimes n'ont rien à craindre, que les armées ne font que se dégourdir les jambes dans des balades champêtres. Biensur on mobilise et on enrôle à tour de bras, mais c'est pour créer une unité entre les peuples. Mais quand on estime que l'amusement a assez duré alors on fonce, on attaque, on pille et on tue.

Les rapports amassés sur la table mettaient tous en lumière les mouvements des armées voisines. Leurs gouvernements devaient aimer les garden parties, parce que ça massait énormément!
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