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[RP] Une arrivée à l'hôtel Von Frayner

Alban_erwann

[HRP] Ce RP est exclusivement privé, toute intervention sans autorisation de la part de LJD Alban_Erwann, LJD Blanche_von_frayner, et LJD Ludwig_von_frayner sera supprimé.[HRP]

[Dole, début de matinée]

Le jeune Von Frayner venait de se réveiller. Après une courte nuit, la fatigue l'enrobait encore. La petite chambre dans laquelle il résidait depuis désormais plus d'un mois n'était pas d'un grand luxe et pas plus d'un grand confort. Le réveil matinal avait bien des raisons, en effet, il avait été convié à habiter dans la vaste maison qu'était celle des Von Frayner.

Il avait, la veille croisé par hasard sa soeur dans une taverne de Dole. Les retrouvailles furent rapides.
Après une longue séparation qui avait été marqué par le départ d'Alban pour la France du logis famillial il se présentait ainsi s'en avoir prévenu personne. En effet, le jeune Von Frayner était parti de ses terres natales depuis désormais plus de trois ans et n'avait pas eu l'occasion de revoir son frère ainsi que sa soeur pour cause de la longue distance qui séparait l'occitanie du nord de l'empire.

Son retour dans le SRING avait été prévu depuis déjà quelques mois par une missive de son frère Ludwig lui proposant de venir s'installer avec sa soeur à Dole en Franche-Comté. La missive tombait dans les moments où la France lassait le jeune Alban, il prit donc la décision de rejoindre sa famille pour entamer une nouvelle vie.

Après avoir traverser la France par un voyage des plus épuisant qui dura environ un mois il finit par atteindre Dole. Là il du attendre le retour de Ludwig et Blanche. Blanche surprit de sa présence à Dole lui proposa immédiatement de venir s'installer à leur résidence. Alban ne se fit pas prier et accepta. Il promit à sa soeur de venir s'y installer le lendemain, puis ils dûrent se quitter.

Ce matin là Alban s'était parfaitement préparé, il avait enfilé ses habits les plus chics pour faire la meilleur impression devant sa fraterie. Son départ en France ne fut pas inutile et lui apporta un certain savoir-vivre. Fin prêt, le Von Frayner paya l'auberge et prit le chemin de l'hôtel Von Frayner. Lorsqu'il fut devant ce dernier, il fit tout d'abord appeler sa soeur, pour qu'ensuite cette dernière puisse le présenter à Ludwig et ainsi retrouver l'harmonie familliale. Une certaine angoisse le saisit lorsque le domestique le solicita de patienter quelques instants dans l'attente de l'arrivée de sa soeur. Sa fraterie l'accueillerait elle chaleureusement après une si longue absence ?
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Alban Erwann d'Etban Von Frayner,
l'Alliance Franc-Comtoise,
"Sublime Feriam Sidera Vertice"

Blanche_von_frayner

[De retour à la demeure, la veille au soir]

Blanche avait plus de mal à trouver le sommeil que de coutume.
C’est donc, la mine revêche qu’elle se résolu à aller se promener si tard la nuit dans les rues de la ville moribonde.
A pas de loup, la peste quitta la demeure en espérant qu’à son retour, elle ne se ferait pas houspiller d’être sortie sans prévenir ni chaperon.
La plupart des tavernes étaient closes et elle était presque décidée à faire demi-tour quand ses pas la dirigèrent vers la dernière de la ville.
La lumière était encore, la jeune femme se décida donc à pousser la porte et à entrer boire une ou deux tisanes avant de rentrer se coucher.
Après tout, quitte à sortir autant que cela en vaille la peine… Surtout si le retour se voit être plus houleux que prévu.
Après un « bonsoir » lancé à la cantonade, la jeune femme allait prendre place quand une voix sortie du passé lui tira un sourire empli de surprise.
Son jeune frère et néanmoins dragon en second était là… A quelques pas d’elle.

La joie des retrouvailles lui firent oublier toutes les questions pressantes qu’elle aurait pu lui poser.
Le plus urgent était surtout de savoir où il logeait, depuis combien de temps et surtout quand il allait de nouveau l’abandonner.
La soirée fut de courte durée puisqu’elle se devait de rentrer rapidement pour ne pas subir une énième réprimande du « vieux » dragon.
C’est donc avec naturel que la peste blonde avait intimé à son cadet de venir élire domicile chez Ludwig et elle sans consulter ce dernier.
Et pour que le petit dernier ne se perdre pas, il lui avait l’immense plaisir de la raccompagner jusqu’à la dite demeure.
Le chemin du retour se fit dans un silence complice où seuls quelques banalités furent échanger.
Ils auraient tout le temps de rattraper ces trois dernières années.

Après une rapide bise et la promesse d’être présente à son arrivée le lendemain, la jeune femme pénétra dans la demeure.
Incapable de réfréner son excitation, elle avait été troubler le sommeil du Seigneur dragonesque. Mal lui en prit…
Elle aurait peut-être mieux fait de lui faire cette surprise le lendemain. Si seulement, Ludwig ne partait pas aux aurores.
Déjà peu amène d’avoir eu le sommeil troublé par sa si détestable sœur, la nouvelle de l’invitation lancée par celle-ci empira
d’un cran -voire même de plusieurs- l’humeur du maître de maison.
Bien que de savoir leur jeune frère de retour près d’eux fut accueilli avec joie. La spontanéité de l’invitation féminine n’était guère faite pour lui plaire.
Le savon passé, la jeune femme regagna ses pénates, tête basse et d’humeur peu amène. Il n’y avait pas idée de lui gâcher son plaisir à chaque fois.
La nuit allait être bien trop longue pour Blanche malgré qu’elle fut raccourcie de plusieurs heures.

[Le grand jour est arrivé… Le trio est réuni ou presque]

Pour une fois, levée aux aurores, la jeune oisive se leva sans rechigner.
Puis sans prendre la peine de se vêtir dans les convenances, elle alla prendre le premier repas de la journée et tâter de l’ambiance familiale.
Une tête sortit de l’encadrement d’une porte, un frère renfrogné fut aperçu et un sourire enjôleur accroché au visage dûment affiché essaya de détendre l’atmosphère…
Peine perdue. L’humeur bourrue de la veille n’avait pas changé.
Annonce fut faite à la damoiselle qu’elle serait seule pour accueillir Alban… Môsieur devait - encore ! - travailler loin de leur demeure.
Enfin, loin… Aux locaux de l’AFC. Blanche prit donc son petit déjeuner sans ajouter un mot de plus à l’encontre de l’Épouvantable.
Affreux homme qui partit presque aussitôt l’annonce faite d’un pas pressé et d’une humeur massacrante. Elle se fit donc un devoir de tirer la langue à la porte en guise de rébellion.
Il valait mieux se rebeller en silence et sans être vue dans un cas pareil.

Repas avalé, la jeune femme alla trouver le pauvre vieux Roger pour le prévenir qu’une visite se présenterait dans la matinée et qu’elle devait être prévenue en l’instant.
Elle se rendrait dans le parc jouxtant la demeure pour y prendre l’air après s’être apprêtée pour l’occasion.
Sans attendre de réponse du domestique, trop habitué aux orages fraternels et passagers, Blanche s’en retourna dans sa chambre
pour trouver LA tenue la plus adéquate pour accueillir cet invité de marque.
Une bonne heure lui fut nécessaire pour dégoter la merveille de tissu. Une de plus pour la revêtir avec l’aide de Perline.
Une Perline qui n’arrêtait pas de se faire sermonner pour ne pas prendre autant de soin qu’il le faudrait à la vêtir. Humeur grincheuse visiblement contagieuse dans cette demeure…
Il fallut une bonne demi-heure à la pauvre servante pour coiffer son impatiente maîtresse. Le résultat arracha une grimace mi-satisfaite à la peste.
Bien que la houppelande en elle-même lui plaisait, elle ne put s’empêcher un regard critique sur la teinte verte trop sombre du velours qui recouvrait une longue chemise blanche pas assez blanche et les manches pas assez courtes pour la demi-saison.
Seules la ceinture marquant la fine taille et la coiffure faite en toute simplicité trouvèrent grâce à ses yeux.

Merci, Perline… Veillez à ranger tout ce désordre le plus rapidement possible. Le regard balaya la pièce où régnait en bataille vêtures et colifichets.
Et prenez en soin pour une fois !

Prestement, la jeune femme attrapa un quelconque ouvrage qu’elle ne prendrait pas la peine d’ouvrir une fois dehors et redescendit tout aussi rapidement s’aérer dans le parc.
Marcher dans l’air encore frais du matin lui fit le plus grand bien.
Ce n’était pas encore le remède miracle contre la mauvaise humeur mais cela aidait à l’apaiser un peu.
Plus le temps passait et plus le côté maussade laissa place à l’impatience grandissante. Quand donc se décidera-t-il à se présenter ?
Et s’il ne reconnaissait pas la demeure ? Idée saugrenue qui se fit chasser d’un geste agacé de la main et de la tête.
Geste du chef qui n’eut pour résultat que de laisser une mèche rebelle s’échapper.

Un peu plus contrariée par l’idée de devoir retourner à sa chambre pour que Perline reprenne au mieux la rebelle chevelure,
Blanche commença à faire demi-tour pour rentrer dans la demeure.
Sa promenade écourtée par une chevelure réticente qui ne verra jamais la rectification escomptée, Roger se dirigeait vers la peste
d’un pas traînant pour lui annoncer que son frère était de retour.
D’abord étonnée, par l’idée que son détestable frère ai pu changer d’avis, la jeune femme n’eut pas le temps d’exprimer sa pensée que Roger la détrompa.
Il s’agissait du plus jeune des frères.
Rassemblant jupe et jupons sans se soucier des convenances, la jeune femme s’élança vers la demeure
après avoir donner son ouvrage à un Roger un peu dépasser par ce changement d’humeur.
Il n’eut même pas le temps de la prévenir que l’invité était resté dans l’entrée qu’elle avait déjà disparu de sa vue.
Les joues rougies par la brève courses, la blonde peste ralentit le pas à l'approche de l'entrée en même temps que le sourire se fit plus éclatant.

Bonjour Alban ! Je suis ravie que vous soyez enfin arrivé ! Une rapide bise sur la joue fraternelle et elle enchaîna sur la « mauvaise » nouvelle.
Ludwig n'est pas là ce matin. Il a décidé d'aller à l'AFC pour y régler je ne sais trop quoi au juste.
J'espère qu'il serait de meilleure humeur à votre vue...
Le sourire perdit un peu de son éclat. Avez-vous passez une bonne nuit au moins ?
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Alban_erwann

L'attente fut courte. Les quelques minutes passées dans l'entrée à attendre sa soeur s'était transformé en une vage rêvasserie. D'une mémoire courte, il fouillait dans ses souvenirs pour re-voir sa soeur ainsi que son frère trois ans auparavant. N'ayant que brièvement aperçu sa soeur la veille, il n'avait pas pu la regarder attentivement et voir tout se qui avait changé en elle. Et son frère, à quoi ressemblait il ? Etait il toujours le même ? Tant de questions que se posaient Alban.

Ses rêvasseries furent troublées par l'arrivée de Blanche, Alban se leva lentement pour embrasser sa soeur. Il l'observa quelques instants et tira une brève conclusion sur la question qu'il se posait quelques minutes avant : "Toujours aussi belle, espérons que son caractère se soit un peu calmé."

-"Bonjour Alban ! Je suis ravie que vous soyez enfin arrivé !
Ludwig n'est pas là ce matin. Il a décidé d'aller à l'AFC pour y régler je ne sais trop quoi au juste.
J'espère qu'il serait de meilleure humeur à votre vue...
Avez-vous passez une bonne nuit au moins ?"

Alban fut déçu d'apprendre que son frère ne soit pas présent pour son retour. "Il n'a donc pas changé, toujours aussi cynique" se dit il avec un sourire nuancé. Il répondit avec tendresse à sa soeur :

-"J'ai passé une excellent nuit cher soeur. Je suis heureux d'être enfin ici. Mes quelques affaires devraient arriver sous peu porter par un serveur de l'auberge où je résidais, pourrez vous signaler ceci aux domestiques d'ici ?"

Un petit sourire, et Alban reprit la discussion :

-"Vous êtes toujours aussi charmante cher soeur. Vous avez bien changé depuis ces trois dernières années. Racontez moi donc se que vous avez fait durant mon absence ?"
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Alban Erwann d'Etban Von Frayner,
l'Alliance Franc-Comtoise,
"Sublime Feriam Sidera Vertice"

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