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Info:
Histoire d'une rencontre de celles qui bientôt se découvriront des liens de sang...Tout ça en partant d'une simple chanson poétique...

[RP]Tit, Tak...un poème passé au présent...

Takoda
Takoda s'était installée sur un banc en plein soleil près de la porte fenêtre de la Rose des Sables, la rouquine avait sortie le luth qu'un sire craonnais lui avais donné....

Elle avait sympathisé avec lui et l'avait complimenté sur la manufacture de l'objet, le trouvant fort beau... Et là l'inpensable était arrivé, le sire lui avait offert l'objet réalisé de ses propres mains...Il devait pourtant avoir une valeur sentimentale pour lui mais il tenait à ce qu'elle le garde, tant il avait été charmé par un de ses poèmes déclamé avec son vieux luth qui rendait l'âme...L'instrument qu'elle avait depuis fort jeune avait en effet perdu de son élégance...il s'était abimé au fil des voyages et de l'utilisation...et ce nouvel objet la ravissait au plus haut point...

Cet après midi là, elle s'attelait donc malgré son épaule douloureuse à retrouver la sonorité d'antan...Elle avait pour celà calé le luth afin que le bras ne bouge pas et ne la fasse pas souffrir...Et égrainant les notes songeuse, elle se prit à repenser à un certain poème que les nonnes lui avait appris...un poème laissé dans son couffin lors de son abandon...

Les notes glissèrent soudain enjôleuses pour venir s'accorder aux mots qu'elle chantait d'une voix claire lancés vers le ciel bleu orné de mouton nuageux...
Ce poème seule trace de son passé...Des mots posés là sur le vélin comme un appel à une suite...suite qu'elle n'imaginait pas sans son repère, sa soeur qui venait de la quitter...Les mots continuaient de s'envoler du bord de ses lèvres...

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Titca
[Au domaine de Bielle]

Jacob ! Dépéche toi ! Le soleil va se lever et nous sommes toujours là ! La voix de Titca traversa la cour entière, elle était sur son cheval et croisai les bras en ragent de voir que le vieux vassal traînai encore et après on osait dire que les femmes étaient lentes ! Tsss elle attendait depuis plus d'une heure que le vassal de sa grâce veulent bien pointer le bout de son nez et accepter de partir, maintenant !

Jacooooooooooooooooooooooooooooob !! Dépêche toi ! Nous avons rendez-vous ! Roooh mais quel fénent tu fais !L'homme arriva enfin avec ses cheveux gris et sa longue barbe il ressemblait plus à un homme d'église, ses vêtements rapelaient ceux des voyageurs qui n'avaient pas de maison et son sourire fît oubliée à la jeune femme que le temps leur était compté.

Enfin te voilà, Chatres c'est occupé de ton cheval, pouvons-nous partir ? Paris est loin et la route est longue.

C'est ainsi que commençait cette journée d'avril, les deux compères traversèrent les plaines de Bielle, la moitié du Duché de Bourgonne et l'autre moitié de la Champagne, ils prient le temps de s'arrêter à Troyes afin de boire une bonne chope et de bavarder un peu avec quelques amis et voyageur, tous deux décidèrent de dormir à la belle étoile dans la forêt ou la jeune femme avait grandie et le lendemain matin les deux amis remontèrent sur leurs montures afin d'arrivée à Paris dans le milieux de l'après-midi.

Jacob admira la beauté de la ville et de ses alentours, c'est arrivé proche de la confrérie que la Dame de Curino stoppa son cheval pour se tourner vers le vieil homme.


Bien, je vais rejoindre la Confrérie, soit prudent et écrit moi dès que tu es prêt. Leur route se séparait ici et Titca pris la direction de la confrérie, elle déposa son cheval et l'attacha solidement avant de le caresser légèrement. Reste ici mon beau je reviens rapidement..

Pénétrant dans le parc, une musique attira la curiosité de la jeune femme, l'atmosphère à la confrérie rendait la Troubadour ravie d'être ici de toute part on entendait des conversations, de la musique, le bruit d'une plume frottant sur un parchemin, les membres réfléchir à leur nouveau écrit et tout ceci rendait cet endroit magique.

Takdoa était assise là sagement à jouer sur son luth et chanter à haute voix, les paroles du texte n'était pas très claire pour la jeune femme qui décida de se rapprocher afin de mieux les entendre, restant toujours cacher derrière un arbre elle tendit l'oreille curieuse comme toujours.
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Takoda
N'oublie pas que la vie,
Qu'on t'a donnée peut-être repris,
N'oublie pas que le temps,
Coule toujours doucement,
N'oublie pas que le trésor,
Est dans nos cœurs,
N'oublie pas que le sort,
Garde tout nos malheur....


Takoda continua à jouer après même que le poème soit achevé, laissant son esprit vagabonder avec les accords du luth...
Le parchemin où était inscrit ses mots était précieusement enfermé dans le coffret en bois qui renfermait le bijou qu'elle avait au cou, les deux seules choses qui lui restaient de ses parents...
Qui ils étaient, à quoi ils ressemblaient aucune idée ...
Elle avait retrouvé par hasard sa soeur et son frère grâce à une tâche de naissance qûe chacun d'eux présentait sur l'épaule...
Une tâche lie de vin qui venait orner leurs épaules droites....

La jeune femme se sentait observée, elle releva donc la tête scrutant les alentours de son regard vert...Elle avait du rêver... Elle reprit alors le début du texte, faisant glisser les sonorités avec saveur entre ses doigts et ses lèvres...


N'oublie pas que la vie,
Qu'on t'a donnée peut-être repris....

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Titca
La jeune femme bien que proche de Takoda ne comprenait rien de ce que l'apprentie marmonnait, on lui avait jamais appris à chanter plus fort, raaah ses apprenties que de défauts, la Dame ronchonna, deux choix s'offrait à elle, s'approcher de Takdoa et risquer que celle-ci ne chante plus ou grimper sur l'arbre et écouter de là haut. Oui mais cela ne fait pas très noble de grimper à un arbre comme un écureuil, oh puis tant pis le jardin était vide et Louis ne saurait rien !

C'est ainsi que la Dame de Curino ce retrouva à monter à l'arbre ses jupons à la hauteur des cuisses une fois à bonne hauteur elle marcha sur une branche et maudit la femme de chambre de l'avoir forcé à porter cette accoutrement ridicule plutôt que ses braies habituelles ! Accrocher à sa branche tel un singe, Titca pris la position dites de la chauve-souris, de ses mains cachent le plus possible ses dessous.


''Pourvu que personne ne me voit ainsi... pourvu que personne ne me voit ainsi.'' Pensa la troubadour écoutant enfin les paroles de la chanson. '' Ooooooh mais tien elle est belle cette chanson et ma dev...'' Titca n'eut plus le temps de penser que déjà la branche d'arbre sur laquelle elle exécutait la position de la chauve-souris noble, céda sous son poids et la jeune femme hurla.
Kaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa La chute de fut pas longtemps, mais effrayante heureusement qu'un buisson stoppa sa chut sans douleur, mais la position était humiliante à souhait, la tête plonger parmi les branches, les fesses tendues et à l'air, les jupons retrousser sur son dos laissent voir tous ses dessous et bien sûr la banche d'arbre recouvrant le tout bien sûr, ben là Louis allait forcement être au courant.

La troubadour gigota les jambes sur tous les côtés et temps bien que mal elle réussit à sortir de son piège imposer par la nature.


TADAAAAAAM ! Titca fit un grand sourire et regarda Takoda. Hihi hi... haha... c'est la faute du chat...il m'a poussé en bas.. Ben on ce rattrape comme on peu, afin d'être moins honteuse, pauvre chat.
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Takoda
Takoda était complètement partie dans ses pensées quand un grand bruit la sortie de cet état de mutisme...
Elle eut juste le temps de voir deux jambes gigoter au dessus d'un fourré avant de se retrouver face à une Titca avec un grand sourire aux lèvres, essayant de faire paraître la situation normale alors même que la rouquine pouvait lire une honte certaine sur ses joues et dans ses yeux...
L'ex bretonne éclata de rire lorsqu'elle s'apperçut que son amie avait bon nombre de feuillages coincés dans sa chevelure ce qui dénotait franchement avec sa tenue...Et voilà qu'elle sortait une excuse à propos du chat, la jeune femme fut encore plus morte de rire...


Hi hi hi ouh ouh ouh...Tu devrais peut être hi hi enlever les feuilles ouh ouh ouh de tes cheveuuuuuuux ah ah ah ah ah!!!

Elle essaya de reprendre son sérieux voyant la gêne de Titca...Et se demanda un instant comment la troubadour s'était retrouvée là...

Tu m'écoutais Tit'... fallait approcher ça m'aurais pas dérangé...Peut être as tu même des notions de luth et pourrais tu jouer à ton tour qui sais...

Elle offrit un large sourire à son amie lui tendant l'instrument avec un clin d'oeil
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Titca
Bon l'excuse du chat n'avait apparemment absolument pas marcher, Takoda était morte de rire et la fierté de la Troubadour en pris un sacré coup dans les dents, replacent ses jupons sans oser vraiment regarder l'apprentie, Titca fini par regarder l'instrument et la jeune femme la chute l'avait empêché de finir sa réflexion, mais Titca ce trompait jamais ou très rarement, bon pas très souvent ! Secouent la tête, la jeune femme accepta de prendre l'instrument en main et admira chaque détail de celui-ci, il semblait importait c'est pour cela que la Dame de Curino en pris grand soin et passa ses doigts habilement sur les cordes un sourire aux lèvres, doucement elle entama une mélodie au air triste et sombre, mêler pourtant de bonheur et de joie.

Takoda ? Pardonne ma curiosité, mais qui sont tes parents ? Ou sont-ils maintenant ? Et que reste il d'eux sur cette terre ?La Troubadour dû modérer ses questions afin de ne pas agacer son amie, ni paraitre trop curieuse. Pendant ce temps ses doigts continuaient à caresser les cordes en douceur dans une mélodie toujours la même alors que Titca chantait dans sa tête, l'air perdu elle semblait réfléchir à quelques choses de passionnante, mais la grande question était : A quoi.

Pardonne moi si je suis trop curieuse... c'est un de mes adorables défauts.Ce forcent un sourire, elle regarda l'instrument et fini sur une longue note qui la fît rire légèrement.

Mon parrain, jouait du luth à chaque fois que je devenais trop curieuse, j'ai vite appris ! Un léger rire résonna dans le jardin et Titca regarda malicieusement son amie, curieuse de connaitre son histoire.
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Takoda
Une question sur ses parents... pourquoi donc? Voilà qui était intriguant, elle répondit néanmoins avec une petite moue:

Mes parents... je ne sais presque rien d'eux, j'ai été abandonnée sur le perron d'une église avec un collier au nom d'Ambrois autour du cou et un poème dans mes langes... Celui que je chantais à l'instant d'ailleurs...

Oui rien de plus... quand à ce qu'ils faisaient maintenant... aucune idée!!!Ce qu'il reste...Moi et mon frère rien de plus à présent... Mais qu'est ce qui pouvait l'intriguée à ce point pour qu'elle devint aussi curieuse se demanda la jeune Ambrois....Mais en même temps elle gratouillait une mélodie qui lui plaisait...Elle sourit largement

Curieuse... t'en fais pas j'en connais une autre....hi hi hi!!! Et justement je suis très curieuse d'entendre ce que donnerais ta voix acompagnée du luth....

Elle sourit en coin... décidément... embêter titca était une des choses qu'elle aimait particulièrement, son amie lui pardonnant toutes ses impertinences...Elles s'étaient vraiment bien trouver...
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Titca
La jeune femme écouta l'histoire de son amie enfin plutôt celle du début de sa vie, un abandon et bien qu'habituée aux histoires les plus tristes et les plus sombres, ne pu s'empêcher de retenir une larme et de regarda Tak l'air triste et désolée pour elle.

Aucun enfant ne mérite de se faire abandonner devant une église, mais aucun parent ne mérite non plus de devoir abandonner un petit être sortie de son ventre aussi grand soit les soucis.

L'abandon la raison de sa visite aussi loin d'Annecy, enfin Titca n'avait pas la force de voir un homme de loi à ce sujet c'est pourquoi Jacob avait accepté de prendre sa place au rendez-vous et pour cette même raison que la Troubadour avait trouvée refuge ici loin de tout cela.

Je ne pense pas comprendre ta douleur du moins une partie, on se retouve seule, pas vraiment aimer... sans famille du moins pas avec les mêmes liens... et on cherche toute sa vie les traces de son passer..J'ai connu cela j'ai cherché longtemps avant de trouver un petit bout de moi...mais jamais complet...

La jeune femme pendant qu'elle parlait continuais de jouer sagement sur l'instrument quand Tak lui demanda les paroles de la mélodie, lui dire serait trop en dire, ne rien dire serait la vexer, alors Titca haussa bêtement les épaules et regarda Tak posent une autre question afin d'éviter la sienne.

Et dans quelques villes tes parents ... enfin ils ont choisi quelle église ?
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Takoda
Elle n'avait pas l'air décidée à vouloir chanter... raaah et encore une question sur son enfance pourquoi donc... cela commençait à devenir vraiment bizarre et si elle aussi décidait de ne plus répondre qu'est ce que cela donnerait??? Non, elle était bien élevée et son maie avait le droit de la connaitre mieux...

La douleur... oui mais quand on a rien connu d'autre... et puis j'ai réussi à retrouver mon frère et ma soeur c'est pas si mal...Et pour ta gouverne c'était l'église de Rieux en Bretagne...Une belle église...

Un souvenir lui revint... le haut clocher en pierre blanche au faite qui s'élève vers le ciel... la large place de grès formant le parvis, le couvent où elle avait été élevée, soeur marie reine de l'enfant aristote... Les leçons de calligraphie, la lecture, sa sortie à sa majorité, les deux années qui suivirent...Installation chez sa soeur, découverte de son frère... Des évènements heureux... d'autres beaucoup moins...
Elle secoua la tête, combien de temps était elle resté comme ça, bouche ouverte bêtement à penser à son passé, elle ne le savait mais elle sourit idiotement à Titca...


Qu'entends tu par un petit bout de toi? Tu as bien une famille non???

D'ailleurs elle avait des origines bretonnes si la rouquine se souvenait bien...Regardant le luth une fois encore, elle dit:

Alors et cette chanson?
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Titca
La jeune femme regarda Takoda et ferma les yeux un instant histoire de ne pas laisser couler une larme, cela serait déplacé et pourrait être pris pour de la pitié ce qui n'était absolument pas le cas, juste une grande compréhension, souriante elle continua à gratter les cordes de l'instrument un bon moyen pour sortir les émotions, puis elle regarda son amie, sa famille... Soupirante elle plongea son regard sur le château et sourit en coin, une longue histoire que celle de sa famille.

Mmmh, mon père était conteur, ma mère elle préférait les armes et la justice elle était sergent, tout deux vivais à Rochechouart en Limousin, ils jouaient à ''je t'aime mon non plus'' enfin c'est ce que Koran disait, Koran était le cousin de mon père, mais ils étaient comme deux frères c'est pour cela que je dis qu'il était mon oncle, ma mère et mon père sont morts quand j'étais une petite fille, j'ai atterri à Troyes en Champagne un peu perdue, Koran a garder un oeil sur moi... Puis j'ai connu mon parrain c'est un peu ma famille à lui seul, puis retrouvée Esmica et fini par allée à Rochechouart de là j'ai retrouvé bien des choses sur ma famille et puis il y à Papy Petit rire avant de secouer la tête. Bref une famille bien réel de sang et une bonne partie composée de sentiment et de grande amitié... C'est un peu cela ma famille, tu me dirais demain que mon père est vivant je pense qu'il aurais pas sa place à Curino hors certain oui....

Deuxième rire avant de regarder Takoda, une chanson ? Mmmh pas encore non trop tôt pas le bon moment, cependant la Dame de Curino chanta quand même, pas la bonne chanson juste une chanson parmi beaucoup d'autre.

Mor a dudi eo prederiañ
A-hed an noz
Dindan bolz an neñv o sklaeriañ
A-hed an noz
Tra steredennoù 'us d'hon benn
Pedomp holl a galon laouen
Distan ha nerzhus ar bedenn
A-hed an noz


Bon ce n'était pas là chanson que Takdoa aurait aimé entendre, mais cela en était une, dans un petit sourire malicieux, la jeune femme posa une autre questions.

La chanson que tu chantais avant, je peu là voir ? Et pourquoi tes parents ton abandonner tu le sais ?
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Takoda
La rouquine écouta son amie attentivement raconter sa famille...Elle aimait découvrir cette nouvelle facette de la brune...Elle avait l'air d'avoir une jolie famille...haute en couleur du moins... mais elle aussi quand elle y songeait, elle sourit en coin...même si elle venait de perdre la plus proche parente et amie... sa soeur, sa lumière...Un léger soupire sortit des lèvres de Takoda puis elle rebondit sur ce que lui disais Titca...

Je te dirais qu'une famille de sentiment... j'en ai bien une... de sang il reste mon frère et pour le reste, j'ai un semblant de famille que je me suis choisie si on peut dire....le coeur aidant...

Puis revenant sur le prénom qui avait fait "tilt" à son esprit, elle enchaîna...

Esmica ... comme c'est amusant, elle était ma voisine à Rieux, nous nous entendions bien...Le monde est petit non?, un petit rire vint ponctuer la question.

Elle écouta attentivement la chanson de la troubadour, appréciant l'histoire sur le chevalier avec un hochement de tête, la langue bretonne glissait à son oreille comme un souvenir agréable...elle revoyait les falaises et le bord de mer, la Vilaine aussi, les bains avec Fal, les soirées en taverne avec Ice...
La Bretagne sa terre qu'elle évitait en ces temps...


Magnifique chanson ma chère...

Mais déjà la troubadour la questionnait de nouveau, elle s'empressa de répondre...

Non je ne sais pas exactement, mais c'est assez étrange du moins, enfin les circonstances dans lesquelles nous avons retrouvé Dark et...enfin, tu veux voir le vélin? Fais y bien attention, il est fragile... mais il en manque une partie je crois.... le parchemin semble déchiré...

La jeune femme sortit la boîte en bois de sa besace puis, de celle ci l'écrit qu'elle tendit à Titca...

Tu l'avais déjà entendu peut être?
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Titca
Posent en douceur l'instrument à ses côtés, la jeune femme pris délicatement le parchemin dans ses mains et le caressa du bout des doigts celui-ci était effectivement déchiré ce qui rendit la dame bien blanche, mais aucun mot ne sortie de sa bouche écoutent Takoda un petit sourire aux lèvres, que diable lui avait réservée ses parents encore ! Un autre coup de sa mère qui de jour en jour devenait de moins en moins appréciable aux yeux de Titca, elle la voyais comme un exemple à sa naissance et ne voyais plus qu'une femme bien volage à présent, secouent la tête elle rendit le parchemin à l'apprentie et sourit.

Oui je l'avai déjà entendu il y a longtemps...Pas un mot de plus cela serait trop en dire et trop dire à une curieuse comme Tak c'était devoir tout dire, il était trop tôt dans l'histoire pour tout dire, du moins pour le moment.

Que fais-tu seule ici dans le jardin ? Les autres ne sont pas sorties faire un pique-nique ? Les fêtes ce perdent à la confrérie il me semble depuis quelques temps du moins.Léger sourire, souvenir de l'époque ou chaque jour était une fête et chaque fête une occasion d'en faire une nouvelle, époque légèrement oublié avec l'arrivée de nouvelles têtes qui éclairai cet endroit et le rendait plus sage.

Vraiment ma sœur ? Ta voisine et bien je te plain pour rien au monde j'aimerais d'Esmica comme voisine... elle est trop... joyeuse pour moi.Un rire puis un regard malicieux, sa sœur était le centre de son monde même si Titca à coter avait l'air d'un ange face au démon qu'Esmica arrivait à être une fois en colère.

Un léger regard sur le parchemin, ainsi donc son sang n'avait pas remarquer, étrange enfin pas vraiment quand on connaissait Esmica elle est l'écriture n'était pas vraiment élever ensemble, la honte de la famille aurait dit Koran en souriant. La jeune femme elle pensait plutôt que sa soeur avait tout comme leurs mère deux passion, la guerre et les hommes et vu la vie catastrophique de sa cadette elle fut ravie de ne pas avoir les même centre d'intérêt de son coter.


Mmmh... ta mère tu ne t'en souvient pas même pas un petit peu ?
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Takoda
Ainsi, elle connaissait ce poème, où pouvait elle l'avoir entendu, jusqu'à présent seule la rouquine le connaissait...Se pourrait il que...
Non! non! Elle divaguait...
Puis, Titca repris le cours de la conversation, la jeune femme s'empressa de répondre pour ne pas paraître trop absorbée, mais un doute s'insinuait lentement dans son esprit...


Et bien, je prenais le soleil tout en jouant du luth, cherchant l'inspiration qui passe...Et pour tout dire, il est vrai que je n'ai point vu grand monde pour l'instant...C'est dommage avec un temps pareil!!!

L'apprenti sourit,les rayons lumineux, voilà ce qu'elle aimait, il réchauffait le corps et l'âme et les derniers jours de grisaille paraissaient soudain s'être envolés alors même qu'elle s'était assise sur le perron avec son luth.
Déjà la brune reparlait de sa soeur...


Esmi est une adorable voisine, sauf quand elle me laissait le ménage à faire lorsqu'elle partait en voyage, j'avoue ne pas en être friande!!!fit elle en éclatant de rire,

Puis,elle remarqua l'attirance particulière du parchemin pour Titca, décidément, cela serait il un signe, elle la questionnait sur son enfance depuis un long moment, connaissait le texte...Vraiment, c'était étrange...
Une nouvelle question sur sa mère à présent, mais où voulait elle en venir?


J'étais un jeune nourrisson quand les nonnes m'ont pris sous leur aile, je ne me souviens de rien!!! On m'a juste dis que j'avais été déposée dans un panier en osier, garni d'une riche étoffe, avec ce texte et un collier portant la gravure du nom Ambrois...Je présente une tâche lie de vin sur l'épaule droite comme ma soeur et mon frère...mais sinon... Non, vraiment aucun souvenirs...

Elle regardat le visage de son amie changer d'expression alors qu'elle énonçait ces faits, à quoi pouvait elle bien penser, la curiosité de la rouquine était piquée, vivement piquée...Comment interroger sans laisser sous entendre le fond de sa pensée...Hum voilà qui allait poser problème...Changer de sujet pour voir si elle y reviendrait...oui peut être était ce à envisager...

Mais toi que fais tu donc ici...Tu t'entraîne à grimper aux arbres ???Un petit sourire amusé s'étala largement sur le visage de Takoda
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Titca
Cette fois-ci la jeune femme n'en demanda pas plus, elle écouta seulement parler Takoda acquiescent de la tête de temps en temps, soupirant parfois, rarement le sourire aux lèvres. Elle se permi néanmoins de rire au sujet de sa soeur reconnaissent bien l'aire de famille et le dégoût du ménage, la joie du voyage. Quand l'apprentie eu fini elle posa une question qui fît revenir les larmes et la douleur d'un seul coup, fixent l'instrument elle le reprit en main comme pour échapper un bref instant au réalitée de la vie, puis soupirante elle secoua la tête, l'aire abattu le regard vide.

J'aurais aimé mais malheureusement non, j'avais un rendez-vous avec un homme de loi, un ami de passage dans la région mais... j'ai fuit, Jacob le serviteur de sa grâce à accepter de régler les détails sans ma personne, j'ai donc pris le temps de venir ici...enfin plutôt de venir me cacher ici...

La troubadour fixa le château et joua quelques notes qui se perdit dans le vent, puis soupira et termina son histoire, Tak était curieuse elle voulait certainement la suite.

Le père de mon deuxième fils, Lyes celui qui a cinq ans, réclame ça garde je tente de trouver une solution... mais je pense que je vais devoir accepter ou demander une audience à mon suzerain et vu que je ne souhaite pas me battre avec l'argent... il aura tout gagné... Soupir lasser et triste, un homme sortait de sa vie quatre longues années et la voici revenue avec ses belles bottes à réclamer la garde de son fils, Mouarf les hommes certains il fallait mieux les avoir en tableau qu'en vrais, ''il'' était dans cette catégorie là.

Un conseil ne fait jamais d'enfant avec un goujat... Petit rire déjà plus détendu, un souci n'allai pas gâcher sa vie, du moins pas encore.

Je trouve dommage que tu ne saches rien de tes parents... Léger retour au sujet voulut accompagner d'un petit sourire. Mmmh, dis moi ''Le trésor est dans nos coeurs.'' c'est une devise de famille Bretonne il me semble non ? J'ai eu la chance de passer un moment à l'herauderie de Bretagne...enfin je ne suis pas pas sûre. Autre sourire celui-ci, amusée et plutôt taquin, Titca joueuse parmi tant d'autre avait besoin de vider son coeur des soucis et voir Takoda se tourner dans tous les sens pour quelques mots l'amusait grandement. Ses yeux juste ici toujours poser sur le château glissèrent lentement vers Tak pour lui sourire franchement et jouer quelques autres notes de musique, laissent le vent caresser ses cheveux, les joues rouges de froid, alors que ses doigts ce déplaçait sur les cordes doucement, les souvenirs lui remontant en mémoire, entre un sourire et un soupire.
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Takoda
Aïe... sans le vouloir, sa question touchait un point sensible...Elle grimaça en apprenant que le père du jeune Lyes comptait enlever ce dernier à sa mère alors même qu'elle s'en occupait seule depuis des années, quelle prétention!!!Elle mit machinalement sa main sur l'avant bras de son amie, paume se voulant réconfortante...

Takoda sourit néanmoins en entendant le conseil de Titca...Des goujats, sa route en avait croisé et pourtant...Enfin, elle n'était pas prête d'avoir un enfant songeait elle en soupirant.
Le sujet familial revint, la rouquine tiqua...Et la brune lui énonça la devise...Que n'y avait elle pensé plus tôt...Mais bien sur!


Oooooooh mais j'y suis, la devise des Nolliver, c'est pour ça que tu connais le texte, il y a la devise de ta famille dedans!!!lui fit la jeune femme.

La devise des Nolliver dans le poème de son enfance, quel lien avec les Ambrois...auraient ils été leurs vassals?Elle regarda la brune qui continuait de gratter doucement le luth dans une douce mélodie...La musique lui rappelait vaguement quelque chose un je ne sais quoi de sa jeunesse...


Quel est cet air que tu joues Tit'??? Il le semblel'avoir déjà entendu...

De plus en plus intriguée ça elle l'était mais il fallait poser les bonnes questions....
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