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[RP] Mariage ( ouvert) La Louve et le Renard.

Babeforever
Babe une main enduite d'ongue, reprenant son activité, affairée à fignoler la première entrée.

Les convives s'installaient pressés de festoyer et de déguster volailles en tout genre....

Elle était un peu fière de se dire que le banquet allait être servi de sa propre chasse....

Les cailles étaient parfaites, juste rosée comme il se devait, les effluves parfumaient ses narines....

Elle profitait de boire un coup afin d'oublier sa douleur, en attente de servir....

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Carpe Diem telle est sa devise, grande épicurienne de la vie....
--Gauvain.
Il en avait marre, mais marre! Toujours attaché, toujours contre le dos de Maman, depuis le début de la matinée. Et même pas pour aller en voyage, non non, juste de cette bâtisse sombre et froide, et puis re dehors, le plein soleil, pile dans ses yeux, merci Maman! Heureusement, tonton Celeste lui avait donné un bout de gâteau. Sinon, il se serait mis à hurler depuis longtemps.
Puis, Maman l'avait décallé dans son dos. Et, immédiatement, il s'était tu. Normalement, quand ce geste se produisait, c'est qu'il y avait de l'action. Du stress, de l'angoisse, le coeur de Maman s'accélérait toujours.
Mais là, non, la voila qui saisissait un plateau, des tonneaux en perce, et qui braillait de venir se servir. Et lui, hein? Qui allait lui donner à boire s'il restait dans le dos de sa mère, à demi caché sous les mèches rousses?
Ni une, ni deux, il en saisit une de mèche, et tira de toutes ses petites forces.
Message reçu. Maman le fit à nouveau passer devant elle, et mieux! dénoua l'écharpe douce qui le retenait prisonnier contre elle.
Ravi, il posa ses pieds au sol et s'élança. Pouf. Se releva. S'élança. Pouf! Le regard se fit plus dur, la détermination, omniprésente. Il y arriverait, non mais!
De nouveau debout. Un pas. Un deuxième. Plus vite! Un troisième. Oui! Et de quatre! Il y était presque! Il savait que sa mère le suivait des yeux, voir pas à pas. Mais il ne tendrait pas la main pour recevoir son aide, ça non! Un cinquième pas, allez!
Enfin, il toucha le revêtement de bois. S'agrippa. Ho! Hisse! Haut les coeurs! Il ne devait pas être si compliqué de grimper là dessus!
Il y était. Quatre pattes, ça va plus vite pour slalommer entre les pieds des musiciens. Longer le bord du précipice. Oui...Il y était presque.
Se pencher un petit peu... Encore un tout petit peu... Sous les yeux goguenards de Maman. Oui, elle le regardait faire, mais lui viendrait-il à l'idée de lui en donner un peu, de ce nectar des... Plouf!ça... gloups!
il agita ses petits bras de toutes ses forces, paniqué! Comment, comment cela avait-il pu se produire?
Déjà, la main ferme de Maman l'avait récupéré et le sortait, suffoquant, du tonneau de vin. Par le fond de couche, position plus qu'humiliante. C'est pas parce qu'on a qu'un an qu'on a pas un minimum de dignité.
Furieux, il lança un regard noir à sa mère, qui cessa de se moquer de lui et le déposa sur ses deux pieds. Mais la fourbe ne put s'empêcher de regarder ses vêtements initialement blancs lumineux et de lancer vers les rusés :



Eh bien, l'Héritage du PiYre a choisi ses couleurs... Rouge Bourgogne!

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Legond
Le jeune rusé se rapprochait du banquet lorsqu'il vit son neveu tout rouge, tout trempé, et qui sentait le pinard à plein nez!



Hé bien en voilà un autre qui est tombé dedans quand il était tout petit! C'est bien Gauvain c'est comme ça qu'on grandit! y a pas mieux comme engrais!
Héhé! Alors frangine c'est comme ça qu'on éduque son fils? C'est déjà un vrai rusé en tout cas.




Legond cherchait encore ce qu'y pourrai bien lui calmer son gosier qui crie à la boisson.




Ah et dis moi aussi tu n'aurai pas vu la dame de l'autre soir je crois l'avoir aperçu mais pas moyen de la retrouver. Tu vois de qui je parle un nom hic, Frédérique je crois. Je trouve personne à qui parler elle voudra bien elle peut-être...
Jusoor
Après avoir félicité les époux, Ju avait fait le chemin depuis l'église la main emprisonnée dans celle de kan. Après la célébration, que d'action ici... voila qui allait plaire aux heureux époux. Ju sourit.
Elle sourit plus largement encore en entendant les appels de Breiz aux ivrognes, réunion pas tres anonyme que celle-ci...
Ju avait grand soif elle aussi et digne bourguignonne elle alla chercher à son tour un bon verre de vin, présent en quantité ce jour bien sur. Elle s'approcha donc de la gesticulante Breiz qui s'était tu un moment pour regarder évoluer son fils qui...
*Oh tiens, lui aussi sera un bon bourguignon !*

Bonjour Breiz... alors... lequel de ces nectars me recommandes-tu ?
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Mimmome
Arg, le gateau allait etre horrible. Paf, à la poubelle la vieille recette et on recommence du dèbut. PFFFFFF et pourtant il allait etre si bon

Ne met plus riencette fois je t'en prie celeste
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Sic transit gloria Mundi
Montmayeur
Le jeune marié se promenait aux milieu des tablées, pour serrer quelques pognes et faire des bises aux Dames qui mine de rien en réclamaient. Je ne parle pas des badauds qui voulaient la bise de la mariée!!!

Mont, tranquilement, saluait son ami Snell, le Duc Vaxilard, ainsi que te la haute de Bourgogne présente à son festin. Puis il fit le tour des Dames comme Jussor qu'il connaissait bien, mais aussi les amies d'Esta de Cosne, les voyageurs aussi, puis d'un grand geste il salua tout ceux qu'il ne connaissait pas ou si peu et alla poser son séant sur son Dagobert préféré, que Celeste lui avait fait installer, à coté de sa belle.

La table n'avait pas l'Etiquette habituelle, elle ne contenait pas la noblesse d'un coté et la gueusaille de l'autre, c'était tout mélangé comme ça devrait toujours l'être. Il se rempli le vere devant lui, en profita aussi pour remplir celui de sa Femme, c'était un doux Hydromel pour commancer ce festin, histoire de se mettre en bouche. Devant eux, on pouvait trouver tout un tas de truc miélé et épicés à grignoter en buvant la première série de godets.

Je voudrait lever mon verre en ce jour de Feste....

Mont se leva et tendit bien haut sa chopine....

A tout ceux qui connaissent l'Amour, qui voudraient la connaitre ou qui l'auraient connu jadis... A l'Amour quoi... Et à tout mes Rusés, amoureux de la vie par nature... Héhéhé!!!

Je vous aime tous, mais désolé il me fallait faire un choix et c'est Estainoise que j'ai épousé.

Le Renard se marrait de sa connerie, bon déjà ça en faisait marrer un, autant commancer par quelques rires gras, la Boulasse ne tardera plus de s'occuper de ses enfants.

Mont vit d'un coup le morpion se laisser tomber dans un tonneau de Côte, Breiz le rattrapa inextrémis, le petit avait grand soif et c'est pas du sein qu'il voulait mais bien du Pinard... Le vieux se marrait de plus belle de voir le fiston du Pi aux couleurs de la vigne. C'était un bon choix, les Rusés de Bourgogne portaient le Rouge en livrée.
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Gab80
Gab écouta Mont en souriant.

Elle leva son verre :
A l'amour !

Puis plus gravement , elle fixa Mont droit dans les yeux tout en lui souriant :

Rends la heureuse !

Elle ne préféra pas prononcer les autres mots qu'elle pensait si fort.
"Oui rends la heureuse sinon Toi Montmayeur tu connaitras mes foudres."

Elle se leva et regarda les mariés. Tendrement, elle vint embrasser sa belle Esta, trinqua avec sa tisane, puis se tournant vers Mont, elle l' embrassa sur la joue et trinqua avec lui. Elle leur sourit :


Aux âmes soeurs !

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Cultivatrice de blé, Conseillère Municipale à la filière Blé, membre de l'Alliance et forgeronne
Journaliste au" Petit Cosnois" http://lepetitcosnois.blogspot.com
Breiz24
La Breiz, rigolarde, avait repéché son fils au fond du tonneau de Nuits. Ravie qu'il ait foncé droit sur le vin préféré de son père.
Oui, il aurait la livrée rouge bourgogne de la Ruse Bourg'mimi.

La fête battait son plein, les convives se repaissaient des nombreux plats soigneusement préparés par Celeste et Babe. Breiz, un Gauvain sec et somnolent soigneusement accroché à son dos dans son écharpe, virevoltait entre les tablées, servant cailles, faisans, paons et autres volailles épicées, emplissant les cornes dès qu'elle ne portait pas un plateau.
Oui, ses Renards festoyaient. Dans le regard de la veuve, les brumes se dissipaient, légèrement.
Mariés. Mont et Esta, président la tablée, lui paraissaient radieux. Oui, il fallait fester l'Amour ce jour là.
La veuve siffla à nouveau une corne de vin. Combien en avait-elle déjà bues? Elle ne saurait le dire. Peut importait. La Boulasse était son amie. Et ce jour, les Rusés célébraient!

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Celeste007
Enfin, les convives étaient installé, les vins et boissons servis, Babe avait fait office et celeste etait résté en arriere à la regarder sur son premier banquet en service des haustes stablées..
Breiz en echanson courrait dans tous les sens, avec son balluchon ou etait accroché le petit .....

Il s avança alors afin de féliciter ses amis, les gensses attablés faisaient ripaille, les gens de petite classe mélées aux nobles bourg mignons, les tonnelets en perce, les verres clinquants, le petit Gauvain faisant ses premiers pas, le doux brouhaha d un banquet festif...

et devant la table prenant chope devant le maistre de cette ceremonie, son ami.......

Bien à toi, mon ami, bien à toi, la belle Estainoise ...
Nous avons travérsé bien des epreuves, avons foulé moults chemins, bravé aussi et combien de tempetes et d interdits....
Nous ......

Il s'arréta net, voyant le petit Pyre plongeant dans un tonneau de cette bonne vinasse, il resta un moment pris de panique, mais il vit la douce Breiz l attraper promptement...
Il sourit

Je porte donc ce toast, et pour votre mariage et pour le bapteme du petit bozzzzz....
A l amour .....

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Des visages des figures, Honni soit qui mal y pense
Estainoise
Esta, au coté de Montmayeur, était aux anges. Elle répondait par un sourire par ci, un petit mot par là.
Puis, elle s’accouda sur la table, la tête posée dans ses mains, comme elle en avait souvent l’habitude, à penser à mille et une petites choses totalement inutiles. Mais une pensées particulière ne cessait de tourner dans la tête de la pauvre Esta. « N’avait elle pas fait une erreur en disant oui à Mont ? ».
Esta, l’instable, celle qui doute sans cesse, en était encore là, oui, encore et encore...
Mais, d’un geste brusque, comme on chasse une abeille insistante, Esta chassa cette idiotie et commença à observer la compagnie.

Elle aperçu alors Melissa au loin qui ne semblait pas vouloir se rapprocher. Esta avait même l’impression qu’elle partait déjà, d’un pas lourd.
« Mais, n’est ce pas Melissa que j’aperçois là bas ? On dirait qu’elle s’en va ! »
Esta regarde Gab comme pour avoir des nouvelles de cette chère Melissa puis elle reprit plus bas... « Ne serait-elle pas enceinte ? »


Et le regard d’Esta balayait encore la place tout en écoutant Montmayeur se marrer des bêtises qu’il disait.
« Oui, Oui...tu m’as choisie...mais, moi aussi, je t’ai choisi ! » pensait-elle.

Bilok, un Maconnais pure souche, s’approcha alors pour les saluer et leur donner ses vœux de bonheur.
Il n’avait pas l’air bien à l’aise le pauvre, un rien rigide dans sa côte de mailles et Esta essaya d’être avenante et rassurante.
« Merci Bilok d’être parmi nous. Tu es bien beau dans ces habits de soldat, je ne t’avais jamais vu ainsi ! Je t’en prie, vas te servir une bonne chopine, nous sommes entre amis ici ! »

Et Esta regarde à nouveau, rêveuse, les personnes présentes. Elle voit Eston, l’impassible Eston le loup de Poup, en train de suivre la petite Thaîs qui court dans tous les sens. « Dommage que ma louve Dandy ne soit pas là ! Elle aurait fait une belle connaissance » se disait-elle.
Puis elle observe Poup qui semble guetter quelque chose. Esta donne un coup de coude à Gab en montrant Poup.
« Tu as une idée de ce que fait Poup là ? »

Et la revoilà qui regarde encore, comme une concierge de premier choix, aux premières loges, en compagnie de son amie du meilleur cru.
« Mais ! N’est ce pas Bellule et Brune que je vois là, juste un peu plus loin, là ! »
Re coup de coude à Gab du coup et Esta s’écria, en se levant, sa chaise se renversant du coup, et en faisant de grands signes tout en se mettant sur la pointe des pieds et allongeant son cou.
« Ohé...Ohé les filles...Ben, approchez vous quoi ! Y’a à boire et à manger ! ».
Puis, en ramassant sa chaise, Esta demande à Gab « Comment se fait-il que Tiio ne soit pas là avec Brune ? ».

Et enfin, son vagabond préféré, Arthanagor, non sujet de Bourgogne et tellement apprécié par tous les habitants de Cosne, approcha et lui dit tout en l’embrassant :
Félicitations...j'te souhaite tout l'bonheur possible a toi et a ton homme. Mais attention hein?...faudrait vois a pas oublier la route de Cosne...
« Ne t’inquiète pas Arth, avec les yeux fermés, je retrouverai le chemin de Cosne et avec les yeux fermés, je retrouverai votre maison, à toi et à Minimiu, au bord de la Nohain. D’ailleurs, il est prévu que je vienne pour le baptème des jumeaux de Gab ! Mais toi, occupes toi bien de notre forêt hein ! » lui dit alors Esta avec un clin d’œil.
« Mais que fait notre ami grosjmc ? Je lui ai envoyé un pigeon pour l’inviter à mon mariage et je n’ai eu aucune nouvelle. Ca m’étonne de lui ! »
Esta entend alors Breiz ameuter les invités...et Arth sort sa corne de sa besace. « Héhé...je vois que tu n’as pas perdu les bonnes habitudes ! »

Esta regarde alors sa chope vide comme celle de son amie et se penche alors vers Gab.
« Je vais nous chercher quelques carafes, c'est pas pour dire mais le service laisse à désirer on dirait ! Il faut se lever ! »
--Le_piyre
L'âme du Pi'Yre flottait au dessus des convives, il ne pouvait avoir meilleur endroit à espionner de son banc à coté de la Di'Vin, à siroter son vin de Paradis.
Ce fut certainement lui qui venait de baptiser le petit Gauvain, en le menant à la Barique de ses côtaux. Il disait ainsi à ses frères et soeurs Rusés que le petit était désormais sous sa protection, que de la Haut il veillerait son fils et sa veuve. Peu pouvaient le voir car il fallait non seulement l'avoir bien connu, mais aimé au plus haut point. Il était en ce moment à flotter au dessus des estrades, il regardait Mont en souriant de toutes ses dents.

L'épousé se frottait les yeux, ne croyant ce qu'il voyait, pensant que l'hydromel était sûrement frelaté, il se leva de colère, voulant se plaindre de l'effet indésirable du produit, quand la forme fantomatique se gratta les orphelines. Il était perplexe, réalisant qu'il était debout son verre à la main, il ne sut que faire, et l'idée de souhaiter la bonne santé à tous le sauva...

Le Pi'Yre se marrait voyant son compain bien embarassé par ses visions hallucinatoires... Il voleta vers son frère Renard et le félicita à sa manière pour son mariage, aucuns sons ne sortaient de l'ectoplasme, il était seulement là, expressif...

Quand sa main se posa sur l'épaule du Tortignon, celui çi fut tout d'abord comme brulé par un grand froid, mais ne broncha pas. Cette douleur était la preuve que l'apparition n'était pas le fruit de l'ivresse ou d'un liquide frelaté. Le Chef de Paix avait l'air préoccupé par ce petit morceau d'homme qui était sa chair, il était comme triste de ne pas le prendre dans ses bras, de ne pas jouer avec lui, il regardait son frère, comme pour lui dire: " Va falloir en prendre soin du petit "

Breiz24
Je vais nous chercher quelques carafes, c'est pas pour dire mais le service laisse à désirer on dirait ! Il faut se lever !

Nan mais t'as fini oui de dire des conneries?

La tavernière, une cruche dans chaque main, se tourna brusquement vers Esta.

Nonmétuvakanmêmepas te lever toi même le jour de ton mariage nan? tu crois quoi là ho!

Menaçant la jeune mariée d'une cruche, à défaut de pouvoir tendre vers elle un index accusateur, Breiz la fit redresser sa chaise, et s'y rassoir, non mais alors!
Puis elle lui fourra la sus nommée cruche dans les mains, et refourgua l'autre à Montmayeur.


Régalez vous, c'est un Nuits Saint George grand cru, testé et approuvé par l'Héritage du PiYre!
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Montmayeur
Mont, troublé tout de même, essayait de ne pas passer pour un fol le jour de son mariage, il faisait l'homme un peu ivre pour éviter les questions et en guise de toute réponse, il souriait, levait son verre et s'envoyait de grande lampées.

Il semblait regarder dans le vide où peu être dans le passé, c'est que ça donnait de l'émotion d'avoir enfin trouvé une femme digne de tout amour, ça engageait des responsabilités. Combien de fois l'avait on prévenu que si il faisait une faute avec sa Dame, on lui tordrait le cou.

Le col de sa chainse glissa, révêlant une brulure à l'épaule d'un violacé parfait, on aurait dit une tache de vin, de bon Bourgogne même. Mont toujours debout ...

Tu as ma parôle, je ne serais jamais bien loin.
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--Gauvain.
Ravi. Il était positivement ravi. Bien calé contre le dos de sa mère, au moins, il était sur de ne pas avoir de surprises aussi déroutantes que celles survenue lors de son exploration des crus bourg'mignons. Ravi. Et repu, aussi. C'est qu'après le bain de vin, il avait eu faim. Et à chaque fois que Maman passait devant une tablée où des gens le connaissaient, ils lui donnaient un petit bout de quelque chose. Ce qu'il préférait, c'était quand il avait droit à un petit morceau de pain trempé dans la sauce, mmmmm, ça lui prenait de longues minutes de machouiller le tout, mais c'était si bon!
Maman s'était arrêtée près de Tonton Monty et tante Esta. Il agitait ses petites mains dans l'espoir de voir débouler un truc à grignotter, mais rien. Maman agitait une cruche sous le nez d'Esta, et tonton Mont lui, il s'était levé et regardait...
Tiens, qu'est-ce que c'était, ce truc? ça bougeait, ça flottait dans les airs même! Pourquoi personne d'autre ne le regardait, c'était bizarre tout de même... Comme c'était amusant! Il le suivit des yeux un moment, puis la chose s'approcha de tonton Mont.
Alors, lui, Gauvain fils du PiYre, enfin, c'était comme ça que Maman disait, il se raidit le plus possible sur ses petites jambes, et tendit les mains vers l'ombre, pour l'attraper.
Et, Maman se tourna dans la direction de ses menottes. Immédiatement, il sentit la tension, il laissa retomber son postérieur dans l'écharpe soyeuse et se fit le plus petit possible, comme toujours. Le visage collé contre le dos de Maman. Maman, dont le souffle était coupé...

--Le_piyre
Hé voilà que le gamin essayait de le chopper dans ses menottes taille moustique, pas moyen ses bras passaient à travers héhé c'était bien fendard. Le petit ne l'avait jamais vu de son vivant, il était juste intrigué par le truc qui virevoltait et qui semblait converser avec l'autre vieux Renard. Mais soudain le petit se retrouva tourné dans l'autre sens car sa matrone se retourna d'un coup. Le petit était dégouté, lui qui venait de trouver un truc trop marrant pour jouer.

La Rouquine lui faisait face, elle avait fait un arrêt sur image... le Vieux se marrait à la regarder si surprise par son apparition ectoplasmique. I eu un sourire doux, chose qu'il ne faisait pas souvent, mais là il savait ce qu'elle avait fait, ce qu'elle ferait pour le petit, il l'aimait et donc la regardait avec le regard de l'Amour, comme avait dit un peu plus tôt Mont à ses invités. Il ne pouvait lui parler, juste apparaitre pour elle comme ça, comme un fantôme. Il ne voulait pas qu'elle devienne folle ou se manifeste trop brutalement au milieu de tant de monde, alors il mit le doigt sur ses lèvres, comme pour les couper, lui demandant ainsi de ne rien dire de ce qu'elle voyait. Il était calme, presque heureux. Il leva son menton en direction du petit, dans le dos de la Guêpe.

Mont voyant que Breiz aussi avait vu comme lui, lui chuchota à l'Oreille.

Il voulait nous voir, et surtout voir le gamin, je pense qu'il nous a réservé une bonne table pour le jour où on le rejoindra, il semble heureux, libre...




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