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[RP] Nid de serpents à Loches

Maleus
[Anjou, l'espace d'un instant]

Tout à une fin.
Voila ce que se dit le borgne depuis sont aller-retour Saumur/Noeud, Noeud/Saumur.
Rien n'est assez grand pour qualifier la deception qu'éprouve le grognon depuis quelques jours...lachés au jour j...mais cet evenement l'a conforté dans son idée.
La Zoko est sa seule patrie, le reste n'est qu'un décor, un décor qu'on hait ou qu'on adore, qu'on brule ou qu'on cajole.
Surement la derniere fois qu'il croit en une alliance le ronchon..là où croyait à des interets pour la compagnie il n'a helas trouvé qu'un vicelard asservissement à une famille angevine.
Boarf..du passé maintenant.
A peine revenu à Saumur qu'il a detruit son échoppe, grand feu de joie plaisant à regarder, même d'un oeil...son coffre tant convoité par les viperes de la Zoko est déterré, ses affaires récuperées, bref il est pret à partir.
Le soir même en taverne, les adieux n'sont pas déchirants, certaines personnes lui manqueront surement mais devant la mauvaise foi de certains nul regret juste une confirmation qu'il n'y a plus d'avenir pour la compagnie en ces lieux.

[Touraine, Chinon puis Loches futur nid des serpents]

Voyage au combien banal..paysages déjà traversés un nombre de fois qu'il ne compte plus.
Sensation agréable de changement quand toute la troupe arrive à Chinon, l'air y est comment dire, plus respirable..une sensation de renouveau..peut etre est-ce exageré mais c'est ce qu'il ressent à peine après avoir passé quelques heures dans cette ville qu'il ne pouvait pas sacquer il y a encore quelques mois.

Mais là tout change, les zokoïstes sont plus legers, c'est plus qu'une impression c'la se sent sur leurs visages, sur leurs manieres d'être.
Il profite d'une soirée tranquille avec sa belle, la seule qui réussi à l'attendrir completement dans le monde de brute dans lequel il se plait à vivre..
Le borgne qui n'aime pas se projeter dans l'avenir, proche ou lointain, fait exception avec Miss, besoin d'elle au passé au present et au futur.
Seul point pseudo negatif, l'arrivée du proc tourangeau qui annonce que la troupe risque un proçès si elle reste sur le territoire.

Du vent.

Proçès ou non ils s'installeront
De cette triste ville ils feront leur nid
Ainsi soit-il.

Le grincheux saute de sa monture une fois à Loches, sourire aux levres.
Nouveau depart, nouveau lieu pour la compagnie.
L'en pleurerait presque si il etait encore capable de s'émouvoir pour des choses ridicules le cyclope.
Il se tourne et regarde les autres encore perchés sur leurs destriers.

"Pour une fois qu'on entre par la grande porte sans essayer d'peter les remparts ! "

Petit pause le temps d'allumer sa pipe puis il reprend.

"Y'a plus qu'à trouver des piaules..et si vous entendez parler d'minorité berrichonne dans ce bled paumé, hésitez pas à m'en causer.."

Plein de projets oui..
Bon ou mauvais...
Question de point de vue.

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En deuil d'une plûme andalouse...
Felina
Tiens voilà du boud … heu la Zoko.

Adieu Saumur, adieu veaux, vaches, cochons .. hum … pardon je m’égare. Mais vous savez ce que c’est, la joie, l’allégresse des nouveaux départs, tout ça, ça vous fait perdre toute raison.

Parce oui, faut bien le dire, pour un nouveau départ, c’est un nouveau départ. La petite troupe de zokoïstes, accompagné de l’Andalou et de sa fille, a quitté Saumur il y a deux jours, faisant une courte halte à Chinon avant d’élire domicile à Loches.
Loches … pourquoi ce village ? Après tout Loches ça rime avec moche non ? Boarf, là ou ailleurs, fallait bien que les chefs posent leurs malles remplies d’or, et même si pour Félina, se poser n’était pas indispensable, tel n’était pas le cas pour eux deux.

Alors elle les a suivit, bien heureuse de quitter ce nid de guêpe qu’est Saumur, fief des tout puissants Penthièvres, dominant toute la cité et tout l’Anjou. Ils ont commis l’erreur de les croire leur jouet, et ont appris à leur dépens que la Zoko n’appartient à personne, et ne sert que ses propres desseins. La Rastignac respire de nouveau loin de cet air vicié, et si certains ou certaines lui manqueront, elle n’est pas peu soulagée de s’éloigner de cet endroit. On lui avait promis de l’action, il n’y en aura pas pour cette fois, mais au moins ont-ils gardé leur honneur et leur fierté, et ne se sont ils pas abaissé à ramper devant les puissants de l’Anjou.

Elle ne sait pas de quoi demain sera fait, mais elle s’en fiche la Féline. C’est le cœur et l’esprit léger qu’elle accompagne ses deux chefs sur les routes de Touraine, redevenant pour un moment la frivole sauvageonne, séduisant le premier beau mâle à sa portée, battant des cils devant ce beau tourangeau aux cheveux dorés. Mais à peine le temps de faire connaissance, que déjà l'heure du départ sonne.

Les voici donc à Loches, et elle ferme la marche, soupirant de ne pas avoir plus approfondit sa discussion avec le dit beau blond. Partie remise songe t-elle.

Un sourire à la remarque du Borgne lorsqu’ils franchissent les remparts. C’est une première en effet pour la troupe de mercenaires, que d’entrer en amis dans une cité étrangère. Mais il parait qu’il faut se comporter en gens civilisé parfois, alors la Rastignac fait contre mauvaise fortune bon cœur.
Elle fronce les sourcils au terme « minorité berrichonne » mais ne relève ni ne tente de comprendre le sens obscur de cette expression. Elle se contente de hocher la tête, tentant d’afficher le regard de celle qui pige de quoi qu’on cause, malgré qu’elle patauge totalement dans la semoule.

Nuque qui roule, faisant craquer ses articulations, alors que tout son corps endolori n’aspire plus qu’à une seule chose : se poser sur un bon lit. Seule ou accompagnée, ça c’est encore à voir.


Purée ... ma vie pour un lit ...
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Adiós Fablitos, adieu L'Andalou
Misstelloo95
[ Arrivée à Loches ]

Regard blasé sur ses bottes pleines de poussière, heureusement, elle avait pensé à mettre les noires, et laisser les blanches dans les malles, ce qui au final, devait bien arranger le borgne qui n'a pas eu besoin de la trimballer sur son dos !

Miss descendit de sa monture et prit son fils dans ses bras avant de le poser au sol. Scrutant la ville, observant les villageois. Ils étaient enfin arrivés à Loches, pour s'installer, ou pas d'ailleurs.
Elle jeta un coup d'oeil à Mal' et sourit à sa remarque.
Silencieuse. Comme à son habitude d'ailleurs, parler pour ne rien dire, ou se faire remarquer n'était pas dans sa nature. Elle aimait bien mieux observer et écouter plutot que de participer, d'ailleurs de là que vient son surnom. Ce maudit surnom que lui à donné Lucie : L'espionne.

Enfin, une nouvelle aventure commencait, pour combien de temps ? Personne ne le savait encore vraiment. Enfin, pas Miss du moins.
Le temps de faire de nouvelles rencontres, prendre de nouveaux repères, de nouvelles habitudes était enfin arrivé.

Puis le visage de Miss s'illumina au son du mot "lit"

Un bon plumard, j'refuserai pas non plus.

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Adieu Fablitos
Bitterly
[Ou l'on s'apprête à se prendre de la caillasse]

Que d'évènements dans une seule journée ces derniers temps ! Des tonnes de choses à penser, à résoudre, émettre un avis, en solliciter. Répondre à mille courriers, en écrire mille autres. Fichtre de diantre c'est pas une vie ca j'vous l'dis. Pour l'heure la Duchesse Regnante de Touraine se rendait à Loches, elle avait pas mal à faire là bas. Premièrement voir avec la maire ce qu'elles pouvaient faire pour avoir la peau de Valzan, deuxièmement s'entretenir avec les Zoko, même si elle avait discuté via MeSaNge avec un certain Eikorc ou quelque chose du genre - foutue non mémoire des noms - et troisièmement bah d'autres choses elle allait pas tout énumérer d'autant qu'elle ferait pitetre pas tout dans cet ordre là.

Flanquée de son fidèle ecuyer et d'une amie, la Duchesse pénétra dans la ville de Loches et croisa en chemin, un groupe avec Killdragon, qu'elle salua, ainsi que les défenseurs de Loches, qu'elle salua bien evidemment ! Rassurée de ne pas se recevoir des pierres en pleine face sitôt le pied posé à terre. Oui parce que descendre de cheval était le moment le plus joyeux de sa journée ! Bref, Bitterly se dirigea vers la mairie puis... Se ravisa, non, ca, elle irait après. Direction donc les mercenaires nouvellement Lochois dont Skippy lui avait parlé, courriers échangés toussa toussa.

Elle mit environ une vingtaine de minutes pour trouver son chemin, faut dire qu'elle n'avait pas trop le sens de l'orientation, qu'elle avait demandé a son écuyer de ne pas l'aider et que déjà dans Vendôme il lui arrivait encore de se perdre, alors Loches... Mais elle finit par y arriver. Une bâtisse. Sorte d'auberge pas chere, pas trop trop trop mal famée, bref un lit pas cher pour les voyageurs quoi. Paraît qu'ils s'étaient arrêté là.

Elle entra donc, Sirgwalchmai et Jeanne_de_chnord sur les talons (qui n'interviendront probablement pas mais bon). Avisant l'aubergiste elle s'avança vivement.


Bonjour mon brave, auriez vous vu... Maleus ? Lui elle l'avait vu une fois, une lointaine fois ou elle était encore dame blanche, donc elle se souvenait de son nom, elle reflechit. Ou dame... Concentration. Feline ?... Felini ?... Felina ? Fin quelque chose comme ca... Fin bref un groupe de mercenaires quoi. J'veux juste leur causer hin promis j'ferais pas d'grabuge. Certes elle était peut-être Duchesse mais tout l'monde ne la connaissait pas, fallait pas se leurrer. Elle déposa donc dans la main du brave homme quelques pièces pour l'aider à délier la langue. Bah vi parce qu'on menace pas un pauvre commercant ! L'aubergiste qui en fait n'était que tavernier, lui confirma qu'il avait bien logé un groupe de personnes nouvellement arrivées, Bitterly le remercia, le gratifia d'un sourire et lui demanda trois bieres. Nan une seule pour elle, pis une pour chaque accompagnateur.

Ils partirent s'asseoir, Bitterly comptait bien attendre qu'ils descendent de leur chambre pour leur causailler un instant. En attendant elle en profita pour parlementer avec ses compagnons, ca faisait un bon moment qu'elle n'en avait pas pris le temps. Une petite discussion entre amis, pas de politique, rien rien rien. Ahhh le bonheur. Regards reguliers vers l'escalier.

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Felina
Deuxième jour à Loches.

La Zoko s'installe tranquillement et la Félina a décidé de dormir à l'auberge, du moins le temps de s'dégotter elle aussi un endroit à elle. Mais pour l'moment, les fonds lui manquent, et l'a juste assez pour se nourrir. Elle est loin d'être aussi fortunée que ses deux chefs, et la vie sur les routes, ça n'l'a jamais rendue riche.

Le première journée a été riche en rebondissement : rencontre avec M'dame Jades, et proposition de l'aider à défendre la ville, qui semble menacée par le Berry voisin. Voilà une nouveauté pour la mercenaire, plus habituée à défoncer les remparts qu'à les protéger, mais cela fait aussi partie de son boulot à ce qu'on lui a dit, alors elle s'exécute sans presque trop râler. De toute façon, elle sait que si elle ne le fait pas, elle se fera convaincre à grands renforts de baffes. C'est qu'ils savent y faire le Borgne et le Colosse pour se montrer persuasifs.

Puis vient l'échange de missive du si prévenant prévôt, Skypipi j'sais plus combientième du nom, de Bourcon ... oups Bourbon, leur intimant de partir sans quoi il donnerait l'ordre de tirer à vue. Tirer ? Mais avec quoi et où donc ? En pleine ville, au milieu de la foule ? Refus catégorique de la part des zokoïstes. Ils ont juré de défendre cette ville qui est désormais la l'heure, et ce ne sont pas les menaces d'un seul homme, qui de plus ne prend même pas la peine de les rencontrer de visu pour leur demander les raisons de leur présence ici, qui va les faire changer d'avis.

Qu'il braille, qu'il menace ... si ça peut l'détendre.

La nuit a donc été courte, passée sur les remparts à défendre, à surveiller. Mais heureusement, ou malheureusement, question de point de vue, elle a également été très calme. Pas d'attaque, donc pas d'action.

Au retour de son tour de garde, la Féline a pu profiter de quelques heures de sommeil à peine, au petit matin, et lorsqu'elle descend l'escalier de l'auberge le tocsin a sonné l'Angelus de midi depuis de longues minutes déjà. Son estomac crie famine, alors que tout son corps est endolorie de cette trop courte nuit. Comme elle pose le pied sur la première marche, des éclats de voix qu'elle ne reconnait pas se font entendre. Elle se croyait seule ici, l'auberge ne voyant pas passer beaucoup de monde apparemment. Plus elle descend et plus le sens des paroles prononcées lui parvient.

Feline ?... Felini ?... Felina ? Fin quelque chose comme ca...


Tiens donc ... qui peut donc la chercher en cette ville, alors même qu'elle n'y connait quasiment personne, hormis ses compagnons, Jades et Miramaz ?

Sans plus de cérémonial que cela, elle s'approche de la femme qui parle, et se plante devant elle, plongeant son regard ébène dans le sien.


FélinA *lourde insistance sur le A final* c'moi ... On peut savoir qui la d'mande ?

Sourcils froncés, méfiance ... d'instinct la main gauche se crispe déjà sur le pommeau de l'épée ... Sait on jamais que ce soit une des sbires du prévôt qui veut la tuer.

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Adiós Fablitos, adieu L'Andalou
Bitterly
[Loches, 1ère rencontre]


A peine s'était-elle assise avec ses amis qu'une femme se plantait devant elle, reflexe : se lever. Deux regards qui se croisent.


FélinA c'moi ... On peut savoir qui la d'mande ?

Sourire et décrispation. Ah c'est vous ? Justement j'vous cherchais. Bitterly ou l'art de la conversation inutile. Mais, vous êtes seule ? Coup d'oeil derrière Felina, auberge legerement deserte, bon bah vi elle est seule.

Ah oui euh moi c'est Bitterly, bonjour ! J'aurais aimé parlementé quelques instants du pourquoi de votre installation ici, de vos motivations à vous et au reste des membre euh zokoïstes on va dire. Uhuh. Comprenez qu'en ces temps troubles, on s'méfie dans l'quartier.

Se souvenant qu'elle oubliait un léger détail.

Ah oui euh accessoirement j'suis Duchesse de ce duché.

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Luciedeclairvaux
[La veille : Loches, terre d'accueil. Mais si !]

Le temps était venu de quitter l'Anjou. Cela grondait sourdement en eux depuis des semaines, et les événements récents n'avaient fait que confirmer l'impression générale. La Compagnie avait donc bougé, comme un seul homme, sans réel ordre de ralliement. Tous avaient suivi le Colosse. Tous, ou presque.

Lucie laissait derrière elle ses deux poisons favoris. Une petite cure de désintoxication, parfois, permet de retrouver sa vraie nature. Et la jeune fille resplendissait de sa douceur naturelle et de sa force retrouvées. Les entraînements des derniers mois, depuis la Bourgogne, avaient affirmé sa silhouette autrefois chétive. Certes, les semaines de prison avaient fait des ravages. Mais sur son corps commençaient à se dessiner des courbes inconnues. La brigandine, cousue par ses soins, venait renforcer sa nouvelle stature, sur laquelle venait flotter le rideau argenté de ses cheveux trop blonds.

Elle se laissa glisser en souplesse de son destrier, une monture feu, marchandée à Gennes, dans les écuries de son père, contre moult promesses de câlins montmorenciesques. La dernière était morte en Franche Comté et Finam avait rudement râlé.

Lucie n'en avait cure. Sur elle, les paroles aigres de ses poisons coulaient comme la lave sur le volcan. Et elle s'enivrait de leurs vapeurs soufrées, jusqu'à la déraison.

Elle sourit en coin aux paroles du borgne. Depuis que celui-ci lui avait promis une bombarde, contre un menu service qu'elle avait exécuté avec plus de facilité qu'elle ne l'aurait cru, elle le couvait du regard, espérant avec délices ce jouet tant promis. La pointe de la mode. Derrière eux, en bout de colonne, suivaient les pièces détachées des machines, dont une petite merveille que Blondie avait pu tester à la forteresse, avec l'aide du géant scandinave, Arnülf.

L'arrivée, néanmoins pacifique, ne pouvait donc passer inaperçue.

Et c'est ainsi que l'œil acéré du prévôt les distingua. Les zokoïstes avaient comparé leurs lettres et leurs tournures en taverne, pour répondre au zélé conseiller de la Duchesse. Mais le jeu, répétitif, avait vite tourné court, et les mercenaires avaient préféré s'apprêter pour la nuit qu'ils passeraient sur les remparts. Une fois le panier de victuailles englouti, devant le manque certain d'action, la blonde s'était endormie, la tête appuyée entre deux créneaux. Manger et dormir, ces derniers jours, elle ne savait faire que cela. Mais le jour où elle aurait sa bombarde, ça déménagerait, tudieu !

[Le matin]

Le lendemain, Lucie, pimpante comme au premier jour, descendit dans la grande salle de l'auberge. Il y avait là une dame et son escorte.
Et Minou.


'jour Duchesse, moi c'est Blondie. La Zoko est une entité : nous avons tous les mêmes motivations. Z'attendez nos chefs pour en causer ? Un p'tit verre ?


La blonde et fière mercenaire s'attabla, commanda d'un geste assuré au tavernier ébahi, et rompit le pain.

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Sirgwalchmai
(tsss mauvaise langue va! )

[Loches, dans une certaine batisse tenue par un certain messire, à une certaine heure...]

Après deux mois passés à Vendôme, si ce n'est quelques allers retours la capitale tourangelle, Gwalchmai avait enfin repris la route auprès de la Baronne. Enfin, la Duchesse, se corrigea le jeune homme. Il lui avait fallut du temps pour intégrer pleinement la nouvelle noblesse de son amie, il lui en faudrait d'autant plus pour intégrer ce statut-là. D'autant qu'une fois Bitterly, Jeanne, et lui arrivés à Lôches, la jeune femme avait une fois de plus fait preuve de son incroyable absence de protocole à la manche à balai.
Gwal s'était attendu, à tort, à ce qu'une fois Duchesse de Touraine, son amie adopterait le verbe haut et cérémonieux propre à son rang. Stratégie ou simple fidélité à son identité, cela avait au moins pour effet d'arracher de grands sourires à son écuyer, chaque fois qu'il lisait une de ses déclarations officielles.

A peine installé dans la taverne où l'on devait rencontrer la Zoco - Gwal n'avait toujours pas saisi de quoi ou qui il s'agissait, la dirigeante d'une organisation ou l'organisation elle même? - qu'une femme en arme interpelait la duchesse.

Gwal se leva aux côté de la duchesse, main sur sa propre épée à la vue du mouvement furtif de.. Felina, puisque c'était son nom. Alors que Bitterly expliquait sa présence, se justifiant presque, une autre dame apparaissait. L'écuyer les jaugea rapidement. Ainsi il avait devant lui une partie des mercenaires qu'avait évoqué la Duchesse. Gwalch eut un sourire à cette pensée, ayant prévu de rester sur les remparts lôchois, il aurait certainement l'occasion de voir leur efficacité à défendre une cité, quand cette profession était plus réputée pour le pillage et la destruction.

Une troupe, de jeunes gens, voilà qui sentait bon l'aventure, qui fuyait désespérément le vendômois depuis de trop nombreux mois. Aussi, si l'écuyer resta silencieux, un franc sourire se dessina-t-il sur ses lèvres.

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Jades
[Loches toujours, taverne toujours même avec caillasse et plus si affinité]

La pile de missive s'amenuisait petit à petit. Elle en saisit une autre, y découvrant une fine calligraphie bien connue. Ils arrivaient! Quelques jours encore et la fine équipe, si si je l'assure serait réunit au complet. Avec époux, marmaille & Co mais bon l'essentiel était là. D'humeur joyeuse pour une fois, et fichtre que c'est rare, elle prit le dernier vélin affublée du scel de la duduche à moitié folle qui régnait d'une main de euh d'une petite main en fait, tel celle d'un nain mais bon. La folie excusant, même caillassée la duduche aurait toujours le dernier mot.

Fin bref voila quoi, Bitterly était à en la citée lochoise. Faste jour que celui-ci et qui dit faste jour dis faste offrande. Ainsi dont comme convenu c'est une bouteille à la main, pour pas changer, que la Lomagne quitta sa modeste demeure, en l'attente de mieux, pour se rendre en quelques auberge qu'aurait choisi sa grâce.

L'auberge choisie, la voici. Celle du fracasseur de table forcement. Elle entra donc cherchant sa vieille amie, saluant au passage les présents.


Te voici enfin duchesse! Comment te portes tu?


Ni une, ni deux elle fit signe au tavernier de servir une tournée et vint rejoindre la folie ducale.
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Misstelloo95
[Loches, à l'auberge]

Les dernières nuits ont été bien courtes, défense de la ville oblige. Ne pas s'endormir malgré la fatigue de la journée accumulée. Veiller. Les heures de sommeil étaient donc de plus en plus rare, une bonne petite sieste dans l'après midi n'était pas de refus !

La Miss sortit de la chambre où elle s'y était reposé, quelques minutes, quelques heures ? Elle ne le savait pas elle même, plus aucune notion du temps à force de mélanger jour et nuit, nuit et jour. Peu importe, elle n'avait rien à faire de ses journées de toute façon, à part papoter en taverne et chercher le prévôt avec Trella.

Elle descendit les escaliers, quelques personnes étaient déjà assises à discuter. Elle observa les personnes présentes, certains visages lui étaient inconnus. La donzelle marcha sur ses jupons et manqua de tomber dans les escaliers. La curiosité la tuera. Arrivée à leur hauteur elle salua tout le monde d'un hochement de tête accompagné d'un charmant sourire.

Bien l'Bonjour !

La brune ne s'attarda pas, elle prit une lampe sur la table, et se dirigea vers le comptoir pour y jeter quelques écus et laissa le tavernier servir une chope à chacun.

A la votre.

Elle se dirigea ensuite vers la porte, il fallait qu'elle trouve Trella, ou son borgne. Les bêtises ou la sagesse.
"L'espionne" mit la lampe dans sa besace puis ouvrit la porte, et partit à la recherche d'un des deux personnages.

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Adieu Fablitos
Luciedeclairvaux
La compagnie rencontra donc la représentante de la Touraine et sa suite. Séduisante suite, au demeurant. Des hommes qui ne demandaient qu'à en découdre. Voila qui plaisait à Lucie.

Et ben "l'espionne", tu tiens pus sur tes pattes ?

Et il fut décidé que la Zoko veillerait sur les remparts pour prouver sa bonne foi, sorte d'allégeance déguisée à leur nouveau domaine : Loches, Touraine. Et puis surtout, parce que c'était dans leurs cordes.


Un matin cependant, Blondie s'échappa discrètement des remparts d'où, de toute façon, il n'y avait personne en vue. La blonde avait quelqu'un à accueillir. Accueillir était un bien grand mot toutefois puisque l'homme était chez lui. Si tant est qu'il eût un chez lui. Disons qu'il était ici le premier et que si elle l'accueillait, ce n'était que dans les clartés opalines de ses voiles de lin. Ils s'accueillirent donc mutuellement. Se découvrirent un bonheur nouveau, loin des sombres souffrances qu'ils avaient pris plaisir à s'infliger naguère.

Son évidence retrouvée.

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Felina
Les jours passent et repassent ... Et ne personne ne trépasse encore.

Routine bien huilée depuis leur arrivée à Loches. Nuits à défendre les remparts de leur nouvelle cité, journées à tenter de dompter l'autochtone et se faire une place comme on peut.

Quoique la Féline elle s'en tamponne royalement de se faire accepter ici, cette ville n'est ni pire, ni meilleure qu'une autre, et ne sera pas plus son chez elle que n'importe quel endroit dans ce royaume ou un autre. Mais pour l'moment, elle ne peut guère sortir sans risquer de se faire trouer la peau. Alors elle refrène ses envies de liberté, comme elle peut, trompant son ennui dans l'alcool, devenu depuis la Bourgogne son meilleur compagnon, lui faisant oublier douleur et rancœur.

Un soir, alors qu'elle est en taverne avec Eik, Mal et d'autres Lochois pure souche, un pigeon se pose à ses pieds. Les sourcils se froncent alors qu'elle prend connaissance de la missive qu'il porte à la patte :




Karyl ... Karyl ... Karyl !!!
Vivant ... Il est vivant !!!




La Rastignac hurle son soulagement, sans plus se soucier de l'effet produit sur ses comparses de taverne de l'instant.

Je dois y aller ... Mortagne .... en Alençon ... Y faut que ...


Déjà la mercenaire sort sa carte, se projette, organise, cherche comment faire mais c'est sans compter sur l'un de ses chefs, le borgne grognon.


Non ... T'bouges pas d'ici. Les mots claquent, autoritaires et sans appel.

Et le reste est on ne peut plus clair. La Zoko ne doit pas se séparer en ce moment, personne ne bouge et les routes sont trop peu sûres pour leur tête. Le Borgne lui laisse le choix entre rester, et partir ... mais dans la seconde hypothèse, il se chargera lui même de la tuer. Ça comme argument, y a pas à dire, ça vaut son pesant d'or. Alors elle grogne, elle se renfrogne et refoule au fond d'elle cette envie de le rejoindre et de lui porter secours. Elle sait qu'il a raison, mais rien à faire, elle ne peut pas retenir sa colère et sa frustration.

Son humeur en prend un sérieux coup, et la Féline d'ordinaire déjà peu affable devient pour le coup totalement imbuvable ... A fleur de peau. La voilà donc aussi enfermée qu'elle l'était à Joinville, privée de toute liberté d'action ... Du moins le pense t-elle à ce moment. Pourtant elle obéira, et n'ira pas le rejoindre. Lorsque la colère sera passée, demain, plus tard, elle répondra à cet homme des mains duquel dépend désormais la vie du p'tit blondinet.

Mais ce soir elle s'enferme dans sa chambre à triple tour, et dans la salle commune, des bruits de meubles qui volent et de bris d'objets en tout genre se font entendre.La Rastignac est en colère et le fait savoir. Il ne fait pas bon se trouver sur son chemin en cet instant.

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Adiós Fablitos, adieu L'Andalou
Misstelloo95
Toujours à Loches, à l'auberge

Journée éprouvante pour la brune. A peine sortit de taverne elle se dirigea à l'auberge pour prendre quelques affaires dans sa chambre, avant de passer une nuit de plus sur les remparts. A la fois triste, troublée et énervée, la donzelle fit ses bagages. Vêtements en vrac, objets rentrés de force. Malles bouclées, et mise en évidence sur le lit, tellement tête en l'air, que même ici elle pourrait les oublier, enfin...

Elle se dirigea vers son point d'eau, glissa les mains dans cette eau fraîche et se les passa sur le visage. Prenant un bout de houppelande pour s'essuyer le visage, elle s'appuya contre le rebord de la fenêtre et se mit à penser, regard dans le vide. Comment avait-elle pu être aussi naïve ?! Pas encore divorcée et déjà en train de repenser à un avenir avec un homme. Trop beau pour être vrai. Et la Miss ne trouva qu'une seule solution : Fuir. Laissant derrière elle le borgne, qui apparemment était loin d'être accablé par le départ de "sa belle". La petite Trella ... Ce petit bout de femme ayant réussit à toucher Miss, mais pas à la retenir malgré ses nombreux efforts, et les autres membres de la Zoko, dont elle s'était attachée malgré les apparences.
Des questions sans réponses torturaient l'esprit de la brune.

Une pulsion ravageuse, et un coup de poing se mit à fracasser la vitre de la fenêtre. Dents serrées, main en sang. Miss n'avait rien trouvé de mieux que de cogner la seule chose qui se trouvait devant elle. Agacée, elle trempa sa main dans l'eau présente derrière elle, et mit simplement une mitaine pour cacher sa blessure, encore plus énervée que quand elle est arrivée dans la chambre.

Long soupire de faiblesse. Cette sensation d'être impuissante qu'elle détestait. Elle remit son épée dans son fourreau, plaça une dague dans sa botte, l'autre attachée à sa cuisse et se dirigea vers la porte de sa chambre, prête à retourner défendre la ville. Peut être pour la dernière fois ...

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Adieu Fablitos
Bitterly
[Bien des jours plus tard]

Un seul mot en tête : informer.
Surtout à Loches. La Vendômoise monta donc sur une estrade improvisée et tint ce discours.

Tourangelles, Tourangeaux !
Vous êtes nombreux à vous demander ce qui se passe donc en ces temps troubles. Je vais vous le conter ! Le 02 Octobre 1457, le Berry faisait entrer deux de ses armées en sol Tourangeau. Ceci sans aucune autorisation - alors que les frontières étaient qui plus est fermées - et sans aucune explication. La Touraine, pacifiste et ayant rappelé à plusieurs reprises l'amitié qui la liait au Berry, à cru à un coup de folie. Deux jours plus tard, les deux armées stationnant toujours et ceci sans plus d'explication que cela. La Touraine à alors lancé un ultimatum au Berry, celui-ci disposait de 48 heures pour se retirer, sans quoi nous considérions qu'il nous déclarait la guerre. Voyez vous ici mon intention était d'épargner les innocents, d'éviter que le sang coule inutilement. Le jour de l'échéance, loin d'être parti il nous prenait une mine d'or. Parallèlement le Duc George diffamait de ci de là sur la Touraine, accusant ce duché de vouloir l'envahir et de comploter contre lui. Pourtant nulle trace de Tourangeaux en Berry. Le poussin devenait-il fou ? En plus il venait de déclarer la guerre à la Touraine en ne respectant pas l'échéance de l'ultimatum. Il pretexta ne pas avoir vu le courrier à temps. Dommage, il avait été vu quelques instants après la publication de ce dernier chez les Grands Feudataires. Imposible donc de le louper. Mais était-il à un mensonge près ?

Le 06 Octobre 1457, jour de la fin de l'ultimatum Berrichon, quelle coïncidence, l'Anjou arrivait à Chinon, la duchesse Fifounijoli envoyait une demande d'autorisation pour la présence de son armée, quelques heures après. Cela était bien evidemment trop tard, nous lui avons sommé de partir. Au lieu de cela l'armée Angevine à repris la mine d'or que le Berry nous avait pris. L'Anjou non seulement a enfreint la fermeture de nos frontières mais en plus ne nous a pas écouté. La Touraine dépeinte comme le duché machiavelique à vu ses frontières violées par deux fois. Aucune explication acceptable du Berry ou de l'Anjou n'a été fournie.

Aux vues des recentes declarations de la Bretagne, et compte tenu de l'alliance Berry Anjou Bretagne. Qui complote contre qui ? Ces trois duchés essairaient-ils de se rapprocher du Domaine Royal ? Pour l'envahir à son tour ? A ce jour nous pouvons remercier les Ordres Royaux qui nous ont apporté leur soutien militaire, le duché d'Orléans qui nous a également apporté ce soutien. Et le duché du Bourbonnais Auvergne qui a déclaré la guerre au Poilu après que celui ci ait franchi - de manière prouvée - la frontière Tourangelle avec deux armées.

Les raisons invoquées de part et d'autres ?

Le Berry justifie son intrusion en Touraine et la levée de son armée par les choses suivantes :

1/ La Touraine avait monté une armée à Loches.
Il oublie de préciser qu'il s'en trouvait deux à Saint Aignan et une à Chateauroux à ce même moment. Armées Berrichonnes cela va de soi.

2/ La Touraine à accepté des mercenaires sur son sol.
Il oublie de préciser que les membres de la Zoko sont arrivés quelques minutes après lui, simplement pour défendre la Touraine. Il oublie de dire que lui à accueilli les Renards, entre autres. Oui mais lui c'est pas pareil, les Renards sont Berrichons maintenant ! Hé bien les Zokoïstes sont Tourangeaux à présent. Ils défendent nos rempart chaque soir.

3/ La Touraine aurait comploté avec le Bourbonnais Auvergne pour attaquer le Berry.
A-t-on une preuve de la présence de l'armée auvergnate en Berry avant l'invasion du Berry en Touraine ? Non.
A-t-on une preuve de la présence des deux armées Berrichonnes devant Loches ? Oui.
Défendre un allié attaqué n'est-il pas une réaction normale ? Si.


Pour ce qui est des excuses de l'Anjou :

1/ La Touraine a accepté des mercenaires sur son sol.
Hé bien si ca l'inquiète tant pourquoi s'allie-t-il au Berry qui en compte plus encore ?

2/ Ils ne passaient que pour aller aider le Berry "envahi par le BA".
La Touraine leur a sommé de quitter le duché. Ils n'ont pas obtempéré, ils ont récupéré la mine d'or que le Berry nous avais préalablement arraché. Sont-ils de fiéffés menteurs ? Je vous laisse en juger par vous même.

3/ Il est parfaitement normal que la demande d'autorisation de passage d'une armée arrive après cette derniere.
Non ce n'est pas normal. De qui se moque-t-on ? C'est une declaration de guerre.


Nous noterons enfin la pertinence des propos de la Bretagne, en effet, paraitrait-il que le Berry est acculé par l'ADC... Dites n'est-ce donc pas la Touraine qui se ferait encercler plutot ?
Pour conclure, il est à noter que certains Berrichons eux-mêmes sont perplexes devant la folie de leur Duc. Nous avons déjà reçu des courriers de soutien voire de demande d'asile. Et les rares qui osent prendre la parole en public en Berry pour montrer leur desaccord sont rapidement mis en procès.

A ce jour la Touraine se voyant victime d'un complot que toute personne sensée ne pourrait nier, réitère donc son appel d'aide. A l'ADC, au DR, à toute personne ayant soif de combattre l'injustice. A toute personne souhaitant mettre au fin aux manipulations, à la desinformation et à la folie sombre de George dict le Poilu. Rejoignez nous ! Ne restez pas dans l'ombre ! Osez parler, osez vous révolter contre le Berry oppresseurs.

Pour information, la Bourgogne et la Franche Comté ainsi que les Flandres se sont positionnés comme neutres dans ce conflict.

N'en faites pas autant. Osez vous affirmer ! Tourangeaux, Tourangelles, défendez votre sol ! Amis, Alliés, aidez nous. Ne vous laissez pas berner. Rejoignez ceux qui luttent. Rejoignez la justice.

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Karl06
b'jour
karl était entré, se demandant ce que la duchesse pouvait faire dans un tel bouge.
Il ne fut pas déçu, se mettant à l'écart , il vit sa grasce Bitterly monter sur une table, non j'exagère, sur une estrade et se lancer dans un appel au Lochois.
Bravo , quel spectacle, mais franchement pour la crédibilité elle aurait pu s'entourer de son conseil , plutôt que d'une bande de mercenaires sans foi ni loi, plus réputée dans le pillage que la défense de duché. Une autre tribune aurait été plus sérieuse....
Sérieusement , il écouta le discours et sans même boire un verre il s'éclipsa comme il était venu pour continuer à défendre son village.
S'lut

il sortit respirer l'air frais
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